Anjou Eco N°36
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Anjou Eco N°36
www.maineetloire.cci.fr Bimestriel - Septembre 2014 - 3 Anjou Eco N° 36 Magazine économique de la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire Entreprises, ité, sibil Loi sur l’accpersêtes ? êtes vous p. 52 La filière aéronautique Photo : SIO (Beaucouzé) angevine sur le pas de tir P.44 Ces PME… Patrons-Maires Entreprenants P.36 Commerce de proximité : du côté de chez nous P.48 RISE, ’ENTREP D S F E H C actif ne, votre en moyennnel représente io profess e % de votr INE GLOBAL O IM R T PA venus % des re ille m fa ET la de Et VOUS, êtes-vous bien conseillé ? 80 100 15 ans d’e en toute xpérience indépen dance 15 spéc ia pour vo listes u Conseils en Ingénierie Patrimoniale accomp s agner Votre solution patrimoniale 11 rue des Arènes 49100 ANGERS Tél : 02 41 25 01 41 www.financiereconseil.fr CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE L’ ANJOU ET DU MAINE, Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit - Société de courtage d’assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n° 07 023 736 - Siège social 40 rue Prémartine - 72083 LE MANS CEDEX 9 - 414 993 998 RCS LE MANS - 05/2014. tre filière erts de vo ce p x e s e d nan sont nseillers e, vin...) et de la fi l’installation > Nos co d de n r ia e v n , g it a p la , (céréales e pour vous accom ité. s v d’entrepri ation de votre acti s ri u c é s la à eprises e.fr/entr in a -m u jo n www.ca-a Sommaire Hold-up s et jeu de dupe A fond les réformes ! Le Gouvernement n ’ a de cesse de marteler leur nécessité et leur urgence pour le pays. Les Chambres de commerce et d ’ industrie partagent cette volonté. Elles ont même avancé des propositions pour contribuer à cet effort. En réponse, c ’ est à un véritable hold-up sur leurs ressources que le Gouvernement s ’ est livré en faisant main basse sur des volumes considérables de taxes d ’ entreprises. La méthode choisie, autoritaire, a fait peu de cas de la concertation. L ’ Etat orchestre ainsi une action de casse contre les outils d ’ appui aux entreprises et de formation des CCI. Les TPE et les PME dont dépend la relance de l ’ emploi vont rapidement être pénalisées, privées de services de proximité comme l ’ appui à la création et la reprise d ’ entreprises, l ’ aide à l ’ export, à l ’ innovation, les formalités. Un coup d ’ arrêt sera porté aux formations destinées aux publics en difficultés, comme les demandeurs d ’ emploi. Des classes fermeront dans les CFA des CCI. Alors que le Président de la République a fait de l ’ apprentissage une de ses priorités, le Gouvernement piétine cet engagement. Il devra assumer la lourde responsabilité d ’ expliquer à près de 30 000 jeunes que ces CFA ne pourront plus les accueillir. Vers quelles autres formations garantissant l ’ insertion dans la vie active se dirigeront-ils ? 04 Dixit 06 Ligne directe 11 Contacts 13 Regard Eric Groud Président de la Chambre de commerce et d ’industrie de Maine-et-Loire Anjou Eco, c ’ est le bimestriel de référence sur la vie des entreprises, des territoires et de la CCI de Maine-et-Loire. C ’ est aussi le site Web www.anjoueco.fr qui met en ligne le magazine, des actualités inédites en provenance de la rédaction et des communiqués de presse. C ’ est également le fil Twitter http://twitter.com/#!/AnjouEco Retrouvez chaque mois l ’ actualité de la CCI de Maine-et-Loire sur la newsletter numérique « EssenCCIel ». www.maineetloire.cci.fr hilippe Courtoison, P Pépinières de la Palmeraie Zen, Saumur 16 Ligne directe 19 Regard athalie Busson, Best Western N Hôtel d’Anjou, Angers 21 Regard incent Hulin, Engitechs, V Saint Macaire-en-Mauges 22 Ligne directe 25 Regard rédéric Quillevéré,Société F Guéry, La Tourlandry 26 Ligne directe 34 Enquête ropriété industrielle : P un brevet de bonne stratégie 36 Enquête es PME… Patrons-Maires C Entreprenants 40 Enquête ’inévitable tu refuseras, L l’inattendu, tu envisageras : sécurité des données 44 Enquête a filière aéronautique L angevine sur le pas de tir 48 Enquête Votre magazine en ligne www.anjoueco.fr olande Large, Liberty & Co, Y Beaucouzé 14 Ligne directe 15 Regard L ’ aménagement et le développement des territoires souffriront également si le pouvoir musèle ces CCI qui savent le mieux exprimer les avis et besoins des entreprises dans ce domaine. Le ministre de l ’ Economie proclame que la baisse des taxes affectées aux CCI profitera pour 1 milliard d ’ euros aux entreprises à l ’ horizon 2017. Mais dans le même temps, il aura détourné une somme similaire, venue des entreprises, au profit des abysses du budget de l ’ Etat. C ’ est un jeu de dupes que le Gouvernement entend imposer à la communauté des entreprises. livier Badot, O expert en commerce et distribution ommerce de proximité : C du côté de chez nous 52 Réglementation 56 Place net 58 Découverte Brasseries artisanales : l’échappée bière 62 Changement de propriétaire Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 3 DIXIT Olivier Badot expert en commerce et distribution Crise du pouvoir d’achat, mais aussi du « vouloir d’achat » ont porté le « marché de la compensation ». Celui-ci accompagne désormais l’inquiétude du consommateur face aux difficultés sociales et économiques. Les pratiques d’achat s’émiettent, le rôle du numérique se renforce. Demain, deux formes de commerce s’imposeront : le commerce de destination et surtout celui de la « crosscanalité visqueuse ». Olivier Badot intervenait à la CCI dans le cadre de la première conférence du cycle « IntuiCCIon » sur les futurs possibles. Ces événements, destinés aux entreprises et acteurs de la vie économique, doivent leur apporter une vision prospective portée par des experts. Les grandes options pour le Olivier Badot Professeur à ESCP-EAP (Ecole supérieure de commerce de Paris et Ecole européenne des affaires de Paris) et à l’IAE de Caen-Basse Normandie. Visiting Professor à la Telfer School of Management de l’Université d’Ottawa. Docteur en anthropologie et docteur en économie industrielle. Olivier Badot est également expert APM et consultant international en 4 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 4 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 marketing stratégique et distribution. Il a écrit ou participé à plus d’une vingtaine d’ouvrages. Passionné de vins, de genièvre de Houle, de closeup et de quatuors à cordes. ésentation Retrouvez la pr sur t do Ba d’Olivier eetloire.cci.fr/ http://www.main 08-Les17 document-7824- r-leou s-p ion pt s-o de gran ain-.html commerce-de-dem www.maineetloire.cci.fr www.maineetloire.cci.fr Anjou Eco. Quelles sont les tendances fortes du commerce en France ? Olivier Badot. Les Français dépensent moins. La consommation est atone depuis quelques années. En 2012, pour la première fois, le pouvoir d ’ achat a baissé (pour l ’ opinion, il baisse même depuis l ’ arrivée de l ’ euro !). Même le bricolage qui se portait bien commence à décrocher avec des achats en diminution de 0,8 % en 2012. Mais les Français dépensent autrement. Chaque famille possède en moyenne 6,5 écrans (téléviseur, PC, tablette, smartphone). Cet équipement favorise la montée irréversible du e-commerce. Amazon est devenu le concurrent des hypermarchés pour le commerce non alimentaire. Autre progression : celle des formes de consommation alternative, troc, brocante, transactions de seconde main entre particuliers. Les consommateurs éclatent leurs achats. A Il faudra se débrouiller soimême ». Pourtant, le hard discount n ’ a pas grandi avec la crise car les consommateurs ont besoin d ’ être « enchantés ». Ils font preuve d ’ un « pessimisme joyeux » qui les pousse à prendre leur plaisir où ils le trouvent, dès qu ’ ils le peuvent. Le « marché de la compensation » accompagne la dureté du quotidien. C ’ est ce qu ’ a compris la chaîne irlandaise Primark qui a ouvert son premier magasin à Marseille fin 2013. Des produits tendance, bas de gamme, beaucoup de couleurs... Il y a de la libido et du prix très bas. Les gens cherchent en outre à faire des rencontres et à vivre des expériences fortes et émouvantes. La « gamability », faite de phénomènes ludiques, via les réseaux sociaux, ou de petits événements, se développe pour faire face aux difficultés de la vie. Les espaces commerciaux sont influencés par la culture des applications, les jeux et les réseaux sociaux. « Des produits tendance, bas de gamme, beaucoup de couleurs... Il y a de la libido et du prix très bas » liées à l ’ esprit de la contreculture. Les personnes disposées à consommer moins sont plus nombreuses que celles qui ont envie de consommer plus. Les nouvelles formes d ’ achat sont une révolution aussi forte que celle d ’ Internet. La crise et le besoin de proximité et de flux poussent le commerce Business to Business et Customer to Customer (Particulier à Particulier). Prenons l ’ exemple du concept de Super Marmite. Vous cuisinez un plat en assez grande quantité et vous mettez ensuite des parts en vente à la communauté proche de vous. Grâce à un système de géolocalisation, vous pouvez trouver les personnes qui autour de chez vous proposent une part de leur repas. Le développement du covoiturage en est une autre illustration. Que sera le paysage du commerce dans dix ans ? Deux grandes formes de commerce vivront à côté des magasins de simple proximité. Le commerce de destination sera l ’ exception. Il sera représenté par des boutiques « culte » et des centres commerciaux « enchantés » et exaltants. Les consommateurs profiteront de l ’ offre « super value » des magasins qui démocratiseront commerce de demain côté des entreprises « rentières » du commerce, se développent de petits acteurs, de plus en plus visibles sur Internet, sur les réseaux sociaux et dans les formes de commerce entre particuliers. Le pessimisme des Français a-t-il un impact sur l ’ envie d ’ acheter ? Depuis une trentaine d ’ années, les gens ne croient plus dans les vertus du salut. « Le chômage ne va pas s ’ améliorer... www.maineetloire.cci.fr www.maineetloire.cci.fr Existe-t-il encore des nostalgiques de la croissance zéro ? Une tendance lourde provenant des altermondialistes et des adeptes de la décroissance se diffuse progressivement. Elle influence un courant de dé-consommation nostalgique qui n ’ est toutefois pas majoritaire. Une volonté de frugalité conduit les individus à moins acheter, mais mieux, à consommer autrement, pour des raisons économiques ou le luxe. Les lieux de ce commerce ressemblent à de beaux villages, avec places, maisonnettes, fontaine et bancs… comme à La Vallée Village à 5 minutes des parcs Disney. Le consommateur privilégie le déplacement physique qui lui permet d ’ acheter à un tarif particulièrement attractif. Mais la forme la plus répandue de commerce naîtra de la « crosscanalité visqueuse » qui atteindra le consommateur là où il se trouve, qui collera à ses mouvements mentaux et physiques. Quelques illustrations de la cross-canalité visqueuse s ’ imposent... Le cross canal visqueux sera surtout numérique. Il utilisera des canaux qui s ’ articulent. Sa raison d ’ être, c ’ est l ’ ATAWADAC (« AnyTime, AnyWhere, AnyDevice, AnyContent »). Pour résumer, « de l ’ envie à la livraison ». Plusieurs modèles de ce type de commerce émergent. Le « brick-n-clicks » désigne une présence classique en magasin associée à des processus de ventes sur Internet. Cela concerne l ’ alimentaire, la santé, la beauté... comme Monop’ . Le « click and collect » permet aux consommateurs de commander en ligne pour ensuite retirer leur article dans un magasin de proximité. Grâce au « wall shopping », le consommateur peut effectuer ses achats depuis un mur virtuel (dans une gare) avec son smartphone. En conclusion, quel message donner aux commerçants ? Le pivot du commerce sera le consommateur en mouvement. La concentration des moments d ’ achat, la fidélité aux lieux d ’ achat, c ’ est un modèle qui se termine. Les gens bougent de plus en plus. La mobilité est générale, dans les idées, les ressources, les biens et les corps. De plus en plus d ’ implantations se feront sur des flux, dans des aéroports, des gares. Toutes les formes de commerces seront associées au sein de l ’ intention d ’ achat du consommateur, qui sera soumise au hasard des rencontres et des événements. Ce sera une véritable « shazamisation »(1) du commerce. Grâce à des applications dans les smartphones, le consommateur pourra acheter au gré de ses pérégrinations physiques et émotionnelles, de ses envies et de ses besoins. Propos recueillis par Alain Ratour (1) : D ’ après Shazam, application de reconnaissance musicale pour smartphones consistant à obtenir en quelques secondes le titre d ’ un morceau de musique entendu après l ’ avoir scanné. Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 5 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 5 ligne directe Echos L’ITBS fait peau neuve Bientôt un nouveau bâtiment pour l’Institut angevin du tourisme, du bâtiment et des services (ITBS) sur le campus Saint-Serge à Angers. La livraison est programmée en novembre 2014. Dans le cadre du contrat État-Région, une extension de 1 100 m² et une reprise des locaux sont à l’œuvre pour offrir aux 1 500 étudiants un cadre de travail plus spacieux. « Les formateurs disposeront de davantage d’espace », indique Philippe Violier, directeur de l’ITBS. Source : Le fil des territoires Croissance externe chez APS Services APS Services (La Séguinière) développe son activité formation (sécurité incendie, santé-travail et environnement) par croissance externe. Pour son département Proformasec, elle a racheté l’alsacienne Fesip (6 salariés, 350k€ de CA) par l’intermédiaire du CRA Cholet (Cédants et Repreneurs d’affaires). « Cet organisme de formation spécialisé dans la sécurité incendie, la santé au travail dispose notamment des agréments pour dispenser des formations diplômantes SSIAP et CQP-APS... », explique David Dixneuf, à la tête d’APS Services (33 personnes). Pour élargir ses compétences, Proformasec avait déjà repris début janvier le fonds de commerce d’Altasys Conseil, cabinet angevin spécialisé en développement durable (2 salariés, 200 k€ de CA). La société espère capter de nouveaux clients avec ces offres complémentaires. Elle continue d’élargir sa présence géographique. Elle a ouvert en mars sa première agence en Île de France. www.aps-services.fr www.proformasec.com MSC Partenaire Formation reprise par Alexandre Defontaine Alexandre Defontaine, 34 ans, a succédé à Joëlle Samson à la tête de MSC Partenaire Formation, cabinet de conseil et formation de La Séguinière (deux salariés et une douzaine d’intervenants). Diplômé de l’ESIAME et titulaire d’un Master Management de l’ESSCA, il dirigeait un cabinet d’assurance avant de rechercher une société de formation. La rencontre avec Joëlle Samson s’est faite par l’intermédiaire du C.R.A. Cholet. MSC Partenaire Formation propose des formations en bureautique/PAO, management et ressources humaines. « Mon objectif : continuer à développer l’offre avec de nouveaux intervenants et nouvelles formations en ressources humaines pour aider les entreprises à répondre aux enjeux de la réforme de la formation professionnelle ». Pour fidéliser sa clientèle de PME du Choletais, Alexandre Defontaine perfectionne son outil de suivi des formations « Accessible sur notre site, cet extranet aide les DRH à mieux piloter les formations de leurs salariés ». www.partenaireformation.fr Formation Un Diplôme des Métiers d’Art à l’Institut de Bijouterie de Saumur L ’ univers du bijou est porté par des tendances fortes de création, de mode et ses accessoires. L ’ Institut de Bijouterie de Saumur accompagne ce contexte favorable au design et à l ’ innovation en renforçant son offre de formation par un DMA (Diplôme des Métiers d ’ Art) Art du bijou et du joyau. « La profession attend des formations de haut niveau, commente Valérie Giraud, responsable de l ’ Institut. Et ce DMA, le seul dans la façade Atlantique, est une belle oppor- tunité pour renforcer notre positionnement au niveau national et, demain peut-être, à l ’ international ». L ’ Institut propose désormais une offre complète sur trois niveaux de formation. Les jeunes en DMA deviendront des spécialistes de la création, de la conception et de la réalisation du bijou et du joyau. Ils disposeront d ’ une « main », mais seront également force de propositions en termes de design et création. La formation est d ’ ailleurs organisée en partena- riat avec l ’ Ecole de design Nantes Atlantique. C ’ est la Région qui avait donné son accord à l ’ ouverture du DMA Art du bijou et du joyau par apprentissage en 2011. CONTACT Valérie Giraud 02 41 83 53 83 [email protected] www.institutdebijouterie.fr Nouvelle direction chez Ecolangues Ecolangues a trente ans. Un anniversaire... et un passage de témoin entre Fabrice Dossot, son créateur, et sa fille Séverine. Revenant d ’ Allemagne pour créer un institut de langues, il choisit Angers pour la qualité du français parlé dans la région. « Nous avons démarré avec des cadres d ’ entreprises allemands et suisses allemands qui voulaient apprendre le français des affaires pour manager. Grâce à Internet, nous enseignons aussi notre langue sur toute la France à des cadres internationaux expatriés. Parallèlement, Ecolangues a été sollicité pour dispenser, en France et principalement dans notre région, des formations à l ’ anglais puis à toutes les langues européennes ainsi qu ’ à certaines langues orientales ». Aujourd ’ hui, l ’ Institut propose 25 langues (avec une équipe de 23 nationalités travaillant selon le principe « le plaisir d ’ apprendre les langues ») à des PME et de grandes entreprises (Valéo, Paulstra, Guerin Systems, Scania, Thyssen, l ’ INRA, Vilmorin...). « Un apprenant adulte doit perdre la perception de l ’ apprentissage d ’ une langue tel qu ’ il l ’ a vécu au cours de sa scolarité. Aider les apprenants à entretenir leur joie naturelle d ’ apprendre, à trouver une motivation réelle sont des buts que se fixent nos formateurs, précise Fabrice Dossot. Les erreurs sont naturelles et accueillies comme autant d ’ efforts pour progresser ». Et sa fille d ’ ajouter : « Ce qui importe pour l ’ employeur, c ’ est que ses collaborateurs soient opérationnels en un minimum de temps. » www.ecolangues.com L’Outil en Main Lors de la Foire d ’ Angers, ils étaient nombreux à s ’ émerveiller devant le chef-d ’ œuvre réalisé par les enfants de l ’ association « L ’ Outil en Main d ’ Angers» : la reproduction au 5ème de l ’ entrée 6 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 du château d ’ Angers en pierres d ’ ardoise et tuffeau. « Cette œuvre, réalisée par 200 enfants accompagnés par les bénévoles, a nécessité plus de 4 ans de travail, soit 5 000 heures ». L ’ Union des associations L ’ Outil en Main en regroupe 110 en France. Comme l ’ explique Michel Gascoin, un de ses membres, « des professionnels à la retraite et bénévoles font découvrir à des jeunes de 9 à 14 ans les métiers manuels en situation réelle d ’ ateliers ». Transmettre un geste, un savoir-faire, mais aussi revaloriser les métiers manuels artisanaux, du bâtiment, d ’ art, de bouche... « Nous proposons 24 métiers, bâtiment, art floral, forge, métallurgie, couture, cuisine… ». L ’ association accueille une cinquantaine d ’ enfants (le même nombre est sur liste d ’ attente...) qui viennent chaque mercredi aprèsmidi s ’ aguerrir à l ’ un des métiers. Grande fierté pour les membres de l ’ association : avoir pu faire naître des vocations. Le 21ème Congrès national de l ’ Union des associations de L ’ Outil en Main se tiendra en novembre à La Pommeraye. www.maineetloire.cci.fr ANGERS BEAUCOUZÉ A vendre bâtiment indépendant à usage d’activités-bureaux-commerces d’environ 1708 m². Etat neuf. Parkings privatifs. BEAUCOUZÉ A vendre bâtiment indépendant à usage d’activités-bureauxcommerces en parfait état d’env. 1413 m². Quai. Foncier de 4681 m² env. Proche accès autoroute. 