Anjou Eco N°43

Transcription

Anjou Eco N°43
www.maineetloire.cci.fr
Bimestriel - Janvier/Février 2016 - 3 
Anjou Eco
N°
43
Magazine économique de la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire
Un manifeste de la CCI pour
l’apprentissage
David Bacher, ancien apprenti
à l’Institut de Bijouterie de Saumur.
Créateur des bijoux diamants
de la marque Bachet.
Enseignes de produits à bas coût :
des bazars bien organisés
P.34
La filière aéronautique angevine,
parée au décollage
P.46
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Financière Conseil
souhaite à tous
les chefs d’entreprise
une très bonne année
2016
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Sommaire
Répondre
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aux
avec la TRIA
D
u 30 novembre au 11 décembre, la
France a accueilli la COP 21. Derrière le
show des chefs d ’ Etat sur scène, suivi
de l ’ âpreté des négociations en
coulisses, ceux qui luttent contre le réchauffement
climatique n ’ ont pas relâché leurs efforts.
Depuis deux ans, les trois réseaux consulaires
(Métiers et artisanat, Agriculture, Commerce et
Industrie) animent la Troisième Révolution
Industrielle et Agricole dans les Pays de la Loire.
Ils veulent amener le plus grand nombre
d ’ entreprises à réussir leur mutation et booster
leur compétitivité. Quatre leviers leur sont offerts :
intégrer la transition énergétique, adopter de
nouveaux modèles économiques, accueillir la
révolution numérique et les nouvelles technologies,
améliorer leur performance globale.
Les CCI ont présenté leurs bonnes pratiques à la COP 21. La CCI de
Maine-et-Loire a mis en avant ses formations aux métiers de l ’ énergie et
de l ’ industrie, assurées dans son bâtiment de Cholet, vitrine des
énergies renouvelables. Les CCI des Pays de la Loire ont dévoilé leur
Plateforme Nr-Pro, comparateur de primes sur les Certificats d ’ Economie
d ’ Energie. Les réseaux consulaires régionaux lancent un « Parcours
Entreprises à Energie Positive ». Le PEEP, destiné aux PME, artisans et
agriculteurs, se décline notamment sur les territoires à énergie positive
pour la croissance verte. Les CCI sont actives sur d ’ autres fronts dans
les Pays de la Loire : lutte contre le gaspillage des matières premières
(dont des actions sur l ’ économie circulaire en appui aux territoires zéro
déchet zéro gaspi engagé), concevoir des offres basées sur les énergies
renouvelables, mobilisation de financements privés. Dans cette région,
la TRIA est déjà une partie de la solution aux défis climatiques.
04 Tribune
Pages militantes
06 Dixit
Michel Dubois d’Enghien
« Négocier avec son banquier »
08 Ligne directe
15 Regard
Rudy Belliard , Novéa Energies,
Beaucouzé
17 Regard
Jean-Baptiste Guigonet,
Factoryz, Angers
18 Ligne directe
21 Regard
Christophe Guicheteau, Mon
Caviste à la Maison, Beaucouzé
23 Regard
homas Gaborieau et Joël Bafoin,
T
Clean Water Box (CWB),
Le Fuilet
24 Ligne directe
25 Regard
Pascal Wiatrowski,
Mon Légumier, Angers
26 Ligne directe
27 Regard
Michel Péault, Groupe Publi
Impress, La Séguinière
28 Ligne directe
34 Enquête
Bazar : des perspectives
de croissance étonnantes
38 Enquête
Manifeste de la CCI
pour l’apprentissage
42 Enquête
L’incubateur
d’Angers Technopole
Eric Groud
Président de la Chambre de
commerce et d ’ industrie
de Maine-et-Loire
44 Enquête
Démarche « Repar’acteurs »
46 Enquête
Rapprochement Filière
Aéronautique 49 et Neopolia
50 Enquête
Votre magazine en ligne www.anjoueco.fr
Anjou Eco, c ’ est le bimestriel de référence sur la vie des entreprises,
des territoires et de la CCI de Maine-et-Loire. C ’ est aussi le site Web
www.anjoueco.fr qui met en ligne le magazine, des actualités inédites
en provenance de la rédaction et des communiqués de presse.
C ’ est également le fil Twitter http://twitter.com/#!/AnjouEco
Retrouvez chaque mois l ’ actualité de la CCI de Maine-et-Loire
sur la newsletter numérique « EssenCCIel ».
En 2016, votre magazine paraîtra exceptionnellement trois fois
au lieu de cinq : fin janvier, fin mai et mi-octobre.
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Visites d’entreprises :
5 PME saumuroises
dans le Top 10 régional
52 Réglementation
56 Découverte
Mécène et Loire contribue au
rayonnement du Maine-et-Loire
60 Place net
61 Réglementation
62 Ligne directe
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 3
Tribune - PAGE MILITANTE
« Entrepreneuses, entrepreneurs,
on vous ment,
on vous spolie ! »
Les élections de la CCI de
Maine-et-Loire auraient dû
se tenir en novembre 2015.
Elles ont été repoussées
d’un an sans concertation réelle.
Les élus, à cette occasion,
souhaitent transmettre
le message suivant :
« entrepreneuses, entrepreneurs,
on vous ment, on vous spolie ! »
E
http://goo.gl/frrlmG
t oui, l ’ Histoire est
ironique et il est peu
probable qu ’ Arlette ait
imaginé que son slogan
inventé par les Guignols soit un
jour aussi bien adapté à la réalité
de notre CCI de Maine-et-Loire !
Il n ’ empêche que le slogan est
d ’ actualité : entrepreneurs du
territoire, on vous ment et on
vous spolie !
On vous ment parce que les
pouvoirs publics ne cessent
de vous dire qu ’ ils font tout
pour vous soutenir alors qu ’ ils
4 Anjou
Anjou Eco
Eco -- n°43
n°43 -- Janvier
Janvier 2016
2016
4
sabordent méthodiquement les
CCI, organisations qui accompagnent toutes les phases de
votre développement et vous
représentent dans le débat public
au quotidien ! Et oui, en 2017,
les ressources de la CCI auront
retrouvé leur niveau de 2003.
Et une baisse des ressources de
40 % en 4 ans, vous appelleriez
ça comment, vous ?
On vous spolie, tout simplement
parce que ces mêmes pouvoirs
publics détournent les taxes
que vous pensez verser pour
financer les CCI ! Et bien oui, les
moyens de la CCI ont fortement
baissé, mais la taxe additionnelle que les entreprises versent,
n ’ a pas baissé d ’ un montant
identique.
Loire, sachez que vous aurez
versé en moyenne 250 € en 2015
pour faire fonctionner la CCI.
On estime qu ’ un tiers de notre
prélèvement reste directement
dans les caisses de l ’ Etat !
Nous sommes entrepreneurs
élus de la CCI de Maine-etLoire, bénévoles et engagés,
et nous avons jugé qu ’ il
était important de vous faire
connaître cette réalité. Il n ’ est
pas question de se lamenter,
cela ne nous intéresse pas,
mais plutôt de vous informer
et d ’ affirmer notre conviction
que cette CCI a encore de
nombreuses choses à faire en
Maine-et-Loire !
http://goo.gl/zjxgzo
https://youtu.be/fy5ewM https://youtu.be/EBpn_GjdXas
Les entreprises payent en fait
deux fois : la taxe prélevée
par l ’ Etat et la taxe additionnelle qui devrait financer la
CCI… mais que l ’ Etat lui
« ponctionne », comme dit le
vocable officiel. C ’ est malin…
mais aussi tout de même un peu
scandaleux, vous ne trouvez
pas ? Entreprises du Maine-et-
Que ce soit dans les documents
d ’ urbanisme ou dans bien
d ’ autres sujets d ’ aménagement,
la CCI de Maine-et-Loire,
c ’ est la seule organisation
du territoire qui possède une
expertise à même de concilier
la défense réelle des besoins
des entreprises et le développement légitime des collectivités,
dans l ’ intérêt de tous car nous
vivons sur le même territoire !
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Retrouvez-nous sur www.maineetloire.cci.fr/lettre-ouverte
Votre CCI
engagée
Dans un autre genre, cette
CCI, ce sont tout de même
60 000 apprentis formés en
20 ans, soit l ’ équivalent de la
ville de Cholet. C ’ est aussi une
expertise exclusive sur le développement international des
entreprises, mais également
sur leur financement car nous
sommes au cœur du réseau des
financeurs ! Vous voulez créer
votre entreprise ? Franchement,
qui mieux qu ’ une organisation
pilotée par des entrepreneurs
peut vous faire vivre la « Grande
Aventure d ’ Entreprendre » ? La
numérisation de l ’ économie
vous paraît l ’ enjeu de demain ?
Dans le mille ! Et tout ça avec
du sur-mesure, s ’ il vous plaît.
Ça, c ’ est du service client ! Et
enfin, parce qu ’ une entreprise
sans partenaires et sans clients,
bref sans réseau, ce n ’ est pas
une boîte, mais un plan sur
la comète. Nous sommes des
« metteurs ensemble », des
animateurs de réseaux pour
vous permettre d ’ aller plus vite,
plus loin ! C ’ est même notre
cœur de métier.
La CCI de Demain :
une mutation radicale
Alors oui, ces dernières années,
l ’ Etat nous fait les poches. Plus
exactement, il siphonne une
partie de nos ressources ! Et
cela a de quoi agacer, vous en
conviendrez.
Pourtant, nous, les élus de la
CCI qui sommes aussi chefs
d ’ entreprise, nous avions à
cœur de réduire la dépense
publique, mais à la différence
de l ’ Etat, en maintenant la
qualité du service rendu. C ’ est
dans cette perspective que
les 3 Chambres de Maineet-Loire ont fusionné dès
2008 et que nous avions alors
abaissé volontairement le taux
d ’ imposition des entreprises.
www.maineetloire.cci.fr
Vous en connaissez beaucoup
des organisations publiques
qui abaissent leur niveau
d ’ imposition, vous ?
Economies,
économies…
On peut continuer encore
longtemps sur ce thème.
Depuis 3 ans déjà, tous les
services supports des CCI
des Pays de la Loire ont été
mutualisés au niveau régional.
Là aussi, il n ’ y a pas pléthore
de comparaisons possibles.
réactive
connectée
s
er toutes le
c
n
a
v
a
e
ir
pour fa
endre
d'entrepr
envies
Alors on fait quoi maintenant ?
On abandonne ou on change ?
Ça tombe bien, abandonner
c ’ est pas dans nos options !
https://youtu.be/sryCXUS2zU4
Donc pour nous, c ’ est clair.
Nous
sommes
bénévoles
(si si, on vous le dit : la CCI
de notables, ce n ’ est pas
chez nous ;-) et militants (et
oui, patrons ET militants ;
venez voir, c ’ est original et
passionnant !), et pour nous le
choix est clair : ce sera « la CCI
de Demain » !
Connectée : faut-il vraiment
expliquer pourquoi ?
Collaborative : parce que,
quand même, c ’ est la grande
trouvaille de cette décennie. En
équipe, en remettant du plaisir
dans l ’ activité et en réaffirmant
l ’ autonomie
créative
et
responsable de chacun, on fait
beaucoup, mais alors vraiment
beaucoup mieux, beaucoup
plus vite et on va beaucoup
plus loin !
entreprises agiles et organise un
écosystème compétitif et fluide
sur les territoires.
Et tout ça pour l ’ entrepreneuriat ! Car l ’ entrepreneuriat,
c ’ est d ’ abord un amour inconditionnel de la liberté et une joie
d ’ entreprendre sa vie !
Il y a mille façons d ’ être entrepreneur. Mais pour nous, il n ’ y
a qu ’ une organisation pour ça :
votre CCI !
Elle est là grâce à vous et pour
vous, alors un seul mot d ’ ordre :
https://youtu.be/0_HWBkhwMZk
C ’ est un beau programme.
C ’ est de l ’ entrepreneuriat
au service des entrepreneurs,
finalement ! La « CCI de
Demain », ce sont 3 mots clés :
Réactive : parce qu ’ à l ’ heure
de la génération Y, voire
Z, les formulaires certifiés
en 3 exemplaires, c ’ est le
Moyen-Âge !
https://youtu.be/fsqp6Kpz7lE
Pour résumer, la « CCI de
Demain », c ’ est une mutation
en cours et radicale pour aider
les entreprises à anticiper les
évolutions, à prototyper des
solutions, à prendre les bons
marchés. Elle fait émerger
et croître les acteurs de la
nouvelle économie, elle travaille
en collectif en rendant les
On l ’ adopte !
On l ’ adapte !
On l ’ utilise !
Les chefs d ’ Entreprises,
élus bénévoles de la CCI
de Maine-et-Loire
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 5
2016 5
DIXIT
Banquiers et entreprises
croient se parler, mais ils
ne se comprennent pas.
Michel Dubois d’Enghien
étudie en particulier
la compréhension des
besoins du décideur
et les mécanismes de
décision technique. Un
éclairage essentiel sur
les questions que se pose
tout entrepreneur dans la
relation quotidienne avec
son banquier.
Michel Dubois d’Enghien Conférencier, consultant, formateur
« Négocier
Michel dubois d’enghein
- INSEEC, option Commerce international
(1983-1986)
- Kansas State University 2004
- Diplômé CPM 2004, cursus Etat-major groupe
des Banques Populaires
6 Anjou
Anjou Eco
Eco -- n°43
n°43 -- Janvier
Janvier 2016
2016
6
- Cursus de 25 ans au service des PME
DGA du Centre Européen de la
Négociation
Directeur Etudes et Décisions Crédits
Directeur de Groupe
Directeur financier, Groupe Comptoir des
Cotonniers
- Expert APM
- Fondateur de MDE Conseil (Bordeaux) depuis
juillet 2014
www.maineetloire.cci.fr
Anjou Eco. Quel est le
principal problème que vous
observez entre les PME et
leurs banques ?
Michel Dubois d ’ Enghien.
Le problème essentiel réside
dans le coût de cette relation.
Ce sujet est parfaitement
intégré dans les états-majors
bancaires. Mais il n ’ en finit
pas de secouer et de mettre à
mal des relations fragilisées
par une concurrence effrénée.
On se trompe souvent de débat
en obligeant les banquiers
à une transparence tous
azimuts. Celle-ci ne fait que
brouiller les cartes. Comment
voulez-vous s ’ y retrouver
dans des documents de tarification qui ont généralement
plus de 70 pages? Ce n ’ est pas
la transparence qui favorisera
la relation, mais l ’ explication
toujours que le problème vient
de la banque. Les gens qui
connaissent bien le monde
de la banque ont d ’ ailleurs
appris à le connaître dans
des moments difficiles. Les
entreprises qui n ’ ont pas
de soucis estiment qu ’ il n ’ y
a aucun problème dans le
financement.
Globalement,
les banquiers ne marquent pas
de rupture dans la chaine de
production du crédit. En tout
cas, leur volonté n ’ est pas là.
Invitons nos dirigeants à se
poser les bonnes questions,
à se pencher sur les intérêts
d ’ un banquier à faire du crédit.
Les règles du jeu n ’ auraientelles pas changé sans que
nous l ’ ayons perçu ? Plus
que jamais, qui dit crédit, dit
contreparties. La discussion
en agence peut souvent être
améliorée. Le banquier peut
« L ’ entreprise qui pense
que la qualité de son bilan suffit
pour décrocher un prêt se trompe »
et surtout de liquidité ; règles
pilotées sous couvert de la
BCE et imposées au système
bancaire avec les accords
de Bâle 2 et Bâle 3 depuis le
1er janvier 2015. Ces nouvelles
normes visent légitimement à
stabiliser le système bancaire
et éviter de nouvelles crises.
Cela a un gros impact sur le
pilotage de certains crédits,
à long terme, notamment.
Les banquiers ont des poches
d ’ engagements plus difficiles
à gérer. Le pilotage de leur
activité crédit est donc sous
tension. Le crédit n ’ est plus
roi et ce, indépendamment de
la volonté des banques. Cela
modifie durablement le comportement en négociation.
Le chef d ’ entreprise doit-il
comprendre la psychologie
du banquier ?
Pour bâtir une stratégie
bancaire, il faut savoir un
minimum de choses sur son
banquier afin de parler la
même langue que lui avant
d ’ entamer une négociation
avec lui. Quelle est sa stratégie
crédit par exemple ? Ce qui
m ’ atterre, c ’ est l ’ incapacité
Quelles erreurs éviter ?
L ’ entreprise ne doit pas
employer le mot banni du
système bancaire : « urgence ».
Une maxime bancaire dit « A
demande urgente, réponse
lente ». La banque doit tout tracer.
Elle pense d ’ abord à la réglementation et cela prend du temps. Le
dirigeant doit donc an-ti-ci-per.
Autre erreur : se tromper de sens
entre le présent, le passé et le
futur. Le dirigeant ne s ’ intéresse
qu ’ au lendemain. Le banquier
demandera, lui, d ’ abord à voir le
parcours accompli avec ce client,
son dernier bilan. L ’ entreprise
doit faire l ’ effort nécessaire pour
que son passé et son diagnostic
soient bien compris. Les tableaux
de bord intermédiaires sont très
utiles pour cela. Le dirigeant doit
visualiser son entreprise telle
que le banquier la voit. Ne pas se
présenter en « version banque »
peut être une erreur fatale.
Gagnez du temps en faisant
court et synthétique. Faites-en
gagner à votre interlocuteur
banquier. Assurez-vous d ’ avoir
transmis les informations dont
il a besoin.
Propos recueillis
par Alain Ratour
avec son banquier »
des cinq ou six lignes, grand
maximum, qui sont les vrais
enjeux. La banque est un
partenaire de l ’ entreprise à
condition de savoir ce qui se
passe derrière ses murs. Après,
il est possible de travailler sur
la stratégie bancaire à moyen
et long terme.
ainsi accueillir favorablement
un client capable d ’ apporter
des flux de trésorerie, la
domiciliation de comptes
personnels, de souscrire des
produits bancaires à haute
valeur ajoutée ou encore la
promesse de dépôts à terme.
Autant de leviers à actionner.
Les PME sont-elles en
général satisfaites de leur
banque ?
A quelles règles du jeu
faites-vous allusion ?
En réalité, les entreprises
extrapolent à partir de ce
qu ’ elles ont vécu. Celles
qui connaissent des soucis
de financement vous diront
www.maineetloire.cci.fr
L ’ entreprise qui pense que la
qualité de son bilan suffit pour
décrocher un prêt se trompe.
C ’ est fini car les banques sont
désormais contraintes par de
nouvelles règles de solvabilité
de communiquer réellement
entre ces deux mondes. Le
dirigeant a ses mots à lui, sa
technique, sa stratégie, son
futur, son enthousiasme. Le
banquier, lui, analyse son
client à travers un spectre : le
risque qu ’ il doit couvrir par
des garanties, des taux plus
élevés...Vous avez confiance
en votre médecin car il vous
explique, vos radios à la
main. A la banque, on ne
voit pas la machine à radiographier. L ’ entreprise veut
des solutions tout de suite.
Mais elle se trompe car il faut
d ’ abord poser un diagnostic
de l ’ entreprise.
CONTACT CCI
Christine Carmès
[email protected]
02 41 20 54 83
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 2016 77
ligne directe
Créations
Ignicité, experte post-incendie
ÉCHOS
ETSCO : un BTS Pilotage
de Procédés
Cette formation était des plus
rares dans les Pays de la Loire.
Elle ouvre en septembre. Il s’agit
du BTS Pilotage de Procédés qui
pourra être préparé à l’ETSCO
(Ecole Technique Supérieure
de Chimie de l’Ouest) à Angers.
« Les techniciens supérieurs
titulaires de ce BTS connaissent
les
différents
procédés
industriels. Ils ont également
une compétence d’organisation
de la production d’un atelier
ou d’une unité de fabrication.
Ils peuvent occuper des
postes de superviseur, chef ou
technicien d’atelier, technicien
de
fabrication,
assistantingénieur,opérateur de production
des industries du pétrole,
conducteur de ligne, chargé
d’industrialisation,
assistant
du responsable de production,
technicien qualité production. La
section est ouverte aux titulaires
de différents baccalauréats (S,
STL - spécialités « Biochimie Génie biologique » et « Chimie
de Laboratoire et Procédés
Industriels » -, STI2D ;
Baccalauréats Professionnels
Industriels). Admission sur
dossier scolaire en suivant
la procédure APB et entretien
individuel, sous réserve de
succès au baccalauréat et
de la signature d’un contrat
d’apprentissage
avec
une
entreprise ou une collectivité.
http://etsco.paysdelaloire.e-lyco.fr
Le cabinet d’expertise post-incendie, Ignicité, vient de recevoir le
prix national des Services 2015
lors de la 17e édition du concours
Talents BGE de la création d’entreprises. Dirigée par Amantine
Revol et Virginie Lemerle, cette
société, installée à Angers depuis
un an et demi, propose son
expertise suite à des incendies ou
explosions. « Nous intervenons
pour rechercher les circonstances des incendies intervenus
dans des bâtiments d’habitation,
industriels, entrepôts agricoles,
engins à moteurs... Grâce à la
lecture des traces du feu, aux
indices et prélèvements relevés
sur les scènes d’incendie, nous
pouvons établir des causes
factuelles d’un sinistre, aider à la
compréhension des événements
pour les victimes et dégager
des responsabilités. Nous nous
appuyons impérativement sur
des faits et sur une méthodologie
rigoureuse. » Les deux associées,
l’une urbaniste (13 ans d’expériences) et sapeur-pompier
volontaire et l’autre, ingénieur
des risques industriels et ancien
officier de sapeur-pompier professionnel, se forment très régulièrement (DU de Criminologie
à Nantes,...). Sollicitée par les
cabinets d’assurance, tribunaux,
particuliers, Ignicité entretient
un savoir-faire reconnu au niveau
national et qui se propage par le
bouche à oreille. Elle a mis en
place des sessions de formation
destinées aux professionnels
de l’habitat et du bâtiment.
En partenariat avec le réseau
Défifeu, Ignicité réalise auprès
des bailleurs publics des audits
de sécurité habitat permettant de
proposer une véritable analyse
de risque à l’immeuble et les
solutions à mettre en œuvre
par ordre de priorité afin de
diminuer le niveau de risque
des bâtiments d’habitation.
www.ignicite.fr
Industrie
TIC
Minaliléo’M
Conception, production et
commercialisation de mobilier
ZAC Anjou Actiparc,
Beaupréau-en-Mauges
Gérants : Lisiane Forcier et
Guillaume Biotteau
Izifarm SAS
Conception et exploitation de
sites Internet de mise en relation entre sociétés
pour la vente de biens et services agricoles
25 rue Lenepveu, Angers
Président : Damien Pierre
ECCE Communication
Agence de communication
2 square La Fayette, Angers
Gérant : Etienne Cazaban
Services aux
entreprises
Conseil
Ouest-IM Consultant
Conseil en développement
commercial, apport d’affaires
105 rue de Létanduère, Angers
Président : Régis de Vaujuas
Ouest Partners
Cabinet de recrutement dédié aux
compétences Bac +2 à Bac + 5
9 cour Saint Laud, Angers
Gérant : Romain Cochet
Anaphi Expertise
Conseil aux entreprises
25 Rue Hanneloup, Angers
Président : Jacques Albert
J.M.F
Conseil en engineering
et management
58 Grande Rue,
Clefs-Val d’Anjou
Président : Jacky Maslard
Etudes Techniques
Manumaker
Ingénierie , bureau d’études
en conception de produits
mécaniques et mécatroniques,
consultant, prototypiste
3 chemin de la Chassée,
Mûrs-Erigné
Président : Emmanuel Berquez
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Hervé Delafraye-Formations
Conseils en systèmes et logiciels
informatiques. Formation.
2 chemin de la Petite Noue,
Baugé-en-Anjou
Président : Hervé Delafraye
MAV
Portail internet, gestion de
support de publicité
13 allée Aime Bonpland, Beaucouzé
Gérant : François Marinot
ORKIL
Développement, exploitation, programmation de sites
internet, maintenance, design,
conception graphique
40 rue du Docteur Guichard,
Angers
Président : Ludovic Jouet
LEMNIA
Conseil et services informatiques aux entreprises
9 rue Alexandre Fleming,
Angers
Président : Gwenaël Moreau
communication
Sticks Shop
Signalétique, enseignes marquage de tous supports
ZA Actiparc Loire-Authion,
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Président : José Le Moal
Maimai
Agence de publicité
Rochambeau,
Soulaines-sur-Aubance
Gérant : Mickaël Lecuit
INTERIM
Placactiv
Travail temporaire
1 ter rue des Fontaines,
Doué-la-Fontaine
Gérant : Fabrice Anger
TRANSPORT
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Transport routier de marchandises, loueur de véhicules
2 rue des Gonnes, Andard
Gérant : Christian Marchais
My Express
Transport routier
de marchandises
36 rue des Liberas,
Le May-sur-Evre
Gérant : Youssef Menoir
AUTRE
Link Elec Services
Centre d’appels. Prestation
de services dans le domaine
du secrétariat
ZI des 3 Routes, Chemillé-Melay
Gérant : Jérôme Reignier
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TÉ 2017
Livraison É
Angers
Chartres
Au cœur de l’opération urbaine Gare + et au pied de la gare TGV,
Intencity propose, sur de larges plateaux divisibles, 4 000 m2 environ de bureaux de standing, parkings en sous-sol
Le Mans
Locaux d’activités
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Nantes
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St-Nazaire
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Tours
A louer Saint Barthélemy d’Anjou bâtiment à usage
d'entrepôt d'env. 2 800 m2 environ, divisibles.
A louer/A vendre Saint Barthélemy d’Anjou bâtiment
indépendant d’activités et de bureaux d’env. 2186 m2 sur un
foncier de 5 000 m2.
A vendre Ecouflant bâtiment à usage d'activités et de bureaux
de 1100 m2 environ. Parkings. Bâtiment récent en très bon état.
Foncier de 4100 m2 environ.
A louer Saint Sylvain d’Anjou, bâtiment indépendant à usage
d’activités et de bureaux en parfait état d’env. 947 m². Foncier de
1448 m² env. Proche accès autoroute.
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A louer/A vendre Angers Sud bâtiment indépendant à usage
d’activités et de bureaux de 2900 m2 env. dont 700 m2 de bureaux.
Foncier de 10 000 m2 env.
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A louer Brissac bâtiment neuf indépendant à usage d'activités
d'env. 900 m2 divisibles à partir de 300 m2. Parkings extérieurs.
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A louer/A vendre Saint Sylvain d’Anjou bâtiment d'activités
et de bureaux de 960 m2 env. Terrain clos. Parkings. Belle
visibilité.
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A louer Bouchemaine local d'activités de 200 m2. Bâtiment
récent.
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A vendre Brissac bâtiment d’activités et de bureaux d’env.
341 m². Foncier de 6.500 m² env.
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A vendre Angers sud proche échangeur bâtiment d’activités et
de bureaux de 1.600 m² env. Foncier de 7.800 m² env.
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A vendre Cholet bd de Touraine bâtiment indépendant à usage
d’activités et de bureaux de 1100 m2 env. Belle visibilité. Foncier
de 3700 m2 env. Parkings.
Bureaux
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A louer/A vendre Angers Gare 110 m² de bureaux. Parkings en
sous-sol.
A louer Angers Orgemont plateaux de bureaux de 630 m²
(divisible à partir de 161 m²) et 1 016 m² env. parkings extérieurs.
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1er étage ascenseur. Clim. Parkings extérieurs. Immeuble récent.
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de bureaux d'env. 740 m2. Parkings extérieurs. Bâtiment HQE.
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Echos
TOURISME
Jalesnes va ouvrir ses portes
Saint-Crespin-sur-Moine :
un projet de fond fait
surface autour de la mine
A Saint-Crespin-sur-Moine, la
Maison du Mineur et des Energies
est une maison de porion (contremaître) des mines d'uranium,
exploitées jusqu’en 1992. Elle a fait
l'objet d'une réhabilitation par la
Communauté de communes Moine
et Sèvre. « "L'idée était de valoriser ce patrimoine spécifique au
territoire, notamment l'architecture
de type Fillod avec ses armatures
métalliques, évoque Marie-Claire
Starel, vice-présidente en charge
de la culture pour la ComCom et
maire de la commune. « La maison
a été rénovée, ses abords sécurisés. À l'intérieur, trois espaces sont
aménagés autour d'une scénographie au cours de laquelle Louis,
ancien porion, raconte son histoire
et ses conditions de travail. Dans le
prolongement, un guide éclaire les
visiteurs sur les énergies dans une
salle pédagogique ». À l'extérieur,
un parcours évoque la vie sociale
du village ou la transformation
des paysages. 2 500 visiteurs sont
attendus la première année avant
une fréquentation estimée entre
5 000 et 7 000 visiteurs par an.
Pour ce projet estimé à 250 000 €,
la ComCom s'est appuyée sur une
aide du Département et de la
Région.
Le château de Jalesnes à Contigné
appartenait à la famille Ackerman.
En 2013, quatre amis, Michael
Halpin et Jonathan Cooke, britanniques, David et Jenny Savage,
australiens, ont acheté cet édifice
du début du XVIIe siècle. « Nous
voulions y créer un lieu de luxe
spécialisé dans les mariages,
les cours d’œnologie, les pauses
« bien-être » et des vacances
équestres ». Après plus de deux
ans de travaux aux bâtiments et
dans le parc, l’ouverture est prévue
pour janvier 2016. Le château
Source : le fil des Territoires
Montjean-sur-Loire :
trois étoiles en vue pour
l'Auberge de la Loire
www.aubergedelaloire.com
Source : le fil des territoires
www.chateaudejalesnes.fr
« Cosmogonies potagères
et autres salades de fruits »
http://maisondumineur.free.fr
L'Auberge de la Loire prend du
galon chaque année. Après de gros
travaux, menés de 2013 à 2014
pour un coût total de 900 000 €
dont une aide régionale, son palmarès est constitué de "trois cheminées" et "trois cocottes" au guide
des Logis. « Nous avons agrandi
et restructuré nos espaces autour
d'une nouvelle salle de réception
et de banquet », indique JeanClaude Gondree, gérant avec son
épouse Dominique. « Le restaurant
est passé de 40 à 90 couverts,
et cinq nouvelles chambres ont
été aménagées pour un total de
13. Ces améliorations devraient
nous permettre de décrocher une
troisième étoile en 2016. Après
la refonte complète de notre site
internet, nous prévoyons de doubler
notre chiffre d'affaires. »
offre finalement 25
chambres 5 étoiles
dans 16 suites avec des
espaces de réception.
La clientèle devrait
être principalement
anglaise pour des
locations aux week-end
et à la semaine. Il sera
possible
également
d’organiser
des
séminaires. « Plusieurs espaces de
dimensions différentes s’y prêtent
dont l’un, pour 150 couverts, est
probablement la plus grande
salle de réception à l’intérieur
d’un château en Maine-et-Loire.
Dans les années à suivre, le
troisième étage sera réhabilité.
L’investissement total porte sur
plus de trois millions d’euros.
« La majorité des entrepreneurs
qui travaillent sur le projet sont
de l’Anjou ».
De superbes photos de légumes
et de fruits qui vous donnent
envie de manger des carottes,
des choux-fleurs… des fruits
de la passion, un ouvrage qui
donne faim, co-signé par Jef
Rabillon, photographe bien
connu en Anjou et par Gérard
Bossé (restaurant « Une île » à
Angers), une toque étoilée au
verbe savoureux, voilà de quoi
ravir les papilles gourmandes et
les amoureux de belles lettres.
« A l ’ origine de cet ouvrage,
une exposition que nous avait
commandée la Maison de la
nature et de l ’ environnement.
