La Chirurgie de l`éventration - Clinique Saint-Pierre

Transcription

La Chirurgie de l`éventration - Clinique Saint-Pierre
Que savoir sur la chirurgie de
L’EVENTRATION
A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE
en hospitalisation classique ?
VOUS ALLEZ ETRE OPERE(E) A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE D’UNE CURE
D’EVENTRATION PAR L’EQUIPE CHIRURGICALE DES DOCTEURS BARDOU, BEN
BRAHEM ET VIX.
CE FORMULAIRE VOUS EXPLIQUE CE QUE SONT :
Une éventration,
La chirurgie de l’éventration,
Les risques et les complications de cette chirurgie,
Le déroulement de votre intervention à la Clinique St Pierre,
Les conseils postopératoires.
I – Qu’est-ce
qu’une EVENTRATION ?
Une éventration correspond, à l’issue des viscères intra abdominaux, par un
orifice de la paroi abdominale, orifice qui correspond au lâchage d’une
suture musculaire réalisée lors d’une précédente intervention chirurgicale.
Le plus souvent, cette éventration se situe sur la ligne médiane, au niveau de la
paroi.
Cet orifice peut laisser le passage à l’épiploon (tablier graisseux recouvrant le
tube digestif), l’intestin ou le colon.
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Une éventration peut survenir soit rapidement, soit longtemps après une
intervention. Les facteurs de risque d’une éventration sont les infections de la
paroi (abcès pariétal), les abdomens multi opérés (plusieurs interventions
successives au même endroit) et les interventions réalisées en urgence.
Au début, elle est souvent petite mais, dès ce stade, elle est susceptible de se
compliquer d’étranglement (il s’agit de l’impossibilité de réintégrer l’organe
coincé à l’intérieur de l’abdomen, qui souffre et peut se perforer).
Une fois présente, l’éventration a tendance à s’aggraver sous l’effet de la pression
abdominale. Elle sera donc de plus en plus volumineuse. Plus sa taille est grande,
plus son traitement sera compliqué.
L’éventration se présente comme une tuméfaction en regard de la
cicatrice. Cette tuméfaction disparaît en position couchée et augmente de
volume à l’effort ou à la toux.
Le principal symptôme de l’éventration est la douleur liée à la souffrance des
organes digestifs contenus dans l’éventration.
Lorsqu’elle est volumineuse, elle peut être responsable :
de troubles digestifs (gêne après les repas, ballonnement abdominal,
constipation)
ou de troubles respiratoires, puisque les muscles abdominaux ne jouent plus
leur rôle dans la respiration.
L’étranglement représente la principale complication.
La tuméfaction devient alors très douloureuse et n’est plus réductible (on ne
peut plus réintégrer, à l’intérieur du ventre, le contenu de l’éventration).
Lorsqu’il s’agit d’un étranglement du grêle ou du colon, les signes cliniques sont
ceux d’une occlusion avec des vomissements, un arrêt des matières et des gaz.
Ce cas nécessite une intervention en urgence, en raison du risque de perforation
de l’intestin coincé. Il est donc nécessaire de fermer cet orifice, risquant à tout
moment de poser un problème de santé grave.
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Pour éviter cette complication, la fermeture de l’orifice est effectuée par voie
chirurgicale, soit :
on ferme le trou par une simple couture, c’est ce que l’on appelle une
raphie,
on bouche le trou par une rustine c’est ce que l’on appelle une prothèse.
II – LA CHIRURGIE DE L’EVENTRATION
L’éventration n’a aucune chance de guérir spontanément et ne se traite que par
technique chirurgicale.
La chirurgie de l’éventration doit être - si possible - une chirurgie élective. Elle doit
se prévoir, pour éviter les complications post opératoires.
En effet, dans le cas d’une éventration étranglée, la chirurgie doit, au contraire, être
réalisée en urgence, en raison du risque de souffrance de l’intestin étranglé
(risque de perforation), ceci majorant les risques infectieux post opératoires et de
résection intestinale.