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Située à Ecouflant, cette entreprise s’est spécialisée dans la découpe au laser de métaux, adaptant son offre à du sur-mesure grâce à l’utilisation d’une technologie de pointe. Elle est désormais capable de répondre à des besoins de sous-traitance surmesure pour ses clients industriels, dans les domaines du ferroviaire, bâtiment, automobile, agriculture… Avec une consommation annuelle de 3 000 tonnes d’acier, Laser 49 dispose d’un parc machine performant (deux machines laser Trumpf pour la découpe d’acier, aluminium, inox, un système entièrement automatisé de manipulation, presses plieuses, taraudeuses…). L’entreprise fabrique des pièces métalliques de grande précision (0.1 mm) en petites ou grandes séries, dans des délais très courts. Face à l’augmentation des volumes, le lasériste travaille désormais en trois-huit et prévoit le recrutement de plusieurs opérateurs dans les mois à venir, venant renforcer l’équipe des 20 salariés. Auparavant responsable du pôle commercial pendant 10 ans, le nouveau dirigeant ambitionne de réaliser d’ici 2 ans un C.A. de 5 millions d’euros (3.7 millions d’euros actuellement). www.laser49.fr Rachat de Tomaris à Beaucouzé Sneg Propreté est spécialisée dans le nettoyage industriel depuis sa création en 1992 par Christophe Lopez. En juin dernier, elle a racheté l’entreprise de nettoyage Tomaris, située à Beaucouzé. La société ajoute ainsi l’agroalimentaire, un secteur d’activités où elle n’intervenait pas, à ses domaines d’intervention très vastes. Du nettoyage de lignes de production ou de machines-outils, du tri des déchets au décapage de sols, en passant par la gestion de parcs à Caddies, à l’entretien de bâtiments communaux ou encore à la désinfection de milieux sensibles (blocs opératoires, salles blanches, etc.), ses 400 salariés - dont 30 de Tomaris - répondent aux besoins de la clientèle diversifiée : GMS, industries, tertiaire, copropriétés, collectivités, secteur médical. Certifiée Iso 9001 et Iso 14001, Sneg Propreté mise aussi sur la formation de ses salariés avec notamment des équipes formées et habilitées pour les interventions ponctuelles et exceptionnelles. Après Tomaris, qui prend le nom de Sneg Angers, l’objectif pour 2015 est de s’implanter à Cholet avec la création d’une agence. Le chiffre d’affaires est en progression de 20 % cette année pour atteindre 7 millions d’euros. Créations Un nouveau pressing écologique à Cholet En réponse à un besoin avéré sur la ville de Cholet, Wilfried Lafont vient d ’ ’ ouvrir un pressing 100 % naturel, en rejoignant le réseau de franchise BALEO. Depuis le 28 mai, cet ancien directeur régional des ventes dans le milieu du transport et de la logistique offre un service de nettoyage des vêtements de grande qualité, respectueux de la peau et de l ’ environnement, auquel s ’ ajoutera la possibilité de retrait et de livraison du linge à domicile. « Le procédé unique BALEO Care & shop combine l ’ eau à des produits lessiviels biodégradables conformes aux normes internationales, la température, la durée du cycle de lavage et une action mécanique minimum ». L ’ enseigne BALEO compte déjà une dizaine de points de vente en France. Services aux entreprises 9 rue James Watt, Beaucouzé Gérant : Grégory Jolly La Longuanière, Marigné Président : Emmanuel de Rougé Anaël Organisation d ’ événementiels 7 place de la Gare, Angers Gérant : Roger Couffin IRX Conseil en systèmes et logiciels informatiques 40 route de Champigny, SouzayChampigny Gérant : Franck Bourinet Technique Gamba acoustique Ingénierie et conseil en acoustique 7 rue Alexandre Fleming, Angers Gérant : Fabien Krajcarz Conseil d’entreprise Aexequo Expertises Expertise comptable 12 avenue Denis Papin, Angers Président : Pierre Guyon Sales & Consulting Conseil, audit, missions, activités commerciales et toutes prestations dans le domaine de la supply chain 4 rue de la Brisepotière,Angers Président : Gilles Guerrin AcTio Soutien aux entreprises 2 bis allée William-Turner, Avrillé Gérante : Lysianne Métayer Bisqin Conseil, accompagnement et stratégie des entreprises 4 rue des Coquelicots, Saumur Président : Fabien Desaunay Communication City Panel SAS Services innovants de sondage sur Internet 4 rue de la Gare, Angers Président : Gérard Simon Echoes Production Production et réalisation audiovisuelles, location de matériel vidéo, communication et marketing web marketing La Rivière Cormier, Combrée Gérant : Olivier La Combe Un des sens Agence de communication 8 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 DEO Communication Conseil et formation en communication, affaires et relations publiques, événementiel 12 rue du Faubourg Saint Jean, Vihiers Présidente : Martine Clérembault Black Cherry Design graphique et communication visuelle 24 rue Jean-Luc Rapado, Chênehutte-Trèves-Cunault Gérants : Thierry et Meilane Couquard Jean-Patrice Cartault Agence de publicité 82 rue de Beaulieu, Fontevraud l ’ Abbaye TIC Pixelstream Développement et mise au point d ’ applications informatiques Chemin de la Salette, Avrillé Gérant : Rémi Chapelain ODC Voyage Plate-forme d ’ information touristique Internet 23 avenue du Trézon, Toutlemonde Gérante : Fleur Mercier JBG Solutions Création, développement et édition de logiciels applicatifs. Création, développement, édition et hébergement de sites Internet 222 Grand-Claye, Mûrs-Erigné Gérant : Jean-Baptiste Guigonet Gignomind SAS Conception, édition, développement et commercialisation de logiciels et services associés Onwebb Conception, design, développement et application web et logiciels, marketing, référencement et stratégie web La Porte, Candé Gérant : Baptiste Brunaud Formation Cap Neo Entreprises Formation et conseil, vente de logiciels de management d ’ entreprises 47 rue Dupetit Thouars, Angers Président : Eric Aubert du Petit Thouars de Saint Georges Transport et logistique Remondis Transport routier de marchandises, location de véhicules, commissionnaire de transport Zone Actiparc Anjou Atlantique, Champtocé-sur-Loire Gérant : Pierre Vasseur Kuehne et Nagel Entreposage et logistique 7 rue des Portières, Saint Barthélemy d ’ Anjou Dirigeant : Patrick Pépin Travail temporaire Regional Interim 17 rue Plantagenet, Angers Dirigeant : Marc Poulain Proman 17 boulevard Delhumeau-Plessis, Cholet Dirigeant : Roland Gomez www.maineetloire.cci.fr Innovation Echos Laboratoires Innova Pharm : croissance à pleines dents Les Laboratoires Innova Pharm (Cholet), dirigés par le Dr Patrice Nicolleau, viennent de signer un partenariat avec le groupe américain ORMCO. « Implanté en Europe, ce groupe spécialisé dans la distribution de produits orthodontiques a fait appel à Innova Pharm pour débuter dans le domaine des appareils fonctionnels et développer une ligne de produits ». Pour cette nouvelle activité, le Dr Patrice Nicolleau a créé début 2014 une seconde société : OF Innovation. « La distribution des produits débute en septembre. Un collaborateur a été recruté. OF Innovation forme également les praticiens européens à ces produits, en Allemagne notamment où le marché est important. Objectif : vendre 5 000 produits ORMCO au début et 50 000 d ’ ici à 5 ans ». Depuis sa création en 1999, Innova Pharm évolue sur un marché de niche : « La société conçoit et commercialise des systèmes d ’ orthodontie fonctionnelle aux techniques peu répandues : tétines écrans, proccluseurs, gouttières pour la rééducation de la langue, de la déglutition… ». Son site marchand compte une quarantaine de références. De nombreux brevets ont été déposés : « Je pars souvent d ’ un modèle en tentant de l ’ améliorer et en travaillant pour les dessins avec un bureau d ’ étude partenaire. Les produits sont fabriqués par des entreprises locales (Chamaplast, Grizot, Newplast…), puis commercialisés par nos soins. Les orthodontistes sont nos principaux clients. D ’ autres marchés restent à explorer avec le développement de gouttières anti-ronflement et de gouttières esthétiques ». Innova Pharm (4 personnes) commercialise 30 000 pièces/an pour un CA de 500 k€ en progression régulière. www.innovapharm.fr Roses, blanches… les gelées de Vincent Bétis Lorsque Vincent Bétis et son épouse Nathalie se sont installés en qualité de vignerons sur le domaine de La Closerie du Bois Joli (Saint-Lambert-du-Lattay), les quantités des premiers vins produits n ’ étaient pas importantes. D ’ où l ’ idée de faire de la gelée de vins. « Dans un premier temps, pour nous. Puis nous avons pensé que ce serait une opportunité pour valoriser notre vin. A notre connaissance, il existe peu de gelées de vin élaborées directement par des vignerons, et pas en bio. Cette gelée est un produit original et gourmand qui apporte une touche insolite et inattendue en cuisine gastronomique ». Vincent Bétis produit, pour l ’ instant, deux « cuvées » : une gelée 100 % Chenin (vinifiée en blanc sec) et une gelée « rosé », produite avec un Cabernet Franc. « La gelée Chenin a des saveurs de litchi et de coings comme celle que faisaient nos grandsparents. La gelée « rosé » a des parfums de petits fruits rouges du Cabernet. On ressent les tanins du vin ». Vincent envisage prochainement de créer une ge- lée à base de vin rouge. Où trouver ces gelées de vin ? « Chez nous, mais également sur notre site web et dans les rayons épicerie fine, dans des magasins fermiers ou de producteurs ». http://closerie-du-bois-joli.com VégéConso : intégrer le consommateur dans le processus d’innovation Les pôles de compétitivité Végépolys et Terralia mettent en place VégéConso. Cette nouvelle offre de services, opérationnelle fin 2014, permettra d ’ intégrer le consommateur à différents stades dans la création d ’ un nouveau produit ou service. Elle associera chercheurs, entreprises, collectivités et consommateurs. Ensemble, www.maineetloire.cci.fr ils testeront les nouveautés liées au végétal, produits, services, emballages, variétés, modes de consommation... « On imaginera aussi de nouveaux usages pour des produits existants », ajoute Gino Boismorin, directeur de Végépolys. Les critiques (une pomme trop sucrée, une plante trop encombrante pour un balcon...), mais aussi les bons points attribués « en direct » par les consommateurs aideront entreprises et chercheurs dans la mise au point finale de leurs produits ou de leurs services. Parmi les partenaires de VégéConso, le laboratoire GRAPPE de l ’ École supérieure d ’ agriculture d ’ Angers qui possède un laboratoire d ’ analyse sensorielle. Association de la Sellerie Butet et de l’Atelier des Essences La Sellerie Butet (Saumur), associée à la menuiserie ébénisterie l’Atelier des essences (Les Rosierssur-Loire) a développé une nouvelle technique de fabrication des arçons de selle. Ceux-ci sont formés en contreplaqué renforcé par des pièces métalliques et deux renforts en fibres de carbone et des accessoires en titane. Afin d’industrialiser le procédé, les entreprises ont investi dans des moules définitifs en métal et une machine de rivetage par fluage pour assembler les différents éléments. Production envisagée : 50 à 60 arçons par semaine. Le matériel se trouve à l’Atelier des essences. La Région a soutenu le projet dans le cadre du dispositif « 500 projets de développement économique pour les territoires ». www.butet.fr www.latelierdesessences.fr Silk informatique récompensée pour son logiciel éO La société angevine Silk Informatique développe des logiciels médicaux et médico-sociaux. Son dernier-né, le logiciel éO, répond aux fonctionnalités « standard » requises dans le cadre du fonctionnement d’une maison ou d’un pôle de santé. L’entreprise, dirigée par Christian Simon, vient d’obtenir la labellisation de niveau 2 pour la qualité et la richesse fonctionnelles dans l’organisation de maisons de santé et suivi des patients. Cette récompense confirme sa position de leader sur le marché de l’édition logicielle pour médecins généralistes et spécialistes, maisons, pôles et centres de santé, centres spécialisés en addictions et centres d’hébergement social. Prix Hermès de l’innovation pour Runseat Rehab L’exosquelette « Rewalk », développé par Argo Medical Technologies, permet aux paraplégiques de retrouver une marche autonome, voire de se déplacer sur des terrains accidentés. Il est distribué par la société angevine Runseat Rehab et lui a valu le prix Hermès de l’innovation dans la catégorie « amélioration de la condition humaine » avec ReWalk et Argo Medical Technologies. Créé à Angers en 2012 et dirigée par Frédéric Jean, Runseat Rehab distribue des équipements de mobilité et de posture ainsi que des aides techniques à la vie quotidienne pour personnes handicapées et âgées. Elle propose des produits pour l’expertise clinique et des formations à destination des professionnels de santé. www.runseat.fr Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 9 Petit pub janvier 2014_190 x 65 07/01/14 12:01 Page1 Les Ets PETIT : c’est aussi plus de 200 VO en stock ANGERS - CHOLET Camions et VUL De 2.9 T à 11 T de PTC 02 41 72 15 15 Isuzu Trucks : Leader mondial de moteur Diesel PETIT - ANGERS - CHOLET (49) • Atelier / Réparation et Entretien de Poids lourds et d’utilitaires • Remorques & Semi Remorques • Un magasin pièces détachées Pick Up ISUZU D-MAX 4x2 - 4x4 www.petit.fr - [email protected] MLM interim pub_190 x 130 01/08/14 08:49 Page1 Heppner pub_190 x 63 25/11/13 16:47 Page1 Heppner Angers - ZA Beuzon - 4 route de la Confluence - 49000 Ecouflant - Tél. : 02 41 43 34 33 - www.heppner.fr Nouvelle gamme DAF Euro 6 ligne directe tourisme Echos Château Colbert : un potager comme au XVIIIe siècle. Au Château Colbert, le potager reprend vie. La propriétaire de l ’ hôtel-restaurant, Dominique Pophin, a souhaité faire renaître ce lieu disparu qui domine le Parc oriental de Maulévrier, à l ’ image de ce qu ’ il était à la période du commanditaire du fameux parc. Le projet, ouvert au public depuis début juin, a été conçu et réalisé par Gwénaël Tanguy, architecte DPLG et paysagiste, à partir de plans du XVIIIème siècle (à l ’ époque d ’ Edouard -Victurnien Colbert). Les travaux se sont étalés sur deux ans : « Le terrain de 8 000 m2 était en friches, se souvient Dominique Pophin, passionnée d ’ histoire et de jardinage. Nous l ’ avons transformé en un magnifique potager, avec une production entièrement bio. Nous avons respecté le tracé de l ’ époque, inspiré des jardins à la française, avec une allée principale et des allées secondaires séparant les planches de pro- duction légumière. La grotte et la rocaille ont été conservées et la partie de la grande serre du début du XXème restante, restaurée. L ’ orangerie, bâtie en 1832, a été réhabilitée en salon de thé et boutique. Un système d ’ irrigation écologique intégré, n ’ utilisant que les sources et les eaux Les pianos de la Romanerie changent de mains pluviales, a été ajouté et 20 000 buis ont été plantés… ». De quoi également donner un « plus » au parc et à la cuisine du chef avec des herbes aromatiques, vieux légumes… en provenance directe du potager. www.chateaucolbert.com « La Gogane » vogue sur la Sarthe angevine Pendant les deux mois d ’ été, « La Gogane »* a fait découvrir la Sarthe angevine, de Brissarthe à Cheffes, au départ de la Maison de la Rivière à Châteauneufsur-Sarthe. Trois balades étaient proposées : la « croisière Sarthe angevine » durant 1 h 30 ; la « croisière découverte d ’ un village » pendant 3 h ; la « croisière découverte pique-nique ». « La Gogane » a permis également de convoyer des habitants pour la traversée. Le bâtiment à motorisation électrique a été commandé en 2011 au chantier naval de la Possonnière pour transporter 55 passagers. Propriété de la Communauté de communes Loir-et-Sarthe, il sera amorti sur 10 ans. Cette année, son exploitation est gérée par une convention tripartite