Nous avions carte blanche sur
la thématique du potager »,
explique
Philippe
Leduc,
créateur de l ’ atelier Lucie Lom
qui a co-réalisé l ’ ouvrage. Les
10 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
photos de Jef Rabillon
tirées en grand format
ont été présentées
entre autres à la
Maison de la nature
et de l ’ environnement, à la bibliothèque
Toussaint,
au Grand Pigeon…
«
Gérard
Bossé
qui avait beaucoup
apprécié, eut l ’ idée d ’ en faire
un livre». Et la plume de Gérard
Bossé est aussi savoureuse
que ses mets. « Mon amabilité
légendaire, je la lui dois, dit-on.
Car elle rend aimable et fait les
cuisses roses. Que de ragots en
son nom ! Alors, quand elle est
cuite, c ’ est fini ?... Elle est très
accommodante : cuite, crue,
émincée, en julienne… Tout
lui va. Chapeau carotte ! ».
L ’ ouvrage
« Cosmogonies
potagères et autres salades de
fruits », paru en décembre
dernier, est un condensé de
poésie et de douceur tant dans
les textes que dans l ’ image. Il est
disponible à la librairie Contact
à Angers et au restaurant
« Une île ».
Investissements
au château
de la Haye
Après une première tranche de
travaux sur la façade en 2012, la
toiture sud-ouest de ce château,
situé à Contigné, dans le Segréen
et construit au début du XXème
siècle, est refaite. « Nous en
profitons pour redonner de
l ’ éclat aux cinq lucarnes, aux
deux cheminées existantes et
remonter une cheminée dont
les assauts du temps avait eu
raison. Pour ces rénovations,
nous avons obtenu le label
« Fondation du Patrimoine» ».
Après une dernière tranche de
travaux (toiture, enduit et encore
une cheminée…) non encore
programmés, Chantal et Michel
Thépaut auront totalement
rénové cet édifice qu ’ ils ont acheté
en 2008. Ils souhaitaient en faire
leur résidence au cœur d ’ un parc
de 15 ha, mais aussi y accueillir
des visiteurs. Le château propose
cinq chambres de charme
(« Bienvenue au château »).
En retrait, d ’ anciens communs
restaurés sont devenus un gîte,
« le Bois de La Haye », classé
3 épis.
www.chateau-de-la-haye.com
www.maineetloire.cci.fr
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AMÉNAGEMENT
Echos
Une résidence services Hisia
sur Angers en 2018
Le Groupe HISIA est un
spécialiste de la résidence
services qui mêle seniors et
étudiants, maisons d’habitation
et restaurant interentreprises.
Début 2018, il ouvrira une
résidence de ce type à Angers,
près de l’Arboretum, sur l’emplacement de l’ancien centre
de formation CCI SoulezLarivière. Le complexe, dessiné
par l’architecte Philippe Tardits,
réunira une résidence étudiante
de 83 logements (du studio
au T4), une résidence services
seniors de 82 logements (du
T1 ou T3) et une dizaine
de maisons individuelles à
étages avec terrasse sur le toit.
L’offre sera complétée par un
restaurant central et des services
pour étudiants (laverie, espace
fitness, cafeteria..) et seniors
(travaux ménagers, aide administrative, animation....). Les
travaux débuteront à l’été 2016.
Une cinquantaine d’emplois
seront créés : aide à la personne,
hôtellerie, restauration, entretien.
HISIA (siège à Craon) a été
fondé en juillet 2015 par
Pascal Cadeau. Le groupe
ambitionne une présence
rapide dans l’hexagone. « Les
besoins en termes d’hébergement sont importants, en
particulier sur le marché des
seniors. Nos capitaux propres
nous permettent d’acquérir des
terrains et de construire nos
résidences avant leur commercialisation ».
www.hisia.fr
Combiwest : opérateur privé
du transport combiné
Combiwest
est
un opérateur de
transport combiné
rail-route créé en
2009 par des sociétés bretonnes du
domaine agricole
et agro-alimentaire. Il a le soutien de la Région
Bretagne et des
transporteurs routiers. Ceux-ci
transfèrent sur sa plate-forme
de Rennes des marchandises,
surtout alimentaires, à expédier vers le Sud-Est. Les caisses
mobiles de Combiwest effectuent des liaisons quotidiennes
entre la Bretagne et le Sud-Est
depuis 2011 et, en 2013, depuis
les Pays de la Loire. L’opérateur
dispose aussi de plateformes à
Morlaix, Château-Gontier et Le
Mans, reliées au Sud à Macon,
Vénissieux et Miramas, « Notre
acheminement est économique
et performant, insiste son directeur, Emmanuel Descloux. Il
réduit l’empreinte écologique
de nos clients et contribue à
désengorger des axes routiers ».
Les convois doivent passer par
Paris avant de redescendre.
« Nous voudrions pouvoir utiliser la ligne Tours-VierzonBourges vers Lyon. Des wagons
www.maineetloire.cci.fr
surbaissés pour passer sous les
ponts, associés à des locomotives bi-modes (électrique et
diesel) nous permettraient de
couper à travers la Bourgogne ».
Combiwest souhaiterait de
meilleures conditions d’exploitation. « SNCF Réseau nous
attribue des sillons, c’est-à-dire
des créneaux de passage des
trains, qui ne correspondent pas
forcément à nos attentes. Et les
travaux importants sur le réseau
compliquent les circulations et
la tenue des délais. Notre service
quotidien monte en puissance.
Il est régulièrement saturé en
termes de place, notamment au
départ de Rennes. Nos efforts
commerciaux se concentrent
depuis la plate-forme du Mans,
toujours en développement. »
www.combiwest.com
Près de
200 bornes
électriques
avant fin 2016
Hors gabarit
sur Angers-Avrillé
La partie couverte de l’autoroute
entre Angers et Avrillé est régulièrement empruntée par des véhicules
« hors gabarit ». Ceux-ci causent
des dommages aux équipements
et mettent en jeu la sécurité des
usagers par le risque de chute.
« Nous avons constaté que les
véhicules concernés sont souvent
ceux de transporteurs locaux,
précise Jérôme Besland, chef
de district Anjou Atlantique chez
Vinci Autoroutes. Rappelons que la
hauteur maximale de la tranchée
couverte est la même que le gabarit
autoroutier, à savoir 4,75 mètres
maximum ».
Mission CCI autour du
projet de ligne B du
tramway
Grolleau (Montilliers) spécialiste des
bornes de recharge
Les bornes de recharge pour
véhicules
électriques
restent peu nombreuses dans le
département, installées sur
quelques parkings urbains et
centres commerciaux. Avant
fin 2016, le Syndicat intercommunal d’énergie du Maine-etLoire (SIEML) aura installé
186 bornes électriques « dans
des lieux très fréquentés, à
proximité de bâtiments spécifiques comme les mairies, les
bibliothèques » dans près de
120 communes. Le Syndicat
veut procéder à un aménagement sans zones blanches, avec
une borne tous les 20 km garantissant au plus grand nombre
de possesseurs de véhicules
électriques de circuler sans
crainte. Chaque commune candidate sera équipée d’une borne
double de recharge semi-accélérée d’une puissance de 10 kVA.
Le nombre de bornes pourra
être plus important selon la
taille de la commune, Angers en
recevra 28 par exemple. Selon le
retour, un nouveau programme
pourrait être lancé pour parvenir à un parc de 400 bornes d’ici
à 2020. Le plan est financé en
partie par l’Etat dans le cadre du
programme d’Investissements
d’avenir dirigé par l’ADEME.
L’installation et l’entretien
seront assurés par Bouygues
Energies et Services.
La CCI de Maine-et-Loire mène un
travail d’étude autour du projet
de la 2ème ligne de tramway. Cette
mission menée en collaboration
avec l’AURA (Agence d’Urbanisme
de la Région Angevine) s’appuie
sur l’observatoire économique
du tramway, créé en 2007 pour
la ligne A. Elle consiste à disposer d’une photographie du tissu
des entreprises et identifier les
secteurs ou activités « sensibles »
pour favoriser la mise en place de
mesures d’accompagnement. Le
projet de ligne B prévoit la création
d’une nouvelle ligne de tramway
de 9,9 km reliant les quartiers
de Belle-Beille, à l’ouest, et de
Monplaisir, à l’est, avec un nouveau
franchissement de la Maine dans
le centre-ville d’Angers. Le tracé
comprenant 19 stations, desservirait des sites majeurs tels que
la Technopole et le campus de
Belle-Beille, le Quai, le Centre
des Congrès, le pôle administratif Louis-Gain. Au total, environ
50 000 habitants à moins de 500
mètres des stations. La réalisation
d’un autre tronçon d’une centaine
de mètres reliant l’actuelle station
« Foch-Maison bleue » et la place
Mendès-France permettrait de faire
fonctionner une troisième ligne
commerciale empruntant en partie
la ligne A et la future ligne B. Le
public sera invité à se prononcer
sur le projet, dans le cadre de la
Déclaration d’utilité publique (DUP)
que le préfet devrait déclarer à l’automne 2016. Une fois la DUP accordée, les travaux pourraient débuter
fin 2016 pour une mise en service
de la nouvelle ligne fin 2019.
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 11
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COMMERCES ET SERVICES
Echos
« L’art de la gourmandise » se développe
aussi sur l’emballage alimentaire En juillet 2014, Edmée Sautjeau
reprenait la société « L ’ art de la
gourmandise ». « J ’ aime cuisiner, faire des pâtisseries... ».
Elle tournait ainsi la page de
dix ans passés dans l ’ immobilier en s ’ engageant dans la
vente par internet d ’ ustensiles
de cuisine professionnels et de
matériel de pâtisserie. « Mais
c ’ est une activité complémentaire, présente
à l ’ origine, que nous
souhaitons développer
actuellement : la vente
d ’ emballages alimentaires comme des films
alu, des bols à salades,
des
serviettes
en
papier... Cela s ’ adresse
aux professionnels de
l ’ agglomération : boulangers, pâtissiers, traiteurs, vente à emporter...
mais aussi aux associations en
vue de l ’ organisation d ’ un
événement ». Cette activité
emballages alimentaires fait
l ’ objet d ’ un nouveau catalogue papier disponible également par e-mail qui met en
avant des produits fabriqués en
France. Autre diversification :
une gamme « pizzas » (grilles,
pelles, racks...) pour professionnels. Le site internet qui
propose 3 000 références reçoit
5 000 visites mensuelles.
www.artdelagourmandise.com
La restauration à emporter à domicile cartonne
En 2015, la restauration à
emporter à domicile a progressé de 4%. Ce segment pèse
désormais 4,7 milliards d’euros
dans l’hexagone (en proportion
de la population, cela représenterait 56,4 millions d’euros en
Maine-et-Loire). L’étude a été
menée par The NPD Group
qui met en avant trois facteurs
majeurs motivant le choix du
consommateur. Faire la cuisine est vu comme une corvée
après la journée de travail. Il y
a aussi l’envie de partager un
moment convivial en famille,
en faisant plaisir aux enfants.
Dernière cause : le manque
de temps. Viennent ensuite le
plaisir de rester à la maison et
l’attractivité du prix : les boissons alcoolisées sont souvent
présentes à domicile et le choix
de plats à partager en famille
(pizzas, frites...) réduit la
dépense moyenne. La restauration rapide ethnique (cuisines
asiatiques, turque et kebabs)
est le moteur incontestable
de la croissance du segment à
emporter. Arrivent ensuite les
GMS qui proposent de plus en
plus de plats préparés (frais ou
industriels) et les boulangeries.
Autres circuits dominants : la
livraison de burgers et pizzas
et certaines sandwicheries. La
restauration livrée a un potentiel de développement important en France. Une clientèle
nouvelle est là : celle qui reste à
la maison ou au bureau devant
son ordinateur.
La CCI aux côtés des communes
et de leurs commerces
La CCI accompagne un certain
nombre de collectivités qui
prennent la question de leurs
commerces à bras le corps.
Son intervention prend le plus
souvent la forme d’une enquête
auprès des professionnels,
notamment pour connaître
leurs projets, et auprès des
consommateurs, d’un diagnostic des facteurs de commercialité suivi de préconisations
d’actions à mener. Ces différentes études se trouvent à des
degrés divers d’avancement.
Bégrolles-en-Mauges envisage
de regrouper l’offre commerwww.maineetloire.cci.fr
ciale en cœur de bourg et d’y
accueillir de nouvelles activités. Miré a perdu sa supérette.
La municipalité souhaite réinstaller cette activité et a répondu
à l’appel à projet du nouveau
dispositif FISAC en milieu
rural. La Ville de Pouancé travaille sur la dynamisation de
l’économie et du commerce,
l’amélioration du cadre de vie
et de l’habitat. La municipalité de Chemillé-Melay veut
contribuer à la redynamisation de l’offre commerciale et
de services, tant en centre-ville
que sur le pôle « l’Astrée »,
avenue du Général de Gaulle.
La CCI accompagne la municipalité de Montjean-sur-Loire
dans l’aménagement du projet
mixte de la Forge, en bordure
de Loire. Elle intervient sur
Gennes et les communes de
Chênehutte-Trèves-Cunault,
Le Thoureil, St Georges-desSept-voies et Grézillé. En ce qui
concerne Doué-la-Fontaine,
l’étude est terminée et apportera des éléments de réflexion
sur l’organisation de l’offre
commerciale.
L’enseigne Biocoop
continue son
développement à Cholet
Biocoop (vente de produits alimentaires bio) passe à 600 m² la surface
de son magasin avenue de la Marne
à Cholet. Le magasin proposait déjà
une variété importante de produits
bio : fruits et légumes, épicerie,
boucherie… L’extension a permis
de renforcer l’offre et de proposer
de nouveaux services avec la création de rayons traiteur bio et poissonnerie bio. Six nouveaux emplois
ont été créés. Cet agrandissement
de 200 m² est la suite logique du
développement de l’enseigne dans
la ville. Depuis son implantation
en 1998, avenue du Commandant
de Champagny, le CA n’a cessé de
croître. En 2007 un second point
de vente s’ouvre zone de l’Ecuyère.
En 2011, le magasin historique
déménage avenue de la Marne. En
Maine-et-Loire, l’enseigne continue
de se développer. Une installation
est prévue prochainement dans de
nouveaux locaux dans le quartier de
la gare d’Angers.
http://soleil.biocoop.net
Chèques cadeaux pour
les commerçants et
artisans de Pouancé
Le Comité des Commerçants et
Artisans de Pouancé innove en
commercialisant depuis octobre
ses premiers chèques cadeaux.
Ceux-ci sont acceptés par
27 professionnels de Pouancé et
2 de Saint-Erblon. Le Comité a été
soutenu par la CCI dans leur mise
en place. Les Vitrines d’Anjou ont
subventionné 38 % du coût d’acquisition du logiciel et du matériel.
Les chèques-cadeaux peuvent être
achetés par les particuliers et les
entreprises dans 5 commerces de
la ville et à l’Office du Tourisme le
jeudi de 10 h à 12 h. Les commerçants ont aussi fait gagner 360 €
en chèques cadeaux à 10 personnes
à l’occasion de la Foire-Expo qui a
rassemblé plus de 2 500 personnes
le 11 octobre. Pouancé est la
cinquième ville du département à
se lancer dans cette opération qui
bénéficie directement au commerce
local.
CONTACT CCI:
Jihane Lassoued
02 41 20 54 97
[email protected]
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 13
ligne directe
Echos
OAM Group :
des moulistes nominés
au MIDEST
Les dixièmes « Trophées de la
Sous-traitance industrielle » ont été
décernés à l’occasion du dernier
MIDEST. OAM-Group a été nominé
dans la catégorie PartenariatAlliance. Ce regroupement Initié
par l’ARIA Pays de la Loire (Institut
Automobile du Mans) associe les
compétences de six moulistes
des Pays de la Loire. Deux sont
vendéens : Cero France (Challans)
et Euromoule (Le Château d’Olonne),
un 3ème de Loire-Atlantique (SIMOP
à Sainte-Luce-sur-Loire). Les
trois autres sont implantés en
Maine-et-Loire : Choletaise Moules
Outillages
(Saint-Macaire-enMauges), Moules et Outillages de
l’Ouest (Vauchrétien) et Moul’Anjou
Industrie (Pellouailles-les-Vignes).
C’est un partenariat couronné de
succès que le jury des Trophées
a souhaité mettre en avant cette
année. « Depuis 2009, OAM-Group
peut offrir des compétences
uniques pour des projets de grande
envergure en termes de gestion de
projet, de conception d’outillage, de
fabrication, de méthodes d’essais.
Il représente 140 salariés, une
capacité de production annuelle de
220 000 heures et un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros. Ce
groupement sans forme juridique
officielle a permis à ses membres
d’accéder à de plus gros donneurs
d’ordres grâce à leur collaboration.
Développement industriel
AJS chausse de nouvelles bottes Topgraphic
devient
Le 11 décembre, Alain loppement.
Successivement
Humeau, co-fondateur d’AJS comptable, puis directeur ICI Angers
(Saint-Germain-sur-Moine),
spécialisée dans les bottes,
sabots, gants et accessoires de
jardin depuis 1989, et président
depuis le 4 juillet 2002, laissait
son siège de président à Jérôme
Subileau, directeur général.
Pour Alain Humeau, « après
26 ans, il faut savoir regarder
sa montre et savoir passer
la main ». Une passation en
douceur puisqu’il restera
présent chez AJS à mi-temps
en soutien de l’équipe export
avant de prendre sa retraite
dans quelques années. Ce
passage de témoin laisse la
place à une jeune génération
qui arrive aux commandes
d’une entreprise en plein déve-
financier et directeur général
depuis 2012, Jérôme Subileau
devient à 35 ans le nouveau
président d’AJS-Blackfox. Le
poste de directeur général est
occupé par Julien Humeau,
35 ans également, dirigeant
d’Oxygen, une société du
groupe. Premier fournisseur
en France et en Europe, AJS
a augmenté de 5 % le CA en
2015 et notamment de 10 %
à l’export où AJS est présent
dans près de 26 pays. « Nous
entendons unir nos efforts
pour continuer à développer
ce qui a été initié par Alain et
Guy, nos associés et fondateurs
d’AJS il y a 26 ans. » souligne
Julien Humeau.
De g. à d. : Jérôme Subileau, Alain Humeau, Julien Humeau
www.oam-group.eu
Bemybed.fr,
nouvelle manière
d’acheter son matelas
Des dizaines de marques et de
densités de matelas... comment
s’y retrouver ? Bemybed est une
nouvelle réponse. Cette start-up
angevine propose un modèle unique
« 100% premium », composé de
fibres de coco, de latex pur et de
mousse à mémoire de forme. Le
matelas se commande directement
sur Internet. Il sera livré au domicile du client sous 5 jours. Bemybed
propose des matelas pour toute la
famille (bébé, junior, adulte...). Ils
peuvent même être commandés surmesure. Bemybed est une marque
de la société Kadolis créée en
2007 par Vladimir Swistunow. Elle
est spécialisée dans les articles
de puériculture plus naturels ou
bio, locaux ou issus du commerce
équitable.
www.bemybed.fr
Animalerie et export, relais de
croissance chez NP Créations
Le plan de réorganisation a
porté ses fruits. NP Créations
(ex-Neyrat Peyronie) est passée
de 2,3 millions d ’ euros de CA
en 2009 à 8 en 2015. Le prévisionnel 2016 s ’ établit à 10
millions d ’ euros. L ’ entreprise
d ’ Allonnes, reprise par Franck
Rizzin en 2008, est leader
européen dans le secteur des
coussins de jardin, chiliennes
(60 000 exemplaires fabriqués en
2015) et parasols. Ces produits
14 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
sont
présents
dans la plupart
des enseignes de
la grande distribution avec ses
marques
phares,
« Jardin privé »,
Easy for life ». Pour
accompagner son
développement,
l ’ entreprise s ’ ouvre au secteur
de l ’ animalerie en lançant la
marque « Les P ’ tites canailles ».
Cette nouvelle ligne de coussins
et matelas pour animaux
domestiques reprend le savoirfaire de Jardin privé. Elle devrait
assurer 500 000 euros de chiffre
d ’ affaires dès 2016 auprès des
spécialistes de l ’ animalerie et
de la grande distribution. Elle
permettra à NP Créations de
ne plus être météo-dépendante
Topgraphic (Saint Barthélemy
d ’ Anjou) a rejoint le groupe ICI
(Beaupréau et Cholet), présidé
par Christian Petit. « Nous
souhaitions étendre notre
influence sur tout le Maine-etLoire en nous unissant à une
autre entreprise de la chaîne
graphique, atypique sur son
marché, créative et innovante ».
Karine Cotinier, qui dirigeait
l ’ entreprise angevine, est
désormais responsable du
site (devenu ICI Angers), de
son action commerciale et du
développement de nouveaux
produits. « Depuis sa création
par mon père en 1985,
l ’ entreprise s ’ est toujours
positionnée sur les métiers
de niche dans l ’ impression.
Il y a deux ans, j ’ ai créé une
collection de papiers peints
intissés, multivisuels, imprimés
en numérique ». Les « papiers
de Ninon » étaient nés. « Nous
avons créé la demande en
suivant la mode et mis en place
un mode de distribution ».
En rejoignant le groupe ICI,
d ’ autres débouchés apparaissent « qui seront atypiques,
hors norme. Le temps de
l ’ imprimeur industriel offrant
des services formatés est
révolu. Nous voulons être des
producteurs de solutions de
communication. La gestion
de supports de communication numériques et de bases
de données sera au coeur de
nos solutions ». Le groupe ICI
emploie 84 personnes dont 15
à Saint Barthélemy d ’ Anjou.
www.topgraphic.fr
en lissant sa production sur
l ’ année. L ’ entreprise s ’ ouvre
également vers le marché
européen (Italie, Belgique et
Espagne) qui devrait représenter
10% de son CA dès 2016. Elle
s ’ appuie dans un premier temps
sur les enseignes de la grande
distribution qui possèdent des
magasins dans ces pays.
www.npcreations.fr
www.maineetloire.cci.fr
Regard
Rudy Belliard
Novéa Energies, Beaucouzé
Eclairages autonomes
Spécialiste des
solutions d ’ éclairage
public solaire, Novéa
Energies rayonne
depuis 2007
sur Beaucouzé.
Rudy Belliard,
son dirigeant, déploie
un positionnement
à l ’ international pour
gagner des parts
de marchés.
Novéa Energies
3 rue Joseph Fourier
49070 Beaucouzé
Tél. 02 41 36 53 98
Fax. 02 41 36 53 99
[email protected]
www.novea-energies.com
Directeur général
Rudy Belliard
Activité
Conception d’éclairages
autonomes à LED
Effectif 2015
10 salariés
CA 1.2 million d’euros
www.maineetloire.cci.fr
L
’ histoire de Novéa
Energies débute il y a une
dizaine d ’ années. JeanPierre Belliard, professeur au Lycée Saint Aubin la
Salle à Angers (anciennement
La Baronnerie), développe avec
ses élèves un projet d ’ éclairage
autonome pour les écluses, à la
demande du Syndicat d ’ électricité et du Conseil départemental. Son fils, Rudy, ingénieur des Arts et Métiers, y
participe et se passionne pour
cette technique. Ce projet suscite la création de l ’ entreprise
qui se fortifie pendant deux
ans au contact de l ’ incubateur
d ’ Angers Technopole avant de
voler de ses propres ailes en
avril 2007. Elle décroche une
aide financière au concours
régional Oséo Innovation ; de
quoi démarrer plus facilement
l ’ activité. Primée plusieurs fois
pour ses innovations, Novéa
Energies confirme son expertise dans ce domaine.
Batteries solaires
de longue durée
panneaux solaires. « Notre
activité consiste avant tout à
étudier les meilleures techniques d ’ éclairage et de stockage ainsi que leur commercialisation. Notre bureau d ’ études
conçoit des systèmes toujours
plus innovants pour améliorer la production et le stockage de l ’ énergie fabriquée. »
explique Rudy Belliard, la trentaine. Quatre brevets ont déjà
été déposés à l ’ INPI pour protéger les innovations. En partenariat avec différents laboratoires et le Centre d ’ Etudes
Atomiques (CEA), Novéa
Energies a mis au point une
technologie innovante pour
prolonger la durée de vie des
batteries des lampadaires
jusqu ’ à 20 ans réduisant par la
même occasion le nombre de
maintenances. « Nous ne fabriquons pas à proprement parler
nos appareils d ’ éclairage, mais
les confions plutôt à des entreprises locales de la région tout
en conservant la gestion des
achats de matières premières et
autres composants ».
Installée sur 2 000 m2 de terrains, proche de la Technopole,
Novéa Energies a emménagé
dans un bâtiment tout neuf
de 400 m2 en 2012. Elle se
positionne sur le créneau du
marché des énergies alternatives de petites puissances et
conçoit des éclairages autonomes à LED. Les lampadaires
munis de batteries solaires,
stockent l ’ énergie emmagasinée dans la journée qui sera
restituée la nuit. Suivant les
modèles, l ’ autonomie des batteries peut varier de 6 à 10
nuits selon la dimension des
Ses clients sont plutôt les entreprises du BTP, la SNCF, EDF,
les collectivités locales, mairies, Communautés de communes et les entreprises semipubliques (hôtellerie de plein
air, parcs de loisirs…). « Notre
activité connaît une saisonnalité importante en fin d ’ année en
raison de l ’ exécution des commandes passées par les collectivités locales qui établissent
leurs budgets au 1er trimestre. »
explique Rudy Belliard qui
orchestre le bon déroulement
des opérations. « Nous proposons à la vente une quin-
zaine de modèles déclinables
pour des petites et moyennes
séries avec un débit annuel de
300 à 500 pièces, de la petite
borne au grand lampadaire
solaire. Ces équipements autonomes viennent en complément de gamme de l ’ éclairage
public classique et sont utilisés
dans des lieux électriquement
isolés : parcs, parking de covoiturage, abris voyageurs dans
les communes rurales, lotissements où l ’ éclairage n ’ a pas été
prévu… ».
Une innovation qui
s ’ exporte
Ces éclairages autonomes, très
plébiscités en milieux isolés,
voient leur utilité accrue dans
des pays comme ceux d’Afrique
qui possèdent de nombreuses
terres isolées. C ’ est alors une
vraie cohérence d ’ installer ce
genre de produits. « L ’ export
reste très compliqué pour
notre petite structure. » Le
savoir-faire tout particulier
de Novéa Energies a intéressé la société Ragni à Cagnessur-Mer, spécialiste de l ’ éclairage public et très présente à
l ’ international (40 % de son
C.A. et des filiales aux EtatsUnis et en Bosnie). Elle a pris
une participation majoritaire
dans l ’ entreprise angevine afin
d ’ accélérer son développement
dans l ’ éclairage autonome.
Novéa Energies va s ’ appuyer
sur l ’ expérience de Ragni pour
développer la branche export
supervisée par Rudy Belliard
qui accompagnera les commerciaux à l ’ étranger.
Dominique Gruson
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Regard
Jean-Baptiste Guigonet
Factoryz, Angers
Partage de ressources
humaines et matérielles
Factoryz, start-up
différents prix témoignent
basée à Angers, Ces
de la qualité et de l ’ utilité de
propose aux entreprises cette entreprise au sein du
monde industriel. Sa spécificiindustrielles un service té ? Apporter des solutions aux
de partage de ressources entreprises qui connaissent des
variations d ’ activité impactant
humaines et matérielles. leurs ressources humaines et
Comment son dirigeant, leurs capacités de production.
Jean-Baptiste Guigonet, Partage innovant
a-t-il su mettre en place de ressources
ce service innovant ? Ingénieur pendant 15 ans chez
E
n incubation pendant 18 mois à Angers
Technopole, Factoryz
a démarré son pilote
expérimental en mai 2014.
Remarquée lors des Espoirs de
l ’ Economie 2014 de la CCI,
elle a également été récompensée aux Trophées des Territoires
d ’ Innovation organisés par
la Région en décembre 2014.
Factoryz
122 rue du Château d’Orgemont - Arobase 1
49000 Angers
Tel : 02 41 45 67 25
[email protected]
www.factoryz.fr
DirIGEANT
Jean-Baptiste Guigonet
Activité
Service de partage de
ressources humaines
et matérielles pour les
entreprises industrielles
Effectif PRÉVISIONNEL 2016
6 salariés
Finaliste du Prix
des Espoirs de l’Economie
2014 - catégorie Création
www.maineetloire.cci.fr
Thalès, Jean-Baptiste Guigonet
aspirait à monter sa propre
entreprise. Les années 2010
ont vu émerger un nouveau
schéma économique : l ’ économie collaborative qui propose notamment le partage
et la mutualisation des biens,
des espaces, des outils… avec
une intermédiation par plateforme Internet (coworking,
crowdfunding,
covoiturage,
colocation…). En contact
direct avec les TPE locales,
Jean- Baptiste Guigonet a souhaité transposer ce modèle
au monde des entreprises, en
développant les pratiques de
partage entre elles. « Soutenu
par l ’ expertise d ’ Angers
Technopole, j ’ ai pu bénéficier
de l ’ accompagnement qu ’ offre
cette structure aux jeunes startups avant de me lancer. »
Jean-Baptiste
Guigonet
a
mis au point une plateforme
Internet pour permettre à toute
entreprise du secteur industriel
intéressée par les services de
Factoryz de faire connaître ses
besoins et attentes. En complément de la plateforme Internet,
l ’ équipe Factoryz, structurée
en un réseau d ’ agences locales,
accompagne et conseille les
entreprises. L ’ objectif est de
créer une véritable communauté de partage BtoB.
Sont concernées les TPE/PME,
les entreprises de 50 salariés
et plus, mais aussi de grands
groupes, dans les secteurs
de la métallurgie, chaudronnerie, électronique, plasturgie… « C ’ est une démarche
volontaire de leur part qui
se concrétise par la signature d ’ une charte d ’ engagement » explique son dirigeant.
Une entreprise en sous-activité
informe qu ’ elle met à disposition des machines de son parc
et des compétences de ses salariés afin d ’ apporter une aide à
celles qui rencontrent un surcroît d ’ activité. Cet échange
évite du chômage technique
chez les unes et assure chez
les autres la réalisation dans
les temps des travaux et missions. Ce canal permet notamment un échange de savoirfaire très pointus que l ’ on
peut retrouver chez les entreprises qui ont attribué des formations sur-mesure à leurs
salariés. L ’ équipe Factoryz
de l ’ agence locale conseille,
apporte son expertise et formule un diagnostic pour la
pertinence du partage des ressources. Elle accompagne les
entreprises pour les démarches
administratives (conventions
de mise à disposition, contrats
de location…). « Factoryz reste
l ’ interlocuteur privilégié et
peut proposer, le cas échéant,
des services complémentaires
comme la mise en place d ’ une
formation, pour faciliter les
partages. Une fois la mission
terminée, le salarié retourne
chez son employeur initial.
Cette expérience enrichissante
valorise le savoir-faire du salarié et développe son employabilité. »
Fluctuation
d ’ activité
Ce système permet de susciter d ’ autres modes opératoires au sein de la communauté d ’ entreprises membres.
Ainsi, est-il donné l ’ occasion
au salarié volontaire de tester
une nouvelle machine, aborder
un nouveau métier, connaître
un nouvel environnement de
travail. Ce partage ne peut être
efficace que s ’ il est établi sur
une base de confiance réciproque et de volontariat.
Après un début d ’ activité très
encourageant et en constante
augmentation sur Angers et les
Pays de la Loire, Factoryz poursuit son développement. Son
dirigeant envisage à très court
terme d ’ élargir son champ
d ’ action à d ’ autres bassins
d ’ emplois tels que Lille, Lyon,
Paris. « Nous avons également
des demandes d ’ implantations d ’ agences à Toulouse,
Bordeaux où l ’ activité économique peut bénéficier de ce
genre de prestation ». A moyen
terme, ce sont près de 50
agences qui pourraient fleurir
sur tout le territoire national.