La cure de l’éventration s’effectue :
cœlioscopie,
chirurgie ouverte.
La fermeture de l’éventration est réalisée de 2 façons :
a. Soit par raphie : à l’aide de fils, les muscles délimitant l’orifice inguinal
sont rapprochés, et ceci permet l’obturation de l’orifice.
b. Soit par prothèse : en effet, nous utilisons des moyens de renforts
(rustine) pour obstruer l’orifice de l’éventration.
Ils sont généralement appelés : « Treillis », plaque ou prothèse, filet.
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Ces matériels prothétiques pourront recouvrir l’orifice de l’éventration.
Les différents plans musculaires seront donc reconstitués et la peau
refermé :
• Soit par des fils résorbables, s’éliminant spontanément
secondairement.
• Soit par des agrafes qui nécessiteront une ablation une quinzaine
de jours plus tard.
Dans la mesure du possible, une cure d’éventration, par matériel
prothétique, vous sera proposée.
En effet, le taux de récidive, c'est-à-dire réapparition d’éventration, reste
beaucoup moins important, en présence d’une rustine, que lorsque la
fermeture est réalisée par de simples points.
Dans certaines circonstances, comme une éventration étranglée, la pose
de prothèse non résorbable n’est pas préconisée.
En effet, l’étranglement de l’intestin majore le risque septique (risque
d’infection) et le risque infectieux de la prothèse. Dans ces cas-là, une
simple raphie (couture) est effectuée, renforcée au besoin, par une
prothèse particulière résorbable (disparaissant avec le temps).
Pour les éventrations de petite taille, chez des patients ayant peu
d’antécédents chirurgicaux au point de vue abdominal, la cure
d’éventration peut être effectuée par voie coelioscopique.
En effet, à l’état normal, le contenu de l’abdomen est en contact étroit
avec la paroi musculaire. Pour obtenir un espace permettant
d’introduire la caméra vidéo, il convient de gonfler l’abdomen en
réalisant une bulle de travail. Cette intervention commence par une
injection de gaz CO2 dans l’abdomen. Cette phase de travail est appelée
pneumopéritoine. Lorsque l’espace de travail est créé, le chirurgien utilise
des trocarts (gaine munie de valves permettant de contenir le gaz dans
l’abdomen). C’est par l’intermédiaire de ces trocarts que sont introduits la
caméra et les instruments chirurgicaux. Les trocarts sont mis en place par
de petites incisions cutanées, réalisées sur la paroi abdominale.
L’intervention se déroule à ventre fermé. Le chirurgien manipule des
instruments à l’intérieur de votre abdomen. Les différentes manipulations
sont visualisées à l’aide d’un écran. La mise en place de la prothèse est
effectuée par l’intérieur. Cette prothèse est fixée soit par des fils, soit par
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des agrafes, appelés tackers. Le CO2 sera rapidement résorbé et reste
sans danger pour votre organisme. En cas d’éventration importante, la
cœlioscopie ne peut être réalisée et la chirurgie ouverte sera préconisée.
L’intervention de l’éventration, que se soit par voie ouverte ou par
cœlioscopie s’effectue sous anesthésie générale.
III - Les complications possibles mais RARES de l’EVENTRATION
a. Certaines complications peuvent survenir pendant l’opération :
Réaction à l’anesthésie.
Le risque peut être dû :
-
aux antécédents cardiaques, ou pulmonaires,
à une réaction allergique du produit anesthésique.
Un saignement durant l’intervention nécessite un arrêt par une hémostase
adéquate. La blessure d’un organe abdominal peut nécessiter la
réparation de celui-ci.
Lorsqu’une complication est constatée durant l’intervention, elle peut être
traitée dans la plupart des cas par cœlioscopie ou par chirurgie ouverte.
Les modifications locales découvertes lors de l’intervention ou l’apparition
d’une complication inattendue peuvent conduire votre chirurgien à modifier
l’intervention initialement prévue et ainsi tout mettre en œuvre pour
remédier aux difficultés rencontrées.