entre l ’ office du tourisme d ’ Entre Sarthe et Mayenne, pour la mise à disposition de personnel, et la Communauté de communes du Haut-Anjou (Châteauneuf-surSarthe). * Gogane : nom donné à « la fritillaire pintade », fleur menacée des Basses vallées angevines. Quatre fascicules en poche pour découvrir Saumur En quatre dépliants, « Saumur en poche » sélectionne le meilleur de la cité pour le touriste, voire l ’ habitant qui cherche à mieux connaître sa ville : « Restaurants », « Vignobles et oenotourisme », « Terroir et savoir-faire » ; « Tourisme et loisirs ». Au total, 86 bonnes adresses. Un plan permet de trouver le bon chemin. Les textes sont traduits en anglais. « A l ’ inverse des guides habituellement disponibles, « Saumur en poche » sélectionne ses annonceurs dans un format très prawww.maineetloire.cci.fr tique », tient à préciser l ’ auteur des dépliants, Julien Audouit, conseil et services en communication, régie publicitaire. Saumur en poche, tiré à 30 000 exemplaires, est remis de la main à la main sur recommandations par les hébergeurs de la région (gîtes, chambres d ’ hôtes, hôtels, campings), et par les annonceurs. Un site Internet (saumurenpoche. com) et une application pour smartphone et tablettes complètent ce nouveau concept de communication touristique. Jacques Boucher, PDG de Bolena SAS ( exploitant Les Treilles Gourmandes, la Salle à manger – restaurants au Lion d’Angers) a racheté Bon Bétend réceptions, développant une activité de restauration et d’événementiel à La Romanerie à Saint Barthélemy-d’Anjou. Les murs ont également été acquis par la famille Boucher. Le chef André Bon Bétend, qui a fondé la société en 1985, reste en charge de la cuisine des lieux. La Romanerie est dirigée par Édouard Boucher, fils de Jacques Boucher. « Le restaurant « La Serre de la Romanerie » est ouvert le midi du lundi au vendredi. Chaque semestre une nouvelle carte sera créée avec une base commune permettant de retrouver certaines mêmes entrées, plats et desserts. Mais, chaque jour, d’autres seront proposés ». D’ici la fin de l’année, la Romanerie ouvrira une boutique traiteur. « Les plats proposés dans le cadre de réceptions seront disponibles à la vente, dans des cassolettes, sous forme de portion unitaire à réchauffer chez soi ». Autre changement, visuel, le parc et le jardin ont été complètement réaménagés. CONTACTS à LOUER Local de 1 000 m2 à Beaucouzé (ex Castorama) usage commerce de gros ou activité. Contact : Mme Baudel – 03 20 16 64 76 à LOUER Angers Sud, A87 sortie 22, Parc d’Activités de Lanserre Local industriel : 361 m2, bardage et couverture double peau, parking, portail entrée avec digicode. Loyer mensuel : 1 275 euros HT Contact : 02 41 45 29 63 ou 06 22 69 92 26 A VENDRE Espace bureaux de 100 m² état neuf très agréable, idéal activité de services ou prof libérale dans petit collectif de standing à proximité immédiate de la CCI et Château d’Angers. Emplacement rare et très bien situé. 2 places de parking possible. 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Garantie Véhicule de Remplacement obligatoire incluse dans les loyers, souscrite auprès d’Europ Assistance France SA – RCS Nanterre 451 366 405 : Entreprises régies par le Code des assurances et soumises à l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) - 61 rue Taitbout 75 009 PARIS. Volkswagen Group France S.A. – RC Soissons B 602 025 538. Publicité diffusée par le concessionnaire en qualité d’intermédiaire de crédit, à titre non exclusif, d’Audi Bank division de Volkswagen Bank GmbH. Audi recommande Castrol Edge Professional. Vorsprung durch Technik = L’avance par la technologie. Modèle présenté : A4 Avant 2.0 TDI ultra 136 ch BVM6 avec option peinture Argent fleuret métallisé (915 € TTC). Tarif au 24/04/2014. Loyer du modèle présenté : 522 € TTC/mois. Cycles urbain/routier/mixte (l/100 km) : 4,9/3,8/4,2. Rejets de CO2 mixte (g/km) : 109. Avenir Automobiles 12 rue Amédée Gordini - Beaucouzé - Tel. 02 41 74 12 12 FLEET_ULTRA_1_A4av_APDP_V2.indd 1 28.08.2014 11:41:24 Regard Yolande Large Liberty & Co, Beaucouzé Cadeaux d’entreprises haut de gamme Des cadeaux d’entreprises pour remercier, fidéliser et motiver, telle est la prestation qu’offre Liberty & Co, basée à Beaucouzé et dirigée par Yolande Large. Une belle panoplie de coffrets cadeaux haut de gamme qui se renouvelle au fil des partenariats tissés avec de grandes marques de produits. N ous venons de conclure un accord avec une agence de voyage angevine, Univers Groupe voyage, afin d ’ améliorer et compléter notre offre produit » précise Yolande Large, la quarantaine pétillante. Cette parisienne, Liberty and Co 14 rue Mickaël Faraday 49070 Beaucouzé Tél. : 02 41 34 41 29 www.liberty-and-co.com Dirigeante Yolande Large activité principale Coffrets-cadeaux d’entreprises haut de gamme Effectif 6 salariés (+ 2 stagiaires) CA 1,5 million d’euros www.maineetloire.cci.fr venue s ’ installer à Angers il y a 8 ans, a créé cette société de solutions cadeaux pour les entreprises à l ’ attention de leurs clients et collaborateurs (initialement la « Compagnie des Cadeaux » et rebaptisée Liberty & Co du nom du produit phare de l ’ époque : le coffret « Liberty »). Vendeuse dans l ’ âme « C ’ était une évidence : mon cursus médico-social de départ ne correspondait pas à mon tempérament. J ’ aspirais plutôt à une carrière tournée vers la vente et le contact humain. » se souvient cette chef d ’ entreprise dynamique et enthousiaste. A travers ses premiers emplois, elle s ’ est vite rendu compte qu ’ elle aimait gérer un portefeuille clients et lui apporter le meilleur service. Ce constat l ’ a orienté vers des postes de commerciale, puis responsable grands comptes pendant 15 ans dans les objets publicitaires et cadeaux d ’ affaires, tissant au fil des années, des relations précieuses avec ses partenaires. « J ’ ai débuté dans la vente par une méthode réputée très formatrice : le porte-à-porte. Après cette expérience, tout vous paraît plus facile quand il s ’ agit de vendre quelque chose à quelqu ’ un. C ’ est dans ces moments que vous percevez le mieux la personnalité et les attentes des acheteurs potentiels. Vendre c ’ est compliqué, il faut se démarquer des autres, mais c ’ est passionnant.» évoquet-elle, le regard lumineux. Cadeau utile, cadeau plaisir Le principe chez Liberty & Co est simple : proposer à ses quelque 1 000 clients, PME, grands comptes, institutionnels, répartis sur toute la France, des coffrets cadeaux dans quatre larges gammes multi-thématiques différentes (développement durable, design et tendance, luxe, gastronomie). Les montants varient de 52 à 860 euros, avec plus de 2 500 références cadeaux : féminin, masculin, plaisir, utile, vin, gastronomie, week-ends prestige, cuisine, maroquinerie, bijoux, paniers gourmands, high-tech… Le bénéficiaire reçoit un coffret à la présentation raffinée et valorisante pour l ’ entreprise offrante, dans lequel il trouvera, outre un cadeau pour son plaisir immédiat (allant jusqu ’ aux flûtes et bouteille de Champagne pour les montants les plus élevés) mais surtout une carte Liberty avec un code d ’ accès à un site Internet dédié et personnalisé sur lequel il aura la liberté de choisir son cadeau. « Offrir un cadeau c ’ est honorer celui qui va le recevoir. Quelle belle preuve d ’ estime que de lui offrir la possibilité de choisir le cadeau dont il rêve et qu ’ il ne s ’ achèterait pas. Nous tenons à proposer des produits de qualité et irréprochables. C ’ est ma conception du service.» détaille Yolande Large. Dans un souci de renouveler sans cesse les offres produits, cette chef d ’ entreprise exigeante est à l ’ affût des dernières tendances pour de nouveaux partenariats. Elle choisit ses fournisseurs parmi plus de 200 grandes marques nationales et internationales (Baccarat, Hugo Boss, Lancel, Christofle, Cerruti, Cacharel…) dont « le prestigieux joaillier Mauboussin que nous sommes les seuls à représenter en B to B.» Cadeau clés en main « Pour faciliter leurs démarches, nous proposons à nos clients des solutions sur-mesure où tout est inclus : le SAV, les frais de transport et la livraison chez le client ou directement chez le bénéficiaire, la personnalisation du coffret. » Une plate-forme logistique à Beaucouzé stocke plus de 900 références de cadeaux, expédiés sous 48 h. « Depuis trois ans, nous avons mis en place une offre incentive (*) pour la force de vente et les collaborateurs de nos clients. LibertyStim est un site Internet personnalisé qui permet aux entreprises d ’ animer des challenges de motivation ou des opérations de fidélisation. Cette solution, qui gagne des parts de marchés d ’ année en année, nous permet d ’ élargir considérablement nos réseaux.» Vers une pluie de cadeaux toujours plus sophistiqués. Dominique Gruson (*) ou « motivation ». Ensemble des techniques de stimulation pour inciter les salariés, la force de vente, à effectuer une action précise selon un système de motivation par récompense : cadeaux, séminaires, jeux concours, voyages… Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 13 ligne directe Echos Centaurus Développement, actionnaire principal d’Agena 3000 Agena 3000 (Cholet) édite des logiciels applicatifs pour entreprises de biens de consommation, distributeurs alimentaires et spécialisés et prestataires logistiques. L’entreprise change d’actionnariat. Alain Guinberteau, son créateur, vient de céder ses parts à l’entrepreneur nantais Sébastien Trichet, président de Centaurus Développement. La holding détient désormais la majorité du capital (60 %) de la société (60 personnes et 5,9 M d’€ de CA en 2013) ; Ouest Croissance, filiale des 4 Banques Populaires, en possède 16 % et 15 cadres dirigeants, 24 %. Le groupe Centaurus Développement, créé en 2010, est désormais constitué d’Agena 3000, Immostore et KeryssWeb. Sébastien Trichet souhaite « poursuivre sa stratégie de croissance externe en intégrant des sociétés de services et des éditeurs de logiciels spécialisés sur des marchés de niche ». Concernant Agena 3000, il envisage « une augmentation du CA de 10 % en 2014 et le recrutement d’une quinzaine de collaborateurs. » Alain Guinberteau reste à la tête de la société A3Distrib qu’il a également créée à Cholet. www.agena3000.fr Stratégie vidéo chez Pixim Communication « Nous investissons dans du matériel vidéo innovant, certains en financement collaboratif sur la plateforme Kickstarter, annonce Zach Rouault, co-dirigeant de Pixim Communication (Saumur). Nous choisissons ainsi de soutenir les créateurs de ces technologies. Nous y trouvons de véritables « pépites » de créativité à des coûts d’achats abordables pour une jeune entreprise comme la nôtre. Le tarif proposé à nos clients sera sans aucun doute apprécié sans contraindre la qualité ». Pixim Communication propose déjà une prestation complète à ses clients. « Avec eux, nous définissons le cahier des charges et un scénario original. Nous assurons ensuite le tournage, le montage et la mise en ligne ». Christophe Gagneux, son associé, apporte un complément à cette culture de l’image en étant photographe agréé Google Business View. « Ces visites virtuelles d’entreprises sur Internet permettent d’ouvrir 24h/24h les portes d’un établissement recevant du public. Elles optimisent la visibilité sur Google ». L’agence s’est créée sur le créneau de la réalisation de sites web. Elle en gère aujourd’hui 70. Le secteur viticole est très représenté dans la clientèle issue du Val de Loire, Ackermann, Caves de Grenelle, Bouvet Ladubay, Monmousseau, Langlois-Château... pour lesquels Pixim Communication réalise, outre des sites vitrines ou de e-commerce, de la prise de photos, de la création de plaquettes ou d’étiquettes. www.pixim.fr Pl@nète Web Business3D : quelques clics pour surfe pour le auditer son activité commerciale commerce de proximité de Chaque dirigeant connaît l ’i mporChemillé - Melay tance de l ’ audit comptable et services aux entreprises financier. Mais pourquoi ne pas aussi auditer son portefeuille clients ? C ’ est la spécialité de Business3D (La Séguinière). Depuis mars, son site Internet met des solutions de segmentation et d ’ analyse comportementale à disposition des PME-PMI. « En 20 ans d ’ expérience, j ’ ai noté auprès des dirigeants le besoin de données objectives pour identifier des opportunités de contacts, évaluer leur dynamique commerciale, manager leurs équipes de vente... Pour y répondre, j ’ ai conçu un scoring et un algorithme exclusifs. Ils permettent d ’ explorer l ’ activité commerciale B to B en 3 dimensions - clients, CA, comportement d ’ achat - et de regrouper les clients au comportement homogène en une douzaine de segments », explique Éric Robin, créateur de la société. « Chaque analyse peut déboucher sur une proposition de plan d ’ actions commerciales. La méthode, confidentielle, peut être utilisée par les cédants et repreneurs pour un diagnostic sans concession de la dynamique commerciale de la société auditée ». Le site Internet va évoluer vers la vente en ligne. « Chaque client pourra y déposer son fichier client, ses factures, historiques de vente…, via un extranet sécurisé, acheter le niveau de prestation qui lui convient et recevoir les résultats en direct ». www.business3d.fr Qualéa se professionnalise dans la création d’espaces verts Qualéa (Cholet) développe son activité « Espaces verts ». L ’ entreprise adaptée dont le premier métier est le service aux entreprises a racheté le fonds de commerce de la société AFP2C (3 personnes), spécialisée dans la création d ’ espaces verts pour les particuliers. « Une compétence que nous souhaitions acquérir depuis longtemps pour compléter nos prestations d ’ entretien et notre clientèle », indique Dominique Brulon, à la tête de Qualéa depuis 8 ans. 14 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 L ’ activité est abritée à Saint Christophe-du-Bois où la société vient d ’ acquérir deux bâtiments d ’ une surface totale de 500 m2 à deux pas de son site de 1 800 m² du Cormier. En croissance continue depuis sa création il y a 10 ans, Qualéa (1,6 M€ de CA en 2013) est gérée par l ’ ACTA (Association Choletaise de Travail Adapté), présidée par Guy Charrier, avec les mêmes exigences qu ’ une entreprise. Émanation de l ’ atelier protégé Arc en Ciel, elle emploie 47 per- Frédéric Réveillère, ancien commerçant en téléphonie mobile et passionné de technologie, a créé le site www. lesvitrinesdechemillemelay.fr pour développer le commerce de proximité grâce à Internet. Cet espace d ’ annonces publicitaires est dédié aux commerçants-artisans et acteurs économiques du canton de Chemillé-Melay. « Le site donne la possibilité à ceux qui n ’ ont pas toujours les connaissances et le budget pour être sur Internet de valoriser leurs activités », explique le créateur de Pl@ nète Web. Compatible avec la plupart des applications mobiles, le site a été mis en ligne début septembre. Frédéric Réveillère travaille sur sa promotion auprès de la clientèle locale et des professionnels. « Trois formules de diffusion sont proposées. Objectif de départ : présenter les offres d ’ une trentaine de commerçants par mois ». Pour l ’ animer, le jeune auto-entrepreneur de 36 ans souhaite organiser des concours avec des bons d ’ achats à gagner et lancer un nouveau concept : le « Printicadeau » (détails sur le site). Pl@nète Web travaille sur deux autres projets en cours de développement : un site publicitaire et un site de jeux en ligne. sonnes dont 80 % en situation de handicap autour de cinq prestations : le façonnage pour l ’ imprimerie, son activité historique ; le mailing/routage ; les services sur mesure ; la création et l ’ entretien d ’ espaces verts et l ’ échantillonnage (confection de catalogues), une niche. « Tout en poursuivant le développement de nos activités, nous recherchons en permanence de nouvelles pistes de diversification ». www.qualea-services.com www.maineetloire.cci.fr Regard Le plus grand de tous les palmiers est le Ceroxylon quindiuense, le palmiercire, qui pousse jusqu’à 3 000 m d’altitude dans les Andes et dont le stipe peut atteindre 60 m de hauteur. Philippe Courtoison, Pépinières de la Palmeraie Zen, Saumur Les palmes de la réussite Telle une oasis, Saumur accueille l ’u ne des plus importantes productions de palmiers pour le particulier et le professionnel. Philippe Courtoison, dirigeant des Pépinières de la Palmeraie Zen, compte bien faire fructifier son stock de 200 000 plantes et étendre sa capacité de vente tant en France qu ’à l ’é tranger. Pépinières de la Palmeraie Zen 26 bis rue de la Rompure 49400 Saint-Lambert des Levées Tél. : 02 41 38 87 64 Fax : 02 41 38 87 65 E-mail : [email protected] www.palmeraie-zen.fr Dirigeant Philippe Courtoison Activité principale production et vente de palmiers aux particuliers et professionnels Effectif 1 salarié www.maineetloire.cci.fr I l se dégage une ambiance exotique dans les serres des Pépinières de la Palmeraie Zen où trois principales variétés de semis de palmiers, sélectionnées parmi les 3 800 que compte l ’ espèce, croissent à leur rythme. Philippe Courtoison surveille attentivement l ’ évolution de ses semis qu ’ il réalise luimême. « C ’ est du 100 % made in France » plaisante cet entrepreneur qui ose le changement. également tour à tour, conducteur de TGV, skipper du bateau de la Ville de Saumur,... Alors, se lancer dans l ’ exploitation d ’ une pépinière en 2004 était un jeu d ’ enfant pour ce quinquagénaire que rien n ’ arrête. Son goût du contact et des échanges d ’ expériences au travers de ses différents réseaux lui a permis de compléter ses connaissances dans ce domaine et de glaner quelques bons conseils. Créateur d ’ entreprises Le palmier est roi en Saumurois Après avoir exercé des métiers tout aussi divers qu ’ enrichissants, Philippe Courtoison se lance dans cette nouvelle aventure, avec passion. « Ce qui m ’ a intéressé avant tout