Dominique Gruson
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 17
ligne directe
Echos
Vegetal Water,
pionnière de la sève
de bouleau fraiche
La marque Vegetal Water, présente en
Belgique et Luxembourg, va également
être distribuée en Espagne. Sous ce
nom est commercialisée la sève de
bouleau, draineur et detoxifiant naturel
de l’organisme. La société angevine
Vegetal Water est spécialisée dans
sa récolte (en Rhône-Alpes) et sa
commercialisation depuis 2006. Créée
par la naturopathe Yvonne Clément,
elle a été reprise en 2015 par Cécile
Picot qui a, depuis, transféré l’entreprise à Ecouflant. Sa gamme de sève
100 % pure et certifiée bio est diffusée à 80 % dans les magasins d’alimentation bio, chez des prescripteurs
(naturopathes, acupuncteurs), dans
des instituts de beauté et par Internet.
Cécile Picot entame une diversification
avec la production de savons à base
de sève de bouleau. Vegetal Water
emploie 4 salariés et des intérimaires
le temps de la récolte.
www.vegetal-water.fr
Marchés européens pour
ATM Petfood
Le groupe familial belge Depré, dirigé
par Dirk Buysse, est spécialisé dans la
fabrication d’aliments pour toutes catégories d’animaux. Les aliments secs
pour chiens et chats sont produits par
ses usines d’Ostende et par ATM Petfood
sur ses sites de Longué-Jumelles et de
Sens. Ils sont commercialisés en tant
que marques appartenant au groupe et
comme marques distributeurs pour la
distribution européenne et les chaînes
de magasins spécialisés. L’usine belge
étant saturée, ATM Petfood, dirigé par
Alain de Meulemeester, répond aux
marchés français, belge et allemand
avec la volonté de s’étendre à l’Autriche, la Suisse, l’Italie et l’Espagne.
L’entreprise emploie aujourd’hui 122
salariés. 26 millions d’euros avaient
été investis en 2006 dans son usine
longuéenne. Celle-ci produit de 6 500
à 8 000 tonnes/mois de croquettes,
soit plus de 90 000 tonnes pour 2015.
L’objectif à trois ans est d’atteindre
120 000 tonnes par an.
INTERNATIONAL
Le joaillier Benoît Noury
attire la lumière d’Asie
En mars dernier, le joaillier
Benoît
Noury
était
à
Singapour. En mai, il était
à Shanghaï. Ce salon a
accueilli près de 1 000 exposants et 100 000 visiteurs.
Accompagné de deux traducteurs,
j’ai
rencontré
deux importantes sociétés chinoises en bijouterie. Les Chinois sont très
friands du savoir-faire français, c’était un vrai succès
avec de nombreuses prises
de commandes.» Les bagues
de sa dernière collection,
« Florale », ont particu-
Le garage Godard, agent Peugeot,
situé 83 rue Nationale au Puy Saint Bonnet,
a été repris par Gaël Bremaud.
www.benoitnoury-joaillier.com
Crédit-photo : D.R.
Source ; Le fil des territoires
Un site unique pour OSE Industrie
P r é cisio n
Contrairement à ce qui était indiqué dans
Anjou Eco de novembre,
rubrique « Changement de propriétaire »,
le garage Stéphane Girardeau,
2 rue Nationale au Puy Saint Bonnet n’a pas
fait l’objet d’une transaction commerciale.
Il est toujours dirigé par Stéphane et
Stéphanie Girardeau.
L’établissement est agent Renault et Dacia.
Il loue des véhicules sous l’enseigne CarGo.
L’atelier intervient en mécanique, réparation,
carrosserie et peinture.
lièrement séduit. « Je
vais moi-même chercher les pierres en Asie,
Thaïlande, Sri Lanka…
avant de les travailler ».
Gemmologue de formation, Benoît Noury
a été responsable d’atelier de joaillerie pendant
25 ans avant de se lancer
à son compte en 2010 à
Angers. Colliers, boucles
ou bagues en spinelle,
rubis ou tanzanite… les
pièces vendues sont pour
90 % de sa création personnelle. Pour structurer
son activité, le joaillier
a mobilisé le Fonds régional
d’aide au conseil pour l’artisanat de la Région afin de réaliser un diagnostic et l’aider à
définir son fonctionnement
et ses ambitions, notamment
à l’international. « En mars,
j’intégrerai le salon « Maison
et Objet » qui s’exporte en
Asie pour la deuxième fois.
Je serai installé sur un carré
de 100 m² consacré aux designers « french touch » ».
L’activité d’OSE Industrie se
trouve d’abord à l’étranger :
États-Unis, Brésil, Japon,
Maroc... « Demain vraisemblablement le Mexique, la
Chine et l’Europe de l’Est »,
ajoute Olivier Seyeux, dirigeant de l’entreprise créée en
1984. OSE Industrie conçoit
et réalise des équipements
de production destinées à
18 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
des
industries
de pointe. Elle
rénove
également des installations existantes. « Notre
offre de service
va de l’ingénierie industrielle
jusqu’aux
services post-intallation
comme
la formation, la
maintenance, la gestion des
pièces de rechange ». Après
l’automobile, OSE a percé
dans l’électronique, la santé,
l’aéronautique, l’énergie, les
biens d’équipement. OSE
Industrie a regroupé ses trois
sites angevins sur un seul
bâtiment en crédit-bail de
plus de 2 000 m², situé sur
la zone artisanale de Sorges
Le Quernon
voyageur
Le Japon est la première destination étrangère pour le
Quernon d’ardoise. Il y a
été introduit en 2008 par
Dorothée
Hulin-Hayashi,
angevine d’origine, et Junya
Hayashi, créateurs d’une
société d’importation et de
distribution de produits culinaires fins sur le Japon. « Au
début, ce ne fut pas simple
de vendre un chocolat tout
bleu au pays des sushis. Mais
grâce à un marketing intensif, le Quernon d’ardoise a
su conquérir le cœur et les
papilles des Japonais. Sa jolie
couleur et son goût unique
en font un best-seller de la
Saint Valentin nipponne. Il
est exclusivement distribué
de Noël à fin mars jusqu’à la
célébration du jour blanc où
les hommes se doivent d’offrir
les meilleures friandises aux
femmes ». A l’international,
le Quernon voyage aussi dans
toute l’Europe (Allemagne,
Irlande, Suisse, Belgique,
Italie) et aux Etats-Unis. En
2014, 35 tonnes de Quernons
d’ardoise ont été produits
rue des Lices à Angers. La
Petite Marquise où est né
en 1965 le carré de nougatine enveloppé de chocolat bleu s’appelle désormais
la Maison du Quernon d’ardoise. L’entreprise est présidée par Romain Wirtz, associé à Michel Galloyer. Un
livre « Le Quernon dans tous
ses états », publié à la fin de
l’an dernier, rappelle les 50
ans d’histoire de la confiserie.
aux Ponts-de-Cé. L’entreprise
répond ainsi aux impératifs
de son fort développement
de ces cinq dernières années.
Elle réalise un chiffre d’affaires de 13 millions d’euros dont 60 % à l’export.
Les achats en sous-traitance
locale s’élèvent à 2,5 millions
d’euros. Elle emploie 80 salariés dont 55 aux Ponts-de Cé
et 25 dans son antenne de
Rouen. Une installation est
envisagée en Rhône-Alpes.
www.ose-groupe.fr
www.maineetloire.cci.fr
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Nouveau garage - Nouveau site
ZA des Landes - Route de Laval à AVRILLÉ
Atelier / Réparation et entretien de poids lourds
et d’utilitaires
Remorques et semi remorques
Un magasin pièces détachées
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Accès difficile
ligne directe
Echos
Boulangerie Pâtisserie
Angevine sur Orléans
BPA, boulanger de la restauration hors domicile, de la grande
distribution et de l’agroalimentaire (Sainte Gemmes-sur-Loire) a
repris Brio (Orléans). Cette société
est un acteur important de la
boulangerie pour les professionnels de la restauration collective et
commerciale du Loiret. Un million
d’euros est investi dans l’achat de
l’entreprise, les besoins en fonds
de roulement et une nouvelle ligne
de production. L’activité est transférée dans un nouveau site à Saint
Jean-de-Braye. Brio, devenue BPA
Orléans, aidera BPA à consolider la
desserte de la région, déjà assurée
en partie par l’unité BPA de Jouélès-Tours. Le CA prévisionnel de
BPA Orléans à l’horizon 3 à 5 ans a
été fixé entre 2 et 2,5M€.
www.bpa.fr
Affairallia le 12 mai
à Cholet
Faire du business localement en
organisant des rencontres qualifiées pour trouver de nouveaux
clients, fournisseurs ou partenaires. Ce sont les enjeux premiers
d’Affairallia qui s’adresse à l’industrie, aux services à l’industrie
et au BTP. L‘évènement aura lieu
le 12 mai de 13h30 à 18h30 à
la salle des fêtes de Cholet. Les
participants pourront rencontrer
10 partenaires commerciaux
potentiels lors de rendez-vous
d’une vingtaine de minutes. Une
centaine de tables numérotées y
seront dédiées. Un espace détente,
un commissariat général et un
espace partenaires animeront les
lieux. Le coût d’inscription est
fixé à 130 euros par participant.
Affairallia sera ouverte également
aux entreprises du Nord Vendée et
du Nord Deux-Sèvres dans un esprit
de cohérence avec le bassin économique de Cholet. L’événement est
organisé par ALDEV en partenariat
avec l’agence de développement
du Grand Saumurois, la ComCom
du canton de Segré, la CAC, le
Comité d’Expansion Economique du
Maine-et-Loire et la CCI de Maineet-Loire.Une première édition d’Affairallia s’était tenue à Angers en
avril 2015.
CONTACT
Organisation : www.affairallia.fr
02 44 09 26 37
[email protected]
Ils investissent
AB Caoutchouc
reprend Dalsouple
Au cours du dernier trimestre
2015,
AB
Caoutchouc
(Bouchemaine), gérée par Jean Da
Silva, a repris Dalsouple (Saumur),
spécialisée dans le revêtement de
sols en caoutchouc. L’activité a été
rapatriée à Bouchemaine sous le
nom de SAS Dalsouple SN. « Il
existe entre AB Caoutchouc et
Dalsouple une vraie synergie,
du fait de cœur de métiers
identiques, au niveau des approvisionnements, du savoir-faire,
entre autres ». AB Caoutchouc est
spécialisée dans la conception et la
fabrication sur-mesure des joints
caoutchoucs (profils extrudés,
pièces moulées, pièces découpées,
bandes, cales, …) Pour Jean Da
Silva, la finalité de cette reprise
était avant tout de ne pas laisser
disparaître une marque historique
du département, mais aussi
un savoir-faire mondialement
connu et reconnu. Entre autres
clients de Dalsouple, de belles
signatures : Danone, Thomson,
la Défense nationale, le ministère
des Finances, les aéroports d’Orly
et Roissy, le Musée d’art moderne
de New-York... « Notre objectif
est de poursuivre la fabrication
dans de bonnes conditions, en
investissant pour rendre l’outil de
production plus performant ».
AB Caoutchouc emploie une
vingtaine de salariés et a réalisé
un CA de 3,5 millions d’euros
en 2015 dont 10 % à l’export.
« Pour Dalsouple, l’objectif est de
réaliser la 1ère année entre 500 et
700 000 € de C.A., et d’ici deux
à trois ans, près de 1,5 million
d’euros ».
SNDF (Nuaillé) devient Fasten
Début novembre, Daniel Buu
a repris la Société nouvelle de
décolletage et fonderie (Nuaillé),
elle-même issue du rachat en
2005 de la société Gallais par Marc
Soiyai. « J’ai bénéficié d’une grande
écoute de mon prédécesseur qui
a facilité les choses, pris le temps
de répondre aux questions... ».
L’entreprise s’appelle désormais
Fasten, mais son activité reste
la même. Elle fabrique des
systèmes d’assemblage (goujons,
vis,
inserts,
excentriques)
pour l’ameublement -dont les
produits en kit-, le bâtiment, la
décoration... « Nos produits se
trouvent dans l’environnement
immédiat de beaucoup de gens ».
Les procédés de fabrication sont le
décolletage en moyenne et grande
série et la fonderie de zamak,
20 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
alliage de zinc, d’aluminium, de
magnésium et de cuivre, pour
produire des pièces jusqu’à 120
grammes. « L’entreprise occupe
des marchés nationaux de niche
avec un CA de 640 000 € ».
Ingénieur Arts et Métiers, Daniel
Buu a démarré sa carrière dans
l’industrie automobile. Il fut
ensuite responsable industrie et
export à la CCI de Maine-et-Loire
avant d’occuper des fonctions
techniques et commerciales dans
diverses entreprises. La reprise
de la SNDF a bénéficié de l’accompagnement de Jean-Pierre
Brousseau, délégué du CRA
(Cédants & Repreneurs d’Affaires)
Cholet et d’Initiative Anjou.
Bijou d’orfèvrerie
parmi d’autres,
la Midual
Type 1 s’expose
Pour la deuxième année
consécutive, Midual (constructeur angevin de motos de luxe) a
présenté, en novembre, la Type 1
lors du prestigieux Salon Belles
Montres & Salon de l’Homme,
au Carrousel du Louvre à
Paris. Midual, seule maison
non horlogère, dévoilait à cette
occasion une nouvelle interprétation de sa Type 1, dans l’espace
dédié à l’horlogerie d’exception.
Cette machine exprime la vision
de la marque d’un motocycle
de luxe à la française, moderne
et s’inscrivant dans la tradition
d’excellence mécanique qu’illustrent si bien tant les autos
et motos françaises des années
30 que l’univers de l’horlogerie
d’exception. Véritable pièce d’orfèvrerie mécanique, le motocycle
est construit autour de deux particularités uniques : son moteur
flat twin à vilebrequin transversal
incliné à 25° et une coque massive
à double paroi, coulée d’une seule
pièce en alliage léger aéronautique
et modelée à la main. Ces deux
innovations sont des premières
mondiales protégées par 7 brevets.
C’est également la première fois
qu’un motocycle comporte autant
de possibilités de personnalisation. En essai sur route depuis
plus de 15 mois après des milliers
d’heures au banc moteur, la Type 1
est représentative d’une première
série de 35 machines livrable
en Europe à compter du 3ème
trimestre 2016, série pour laquelle
la marque enregistre actuellement
les réservations.
www.midual.com
www.sndf49.com
www.maineetloire.cci.fr
Regard
Christophe Guicheteau
Mon Caviste à la Maison, Beaucouzé
Le plaisir du vin à domicile
Faire découvrir des
vins par le biais
de dégustations
conviviales chez des
particuliers, telle est
la mission de Mon
Caviste à la Maison,
start-up angevine
dirigée par Christophe
Guicheteau. Son
concept se développe
rapidement sur le
territoire français
et des débouchés à
l’international
sont envisagés à
moyen terme.
Mon Caviste
à la Maison
6 rue Michaël Faraday
49070 Beaucouzé
02 41 22 85 18
[email protected]
www.moncavistealamaison.com
Président-fondateur Christophe Guicheteau
Activité principale
Organisation de dégustations de vins et produits
gourmands à domicile
Effectif 23 salariés
300 Cavistes Ambassadeurs à fin 2015
CA 2015 0,8 million d’euros
C.A. prévisionnel en 2016 4 millions d’euros
www.maineetloire.cci.fr
P
rofessionnel
du
vin
depuis
23
ans,
Christophe
Guicheteau
en
connaît toutes les facettes. De
caviste à négociant (Vinicash, à
St-Lambert du Lattay), en passant par courtier puis distributeur (Wine Beer Supermarket
à Roscoof), ce quadragénaire entrepreneur a pu laisser s ’ exprimer sa passion
pour le vin. « Chez l ’ enseigne
Nicolas, à Paris, nous entretenions un contact très personnalisé avec nos clients.
Certains traversaient même
la capitale pour venir nous
acheter nos bouteilles car ils
savaient qu ’ ils seraient très
bien conseillés. J ’ ai pris alors
conscience de l ’ importance de
la relation entre le consommateur et son caviste». En 2008,
Christophe Guicheteau teste
l ’ organisation de soirées de
dégustation à l ’ aveugle avec
possibilité d ’ achat. Devant le
vif succès remporté, il constate
qu ’ il y a un fort potentiel à
développer. Quelques années
plus tard, en mars 2013, après
avoir étudié minutieusement
tous les aspects de ce puissant
canal de distribution qu ’ est
la vente à domicile, il crée
l ’ enseigne « Mon Caviste à la
Maison ». « Véritable industrie
de la vente, la vente à domicile est basée sur la relation
de proximité. Tout est dans
le détail » précise Christophe
Guicheteau.
Dégustation
à l ’ aveugle
Mon Caviste à la Maison se
base sur le constat suivant :
« j ’ achète plus facilement
un vin que je connais et que
j ’ apprécie, surtout quand je
le découvre avec mes amis ».
L ’ entreprise met alors en
place un réseau de Cavistes
Ambassadeurs qui se déplacent chez l ’ hôte organisateur
d ’ une soirée à laquelle il aura
convié une douzaine d ’ invités. Dans une ambiance conviviale et ludique, ces Cavistes
Ambassadeurs font déguster
aux invités 5 vins (sélection
éclectique provenant de toute
la France, mais aussi d ’ Italie,
d ’ Espagne,
d ’ Argentine…)
choisis
par
Christophe
Guicheteau. « Nous renouvelons la gamme de nos vins
tous les deux mois et en informons nos clients, ce qui nous
permet d ’ organiser de nouvelles soirées de dégustation
qui engendreront à leur tour de
nouveaux clients » résume son
dirigeant. A l ’ aide d ’ un questionnaire de satisfaction basé
uniquement sur la perception
gustative, les invités formulent
un avis et à l ’ issue de la soirée,
85 à 90 % d ’ entre eux choisissent d ’ acheter. Mon Caviste à
la Maison a tissé un partenariat avec L ’ Atelier Gourmand
(conseils culinaires et cours de
cuisine collectifs à Beaucouzé)
pour accompagner la dégustation, de produits gourmands
en accord avec les vins. Les
Cavistes Ambassadeurs ont
un statut de vendeur à domicile indépendant (VDI) et sont
rémunérés avec un pourcentage sur le chiffre d ’ affaires réalisé. Leur rôle est aussi d ’ inciter
les hôtes à rejoindre le groupe
des vendeurs à domicile.
L ’ enseigne forme et accompagne ses vendeurs, organise
des séminaires de découverte
des produits et des métiers
de la vente et de l ’ animation.
La vente directe en France
représente un C.A. annuel de 4
milliards d’euros pour 625 000
vendeurs. De nombreuses
marques se sont développées ces
dernières années dans ce secteur
d’activité en plein renouveau.
Pas de lien de subordination,
mais des perspectives d ’ évolution pour encourager les vendeurs et les inciter à atteindre
leurs objectifs. Mon Caviste à
la Maison compte ouvrir son
propre organisme de formation d ’ ici la fin de l ’ année.
Comme une trainée
de poudre
L ’ enseigne s ’ est imposée sur
le territoire national comme
leader de la vente de vins à
domicile en moins de trois ans
avec ses 6 agences (Angers,
Bordeaux, Lyon, Strasbourg,
puis Lille en septembre 2015,
et bientôt Nîmes, en début
d ’ année). Afin d ’ accélérer
son expansion, Christophe
Guicheteau a procédé en juin
dernier à une levée de fonds
de 1.2 million d ’ euros, auprès
d ’ organismes spécialisés et
d ’ investisseurs privés. « Cet
apport financier va nous permettre de créer de nouveaux
emplois directs et indirects et
déployer une véritable stratégie de croissance». Avec une
cadence de plus de 125 recrues
par trimestre, Mon Caviste à
la Maison compte dépasser les
800 Cavistes Ambassadeurs
d ’ ici la fin de l ’ année, avec un
C.A. prévisionnel d ’ environ
4 millions d ’ euros. Et pour
assurer le développement de
son enseigne à l ’ international, prévu à l ’ horizon 2018/19,
Christophe Guicheteau se
lance dans une 2e levée de
fonds. De quoi agrandir la cave
de Mon Caviste à la Maison.
Dominique Gruson
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 21
Clemot immo pub janvier 2016_190 x 130 13/01/16 08:43 Page1
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sectionnel pour la partie dépôt pouvant servir de
service donnant sur la cour derrière. Une grande
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mezzanine. L’ensemble est situé sur un terrain de
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SAUMUR
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Regard
Thomas Gaborieau et Joël Bafoin
Clean Water Box, Le Fuilet
La petite boîte qui monte
L ’ eau est une
ressource qui se
raréfie. Certaines
industries en utilisent
de grosses quantités,
elle est de plus en
plus difficile à traiter
et représente un coût
non négligeable. Au
Fuilet, Clean Water
Box conçoit, fabrique
et installe des unités
de traitement et de
recyclage des effluents
pour les industries du
béton et du BTP.
Clean
Water Box
5, rue de Vendée
1
49270 Le Fuilet
06 14 53 35 19
www.cwb-industrie.com
[email protected]
Dirigeants associés
Thomas Gaborieau,
Joël Bafoin
et Christophe Hérault
Activité principale
Recyclage des effluents
du béton
Effectif 3 personnes
www.maineetloire.cci.fr
H
olcim, Lafarge, Vicat,
Jousselin…, le point
commun entre ces
entreprises
industrielles ? Le « recyclage de leurs
résidus » avec Clean Water
Box, autrement dit la réutilisation de l ’ eau issue des procédés
de fabrication pour les industries du béton. Une alternative qui séduit de plus en plus.
« Dans le secteur du BTP, l ’ eau
est utilisée comme ingrédient
pour la mise au point du béton
mais aussi pour le nettoyage
des outils et la dilution des surplus de chantier. Lorsqu ’ elle
est rejetée, elle est souvent
chargée en MES (Matières En
Suspension) et autres traces,
expliquent Thomas Gaborieau
et Joël Bafoin, les deux dirigeants. Les entreprises ont
l ’ obligation depuis une trentaine d ’ années de mettre en
place des bassins pour récupérer ces eaux sales, bassins de
décantation, ou bassins agités
en permanence par des hélices.
Ces eaux doivent ensuite être
traitées et au mieux réutilisées.
Une obligation qui pose parfois
des difficultés aux entreprises :
risques de débordement, eau
retraitée qui ne convient pas à
toutes les formules de béton,
nécessité d ’ investir dans de
coûteuses machines de recyclage... Et c ’ est là que se positionne CWB ! Nos solutions
répondent à la fois à une
contrainte réglementaire, un
souci d ’ économie – (jusqu ’ à
50% de la ressource eau).
Elles apportent des facilités
d ’ exploitation et une amélioration du traitement des résidus
de béton ».
Tout est dans
la boîte CWB conçoit, fabrique, installe et entretient sur toute la
France des « box » dédiées permettant de traiter des effluents
industriels notamment dans
le BTP : centrales de béton
prêt à l ’ emploi, grands chantiers de bâtiments, entreprises
de préfabrication du béton...
« Nos solutions sont réparties en 3 grandes familles qui
peuvent être panachées selon
les besoins. Deshybox ®, notre
première offre d ’ équipement,
sépare les parties solides des
parties liquides des effluents.
L ’ objectif, est de réinjecter les
« galettes » de boues déshydratées ainsi obtenues, dans le processus industriel. One Water®
va plus loin en retirant les éléments polluants : chimiques
et métaux et autres traces. Elle
permet de produire une eau
de qualité industrielle qui sera
adaptée pour la fabrication de
béton. PH Box®, enfin, met en
œuvre les opérations de traitement pour rendre conforme les
rejets et garantir la sécurité des
utilisateurs de l ’ eau par la neutralisation de son pH, tout en
utilisant du CO2 (l ’ inverse de
l ’ impact industriel ). Il s ’ agit à
chaque fois d ’ une offre globale,
innovante dans son concept, qui
se matérialise par un container
aménagé, livré chez le client et
prêt à l ’ emploi. Notre intervention démarre par un audit des
équipements existants et des
besoins du client, suivie d ’ une
proposition technique et financière, de l ’ installation, des essais
et de la maintenance. Avec un
service continu et sans soucis,
qui comprend même un système de télégestion pour superviser à distance chaque installation et anticiper les dérives de
fonctionnement ».
Des compétences
complémentaires
« Dans l ’ industrie du béton
depuis 15 ans, j ’ ai commencé
à m ’ intéresser au traitement
des effluents avec Hydrostop,
raconte Thomas Gaborieau qui
dirige également cette société spécialisée dans les appareils de mesure d ’ humidité pour l ’ industrie du béton
avec Christophe Hérault. Fort
d ’ une connaissance parfaite
des besoins et des pratiques
dans l ’ industrie du béton, je me
suis rapproché en 2011 de Joël
Bafoin, spécialisé dans en traitement de l ’ eau et de boues. Après
une longue période de réflexion
de recherche et de développement, nous nous sommes associés en juillet 2014 pour créer
CWB ». Quelques mois plus
tard, les résultats étaient déjà
au rendez-vous avec 500 000 €
de chiffre d ’ affaires. « Et nous
comptons bien tripler ce chiffre
cette année ! CWB commence à
se déployer à l ’ export avec des
projets en Belgique, en Suisse
et au Luxembourg. Des recrutements sont prévus et une 4ème
Box, Alfabox®, est en cours de
développement pour les plus
petits volumes. Notre nouvel
enjeu : adapter l ’ organisation au
carnet de commande ».
Isabelle Baudry
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 23
ligne directe
Echos
Soda’Muse, soda angevin
Sans colorant, sans conservateur
et sans arôme artificiel, les sodas
de Patrice Ménard sont naturels et
originaux (au sirop d’érable et cranberry). Ce jeune scientifique angevin
de 31 ans a conçu ce produit innovant entre 2013 et 2015 et a lancé
sa commercialisation grâce notamment à un financement par crowdfunding. Une soirée dégustation
réussie dans un commerce angevin
en mai 2015 permet de lancer la
marque Soda’Muse. Patrice Ménard
vise les lieux branchés de la capitale ainsi que le secteur CHR et les
épiceries fines. Afin de développer
cette boisson naturelle, il s’entoure
de partenaires locaux (laboratoire
de développement Protial et la
société de graphisme Com’one).
La marque fournit déjà la Mairie
d’Angers en boissons pétillantes.
En vente sur le site marchand
www.sodamuse.fr et dans les
boutiques ‘Saveurs du Primeur’ et le
‘carré d’Anjou’ à Angers.
Nominés Gravis
pour Securoll’on
La société familiale Gravis (Trélazé)
a reçu l’Oscar de l’emballage 2015
dans la catégorie consommation/
Pharmacie pour son nouvel accessoire baptisé Securoll’on. Ce système
Roll’on s’adapte sur une bague de
verre. Le bloc est composé d’une
capsule, un porte bille, une bille
acier. Il est inviolable, ce qui apporte
la garantie de l’intégrité du contenant avant la première utilisation.
Second point fort : ces trois accessoires sont montés en un, ce qui
permet aux industriels d’automatiser
les lignes de conditionnement. Au
dévissage la capsule dégrafe l’anneau d’inviolabilité qui reste sur la
bague. Le porte bille reste fixé dans
le goulot. La libération du liquide
par la bille se fait par application en
retournant le flacon.
www.gravis.fr
Moveo pour
« Ticket découverte »
Le Département de Maine-et-Loire
et la société Moveo se sont vus
décerner le challenge de la Journée
du Transport public dans la catégorie « meilleure information sur
le réseau ». Moveo, dirigée par
Philippe Voisin, directeur général
des Transports Voisin (Corné), est
gestionnaire de la gare routière
d’Angers. Le prix récompense la
campagne de promotion du réseau de
transport Anjoubus intitulée « Ticket
découverte ». Celui-ci permet à toute
personne (hors abonnés scolaires)
de pouvoir tester gratuitement une
ligne départementale pendant une
semaine.
www.transports-voisin.fr
Innovation
Bioregate, pôle d’excellence
en médecine régénératrice
Le pôle de compétitivité
Atlanpole Biothérapies vient de
lancer le projet Bioregate (BIOREGenrative and Advanced
Therapies IntEgration). La
médecine
régénératrice
substitue les traitements et
suivis médicaux récurrents,
parfois à vie, par des thérapies
courtes pour un bénéfice de long
terme. Elle traite tout dommage
fonctionnel consécutif aux
traumatismes, aux pathologies
dégénératives et accompagne en
cela le vieillissement. Son arsenal
thérapeutique rassemble les
biomatériaux, les nanotechnologies, la thérapie cellulaire et la
thérapie génique. Les Pays de la
Loire sont largement représentés
dans ce périmètre technologique, principalement sur
Nantes et Angers. Le Maine-etLoire est présent dans Bioregate
avec l’Université d’Angers, le
CHU d’Angers, des laboratoires
de recherche, Angers Loire
Métropole. La médecine régénératrice offre des perspectives
de marchés importantes, avec
des taux de croissance annuelle à
deux chiffres et des opportunités
de création et de développement
de start-ups et PME. Pierre
Weiss, directeur du LIOAD
(Laboratoire d’Ingénierie OstéoArticulaire et Dentaire) assurera
la direction scientifique de
Bioregate qui met en jeu une
quinzaine de laboratoires
de recherche et plus de 250
personnes. Réjane Bihan est la
directrice opérationnelle. Le
premier évènement international Bioregate sera organisé
à Nantes les 8 et 9 septembre
2016, à l’occasion d’un Forum
européen de médecine régénératrice.
Collaboration O’Design et Ateliers
Drugeot Labo autour de Scala
La marque O’design est créateur
de tendances dans l’univers
de la salle de bains. Sa gamme
comprend douches, baignoires
et robinetterie et de meubles
dont le tout dernier modèle,
« SCALA » a été présenté lors
du récent salon Ideobain à
Villepinte. Pour cette création,
pièce maîtresse de sa collection
2015, O’design a collaboré
avec les Ateliers Drugeot Labo
(Segré), labellisés « Ateliers
d’arts de France » depuis
2009. Une gamme sélective de
meubles de salle de bains et de
robinetterie se dessine quotidiennement au sein d’O’design
24 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
Labo. Mise en place en 2013,
cette entité spécifique est un
laboratoire d’idées où toutes
les sensibilités des créateurs
s’expriment. Itamar Harari,
designer de dimension internationale et fondateur du
« Studio à Milan », a rejoint la
marque en septembre. O’design
est la propriété du groupe
Ottofond SAS (Avrillé), fondé
en 1982 par Philippe Montecot.
Le groupe emploie 40 collaborateurs et réalise 12 millions
d’euros de CA.
www.o-design.fr
Mulliez-Flory,
la fibre
innovante
Entre autres raisons du positionnement de Mulliez-Flory
aujourd’hui parmi les leaders
de la confection de vêtements
professionnels, son savoirfaire et sa capacité d’innovation. La société travaille
actuellement
sur
deux
projets innovants : Mesotex et Autonotex. Le projet
Mesotex vise à intégrer dans
le tissu des particules mésoporeuses dans des textiles
par imprégnation sur tissu
ou par intégration lors du
filage pour capter les odeurs.
Ces particules à réseaux
méso-poreux sont capables
de capter des Composés
Organo-Volatiles
(COVs)
toxiques, pouvant représenter
un danger pour l’homme. Les
premières études porteront
sur les odeurs corporelles.
Ce projet est porté par
SWEETCO et piloté par
l’Institut français du textile
et de l’habillement (IFTH),
via le laboratoire Qualité de
l’Air en collaboration avec
Damart, le Centre Européen
des Textiles Innovants (CETI)
et Mulliez-Flory. Il est financé
en partie par la BPI dans le
cadre des projets FUI (fonds
unique interministériel).
Le projet Autonotex sort du
cadre classique des projets
textiles en associant des
électroniciens, des experts
du traitement des signaux,
des spécialistes de nanocomposants, des ingénieurs
chimistes et des médecins.