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b. D’autres complications peuvent survenir après l’intervention :
-
L’infection post opératoire est exceptionnelle.
En présence de matériel prothétique infecté, il est rare que les
traitements anti biotiques seuls arrivent à stériliser la prothèse.
Dans certains cas, une reprise chirurgicale est parfois nécessaire
pour effectuer l’ablation de la prothèse.
Afin d’éviter toute infection per opératoire, vous bénéficierez
d’une préparation cutanée intensive à base d’antiseptique, à
plusieurs reprises : la veille, le jour de l’intervention et au bloc
opératoire. D’autre part, une injection d’antibiotiques sera
systématique durant l’intervention.
Pour éviter les infections post opératoires, il est nécessaire de
réaliser l’intervention en dehors de l’urgence. Il faut éviter à tout
prix d’opérer en cas d’étranglement.
-
Le risque de récidive d’éventration.
Nous vous conseillons d’éviter le port de charge lourde en post
opératoire et pour une durée de 3 semaines. D’autre part, en cas
d’éventration importante, une ceinture de contention vous sera
prescrite pour une durée de 1 à 2 mois.
-
Les hématomes, les séromes et les ecchymoses sont plus
fréquents en cas de volumineuse éventration, de prise d’antis
coagulants ou d’anti agrégants.
Généralement, ils justifient une simple surveillance et régressent
avec le temps.
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Exceptionnellement des ponctions évacuatrices sont proposées en
cas de liquéfaction. Une reprise chirurgicale peut être nécessaire
pour évacuer un hématome.
-
Une blessure d’organe peut se déclarer secondairement. La
complication la plus grave est une plaie de l’intestin grêle ou du
colon, lors de la libération complète de celui-ci durant
l’intervention. Celle-ci se manifeste sous forme d’une fuite du
liquide digestif, pouvant nécessiter une ré intervention, avec bien
sûr les risques éventuels de stomie.
-
D’autre part des infections pulmonaires urinaires peuvent
être traitées par antibiothérapie.
-
Une infection intra abdominale appelée abcès intra
abdominal peut nécessiter un traitement anti biotique, voire
dans quelques cas un drainage au travers de la peau (drainage
radiologique percutané), ou bien un drainage chirurgical (ré
intervention). Une infection de cicatrice (abcès de paroi) peut
nécessiter des soins locaux par une infirmière
-
Une phlébite, une embolie pulmonaire, voire des troubles cardio
vasculaires peuvent se déclarer secondairement. Pour cela des
injections systématiques d’anti coagulants, lors de votre séjour
vous seront prescrites. Au moindre doute, une consultation auprès
d’un cardiologue sera demandée.
Les cardiologues, et les anesthésistes réanimateurs sont présents
24 h/24 h à la clinique ST pierre.
-
D’autres risques sont spécifiques à la cœlioscopie comme
l’exceptionnelle embolie gazeuse, à savoir passage de gaz dans
la circulation.
-
L’abord coelioscopique peut également être converti en
laparotomie
C’est en prévoyant tous les éventuels problèmes post opératoires que ceux-ci pourront être
évités. Pour cela un bilan pré opératoire, une consultation anesthésie et pré anesthésie
complétés au besoin par des consultations spécialisées type cardiologique ou
pneumologique sont systématiques.
Lors de l’hospitalisation, les chirurgiens de l’équipe sont joignables 24 H 24
week-ends et jours fériés compris. Les visites quotidiennes chirurgicales seront
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systématiques. Un anesthésiste réanimateur, un médecin urgentiste et un cardiologue sont
présents sur place, nuit et jour à la clinique St Pierre.
IV – COMMENT VA SE DEROULER VOTRE INTERVENTION ?
A – Votre séjour à la Clinique ST PIERRE ?
a. Vous avez donc bénéficié d’une consultation, auprès du chirurgien
(Pôle Médical Saint-Pierre, 80 rue Pascal Marie Agasse,
Tél : 0468562657, fax : 0468569788).