dans cette démarche, c ’ était de créer. Dans tous les métiers que j ’ ai exercés, l ’ attrait pour la créativité a toujours été un moteur pour avancer. L ’ idée de bâtir une pépinière a germé en même temps que des graines récoltées sur un palmier qui se trouvait dans mon jardin. Je me suis laissé séduire par cette nouvelle activité qui promettait de belles découvertes dans le domaine arboricole. En autodidacte que je suis, c ’ est le côté novateur qui m ’ a tout de suite captivé. J ’ aime apprendre et entreprendre, m ’ aventurer dans des domaines que je ne connais pas. » Car s ’ il est autodidacte, Philippe Courtoison peut également être qualifié d ’ éclectique, d ’ inventif et d ’ audacieux. Outre qu ’ il fabriqua des bicyclettes électriques, construisit des bateaux dont il dessina la gamme, il fut «Les palmiers que je propose à la vente sont cultivés sur place en pots de 1 l, 5 l, 10 l, sous serres non chauffées, puis en pleine terre. Ils se sont acclimatés aux températures modérées de la région et résistent mieux que leurs sérieux concurrents espagnols. » Les trachycarpus fortunei, par exemple, supportent jusqu ’ à – 18 C°. Par ailleurs, la culture du palmier est lente : 5 à 10 ans sont nécessaires avant d ’ atteindre une taille adulte, ce qui demande une aire de stockage conséquente et une trésorerie solide. « Nous disposons d ’ un terrain de 4 ha pour faire grandir en pleine terre les palmiers et 4 000 m2 de serres pour les cultures de semis. Au fil des années, j ’ ai pu investir dans une machine à rempoter 600 pots à l ’ heure et une machine à arracher les pieds pleine terre. Ce gain de temps me permet de gérer les commandes enregistrées via le site marchand. » précise-t-il. « La crise de 2008 a divisé le chiffre d ’ affaires par 3. Il fallait aussi affronter la concurrence espagnole rendue plus virulente et pouvoir acheter les matières premières : pots, terreaux,… qui ne seraient amorties que deux à cinq ans plus tard. J ’ ai dû revoir mon mode de diffusion, cibler davantage la clientèle des particuliers pour pouvoir relancer l ’ activité. Cette année seulement, c ’ est reparti à la hausse ». Symbole des Tropiques « Le réseau des professionnels représentait, il y a quatre ans, 80 % du C.A. avec les pépiniéristes, jardineries, centrales d ’ achats. La courbe s ’ est actuellement inversée au profit du particulier que je retrouve sur les salons, foires et marchés spécialisés » précise Philippe Courtoison. Deux fois par semaine, il expose au marché aux fleurs de Tours, le 3ème plus important après Paris et Nice, très prisé en été par une clientèle touristique de passage. Sans oublier Les Floralies Internationales de Nantes, manifestation quinquennale pour les professionnels et amateurs de botanique et horticulture pour lesquelles il a exposé en mai dernier pour la 3ème fois consécutive. « Mon objectif pour les prochaines années est, non pas de me lancer dans une nouvelle activité, mais plutôt de donner plus de notoriété à mon entreprise, d ’ augmenter la production tout en valorisant la qualité des plantes ». Dominique Gruson Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 15 ligne directe Echos services aux entreprises Appel de balle (*) pour Central’Hand Linky : déploiement en 2015 Linky, le compteur électrique communiquant de nouvelle génération, va arriver dans les foyers et entreprises de Maine-et-Loire. Le déploiement qui durera 6 ans est prévu dès fin 2015 dans les Pays de la Loire. Environ 2 500 compteurs seront changés chaque jour dans la région par des entreprises prestataires d’ERDF. Les appels d’offres seront publiés dès le dernier trimestre 2014 dans toute la France. « La taille des lots et l’ouverture à la sous-traitance et le groupement d’entreprise rend ces marchés accessibles à de très nombreuses entreprises. Près de 50 emplois durant 6 ans seront créés chez nos prestataires, ajoute Nicolas Touché, directeur territorial d’ERDF (Electricité Réseau Distribution France) pour le Maine-et-Loire. Une réunion d’information s’est tenue en partenariat avec la CCI, la Chambre de Métiers, la CAPEB et les fédérations professionnelles le 18 juin à Angers pour donner un temps d’avance aux entreprises locales intéressées par le projet. « Linky va apporter de nombreux avantages pour nos clients : facture calculée sur la base de la consommation réelle, interventions à distance sans la contrainte d’un rendez-vous et dans des délais plus courts. Linky amorce la mutation numérique des 11 000 km de réseau basse tension qui parcourent les derniers kilomètres jusque chez nos clients ». Il préfigure les futurs « smart-grid » ou réseaux intelligents, nécessaires pour accompagner la transition énergétique. Vous êtes intéressé par le projet ou souhaitez être un futur prestataire de pose ? Renseignez-vous et identifiez-vous avant le 22 septembre dans le cadre de l’avis de marché publié au JOUE (Journal Officiel de l’Union Européenne). Comment Denis Tourneux, ancien pongiste de haut niveau, en est-il arrivé à créer Central’Hand (Sainte Gemmes-sur-Loire), centrale d’achat et boutique officielles de la Fédération française de handball ? « J’ai travaillé pendant plus de vingt ans dans les circuits de distribution liés au sport. C’est en qualité de four- pratique du handball ». Début septembre, un catalogue a été édité, un site Internet créé. Le catalogue est envoyé aux ligues, comités, clubs. Le site devra toucher les licenciés en priorité, mais bénéficiera de la mise en ligne pour tout le marché. « La Fédération m’autorise à utiliser ses partenariats pour commercialiser et mettre en avant les produits officiels pour l’utilisation des droits fédéraux ». Pour Denis Tourneux, l’enjeu est la couverture nationale. nisseur sur le mini-hand depuis « Nos objectifs sont d’apporter 2006, puis partenaire offi- du service, des solutions et une ciel des équipes de France de offre complète qui, la première handball avec la marque Dip’n année, sera sélective pour s’étofGrip que j’ai connu la FFHB et fer par la suite ». que nous avons échangé pour (*) Appel de balle : terme utilisé en handcréer une centrale d’achat. ball. Action significative d’un joueur non porteur indiquant au porteur de L’idée : proposer une offre globalle sa disponibilité pour recevoir. bale et complète intégrant une gamme de produits adaptés à la Connivence : encore plus proche de l’utilisateur En 30 ans d ’ expérience, la société Connivence, imprimerie située à Ecouflant, et dirigée par Dominique de Mijolla, a su allier relation client et process qualité du document imprimé. Sur un marché en mutation, elle positionne son offre autour du besoin du client avec notamment une solution d ’ optimisation des achats. Conniweb permet de personnaliser et commander en ligne différents supports de communication (imprimés, goodies, plv…). Les magasins en ligne assurent une gestion automatisée de la logistique, la mutualisation des coûts d ’ impression, dans le respect absolu de la charte graphique. Depuis son lancement début 2013, cette solution répond aux problématiques actuelles des services achats et marketing des organisations en réseau et compte désormais plus de 200 utilisateurs. Connivence développe également une gamme grand public « online » via les sites redede.fr (faire-parts) et shopdecom.fr (calendriers, carte de vœux) permettant d ’ allier consommation instantanée et qualité de réalisation. Pour commercialiser une « Offre Globale » axée sur la promotion interactive (crossmedia, imprimés augmentés et multilingues), l ’ équipe de Connivence s ’ est enrichie de nouvelles compétences en développement et marketing. Elle compte 40 collaborateurs et bénéficie de l ’ appui de nouveaux partenaires. Namescan protège votre identité http://ted.europa.eu/ted site ERDF, espace dédié à LINKY : http://www.erdf.fr/Linky_informations_prestataires_de_pose Depuis quelques années déjà, la garde rapprochée des marques et de leur dénomination sur Internet est en ordre de marche… JeanPaul Béchu, Président de 16 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 Nameshield, (Angers) protège ce que les entreprises ont de plus précieux : leur identité. En 1996, il créait l’Observatoire des marques, première entreprise à surveiller les marques et leur utilisation sur le web et premier moteur de recherche de noms de domaines phonétiques. Deux ans plus tard, Jean-Paul Béchu rachète Nameshield, société de surveillance et de protection des marques sur Internet. Aujourd’hui, cette entreprise en forte croissance emploie plus de 70 salariés dont 45 sur Angers avec une vingtaine de développeurs experts engagés sur l’innovation. Nameshield espère pouvoir augmenter fortement ses effectifs notamment grâce au projet « Namescan », d’envergure mondiale, qui propose une approche plus fiable, plus moderne et plus efficace afin de lutter contre les usurpations de marques sur Internet. L’entreprise prévoit un lancement dans les prochains mois, assurant que « Namescan » fera bouger les lignes de ces fléaux néfastes à la fois pour les entreprises, les consommateurs et l’écosystème économique. www.maineetloire.cci.fr CER pub_90 x 130 26/08/14 11:05 Page1 Être à vos côtés conseil - gestion expertise comptable pour entreprendre de grands projets CERFRANCE, CER FR ANCE , c’est c’est bien bien plus plus que que de de la la comptabilité, comptabilité, c’est c’est du du conseil co n s e i l 02 41 33 66 66 Inscription sur www.dfcg.com Nos partenaires Avec le soutien de CONSEIL - EXPERTISE COMPTABLE Inwest pub_190 x 130 26/08/14 11:06 Page1 »» Rejoignez-nous : nous recrutons ! Pour les besoins de l’ensemble de nos sociétés, nous recherchons les profils suivants : Chefs de projet techniques et fonctionnels Chargés de communication Responsables marketing et partenariats Chargés de développement commercial Esnault Participations est une holding de Commerciaux grands comptes participations créée dans le but d’accompaCommerciaux sédentaires gner la croissance de sociétés dynamiques aux compétences variées dans le domaine de l’économie numérique. Consultants webmarketing seniors Merci d’envoyer vos CVs et lettres de motivation par email à [email protected] ou par courrier à l’adresse : Inwest - Service RH, 14 Rue Mickaël Faraday - 49070 Beaucouzé ligne directe Kermesse des Entrepreneurs La « Kermesse des Entrepreneurs » a réuni plus de 550 personnes, le 3 juillet, au Château de l’Eperonnière. Cette grande fête annuelle organisée par le Réseau Entreprendre est un évènement incontournable des chefs d’entreprise du Maineet-Loire. « Créer des emplois et de la richesse, s’épanouir dans son métier de chef d’entreprise, partager et s’entraider, voilà ce qui les rassemble et ce qu’ils mettent à l’honneur ce soir-là ». Le Réseau publique, association reconnue d’utilité publique, n’utilise aucun euro public ou para-public. Il est géré par des chefs d’entreprise bénévoles avec des méthodes d’entreprise. Deux messages simples guident son action : « Vous êtes chef d’entreprise: ne restez pas seul ! » et « Qui mieux qu’un chef d’entreprise peut accompagner un chef d’entreprise ! » [email protected] Ma petite entreprise en 3D Vincent Pigou, gadz’Arts (ingénieur des Arts & Métiers) finalise à Avrillé, la création d’une entreprise spécialisée en impression 3D. « L’idée est de proposer un service d’impression en 3D aux particuliers. Cette prestation permettra d’obtenir des pièces détachées, gadgets, pièces de modélisme et autres… D’autre part, j’offre aux PME, TPE, architectes, designers, artisans… un service de proximité pour valider certains concepts (prototypages, maquettage…) ». Sollicité pour présenter l’impression 3D auprès d’un jeune public (écoles, centres d’animation…), Vincent Pigou a lancé un projet de financement participatif pour cette activité pédagogique à but non lucratif qui n’avait pas été prévue ni budgétée. A tous les contributeurs potentiels, rendez-vous sur le site de NotrePetiteEntreprise.com, sur la plateforme de mymajorcompany.com. Sematec Le « Voilier du futur » s’imagine à Métrologie Ouest voit plus grand Bécon-les-Granits pour élargir sa clientèle ils investissent Catherine Chabot a fédéré les porteurs d’innovation autour du Voilier du Futur. Catherine Chabaud, première femme à faire le tour du monde en solitaire, a initié le projet du « Voilier du futur » avec Julian Stone. Elle y travaille depuis trois ans avec sa société Ephèse (Bécon-les-Granits) et l’association Innovations Bleues. L’initiative fédère 17 PME et 5 centres de recherches. La mise à l’eau est espérée dans trois ou quatre ans. « Nous souhaitons que le voilier soit propre, recyclable et autonome en énergie, explique la navigatrice. Il mettra en œuvre des innovations dans son éco-conception avec des bio-matériaux, l’utilisation des énergies renouvelables, une © Yvan Zedda. Echos propulsion électrique et vélique ainsi que la gestion des déchets et effluents. » Cela doit servir de « laboratoire à solutions » pour le monde de la plaisance. Soutenu par la Région, le projet innove aussi dans son financement. Un consortium d’entreprises a été constitué et retenu au titre des investissements d’avenir, appuyé par quatre Régions. Il est fait appel au crowfunding. www.kisskissbankbank.com /voilier-du-futur www.catherinechabaud.fr www.innovations-bleues.org Source : Le fil des territoires Robot à la Clinique de l’Anjou Ackerman développe sa gamme de vins tranquilles Ackerman a racheté les Celliers du Prieuré-Valentin Fleur (siège à Saint Georges-sur-Loire). Elle consolide ainsi ses parts de marché en intégrant un CA de 14 M€ en vins tranquilles de Loire et vins de pays. Ackerman reprend le site de vinification de La Varenne. L’acquisition comprend aussi des parts dans un groupement de producteurs, un magasin à Rennes et le Domaine des Hardières à Saint-Lambert-du-Lattay. Les Celliers du Prieuré (une cinquantaine de salariés) sont désormais dirigés par Bernard Jacob, directeur général du groupe Ackerman. www.ackerman.fr www.valentin-fleur.com Le laboratoire Sematec Métrologie Ouest, à Saint Christophe du Bois depuis août 2013, vient de s ’ équiper d ’ une machine de mesure tridimensionnelle pour pièces de grandes tailles. Un investissement de 400 K€ qui devrait assurer une position innovante et concurrentielle à l ’ entreprise, spécialisée dans ce type de mesure, la tomographie (contrôle par rayons X), la modélisation 3D et la formation. « Sematec Metrologie va devenir le seul prestataire en France dont une machine permet de mesurer et de contrôler avec précision des pièces de 2 500 mm de large par 3 300 mm de long, précise Philippe Soulard, directeur du laboratoire (huit personnes - 500 K€ de CA). Avec ce nouvel équipement, nous pourrons servir des clients dans les secteurs aéronautique, automobile, nucléaire, énergie, ferroviaire, éolien… et travailler sur toute la France pour les quatre autres laboratoires Sematec ». Le laboratoire, crée en 2010, dispose de 3 autres machines tridimensionnelles, d ’ une machine avec caméra optique et d ’ un bras de mesure mobile. « Dans l ’ Ouest, le potentiel de développement de clientèle est très important en usinage, injection plastique, fonderie, des pièces de précision,... Nous travaillons aussi pour des non industriels comme les musées pour la modélisation 3D de statues par exemple ». www.sematec-metrologie.com La Clinique de l ’ Anjou a investi plus d ’ 1,5 million d ’ euros dans l ’ acquisition d ’ un robot chirurgical de pointe pour son unité de cancérologie. Le praticien gagne en précision et en agilité grâce à la caméra haute définition permettant une vision tridimensionnelle de la zone à opérer, à un système de zoom intégré (x15) et à un « pilotage » à 360° des quatre bras qui possè- 18 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 dent sept degrés d ’ articulation. La liste des avantages de cette chirurgie robotique est longue, durant l ’ opération et après. Il en découle un temps d ’ hospitalisation réduit et une amélioration du bien-être du patient qui subit une opération moins invasive. 