Objectif : créer un textile
connecté autonome du fait
de sa capacité à générer et
à stocker de l’énergie. Le
projet est porté par MulliezFlory - en collaboration avec Arkema, Eminence, TDV et
le CETI - et financé en partie
par la BPI dans le cadre des
PIAVE (Projet Industriel
d’AVEnir).
www.maineetloire.cci.fr
Regard
Pascal Wiatrowski
Mon Légumier, Angers
Quand un concept rencontre son public
En juin 2014, ouvrait
au 67 rue Bressigny
à Angers, « Mon
Légumier », un concept
de restauration rapide
où fraîcheur, saveur et
prix ont très rapidement
trouvé leurs adeptes.
A
l ’ origine
de
ce
concept,
Pascal
Wiatrowski,
un
entrepreneur au sens
littéral du terme. Son parcours
professionnel est à l ’ aune
de ce perpétuel « chasseur »
d ’ idées nouvelles. « Je suis
en perpétuelle créativité, de
recherche d ’ activité nouvelle».
MON LÉGUMIER
67, rue Bressigny
49100 Angers
Tél : 02 53 91 19 59
www.mon-legumier.fr
DirIGEANT
Pascal Wiatrowski
Activité principale
Restauration rapide
(de qualité)
Effectif
19 personnes au total
(dont 10 apprentis)
CA 900 000 €
(pour les 4 sites en prévisionnel lissé sur 12 mois)
www.maineetloire.cci.fr
Sur son CV, on peut y lire
la création et le développement d ’ un concept de vente
de jeux vidéo et de produits
multimédias avec l ’ ouverture
de 10 points de vente en région
parisienne, la création d ’ une
société d ’ énergies renouvelables à Angers. Autre initiative
dans les années 2011/2012, une
structure angevine spécialisée
dans la mise à disposition de
bons de réduction et d ’ achat
sur internet, « Dealdakoté ».
«L ’ idée était alors de redonner
du pouvoir d ’ achat en
période de sortie de crise et
de générer du flux auprès
des commerçants angevins».
Lorsque Pascal Wiatrowski
entreprend un projet, il le mène
de A à Z. « Z étant pour moi la
cession de ces concepts et des
sociétés». Pascal Wiatrowki se
définit comme un homme qui
a dix idées par jour, neuf de
mauvaises… mais au moins
une qui mérite sûrement d ’ être
creusée.
Ainsi est né le concept de « Mon
Légumier » dont l ’ objectif était
de nourrir les consommateurs sainement, rapidement,
pour moins de 10 € dans un
espace raffiné, d ’ apporter
quelque chose de différent et
novateur dans la restauration
rapide. Pour financer ce projet,
Pascal Wiatrowski et son
associé Adrien Joubert se sont
appuyés sur le réseau de chefs
d ’ entreprises, de commerçants
qu ’ il a tissé via l ’ expérience
« Dealdakoté ». Ce qui
intéresse Pascal Wiatrowski et
son associé c ’ est avant tout de
fédérer un groupe d ’ hommes
autour d ’ un projet et de le
développer sur le territoire. Au
crowdfunding, financement
participatif (où l ’ on n ’ entre
pas obligatoirement dans le
capital, où les participants
peuvent être des anonymes),
les deux associés ont privilégié
le « Love Money », autrement
dit un investissement privé
de particuliers qui croient
dans le projet porté par une
jeune entreprise où chacun est
détenteur de parts sociales.
Ainsi a poussé le concept
de « Mon Légumier » avec
aujourd ’ hui 4 restaurants
sur Angers (1) et un capital
de plus de 400 000 € apporté
par 53 associés dont quelques
pointures
du
commerce
angevin
(La
Boucherie,
Hémisphère
Sud,
Afone,
Bonnel, Bécam, Game Cash...).
Parmi ces associés, des franchiseurs qui ont essaimé
leur concept bien au-delà
du département. « « Mon
Légumier » a été créé dans une
perspective de franchise. Les 4
points de vente sur Angers nous
serviront de « pilote » pour
affiner le modèle économique
et identifier certains dysfonctionnements. L ’ objectif est
également de parvenir à des
économies d ’ échelle pour rentabiliser nos investissements
plus rapidement. Fin 2016, à
l ’ issue d ’ un exercice comptable
complet, nous aviserons si le
concept est viable sur une ville
comme Angers. Le cas échéant,
nous le déclinerons en franchise
ou en master franchise. En
marketing, Angers est une ville
« marché test » très représenta-
tive en matière de commerce.
L ’ Angevin a un profit de client
« test » idéal, réputé pour être
exigeant ».
« Mon Légumier », un concept
qui monte en puissance avec
un nombre de couverts qui
peut atteindre les 170 par jour
sur le site de la rue Bressigny,
une carte privilège permettant
des réductions substantielles
sur les plats et les veilles de
fermeture (50 % sur tous
les produits frais restants).
« Une façon pour le client
d ’ accompagner le porteur de
projet que nous sommes mais
aussi, dans une optique de cercle
vertueux, de ne rien jeter ».
« Mon Légumier » s ’ adresse
aussi aux entreprises pour la
livraison de plateaux repas et
l ’ organisation de cocktails.
Nouvelle illustration du succès
d ’ estime de ce concept : « ce
n ’ est pas nous qui démarchons
les entreprises pour l ’ instant.
Ce sont elles qui viennent à
nous par recommandation ».
(1) 4 points de vente « Mon Légumier » . 67 rue Bressigny
. 65 rue Bressigny
. 15 boulevard Daviers
. CC Atoll – Ecoparc du Buisson
Beaucouzé
Marianne Bourgeois
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 25
ligne directe
Echos
Eco-pâturage :
les tondeuses
marchent au vert
La pratique revient au gout du jour.
Trois entreprises se sont associées
autour d’un projet d’éco-pâturage.
La société Prouteau Bernard (GrezNeuville) propose cette prestation
aux particuliers, entreprises, collectivités. Vaches Highland, chèvres
alpines, moutons Ouessant et poneys
Welsh, suivant la topographie du site.
Le métier requiert de nombreuses
contraintes sanitaires et législatives. La société s’appuie donc sur
les compétences du Ranch de l’Espérance (élevage de chevaux...),
également à Grez-Neuville, et de
l’Earl des Alpines (élevage de
chèvres) à Gené pour les déclarations aux instances vétérinaires et
aux assurances, le suivi sanitaire et
vétérinaire, l’hivernage des animaux.
www.prouteau.fr
itransaction s’associe
au cabinet Dupont
itransaction (groupe Strego, Angers)
est un réseau de chargés d’affaires indépendants, spécialisé
dans la cession d’entreprises et de
commerces. L’univers de la boulangerie-pâtisserie est désormais une
de leurs expertises grâce à son
rapprochement avec le cabinet
Dupont dont le siège est à Nantes.
Cette association permet d’offrir une
gamme complète de services aux
professionnels du secteur : expertise
comptable, suivi juridique, recherche
en financement, gestion patrimoniale. Les deux entités, présentes sur
le Grand Ouest, renforcent ainsi leur
présence mutuelle sur huit départements dont le Maine-et-Loire avec
Angers.
ASAP KoncepT :
ingénierie
& fabrication additive
Auparavant ingénieur R&D dans
un groupe international, Kilian
Tisserand a décidé de créer ASAP
KoncepT. Ce bureau d’études
mécaniques est spécialisé dans
la fabrication additive métallique
(impression 3D métal). Installé à la
Pépinière d’Entreprise du Saumurois,
il allie l’ingénierie (conception
mécanique et calculs, entre autres)
à la fabrication additive qui est une
vraie (r)évolution dans l’industrie.
ASAP KoncepT apporte son expertise
dans cette technologie, intervenant
depuis l’idée innovante jusqu’à l’industrialisation dans des secteurs
très variés : aéronautique, militaire,
agro-alimentaire, machine spéciale
ou automobile.
www.asap-koncept.fr
Services aux entreprises
Un centre d’affaires
BURO Club à Angers
Fabrice Carle et Sabrina Pothin
BURO Club a ouvert un nouveau centre d’affaires à Angers,
6 place du Dr Bichon. La structure offre des services optionnels et à la carte. Une quinzaine de bureaux entièrement
équipés peuvent être loués sur
du long terme ou à la journée.
Une salle de réunion accueille
jusqu’à 14 personnes pour des
formations, réunions commerciales ou présentations produit à partir d’une demi-journée. « Un espace de location
de bureaux en espace partagé
permet de démarrer une activité sur Angers avec un budget
réduit », ajoute Fabrice Carle,
directeur du centre angevin.
Plusieurs services ont vocation
à libérer l’utilisateur de certaines tâches : centrale d’impression, numérisation, pho-
tocopies, accueil des visiteurs,
secrétariat, internet haut débit
et wifi, places de parking dans
l’immeuble… La solution de
domiciliation
d’entreprise
offerte par BURO Club permet
de bénéficier d’une adresse professionnelle et reconnue, utilisable sur tous supports (site
internet, documents commerciaux, factures...) et de recevoir du courrier ré-expédiable
si nécessaire. En complément,
une permanence téléphonique
personnalisée est proposée.
Créé en 1992, BURO Club est
un réseau de 62 centres d’affaires répartis dans 43 départements de l’hexagone et des
DOM.
www.buro.com/centreaffaires/angers-61/
Avantages concurrentiels
avec ACEOS
ACEOS commercialise, auprès
d’entreprises et comités d’entreprise de toutes tailles, des solutions et avantages jusqu’alors
réservés aux grandes structures. Elle négocie pour ses
adhérents des tarifs préférentiels avec des fournisseurs
et leur permet de profiter de
réductions dans de grandes
enseignes. ACEOS a lancé son
réseau en 2010, un an après
sa création à Nantes, siège
social. Elle compte une quarantaine d’agences de proximité en France. Laurent Heine a
ouvert celle d’Angers en 2015
en tant que franchisé. « Nos
adhérents peuvent bénéficier
d’une réduction de l’ordre de
30% sur leurs factures, télé-
26 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
phonie, fournitures de bureau,
assurances, hôtels, locations
diverses… Leurs salariés bénéficient des avantages d’un CE
externalisé même si l’entreprise emploie moins de 50
personnes.
Electroménager,
voyages, courses, voitures,
spectacles, cinémas… le catalogue est vaste». ACEOS crée
du business en organisant des
rencontres mensuelles entre
dirigeants, afin d’étendre leur
réseau d’affaires des chefs d’entreprise. Des offres commerciales BtoB ou BtoC peuvent
être déposées sur sa plateforme
Web.
I2EA :
cap sur la
domotique
En s’installant dans un bâtiment-relais de la ZA des Landes
à Tiercé, I2EA a franchi une
étape importante. Cette société
de service en génie électrique y
trouve un site de qualité pour
atteindre son objectif : établir
la parité d’activité entre l’industrie (actuellement 70 % du
CA) et la domotique. « J’ai pris
le virage du bâtiment connecté
il y a deux ans, explique JeanLuc Platon, créateur de l’entreprise sur Champigné en 2011.
« Les technologies servent à
la meilleure gestion de l’énergie et sécurisent le maintien à
domicile des personnes âgées.
Nous avons commencé les
démarches pour être labellisés Handibat en février 2016 ».
Son bureau lui sert aussi de
show-room pour des démonstrations en direct de contrôle
à distance du chauffage, de
l’éclairage, des volets roulants,
de la mesure des consommations électriques, de la vidéo
surveillance... L’entreprise est
partenaire d’Octopus (Saumur)
qui se charge des équipements
(motorisation,
pergola...).
« Nous répondons ensemble
aux marchés des bailleurs
sociaux, des communes, des
industriels. Nous aimons proposer des solutions techniques
originales nous permettant
d’avoir un rapport qualité-prix
intéressant pour nos clients.
Jean-Luc Platon, ingénieur en
génie électrique et automatismes, applique à ses chantiers
la rigueur et la qualité des prestations apprisent en 25 ans au
sein de sociétés de service. En
octobre, il a recruté un second
technicien en domotique. Une
3ème embauche est prévue en
mars. « A terme, nous devrions
être une dizaine ».
www.i2ea.fr
www.aceos.fr
www.maineetloire.cci.fr
Regard
Michel Péault
Groupe Publi Impress, La Séguinière
Publi Impress tisse
peu à peu sa toile
A La Séguinière,
le groupe de prêt-àporter Publi Impress
tisse peu à peu sa toile
sur les différents réseaux
de distribution.
Le groupe mise sur la
création d’un nouveau
concept de magasins
pour augmenter ses
ventes et faire progresser
son chiffre d’affaires.
Groupe
Publi Impress
ZI de la Bergerie
Rue Edouard Branly,
49280 La Séguinière
Tél. : 02 41 56 99 93
www.terredemarins.fr
P-DG
Michel Péault
Activité
Confection de vêtements
pour bébés, enfants et
adultes
Effectif 170 personnes
CA 30 M€
Marques
Terre de Marins, Coudémail,
Maé Mahé, Elle est où la mer ?
Membre du réseau NovaCHILD
www.maineetloire.cci.fr
L
‘entreprise est créée
dans le travail à façon
et l ’ impression textile en 1985 par Elise
et Michel Péault. « J ’ avais
29 ans seulement ! se souvient
Michel Péault, qui dirige
aujourd ’ hui une holding de
170 personnes. Lorsque nos
donneurs d ’ ordre ont commencé à délocaliser, nous
avons entrepris une importante diversification. Nous
avons commencé à travailler avec la grande distribution, puis lancé nos
propres marques sportswear
à l ’ e sprit marin ». La société
figure aujourd ’ hui sur différents réseaux et elle est très
présente en grande distribution. « Terre de Marins, née
en 1994, est distribuée dans
1 200 grandes et moyennes
surfaces en France, mais
aussi au Luxembourg et en
Belgique. Maé Mahé, notre
marque enseigne de prêtà-porter féminin lancée
en 2005, est exclusivement
commercialisée en boutique.
La marque « Elle est où la
mer ? » (prêt-à-porter adulte
et enfant) est diffusée en
boutique et dans les grandes
surfaces spécialisées : coopératives, magasins de sport…
Coudémail (bébé et enfant)
a été racheté en 2008 pour
développer le savoir-faire de
l ’ e ntreprise sur le domaine
de la layette moyen haut
de gamme. L ’ e ntreprise
s ’ appuie également sur
quatre magasins d ’ usine,
à La Séguinière, Vitré et
Beauvoir, et sur plusieurs
sites de vente en ligne ».
Une transformation
réussie
Vers un renforcement du B to C
Le groupe rassemble quatre
marques bien définies et complémentaires. « Le client est
au centre de l ’ entreprise.
Tous nos regards sont tournés
vers lui et chaque marque se
remet régulièrement en cause
en évoluant pour répondre
à ses attentes. Publi Impress
s ’ adapte aux distributeurs
pour atteindre le consommateur. Les GMS exigent par
exemple de plus en plus souvent l ’ exclusivité ». Sur le
plan créatif, Publi Impress
s ’ est récemment réorganisée
en restructurant les collections. Plus de 40 personnes
travaillent aujourd ’ hui au sein
de son bureau de style intégré
(stylistes, graphistes et modélistes) en partenariat productif avec le Lycée de la Mode
de Cholet. Au total, près de
1 200 modèles sont proposés
chaque saison, toutes marques
confondues. L ’ entreprise possède un atelier de confection
et un atelier de sérigraphie
pour la réalisation des prototypes, les mises au point, les
tests qualité… (société Pulsion
Design), puis fait fabriquer au
Maghreb (Tunisie, Maroc)
et en Asie. « Les deux ateliers sont indispensables pour
travailler à façon pour les
marques du groupe et les donneurs d ’ ordres extérieurs,
dont la haute couture ». Une
maîtrise des processus de
création et de distribution a
permis au groupe de maintenir son chiffre d ’ affaires ces
dernières années.
Publi Impress, qui s ’ est déjà
beaucoup développé ces dernières saisons avec plus de 100
nouveaux clients, n ’ entend
pas pour autant, se reposer
sur ses lauriers et réfléchit à
la création d ’ un réseau de
magasins pour la commercialisation de ses différentes
marques. « Nous souhaitons nous donner les moyens
d ’ accélérer notre développement, même dans un contexte
complexe». Les premières
ouvertures interviendront en
2017. Elles permettront de
rééquilibrer les volumes sur
chacun des réseaux. « Ces
magasins proposeront sur
1 000 m2 environ l ’ ensemble
des marques du groupe ainsi
qu ’ un assortiment de produits
complémentaires sélectionnés
selon une thématique : dans
la chaussure, les accessoires, la
lunetterie… « Nous sommes
en contact actuellement avec
des partenaires offrant une
complémentarité à nos produits ».
L ’ aventure familiale se poursuit également avec Frédéric
Péault, le fils, à la direction
marketing depuis 2005 et en
charge du projet de développement Retail et l ’ ouverture des partenariats. Chez
Publi Impress, « l ’ esprit de
famille » est cultivé au niveau
de ses marques, mais pas seulement…
Isabelle Baudry
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 27
ligne directe
Echos
Innovation sociale :
Adecco Angers BTP signe
son 1er CDI intérimaire
Le CDI intérimaire est issu de l’accord
sur la sécurisation des parcours professionnels des salariés intérimaires du 10
juillet 2013 entré en vigueur le 6 mars
2014. Ce nouveau contrat permet aux
agences d’emploi l’embauche en CDI
de collaborateurs intérimaires. Dans le
cadre d’un partenariat d’Adecco Angers
BTP avec l’entreprise SMAC (groupe
Colas), Wilfried Bonin, intérimaire en
CDI, est délégué en qualité d’étancheur.
Il peut également travailler pour le
compte d’autres entreprises clientes
d’Adecco France. Le CDI intérimaire
vient en complément du contrat de
travail temporaire classique. Véritable
innovation sociale, il offre aux intérimaires volontaires, davantage de sécurité dans leur parcours professionnel.
Pour les entreprises, il constitue une
valeur supplémentaire de recours à
l’intérim : des collaborateurs mieux
formés, davantage de sécurité et de
continuité dans la relation avec les intérimaires. La loi relative à l’amélioration
du dialogue social du 17 août 2015
a renforcé, par ailleurs, l’attrait de ce
dispositif pour les entreprises utilisatrices. Elle a prévu la suppression du
délai de carence, la possibilité de réaliser des missions jusqu’à 36 mois et de
renouveler le contrat à deux reprises.
Le CDI intérimaire offre aux intérimaires davantage de sécurité dans leur
parcours professionnel et personnel :
un salaire minimum garanti chaque
mois, des congés payés, l’accès au
crédit, la possibilité de travailler pour
plusieurs entreprises et le bénéfice de
pouvoir se former pendant les périodes
d’intermissions. Leader de la profession, Adecco a signé plus de 1700
CDI intérimaire depuis son lancement.
Son ambition est d’atteindre les 4 000
contrats signés cette année.
CONTACTS
A LOUER
Local commercial artisanal bureaux
atelier 230 m2 porte sectionnelle
à 10 minutes Angers proche autoroute Cholet Paris face 4 voies.
Loyer 1 210 euros HT.
Contact : 06 95 85 93 50
FORMATION
EEGP : un pôle Design avec
le lycée Saint Aubin La Salle
Dès septembre 2016, l ’ EEGP
(Ecole européenne de graphisme
& publicité) accueillera ses
étudiants sur le Campus Saint
Aubin La Salle (Saint Sylvain
d ’ Anjou). Ce pôle d ’ enseignement secondaire et supérieur
récemment rénové possède
les infrastructures indispensables au confort des étudiants.
L ’ EEGP construira en parallèle
un bâtiment qui abritera l ’ école
à la rentrée 2017. Une résidence
étudiante verra le jour à quelques
mètres. L ’ EEGP, dirigée par
Nicolas Marionneau, met en
place des partenariats pédagogiques avec le lycée Saint
Aubin La Salle. « Nous voulons
développer ensemble un pôle
d ’ enseignement du design sur
le territoire angevin,
faisant le lien entre
disciplines technologiques et artistiques ».
Les deux établissements
intègrent des modules
artistiques dans la filière
secondaire STI, de la
seconde à la terminale.
Une nouvelle section
STI 2D Arts & Métiers
du design apporte
des compétences en
création et design aux filières
technologiques STI2D. « Les
élèves des sections STI savent
fabriquer et industrialiser, et
à l ’ EEGP, on sait dessiner ! ».
Autre actualité forte : l ’ ouverture
prochaine d ’ un centre Icademie
Angers. Le groupe Icademie
regroupe différents secteurs
d ’ activités dans son offre de
formation à l ’ échelle nationale.
Le secteur Art & Design est
représenté par le réseau d ’ écoles
« The Open Design School ». Une
offre de diplômes complémentaire aux métiers du design sera
apportée à l ’ EEGP, plus particulièrement en business, management
et informatique (Bac+3 à Bac+5).
www.eegp.fr
Conducteur de Grand Tourisme,
ça ne s’improvise pas !
Voyages Richou, en partenariat
avec le Cnam de Cholet, a
décidé de lancer la première
formation en France de
Conducteurs Accompagnateurs
Tourisme. « C ’ est un métier
à part entière ! » Au-delà de
savoir conduire un autocar, c ’ est
également préparer le voyage
en amont, assurer l ’ accueil et
le confort des voyageurs, gérer
A LOUER
Bâtiment neuf équipé + parking
idéal pour prestataire de services,
profession libérale ou bureau
d’études. Proche aéroport Angers.
Contact : Mme Hosy – 06 83 80 74 19
Contact CCI49 :
Dominique Gruson
Tél. : 02 41 20 54 04
[email protected]
28 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
toute la logistique pendant le
voyage, maîtriser des langues
étrangères, faire des commentaires sur les lieux traversés
ou visités, gérer les relations
avec les prestataires sur place,...
Aucune formation à ce métier
n ’ existait jusqu ’ à présent »,
explique Jean-François Richou,
responsable marketing et communication du Groupe Richou.
Au premier trimestre 2016, une
première session de formation
démarrera via son école basée à
Yzernay. Celle-ci est ouverte aux
personnes qui ont une première
expérience dans la conduite
d ’ autocar et qui souhaitent
évoluer vers le tourisme. Elle est
destinée aux collaborateurs de
Voyages Richou, mais également
aux confrères qui auraient
Dynamique
numérique
à l’Institut de
Formation et de
Développement
L ’ Institut de Formation et de
Développement (IFD), créé en
2005, dispense des formations
en management, commerce et
bancassurance. L ’ acquisition de
nouveaux locaux, rue du Pavillon
à Beaucouzé depuis l ’ été 2015,
lui a permis de répondre à une
demande d ’ inscriptions de plus
en plus forte. « Cette croissance
s ’ accompagne du développement
de nos plateformes e-learning,
précise
Matthieu
Leclere,
responsable du Pôle Finance.
Deux formations obligatoires de
150 heures sont concernées ». La
formation IOBSP (Intermédiaire
en Opérations de Banque et
Services de Paiement) s ’ impose
aux courtiers, assimilés courtiers
ou prestataires en financement
d ’ ordre général. Chaque stagiaire
est suivi par téléphone ou échange
d ’ e-mail. La formation CIF
(Conseiller en Investissements
Financiers) touche les gestionnaires de patrimoine au sens large.
Elle a reçu il y a peu la reconnaissance de l ’ Anacofi (Association
nationale des conseils financiers).
Deux nouveaux projets sont
lancés : une formation de
150 heures IAS (Intermédiaire
en Assurances) et une grande
plate-forme de VAE en e-learning.
« Celle-ci épaulera toute personne
montant son dossier VAE. Avec
corrections, entraînement aux
oraux et accompagnement aux
examens permettant de valider
un Titre RNCP ».
www.ifd-formation.fr
des besoins. Cette formation
qualifiante, en alternance (deux
semaines par mois à l ’ école),
d ’ une durée de 5 mois, permettra
aux formés de disposer d ’ un
certificat professionnel. Une
deuxième session de formation
sera organisée durant l ’ hiver
2016.
www.richou-voyages.fr
www.maineetloire.cci.fr
Polymoule pub_90 x 130 24/07/14 14:59 Page1
Formations
en alternance
I2SC
CEFOC
•
•
•
•
•
•
BAC +2
BTS Assistant de Gestion PME-PMI
BTS Management des Unités Commerciales
BTS Négociation et Relation Client
BTS Transport et Prestations Logistiques
BAC +3
Titre RNCP Chargé des Ressources Humaines
Bachelor Responsable de Zone Import-Export
GROUPE SACRE-COEUR
20-22 rue Fleming
49066 ANGERS CEDEX 01
02.41.81.42.01
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EFDPOEVJSF
ligne directe
Echos
« Google pour les pros »
sur Angers
« Google pour les Pros » existe
depuis 2012 en partenariat avec les
Chambres de Commerce et d’Industrie et les associations de commerçants locales. Ce programme, lancé
par Google uniquement en France,
s’adresse aux commerçants indépendants. Il doit leur permettre d’améliorer leurs compétences numériques et
leur visibilité en ligne afin de développer leur business. D’ores et déjà
déployé dans 4 régions françaises
et environ une centaine de villes dont
Nantes en 2014, les coaches Google
seront prochainement à Angers,
Cholet et Saumur du mardi 23 au
vendredi 26 février prochains. Neuf
coaches Google étudiants de l’ESSCA
accompagnés par des photographes
rencontreront les commerçants indépendants. Toutefois, pour les commerçants intéressés par cette démarche
de Google France, et qui ne seraient
pas visités par les coaches, il leur
sera possible de se connecter et
s’inscrire sur le site pour bénéficier
des formations aux outils numériques.
https://pourlespros.withgoogle.com
NUMÉRIQUE
NDP Systèmes, l’informatique de gestion personnalisée
« Plus les tableaux Excel sont
nombreux dans une entreprise,
moins son équipement en logiciel
de gestion est satisfaisant ».
Damien Piganeau a le sens de
l ’ image. Ce jeune diplômé HEC
a créé NDP Systèmes en janvier
2014 avec son frère Nicolas,
ingénieur Polytechnique. Deux
associés complémentaires qui
ont très vite mesuré le potentiel
de développement du logiciel de
gestion sur mesure. « Ces logiciels
ne sont pas réservés aux grandes
entreprises. Nous travaillons
avec des TPE ou PME. Chacune
est unique, parce que les chefs
d ’ entreprises se démarquent
avec des idées
et des stratégies
qui
leur
sont
propres. Certains
se
concentrent
sur la comptabilité, d ’ autres sur
le stock ou sur la
relation client. Nous
développons
des
logiciels de gestion
qui collent à leur
La réalité virtuelle
chez BAO Virtuelle
CONTACT CCI :
Mickaël Rivière
02 41 20 54 29
Angers Smart City :
une appli stationnement
La présence des objets connectés
modifie la pratique de la ville. La Ville
et l’agglomération développent des
applications pour faire d’Angers une
« ville intelligente », une « Smart city ».
Plusieurs applications fonctionnent.
L’une d’entre elles est destinée à
optimiser le stationnement dans les
quartiers commerçants ou près de la
gare. Trente-sept places en voirie ont
été équipées de capteurs de présence
pour mesurer le temps d’occupation
et assurer un contrôle à distance. Ces
capteurs communiquent avec un PC
central et avec des totems qui affichent le temps restant ou indiquent
à la police les dépassements repérés
pour intervention. Les horodateurs
communicants permettent d’adapter
les tournées de maintenance. Les
agents limitent leurs déplacements
car ils sont informés de certaines
données (tirelires pleines, distributeurs de tickets vides...). Autre
exemple classique... mais très utile :
l’affichage du niveau de fréquentation
des parkings sur 64 panneaux situé
aux entrées de centres-villes. Les
automobilistes savent où ils peuvent
se garer. Et les secteurs à éviter ! Arnaud Bertrand, 33 ans,
Choletais d ’ origine, se lance dans
la commercialisation d ’ un nouvel
outil de réalité virtuelle. Soutenu
par ses associés, Eric Jemin
(DAO-BE à Avrillé) et Christophe
Guiheneux (PMI à Segré), il a
créé en octobre BAO (la Boîte A
Outils) Virtuelle à Trémentines
et installé le système Mobilyz
dans son show-room. « Ce cube
immersif de réalité virtuelle
mobile et modulable occupe
une surface de 6 m2 au sol et un
volume de 9 m3. Il a été conçu par
la société Realyz à Laval » précise
cet ingénieur diplômé de l’ESEO
d’Angers. Doté de 4 écrans 3D,
il permet à son utilisateur de se
projeter à l ’ échelle 1:1 dans son
nouvel environnement de vie ou
de travail. Utilisé principalement
dans l ’ industrie (concepteurs
de
machines,
agencement
30 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
d ’ atelier,...) et le bâtiment
(promoteurs
architectes,
cuisinistes, architectes d ’ intérieur,
poseurs de salles de bain…),
cet outil optimise les phases de
conception d ’ un projet. Il peut
même participer à la formation
des salariés en anticipant sur
l ’ installation d ’ une machine.
Facilement transportable, il peut
être mis à disposition auprès des
entreprises pour les accompagner
dans leurs projets en y impliquant
les salariés, utilisateurs finaux.
Il permet de mieux visualiser
l ’ implantation de la machine
pour une intégration optimale
dans l ’ usine. Le système a
une réelle valeur ajoutée
en prenant en compte des
contraintes d ’ accessibilité pour
les personnes à mobilité réduite.
www.baovirtuelle.com
stratégie et qui évoluent en même
temps que l ’ entreprise ». La base
est le logiciel OpenSource Odoo,
accessible via un navigateur
internet, sur lequel les développeurs de NDP Systèmes
greffent des briques. Le client ne
paie que le temps passé à ces implémentations durant lesquelles il se
forme progressivement, lui et ses
collaborateurs. « Nous vendons
plus l ’ accompagnement sur un
projet de grande ampleur que
le logiciel lui-même ». NDP
Systèmes emploie 6 personnes
(« Nous avons triplé l ’ effectif en
deux ans ») et devrait atteindre la
dizaine de collaborateurs d ’ ici la
fin de l ’ année.
www.ndp-systemes.fr
L’agence Web
Enjin en plein
développement Créée par Benjamin Delalande
et Antoine Rondeau en 2013,
l ’ agence web Enjin située à
Cholet à l ’ Espace Performance,
accompagne les entreprises
voulant améliorer leur visibilité
sur Internet. « Nous proposons
des solutions sur-mesure qui
visent à booster la prise de
contact par Internet. Entre autres
solutions, le référencement
naturel (SEO), Les campagnes
de publicités en ligne, Les
campagnes réseaux sociaux
(community
management)
ainsi que la création de sites
web ». L ’ agence Enjin est la
seule agence 100 % digital du
Choletais. « Nous ne faisons pas
de print. Aujourd ’ hui, plus d ’ une
cinquantaine
d ’ entreprises
nous font confiance pour leurs
campagnes web ». En qualité
de Lauréat, Enjin a intégré le
Réseau Entreprendre. L ’ agence
affiche une forte progression,
marquée par un chiffre d ’ affaires
qui a doublé par rapport à l ’ an
dernier. « Un recrutement en
CDI est en cours pour 2016.
Plusieurs sont en projet pour
2017 ». Enjin se démarque de
la concurrence régionale par
un positionnement unique : des
solutions sur mesure, aucune
sous-traitance et des contrats à la
performance.
www.maineetloire.cci.fr
ligne directe
Quand la douceur angevine se réchauffe...
Limiter le réchauffement du
climat était l’objectif de la
COP 21 fin 2015 à Paris. Pour
que la planète reste vivable, la
hausse ne devrait pas dépasser
2 degrés. Ce changement
climatique est observé en Anjou
comme ailleurs. Avec des répercussions déjà mesurées dans la
végétation et l’agriculture : des
vignerons témoignent.