•
Le chirurgien vous a expliqué la nécessité, le but, les tenants et
aboutissants de la cure d’éventration.
•
La date opératoire a été convenue, ainsi qu’un rendez-vous auprès
de nos confrères anesthésistes.
(83 rue Pascal Marie Agasse, tel : 0468562663, fax : 0468681883).
•
Au cas par cas, un rendez-vous auprès d’un pneumologue, ou d’un
cardiologue sera demandé.
D’autre part, différents documents vous seront remis dont :
•
Une fiche de pré-admission : A présenter complétée le jour de
votre rendez-vous avec l’anesthésiste
(Rez-de-chaussée service pré admission).
•
Un formulaire pour réserver une chambre particulière ou
une chambre simple. La chambre particulière ne peut être
proposée qu’en fonction des places disponibles.
•
Un questionnaire médical pour les anesthésistes : nécessité
de le remplir avant le rendez-vous et à compléter lors de
l’entretien.
•
Un consentement éclairé : A compléter, signer et remettre à
l’infirmière le jour de l’hospitalisation.
•
Un devis si dépassement d’honoraires : A envoyer à votre
mutuelle (entente préalable).
Une facture vous sera remise à votre sortie, vous permettant le
remboursement par votre mutuelle.
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b. Hospitalisation à la clinique Saint-Pierre :
Vous serez hospitalisé(e) la veille de l’intervention vers 16 heures à
la clinique et serez accueilli(e) par le personnel paramédical
(tél : 04 68 56 26 22).
•
Nécessité de faire l’entrée administrative au service ADMISSION.
•
Monter dans le service où vous serez accueilli(e) par l’infirmière.
•
Remettre à l’infirmière votre dossier d’entrée, le consentement
éclairé, les résultats d’examens sanguins et morphologiques.
•
Visite des chirurgiens et des anesthésistes.
•
Douche antiseptique (entretien avec aide soignante).
•
Repas le soir, puis à jeun à partir de minuit.
•
Bloc opératoire le lendemain dans la journée.
L’intervention de la cure d’éventration dure environ de 1 à 2 heures.
Cette intervention s’effectue sous anesthésie générale.
En post opératoire, vous serez réveillé(e) (salle de réveil), puis
secondairement transféré(e) dans votre chambre.
Le soir de votre intervention, vous serez revu(e) par un chirurgien de
l’équipe qui vérifiera votre état clinique et la bonne prescription des
médicaments (antalgiques, anti coagulants…).
Les jours suivants, l’alimentation s’effectuera progressivement.
Les traitements seront administrés par la bouche.
La prévention des phlébites et protections gastriques seront systématiques.
En cas de cure d’éventration importante, une ceinture de contention
abdominale vous sera prescrite.
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c. Sortie de la Clinique :
Vous quitterez la clinique, en fin de matinée, muni(e) du compte rendu
d'hospitalisation à savoir :
•
•
•
•
•
Le compte rendu opératoire,
La lettre de sortie,
Les ordonnances d’antalgiques,
Une ceinture de contention en cas d’éventration importante,
Un rendez-vous de consultation vous sera précisé dans le compte
rendu d’hospitalisation.
• En cas de présence d’agrafes, un rendez-vous sera pris à 15 jours pour
effectuer l’ablation de celles-ci.
• Un arrêt de travail éventuel.
Il sera nécessaire de revoir votre médecin traitant secondairement.
Un exemplaire de votre courrier sera envoyé aux différents médecins
correspondants.
Il est recommandé de marcher et d’éviter le port de charges lourdes.
En cas de nécessité d’ablation d’agrafes, celles-ci seront enlevées par le
chirurgien lors de la consultation de contrôle.
Les douches sont autorisées dès le retour à domicile en l’absence de soins
locaux au niveau de la paroi.
Il faudra attendre une quinzaine de jours, pour la prise de bains en eau
douce ou en piscine.