80 à 100 personnes devraient être concernées en un an. En France, 80 robots chirurgicaux de ce type ont été installés dans les établissements de santé. La Clinique de l ’ Anjou est le seul de Maine-et-Loire à en être doté. Présidée par le Docteur Patrick Locufier, la Clinique de l ’ Anjou offre une capacité de 346 lits dont 56 en ambulatoire, 2 centres de consultation médicale, une maison de convalescence de 40 lits, un centre d ’ hémodialyse et d ’ autodialyse, un centre de biologie, une IRM, un scanner et, depuis peu, un robot chirurgical. L ’ établissement est certifié ISO 14001. www.maineetloire.cci.fr Regard Nathalie Busson Best Western Hôtel d’Anjou, Angers Un patrimoine historique étoilé L ’ Hôtel d ’ Anjou, le plus ancien hôtel d ’ Angers, vient d ’ obtenir sa 4e étoile. Sa nouvelle directrice, Nathalie Busson, est fière de cette distinction qui propulse l ’ établissement au rang des plus prestigieux. Ses propriétaires ont établi un programme d ’ investissement pour ce lieu chargé d ’ histoire. C ’ était un des objectifs que s ’ étaient fixés Patrice Pochard et Joël Gardel lorsqu ’ ils ont repris l ’ établissement en toute fin d ’ année dernière. « Cette demeure du Second Empire avait le potentiel pour décrocher cette distinction. Restait à enclencher la démarche et les aménagements nécessaires pour répondre aux critères exigés. » explique Joël Gardel, amoureux des vieilles bâtisses qui ont une âme. « Nous avons cherché longtemps et dans de nombreuses régions un hôtel répondant à nos souhaits. J ’ ai eu le coup de cœur pour l ’ Hôtel d ’ Anjou en découvrant les somptueuses salles Art Déco, bien conservées et constellées des fameuses mosaïques bleues d ’ Odorico. Sa localisation en plein centre-ville répondait aussi à nos exigences. » Une nouvelle direction Best Western Hôtel d’Anjou 1 Bd du Maréchal Foch 49100 Angers Tel. : 02 41 211 211 www.hoteldanjou.fr www.bestwestern.com Directrice Nathalie Busson Propriétaires Joël Gardel, Patrice Pochard Activité principale hôtellerie et restauration Effectif 14 salariés www.maineetloire.cci.fr En poussant la porte de l ’ Hôtel d ’ Anjou, un magnifique vitrail se reflète dans le hall d ’ entrée. Nathalie Busson vous accueille, tout sourire, dynamique. Après avoir rapidement gravi les échelons de l ’ hôtellerie (réception, hébergement, gestion, marketing… et séjour en Angleterre pour une parfaite maîtrise de la langue), elle prend dès l ’ âge de 22 ans, la direction d ’ un hôtel-restaurant. Puis, elle dirige pendant 6 ans le Mercure Centre Gare à Angers avant de rejoindre l ’ Hôtel d ’ Anjou. « Ici, tout est unique : le décor des chambres, des salles de réception, le mobilier. Contrairement aux chaînes intégrées où tout est standardisé, nous bénéficions d ’ une grande liberté pour proposer des services et prestations personnalisés. » L ’ Hôtel d ’ Anjou s ’ est rallié à la chaine volontaire Best Western pour sa confiance dans ses réservations et séjours à la carte et sa particularité à proposer des hébergements dans des lieux singuliers. « Son réseau international nous permet d ’ accueillir des clients de nombreuses nationalités : Israéliens, Italiens, Américains dont des Texans grâce au jumelage avec la ville d ’ Austin. » Des chambres au décor unique Ayant connu moult transformations depuis sa création, l ’ Hôtel d ’ Anjou dispose de 53 chambres avec une toute nouvelle literie modulable (jusqu ’ à 25 twins), toutes insonorisées, climatisées au style et décor spécifiques : Louis XV, Louis XVI avec mobilier d ’ époque, Art Déco simple, baroque, sobre, moderne. Avec ses salles de réception (trois salles sur une superficie totale de 205 m2, deux salles Art Déco et une salle plus moderne), cet établissement s ’ est doté de structures pour accueillir des manifestations professionnelles (jusqu ’ à 300 personnes), mais aussi des événements familiaux, cocktails... Attenant à l ’ hôtel, le restaurant « la Salamandre », qui vient d ’ obtenir le Prix Excellence, propose une cuisine tradition- nelle. Ses deux petits salons privés sont appréciés pour organiser des déjeuners d ’ affaires plus discrets. « Nous terminons un programme de rénovation des deux salles du restaurant, précise Patrice Pochard, tout en conservant le style néo-gothique de ses lustres, son plancher massif de 150 ans, sa cheminée François 1er. Nous n ’ avons pas voulu transformer l ’ allure de ces belles pièces, mais simplement rafraîchir la décoration, changer une partie du mobilier, adapter l ’ éclairage aux normes en vigueur, restaurer le plancher, apporter une touche plus lumineuse. » Patrimoine angevin Conçu au départ pour héberger aristocrates et industriels de l ’ époque, cet hôtel a résisté au programme de reconstruction d ’ après-guerre et a su conserver ses particularités patrimoniales. Aujourd ’ hui, il suscite la curiosité des connaisseurs avertis du mosaïste Odorico qui n ’ hésitent pas à pousser la porte de l ’ hôtel pour une visite. « Il est prévu d ’ inclure cet établissement dans les programmes de découvertes touristiques, précise Nathalie Busson. Nous allons réaménager l ’ espace bar courant septembre pour le rendre plus convivial et créer un cadre feutré et serein où nous proposerons à notre clientèle extérieure une formule Bistrot pour le déjeuner, une nouvelle carte pour le salon de thé et une formule Tapas et une carte de dégustation de whiskies et rhums de référence pour un afterwork ou pour l ’ apéritif . » Dominique Gruson Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 19 Clemot immo pub aout_190 x 130 27/08/14 15:17 Page1 Attention changement d’adresse CHOLET BEAUPREAU - ZI CHOLET - en zone CHOLET Bâtiment commercial en rdc (magasin + réserve) et d’habitation à l’étage (2 appts loués) garage Chauff. gaz. Px de vte NV de 165 000 € - Réf. 689 Bâtiment d’environ 1 000 m², avec une surface de vente de 670 m² et un espace réserve, bureaux. L’ensemble sur un terrain de + de 2 000 m² . Px de vte NV de 850 000 € + regularisation de TVA - Réf. 690 CHOLET - centre-ville Situé en angle de rue, local d’environ 85 m² sur 2 niveaux. Grande vitrine. Loyer mensuel de 1500 € HT/HC + TF / Px de vte NV de 275 000 € - Réf. 691 MAULÉVRIER Bâtiment industriel de 1 200 m² comprenant une partie entrepôt et 200 m² de bureaux env. Isolé double peau, hauteur sous faîtage de 5.98m - 4.85, une porte sectionnelle, 1 quai. Loyer mensuel de 4 200 € HT ET HC + TF Réf. 683 VILLEDIEU LA BLOUERE Bâtiment artisanal d’environ 480 m² dont 50 m² de préau. Isolé double peau, chauffage gaz aérothermes. Parking. Px de vte NV de 200 000 € - Réf. 696 Bâtiment artisanal d’environ 200 m² avec bureau, sanitaire, une partie entrepôt. Hauteur sous faîtage de 5m. environ. Loyer mensuel de 650 € HT/HC + TF - Réf. 697 Situé au 1er étage avec ascenseur, bureaux de 80 m² environ avec un espace accueil, 2 bureaux, archives, double WC. 2 places de stationnement. Loyer mensuel de 1 000 € HT/HC + charges de copropriété + TF - Réf. 706 CHOLET Bâtiment d’environ 650 m² avec 2 portes sectionnelles sur terrain. Libre de suite. Px de vte NV de 160 000 € - Réf. 707 CHOLET - Axe passager Immeuble à usage mixte, avec un local commercial en rdc d’environ 70 m², ss-sol. Appartement d’environ 60 m² à l’étage. Px de vte NV de 170 000 € - Réf. 708 CHOLET - ZAC Les Pagannes Bâtiment de 979 m² dont 888 m² de surface de vente. Px de vte NV de 1 200 000 € - Réf. 711 CHOLET - centre-ville Local commercial de 17 m² avec vitrine, hall et bureau, wc avec lave-mains. Loyer mensuel de 250 € net + taxe foncière - Réf. 720 CHOLET Ensemble immobilier comprenant un immeuble de 320 m² avec au rdc en demi-étage, un local professionnel d’environ 100 m² et un soussol en rez de jardin de 105 m². Au 1er étage, deux appartements loués d’environ 50 m². Une maison de 48 m² située au fond du terrain actuellement à usage d’archives. Stationnement, terrain. Px de vte NV de 265 000 € - Réf. 710 CHOLET Au 1er étage, bureaux de 43.44 m², 3 places de parking. Ascenseur. Loyer annuel de 6 000 € HT/HC + TF + charges de copropriété CHEMILLÉ Bâtiment industriel de 1800 m² environ avec 1550 m² d’entrepôt et 250 m² de bureaux, sur un terrain de 5191 m². Isolation double peauChauffage gaz (cuve) et électrique (bureaux). Ossature métallique - 2 portes sectionnelles. Parking- Terrain. Px de vte NV de 800 000 € - Réf. 382 CHOLET Cellules commerciales à louer de 697 m² dont 40 m² de bureaux, 435 m², 400 m² et 280 m². Places de stationnement. Loyer annuel de 70 € HT/HC/ M² + TF Réf. 567 39 avenue de la Libération - 49300 CHOLET - Tél. 02 41 29 16 14 - Port : 06 23 40 16 72 [email protected] - www.clemotimmo.com /PVWFMMF#.89 XXXCNXGS -FQMBJTJS EFDPOEVJSF ."(/5*26& /067&--&#.89 7©SJUBCMFQJPOOJ¨SFMB/PVWFMMF#.89BUUJSFUPVTMFTSFHBSET"MMJBODFFOUSFMѳFTUI©UJRVF QSPQSFBVDPVQ©FUMBQSBUJDJU©EѳVOQPSUFTDFNPE¨MFDS©FBJOTJTPOQSPQSFTFHNFOU Véritable pionnière, la Nouvelle BMW X4 attire tous les regards. EBOTMBGBNJMMF#.895BJMM©FQPVSMѳBWFOUVSFFMMFTBVSBWPVTPGGSJSVOFTFOTBUJPO EFDPOEVJUFVOJRVFRVFMRVFTPJUMFUZQFEFSPVUFRVFWPVTFNQSVOUF[QPVSWPVT©WBEFS CHARRIER DYNAMISM Automobiles $0/$&44*0/5&45 53 rue de la Jominière 8 rue Amédée Gordini 1900 route de Doué 49300 CHOLET - 02 41 71 05 84 49072 BEAUCOUZÉ - 02 41 318 520 49400 DISTRÉ - 02 41 50 10 10 9YYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY www.charrier.bmw.fr www.dynamism.fr YYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY $POTPNNBUJPOTEFMB/PVWFMMF#.89TFMPONPUPSJTBUJPOTFODZDMFNJYUF MLN$0 HLN Regard Vincent Hulin, Engitechs, Saint Macaire-en-Mauges Un développement éclairé Née en 2002, Engitechs, dirigée par Vincent Hulin, était spécialisée à ses débuts dans la conception électronique. Depuis 2007, son activité s ’ est élargie à la commercialisation d ’ éclairages à Led (avec en plus une expertise et des conseils éclairés), puis à la conception de systèmes sur mesure. Engitechs 19 rue des alouettes 49450 Saint Macaire-en-Mauges Tél. : 09 82 31 33 65 www.engitechs.com Dirigeant Vincent Hulin Activité Éclairage LED, conception électronique CA 2 millions d’euros Création 2002 www.maineetloire.cci.fr E lectronicien de formation, Vincent Hulin a étendu l’activité d’Engitechs à la Led (de l’anglais LightEmitting Diode) depuis plus de 6 ans. « En 2002, j’étais alors salarié de la société Hydrostop à Saint Léger-sous-Cholet. Avec Christophe Herault, son dirigeant, nous avions identifié une activité d’étude et réalisation de produits électroniques en soustraitance pour les industriels. La société Engitechs a ainsi fait ses premiers pas dans les bâtiments d’Hydrostop avant de s’installer dans ses propres locaux en 2011 à Saint Macaireen-Mauges. A la demande de l’un de nos clients, nous avons étudié pour la première fois un système d’éclairage à diodes électroluminescentes en 2006 alors que la tendance commençait tout juste à se dessiner sur le marché. C’est en m’approvisionnant en Chine que je me suis aperçu du potentiel de ce type d’éclairage et que j’ai développé une activité de distribution de Led. Leur importance n’a depuis cessé de croître. De plus en plus utilisées en décoration et par les entreprises de nombreux secteurs, les Led sont devenues une alternative aux lampes à incandescence et tubes fluorescents, beaucoup moins écologiques. Elles divisent par deux les consommations d’énergie et ont une durée de vie 5 fois plus longue ». Expert en éclairage Led Dans le domaine des Led, Engitechs ne se limite pas au négoce. La société se veut experte dans ce type d’éclairage. « Nous apportons à nos clients nos compétences techniques, des conseils, préconisations d’installation… ». Engitechs fournit des éclairages intérieurs et extérieurs de secteurs très variés, en neuf comme en rénovation. Les domaines d’application sont nombreux : les luminaires Led sont par exemple utilisés dans les grandes surfaces, bâtiments administratifs, installations sportives, commerces ou encore dans l’industrie sur les lignes de production... « C’est vers ce marché que la société se tourne plus particulièrement en ce moment. Notre bureau d’étude interne travaille de plus en plus sur des applications spécifiques personnalisées pour l’industrie du meuble, de l’automobile… Nous concevons des solutions sur mesure qui intègrent les Led dans leurs produits ». La clientèle industrielle représente aujourd’hui 30 % de son activité. Toutes les lampes sont importées de Chine où Engitechs dispose d’un panel de fournisseurs et d’une équipe de 4 personnes sur place. « La Chine, à elle seule, concentre 94 % de la production de Led. Les niveaux de qualité sont très variables et les technologies évoluent très vite. Pour nous distinguer, nous avons fait le choix de nous positionner sur les produits de dernière génération. Nous avons également beaucoup de produits en stock, ce qui représente un avantage concurrentiel ». Une remise en cause permanente En veille permanente, le chef d’entreprise, également membre du CJD*, se rend régulièrement en Asie. « Un dirigeant doit sans cesse se remettre en question et poursuivre sa formation pour faire progresser son entreprise. J’ai ainsi appris à me familiariser avec la culture chinoise et avec l’anglais des affaires », confie Vincent Hulin qui s’occupe aujourd’hui plus particulièrement du réseau des fournisseurs. « Depuis 2011, je suis associé à Dominique Cailleau, un ancien commercial du secteur de la distribution que la société a recruté en 2010. Il est chargé de développer le réseau de distribution sur la région sud-ouest ». Des choix qui sont aujourd’hui payants. La société de 8 personnes est en forte croissance et enregistre une progression de l’activité de 40 à 50 % par an. Ses volumes d’importation doublent tous les deux ans. « Nous espérons aller encore plus loin, faire monter en compétences les collaborateurs et développer nos effectifs. Un Dinamic Performance Interne est d’ailleurs en cours avec la CCI ». Car le dirigeant en est sûr, la Led a de beaux jours devant elle. Isabelle Baudry * Centre des Jeunes Dirigeants Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 21 ligne directe Echos Trophées Choletais de L’économie 2014 : 5ème édition L’événement rassemble chaque année pour une soirée conviviale la communauté économique du Choletais afin de récompenser les talents de l’économie de la région. « Pour cette 5ème édition, la commission d’organisation composée de membres de la Jeune Chambre Économique du Choletais a souhaité valoriser le savoir-faire. La thématique de cette année sera Vintage ». Les postulants peuvent retirer leur dossier de candidature sur le site www.tropheesducholetais.com (date limite : 17 octobre). Les Trophées seront remis au cours de la soirée de gala jeudi 4 décembre, salle des fêtes de Cholet. Réservations à partir de septembre. Candidatures et informations : [email protected] Olivier Verrièle : lauréat du prix Coup de cœur de la reprise 2014 GAN-CRA Olivier Verrièle, dirigeant de la Société Choletaise de Fabrication (Bégrolles-en-Mauges) a reçu le prix national Coup de Cœur GAN-CRA de la Reprise d’Entreprise 2014 lors des dernières Journées de la Transmission d’Entreprises à Paris. Cet ancien banquier de 45 ans a repris en 2010 l’entreprise par l’intermédiaire de la délégation choletaise du CRA (Cédants et repreneurs d’affaires). Il avait déjà été récompensé le 14 avril à la MCTE Cholet par cette dernière. www.scfl.fr Développement industriel IDfer, bien dans ses meubles La Société de Tôlerie industrielle et de Chaudronnerie Martin, (STCM) dirigée depuis 1996 par Corinne MartinChiron et son frère Vincent Martin, développe sa gamme de mobilier design métallique IDfer. La marque dont le process de fabrication repose sur le métal plié, a été lancée en 2012 sous l ’ impulsion de Corinne Martin, en collaboration étroite avec le designer Ludovic Ducasse. Elle est entièrement fabriquée par l ’ entreprise STCM sur son site de Gesté - grâce au savoir-faire des métalliers-chaudronniers (45 personnes à ce jour) -, puis commercialisée directement au consommateur. « Particulièrement bien accueillie par le public depuis son lancement, la gamme regroupe une collection de mobilier en acier et aluminium au design industriel : chaises, tabourets, consoles, bancs… ». À l ’ écoute de ses clients, la société a révélé au dernier salon Maisons et Objets ses nouveautés : des accessoires de décoration dédiés à la vie quotidienne (porte-revue en métal plié inspiré d ’ origami, etc.) « Et de nouveaux produits sont en attente de validation. La personnalisation par la découpe de motifs pourrait être une prochaine étape importante dans l ’ histoire de la marque dans les 5 prochaines années ». www.id-fer.com Offrez du goût à votre quotidien Pour en savoir plus : Anjou Eco n°32 - novembre 2013 Doublement de surface chez Mathez Les ventes à l’étranger, qui représentent les trois quarts de la production, ont participé à l’augmentation du chiffre d’affaires de la chocolaterie Mathez (Châteauneuf-sur-Sarthe). Elles ont aussi contribué à faire doubler la surface du bâtiment avec une extension de 2 500 m². Les 2,5 millions d’euros investis financent une nouvelle ligne de production, une augmentation du stockage réfrigéré et un agrandissement du magasin d’usine. Chaque année, deux à trois parfums sortent du service Recherche et Développement. Un effort commercial particulier est mené vers le Moyen-Orient où la société est déjà présente. Une nouvelle activité se prépare autour des colis de fin d’année, « un créneau qui se développe pleinement », selon Eric Fischer, PDG de la société. www.mathez.fr Drugeot Labo élargit sa gamme Dans les veines de Pierre Rochepeau, petit-fils de tonnelier et fils d ’ ébéniste, cogérant de Drugeot Labo (société segréenne spécialisée dans la conception et la fabrication de meubles contemporains) coule du bois. L ’ empreinte de Drugeot Labo, c ’ est une âme d ’ artisan, le souci d ’ une fabrication 100 % française. L ’ entreprise fait d ’ ailleurs partie des Ateliers d ’ Art de France, premier regroupement professionnel des métiers d ’ Art. Récemment, Drugeot Labo a bénéficié d ’ une subvention du Conseil régional de 15 300 € pour étoffer la gamme de son offre. « Parce que le design est un métier et que nous n ’ avons pas les compétences pour cela, cette subvention nous permettra de faire appel à un designer pour concevoir et fabriquer de petits objets d ’ appoint (horloges, pendules, boîtes à bijoux, patères, miroirs…), en complément de notre gamme de meubles et de toucher une clientèle plus large. Nos clients (magasins de meubles, décoration…) pourront ainsi compléter leurs commandes habituelles de pièces plus importantes, avec ces objets d ’ appoint ». Les meubles et objets d ’ appoint de Drugeot Labo se retrouvent aux 4 coins de l ’ hexagone, mais aussi en Europe, en Australie… jusqu ’ au Japon où l ’ on peut trouver, entres autres, des horloges Drugeot Labo. www.drugeotlabo.com Un packaging attractif qui casse les codes - des bidons en métal aux couleurs acidulées et à la typographie ludique – un assemblage de trois huiles (tournesol, colza, lin). Arrivée récemment au niveau national dans les rayons de Carrefour, puis localement dans les enseignes Système U et Leclerc, « La Quotidienne » est le fruit d ’ un partenariat entre l ’ Huilerie Croix Verte (Neuillé) et l ’ huilerie Soleil de Loire (Ambillou-Château). Avec 22 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 cette nouvelle huile, l ’ Huilerie Croix Verte, initialement spécialisée dans la production et la distribution d ’ huiles de spécialités, se tourne vers un produit de grande consommation et s ’ attaque à de grandes marques du type « Isio 4 » de chez Lesieur. « Ce partenariat valorise les circuits courts. Cette huile 100 % origine France est extraite à froid ce qui permet de mieux préserver ses vitamines », explique