« Le réchauffement du système
climatique est sans équivoque et,
depuis les années 1950, beaucoup
de changements observés sont sans
précédent depuis des décennies,
voire des millénaires… Des
évolutions fortes en peu d’années,
soulignées par le GIEC (1) dans son
5ème rapport sur « Les changements
climatiques 2013 ». Depuis 70 ans,
la température moyenne annuelle
en Anjou a augmenté d’environ
1°C. Cette hausse s’accélère depuis
la fin des années 80 et les trois
dernières décennies ont été les
plus chaudes depuis 1 400 ans
dans l’hémisphère nord.
Demain, même si une politique
volontariste est mise en place
par les Etats, le réchauffement se
poursuivra jusqu’en 2050. Cette
année-là, le climat de Londres
serait celui de Cholet. Après, deux
hypothèses se présentent. Si des
mesures énergiques réduisent
notablement et durablement les
émissions de gaz à effet de serre,
la température resterait stable. A
l’horizon 2100, elle augmenterait
sur la France de 0,9 à 1,3°C. Mais si
rien n’a vraiment été mis en œuvre,
le thermomètre grimperait de plus
de 4°C d’ici la fin de ce siècle. « Le
nombre de journées chaudes en
Pays de la Loire, va augmenter,
annonce le centre Météo France
de Beaucouzé, dirigé par Eric
Allard. Nous en compterons une
vingtaine de plus si les températures se stabilisent entre le début
du 20ème et celui du 21ème siècle.
Dans l’hypothèse pessimiste, elles
seront 50 de plus ».
Les données d’humidité ou de pluviométrie sont également étudiées.
« Mais de ce point de vue, nous ne
dégageons pas encore de tendance
significative ». Durant la première
moitié du siècle, la période sèche
gagnerait entre 2 et 4 mois, et à la
fin du siècle, elle s’échelonnerait de
début mai à fin novembre. Les sols
s’assécheraient en toute saison. En
été, bien sûr. Mais en hiver, le nord
serait plus pluvieux et le sud plus
sec. Dans tous les cas, les débits
baisseraient en amont de la Loire.
Les petites rivières subiraient des
étiages sévères. Ce qui n’exclurait
pas les risques de crues car les
pluies tomberaient durant un
nombre de jours plus restreint.
Ces évolutions climatiques auront
un impact certain sur la végétation.
Le hêtre aura des difficultés à se
maintenir en Anjou, tout comme
le charme et le sapin (hors les
zones d’altitude). Par contre le
chêne vert devrait proliférer.
L’agriculture devra s’adapter. Les
hypothèses vont déjà bon train
sur la culture de la vigne en Anjou.
Un rapport (2) réalisé sous l’égide
d’Hervé Quénol, chercheur climatologue au CNRS, consacre
un large chapitre au Val de Loire.
Les scientifiques notent que « le
changement climatique n’est pas
néfaste pour la viticulture locale.
Bien au contraire, l’augmentation
moyenne d’environ 1°C, sur les
cinquante dernières années, a
permis d’améliorer les conditions
de maturation du raisin dans cette
région viticole ».
Une température en hausse d’un
degré implique une précocité
de 10 jours du cycle végétatif.
« D’après les anciens, depuis 50
ans, on récolte 15 jours à trois
semaines plus tôt, confie David
Grellier, responsable du domaine
viticole du Château Bellerive
à
Beaulieu-du-Layon. Xavier
Fresneau, producteur de Coteau
du Loir et de Jasnières, lui aussi
interrogé par notre confrère
L’Anjou Agricole, se rappelle : « En
1984, les vendanges avaient débuté
le 14 octobre. Et cette année,
nous les avons finies le 18 du
même mois ». Le réchauffement
(mais sans oublier les progrès des
techniques culturales...) donne de
meilleurs millésimes pour les vins
de Loire avec une meilleure qualité
de raisin, une hausse du taux
alcoolique et du taux de sucre, une
baisse de l’acidité des vins. Cette
évolution est aussi imputable à des
pratiques culturales (éclaircissage,
effeuillage…) qui ont évolué et
aussi contribué à la hausse du taux
de sucre dans le raisin. Certains
avancent qu’en 2050, pour trouver
l’équivalent du vin d’Anjou
actuel, il faudra le produire... en
Angleterre !
Alain Ratour
(1) Groupe d’experts intergouvernemental
sur l’évolution du climat
(2) Changement climatique et terroirs
viticoles. 2015. Ed Lavoisier
ligne directe
Portrait d’élu : Jean-Yves Fouché
« Mes deux maîtres à penser,
Gabriel Chiron, puis Joseph
Grimaud, ont présidé la CCI
du Choletais ». Chacun a créé
son entreprise. En 1982, Gabriel
Chiron la vend à Bocaviande
(devenu Charal) dont il
devient directeur industriel.
Il amène avec lui Jean-Yves
Fouché comme directeur de la
division Frais. Joseph Grimaud
a construit un leader mondial
dans la sélection avicole.
Jean-Yves Fouché y travaille 10
ans, en charge de la stratégie, du
développement et de filiales. En
1988, le groupe crée Biofournil
en s ’ appuyant sur un boulanger
du Puiset-Doré qui avait
commencé à produire des pains
bio. « Nous ne nous y sommes
intéressés qu ’ en 1993 pour des
raisons surtout financières».
Jean-Yves Fouché est chargé de
redresser l ’ entreprise pour la
vendre. Finalement il la reprend
avec son frère en 1995. « Nous
nous étions donnés cinq ans
pour devenir leader national du
pain bio. Deux ont suffi ». En
2015, sans successeur intéressé,
les deux frères cèdent les sociétés
construites autour de Biofournil
au groupe CAVAC.
L ’ engagement de Jean-Yves
Fouché est issu de la Jeune
Chambre
Economique.
« Elle m ’ a donné l ’ envie de
l ’ implication citoyenne pour
donner les meilleures chances
aux entreprises dans un
territoire ». Il intègre successivement, puis les préside, la JCE
du Choletais, la fédération des
JCE de Basse-Normandie, la
JCE française. Appelé à présider
Pays de la Loire Innovation, par
François Fillon en 1999, il trouve
le relais avec l ’ engagement CCI
quand Joseph Grimaud l ’ appelle
fin 2004 sur sa liste aux élections
à la CCI du Choletais. Il est
en charge de la Commission
Innovation. Il prend la tête
de l ’ agence Pays de la Loire
Innovation et du Réseau de
Développement Technologique
pendant 10 ans. En 2006, il se
battra pour que le RDT soit
hébergé par la CCI régionale.
Elu de la CCI de Maine-et-Loire
fin 2007, il est vice-président
Appui aux entreprises/Industrie.
« J ’ ai la chance de m ’ appuyer
sur d ’ excellents présidents de
Commissions - International,
Innovation,
Tourisme,
Développement durable - qui
ne ménagent pas leur temps au
service des autres. Je m ’ implique
un peu plus dans le développement des réseaux d ’ entreprises ».
Jean-Yves Fouché a siégé au
Comité consultatif régional de la
recherche et du développement
technologique avec une idée
force : rapprocher recherche et
entreprises.
Et la main basse de l ’ Etat sur
les ressources des CCI ? « Si les
administrations s ’ imposaient la
même purge que celle subie par
les CCI, le déficit disparaitrait
en France. Cela nous a obligés à
porter l ’ accent sur nos domaines
d ’ excellence,
innovation,
international,
numérique,
financement… Je ne peux que
vanter auprès des entreprises
les bienfaits d ’ une fréquentation plus assidue de la CCI et
l ’ implication remarquable de
nos collaborateurs ».
Alain Ratour
Club FACE Angers Loire : contre l’exclusion, pour la diversité
La Fondation Agir Contre
l’Exclusion (FACE) est un
réseau de clubs d’entreprises
créé en 1993 en partenariat
avec les collectivités territoriales, et reconnu d’utilité
publique. Le club FACE
Angers Loire, créé en
septembre 2012, intervient au
niveau du territoire de l’agglomération. Il mène des actions
de lutte contre l’exclusion en
favorisant l’engagement social
et sociétal des entreprises
et des collectivités locales.
Il ne s’agit en aucun cas de
doublonner ce qui se fait déjà,
mais d’engager des actions
complémentaires avec et au
service des entreprises.
Une quinzaine d’entreprises
de toutes tailles, du grand
groupe comme ERDF à la
PME et la CCI, ont rejoint
ce club qui s’est donné deux
orientations prioritaires. « Il
faut mieux faire comprendre
l’entreprise aux demandeurs
d’emplois pour qu’ils puissent
mieux s’y impliquer, précise
sa
présidente,
MarieChristine Pipet, de Keolis. Il
est important par ailleurs de
sensibiliser les formateurs,
les conseillers emplois... aux
attentes des entreprises, et
réciproquement ».
Parmi les actions mises en
place par le club Face Angers
Loire : la « Job Academy »
qui permet à des jeunes peu
qualifiés issus principalement
des quartiers prioritaires
d’être parrainés par des professionnels d’entreprises. Des
ateliers de travail collectif
sont organisés en parallèle
pour que les participants
puissent optimiser leurs
chances d’accès à l’emploi
(mieux se connaitre, mieux
communiquer,
simulation
d’entretien de recrutement...).
La « Senior Academy »
s’oriente vers le public des
plus de 45 ans au chômage de
longue durée. A ces initiatives,
il faut rajouter des petits
déjeuners et conférences
débats à destination des
entreprises, leur donnant
ainsi les outils nécessaires
pour mieux répondre à leurs
obligations en matière de responsabilité sociétale.
D’autres actions sont en
cours et les projets 2016
ne tarderont pas à voir le
jour, avec notamment des
formations au tutorat pour les
parrains et marraines.
Le club FACE Angers Loire
souhaite vivement que de
nouvelles entreprises puissent
s’associer à cette dynamique
collective et notamment des
PME et PMI locales. La CCI
de Maine-et-Loire est au
nombre de ses membres institutionnels. Rejoignez-les !
CONTACT Face Angers Loire
06 82 00 74 71
[email protected]
La première “Job Academy” le 16 octobre 2014
32 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
www.fondationface.org
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Nouveaux sites CCI : pour développer son entreprise
et connaître son territoire...
Si les adresses restent
inchangées,
www.maineetloire.cci.fr et www.cciformation49.fr font peau neuve. La
CCI de Maine-et-Loire met
en ligne les nouvelles versions
de ses sites web. Une nouvelle
expérience 100% digitale avec
services et bonnes pratiques
pour booster le business des
entreprises.
Ces outils ont été développés
en flat design pour être
compatibles avec les pratiques
nomades des entrepreneurs
sur tablettes et mobiles. Ils
sont aussi développés selon
les normes qui les rendent
accessibles au plus grand
nombre.
Au service de 26 000 établissements, la CCI de
Maine-et-Loire accroît sa
capacité à être connectée à
leurs attentes de façon plus
proactive sur internet. Elle
invite les chefs d’entreprise
à découvrir ses nouveaux
sites web en accédant à tous
ses produits et services, ses
actualités,
l’information
économique, son catalogue
formation.
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d’autres de faire appel à votre
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et les 90 diplômes du CAP à
Bac +5 accessibles par la voie
de l’apprentissage, proposés
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formation à Angers, Cholet et
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pour vous des parcours, des
évènements, des services, des
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ERAM : une nouvelle usine et des podiums
Renforcement d ’ une unité
de
production
française,
prototype
de
chaussure
connectée,
récompenses
nationales, le groupe Eram
continue d ’ entreprendre avec
bonheur.
Le 30 octobre, le groupe
Eram inaugurait son site de
production de Montjean-surLoire, entièrement modernisé,
appelé
désormais
La
Manufacture. Ce site illustre la
volonté du groupe de maintenir
la fabrication de chaussures en
France et celle de poursuivre
une histoire industrielle forte,
débutée il y a bientôt 90 ans
en regroupant la modernisation de deux usines (Valanjou
et Montjean-sur-Loire) en
une seule pour créer un pôle
d ’ expertise unique de chausseur
www.maineetloire.cci.fr
traditionnel. Les savoir-faire
d ’ artisan
chausseur
sont
maintenus. Les conditions
de travail (transport collectif,
restaurant, espace de repos...)
sont améliorées. La Manufacture
s ’ étend sur 8 500 m2 où sont
regroupés le bureau d ’ études
et les ateliers de coupe, piqûre
montage et finition. Elle réunit
240 collaborateurs et fabrique
650 000 paires par an (sur les
1,2 million de paires fabriquées
par le groupe en France) pour
les marques Bocage, Eram,
Gémo et Mellow Yellow. La
municipalité de Montjean-surLoire a décidé de rebaptiser la
rue des Massacres, adresse de la
Manufacture, par la rue Albert–
René Biotteau (1898-1985)
en hommage à ce bâtisseur
d ’ entreprise humaniste qui a
fondé Eram.
L ’ actualité 2015 est d ’ une
grande richesse pour la
marque. Avec l ’ agence Phoceis,
elle a conçu #Choose, prototype
de chaussures changeant de
couleurs selon son humeur du
jour. Le hardware est intégré
dans la semelle et l ’ application
mobile pour la contrôler est
réalisée en bluetooth ». Eram
a également reçu des distinctions. Avec quelque 500 000
avis déposés en magasin,
la plus grande enquête
nationale de consommateurs
de « Meilleure Chaîne de
Magasins France » l ’ a désignée
comme l ’ enseigne de l ’ année,
catégorie chaussures et maroquinerie, le 4 novembre. Ce prix
« récompense les initiatives
innovantes d ’ Eram, pour
accompagner les nouveaux
parcours d ’ achat de ses clients
et créer avec une relation basée
sur la proximité ». Eram a
également été élue enseigne
connectée lors du Commerce
Connecté Show les 27 et 28
octobre à Paris. Avec ses 300
magasins en France, dont une
quinzaine en Maine-et-Loire,
la première enseigne de distribution de chaussures en centreville et centres commerciaux
mise plus que jamais « sur
l ’ accessibilité, la relation client
et la désirabilité ».
www.eram.fr
Marianne Bourgeois
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 33
Enquete
Enseignes de produits à bas
des bazars
Dans une étude publiée en 2015,
le cabinet d ’ étude sectorielle Xerfi
attestait de la bonne santé des
bazars et autres enseignes à prix
discount boostés par la crise, la
généralisation de « l ’ achat malin »
et par un merchandising de plus en
plus affûté et connecté.
A
ux abords des villes
ou en centre-ville,
elles fleurissent partout, affichant des
enseignes
souvent
« tape à l ’ œil », ces surfaces de
vente qui cassent les prix. Gifi,
Centrakor, Foir ’ fouille, Noz,
Tati... Depuis plusieurs années,
les chaînes dédiées au bazar, à
l ’ équipement de la maison, de la
personne ou à la décoration discount se structurent et gagnent
en masse. Le potentiel de ce secteur économique n ’ a pas échappé
à certains institutionnels prêts
à investir (entre 2010 et 2014, le
fonds Qualium Investissements
s ’ est invité au capital de la
Foir ’ Fouille de façon majoritaire). L ’ une des raisons ? Le discount a montré sa résilience pendant la période de crise.
Chaque année, il grignote de nouvelles parts
de marché aux autres
canaux de distribution.
Composé de nombreux
acteurs indépendants,
le secteur est en pleine
consolidation et offre
d ’ intéressantes opportunités de développement.
Les enseignes à bas coût
sont de plus en plus plébiscitées.
Un succès qui s ’ explique : un positionnement prix qui, par temps
de pouvoir d ’ achat en berne, ne
peut que trouver un écho favorable auprès des consommateurs.
Un format qui semble avoir de
l ’ avenir puisque (selon l ’ étude
Xerfi), l ’ achat malin restera plé-
biscité même dans un contexte
d ’ amélioration du pouvoir
d ’ achat des ménages. En 2014,
le chiffre d ’ affaires des 15 leaders du segment s ’ est élevé à
3,5 milliards d ’ euros, progressant de 8% en 2015 avec une
perspective de 7% en 2016.
Pour en arriver là, ces enseignes
ont dû consentir d ’ importants
efforts pour se défaire d ’ une
image négative, revoir leurs
concepts, chercher à valoriser
le rapport qualité/prix de leurs
produits. L ’ offre plus qualitative
s ’ est ainsi accompagnée d ’ une
mise en scène plus soignée. Ces
enseignes investissent également dans les outils logistiques
pour mieux contrôler leurs
approvisionnements. Et ces
tement en magasin plutôt que
payer des frais de livraison),
leur permettant simultanément d ’ améliorer la satisfaction client et le taux de fidélisation.
Le discount a montré sa résilience
pendant la période de crise.
efforts paient, côté consommateurs, mais aussi côté entrepreneurs. Certains ont commencé
à entrer sur le terrain du crosscanal (une réponse aux attentes
d ’ un consommateur qui veut
optimiser son budget, comme
le click-and-collect qui permet
de récupérer un article gratui-
34 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
Sites marchands, mais aussi
appli mobiles, les opérateurs
leaders investissent également les réseaux sociaux pour
encourager l ’ achat, fidéliser la
clientèle, recruter de nouveaux
consommateurs et affiner la
connaissance de leurs clients.
Centrakor, en pleine
dynamique de
développement
C ’ est l ’ histoire d ’ un Petit
Poucet qui, en quelques
années, a commencé à marcher sur les talons de ses
concurrents. C ’ est aussi l ’ histoire d ’ un homme et d ’ une
équipe qui y ont cru. En
2004, Olivier Rondolotto
reprenait
Centrakor,
enseigne spécialisée dans
les articles tendances à
petits prix pour l ’ équipement de la maison, la décoration et les cadeaux. Centrale de
référencement et d ’ achat depuis
plus de 20 ans et enseigne
depuis 8 ans, Centrakor est
un acteur majeur de la distribution française discount
non-alimentaire, situé derrière le géant Gifi, et désormais
www.maineetloire.cci.fr
coût :
bien organisés
devant la Foir ’ fouille. Avec 280
magasins dans toute la France
dont 6 en Maine-et-Loire.
En 11 ans, l ’ enseigne est passée
de 40 points de vente à 280. Une
forte progression qui s ’ explique
entre autres par un modèle économique dédié à la réussite de
ses adhérents, un partenariat
flexible qui favorise l ’ expansion de chacun. « Nos magasins sont en concession. Les
adhérents ne reversent aucune
royaltie à l ’ enseigne, mais un
forfait annuel fixe ». Comme
l ’ explique Olivier Rondolotto,
« la force de Centrakor est
d ’ avoir des hommes qui sont
aussi des chefs d ’ entreprise de
PME. Grâce à un mode de gestion collaboratif, l ’ enseigne peut
ainsi capitaliser sur les synergies
et les expériences de chacun
bénéficiant ainsi à l ’ ensemble
du réseau. Pour gagner en visibilité, l ’ enseigne a investi en
2011 les écrans TV via des spots
www.maineetloire.cci.fr
publicitaires. « Cela a contribué à accroître notre notoriété.
Aujourd ’ hui tout va tellement
vite qu ’ il faut constamment
investir pour suivre les tendances du marché ». Des tendances fortement amplifiées par
les émissions et autres media
dédiés à la décoration, la cuisine... « pile » dans le cœur de
métier de l ’ enseigne. Pour proposer des produits à petits prix
et quelque 15 000 références,
l ’ enseigne
s ’ approvisionne
auprès d ’ importateurs français.
« Lorsque cela est possible, nous
travaillons avec des fabricants
français dans le domaine des
matières plastiques, de la coutellerie, des articles de cuisson,
du jetable (assiettes, gobelets...).
C ’ est aussi, in fine, beaucoup
plus simple et rapide que de
s ’ approvisionner en Asie ». La
clientèle de l ’ enseigne – historiquement populaire - a évolué
depuis la crise de 2008. Les
concepts aussi. « Nous avons
souhaité sortir de cette connotation de « bazar » pour proposer des agencements plus
conviviaux, tout en conservant
notre ADN, un très bon rapport qualité/prix et un vaste
choix ». Internet, le cross-canal,
l ’ enseigne y va à pas
mesuré non par prudence, mais parce
que Rome ne s ’ est
pas faite en un jour…
« Nous sommes
les derniers arrivés sur ce marché.
Plus récents, nous
avons dû investir
sur plusieurs grands
axes
simultanément. Passer de 40
magasins à 280 en
11 ans, cela nécessite des investissements financiers et
humains importants.
Le cross-canal, nous nous y
préparons car il faut y être ».
L ’ équipement de la maison,
un secteur déjà fortement bien
investi avec peut-être un jour
le risque de se marcher sur les
pieds… « Je ne pense pas. Il
faut jouer constamment sur
la performance, apporter plus
de services, de choix, offrir le
meilleur prix avec des produits
qualitatifs. Lorsque nous avons
commencé, nous n ’ étions pas
persuadés d ’ une part de réussir
face à ces géants, d ’ autre part,
d ’ arriver à ce niveau en 11 ans.
Ce qui m ’ anime c ’ est d ’ être
numéro 1, non par prétention,
mais parce que lorsque l ’ on
développe une société, l ’ objectif est d ’ être leader. Nos marges
de progression sont encore
importantes : compléter notre
maillage territorial, progresser
sur les formats des magasins.
Exemple avec celui de Saint
Sylvain d ’ Anjou qui, avec ses
8 000 m2, est le plus grand point
de vente de l ’ enseigne en termes
de superficie, proposer d ’ autres
familles de produits, mais aussi
apporter au client davantage de
services en privilégiant le rapport avec le client. C ’ est cela qui
fera la différence demain face
aux géants qui, du fait de leur
taille, ne pourront pas offrir
cette qualité de service ».
Centrakor
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 35
Enquete
Si je vous dis
« une marque
aux sacs
plastiques rose
vichy » … ?
15 000 références, 90% des
produits vendus à moins
de 10 €, 150 magasins (25
en 2003), un emblématique rose vichy reconnaissable entre tous. Tati est
l ’ une des rares marques à
être devenue de son vivant
une icône du patrimoine
français. Quelle révolution, lorsqu ’ en 1948, ce
premier grand magasin
populaire proposait alors
à sa clientèle un concept
totalement novateur : des
articles vendus en vrac dans
de grands bacs à peine sortis
des cartons d ’ emballage, des
prix défiant toute concurrence
tout au long de l ’ année. Tati,
précurseur du discount ? Sans
aucun doute. Depuis sa création, l ’ enseigne a toujours poursuivi la même stratégie, celle de
l ’ accessibilité au plus bas prix,
commercialisant les modes
Gifi
vers déco et maison : depuis
une dizaine d ’ années, il existe
une centaine de titres de presse
autour de la cuisine, de la déco,
des arts de la table. Cela a profité aux enseignes généralistes
comme la nôtre. D ’ autre part,
de nouvelles enseignes sont
arrivées pour répondre à une
attente d ’ une population de
plus en plus contrainte par des
tées par nos soins. Avant, nous
achetions de bonnes affaires,
aujourd ’ hui, nous les créons ».
Une façon aussi de se démarquer de la concurrence en
maîtrisant toute la chaîne, de
la conception à la fabrication.
Car aujourd ’ hui, il est devenu
indispensable dans un secteur
en mouvement perpétuel d ’ être
ultra réactif, de se démarquer.
15 000 références, 90 % des produits
vendus à moins de 10 €.
Cela démultiplie les potentialités d ’ actes d ’ achat ». Entre
autres importants projets à
venir pour Tati : la rénovation
et l ’ installation en cross merchandising (2) de l ’ ensemble
de ses magasins (début 2016),
le développement à l ’ international (3) tout en continuant à
entretenir la même ADN qui
lie Tati et Eram : des entreprises
françaises et familiales qui ont
le souci de promouvoir la production et le savoir-faire français. Qui sait que 40 % des robes
de mariées Tati sont fabriquées
en France ?
Marianne Bourgeois
(1) FEVAD : Fédération e-commerce de
vente à distance
femme, homme, enfant, mais
également l ’ univers de l ’ équipement de la maison, l ’ hygiène
et la cosmétique sans oublier le
mariage. Tati n ’ a pourtant pas
toujours été à la noce. En 2004,
la marque se fait racheter par le
groupe angevin Eram. Depuis
2010, Tati a opéré une mutation
en profondeur, dépoussiérant
au fil des années ses linéaires
pour renouer aujourd ’ hui avec
le succès, comme l ’ explique
Anne-Laure Couplet, directrice
générale déléguée de l ’ enseigne.
« L ’ essor de l ’ enseigne et plus
généralement du secteur des
enseignes de produits à bas
coût tient à plusieurs raisons.
D’ une part à l ’ engouement des
consommateurs pour l ’ uni-
arbitrages budgétaires. Ces
nouveaux venus ont obligé les
enseignes low-cost, comme
Tati, à se professionnaliser
sur la qualité de l ’ offre et du
merchandising, à revoir leur
concept ». Dès son rachat total
par Eram en 2009, Tati s ’ est
repositionné avec le fort soutien
de ses actionnaires. « Si en 1948,
le low cost était un concept très
novateur, aujourd ’ hui, cela ne
suffit plus. Le consommateur
veut du fair-cost, autrement dit
de la qualité également ». Pour
ce faire, l ’ enseigne a beaucoup
investi dans les équipes produits. Une centaine de stylistes
et modélistes travaillent à Paris.
« Les futurs articles sont envoyés
dans nos bureaux en Asie, puis
fabriqués dans des usines audi-
36 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
« Aujourd ’ hui, plus de 50 %
des magasins ont été entièrement réagencés. Nous avons
créé de mini boutiques autour
de chaque univers. Chaque
semaine, Tati propose 200 nouveautés ». Tati, une marque en
phase avec son temps. Son site
marchand (créé en 2010 et élu
la même année meilleur site
par la FEVAD (1)) est devenu
le premier magasin du réseau
en termes de C.A. « Ce site est
la première vitrine et le seul
outil de communication de la
marque ». Tati est également
adepte du cross-canal depuis
peu : 2015, lancement de l ’ appli,
du site mobile Tati ainsi que le
click-and-collect. « Le clickand-collect est le meilleur outil
qui soit en terme de cross-canal.
(2) Le cross-merchandising consiste à
proposer un produit à la vente hors de
son rayon habituel à coté d ’ un produit
dont il est complémentaire (une jupe,
un chemisier, des chaussures...)
(3) Tati est présent Outre-Mer (Tahiti,
Nouméa, Réunion, Guadeloupe, Marticinique) et à l ’ international : Dubaï,
Bahreïn, Arabie Saoudite, Algérie,
Iran, Maroc, Tunisie...
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Enquete
Un manifeste de la CCI
L’apprentissage, arme
L ’ apprentissage, c ’ est
l ’ emploi. 80 % des
apprentis dans les Pays
de la Loire entrent dans
la vie active moins de six
mois après la fin de leurs
études. Plus d ’ un tiers
sont embauchés dans
leur entreprise d ’ accueil.
86 % se déclarent satisfaits
de leur formation. Pour
stabiliser leurs effectifs,
puis les faire progresser,
il est essentiel de mettre
demain les entreprises au
cœur de ces dispositifs.
C ’ est de cette manière
que les entreprises
seront plus impliquées
dans la promotion des
métiers. C ’ est l ’ idée
forte du manifeste de
l ’ apprentissage que vient
de diffuser la CCI de
Maine-et-Loire.
E
ntre 2010 et 2020, trois actifs
sur dix seront partis à la retraite
dans les Pays de la Loire. Près de
440 000 emplois seront à pourvoir. Une opportunité historique
pour les apprentis de la région dont plus
d ’ un quart se trouvent en Maine-et-Loire.
Ils sont 7 000 et un tiers sont formés par
la CCI. Mais leur nombre diminue malgré
d ’ excellents taux de réussite aux examens
et d ’ insertion professionnelle. Un paradoxe et un souci alors que l ’ avenir, par le
simple jeu de la démographie, sera riche
d ’ emplois à pourvoir.
Que faudrait-il pour redresser la barre, dans
un premier temps, puis faire augmenter le
nombre d ’ apprentis ? La CCI de Maine-
David Bacher
Joaillier créateur de bijoux
associant les diamants blancs
avec les diamants noirs
Ancien apprenti à l’Institut de
Bijouterie de Saumur. Installation
à Nîmes en 1997. Création de sa
marque, Bachet, en 2004. Installation
en 2008, place Vendôme à Paris, puis
ouverture d’un premier magasin à
l’international. Distribution dans 70
points de vente en France.
38 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
et-Loire a réuni ses propositions dans un
« manifeste de l ’ apprentissage », diffusé
pour la première fois auprès des candidats
aux dernières élections régionales. Ces
propositions sont présentées dans les
lignes qui suivent.
Placer l ’ entreprise au cœur
du dispositif
Pour assurer le développement de
l ’ apprentissage, il faut tout d ’ abord
remettre les professionnels – et leurs
structures de représentation, branches et
CCI – au coeur des dispositifs d ’ apprentissage. Ceux-ci sont trop conçus et gérés
par la seule gouvernance institutionnelle
et académique. Le partage du pouvoir de
décision au profit des entreprises est la
clé de l ’ efficacité du système allemand.
Il explique la très forte croissance
de l ’ apprentissage au Royaume-Uni.
L ’ apprentissage ne « décollera » pas en
France sans ce changement majeur.
L ’ apprentissage n ’ est pas un sujet
obligatoire dans les négociations de
branches. L ’ intégrer lui donnerait du crédit
en renforçant l ’ engagement des partenaires
sociaux. Aucune instance régionale n ’ est
dédiée à l ’ apprentissage. Cela permettrait
aux mondes institutionnel et académique
et aux acteurs économiques de définir les
formations indispensables au développement des entreprises, à leur besoins
de main d ’ oeuvre et de qualification. Le
Service public régional de l ’ orientation
www.maineetloire.cci.fr
d’insertion massive
La taxe d ’ apprentissage...
pour l ’ apprentissage
Didier Garnier
(SPRO) existe. Pourquoi ne pas créer,
sur son modèle, un SPRA (Service public
régional à l ’ apprentissage) ? Il pourrait
commencer par coordonner la prospection
des entreprises de la région et recenser le
potentiel de contrats d ’ apprentissage.
Les CCI ne sont pas membres de plein
droit du Comité régional de l ’ emploi,
de la formation et de l ’ orientation professionnelles (CREFOP). Cette instance
coordonne les acteurs des politiques
d ’ orientation, de formation professionnelle et d ’ emploi et la cohérence des
programmes dans la région. Mais elles
Restaurateur à Londres
CAP Restaurant en 1973 au CFA
de la CCI (Angers). Création à
24 ans de la chaîne de restaurants
« Brasserie St Quentin ». Propriétaire
de deux établissements à Londres
dans le quartier de Earl’s court et
Chelsea : le Garnier et le Colombier
(55 salariés).
nécessité de ne pas pénaliser les jeunes des
niveaux 4 et 5 au risque qu ’ ils ne puissent plus
poursuivre leurs études. Ce sera le moyen de
pallier la raréfaction de la main d ’ oeuvre et le
grand nombre de départs en retraite à venir
dans ces niveaux de qualifications.
L ’ apprentissage
ne « décollera » pas en France
sans ce changement majeur.
pourraient être invitées à participer à ses
travaux quand ils concernent l ’ apprentissage, la formation des salariés et des
demandeurs d ’ emploi.
Vers un système unique de
certification des formations en
alternance
L ’ élaboration de la carte de
formation à reconsidérer
Dans les pays où l ’ apprentissage est
développé, les entreprises jouent un rôle de
premier plan dans le choix des formations et
de leur contenu. Une certification rigoureuse
conditionne le bénéfice des subventions
publiques. Ainsi, le contrôle en cours de
formation (CCF) qui associe le professionnel maître d ’ apprentissage, permet la
reconnaissance de compétence en phase
L ’ apprentissage se développe fortement
pour les niveaux 1 (Bac + 5) et 2 (Bac +3). Il
baisse dans les mêmes proportions pour les
niveaux 4 (Bac Pro) et 5 (CAP). Un équilibre
doit être trouvé entre la réorientation des
crédits au profit des niveaux 1 et 2 et la
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Les Régions versent des subventions
de l ’ Etat pour inciter les employeurs
à embaucher des apprentis. Mais
ces subsides ne sont pas modulées
en fonction du niveau de diplôme.