En ce qui concerne l’alimentation, il n’y a aucun régime particulier à
prévoir, mais il est nécessaire d’adapter l’alimentation en fonction du
transit. En effet, vous aurez probablement une constipation importante en
post opératoire. Pour cela il est nécessaire d’adapter l’alimentation, à
savoir bonne hydratation fruits et légumes.
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B- QUAND faut- il recontacter votre chirurgien ?
Outre le contrôle postopératoire, vous devez absolument contacter l’équipe
chirurgicale de la Clinique Saint-Pierre, votre médecin traitant ou le service des
urgences de la Clinique Saint- Pierre, dans les cas suivants :
• Fièvre persistante et élevée supérieure à 38.5 °,
• frissons,
• difficultés à uriner,
• saignements ou hématome,
• difficultés respiratoires,
• Suintement important de liquide purulent au niveau de la plaie.
• douleurs insupportables.
Pour contacter notre équipe chirurgicale :
a. Soit vous rendre directement aux urgences de la Clinique Saint-Pierre
ouverte 24h/24h (04 68 56 28 28), ou vous serez accueilli(e) par un
médecin urgentiste, qui le cas échéant, pourra contacter notre équipe
chirurgicale de garde.
b.
Soit téléphoner au bureau de consultation des
Drs BARDOU- BEN BRAHEM- VIX au 04 68 56 26 57
V – CONSEILS POST-OPERATOIRES ?
A. Soulager la douleur :
La douleur de l’incision, ainsi que des douleurs du flanc droit et gauche sont
fréquentes les semaines suivant l’intervention, puis diminuent par la suite. Votre
chirurgien vous prescrira systématiquement des antalgiques (médicaments contre
la douleur, afin de vous soulager) : prenez-les régulièrement dans un 1er temps : Il
est primordial de ne pas laisser la douleur s’installer. Dans un second temps, vous
diminuerez progressivement les prises d’antalgiques.
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Les conseils pour la douleur :
-
Protéger votre plaie à l’aide de votre main lors de la mobilisation
ou lors d’effort brutal (Lorsque vous toussez ou éternuez par
exemple).
-
En cas de contraction importante, il est conseillé de garder la
ceinture de contention pendant 2 à 3 mois. Vous pourrez bien sûr
l’enlever la nuit ou en période de repos.
B. L’hygiène :
Pour les soins de la plaie, en l’absence de soins locaux les douches seront autorisées.
Nettoyer la plaie avec un savon doux et la sécher par tamponnement.
Des bains sont autorisés environ 3 semaines après l’intervention.
Que ce soient des fils résorbables ou des agrafes, les douches sont bien sûr autorisées.
C. L’alimentation
Aucun régime particulier n’est nécessaire. Une alimentation saine équilibrée et variée
facilitera la cicatrisation de la plaie. Toutefois, voici quelques conseils pour diminuer
les risques de constipation, afin d’éviter les efforts lorsque vous irez à la selle :
-
Consommez suffisamment de fibres
(Fruits et légumes, céréales de son type « ALLBRAN », céréales
d’avoine, jus de pruneau).
-
Ayez des apports en eau conséquents (env. 1,5 litre par jour sauf si
contre indication) pour faciliter le transit.
Si malgré ces conseils vous avez tendance à vous constiper vous pourrez prendre un
laxatif doux, ou utiliser un suppositoire de glycérine.
La marche est généralement un très bon stimulant intestinal.
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D – Reprise des activités
Il est important de reprendre graduellement vos activités habituelles et de respecter
votre rythme, selon votre capacité et votre tolérance.
Pour les conseils, éviter de soulever, de pousser, de tirer des charges supérieures à
10 kilos durant au moins les 3 premières semaines suivant l’intervention.
Vous pouvez marcher, monter et descendre les escaliers selon votre tolérance.
Selon l’activité sportive et/ou professionnelle que vous pratiquez, demandez l’avis de
votre chirurgien pour la reprise.
La conduite sur de courts trajets est tolérée. Cependant, il est préférable de la limiter
au maximum durant la première semaine suivant l’intervention.
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