Maxime Kohlmeyer, directeur général de l ’ Huilerie Croix Verte. « L ’ accueil de « La Quotidienne » et son taux d ’ acceptation dans les rayons sont très positifs. Si ce produit trouve son public, il pourrait devenir notre produit principal et permettrait de valoriser la production du groupement d ’ agriculteurs réunis au sein de Soleil de Loire et par incidence, la filière végétale française ». www.latourangelle.fr www.maineetloire.cci.fr Faire avancer toutes les envies d’entreprendre DIRECTION STRATEGIE MANAGEMENT ET ENCADREMENT DEVELOPPEMENT COMMERCIAL – VENTE WEB ET CULTURE NUMERIQUE COMMUNICATION ET EFFICACITE PROFESSIONNELLE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Formation Continue COMPTABILITE – GESTION – FINANCE LANGUES ETRANGERES DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL 2015 INNOVATION QSE DEVELOPPEMENT RESPONSABLE LOGISTIQUE GESTION DE LA PRODUCTION HYGIENE ET SECURITE BUREAUTIQUE COMMUNICATION GRAPHIQUE EMPLOIS ET COMPÉTENCES DANS L’ENTREPRISE CONTACT CCI : 02 41 20 49 59 formation.continue@ maineetloire.cci.fr www.cciformation49.fr ligne directe Echos L’Anjou par la carte postale « L’Anjou est particulièrement prospère en 1900. La révolution industrielle lui permet de développer ses ardoisières et ses manufactures, tel le textile à Cholet. Le commerce est facilité par les transports fluviaux et par l’arrivée récente du chemin de fer... Pourtant, la région est loin de perdre ses traditions : le vin d’Anjou et le Cointreau s’exportent... Sans oublier la vie quotidienne, aux champs ou à la ville, la culture angevine, les loisirs et les fêtes... Jeanne Duval-Le Goff invite à découvrir « L’Anjou d’antan à travers la carte postale ancienne » dans un ouvrage de 144 pages publié par HC Editions dans sa collection « Images d’antan ». Les Editions CRER réunissent leurs librairies dans « Le Monde de Théo » Sous le nom « Le monde de Théo », sont désormais réunies les 37 librairies de la coopérative CRER (Saint Barthélemy d’Anjou). L’entreprise coopérative, fondée en 1968, se développe autour de deux métiers : l’édition et la commercialisation au service de l’Église. Elle édite sous le nom Éditions CRER des ouvrages (livres, CD, DVD) de catéchèse écrits par des auteurs des différents diocèses de France. La commercialisation emprunte trois canaux de distribution : un site de e-commerce des librairies indépendantes en France et dans les pays francophones et un réseau de 37 librairies diocésaines (dont Angers, Cholet et Saumur) unies sous une même identité « Le monde de Théo » (le monde de celui qui cherche Dieu). Cette nouvelle marque commerciale a été lancée lors de l’assemblée générale du 23 juin par le directeur général de Editions, Gildas Chevillotte. « Nous cherchons ainsi une cohérence des offres dans toutes les librairies tout en conservant la personnalité de chacune. Des animations (conférences, expositions, rencontres d’auteurs…) sont organisées en lien avec les services diocésains. Les Éditions CRER comptent 200 références dans leur catalogue et ont diffusé 700 000 ouvrages en 2013. Elles sont aussi présentes au Benelux, en Suisse et au Canada. www.editions-crer.fr livres Un livre sur l’aviation légère Un livre sur l ’ aviation légère en France entre les deux guerres est en préparation, en coopération avec le Musée Régional de l ’ Air, Espace Air Passion. Cette activité a formé des milliers de pratiquants et pratiquantes, plus que n ’ importe quelle autre facette de l ’ aéronautique. Pourtant, les « grands » livres d ’ histoire de l ’ aviation ne lui consacrent que quelques paragraphes, voire quelques lignes seulement… Le travail de fonds va paraître sous le titre « L ’ Aviation Légère en France 19201942 ». L ’ auteur, Roger Gaborieau, est journaliste, pilote privé et instructeur de vol à voile, membre du Musée Régional de l ’ Air-Espace Air Passion. Passionné d ’ aviation ancienne et de collection, il a participé à l ’ édition de plusieurs auteurs dans le domaine de l ’ aéronautique. « J ’ attendais une vision un peu synthétique et générale de la naissance de l ’ aviation légère et de son développement. Sans succès. La seule solution fut donc de me mettre au travail et de produire moi-même cet ouvrage ». Les recherches de Roger Gaborieau ont bénéficié du fonds d ’ archives exceptionnel du Musée, justement consacré à l ’ aviation légère. L ’ ouvrage, en souscription jusqu ’ au 15 août, sortira le 30 octobre prochain. www.aviation-legere.fr Affluents de la Loire : morceaux choisis En 2002, la revue régionale 303 avait publié un hors-série consacré à la Loire, de sa source à son embouchure. En 2014, pour les 30 ans de la revue, un numéro spécial est consacré aux affluents du fleuve royal qui irriguent la région, de Saumur à SaintNazaire. Sont ainsi évoqués le Thouet, l ’ Authion, le Loir, la Sarthe, la Mayenne, la Maine, le Layon, l ’ Èvre, le Hâvre, l ’ Erdre, la Sèvre Nantaise et l ’ Acheneau aux eaux mêlées d ’ océan Atlantique. Dresser un portrait exhaustif est impossible. Le parti pris retenu a été celui de proposer une succession d ’ instantanés aux tonalités très différentes : exposés scientifiques et visions d ’ écrivains, sites romantiques et architecture contemporaine, parc rêvé et grand vignoble… Autant de fragments de ce qui fait la richesse et la force de toute la portion ouest du bassin de la Loire. Jacques Cailleteau a assuré la direction éditoriale de cet ouvrage collectif de 256 pages. www.revue303.com Un ouvrage qui a de la gueule et du goût On découvre le dernier ouvrage de Jean-Yves Bardin comme on déguste un bon vin, en prenant son temps, en se laissant surprendre par les parfums et l ’ émotion ressentie. Au travers de « Vignerons d ’ Anjou, gueules de vigne- 24 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 rons », Jean-Yves Bardin nous invite à une promenade dans le vignoble d ’ Anjou. 43 portraits photographiques de vignerons angevins pris sur le vif, aussi authentiques et vrais que le sont leurs vins (vins naturels, bio, ou biodynamiques). « Tous autant qu ’ ils sont ont à cœur de laisser s ’ exprimer leur terroir. Des hommes dont les vins se retrouvent sur les cartes des plus grands restaurants du monde dont le Noma à Copenhague, sacré pour la 4ème fois, meilleur restaurant du monde. J ’ avais envie de mettre ces gens de talent en lumière. Comme j ’ aime à dire, « c ’ est important de savoir qui on boit ». Trois ans ont été nécessaires à Jean-Yves Bardin pour réaliser cet ouvrage. Les photos ont été prises au fil des quatre saisons illustrant les différentes étapes de travail des vignerons. Pour le texte, l ’ homme d ’ images s ’ est appuyé sur un sommelier-caviste, Patrick Rigourd. La préface a été rédigée par Etienne Davodeau, auteur de la BD best-seller « Les Ignorants ». Le prologue, Jean-Yves Bardin l ’ a offert aux vignerons où chacun a parlé de son vin « coup de cœur ». «Vignerons d ’ Anjou » est disponible dans les librairies angevines et sera diffusé prochainement dans tout le Grand Ouest, avant, pourquoi pas, d ’ essaimer d ’ autres terroirs hexagonaux… jybardin.wordpress.com www.maineetloire.cci.fr Regard Frédéric Quillevéré, Société Guéry, La Tourlandry Un nouveau marché prometteur Fondée en 1864, cette société est spécialisée dans la chaudronnerie industrielle, la fabrication de matériels pour les boulangeriespâtisseries et les industriels de la profession. Sous l ’ impulsion de Frédéric Quillevéré, elle s ’ est récemment lancée sur un nouveau secteur : la fabrication et distribution de collecteurs à déchets et de mobilier urbain. guery S.A.S. 7, route de Chemillé 49120 La Tourlandry Tél. : 02 41 64 41 03 www.guery.fr www.poubelles.pro.fr Président Frédéric Quillevéré Effectif 65 personnes (mono site) Création 1864 Activité Tôlerie industrielle, matériels pour boulangeriepâtisserie, collecteurs à déchets et mobilier urbain www.maineetloire.cci.fr C hez Guéry, le chaudron à idées a toujours été en ébullition. « C ’ est ce qui m ’ a plu lorsque j ’ ai repris la société en 2009. Je disposais déjà d ’ une expérience de dirigeant de plusieurs années, à la tête de la société Somer à Chemillé et comme directeur industriel d ’ Heuliez à Cerizay», indique Frédéric Quillevéré, diplômé des Arts et Métiers. « Guéry a connu son premier développement avec l ’ invention d ’ un godet élévateur permettant aux minoteries de remonter les céréales dans les silos. Jusqu ’ à la fin des années 60, elle a continué à se développer avec la création de toute une gamme de godets d ’ élévateurs ». La société se diversifie à partir des années 70 et lance, dans les années 80, une gamme de produits de tuyauterie/chaudronnerie pour le transport des céréales dans l ’ agroalimentaire, la ventilation et l ’ aspiration industrielle : granulés plastiques, copeaux des menuiseries… « Aujourd ’ hui encore, nous travaillons constamment sur de nouveaux produits et process de chaudronnerie/tuyauterie. Nous avons ainsi mis au point des conduits à regards emboutis en acier ou inox, des conduits de ventilation perforés… ». Un savoir-faire dans les équipements alimentaires Au fil du temps, la société s ’ est aussi spécialisée dans la fabrication de produits d ’ équipement destinés aux profession- nels de la boulangerie et plus généralement à tous les métiers de bouche (moules, plaques à pains, chariots de stockage…), ainsi qu ’ au négoce de produits destinés à ces mêmes professionnels. « Nous étoffons en permanence nos catalogues produits et innovons. Nos clients sont aussi bien des artisans que des industriels de la biscotterie, viennoiserie ou panification ayant besoin de supports de cuisson ou de moules pour la mise en forme de leurs produits. Les solutions industrielles sont réalisées en toute confidentialité et adaptées à leurs besoins : poids, revêtement anti-adhérent,... Elles trouvent aujourd ’ hui de nouvelles applications auprès des fromageries, traiteurs,...». Dans ce secteur, Guéry compte également de nombreux clients à l ’ export. « C ’ est incontestablement une cible pour les années à venir même si la concurrence est rude. Dans les métiers de bouche, le Made in France fait vendre à l ’ étranger. Par exemple, le fer blanc français est très recherché ». En Australie notamment, premier client de Guéry à l ’ international. poubelles.pro.fr, nouvelle gamme prometteuse Des brevets sont régulièrement déposés par la société qui continue d ’ explorer de nouvelles pistes pour diversifier ses marchés et élargir ses gammes. Sa dernière activité : la fabrication et vente de poubelles, cendriers et sacspoubelles et de mobilier urbain. Pour la développer, Guéry a recruté un chef de projet et lancé en 2011 un premier site marchand : www.poubelles. pro.fr . « Sur ce site qui compte déjà plus de 1 200 références, nos clients ont la possibilité de choisir les modules et de composer des supports sacs poubelles : matières, couleurs, dimensions,… Des produits sur mesure sont régulièrement proposés par le bureau d ’ études, puis validés par prototype avant lancement en série ». La clientèle, très variée, est constituée de collectivités, d ’ écoles, mais aussi de professionnels : garagistes, agriculteurs… Les commandes viennent de Belgique, de Suisse et de toute la France. « Il s ’ agit d ’ un marché important, mais banalisé, d ’ où la volonté de Guéry de développer ses propres produits d ’ hygiène pour sensibiliser les dentistes, les hôpitaux… et de compléter la gamme par des produits de négoce ». Le chiffre d ’ affaires de cette nouvelle activité croît très vite pour atteindre 280 000 € au bout de 2 ans. Avec l ’ arrivée d ’ un directeur commercial, le développement de la gamme devrait se poursuivre, ainsi que la diversification des voies de commercialisation. « Nous avons notamment identifié un potentiel avec des distributeurs qui veulent intégrer la gamme ». Objectif : atteindre les 500 000 € de CA pour poubelle-pro cette année pour un CA total entreprise de 7 M€. Isabelle Baudry Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 25 ligne directe Echos Sikkens Solutions sous de nouvelles couleurs... Sikkens Solutions Cholet, (9 salariés), spécialisée dans le négoce de peintures, revêtements de sols, et murs et accessoires divers… a déménagé en mars sur 800 m² de la zone de l’Autre Faubourg. L’enseigne fait partie du réseau « Sikkens Solutions » d’AkzoNobel, leader mondial sur le marché des peintures, qu’elles soient décoratives ou industrielles. Sikkens solutions Cholet est née du rachat par AkzoNobel des sociétés choletaises Sofip et Rev-Mur-Sol. « Le point de vente est représentatif du nouveau concept déployé par AkzoNobel qui compte 142 agences en France, détaille Hervé Gaboriau, le responsable du point de vente. Nous avons l’ambition de devenir le magasin préféré des peintres et des professionnels de la décoration : architectes, décorateurs, cuisinistes, maçons, collectivités… de la région (75 % de la clientèle) tout en touchant les particuliers ». L’accent a été mis sur l’accompagnement et le conseil : espace dédié à la décoration avec un mur de couleurs, showroom pour les revêtements mur et sol… et les services : récupération des déchets, SAV pour les outils électroportatifs, retrait des produits 24 h/24, mélange sur place de peinture… www.sikkens-solutions.fr Sikkens industrie (bois et métal) aussi… Dans le bâtiment voisin de Sikkens Solutions : Sikkens Industrie (9 personnes). Les deux sociétés font partie du même groupe AkzoNobel mais avec une typologie de clientèle différente de carrosseries, agenceurs, menuiseries, métalleries,… pour la seconde. Sous la responsabilité de Béatrice Huffeteau, Sikkens Industrie confectionne des peintures, laques, lasures et vernis… pour supports bois et métal. Une activité qui existait au sein de la société SOFIP, et que le groupe AkzoNobel a souhaité maintenir. « Nous apportons un service de proximité, avec des recherches de teintes en interne et formules sur mesure et expédions nos produits à de nombreux professionnels du grand Ouest ». Commerce « Produit en Anjou » : procédure d’agrément engagée La marque territoriale « Produit en Anjou » est devenue opérationnelle. Grâce à elle, les consommateurs peuvent repérer les produits, savoir-faire, services élaborés dans le Maine-et-Loire. En les achetant, ils favorisent l ’ emploi local. L ’ association « Produit en Anjou » est le lieu où les chefs d ’ entreprises échangent et se retrouvent pour animer, développer et promouvoir le réseau. « L ’ Anjou peut constituer une bannière pour communiquer avec les habitants de notre territoire pour qu ’ ils sachent ce qui est fabriqué près de chez eux et qu ’ ils puissent alors faire le choix des circuits de proximité, soutient son président Joël Blandin, ancien président de la CCI. Cette bannière peut trouver un rayonnement régional, national, européen, voire international. A chaque chef d ’ entreprise d ’ identifier, au regard de ses produits, de ses marchés, quel étendard s ’ avère le plus pertinent ». « Produit en Anjou » peut aussi favoriser les coopérations entre ces entreprises qui produisent des biens et des services sur place. Les candidatures sont examinées par le Groupement d ’ Intérêt Public, présidé par M. Mignard, Vice-président du Conseil général, qui réunit, avec le Département, les trois Chambres consulaires, Végépolys, le Comité d ’ E xpansion, l ’ a ssociation « Produit en Anjou ». « Le GIP oriente et conseille les entreprises, instruit les demandes et accorde les licences « Produit en Anjou » qui permettent d ’ utiliser la marque », précise Arnaud Tézé, son directeur. Sont concernés les biens de consommation courante, les produits industriels, artisanaux, culturels, les services, la distribution, la formation… Les produits du secteur agroalimentaire seront traités dans un second temps compte tenu de la complexité et du nombre des textes qui les régissent. CONTACTS • Télécharger le dossier d ’i nscription et la charte d ’ engagement : www produitenanjou.fr • GIP Produit en Anjou : [email protected] • Association Produit en Anjou : [email protected] ERAM veut doubler son activité en franchise Le groupe familial ERAM veut faire passer la part de la franchise dans ses ventes de 5 % à 10 % de son chiffre d ’ affaires. « Nous sommes pourtant nés de la franchise hexagonale, mais, petit à petit, nous avons développé des succursales », fait remarquer Jean-Jacques Raillard, directeur développement et immobilier du groupe. ERAM s ’ appuie sur les rénovations en cours de ses marques phares comme Eram (entre 60 et 70 magasins rénovés cette année sur le modèle de celui de Parly 2), Tati, Bocage et même Gémo. Autre axe de développement en franchise : l ’ international en s ’ appuyant surtout sur les marques Eram et surtout Tati avec des gros projets en Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis et au Maroc. Le groupe possède 16 marques spécialisées dans le domaine du textile, de la chaussure, des accessoires, du bazar (parmi les non déjà cités : TBS, Heyraud, Texto, Mellow Yellow, Staggy, Parade...). www.groupe-eram.fr Subvention du CNC pour le multiplexe de Saumur Frédérique Bredin, présidente du Centre national du cinéma et de l ’ image animée, a accordé une subvention pour la création d ’ un multiplexe « Le Grand Palace » par transfert d ’ un complexe, « Le Palace », à Saumur. Cette aide s ’ inscrit dans le cadre de sa politique menée en faveur de la création et de la rénovation de salles 26 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 de cinéma. Le nouveau complexe doit être édifié à SaintLambert-des-Levées sur un terrain d ’ un ha dans la zone Ecoparc. L ’ investissement sera de 7 millions d ’ e uros pour une mise en service fin 2015. Il proposera alors 1 450 sièges, neuf salles dont une de 400 places, équipée d ’ u n son Dolby Atmos, des restaurants... Actuellement, le Palace du quai Carnot compte six salles et 960 sièges. Le déplacement de cet