Il n ’ est pas possible de cibler les
dépenses d ’ apprentissage vers les
publics les moins qualifiés. La loi
de Finances pour 2014 a ciblé le
crédit d ’ impôt de 1 600 € bénéficiant
aux employeurs d ’ apprentis vers
les diplômes ou titres de niveaux
inférieurs ou égaux à Bac + 2.
C ’ est un premier pas vers une telle
modulation. Le CAE fait remarquer
que, en complément de la réaffectation de la taxe d ’ apprentissage, « les
études empiriques suggèrent que
les entreprises sont très sensibles au
coût de recrutement d ’ un apprenti,
ce qui justifie des subventions
publiques
importantes.
Pour
accroître les ressources destinées à
l ’ apprentissage, il serait possible de
réallouer une partie des dépenses
consacrées aux emplois d ’ avenir vers
la formation en alternance dans le
secteur marchand ».
avec l ’ entreprise en vue d ’ une formation
qualifiante du jeune.
Un contrat d ’ apprentissage
simplifié et dématérialisé
La première mesure d ’ assouplissement du
cadre contractuel consisterait à simplifier le
contrat d ’ apprentissage. Il est trop complexe,
en particulier pour les TPE qui embauchent
les deux tiers des apprentis. Une seconde
mesure serait le traitement dématérialisé de
l ’ enregistrement du contrat jusqu ’ à la saisie
de la rupture. Ces deux dispositifs allégeant
formalités et démarches rendraient les
entreprises plus autonomes. L ’ accompagnement individuel des entreprises qui en
éprouvent le besoin doit rester la règle.
Un plan durable d ’ indemnités aux
entreprises
Les entreprises qui forment des apprentis
touchent des indemnités compensatrices. Elles
les dédommagent pour le temps que le jeune
ne passe pas chez elles. Elles compensent le
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 39
Enquete
Des apprentis plus mobiles
en Europe et dans le monde
Les CCI des Pays de la Loire sont
convaincues
de
la
plus-value
que représente cette expérience.
Les apprentis développent leurs
compétences professionnelles et linguistiques et les entreprises leur compétitivité (selon une enquête de CCI
International, un quart d ’ entre elles
manquent de compétences linguistiques suffisantes pour développer leur
stratégie à l ’ international). Il conviendrait de renforcer les crédits en faveur
de la mobilité :
–p
our mieux prendre en charge les
frais des apprentis, proposer un
dispositif de préparation linguistique et culturelle au départ ;
au recrutement. La CCI de Maine-et-Loire
recommande la relance du financement
des postes de développeur de l ’ apprentissage qui leur apportent ce premier niveau
d ’ information. Le formateur assure aussi
l ’ accompagnement au recrutement et
aux procédures administratives. Il aide
à définir le profil du candidat recherché
par l ’ entreprise. Côté CFA, il recense les
candidats, valide leur projet professionnel et
met en relation les parties intéressées. C ’ est
la garantie que le bon candidat rencontre
la bonne entreprise et qu ’ une rupture de
contrat soit évitée par la suite.
La fonction de maître
d ’ apprentissage et de tuteur
mieux reconnue
–p
our les séjours d ’ études des maitres
d ’ apprentissage et chefs d ’ entreprise ;
Il faut revaloriser les formations de
tuteurs qui gagneraient à être mieux
reconnues (dans une perspective de
Validation des Acquis de l ’ Expérience –
VAE) et davantage soutenues notamment
sur le plan financier. Depuis longtemps,
la Région des Pays de la Loire favorise
et finance les actions d ’ accompagnement des maîtres d ’ apprentissage. Elle
verse des indemnités aux entreprises qui
les « libèrent » pour suivre un dispositif
d ’ accompagnement et de formation.
–p
our renforcer Movil ’ App, outil des
CCI en faveur de la mobilité des
apprentis ;
Un meilleur équilibre entre
enseignements généraux et
professionnels
– pour mettre au point un dispositif
européen
d ’ apprentissage
qui
permette un séjour long et débouche
sur une reconnaissance des acquis et
une qualification. En février 2015,
des préconisations en faveur de la
mobilité internationale des apprentis
ont été faites lors du forum européen
de l ’ apprentissage à Nantes.
En France, le temps passé en CFA s ’ est
progressivement allongé au détriment
du temps passé en entreprise... La
formation est pensée avant tout comme
l ’ application de concepts théoriques à des
cas concrets. L ’ apprentissage pratique une
pédagogie inversée : l ’ expérience concrète
et l ’ immersion en situation amènent
l ’ apprenti à conceptualiser les règles qui
définissent son activité. « Si la main fait,
le cerveau saura ! ». Différentes organisations, dont le CAE, remarquent que le
poids des enseignements généraux dans
–p
our prendre en compte le travail
(ingénierie, préparation, accompagnement des jeunes, recherche
d ’ entreprise et animation de réseau),
assuré par les CFA ;
temps, l ’ énergie et la matière consacrés à la
formation et l ’ accompagnement de l ’ apprenti
par un tuteur. La formation d ’ un apprenti
est un investissement significatif. Or l ’ État
se montre incapable de garantir sur la durée
la stabilité de ses mesures d ’ incitation et de
compensation économique. De ce fait, les
entreprises hésitent à prendre un apprenti ou
elles reportent cette décision dans le temps.
La CCI de Maine-et-Loire propose la mise en
place d ’ un Plan Apprentissage pour 5 ans. Il
garantirait des mesures stables et de la visibilité
pour les entreprises sur le moyen et long terme.
Des entreprises mieux informées
et accompagnées en amont du
contrat
Les entreprises ont besoin de plus d ’ informations sur le contrat d ’ apprentissage et les
conditions de recrutement, sur les métiers et
diplômes, sur les aides et l ’ accompagnement
40 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
les formations professionnelles est parfois
trop important au vu de l ’ échec scolaire
qu ’ il engendre, en particulier dans les plus
bas niveaux de qualification.
La rémunération des apprentis
à revoir
Les critères qui fixent les salaires des
alternants croissent avec l ’ âge et le niveau
de qualification. Cette rigidité peut
dissuader des employeurs de recruter des
personnes relativement âgées, mais sans
expérience professionnelle, dès lors peu
employables.
Des jeunes et des familles mieux
informés
Selon la CCI de Maine-et-Loire, il serait
bien de rendre obligatoire la participation
des collégiens à une session de découverte
de l ’ apprentissage (visite de CFA, rencontre
avec des apprentis et des employeurs,
découverte d ’ un cursus en alternance,
« mercredi de l ’ apprentissage », etc.). Un
accompagnement renforcé vers l ’ apprentissage faciliterait la transition vers la voie
professionnelle, parfois brutale pour des
jeunes sortant de l ’ école « traditionnelle ».
Étienne Jamin
Marque de remise en forme
« Wake up form »
Bac
Pro
Commerce
à
l’Etablissement de Formation
du Saumurois. Ouverture de
clubs de forme à Saumur et
Poitiers en 2010, à Niort en 2012.
Développement de sa marque
«Wake up form » sous contrat
de licence. Le réseau compte une
quinzaine de clubs en France.
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Linda Duquesne
Formatrice en coiffure
CAP et BP Coiffure au CFA
de la CCI à Angers et Cholet.
Responsabilité d’un salon à
Calais et à Tours. Lauréate
aux championnats de France
de Coiffure. Gestion de deux
salons de coiffure dans le sud
de la Touraine. Se consacre
ensuite à l’enseignement.
Un accompagnement durable
des apprentis
Nombre d ’ apprentis ignorent les démarches
administratives, comme la nécessité de
se mettre en relation avec un CFA qui les
accompagnera notamment dans la recherche
d ’ une entreprise. Par ailleurs, ces démarches
sont complexes pour des jeunes souvent
peu familiers du système administratif.
Un service homogène au niveau régional
(Service Public de l ’ Apprentissage ?)
apporterait une aide de qualité aux familles et
aux jeunes. Par ailleurs, les adultes référents
doivent veiller sur l ’ évolution du jeune pour
repérer ses progrès, mais aussi ses difficultés,
l ’ encourager, le soutenir. Il surmontera
plus facilement ses difficultés : comprendre
une consigne, réaliser un geste, maitriser
son comportement, mais aussi dépasser les
soucis inhérents à la vie d ’ un adolescent.
Des CFA habilités au CCF
Le contrôle en cours de formation
(CCF) réduit l ’ importance des examens
Thierry Daraize
Chroniqueur
et critique culinaire
Apprenti en restauration
au CFA de la CCI à Angers.
Travail chez les grands de la
cuisine française (Prunier,
Michel Guérard, Lenôtre).
Installation au Québec comme
animateur et chroniqueur
culinaire à la télévision, la
radio, dans les journaux.
terminaux. Il évalue l ’ acquisition réelle
des compétences de l ’ apprenti et prend en
compte l ’ avis du maître d ’ apprentissage.
La CCI de Maine-et-Loire recommande
l ’ habilitation systématique sur un rythme
triennal. Par ailleurs, il serait intéressant
de réfléchir au contrôle terminal pour les
formations de niveau 5, de poursuivre
l ’ extension du CCF aux formations de
niveaux 4 et 3, d ’ organiser au moins deux
sessions de jurys par an.
La professionnalisation des
formateurs à renforcer
La reconnaissance des formateurs de
CFA contribuera à mieux valoriser des
formations dispensées en apprentissage. Le catalogue de « formation des
formateurs » de CFA du Conseil régional
constitue une ressource pertinente. La
longue expérience de la CCI de Maineet-Loire en matière de formation des
formateurs lui a permis de développer
une expertise reconnue et évolutive dans
ce domaine.
Une logique de parcours autant
que de filière
Après un premier diplôme professionnel,
la voie est ouverte à la préparation d’un
second diplôme de niveau supérieur pour
certains apprentis. Ces derniers valorisent
ainsi une logique de filière professionnelle,
de développement des compétences et de
qualification. Pour d’autres, déjà titulaires
d’un diplôme professionnel d’une autre
filière, d’un Bac général ou d’un diplôme
universitaire, la logique de filière n’est plus
adaptée. Il s’agit plutôt de concevoir une
individualisation des parcours adaptée à
leur situation individuelle.
Benoît Buffry et Jean-Claude Guilbault
CONTACTS CCI
Les établissements du CFA de la CCI
de Maine-et-Loire :
- Angers : 02 41 20 53 60
- Cholet : 02 41 49 10 20
- Saumur : 02 41 83 53 53
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Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 41
Enquete
Business développeurs...
L’incubateur
d’Angers Technopole
Celles et ceux qui veulent développer
des idées innovantes pour en faire
une entreprise peuvent s’entourer.
L’incubateur d’Angers technopole est là
pour les accompagner.
C
arlina
Technologies,
If
Tech,
Soqrate,
Chlorosphere, Heurisis,
Qowisio, Gamepulp,
BSE Group, Apiterra, ODPM,
Biogance, Surfactis Technologies,
Factoryz, Atout goût, Innortex...
Start-up s ’ adressant à un vaste
marché ou PME innovante au
marché plus circonscrit, elles
sont toutes nées dans l ’ incubateur d ’ Angers Technopole,
lancé au début des années 2000.
« L ’ incubateur apporte un appui
aux porteurs d ’ idées ou de projets en termes d ’ hébergement,
de conseil et de financement,
lors des premières étapes de la
vie de l ’ entreprise innovante,
résume Christophe Angot,
directeur d ’ Angers Technopole.
Il l ’ accompagne vers le succès
économique ».
Porteurs d ’ idées,
chercheurs,
universitaires...
Marina Le Marchand et
Eric
Germain
accompagnent les porteurs de projets
dans l ’ incubateur. « Nous
accueillons quatre publics :
les porteurs de projets, les
chercheurs universitaires, les
étudiants en fin de cycle et les
entreprises en place ».
Evrard Mentzler est ingénieur
Génie des systèmes industriels spécialité Innovation,
en fin de formation à l ’ ISTIA.
En mars 2013, il a initié le
projet Enscio qu ’ il porte avec
Dimitri Asseray, ingénieur en
Automatique et génie informatique. « Il s ’ agit d ’ un assistant virtuel qui aide à initier
et entretenir des démarches
d ’ amélioration continue des
organisations. Il repose sur
un modèle innovant de représentation des organisations.
Enscio facilite les démarches
réglementaires et normatives
par la génération collaborative
de connaissances et leur analyse numérique ». L ’ utilisateur
peut ainsi mener une analyse
efficace de l ’ activité suivant
plusieurs aspects : sécurité,
environnement, qualité, satisfaction client. Les deux jeunes
hommes ont suivi le parcours
type de l ’ incubateur : définition d ’ un projet d ’ entreprise
complet, étude de sa faisabilité
technico-économique, réalisation d ’ une preuve de concept
(démonstration de faisabilité).
La recherche de sources de
financement a apporté 120 000
euros au total. Le prototype est
testé depuis le début de l ’ année
2015 dans plusieurs entreprises
françaises. Après 12 mois de
R&D, Evrard Mentzler
et
Dimitri Asseray abordent la
suite du parcours.
Le grand vivier
des entreprises
Mais les réserves les plus
importantes pour l ’ avenir de
l ’ incubateur proviennent des
entreprises. La « spin off » est
une entreprise créée indépendante de la gouvernance
de l ’ entreprise de départ. La
« spin out » est une entreprise
42 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
Eric Germain
« fille ou sœur », mais dont
le contrôle est conservé par
l ’ entreprise qui la crée.
Un bel exemple de « spin
out » est celui de Versoo
(Beaucouzé), créée par Xavier
et Valérie Delesalle. L ’ entreprise propose une solution de
recyclage des gobelets usagés
qui inclut des collecteurs spécifiques, une collecte optimisée et le recyclage. « Nous
avons envisagé la création
d ’ une entité industrielle pilote
de traitement des gobelets,
voire d ’ autres produits. Ce
projet est entré en incubation à la Technopole d ’ Angers
pour déterminer sa faisabilité
technique et sa modélisation
économique, avec l ’ accompagnement d ’ Eric Germain.
Nous avons apprécié sa grande
expérience en matière de startup et jeunes entreprises innovantes et la pertinence de son
approche ».
Début 2015, la structure industrielle NovaCycle est née de
cette incubation. Elle transforme des produits plastiques
usagés peu ou pas recyclés
(gobelets, mais aussi pots horticoles, barquettes, seaux alimentaires…) en Nouvelles
Matières Premières de grande
qualité, réemployables par des
plasturgistes locaux (pots, profilés, pièces automobiles ou
horticoles...). « Ces produits
ont ainsi plusieurs cycles de vie
de haute qualité. Le recyclage
des barquettes alimentaires
a démarré en octobre avec
l ’ hôpital de Cholet». Un million d ’ euros est investi dans un
nouveau bâtiment sur la Zone
Actiparc Pôle 49 à Saint Sylvain
d ’ Anjou qui permettra de
déployer à plus grande échelle
ce process au printemps 2016
et emploiera des personnes en
insertion professionnelle.
Quatre étapes
pour un parcours
Un espace de coworking est
à la disposition des porteurs
de projets qui côtoient quotidiennement les chargés de
mission pluridisciplinaires de
la technopole. « Il y a deux ans,
nous avons créé un parcours en
quatre étapes ».
• la maturation durant laquelle
le projet est travaillé à partir
de l ’ idée d ’ origine dans une
logique d ’ usage et d ’ utilisateurs. On fait réfléchir
selon les contours de base
du marketing d ’ un « Que
sais-je ? ». « Les oubliettes du
business sont pleines d ’ idées
géniales qui n ’ ont pas résisté
à l ’ épreuve des faits. Nous
devons être des pédagogues,
envoyer sur des MOOC, de la
littérature, des forums... ».
• la préincubation qui permet
de passer de l ’ idée au projet
d ’ entreprise. Cela passe par
dix demi-journées d ’ accompagnement individuel et
personnalisé avec un chargé
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de mission. Cet épisode se
termine par une formalisation qui prend en compte la
notion de business modèle.
• l ’ incubation qui est l ’ étude
de faisabilité du projet. Fautil une preuve de concept ?
L ’ incubateur peut la financer,
d ’ autant plus quand il y a des
emplois à la clé, du rayonnement pour le territoire et des
investissements. Des questions de normes, de droit
Un pré-appui aux
pré-incubateurs
académiques
L ’ innovation a récemment
pris une place importante
dans la démarche de
l ’ enseignement supérieur
en faveur de l ’ entrepreneuriat. Pour accompagner cet
essor, les écoles se dotent
de pré-incubateurs ou
d ’ incubateurs. Depuis cette
rentrée, Angers Technopole
appuie ces nouveaux
dispositifs. Ainsi, le projet
Eisox, incubé au sein de
l ’ Ecole
d ’ électronique
de l ’ Ouest (ESEO) a-t-il
bénéficié de ce partenariat.
Deux jeunes ingénieurs
ont mis au point une tête
thermostatique intelligente
qui, une fois adaptée sur
les radiateurs de la maison,
régule la température dans
chaque pièce.
Xavier et Valérie Delesalle (Versoo)
sont posées en vue d ’ arriver à
la faisabilité technico-économique du projet. Un budget
s ’ esquisse. • l e préamorçage qui est la
création d ’ une entreprise
embryonnaire avec un SIRET.
Il faut trouver de vrais clients
pilotes ou un marché pour
tester un prototype. On peut
mobiliser des aides du RDI,
de la BPI. Le financement est
constitué par les ressources,
les prêts d ’ honneur, Anjou
Initiative ou autre, le love
money, le financement participatif... La partie économique
du business plan est finalisée.
Quand le porteur de projets
décroche ses premières réfé-
rences, il accède au 5ème étage,
celui de l ’ amorçage (banques,
investisseurs...). Cette phase
de post-incubation est celle de
l ’ accompagnement des jeunes
entreprises innovantes pendant trois ans pour la mise en
place du business plan.
lement validés par l ’ incubateur
de la technopole. Ceux-ci ont
besoin de financement. Anjou
Amorçage leur apporte évidemment des capitaux. Mais il agit
aussi et surtout comme caution morale vis-à-vis des autres
financeurs en validant le projet.
La CCI de Maine-et-Loire est
complémentaire de l ’ action
d ’ Angers Technopole dont elle
est membre fondateur et dont
elle constitue en quelque sorte
la « filiale » innovation. Elle
assure la continuité de la gestion des dossiers notamment
au regard du volet ingénierie
de financement avec Anjou
Amorçage. La vocation de ce
dernier est d ’ accompagner les
créateurs d ’ entreprises généra-
Les développeurs se considèrent un peu comme des chercheurs d ’ or. Des « pépites »
continueront de sortir de
l ’ incubateur.
Alain Ratour
CONTACT CCI
Thierry Vergnault
02 41 20 54 18
[email protected]
-70
JUSQU’À
%
DUITS
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SÉLECTIO
SUR UNE vier au 16 février 2016
jan
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Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 43
Enquete
Et si l’on tordait le cou à l’ère
du tout jetable ?
C ’ est l ’ histoire d ’ un téléphone portable
qui tombe et dont l ’ écran se brise, d ’ un
ordinateur qui rame et dont on souhaite se
débarrasser, … Alors on jette et on achète
du neuf ? Et si l ’ on faisait réparer ?
F
aire réparer plutôt
que jeter ? Voilà une
belle idée qui s ’ inscrit
dans le cadre de la loi
Grenelle II (réduction
de la production des déchets
ménagers et assimilés de 7% sur 5 ans). En Pays de la Loire, on compte plus de 2 000 artisans dont le métier est de
réparer (cordonniers, bijoutiers, horlogers, couturières,
réparateurs d ’ électroménager, d ’ informatique, de cycles,
de motocycles...) Certains de
ces métiers (horlogeriebijouterie, électroménager, cuir et chaussures)
ont été durement fragilisés sur les quinze dernières années et impactés par l ’ émergence des
nouvelles concurrences
et les modifications
des modes de vie et de
consommation
avec
« l ’ ère du tout jetable ».
D ’ autres se sont développés avec l ’ apparition
des nouvelles technologies
(électronique-multimédia).
Aujourd ’ hui, face aux initiatives prises notamment
dans le domaine de la réduction des déchets qui s ’ inscrivent dans le cadre de la
loi Grenelle 2, les métiers de
la réparation retrouvent un
second souffle en allongeant
la durée de vie des produits
et en contribuant ainsi à la
réduction durable des déchets ménagers et de leurs impacts
environnementaux.
Pour promouvoir les métiers de
la réparation auprès du grand
public, notamment auprès des
jeunes générations, certaines
Chambres de Métiers et de
l ’ Artisanat ont créé l ’ opération
« Répar ’ acteurs ». Parmi les
précurseurs, les Chambres
d ’ Aquitaine, et de RhôneAlpes. En septembre 2014,
la CMA des Pays de la Loire
avec le soutien de l ’ ADEME
et en partenariat avec des collectivités locales, lançait à son
tour l ’ opération Répar ’ Acteurs
En mai 2015, la Chambre
de Métiers et de l ’ Artisanat
de région – Délégation de
Maine-et-Loire et Angers
Les métiers de la réparation
retrouvent un second souffle
en allongeant la durée de vie
des produits
(labellisée TRIA (1)) avec,
entre autres objectifs, la mobilisation des acteurs de la
réparation, la valorisation des
savoir-faire des entreprises,
la réduction des quantités de
déchets, en s ’ appuyant sur des
dynamiques initiées par les
territoires. Il s’agissait aussi
de faciliter la mise en relation
avec
les
consommateurs,
favoriser l ’ économie circulaire,
contribuer à l ’ économie de
proximité créatrice d ’ emplois et
de lien social.
44 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
Loire Métropole organisaient
la première Journée de la
Réparation à l ’ occasion de
la Semaine Européenne du
Développement Durable en
partenariat avec la Ressourcerie
des Biscottes aux Ponts-de-Cé
(acteur local du réemploi).
Objectif : faire connaître les
artisans réparateurs, mettre en
avant leur savoir-faire, sensibiliser le grand public à la réparation
et au prolongement de la
durée de vie des objets. Vingt
artisans Répara ’ Acteurs ont été
présents lors de cette journée.
Avant d ’ être « labellisés »
répar ’ acteurs, ils avaient suivi
une journée de formation de
sensibilisation à la réparation,
au marché actuel et
aux opportunités que
ce secteur pouvait
apporter. L ’ occasion
également d ’ échanger
entre
professionnels
de la réparation. Bilan
de cette première
édition : 1 000 visiteurs
(dont un tiers venu
rencontrer les artisans),
une centaine d ’ objets
apportés
par
les
visiteurs pour un diagnostic,
70 devis réalisés et 50 objets
réparés après l ’ événement.
Enfin un satisfecit général et
des artisans prêts à renouveler
l ’ expérience en 2016. Parmi
les nouveaux Répar ’ acteurs
présents, la société My Micro
(Angers), spécialisée dans la
réparation et la maintenance
informatique.
L ’ initiative
« Répar ’ acteurs », Yohann
Bernard et Marc Fuller, ses responsables, en ont eu l ’ écho par
la CMA49. « Dans un premier
temps, la Chambre nous a
www.maineetloire.cci.fr
Les
Répar’Acteurs
« Smartphone Doctor »
ci-contre et « My Micro »
ci-dessous, s’occuperont de
votre smartphone ou de votre
ordinateur pour leur donner
une seconde vie.
contactés. S ’ en est suivie une
rencontre pour nous expliquer
plus en détails la démarche ».
Une démarche qui intéressait
Yohann Bernard et Marc Fuller.
« Depuis 2004, nous fabriquons
et réparons des micro-ordinateurs, avec le souci de proposer
à nos clients un produit adapté,
et une réparation quand
c ’ est possible techniquement,
autant qu ’ économiquement.
Pour l ’ heure, l ’ affiliation aux
réseaux des Répar ’ acteurs
n ’ a pas eu de réel impact
sur notre activité parce que
cette opération est encore
trop peu connue du grand
www.maineetloire.cci.fr
public ». Quoi qu ’ il en soit, ils
encouragent cette démarche :
« Plus on est de fous (de la
réparation)… car la démarche
est louable, et simple ». A
ce jour, on totalise un peu
plus de 40 Répar ’ Acteurs sur
Angers Loire Métropole, le
seul territoire du département
couvert par le dispositif.
L ’ objectif est de l ’ étendre à
l ’ ensemble du département
sur 2016.
Une démarche qui va tout à
fait dans le sens de l ’ activité de
Frédérick Lefièvre et à laquelle
le jeune Segréen envisagerait
d ’ adhérer. Pour l ’ heure, sa
priorité est de répondre à la
demande. Depuis son installation en mars dernier,
il n ’ imaginait pas que ses
prestations puissent trouver
autant d ’ écho tant auprès des
particuliers que des entreprises.
Le métier de Frédérick ?
« Smartphone Doctor ». Il est
arrivé à ce fou de high tech,
ce qui arrive à nombre d ’ entre
nous : un téléphone qui chute.
« J ’ ai essayé de le réparer,
j ’ y suis parvenu. Puis j ’ en ai
réparé d ’ autres ». Totalement
autodidacte, Frédérick s ’ est
appuyé sur des tutoriels trouvés
sur internet. « Je me suis posé la
question d ’ en faire un métier à
part entière. Il n ’ existait aucune
activité liée à la réparation des
smartphones et des tablettes sur Segré et sa région ».
Frédérick saisit l ’ opportunité
d ’ une formation en création
d ’ entreprise et lance son
activité. Un mois plus tard, après
une campagne de communication efficace (spots radio, flyers,
cartes de visites...), les demandes
affluent au-delà de ses attentes.
Segré, Laval, Château-Gontier...
Entreprises locales comme
particuliers le contactent,
comme l ’ université d ’ Angers
(dont le parc d ’ équipement
représente quelque 750 à 1000
tablettes iPad, une cinquantaine
d ’ iPhones) qui fait aujourd ’ hui
partie de ses clients. Sur sa page
Facebook et son site internet,
Frédérick propose d ’ acheter sa
réparation à distance. « Le client
sélectionne la prestation dont il
a besoin, clique sur la panne qui
le concerne, achète la réparation,
puis envoie son téléphone ou sa
tablette. La réparation s ’ effectue
dans un délai de 48 heures ». Si
Frédérick est à même de réparer
toute marque de smartphones
ou tablettes, ses connaissances
techniques le portent plus
volontiers vers les appareils de
la marque à la pomme. « iPad,
iPhone... j ’ ai toutes les pièces
Chambre de
r ’ Acteurs par la
L ’ opération Répa nat des Pays de la Loire
rtisa
Métiers et de l ’ A
en stock et peux répondre de
suite à la demande ». Côté
fournisseurs, il s ’ est tourné
vers le marché qui a répondu
rapidement et efficacement.
« Tout ce qui concerne Apple
vient de Chine. Pour d ’ autres
marques comme Samsung, je
fais appel à des fournisseurs en
France ». Outre la réparation,
Frédérick propose également
des produits à la vente (objets
connectés, accessoires, câbles…)
mais aussi du conseil auprès de
clients perdus dans les méandres
technologiques. Pour Frédérick
qui envisage d ’ autres partenariats locaux ou régionaux,
aujourd ’ hui, c ’ est une vraie
réussite tant auprès des particuliers que des entreprises.
Entre autres ambitions de
la Chambre de Métiers et
de l ’ Artisanat de région (en
partenariat avec les collectivités territoriales) pour 2016, le
développement de ce dispositif
sur l ’ ensemble des activités
de la réparation sur les Pays
de la Loire, avec deux axes
forts : favoriser la montée en
compétence des professionnels
de la réparation, notamment
les accompagner sur les outils
numériques, sur l ’ innovation,
la stratégie commerciale, d ’ une
part, améliorer et accentuer
la communication auprès du
grand public d’autre part, est
l ’ objectif étant d ’ inciter les particuliers à réparer.
Marianne Bourgeois
(1) TRIA : S ’ inspirant en partie de travaux
initiés par Jérémy Rifkin et d ’ autres
économistes, l ’ ambition de la TRIA
est de mobiliser les acteurs régionaux
du développement économique
pour créer une dynamique collective
positive, génératrice d ’ opportunités de
croissance, de performance pour les
entreprises et de sens pour tous
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 45
Enquete
La filière aéronautique
parée au
«
L
En 2014, votre magazine se faisait l ’ écho d ’ une future
naissance, celle d ’ une filière aéronautique angevine dans un
secteur jusqu ’ alors dilué, peu connu, bien que présent. En
2015, le rapprochement de cette filière avec Neopolia (1) a
définitivement acté le lancement de cette filière.
e secteur est dilué, d ’ où
l ’ intérêt pour les entreprises du département
de se structurer, de se
fédérer pour renforcer leur
visibilité ». C ’ était en 2014.
Philippe Hellegouarch responsable veille et prospective à la
CCI49 comme de nombreux
autres acteurs professionnels,
institutionnels avaient à cœur
de créer une filière aéronautique en Anjou. Deux ans plus
tard, cet objectif a été atteint.
Deux ans, c ’ est à la fois très
court pour mener à terme un
tel projet et très long pour
ceux qui se sont impliqués au
quotidien pour le voir aboutir.
Dès les prémices de création
de cette filière angevine aéronautique, de sa structuration,
les acteurs institutionnels
(dont la CCI de Maine-etLoire, le Comité d ’ Expansion
départemental) se sont montré
très réactifs en identifiant
d ’ une part un besoin de filière,
d ’ autre part en la soutenant.
Aujourd ’ hui, la finalité de ces
mêmes acteurs n ’ est pas de
« porter » cette nouvelle filière
mais de l ’ aider à la rendre
autonome en l ’ accompagnant
dans sa phase d ’ envol.
Le marché de l ’ aéronautique
est un secteur porteur mais
aussi très normé et exigeant,
d ’ où la nécessité d ’ une filière
locale structurée. A côté du
petit Poucet angevin qui en
était encore à ses babillements, un géant situé en LoireAtlantique, Neopolia, présidé
depuis peu par l ’ industriel
Alain Leroy, crée en 2010 le
plus important réseau d ’ entreprises industrielles des Pays
de la Loire, regroupant différents secteurs industriels dont
l ’ aéronautique.
Comment
dans ce contexte permettre à la
filière aéronautique angevine
d ’ exister ? En marchant dans
son ombre, quitte à terme, à
ne pas être viable ? En envisageant un mariage de raison
de par la complémentarité
des compétences mutuelles ?
C ’ est cette dernière option
qui a été retenue, « la voix de
la sagesse », pour François
Dallet, dirigeant de SIO
(entreprise spécialisée dans le
marquage industriel de précision). Sagesse ou… « Polia » en
grec. « Une action fédératrice
sur un marché porteur qu ’ est
l ’ aéronautique ».
Les premiers contacts avec
Neopolia ont été initiés en
juillet 2014. « Les échanges
avec Neopolia ont été très
constructifs. Ensemble, nous
sommes arrivés au constat
qu ’ envisager la création d’un
domaine d ’ activité stratégique
(DAS) supplémentaire était
une bonne idée. Il y avait du
côté de Neopolia une vraie
attente, un vrai souhait de
compléter le cluster aéronautique avec une branche supplémentaire qui n ’ existait pas
encore dans son offre, celle des
équipements et des systèmes
embarqués. Une seconde réunion à l ’ été 2015 a été déterminante. Une telle démarche
commune et complémentaire
ne pouvait que recueillir les
suffrages des instances locales
et régionales ».
Simultanément, un comité de
pilotage représenté par des
chefs d ’ entreprise de la filière
aéronautique angevine se réunissait régulièrement en vue
d ’ un rapprochement potentiel
avec Neopolia.