équipement culturel à l ’ initiative de son exploitant était rendu nécessaire par les difficultés de l ’ adapter en termes d ’ accessibilité, de stationnement et d ’ offre cinématographique. www.maineetloire.cci.fr Loire&sens pub_190 x 130 26/08/14 11:46 Page1 Cuisines de France avril_190 x 130 28/02/14 14:58 Page1 Le sur-mesure sans démesure Moderne, design ou rustique. Une solution à tous vos projets ! + de 19 ans ire de savoir−fa ECOPARC - ATOLL - BEAUCOUZÉ TÉL. 02 41 93 17 17 - www.cuisines-de-france.fr CUISINES • SALLES DE BAINS • ACCESSOIRES ligne directe Portrait d’élu : Philippe Choquet Il y a 23 ans, Philippe Choquet rentrait comme DAF chez Comec (La Tessoualle). L ’ entreprise, spécialisée dans les menuiseries et les agencements, emploie alors 50 personnes. Après une formation qui lui permet de devenir bras droit du PDG, il lui succède à son départ en 2002. Philippe Choquet est un dirigeant coopté car la Comec, créée en 1961, qui est une SCOP. « Un homme, une voix, quel que soit le capital détenu ». Tous les trois ans, le mandat du dirigeant est remis entre les mains des associés, c ’ est-à-dire pratiquement les 165 membres du personnel. L ’ offre de l ’ entreprise est globale : fourniture et pose de menuiseries pour le logement, agencement professionnel à base de panneaux sur mesure. « Depuis 1995, notre service R&D a développé une gamme de produits propres, trappes de visite et façades de gaines techniques coupe-feu pour lesquels nous sommes leader national, avec de belles références comme le musée Picasso, le Ritz, des appartements à Cannes... Nous accompagnons nos clients auprès des maîtres d ’ ouvrage et architectes pour que ces derniers leur proposent des agencements cohérents ». La vente de menuiseries intérieure et extérieure aux particuliers dans le périmètre du Choletais complète le chiffre d ’ affaires qui s ’ établit à 25 millions d ’ euros. Dès 2002, Philippe Choquet commence à s ’ investir pour la cause de l ’ entreprise. Il est élu président des SCOP du BTP de l ’ Ouest (Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire). Puis il intègre le MEDEF du Pays choletais. « Je me suis pris au jeu en participant à la Commission Ecole-Entreprise. Il faut préparer la génération future, ouvrir les esprits des jeunes, des enseignants et des chefs d ’ entreprise. J ’ interviens dans les collèges et, depuis de nombreuses années, je prends des stagiaires. L ’ humain est au centre de nos préoccupations. Nous travaillons beaucoup sur la formation, l ’ apprentissage et la promotion interne ». En 2010, il est approché pour se présenter aux élections à la CCI de Maine-et-Loire. « Mon prédécesseur à la tête de Comec était délégué consulaire de la CCI de Cholet. Pour moi, la CCI, c ’ était le conseil à l ’ export. Avant d ’ accepter, j ’ ai demandé quelles étaient ses autres missions ». Membre élu de la CCI, Philippe Choquet préside la Commission des Finances. « Nous vérifions que les dépenses sont conformes à l ’ objectif de la Chambre avant de donner quitus au trésorier ». La certitude que « demain ne sera pas comme hier » l ’ a poussé à intégrer les Commissions Innovation et Economie responsable. Quatre ans de mandat lui ont confirmé le visage de la CCI : « une équipe qui travaille et veut s ’ impliquer dans les territoires et les entreprises, un binôme entre les collaborateurs et les élus, chefs d ’ entreprises bénévoles, qui fonctionne bien ». Alain Ratour Google glass, la lunette de la « réalité augmentée » où vous pourrez l ’ acheter. La géolocalisation intégrée vous guidera jusqu ’ à la boutique. La Google glass est en vente aux Etats-Unis depuis avril au prix de 1 500 dollars. C ’ est à la fin de l ’ année que les Français pourront acquérir la dernière innovation de la firme de Mountain View. Trop beau, ce pull ! Il vous le faut ! Mais où dénicher cette petite merveille que vous venez de croiser sur le dos de son heureux propriétaire ? Avec votre Google glass, vous l ’ avez pris en photo. Votre paire de lunettes de la « réalité augmentée » va rechercher sur Internet les sites et magasins Abdel Tamrane, directeur de projet de l ’ agence 1789.fr, présentait la Google glass lors de la 5ème édition des soirées Connect Angers, au Bistrot Louboutin. « Cette paire de lunettes est équipée d ’ une caméra intégrée, d ’ un micro, d ’ un mini-écran au-dessus de l ’ oeil, d ’ un accès à Internet par Wi-Fi ou Bluetooth, d ’ une fonction GPS. Grâce à sa commande tactile ou vocale, elle permet d ’ accéder à la plupart des fonctionnalités de Google… sous réserve d ’ avoir souscrit un 28 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 compte auprès de la firme ». Les applications pour l ’ entreprise devraient se multiplier : traduction, lecture d ’ un e-mail ou d ’ un discours, formation à distance - un chirurgien rennais équipé a ainsi retransmis en direct les phases d ’ une opération de l ’ épaule à des confrères japonais. Dans le domaine bancaire, l ’ innovation permettra de consulter des relevés de soldes, de faire des virements… demain de payer. Aide en temps réel à la production, elle conseille ainsi les personnels chargés de monter les moteurs chez BMW. Au touriste, elle apporte l ’ agrément d ’ un commentaire devant un site ou un monument. Les applications en matière de traduction sont prometteuses. La Google glass suscite aussi des réserves. Après tout, ce porteur de Google glass peut vous photographier ou vous filmer à votre insu. Que fera Google des données personnelles récupérées ? Et la santé ? Les testeurs se sont régulièrement plaints de migraines. Ces “lunettes de réalité” sont également étudiées par des entreprises françaises. La société Laster Technologies conçoit des lunettes et des applications de réalité augmentée, touchant l ’ industrie, la médecine, la défense ou la sécurité. Sa Smartglass Pro Mobile Display se compose d ’ un monocle qui dispose d ’ un affichage de la réalité augmentée sur toute la surface du verre. La société Optinvent vise le marché grand public avec ses lunettes ORA qui proposent des fonctionnalités analogues à la Google glass. Alain Ratour www.maineetloire.cci.fr ligne directe Cholet Vitrines : priorité au dynamisme les clients et de mettre en avant la diversité de l ’ offre choletaise à travers des défilés et stands. C’était également l ’ occasion pour l ’ association de se positionner comme un élément fédérateur auprès des commerçants ». Un événement phare que Cholet Vitrines espère renouveler chaque année. Cholet Vitrines poursuit la redynamisation engagée du centre-ville de Cholet. De nouvelles actions de revitalisation sont menées avec la CCI, soutenues financièrement par l ’ État dans le cadre du programme d ’ actions FISAC*. « Aujourd ’ hui être commerçant, c ’ est aussi s ’ impliquer dans la vie locale ». Alain Martineau et Sébastien Niedland, co-présidents de Cholet Vitrines, ont à cœur d ’ apporter un supplément d ’ âme à la ville. Depuis un an, la nouvelle équipe multiplie les actions pour inscrire le commerce choletais dans une autre dynamique : changement de nom et de format de magazine, site Internet en cours de refonte et mise en place prochaine d ’ une carte de fidélité innovante **... Le 24 mai, elle organisait pour la première fois un défilé de mode à l ’ hôtel Mercure. « Cette animation originale a permis de fidéliser Pour impulser une nouvelle dynamique, l ’ association prévoit également un accompagnement des entreprises dans leurs obligations en matière d ’ accessibilité et de sécurité. « Au 1er janvier 2015, tous les établissements ouverts au public devront se conformer aux exigences de la loi du 11 février 2005 sur l ’ accessibilité ». Une conférence CCI sur le sujet vient d ’ avoir lieu à Eurespace Formation pour aider les commerçants à anticiper les modifications nécessaires et présenter l ’ outil de diagnostic, mis en place par la CCI : « l ’ entrée, les rampes d ’ accès, les portes, les vitrines, la circulation interne… seront notamment analysées ». Avec pourquoi pas des négociations communes pour l ’ achat de certains équipements comme les rampes d ’ accès par exemple. Cholet Vitrines souhaite promouvoir davantage l ’ association et développer le groupement. « Notre volonté est de réunir, de mutualiser les efforts des commerçants, leurs envies ». Une démarche de recrutement est en cours auprès des indépendants, franchisés... « Plusieurs petits déjeuners ont été organisés pour présenter l ’ association ». Cholet Vitrines aimerait dépasser les 200 adhérents, pour peser davantage sur la vie locale et mener des actions toujours plus ambitieuses… Isabelle Baudry 2ème tranche de l ’ opération urbaine de développement du commerce et de l ’ artisanat « Arcades Rougé » *FISAC : Fonds d ’ intervention pour les services, l ’ artisanat et le commerce. ** Elle fonctionnera sur Smartphone et permettra aux adhérents de Cholet Vitrines d ’ avoir un fichier client commun. Les apprentis BTS CRSA* mettent la gomme pour Michelin En 2ème année, les apprentis en BTS CRSA d ’ Eurespace Formation (Cholet) travaillent depuis deux ans avec Michelin sur un système grandeur nature : la mise au point d ’ une enrouleuse de gomme qui intervient dans le cycle de fabrication de tous types de pneus. Un projet industriel qui pourrait intéresser d ’ autres sites du groupe. Ce partenariat gagnant-gagnant, noué en 2012, concernait la conception de 6 enrouleuses au total (2 par an). « Ces machines existaient chez Michelin mais nous rencontrions des problèmes de fiabilité, de maintenance ou d ’ ergonomie. Nous souhaitions également augmenter leur capacité d ’ enroulage, explique Eric Rio, responsable maintenance de l ’ atelier Préparation chez Michelin. Deux prototypes qui permettent d ’ enrouler des bandes de gomme sur deux bobines ont vu le jour l ’ an dernier en réponse au cahier www.maineetloire.cci.fr des charges de Michelin. Cette année, ils ont été améliorés sur de nombreux points : motorisation, réglages automatiques, ergonomie... « Cette partie du programme motive énormément les apprentis qui mettent en application les notions abordées pendant le BTS : mécanique, électricité, automatismes... », raconte Olivier Meaulle, formateur responsable du projet à Eurespace. « Les machines ont été réalisées de A à Z : dessins sous SolidWorks, recherche de solutions et de pièces, montage, câblage, programmation de l ’ automate… Pour certaines parties, les apprentis avaient carte blanche, sur l ’ ergonomie notamment ». Alexis Lebreton, qui suivait également son apprentissage chez Michelin, conduisait le projet et faisait le lien avec l ’ entreprise : points d ’ étapes, commandes des pièces... Sur place, il était épaulé par son tuteur, Serge Léauté, technicien de maintenance. Les machines 2ème génération ont été livrées fin juin et mises en service mi-août sur la ligne de production. Quelques ajustements devraient être nécessaires au cours des 10 prochains mois. Mais le système a convaincu la direction de Michelin. « Pour le bureau d ’ études du groupe, nous avons demandé au Centre de formation de nous fournir un dossier technique d ’ exploitation pour que la machine puisse être déployée sur d ’ autres sites Michelin en France et en Europe. Certains aménagements ergonomiques, comme le passe-bande, pourront être adaptés à d ’ autres machines », précise Eric Rio. Isabelle Baudry * Conception Réalisation de Systèmes Automatiques Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 29 Chevet pub_190 x 65 18/12/13 15:50 Page1 Organisation d’obsèques Crémation Contrat Prévoyance Monuments Articles Funéraires Entretien de Sépultures 105, rue Larévellière - 49100 ANGERS 02 41 93 85 20 Banque Tarneaud_190 x 130 26/08/14 11:32 Page1 Vous vous êtes constitué un patrimoine, nous saurons le faire fructifier. DÉCOUVREZ NOS SOLUTIONS PATRIMOINE 3 agences à vos côtés : Angers 3, place du Ralliement Tél. 02 41 24 35 50 283, rue Saumuroise Tél. 02 41 80 19 28 Cholet - 61, place Travot Tél. 02 41 62 52 25 Banque Tarneaud S. A. à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de EUR 26 702 768 - SIREN 754 500 551 RCS Limoges - N° TVA FR69 754 500 551 Siège Social : 2 et 6 rue Turgot - 87011 Limoges Cedex. FRED & FARID LSDH pub_190 x 65 25/10/13 16:22 Page1 ligne directe international Saint-Lambert-des-Levées : chez Martineau, l’artisanat d’art se conjugue au présent Le groupe Martineau (SaintLambert-des-Levées) conçoit et fabrique une multitude de petits objets « porteurs de sens ». Si la production d ’ objets religieux représente 60 % du chiffre d ’ affaires (de 5,5 M€), le groupe diversifie sa clientèle. « Nous travaillons avec Lourdes, NotreDame-de-Paris ou encore le Sacré-Cœur, explique Jean Quentin, président du groupe. 20 % de notre CA concerne aussi le marché du souvenir avec le Puy du Fou, le Château de Versailles ou le Moulin Rouge pour ne citer qu ’ eux. Nous nous adaptons aussi à des demandes spécifiques d ’ entreprises telles que Mauboussin, Air France ou Longchamp ». Labellisée EPV (Entreprise du patrimoine vivant) par le Ministère de l ’ économie depuis 2010, l ’ entreprise emploie près d ’ une centaine de personnes en Auvergne, Anjou et LoireAtlantique. Malgré ce savoirfaire made in France, l ’ entreprise doit pourtant faire face à la concurrence féroce de la Chine et donc se diversifier à l ’ international. 20 % de son CA est ainsi destiné à l ’ export vers le Canada, les États-Unis ou l ’ Europe du Nord. « Depuis janvier 2013, nous disposons d ’ un employé embauché en VIE (Volontariat international en entreprise) à Madrid, grâce à une aide de la Région de 22 937 €. L ’ Espagne et le Portugal sont des pays où la concurrence est rude et où la crise se fait plus durement ressentir. » www.martineau.fr Un salon virtuel mobile pour Interloire Le budget d ’ Interloire, limité à 2 millions d ’ euros pour le monde entier, va être concentré sur les pays à forts enjeux : USA (premier marché en valeur et second en volumes pour les vins de Loire), Canada, Japon (20 % de part de marché). Sans oublier les clients européens historiques, RoyaumeUni, Belgique, Allemagne et www.maineetloire.cci.fr Pays-Bas pour lesquels la stratégie se veut défensive face aux vins du Nouveau Monde. Interloire a lancé son espace libre de dégustation lors du dernier Salon des Vins de Loire. Grâce à son smartphone, le professionnel accède à une vaste base d ’ informations sur les Vins de Loire et ses opérateurs. Il mémorise ses Un nouveau Echos réseau d’experts de l’international CCI du Maine-et-Loire, en Maine-et-Loire votre partenaire. Cette année, Marion Closier a lancé le réseau “Compétences Internationales”, groupement d ’ experts indépendants, spécialistes des marchés étrangers. Leurs compétences se répartissent par pays : Russie, Chine, UK, Allemagne... ou techniques : développement commercial, RH, marketing et communication, langues... « Notre force : un appui opérationnel ciblé et personnalisé ». Fin 2012, Marion Closier avait déjà créé le cabinet VIFA (« Votre Interface FranceAllemagne »), spécialisé dans la prospection, la préparation de salons professionnels et des études de marché vers l ’ Allemagne, son pays d ’ origine. « Les préoccupations des entreprises accompagnées sont diverses. Certaines, déjà présentes sur le marché allemand, cherchent à surmonter des blocages lors des négociations avec leurs partenaires allemands. D ’ autres visent l ’ Allemagne comme premier marché d ’ exportation pour leur produits, intéressées par les opportunités offertes par le plus grand marché d ’ Europe ». Marion Closier qui se définit comme une « accélératrice d ’ échanges » s ’ appuie sur plus de 15 ans au service du développement international des entreprises. Elle connait tout particulièrement les Pays de la Loire et le Bade-Wurtemberg, régions pour lesquelles elle organise également des missions découverte (benchmark) à la demande des organismes institutionnels. choix, ses notes et partage ses découvertes avec son réseau… Ce véritable salon virtuel mobile s ’ est délocalisé en mars à Düsseldorf lors de Prowein et, en juin, à Londres pour la London Wine Fair. Cherche entreprise à Reprendre Chefs d’entreprises, vous envisagez de transmettre ou vendre votre entreprise. Nous rencontrons des professionnels expérimentés qui prospectent le marché de la reprise d’entreprises. Profils : • Elise : formée aux achats, elle sélectionnait et négociait les vins (vrac et bouteilles) pour un distributeur national. Production ou négoce, elle souhaite reprendre une entreprise de l’univers vinicole. Elle prospecte sur le Maine & Loire. • Jean-Marc : après avoir été chef de fabrication, il a dirigé un important site de production industriel. Maîtrisant nombre de spécialités inhérentes de la métallurgie, il souhaite reprendre une PMI axée sur la production et/ou assemblage de produits techniques. Il prospecte sur les axes Le Mans et Angers, Laval et Tours. • Renaud : formé à la gestion d’entreprise et au commerce international, après avoir développé son secteur, il a dirigé une équipe commerciale à l’export. Il souhaite reprendre une PMI / PME de moins de 10 collaborateurs. Il prospecte sur un rayon d’une soixantaine de kilomètres autour de Saumur. • Pierre : directeur d’une division industrielle d’un groupe international, il a assuré les structurations et fusions des entreprises industrielles ou de négoces, reprises par le groupe. Ce spécialiste en stratégies d’entreprises, prospecte sur les Pays de la Loire. Et d’autres profils, dont celui de groupes de cadres qui prospectent ensemble en n’excluant pas l’association avec un dirigeant ou la reprise d’entreprises fragilisées… Vous souhaitez être mis en relation avec ces candidats repreneurs ? CONTACT : Evelyne Maillet [email protected] www.loire-valley-tasting.com Le fil des territoires Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 31 ligne directe Negoventis : Depuis 4 ans, Negoventis est une adresse précieuse pour les entreprises qui recherchent des commerciaux dans les domaines de la distribution, de la vente et de l ’hôtellerierestauration. Sous cette marque commune, les CCI préparent un une seule année des professionnels adaptés aux besoins des entreprises et de suite opérationnels. Sept diplômes sont proposés par la CCI de Maine-et-Loire. Depuis 2010, 93 Chambres de commerce et d ’ industrie ont regroupé leurs formations commerciales sous la bannière Négoventis. Derrière ce label, un chef d ’ entreprise sait qu ’ il peut trouver des commerciaux de tout âge et de tout niveau. Les cursus Négoventis oscillent entre les niveaux bac, bac+2 et bac+3. Ils s ’ adressent aussi bien aux apprentis, stagiaires en contrat de professionnalisation, étudiants, CIF, DIF, périodes de professionnalisation. Les formations sont également ouvertes à la VAE. « Cette marque est une adaptation à l ’ évolution de la demande, ajoute Eric Groud, président de la CCI de Maine-et-Loire et du réseau national Négoventis. Les recruteurs veulent des profils aux compétences mixtes. Nos formations sont conçues par des professionnels pour d ’ autres professionnels. Elles ciblent des métiers qui recrutent et elles favorisent une insertion rapide - la formation dure un an - sur le marché du travail ». 