Une phase
de réflexion
indispensable
Halgand - Usinage de pièces pour l’A380
46 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
« Il est très complexe de
faire naître une filière. Cela
prend du temps d ’ explorer le
champ de tous les possibles.
La phase de réflexion est toujours un peu compliquée car
pour faire vivre une filière
il faut y mettre des moyens
(financiers, humains…) ». En
octobre dernier, ledit projet
était présenté devant une quarantaine d ’ entreprises angevines de la filière naissante.
« Nous leur avons proposé la
création d ’ une filière accompagnée d ’ un schéma clair et
précis pour rejoindre Neopolia
dans une branche spécifique,
précisant par ailleurs tout ce
que cela serait susceptible
d ’ apporter aux adhérents ». A
l ’ issue de cette réunion, 50 %
des participants ont de suite
adhéré au projet. Les autres
50 % ont demandé un temps
de réflexion. « 50 % c ’ était déjà
un très beau succès. Ce jourlà, la filière était véritablement
lancée sur son pas de tir. Il était
indispensable d ’ être suivi par
ces entreprises, d ’ une part, et
de se rapprocher de Neopolia,
d ’ autre part. À défaut, la
filière n ’ aurait pas été viable à
terme ».
Prospecter et proposer une
offre collective, cela nécessite des ressources, cela a un
coût, d ’ où ce rapprochement
avec Neopolia. « Ce réseau est
www.maineetloire.cci.fr
angevine,
décollage
François Dallet, dirigeant de SIO
La société SIO est spécialisée
dans le marquage industriel
de précision
très présent sur l ’ axe NantesSt Nazaire et beaucoup moins
sur l ’ Anjou, ce qui était une problématique en termes de représentativité. Il y avait un intérêt
mutuel de part et d ’ autre. Notre
rencontre s ’ est faite au bon
moment, c ’ est-à-dire lorsque
nos attentes se sont rejointes
simultanément ».
Fabrice Jacrot, Président directeur général d ’ une holding
regroupant trois entités (AMU,
SMP et AITS) fait partie de ces
précurseurs qui ont mis cette
filière aéronautique sur le pas
de tir. La holding est spécialisée dans la mécanique de
précision, machines de sertis-
www.maineetloire.cci.fr
sage d ’ écrous pour pièces de
structures de voilure... « La
CCI49 avait identifié dans
une enquête quelque 70 entreprises du département qui
travaillaient sur ce secteur.
Cela représentait un C.A d’environ 200 millions d ’ euros.
D ’ où un besoin identifié et
cette idée de créer une filière
aéronautique structurée en
Maine-et-Loire ». Si le projet
de cette filière avait pour
finalité d ’ avancer ensemble
pour être plus performants,
il demeurait, après réflexion,
qu ’ elle serait trop peu visible,
n ’ offrirait pas les garanties
nécessaires demandées par les
donneurs d ’ ordre, ni la surface
financière suffisante. Parmi les
membres du comité de pilotage d ’ alors, un homme, Hervé
Ménard, Directeur de la société
SLTS, adhérent de Neopolia,
qui grâce à l ’ accompagnement
de cette structure avait pu
contractualiser de nouveaux
contrats et indirectement
faire naître progressivement
une autre réflexion auprès
des précurseurs de la filière
aéronautique 49 : rejoindre
le cluster aéronautique de
Neopolia et plus spécifiquement l ’ un de ses DAS (systèmes et équipements) qui
n ’ avait alors pour seul adhérent que SLTS. « L ’ intérêt
de rejoindre Neopolia est de
Fabrice Jacrot, Pdg de AMU, SMP et AITS
pouvoir bénéficier des compétences de ce réseau dont,
entre autres, l ’ accompagnement dans le cadre d ’ appel
d ’ offres des donneurs d ’ ordre,
de s ’ appuyer sur leur organisation,
leurs
connaissances ». Comme l ’ explique
Fabrice Jacrot, l ’ appartenance
à Neopolia offrira, d ’ une
part, une meilleure visibilité,
d ’ autre part la possibilité de
répondre à des appels d ’ offres
auxquels il aurait été impossible
de donner suite faute d ’ être suffisamment visibles. « L ’ intégration
à Neopolia nous permettra de
rencontrer des acteurs économiques importants mais aussi de
sous-traiter pour des adhérents
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 47
Enquete
qui auront été retenus par un
donneur d ’ ordre, de partager de
l ’ information, d ’ échanger ».
Autre paramètre non négligeable : depuis quelques temps,
les dotations de l ’ Etat et autres
financements se font de plus en
plus confidentiels. En « vol non
accompagné », la filière aéronautique 49 n ’ aurait très probablement jamais pu accéder à
des financements publics. En
s ’ appuyant sur un « gros porteur »
comme peut l ’ être Neopolia,
avec une visibilité à l ’ aune de
sa représentativité, la donne
sera naturellement toute autre.
Autant de nouveaux contrats
potentiels pour les acteurs
de la filière aéronautique 49.
Norme EN 9100
en vue
©Studio PRECOM - Texte et photos : juliette Cottin
En intégrant Neopolia, Fabrice
Jacrot n ’ a pas attendu pour
prendre les devants : il s ’ est
engagé dans l ’ obtention prochaine de la norme EN 9100 (2).
« Beaucoup d ’ adhérents de
Neopolia l ’ ont déjà. Si elle n ’ est
pas obligatoire, elle est fortement
recommandée pour répondre
favorablement aux cahiers des
charges avionneurs et autres
équipementiers qui l ’ exigent de
plus en plus ».
La complémentarité évidente
des entreprises sous-traitantes
de Loire-Atlantique et du Maineet-Loire, est l ’ une des raisons
principales de ce rapprochement
pour Nicolas Begnon, en charge
de l ’ animation et du développement du Cluster aéronautique
de Neopolia. « Le cluster aéronautique est composé d ’ une
forte proportion d ’ entreprises
de Loire-Atlantique spécialisées dans les aérostructures
et les process industriels. En
Maine-et-Loire, les entreprises
de la filière aéronautique sont
davantage orientées dans les systèmes et équipements. Neopolia
souhaitait être présent sur ce
secteur pour compléter son
offre et accroître notre champ
d ’ action à l ’ égard des donneurs
d ’ ordre ». Comme l ’ explique
Nicolas Begnon, les démarches
se sont mutuellement croisées
pour toutes ces raisons mais
également pour des questions
de cohérence territoriale. « Les
entreprises du Maine-et-Loire
auront ainsi la possibilité de
travailler sur l ’ aérostructure et
celles de Loire-Atlantique sur les
équipements, permettant ainsi
à chacun d ’ étendre son champ
d ’ action ».
Le rapprochement entre la
filière aéronautique angevine et
Neopolia est aujourd ’ hui entré
dans une phase active avec un
plan de vol dont la destination
est déjà connue : « L ’ idée est de
mutualiser ces compétences,
de demander aux acteurs de
cette filière ce qu ’ ils souhaitent
en faire pour construire une
offre commune dans l ’ optique
ensuite d ’ une démarche commerciale auprès de nos donneurs d ’ ordre ». A cette fin, en
novembre dernier, Neopolia
conviait les acteurs de la filière
angevine aéronautique aux ren-
contres Safran Innovation. En
décembre, à des rencontres BtoB.
Neopolia rencontrera également
chaque entreprise de la filière
« aéro49 » pour établir un état
des lieux de ses compétences.
Marianne Bourgeois
(1) Neopolia est un réseau qui fédère180
entreprises industrielles de la région Pays
de la Loire (chiffres 2014). Neopolia
anime 5 business clusters (Aerospace,
Rail, EMR, Marine et Oil&Gas) qui
ont pour objectif de générer du chiffre
d ’ affaires additionnel pour ses membres,
en mode collaboratif.
(2) La norme EN 9100 est une norme
européenne décrivant un système
d ’ assurance de la qualité pour le marché
aéronautique et spatial
CONTACT CCI
Cyril Roch
[email protected]
02 41 49 10 07
• Maintenance industrielle
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de transports de fluides
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La maintenance industrielle dans tous les secteurs
Installée à Angers depuis 2008, l’entreprise MPPI,
gérée par Régis GUET, propose ses services de
maintenance et d’installation aux industriels de
la région, quel que soit le secteur d’activité. Que
ce soit pour un projet d’aménagement ou de réparation, l’équipe de MPPI peut intervenir rapidement, grâce à ses compétences et ses qualifications
techniques certifiées. En soutien aux équipes de
maintenance internes, en dépannage industriel
(mécanique, tuyauterie ou mécano soudure) ou
bien pour l’installation d’un équipement, MPPI
peut apporter des solutions efficacement, puisque
l’entreprise crée des pièces sur mesure avec le soutien de son bureau d’étude, avant de les fabriquer
dans ses ateliers. La tuyauterie industrielle pour le
transport des fluides n’a pas, non plus, de secret
pour l’équipe qui intervient pour l’installation, la
transformation ou la réparation de ce type d’équipements. Bon à savoir : toutes les interventions
respectent des normes en vigueur et celles qui
nécessitent un suivi particulier sont validées par le
bureau d’études angevin partenaire.
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48 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
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Crédit photos : Gettyimages.
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Assurances.
Enquete
Tourisme économique, tourisme
Qu’y a-t-il de
commun entre
Louis XIV visitant
la Manufacture
des Gobelins en
1667 et François
Hollande visitant
l’usine Findus en
mars 2012 lors de sa
campagne électorale ?
Chacun faisait sans
le savoir du tourisme
de découverte
économique.
Q
u ’ y a-t-il de
commun entre
les marais salins
de Guérande, des
caves de vins à
bulles, des champignonnières du Saumurois
et des chantiers navals ? Ces
produits et activités font partie
du « top 10 » des entreprises
les plus visitées des Pays de la
Loire. Aujourd ’ hui, la visite
d ’ entreprises complète naturellement les offres touristiques
traditionnelles. Elle permet au
grand public d ’ accéder à des
savoir-faire ancestraux comme
à de nouveaux métiers, mais
aussi de mieux comprendre
les process de fabrication et le
rôle joué par l ’ entreprise sur
son territoire. Cette forme de
tourisme a attiré en 2014 en
France plus de 13 millions de
visiteurs (1). Côté acteurs, ouvrir
ses portes au public permet
d ’ améliorer l ’ image de marque
en jouant sur la carte de la
transparence et de la proximité
avec le consommateur-visiteur,
d ’ améliorer la visibilité, de
fidéliser les clients, d ’ augmenter
l ’ activité et le chiffre d ’ affaires,
de faire découvrir des secteurs
d ’ activité parfois méconnus.
En région Pays de la Loire, près
de 400 000 personnes en 2014
ont visité une entreprise (soit
+ 29 % par rapport à 2013).
La visite d ’ entreprises, une
une frontière
pratique touristique qui tend de
plus en plus à se démocratiser.
En 2015, l ’ association « Visitez
nos entreprises en Pays de la
Loire » (2) publiait un classement
des 10 entreprises les plus
visitées dans la région. Parmi
ces entreprises ligériennes,
6 se trouvent dans le Saumurois
dont la Maison BouvetLadubay (Saumur), classée 2ème
devant les chantiers Navals de
St Nazaire. Une légitime fierté
pour le Saumurois ? Certes,
avec toutefois un bémol : si
Bouvet-Ladubay ou d ’ autres
maisons à bulles (Ackerman,
La Veuve Amiot…) mais
également la champignonnière
du Saut aux Loups s ’ affichent
dans le « haut du panier »
(devant Airbus...) et sont effectivement des entreprises, il faut
raison garder, remettre cela
dans son contexte et prendre
le recul nécessaire. En effet,
Les caves de Bouvet Ladubay
Maison Ackerman
« Les visites des caves de Saumur
représentent un tiers des visites
touristiques de la ville »
la frontière entre un tourisme
dit de découverte économique
et patrimonial ou culturel est
souvent ténue. Une entreprise
peut être à la fois un lieu de
visite touristique et un site de
découverte économique. Ce qui
est le cas pour des entreprises
ancrées territorialement depuis
des années qui mettent avant
tout en lumière un savoir-faire
parfois ancestral qui (loin d ’ être
accessoire) grâce à ces visites,
permet également de vendre
leurs produits.
Ce qui n ’ est pas le cas d ’ une
usine marémotrice, d ’ Airbus
ou des Chantiers navals (où l ’ on
est davantage dans une logique
de valorisation de savoir-faire
et de compétences techniques
pointus) qui n ’ ont rien à vendre
sauf aux Emirats arabes, à
50 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
l ’ Inde… (pour les Airbus), à la
Russie (pour les frégates).
Pour
Thierry
Lacombe,
Directeur de l ’ Office de
Tourisme du Saumurois, les
champignonnières et maisons
de vins sont avant tout des sites
touristiques valorisant un savoirfaire artisanal ou industriel
emblématique. « Les visites des
caves de Saumur représentent
un tiers des visites touristiques
de la ville. Au-delà de leur
poids économique, elles sont
un puissant vecteur d ’ image
pour le territoire. Ouvertes
toute l ’ année, elles constituent
une offre touristique patrimoniale, permanente et qualitative
qui rencontre son public, local,
national et international. Le
visiteur est souvent un consommateur du produit final. C ’ est
plus rarement le cas pour une
entreprise strictement industrielle comme les Chantiers
Navals de St-Nazaire. Dans
nos supports de communication, elles ne sont d ’ ailleurs
pas présentées sous l ’ angle de
visites d ’ entreprises. L ’ offre
patrimoniale du Saumurois
est telle que nos visiteurs
n ’ expriment pas spontanément le souhait de visiter des
entreprises. Le tourisme de
découverte économique est
donc une réalité qui ne s ’ affiche
pas en tant que tel ». À juste
titre, Thierry Lacombe souligne
ce qui lui semble être parfois
un abus de langage ou une
sémantique inadaptée. « Les
visites d ’ entreprises relèventelles toujours du champ du
tourisme ? Notre expérience
nous a montré qu ’ une opération
évènementielle menée dans ce
domaine (Escapade Saumur
Entreprises) pour valoriser nos
fleurons industriels ne touchait
qu ’ un public local qui n ’ avait
aucune motivation touristique.
Ce qui fait la force des visites
d ’ entreprises que sont nos
maisons de fines bulles ou chamwww.maineetloire.cci.fr
patrimonial :
parfois ténue
au fait que les gens aujourd ’ hui
recherchent
des
sociétés
ancrées territorialement dans
l ’ Histoire. La notion de partage
autour du vin est également un
thème fédérateur. La notion
de tourisme de découverte
économique nous va bien aussi.
Les vins effervescents et fines
bulles de Loire en particulier
connaissent un vrai développement. Il est bien de le faire
savoir. Ce classement permet
de mettre en évidence que
notre secteur est une activité
économique importante et pas
uniquement l ’ image d ’ Epinal
que l ’ on peut en avoir. J ’ aime
à dire que notre plus grand
magasin, c ’ est ici à Saumur qu ’ il
se trouve (3) ».
Les caves de Grenelle
pignonnières, c ’ est avant tout la
dimension identitaire de leurs
produits et la relation directe
producteur-consommateur.
Ce classement est néanmoins
intéressant car il montre que
le tourisme ne se réduit pas
à la visite de châteaux ou de
musées. Le tourisme, c ’ est aussi
l ’ activité économique présente.
Même si nous sommes fiers
de voir certaines entreprises
saumuroises devant des fleurons
de l ’ industrie française, nous
devons remettre ce classement
dans son contexte ».
Pas moins de 42 000 visiteurs en
2014, un beau succès d ’ estime
pour la Maison BouvetLadubay qui se place ainsi 2ème
du classement régional des
entreprises les plus visitées.
Un succès qui ne doit rien au
hasard mais à un important
investissement humain depuis
trente ans, date à laquelle les
visites ont été initiées.
« Nous avons dédié à cette
activité de visite une équipe
de 5 salariés (sur 50 salariés),
comme l ’ explique Juliette
www.maineetloire.cci.fr
Monmousseau, directrice de
la Maison fondée en 1851. La
visite des caves, une excellente
vitrine pour la marque mais
également pour le patrimoine
saumurois. Est-ce pour autant
un tourisme de découverte
économique ? « Notre Maison
cultive depuis toujours l ’ art de
recevoir. Nous nous retrouvons
davantage dans l ’ idée d ’ un
tourisme patrimonial en faisant
découvrir au public un lieu qui
a une histoire, un savoir-faire de
plusieurs générations en nous
adressant à tous les publics ».
Ce public que Bouvet-Ladubay
conquiert un peu plus chaque
année, c ’ est aussi le fait d ’ une
offre constamment renouvelée :
visite des caves traditionnelle ou
plus insolite, à vélo. A l ’ automne
dernier, Bouvet-Ladubay a mis
en place une nouvelle offre
de visite. « Il s ’ agit de la visite
« Patrimoine ». Il sera possible
de visiter notre bibliothèque
d ’ étiquettes anciennes et nos
archives, de découvrir, voire
de toucher, d ’ anciens registres
d ’ expédition, de découvrir ainsi
davantage notre Maison. Le
succès de ces visites tient aussi
Le top 10 des
entreprises les plus
visitées de la région
Pays de la Loire*
1. TERRE DE SEL
78 000 visiteurs
2. BOUVET LADUBAY
42 110 visiteurs
3. CHANTIERS NAVALS
STX France
31 630 visiteurs
4. ACKERMAN
30 000 visiteurs
Entre autres explications à
l ’ essor du tourisme de visite
d ’ entreprises, selon Juliette
Monmousseau, le fait que le
consommateur
aujourd ’ hui
a envie de voir, de savoir. « Il
faut être transparent. Pour
les générations précédentes
il n ’ était pas dans les usages
qu ’ une entreprise ouvre ses
portes au public, ses caves pour
une entreprise viticole comme
la nôtre. Le consommateur est
de plus en plus connaisseur
et c ’ est tant mieux car il fera
les bons choix, recherchera la
qualité, connaîtra les secrets de
fabrication. Dans le domaine du
vin, il y a toujours un esprit un
peu mystérieux, voire magique
qui fascine toujours ».
Les visites d ’ entreprise sont
amenées à devenir un élément
majeur du développement
territorial. Illustration avec le
rapport du Conseil national du
tourisme qui a souligné, entre
autres, le rôle de l ’ Aérospatiale
qui confère à la ville de
Toulouse ainsi qu ’ à toute la
région Midi-Pyrénées, l ’ image
d ’ un territoire dynamique axé
sur la haute technologie.
Marianne Bourgeois
(1) : Source : Atout France
5. CHAMPIGNONNIERE
DU SAUT AUX LOUPS
25 000 visiteurs
6. LA VEUVE AMIOT
20 205 visiteurs
7. LES CAVES LOUIS DE
GRENELLE
20 000 visiteurs
8. AIRBUS ST-NAZAIRE
17 840 visiteurs
9. LE LACTOPOLE
17 000 visiteurs
10. CONFISERIE BONTE
PINSON / LA CAVE
VIVANTE DU
CHAMPIGNON
13 000 visiteurs
(2) : L ’ association « Visitez nos entreprises en Pays de la Loire » (VNE)
accompagne les entreprises régionales dans leur ouverture au public.
Elle reçoit le soutien de la Région des
Pays de la Loire et de la CCI Pays de
la Loire. Aujourd ’ hui une cinquantaine d ’ entreprises ligériennes sont
membres de ce réseau régional.
(3) : 180 000 bouteilles y sont vendues
chaque année
CONTACT CCI
Sylvain Dourneau
[email protected]
02 41 20 49 96
* Chiffres déclaratifs des entreprises
pour 2014
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 51
Réglementation
FISCAL
Remboursement
de frais à des salariés...
Une
société
rembourse,
en franchise de cotisations
sociales, des frais que des
salariés ont engagés et correspondant à des cadeaux (polos,
parkas, bouteilles de vin, etc.)
offerts à des clients. Mais
l ’ Urssaf semble y voir plutôt
des avantages bénéficiant
aux salariés, qu ’ elle soumet
aux charges sociales… Ce
que conteste l ’ entreprise : ces
cadeaux ont été offerts aux
clients notamment dans le
but d ’ assurer la promotion de
son activité ; elle fournit les
factures d ’ achat des cadeaux
justifiant que ces dépenses
ont bien été engagées dans
l ’ intérêt de l ’ entreprise. Certes,
reconnaît l ’ Urssaf, mais ce
n ’ est pas suffisant : il manque
l ’ identité des bénéficiaires de
ces cadeaux que l ’ entreprise ne
fournit pas… Ce que confirme
le juge qui valide le redressement : les factures produites
ne permettent pas de vérifier,
en l ’ absence d ’ indication de
l ’ identité des bénéficiaires
des achats, que ces dépenses
ont été faites dans l ’ intérêt de
l ’ entreprise et en dehors de
l ’ activité normale des salariés.
regroupe les véhicules à
usages multiples qui, tout
en étant classés en catégorie
N1 (catégorie des « camionnettes »), sont destinés au
transport de voyageurs et de
leurs bagages ou de leurs biens
dans un compartiment unique.
En pratique, sont visées les
voitures dont la carte grise
porte la mention camionnette
ou « CTTE » mais qui
disposent de plusieurs rangs
de places assises. La situation
des 4x4 vient de faire l ’ objet
de commentaires intéressants
de la part de l ’ administration
fiscale. Si les véhicules sont
équipés d ’ une plate-forme
arrière ne transportant pas les
voyageurs et les marchandises
dans un compartiment unique
(tel un véhicule de type 4x4
pick up, à cabine simple ou à
double cabine), ils ne sont pas
concernés par la taxe sur les
voitures de société. A défaut,
c ’ est-à-dire si les véhicules
transportent les voyageurs
et les marchandises dans un
compartiment unique, ils
constituent bien des véhicules
de tourisme taxables à la taxe.
BOFiP - Impôts – Actualité du
7 octobre 2015
Faire des cadeaux
Source : Arrêt de la Cour de aux clients : attention
Cassation, 2ème chambre civile, à la TVA
du 18 juin 2015, n° 14-18592
Taxe sur les voitures
de société : faut-il
déclarer les 4x4 ?
Par principe, la taxe sur les
voitures de société concerne
les véhicules de tourisme,
c ’ est-à-dire les voitures particulières et certains véhicules de
la catégorie « N1 ». Les voitures
particulières
correspondent
aux véhicules classés dans la
catégorie « M1 ». Il pourra
s ’ agir de berline, voiture à
hayon arrière, break, coupé,
cabriolet et véhicule à usages
multiples. La seconde catégorie
Une société a organisé un
programme de fidélisation de
ses clients. En contrepartie
de l ’ achat de ses produits, ils
reçoivent des points de fidélité
permettant
d ’ obtenir
des
cadeaux offerts par la société. A
l ’ occasion d ’ un contrôle fiscal,
l ’ administration a constaté
que la société avait récupéré la
TVA payée lors de l ’ achat de
ces cadeaux offerts aux clients,
ce qu ’ elle refuse. Or, la société
rappelle que la TVA qui a
grevé l ’ achat de cadeaux est
récupérable lorsqu ’ il s ’ agit de
biens de faible valeur, entendu
comme ceux dont la valeur
unitaire n ’ excède pas 65 €
TTC (seuil applicable à l ’ heure
actuelle). Certes, admet l ’ administration qui rappelle toutefois
52 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
à son tour à la société que cette
tolérance suppose le respect de
conditions précises. Or la société
ne fournit pas la liste nominative
des bénéficiaires du programme
de fidélisation et des cadeaux.
Elle ne fournit pas les factures
d ’ achat des cadeaux. Elle n ’ est
pas en mesure de déterminer
avec précision la valeur unitaire
moyenne du cadeau attribué
chaque année par client. Faute
pour la société d ’ établir avec
certitude que la valeur des
cadeaux distribués dans le cadre
de son programme de fidélisation n ’ excède pas le seuil
exigé, elle ne peut pas prétendre
pouvoir déduire la TVA grevant
l ’ achat de ces cadeaux. Ce que le
juge confirme…
Source : Arrêt du Conseil d ’ Etat
du 10 juin 2015, n° 369217
Réduction d ’ impôt vélo :
pas encore appliquée,
déjà annulée ?
La loi votée en août 2015 relative
à la transition énergétique pour
la croissance a prévu qu ’ une
entreprise (soumise à l ’ impôt
sur les sociétés) puisse prétendre
à une réduction d ’ impôt en
cas d ’ investissement dans un
parc de vélos. Plus exactement,
il s ’ agit pour l ’ entreprise
d ’ investir dans des vélos qu ’ elle
met ensuite à la disposition de
ses collaborateurs pour faciliter
leurs déplacements domicile –
lieu de travail. Il est prévu que
cette réduction d ’ impôt sur les
sociétés soit égale à 25 % du
prix d ’ achat de la flotte de vélos.
Encore qu ’ il faille très certainement en parler au passé…
Le projet de loi de Finances
pour 2016 prévoit, en effet, sa
suppression pure et simple :
« la nécessité d ’ une aide fiscale
supportée par l ’ ensemble de la
collectivité pour les entreprises
mettant à disposition de
leurs salariés une flotte de
vélos ne repose sur aucune
étude préalable, justifiant une
demande forte des entreprises
et des salariés qui garantisse le
succès de la mesure ».
Social
Indemnité de précarité :
certains salariés n ’ y ont
pas droit…
Un étudiant est embauché en
CDD pendant les vacances
universitaires de Noël. A l ’ issue
de son contrat, il ne perçoit
pas d ’ indemnité de précarité,
l ’ employeur appliquant la réglementation qui précise que cette
indemnité n ’ est normalement
pas due lorsque le contrat est
conclu avec un jeune pour
une période comprise dans
ses vacances scolaires ou universitaires. Cette situation ne
satisfait pas l ’ étudiant : il estime
que cette règle est contraire au
principe d ’ égalité et à l ’ interdiction des discriminations
en raison de l ’ âge. Il a donc
saisi le juge pour obtenir le
versement de cette indemnité
de fin de contrat, d ’ un montant
de … 23,21 €. Et l ’ employeur a
obtenu gain de cause, à l ’ issue
d ’ un long parcours judiciaire
puisque l ’ affaire a été portée
devant la justice européenne.
Cette juridiction a confirmé
qu ’ un étudiant employé en
CDD pendant ses vacances
universitaires n ’ est pas dans
une situation objectivement
comparable à celle des travailleurs qui sont éligibles à
l ’ indemnité de fin de contrat :
la différence de traitement
entre ces deux catégories de
travailleurs ne saurait constituer
une discrimination en fonction
de l ’ âge. L ’ indemnité de fin de
contrat n ’ est donc pas due dans
le cas où le contrat est conclu
avec un jeune pour une période
comprise dans ses vacances
scolaires ou universitaires.
Source : Arrêt de la Cour de
Justice de l ’ Union Européenne du
1er octobre 2015, n° C-432/14
Projet de Loi de Finances pour 2016,
article 47
www.maineetloire.cci.fr
Vous versez chaque année votre taxe
d’apprentissage à un organisme
collecteur agréé.
Votre contribution peut rester sur le territoire.
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat de
Région, la Chambre Régionale d’Agriculture,
les Chambres de Commerce et d’Industrie
des Pays de la Loire ont désigné la CCI
Pays de la Loire comme Organisme
Collecteur de la Taxe d’Apprentissage
(OCTA) régional interconsulaire.
En lui confiant votre taxe d’apprentissage,
vous participez au financement des
établissements d’enseignement des Pays
de la Loire qui préparent aujourd’hui les
compétences dont vous aurez besoin demain.
De nouvelles modalités sont applicables.
Nos équipes sont à vos côtés pour un
accompagnement gratuit et personnalisé.
En savoir plus : www.paysdelaloire.cci.fr/octa
L’Organisme Collecteur de la Taxe d’Apprentissage régional interconsulaire est porté par la CCI Pays de la Loire (bénéficiaire de l’habilitation
à collecter, délivrée par le préfet de région) suite à un accord entre les trois chambres consulaires régionales.
Date limite de versement 29 février 2016
Réglementation
Social
Trois stagiaires
au maximum…
ou représentant 15 %
maximum de l ’ effectif
Le nombre de stagiaires qui peuvent être accueillis simultanément
en entreprise ou dans une association (ou, plus exactement, dont la
convention de stage est en cours
pendant une même semaine civile)
ne peut pas excéder 3 pour une
entreprise employant moins de 20
salariés et 15 % de son effectif pour
une entreprise employant au moins
20 salariés.
Si vous envisagez d ’ accueillir des
jeunes en alternance qui doivent
obligatoirement suivre des formations en entreprise, ce seuil peut être
relevé (par l ’ autorité académique)
jusqu ’ à 5 stagiaires pour une entreprise de moins de 30 salariés et 20 %
de son effectif pour une entreprise
employant au moins 30 salariés. En
outre, une même personne ne peut
pas être désignée tuteur de plus de
3 stagiaires simultanément. Ces
règles s ’ appliquent aux conventions
de stage conclues par l ’ entreprise à
compter du 29 octobre 2015.
Décret n° 2015-1359 du 26 octobre
2015 relatif à l ’ encadrement du
recours aux stagiaires par les organismes d ’ accueil
Infraction routière :
la non-dénonciation
des salariés serait
passible d ’ une amende
Si un salarié commet une infraction
routière passible d ’ une amende avec
un véhicule de la société, il appartient à cette dernière de payer cette
amende en qualité de titulaire de la
carte grise, qu ’ elle soit propriétaire
ou locataire du véhicule (même si
ce n ’ est pas elle qui est pénalement
responsable). Le seul moyen d ’ éviter
le paiement de cette amende est de
révéler l ’ identité du salarié fautif aux
autorités : l ’ entreprise remplit alors
une « requête en exonération » en
précisant l ’ identité du salarié qui était
au volant du véhicule et a commis
l ’ infraction. L ’ amende devra alors
être payée par le salarié qui se verra,
le cas échéant, également sanctionné
par un retrait de points. Mais rien
n ’ oblige un employeur à « dénonwww.maineetloire.cci.fr
cer » son salarié qui échappe ainsi
aux sanctions. Ce qui incite le
Gouvernement à envisager d ’ inciter
les entreprises à dénoncer leurs salariés par la contrainte : une entreprise
qui ne révèlerait pas l ’ identité d ’ un
salarié coupable d ’ une infraction
routière serait passible d ’ une contravention de 650 €.
Source : Comité interministériel de
la sécurité routière – 2 octobre 2015
Licenciement
pour détournement
de fonds…
Un salarié détourne à son profit
une somme importante provenant
du règlement d ’ une facture par un
client. Cette situation, particulièrement grave et caractéristique d ’ un
abus de confiance manifeste selon
l ’ employeur, l ’ incite à licencier le
salarié avec effet immédiat. Estimant qu ’ il a commis une faute
grave avec intention de nuire à
l ’ entreprise, l ’ employeur retient
contre le salarié la faute lourde, privative de toute indemnité. Ce que
ce dernier conteste : rappelant que
la faute lourde traduit l ’ intention
du salarié de nuire à l ’ entreprise, il
estime que cette intention de nuire
n ’ est ici pas établie ; cette intention
de nuire, ajoute-t-il, ne saurait, en
tout état de cause, se déduire de son
comportement, même fautif. Ce que
confirme le juge ! La faute lourde
suppose de caractériser une réelle
volonté de nuire du salarié ; elle ne
résulte pas de la seule commission
d ’ un acte préjudiciable à l ’ entreprise. La seule constatation d ’ un
préjudice, même important, ne
suffit donc pas…
Arrêt de la Cour de Cassation,
chambre sociale, du 22 octobre 2015,
n° 14-11291
COMMERCIAL
Remboursement
de taxe foncière
Un bail commercial précise que le
preneur acquittera ses taxes d ’ habitation, professionnelles et taxe foncière lui incombant et dont le bailleur
pourrait être responsable à titre quelconque. Pour le locataire, cette clause
lui impose de ne payer que la seule
taxe foncière directement due par lui.
Ce que conteste le bailleur : simple
occupant, le locataire ne peut pas
être tenu de payer directement cet
impôt. C ’ est sans compter l ’ interprétation du juge qui donne raison au
locataire : la taxe foncière s ’ entend
bien de celle (éventuellement) directement due par ce dernier. L ’ expression « dont le bailleur pourrait être
responsable à titre quelconque» renvoie aux règles permettant à l ’ administration de réclamer au bailleur le
paiement d ’ impôts incombant au
locataire. L ’ ambiguïté de la clause
profite au locataire !
Arrêt de la Cour de Cassation,
3ème chambre civile, du 15 septembre 2015, n° 14-15911
Droit de préemption
commercial : extension
du mécanisme
Lorsque vous vendez votre fonds
artisanal, votre fonds de commerce
ou si vous cédez un bail commercial,
il se peut qu ’ un droit de préemption
commercial doive être respecté. Pour
cela, il faut que la commune où vous
êtes situé ait délimité, par délibération motivée, un périmètre de sauvegarde du commerce et de l ’ artisanat
de proximité. Pour rappel, sont également concernés les terrains portant
ou étant destinés à porter des commerces d ’ une surface de vente comprise entre 300 m² et 1 000 m². Un
décret entré en vigueur le 27 juillet
2015 est venu étendre ce mécanisme
à l ’ intercommunalité, en offrant la
possibilité aux communes de déléguer leur droit de préemption à un
établissement public de coopération intercommunale, à une SEM,
au concessionnaire d ’ une opération
d ’ aménagement, au titulaire d ’ un
contrat de revitalisation artisanale et
commerciale.
Décret n° 2015-914 du 24 juillet 2015
RÉGLEMENTATION
Dépôt confidentiel
des comptes
pas 2 des 3 seuils suivants : un total
de bilan inférieur à 350 000 € ; un CA
inférieur à 700 000 € ; un nombre
moyen de salariés employés au cours
de l ’ exercice égal à 10. La Loi Macron
étend ce dispositif, à compter de
2016, aux petites entreprises (sauf,
entre autres exceptions, pour les
sociétés membres d ’ un groupe) uniquement pour le compte de résultat,
Pour cela, l ’ entreprise ne doit pas
dépasser 2 des 3 seuils suivants : un
total de bilan inférieur à 4 M€ ;un
CA d ’ affaires inférieur à 8 M€ ; un
nombre moyen de salariés employés
au cours de l ’ exercice égal à 50. Cette
confidentialité ne s ’ impose pas aux
administrations administratives et
judiciaires, à la Banque de France, ni
aux sociétés qui financent ou investissent dans la société qui opte pour
la confidentialité ou qui fournissent
des prestations au bénéfice de cette
société.
Paiement des factures :
sous quel délai ?
Par principe, lorsqu ’ il n ’ y a aucun
délai de prévu, une entreprise doit
obtenir le paiement de sa facture au
plus tard le 30ème jour du mois suivant la réception de la marchandise
ou de l ’ exécution de la prestation.
La règle change lorsqu ’ un délai est
contractuellement prévu (ce délai
de paiement doit être mentionné
dans les CGV et sur vos factures).
Le délai convenu entre un client et
un fournisseur ne peut dépasser en
tout état de cause un certain délai,
dans des conditions qui viennent
d ’ être récemment modifiées par la
Loi Macron : par principe, le délai
de paiement ne doit pas dépasser 60
jours à compter de la date d ’ émission de la facture. A titre dérogatoire,
le délai peut être de 45 jours fin de
mois (ce qui peut parfois entraîner
un dépassement du délai de principe de 60 jours) si ce délai, qui doit
être prévu au contrat, ne constitue
pas un abus manifeste à l ’ égard du
créancier...
Source : « Actu Strego »
Une entreprise qui clôture un exercice comptable est tenue de déposer les comptes annuels de l ’ exercice écoulé au greffe du Tribunal de
Commerce. Les microentreprises
peuvent demander la confidentialité
de leurs comptes si elles ne dépassent
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 55
Decouverte
Mécène
contribue
Maine-
du
Promouvoir le
territoire à travers des
actions culturelles,
de solidarité, du
patrimoine, telle est la
mission de Mécène et
Loire. Cette fondation
multi-entreprises et
multi-activités, créée
en 2007 à l’initiative
de la CCI de Maineet-Loire, renouvelle
cette année son
soutien, sous forme de
mécénat, grâce à une
dotation de 140 000
euros accordée à
17 projets culturels.
Romuald Beugnon présente sa Table Mashup
D
epuis sa création,
Mécène et Loire a
attribué plus d ’ 1,2
million d ’ euros à 164
projets. Première fondation de
cette nature, en France et dans le
cercle des CCI, elle est composée
de 28 entreprises implantées en
Anjou » précise son président,
Stéphane Martinez. Ces chefs
d ’ entreprises ont reconduit
leur engagement en février
2013 lors de la Fondation 2.
Le troisième appel à projets,
clos le 30 juin 2015, a totalisé
99 dossiers éligibles pour
l ’ année 2015/2016 et le choix
s ’ est porté sur 17 projets
artistiques, solidaires et de
recherche. Parmi cette sélection,
plus de 80 % de projets culturels,
7 actions musicales et deux
dédiés à la solidarité. Focus sur
4 d ’ entre eux.
56 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
Catégorie culture
Festival Le Printemps des
Orgues – Maine-et-Loire
Installation du 1er orgue
hybride de salle de concerts
en France – 15 000 euros
Le Festival Le Printemps
des Orgues, créé il y a 24 ans
par l ’ Association pour la
Connaissance, la Sauvegarde et la
Promotion des Orgues du Maineet-Loire, a pour projet d ’ installer
un orgue hybride au Centre
de Congrès d ’ Angers fin 2018.
« Nous souhaitons réintégrer
l ’ orgue dans les salles de concerts
afin de proposer au public un
nouveau répertoire d ’ œuvres
musicales, se réjouit Bruno
Maurel, Président du Printemps
des Orgues. La Ville d ’ Angers
se dote de cet instrument de
www.maineetloire.cci.fr
28 entreprises engagées
Altoneo
Angers
Aepr
Montilliers
Altasys Conseil
Cholet
Angers Drive
McDonald ’ s
Beaucouzé
Aranea
Hyper U Mûrs Erigné
Mûrs-Erigné
Atmosphère
Communication
Angers
Avoconseil
Angers
Bodet
Trémentines
Connivence
Ecouflant
Expertise-comptable, audit, conseil
et Loire
au rayonnement
-et-Loire
468 000 euros capable de produire
conjointement les sons d ’ un orgue
classique et ceux d ’ un orgue
numérique. » Grâce au soutien de
Mécène et Loire, le Festival a pu
bénéficier d ’ une aide exceptionnelle de 30 000 euros répartie sur
deux exercices. Composé d ’ un
buffet d ’ orgue (1 500 tuyaux,
18 enceintes acoustiques) et
d ’ une console numérique mobile
(3 claviers, pédalier), la partie
mobile de cet orgue hybride pourra
être transportée, avec un 2ème jeu
d ’ enceintes acoustiques, n ’ importe
où dans des lieux publics (place, hall
de gare, salles de concert) et dans
d ’ autres villes… Les sons de chacun
des tuyaux d ’ orgues d ’ esthétiques
différentes (baroque, classique, jazz,
romantique…) ont été au préalable
enregistrés et mémorisés dans la
console, pour être ensuite restitués
par les enceintes acoustiques qui lui
sont reliées. Cet ensemble équivaut
à un orgue de plus de 6 000 tuyaux.
Il va contribuer au développement
culturel de la Ville d ’ Angers et sera
mis à disposition de l ’ ONPL, du
Conservatoire de Musique (rôle
éducatif), du Théâtre Le Quai, du
Festival Premiers Plans, d ’ AngersNantes-Opéra, du CNDC, du
Service éducatif Ville d ’ Art et
d ’ Histoire…
Catégorie Solidarité
Unité Mobile
de Premiers Secours
Acquisition d ’ un véhicule léger –
10 000 euros
Mise en place en 2012, l ’ Unité Mobile
des Premiers Secours de Maine-etLoire, basée à Angers, regroupe une
quarantaine d ’ adhérents bénévoles.
Agréée par la Sécurité Civile depuis
2013, cette structure remplit deux
missions principales. Elle intervient
principalement par la mise en
place de postes de secours (environ
80 par an) sur des manifestations
sportives, culturelles, festives. Elle
peut intervenir, également, sur des
opérations de secours lors de catastrophes climatiques, technologiques...
Désireuse d ’ étendre ses missions
à des actions sociales, l ’ U.M.P.S.49
a décidé de mettre en place
Intégrateur d’Automatismes Industriels
Conseil et formation aux entreprises
Restauration rapide
Hypermarché
Agence de communication
Société d’avocats
Horlogerie industrielle, gestion de temps
Imprimerie
Evolis
Commercialisation de solutions de
personnalisation pour cartes plastiques
Finta Technologies
Société holding
Fixator
Fabrication de systèmes d’accès en hauteur
Gesco
Expertise-comptable, commissariat
aux comptes
St-Barthélemy
d’ Anjou
Angers
St-Barthélemy
d ’ Anjou
Gratien Meyer
Saumur
Restauration à thème
Elaboration et vente de vins
Cesbron
Vente matériel frigorifique, installations
isothermiques
Saint Sylvain
d’ Anjou
Le Grenier A Pain
Angers
Lexcap Avocats
Angers
Boulangerie-pâtisserie
Cabinet d’avocats
L ’ Orfèvrerie D ’ Anjou
Fabrication d’objets en étain pour
l’industrie du luxe
Marty Sports
Angers
Conception d’équipements sportifs
pour collectivités
St-Clément
de-la-Place
MCA Finance
Angers
Motard Opticien
Lunetier
Angers
Oceanedas
Angers
Gestion de portefeuilles
Holding de sociétés
Oem Development
Conception de matériels industriels
technologiques
Renoval
Installation de vérandas et abris de
piscines en alu
SBS Burologic
Services de management en print,
consommables et informatique
Strego
Expertise-comptable, audit, conseil
S-TV
www.maineetloire.cci.fr
Angers
Gestbouch \ Restaurants
La Boucherie
Opticien haut de gamme
L ’ unité Mobile de Premiers Secours vient d ’ acquérir un véhicule 7 places pour assurer les maraudes sociales
Beaucouzé
Production de directsTV, films pour
télévision et institutionnel
St-Barthélemy
d’ Anjou
Yzernay
Angers
Angers
Ste-Gemmes
sur-Loire
Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016 57
Decouverte
partager un moment
de convivialité et de
réconfort autour d ’ une
boisson chaude, tisser
du lien social, telles
sont les missions que
ces maraudes sociales
vont accomplir cet
hiver dans un quartier
d ’ Angers. » Ce véhicule
permet aussi de délivrer
des premiers soins
à l ’ abri des regards.
L ’ U.M.P.S.49 organise
des
campagnes
d ’ information
pour
sensibiliser un plus
large public (écoles,
lycées,
associations,
entreprises…) à ses
missions de soutien.
www.umps.fr
Festival Le Printemps des Orgues
des « maraudes sociales »,
ces équipes de bénévoles qui
sillonnent les rues à bord
d ’ un véhicule, à la rencontre
de personnes démunies, sans
logement (SDF, migrants…).
« Nous avons sollicité la
Fondation Mécène et Loire
pour participer au financement
d ’ un véhicule de 7 places, à
hauteur de 10 000 euros, équipé
pour soutenir des personnes en
situation de précarité» précise
la présidente, Isabelle Samson.
« Etre à leur écoute, savoir
4 appel
à projets
e
Fondation d'entreprise de Maine-et-Loire
Vous avez un projet
porteur d’image pour le
territoire de Maine-etLoire ? Déposez votre
dossier de candidature
(téléchargeable sur le
site web www.meceneet-loire.fr)
avant
le
27 mai. Un budget
d’environ 140 000 euros
est accordé à une vingtaine
de dossiers originaux.
Catégorie Culture
ateliers découverte de cet outil
innovant ». Hélène Chabiron
va organiser des sessions de
formation auprès des animateurs
et professionnels du cinéma,
du réseau régional de Passeurs
d ’ images dans un premier temps,
puis, plus largement, pour des
personnes travaillant sur des
projets d ’ éducation à l ’ image
auprès du jeune public. « Nous
enregistrons déjà des demandes
d ’ emprunt de la table, réservées
à ceux qui ont reçu au préalable
une formation ». Dans le cadre
du dispositif national Passeurs
d ’ images et en partenariat avec
la DRAC et la Région, Hélène
Chabiron coordonne aussi
plusieurs projets locaux. Grâce
à la table Mashup, l ’ association
Premiers Plans deviendra le
référent d ’ un outil innovant
d ’ éducation à l ’ image en région.
http://.passeursdimages.premiersplans.org
Association Premiers
Plans
Roussineau, apporte son soutien
à cette démarche. « La subvention
accordée par Mécène et Loire
couvrira les frais liés à la première
année de fouilles qui débuteront
cet été ». Ce travail de recherche,
qui s ’ étalera sur 10 ans environ,
permettra d ’ apporter des réponses
supplémentaires à la façon dont
vivaient nos ancêtres, leurs comportements économiques, sociaux.
Un travail d ’ analyse s ’ ensuivra qui
aura des répercussions importantes
pour l ’ avenir de ce site. En parallèle,
des visites, des conférences seront
programmées auprès du grand
public et des scolaires. Un projet
muséographique avec le Muséum
des Sciences Naturelles d ’ Angers
mettra en valeur les collections
issues des fouilles précédentes dont
l ’ inventaire et l ’ étude sont en cours.
Une convention a été établie entre
le MSN d ’ Angers et l ’ Université
de Paris Ouest Nanterre pour
un récolement des fouilles du
Dr Gruet, figure emblématique
du site, entre 1943 et 1969. Créée
Acquisition d ’ une table
Mashup – 5 000 euros
Créée en 2012 par le réalisateur,
Romuald Beugnon, la table
Mashup a été présentée à
Angers lors de la 27e édition
du Festival Premiers Plans.
Cet outil pédagogique permet
des montages vidéo simples
et plus rapides sans connaissance préalable du logiciel.
Le clavier et la souris sont
remplacés par des cartes en
papier avec un flash code
au dos qui renvoie vers des
séquences images, des sons,
des ambiances ou des actions.
Leur juxtaposition sur la
table permet de construire
le film. « La Fondation
Mécène et Loire nous a
aidés à financer l ’ achat de
cet instrument que nous
recevrons courant mars »
détaille Hélène Chabiron,
coordinatrice
régionale
de « Passeurs d ’ images »,
réseau géré par l ’ association
Premiers Plans en Pays de la
Loire. « Les jeunes cinéastes
vont ainsi pouvoir aborder
la création et le montage
de manière décomplexée
en
s ’ appropriant
des
images de façon nouvelle.
Nous allons doter nos
58 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
Fouilles archéologiques à Roc-en-Pail
Catégorie
Recherche
Association Angers
Musées Vivants
Fouilles archéologiques à
Roc-en-Pail – 4 000 euros
Découvert au XIXe siècle, le
site archéologique de Roc-enPail, situé sur la commune de
Chalonnes-sur-Loire, témoigne
de la présence de l ’ homme de
Néandertal (Paléolithique moyen,
entre 100 000 et 40 000 ans
avant JC). Son caractère unique
à l ’ échelle du Centre-Ouest de
la France a motivé la reprise des
fouilles, sous la houlette de Sylvain
Soriano, archéologue au CNRS.
L ’ association Angers Musées
Vivants, présidée par Agnès
en 1979, l ’ association participe
au rayonnement de l ’ art et du
patrimoine en lien avec les musées.
http://angers-musees-vivants.fr
Dominique Gruson
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Avec 28 millions d ’ utilisateurs
en France en janvier 2015,
Facebook s ’ impose comme
l ’ incontournable géant du
web et le deuxième site le plus
consulté au monde. S ’ il permet
à ses utilisateurs particuliers
de se créer un compte privé, il
permet aussi aux entreprises
de créer une page professionnelle afin de développer leur
notoriété et leur activité, de
renforcer leur compétitivité et
de générer un bouche-à-oreille
viral. Facebook est devenu
aujourd ’ hui un carrefour
d ’ audience conséquent, une
vitrine dont les entreprises ne
devraient plus faire l ’ économie.
P
armi elles, 3 millions de
TPE-PME,
fortement
représentées sur le territoire national, mais
paradoxalement, avec un taux de
digitalisation relativement faible.
En 2014, seules 42 % des PME
disposaient d ’ un site web. Il y a
quelques années, il était souvent
très long pour une PME de développer sa communication en
usant d ’ outils onéreux à l ’ efficacité
non mesurable et aux retombées
potentielles plus qu ’ incertaines.
Aujourd ’ hui, grâce à une utilisation pertinente de ces nouveaux
réseaux de communication pour
développer sa stratégie marketing,
une PME a toutes ses chances de
sortir son épingle du jeu. Du fait
de leur faible coût, de leur facilité d ’ utilisation, ces outils ne sont
pas l ’ apanage des grands comptes.
L ’ aspect local d ’ une telle démarche
n ’ est pas à négliger, à l ’ heure où les
recherches Google sont géolocalisées et où l ’ on voit fleurir des pages
Google My Business(1) à chaque
résultat de recherche, Facebook
permet aux entreprises de se faire
dont elle réagit aux commentaires
et l ’ image qu ’ elle renvoie tant au
niveau de son identité que de ses
produits. En tant que canal de
vente, Facebook reste toutefois
marginal.
Les sociétés actives sur le réseau y
poursuivent des objectifs qualitatifs, comme la fidélisation, la notoriété ou l ’ image de la marque. Le
recrutement, la diffusion de vidéos
et de publications ou encore l ’ amélioration du classement du site dans
les moteurs de recherche peuvent
être des raisons supplémentaires
ger les informations intéressantes
avec leurs amis. Autrement dit,
il est essentiel de répondre rapidement aux messages postés,
de façon efficiente et aimable.
Quel contenu ?
Pour atteindre sa cible, le contenu
des messages doit être actuel et
pertinent. Les « posts »(2) les mieux
pris en considération seraient ceux
agrémentés de tirages au sort,
de promotions ou de coupons.
Les conseils ou les informations
du secteur d ’ activité ont moins
PME : comment « liker »
votre communication sur Facebook ?
connaître localement et à moindre
coût. Toutefois, être présent sur
Facebook ou tout autre réseau
social ne doit pas s ’ envisager en
dilettante. La pertinence et l ’ efficacité relèveront nécessairement de
l ’ implication d ’ un salarié dédié à
ce suivi quotidien.
Pour qui ?
Une page Facebook est intéressante pour une entreprise si celle-ci
dispose d ’ un site web, éventuellement d ’ un blog, qu ’ elle l ’ alimente
régulièrement d ’ informations
pertinentes et récentes. Pour les
marques connues, la question ne
se pose pas. Mais une PME qui
s ’ adresse parfois principalement
à une clientèle régionale devrait
aussi mettre à profit les opportunités offertes par ce réseau.
L ’ utilisation ou non de Facebook
par son public cible est un autre
critère décisif pour y être présent.
Pour les entreprises actives en
B2B, d ’ autres réseaux plus adaptés et pertinents tels LinkedIn ou
Xing pourront être privilégiés.
Pourquoi ?
Une présence sur les media
sociaux dévoilera bien plus sur une
entreprise qu ’ un site internet aux
contours plus lissés. Les fans voient
si l ’ entreprise y est active, son
nombre de « suiveurs » la façon
60 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
d ’ être actif sur Facebook. L ’ avantage n°1 étant avant tout d ’ agréger une communauté de fans, de
la retenir sur le long terme par
une communication régulière et
authentique. Indirectement, cette
démarche aura un impact sur le
chiffre d ’ affaires. Autre atout pour
une PME d ’ une présence sur les
réseaux sociaux : l ’ interaction avec
les clients et les personnes intéressées offre un précieux aperçu du
marché qu ’ il est possible d ’ approfondir en étudiant les données
tirées du réseau social.
La force de Facebook reste son
ciblage : les utilisateurs en communiquant leurs informations
personnelles (sexe, âge, adresse,
statut, etc.)
permettent aux
sociétés de pouvoir affiner leur
ciblage publicitaire concernant
les consommateurs. Pour aider les
entreprises à gérer plus facilement
leurs campagnes publicitaires,
Facebook a lancé l ’ application Ads
Manager. Elle permet aux entreprises de créer de nouvelles campagnes, de gérer celles existantes
ou de suivre les performances
des publicités depuis leur mobile.
Leur diffusion peut être ciblée
selon différents critères : localisation, notions démographiques ou
centres d ’ intérêt des internautes.
Il est également recommandé de
publier régulièrement de nouveaux statuts afin d ’ informer ses
fans, de les impliquer et de les
encourager par ce biais à parta-
de succès. Certains outils d ’ analyses à l ’ instar du programme
« Insights » (3) permettent d ’ observer les réactions des fans et d ’ affiner les contenus. Sur Facebook, la
narration est un critère important.
Une société souhaitant recruter du
personnel ne doit pas se contenter
de déposer l ’ offre d ’ emploi sur sa
page. Elle aurait avantage à la compléter par un aperçu de la vie de
l ’ entreprise afin d ’ en faire ressentir
l ’ état d ’ esprit. Ce type de message
ne contient pas forcément une
incitation à l ’ achat, contrairement
à une annonce payante. Facebook,
comme les autres media sociaux,
est également un support tout
indiqué pour diffuser des vidéos,
des publications, des articles techniques ou infographies.
Quel que soit le poids accordé par
une société à sa page Facebook, un
site internet à jour reste toutefois le
prérequis essentiel pour toute stratégie en ligne.
oogle My Business : nouvel outil
G
gratuit de Google remplaçant Google
+ Local. Il a pour objectif de regrouper
un ensemble de services à destination
des professionnels dont celui de faciliter
l ’ accès aux services de géolocalisation
pour les petites et moyennes entreprises,
afin qu ’ elles soient mieux visibles sur le
moteur de recherche.
(2)
Post : message « posté » (émis, envoyé)
(3) Insight : l ’ outil de statistiques de
Facebook
(1)
Marianne Bourgeois
www.maineetloire.cci.fr
Réglementation
Loi Macron : renforcer l’intérêt de
l’épargne salariale dans les PME Le scope très large de la loi Macron ne laisse pas en reste le
chapitre de l’épargne salariale. Le premier élément notable
dans ce volet de la loi est sa volonté d’inciter les PME à mettre
en place des accords d’intéressement et/ou de participation.
Le second, c’est l’amélioration du PERCO (Plan d’Epargne
pour la Retraite Collective) qui permet au salarié de se
constituer une épargne, accessible au moment de la retraite.
Pour rappel, le forfait social est
une contribution patronale qui
vise les sommes exonérées de
cotisations sociales et assujetties
à la CSG. En matière d’épargne
salariale, le forfait social concerne
l’intéressement, la participation,
l’abondement de l’employeur. Son
taux est de 20 %.
La loi Macron crée deux taux
réduits :
▶ Forfait social réduit à 8 % :
la loi prévoit l’application d’un
taux réduit de forfait social de
8 % pour les entreprises qui
ne sont pas soumises à l’obligation de mettre en place la
participation et qui concluent
pour la première fois un
accord de participation ou
d’intéressement.
Ce taux réduit est également
applicable aux entreprises
de moins de 50 salariés qui
concluent un accord de participation ou d’intéressement,
alors que le précédent accord
remonte à plus de 5 ans.
Ce taux réduit s’applique
pendant 6 ans à compter de la
date d’effet de l’accord.
Si le seuil de 50 salariés est
atteint ou dépassé, l’entreprise conserve le taux réduit
jusqu’au terme de la période
de 6 ans (sauf lorsque l’accroissement d’effectif résulte de la
fusion ou de l’absorption d’une
entreprise : le forfait social
passe immédiatement à 20 %).
Le taux réduit s’appliquera aux
sommes versées à compter du
1er janvier 2016.
▶ F
orfait social réduit à 16 %
pour certains PERCO : le
forfait social sera de 16 % (au
lieu de 20) pour les sommes
issues de l’intéressement, de
la participation ainsi que des
abondements de l’employeur
dont le versement est effectué
sur un PERCO, sous réserve
que le règlement du plan
prévoit que la gestion pilotée
soit l’option par défaut du
PERCO et que l’épargne soit
affectée à l’acquisition des parts
de fonds, dans les conditions
fixées par décret, comprenant
au minimum 7 % de titres
éligibles à un PEA-PME.
Suppression de la
contribution patronale
de 8,20 % sur les
abondements au PERCO
Les entreprises devaient jusqu’à
présent acquitter une contribution de 8,20% sur la fraction
d’abondement au PERCO
qui excédait annuellement la
somme de 2 300 €. Cette contribution est supprimée pour les
abondements versés à compter
du 1er janvier 2016.
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Appréciation de l’effectif :
50 salariés pendant 12 mois
consécutifs ou non, au cours
des trois derniers exercices
(auparavant il fallait avoir atteint
50 salariés pendant 6 mois
consécutifs ou non, au cours de
l’exercice considéré).
Les entreprises qui atteignent le
seuil de 50 salariés alors qu’elles
sont dotées d’un accord d’intéressement sont soumises à la
participation à partir du troisième
exercice clos après le franchissement du seuil des 50 salariés, à
condition que l’accord d’intéressement soit appliqué sans discontinuité pendant cette période.
Placement par défaut
de l’intéressement
sur le plan d’épargne
d’entreprise
Lorsque le salarié n’exprime pas
de choix quant aux sommes issues
de l’intéressement (versement ou
placement dans le plan d’épargne
d’entreprise), celles-ci sont, par
En principe, l’employeur ne
peut alimenter le PERCO que
pour compléter le versement
d’un salarié. La loi lève cette
restriction.
Les
entreprises
peuvent effectuer unilatéralement
des versements périodiques dans
le PERCO, sous réserve d’une
attribution uniforme à l’ensemble
des salariés, dans le respect d’un
plafond annuel qui sera fixé par
décret. Le règlement du plan doit
prévoir cette possibilité ainsi que
la périodicité des versements.
Possibilité d’inscrire au
PERCO jusqu’à 10 jours
de repos
Dans les entreprises sans Compte
Epargne Temps (CET), les
salariés peuvent verser sur un
PERCO (ou un régime de retraite
supplémentaire) des sommes correspondant à des jours de congés
non pris, dans la limite de 10 jours
par an (contre 5 auparavant).
Source : Baker Tilly France
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Seuil d’effectif pour
la mise en place de la
participation
Possibilité
d’abondement unilatéral
du Perco
eas
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Ov rien
Aé
2 agences près de chez vous
Désormais, le versement de l’intéressement doit être effectué
avant le premier jour du sixième
mois suivant l’exercice de calcul.
La loi harmonise ainsi les règles
de versement des sommes dues
au titre de l’intéressement et celles
dues au titre de la participation.
Ces nouvelles règles s’appliquent
aux droits attribués au titre des
exercices clos à partir du 8 août
2015.
défaut, affectées en totalité au plan
d’épargne d’entreprise. L’accord
d’intéressement doit préciser
les modalités d’information du
salarié sur cette affectation. A
défaut, l’employeur applique les
modalités d’information définies
par décret (à paraître).
Cette règle concerne les
entreprises déjà dotées d’un plan
d’épargne d’entreprise et s’appliquera aux droits attribués à
compter du 1er janvier 2016.
ti q
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Création de deux taux
réduits de forfait social
Modification de la date
limite de versement de
l’intéressement
s
gi
Lo
www.heppner.fr
ligne directe
Embauche PME
Les embauches réalisées par
les PME à partir du 18 janvier
et jusqu ’ au 31 décembre
2016 bénéficient durant les 2
premières années du contrat
d ’ une prime trimestrielle de 500
euros, soit 4 000 euros au total.
Cette prime est versée pour les
salaires jusqu ’ à 1,3 fois le SMIC,
soit 22 877 euros brut annuels
pour une durée hebdomadaire
de 35 heures.
Pour en bénéficier, les entreprises
doivent remplir les conditions
suivantes :
• être une PME de 0 à 249
salariés en moyenne en 2015 ;
• embaucher : CDI, CDD 6
mois, CDD CDI, contrat de
professionnalisation de plus de
6 mois.
Pour faire la demande : en ligne,
sur le site www.travail-emploi.
gouv.fr/embauchepme
Actualiser les
périodes d ’ emploi
Chaque
trimestre,
vous
devez confirmer sur le site
www.travail-emploi.gouv.fr/
embauchepme que les salariés
embauchés restent employés
dans l ’ entreprise et fournir les
pièces justificatives suivantes :
• au moment de la demande :
aucune pièce ; coordonnées
bancaires (facultatives)
• ensuite tous les 3 mois,
justifier de l ’ effectivité de la
présence du salarié : bulletins
de salaire ; contrat de travail
en cas de contrôle, RIB s ’ il n ’ a
pas été remis au moment de la
demande.
Pour en savoir plus,
www.travail-emploi.gouv.fr/
embauchepme
EMBAUCHE
Dès le 18 janvier
Recevoir l ’ aide
PME
2016
La prime sera versée par
virement dans le trimestre qui
suit l ’ embauche, puis tous les
3 mois, par tranche de 500 €.
Pour en savoir
rendez-vous surplus,
www.travail-emplo
i.go
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Anjou Eco est édité par la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire - 8, boulevard du Roi René - CS 60626 - 49006 Angers cedex 01 - Tél. : 02 41 20 49 00 Directeur de la publication : Eric Groud - Rédacteur en chef : Alain Ratour - Secrétaire de rédaction : Dominique Gruson - Ont contribué à ce numéro : Isabelle Baudry,
Marianne Bourgeois, Lorissa Burlot, Fabien Grimaud, Vincent Le Bouter, Gregory Loussouarn - Conception et coordination : Atmosphère 02 41 66 83 38 - Photographies :
François Chotard et CCI - Publicité : Maine Editions 02 43 24 23 42 - Impression et routage : Corlet Roto. 3 numéros par an : Janvier - Mai - Octobre - Tirage : 24 500
exemplaires. Dépôt légal : Janvier 2016. N° ISSN : 1959-5379 - Numéro : 3 E. Abonnement annuel : 15 E auprès de la CCI.
Publication en accès sur le site Internet de la CCI : www.maineetloire.cci.fr
62 Anjou Eco - n°43 - Janvier 2016
www.maineetloire.cci.fr
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Salle de 16 places, grande terrasse de 30 places,
pas de personnel, pas de contrat. Loyer : 580 € TTC par mois
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Droit au bail A SAISIR !
Local commercial de 27 m², réserve de 25 m².
Les 3 ml de vitrines lui offrent une grande visibilité sur une
des rues les plus passantes d’Angers. Le magasin est en
excellent état, très propre, et possède de jolis volumes.
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Loyer : 825€ net/ mois
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Angers Beaucouzé
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Droit au bail A SAISIR !
Local commercial d’environ 52 m², réserve de 15 m².
Les 3 ml de vitrines lui offrent une grande visibilité sur une
rues très passante d’Angers. Le magasin est en excellent
état, très propre, et possède de jolis volumes.
Prix : 26.500 € FAI dont 2 409 € HT de frais d’agence
Loyer : 1000€ ht/ mois
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Murs commerciaux investisseurs
Surface de 70 m². Loyer : 958 €/mois + Charges + Foncier
Bail 3/6/9 depuis 3 ans. Petite copropriété, syndic bénévol.
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Beau visuel pour ce local commercial de 600 m²
comprenant une surface magasin show room de 580 m² et
une réserve de 20 m² (possibilité de moduler)
Parking clientèle 30 places. Accès rocade en 1 minute
Loyer : 4 000€ HT + Foncier. 12000€ d'honoraires TTC
Référence 144lc
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18, place de la République - 49100 Angers
Tél : 02 41 88 25 55
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