75 % des demandeurs d ’ emploi qui suivent une formation Négoventis retrouvent un emploi dans les six mois consécutifs à leur sortie. Thibault Sourcin recherche de nouveaux marchés pour Restoria Aline Simonneau est directrice du développement commercial chez Restoria (restauration collective) à Angers et Saint Barthélemy d ’ Anjou. Depuis septembre 2013, Thibault Sourcin, 22 ans, est embauché Aline Simonneau, directrice du développement commercial chez Restoria et Thibault Sourcin, licence bachelor Négoventis dans son service en contrat de professionnalisation sur un an. Ce jeune apprenti de 22 ans termine une licence Bachelor Négoventis au centre de formation de la CCI à Angers. Trois semaines sur quatre, il travaille dans l ’ entreprise. « C ’ est un bon rythme pour l ’ alternance, note Aline Simonneau. Notre activité serait moins compatible avec des rythmes courts et des absences prolongées ». La société Restoria a toujours pris des apprentis pour contribuer à la formation des jeunes et disposer ainsi d ’ un vivier pour ses recrutements. Depuis, sa démarche RSE, très en pointe, prévoit le recours à des apprentis pour transmettre ses savoirfaire et compétences. « Nous avions une préférence pour une formation Négoventis car l ’ apprenti devait devenir vite opérationnel afin de lui confier une mission de développement. C ’ était aussi l ’ occasion de mesurer ce qu ’ on pouvait attendre d ’ un apprenti Bac + 3 ». Thibault Sourcin assiste les cinq chargés de développement en prospectant par téléphone ou par publipostage. Il assiste, en observateur, à certains de leurs rendezvous. Mais il s ’ est vu rapidement confier la recherche de nouveaux marchés sur l ’ activité des repas livrés au 32 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 niveau d ’ un département entier. « Au niveau licence, nous devons leur offrir de véritables challenges. Non seulement il cherche des prospects, exception faite de certains grands comptes, mais il les rencontre ». Thibault « rassuré d ’ être suivi », échange ensuite avec sa responsable sur les contrats, sur les prix... « Les cours de Négoventis sur les appels d ’ offre me sont précieux ». La proposition une fois validée est adressée au prospect. « Cela se passe bien. La formation de Thibault lui apportait de la technicité. Il est motivé, il continue à apprendre ». Thibault, de son côté, trouve très gratifiant que Restoria l ’ ait intégré et lui fasse confiance. Il a eu l ’ occasion de découvrir des aspects plus complexes de l ’ entreprise comme les achats... Un challenge pour demain ? Alain Ratour Le réseau Négoventis est spécialisé dans les métiers du commerce, de la vente et de l ‘ hôtellerierestauration. Ses formations aboutissent à la délivrance de diplômes. La CCI en propose sept, reconnus par l ‘ État, qui sont autant de formations « métiers » professionnalisantes, adaptées aux besoins des entreprises : - Responsable de Développement Commercial (niveau bac+3) à Angers -Responsable Manager de la Distribution (niveau bac+3) à Angers -Gestionnaire d ‘ Unité Commerciale généraliste (niveau bac+2) à Cholet -Gestionnaire d ‘ Unité Commerciale spécialisée bijouterie-horlogerie (niveau bac+2) à Saumur -Attaché Commercial (niveau bac+2) à Cholet -Assistant Manager Tourisme – Hôtellerie-Restauration (niveau bac+2) à Angers - Vendeur Conseiller Commercial (niveau bac) à Cholet www.negoventis.cci.fr www.maineetloire.cci.fr - All rights reserved ABELARD signe votre intérieur Présent au salon de l’Habitat d’Angers, du 26 au 29 septembre poele-cheminee-49.fr POÊLE À BOIS • CHEMINÉE • POÊLE DE MASSE • POÊLE À GRANULÉ • DÉCORATION 6, rue Gutenberg 49290 Chalonnes-sur-Loire Tél. : 02 41 54 59 18 [email protected] 57, avenue Maréchal Leclerc 49300 Cholet Tél. : 02 41 55 94 44 [email protected] 38 boulevard Ayrault 49100 Angers Tél. : 02 41 48 10 96 [email protected] Opel pub aout_190 x 155 27/08/14 12:52 Page1 NOUVEAU VIVARO BUREAU À BORD. Un véritable bureau mobile avec connexion Bluetooth®, supports pour ordinateur portable, mobile et tablette, porte-bloc amovible et prise USB. Conçu pour travailler efficacement. opel-entreprises.fr Wir leben Autos : Nous vivons l’Automobile. Consommation mixte de la gamme Vivaro (l/100km) : 5.7 / 6.6 et CO2 (g/km) : 149 /174 www.tourisme-automobiles.fr - Votre interlocuteur Opel Entreprises : Damien Poulennec - 06 22 68 24 66 OPEL ANGERS 8 bd de la liberté Tél. : 02 41 68 00 00 OPEL CHOLET 18 av Edmond Michelet Tél. : 02 41 65 57 15 OPEL SAUMUR 1950 route de Cholet Tél. : 02 41 50 20 00 Enquete Propriété industrielle : un brevet de bonne Développer son potentiel d ’ innovation et sécuriser le patrimoine est vital pour la compétitivité des entreprises. Une stratégie que le recours aux conseils et pré-diagnostics de la CCI et l ’ utilisation optimisée des financements de l ’ Institut National de la Propriété Industrielle rendent abordable. L a véritable innovation, c ’ est lui : un ressort en carton. Fixé à l ’ intérieur d ’ un distributeur de serviettes en papier à usage unique, il permet des économies : l ’ utilisateur, client de fastfood, de restauration collective... ne prend qu ’ une seule feuille à la fois. Le distributeur, en carton également, est personnalisable. Et recyclable, bien sûr. En février 2014, il fait l ’ objet d ’ un dépôt de brevet par Sylvain Derouet, directeur du site Sipinco (Vern d ’ Anjou) qui fabrique du papier toilette, des bobines d ’ essuyage, des serviettes ou des draps d ’ examens médicaux en ouate de cellulose. « Les conseillers de la CCI nous ont aidés à mettre en place le brevet, trouver une aide régionale... précise Sylvain Derouet. Ils sont venus dès le second rendez-vous avec un plan d ’ actions. Nous avons suivi munication a été créée. Depuis le début de l ’ année, plusieurs nouveautés en sont sorties comme des bobines individuelles de 200 feuilles en trois épaisseurs ou des essuie-mains avec nouveaux formats et épaisseurs. « L ’ élan en faveur du développement est lancé avec les 38 salariés qui partagent cette démarche. Ils testent de nouveaux produits en interne. Leur investissement est la première condition de la réussite. Pour sortir de l ’ univers concurrentiel, il faut être proactif. Grâce à la combinaison d ’ une réflexion portée sur des produits plus techniques et de l ’ analyse du besoin des utilisateurs, il y a matière à faire bouger les lignes et innover pour créer de nouveaux marchés ». Sipinco a participé en mai à ISSA Interclean (Amsterdam), grand salon européen de l ’ hygiène. Des contacts intéressants y ont été « Les entreprises restent trop peu nombreuses à recourir à la propriété industrielle. » un Prédiagnostic Innovation et un Declic Innovation. Tout ce travail très intéressant nous a décidés à mettre en place une stratégie de développement par l ’ innovation ». Une cellule de développement de nouveaux produits, de marketing et com- pris. L ’ entreprise table aussi sur un développement de l ’ export. Sipinco appartient au groupe Global Hygiène (Côte d ’ Or) qui transforme 30 000 tonnes de papier par an pour un CA qui approche les 45 millions d ’ euros. 34 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 Les avantages de la propriété industrielle Les entreprises restent trop Sylvain Derouet, Sipinco : « Pour peu nombreuses à recourir sortir de l ’ univers concurrentiel, à la propriété industrielle. il faut être proactif » Pourtant, celle-ci favorise leur compétitivité en protégeant et en valorisant leurs créa- en collaboration avec d ’ autres tions techniques ou ornemen- industriels regroupés en GIE, tales, leurs signes distinctifs. Elle rappelle Gérard Renou, direcsert à lever des fonds et donner teur général délégué. Ce produit confiance à ses actionnaires. est réalisé à base de schistes Les entreprises se trouvent en expansés, extraits en Mayenne position offensive car la veille et transformés en granulats. sur les brevets élargit leurs possi- Il possède de grandes qualités bilités technologiques. L ’ intérêt sur les plans mécaniques, therest aussi patrimonial : les titres miques et phoniques. De plus de PI sont des actifs immatériels l ’ Easy Therm est un bloc béton qui augmentent leurs capitaux rectifié, donc collé, ce qui permet propres. un gain de temps à la pose ». Dernier atout : l ’ image. Les entreprises qui communiquent sur leurs brevets et marques sont identifiées comme innovante. Comme Guérin SA (Gennes) qui a joué un rôle déterminant dans la licence en propriété industrielle prise sur cinq ans pour le parpaing isolant Easy Therm. L ’ entreprise fabrique des blocs béton depuis 1961. Elle innove pour tirer le meilleur parti de l ’ évolution des matériaux et des technologies tout en tenant compte des nouvelles réglementations liées aux économies d ’ énergie et à l ’ environnement. « En 2011, nous avons développé le parpaing isolant Easy Therm « 100% naturel », Permanences et rencontres avec la CCI La CCI mène des actions en faveur du développement de la propriété intellectuelle en matière de propriété industrielle. Pour cela, elle a signé une convention de trois ans avec l ’ INPI, début 2011, formalisant des relations antérieures. De 2011 à 2013, plus de 500 personnes ont participé au programme mis en place. Les permanences INPI au sein des Maisons de la Création ont accueilli 210 participants. Des www.maineetloire.cci.fr stratégie ateliers ont été organisés (« propriété industrielle en Chine », « marques et noms de domaine » à destination des créateurs). Trois conférences en entreprises ont été organisées dans le cadre des rencontres innovation RI² chez Bucher Vaslin en 2011 (brevets), Cointreau en 2012 (marques), Ackerman en 2013 (design et modèles). Au-delà de la durée de la convention, le partenariat avec l ’ INPI se poursuit. La CCI tient des permanences. Elle continue à réaliser des prédiagnostics PI (27 à ce jour). Un suivi à 6 mois des préconisations a été proposé systématiquement aux entreprises. « A partir d ’ un prédiagnostic, nous leur proposons un parcours adaptable en fonction de leur niveau d ’ avancement en matière d ’ innovation complète Thierry Vergnault, responsable du Pôle Innovation-NumériqueInternational à la CCI. Cela comprend des ateliers, un autre prédiagnostic, appelé Declic, pour faire le point sur leurs besoins d ’ évolution prioritaires et des actions de formation ». www.maineetloire.cci.fr La gamme Coaching INPI se renforce L ’ INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) veut rendre la propriété industrielle et intellectuelle accessible à toutes les entreprises, depuis la start-up jusqu ’ à l ’ ETI de 5 000 salariés. Deux nouvelles marches sont ajoutées à son organisation en escalier qui mène à la protection de l ’ innovation. « La gamme Coaching INPI offrait déjà le rendez-vous en entreprise et le prédiagnostic PI, rappelle Marc Glodkowski, délégué INPI Pays de la Loire. « Nous renforçons cet accompagnement par deux nouveaux services personnalisés : « L ’ appui PI » et « Master class PI ». L ’ appui PI comprend deux volets. L ’ INPI propose une recherche et une veille brevets sur lesquelles il prend en charge 50 % du coût de la prestation limitée à 4 000 €. Il accompagne également l ’ entreprise dans la sécurisation de ses contrats de collaboration, depuis le conseil Dépôt de brevets : sixième rang national pour les Pays de la Loire jusqu ’ à la rédaction. Le service « Master Class PI » débute par deux journées de formation entre dirigeants. A l ’ issue, un spécialiste de l ’ INPI réalise un diagnostic de besoin et définit quatre demi-journées de coaching individuel, confiées à des experts, en réponse aux problématiques rencontrées par l ’ entreprise : défense des droits de propriété intellectuelle, veille technologique, éléments PI à intégrer dans les contrats, valorisation de portefeuille, organisation de la PI en interne, analyse concurrentielle et marketing de l ’ innovation. « L ’ entreprise paie 3 000 € de frais pédagogiques, l ’ INPI prend en charge le solde, 7 000 €, du coût total de 10 000 €. A l ’ issue de ce Master Class PI, l ’ entreprise peut bénéficier d ’ un accompagnement Ubifrance, financé à 100 % par l ’ INPI ». Ces nouveaux services s ’ inscrivent dans la continuité de l ’ action de l ’ INPI en matière notamment de dématérialisation. Les délégations régionales ne reçoivent plus de dépôts papier de titres et de pièces de procédures depuis le 1er juillet Chaque année, l ’ INPI publie son « Observatoire de la Propriété intellectuelle » qui répartit par département et Régions les demandes de brevet selon l ’ origine de la résidence des déposants. L ’ édition de juillet 2013 traite des statistiques 2012. Les Pays de la Loire occupent le sixième rang français pour le dépôt de brevets industriels (502), derrière l ’ Ilede-France (4 796), RhôneAlpes (2 196), PACA (670), Midi-Pyrénées (639) et juste derrière la Bretagne (518). Au niveau ligérien, le Maine-et-Loire se positionne en seconde position avec 114 demandes, derrière la Loire-Atlantique (180), devant la Vendée (97), la Sarthe (67) et la Mayenne (44). de cette année. Ceux-ci se font au siège national de l ’ INPI à Courbevoie. « En 2013, 77 % des dépôts de marques avaient été accomplis via Internet ». Alain Ratour CONTACT CCI Thierry Vergnault 02 41 20 54 18 [email protected] CONTACT INPI [email protected] 0800 213 213 www.inpi.fr Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 35 Enquete Ces PME… Patrons-Maires 5 Ils portent l ’ écharpe tricolore et sont dirigeants de PME, commerçants. Une double casquette atypique qui nécessite, outre l ’ engagement, une organisation au cordeau. Maire et chef d ’ entreprise, un engagement compatible ? h 45 – Mairie de Sceaux-d ’ Anjou. Comme chaque matin, « Monsieur le Maire » est dans son bureau. « Je viens signer les courriers ». L ’ avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Un adage que s ’ est approprié depuis longtemps Dominique Haurillon, maire de Sceaux-d ’ Anjou et par ailleurs chef d ’ entreprise (gérant de l ’ enseigne Rayon Vert à Angers). Comme d ’ autres maires de France, Dominique Haurillon est également chef d ’ entreprise. Comment ces dirigeants qui portent l ’ écharpe tricolore répartissent-ils leur temps entre leurs fonctions électives et entrepreneuriales ? Quelles méthodes communes appliquent-ils à la gestion de leur ville et à celle de leur société ? A ceux qui se demandent si la double casquette de maire et de chef d ’ entreprise est compatible, on pourrait répondre ceci : oui, du fait d ’ une expérience entrepreneuriale qui permet d ’ avoir une vision plus concrète et pragmatique de la gestion d ’ une ville. Quant aux intéressés à qui l ’ on demande si un entrepreneur a le CV idoine pour entrer en politique, la réponse ne laisse aucun doute. Un chef d ’ entreprise gère du personnel, des charges, des finances à l ’ instar d ’ un maire. Les modèles de gestion d ’ une ville et d ’ une entreprise sont très proches. PUBLI-COMMUNIQUÉ CUISINE - POÊLE & CHEMINÉE - DRESSING - SALLE DE BAIN Une équipe qui s’adapte à vos besoins C hez Hexa, pas de logique de grande distribution, mais une proposition propre à chaque client. Du mobilier ou chauffage d’appoint, aux rénovations complètes de votre cuisine, chauffage ou salle-de-bain, le client est roi ! L’entreprise* de plus de 53 ans est une coopérative. Cela signifie que tous les salariés sont associés majoritaires de l’entreprise. Confrontées plus que jamais aux réalités actuelles, tous les collaborateurs ont un cœur de proposer une solution d’agencement d’intérieur qui soit la plus ajustée aux besoins de ses clients, en terme d’offre mais aussi de prix. La non exclusivité avec une marque, mais un large choix, garanti à ses clients une diversité de styles et de solutions. Hexactement comme vous êtes ! 36 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 *Hexa - Les Solidaires est la 46e entreprise du bâtiment du Maine-et-Loire (Source : Coface - Bilan à fin 2013) www.esprithexa.fr OÙ TROUVER ? ANGERS 12 bd Gaston Birgé – Tél : 02 41 43 67 67 BEAUCOUZE 5 rue du Landreau – Tél : 02 41 22 03 10 CHOLET 1 rue de l’Alberta (Ront point Decathlon-Cultura) Tél : 02 41 55 46 48 SAUMUR 279 rue du Pont Fouchard Tél : 02 41 50 10 66 HexaAgencementInterieur www.maineetloire.cci.fr Entreprenants Etre maire, c ’ est, d ’ une certaine façon, être un chef d ’ entreprise. Avec la crise économique et la décentralisation accrues ces dernières années, le maire a des responsabilités de plus en plus importantes. Un maire doit aujourd ’ hui porter sur sa ville un regard en « 3D » : une vision quotidienne pour le bien-être de ses habitants, une vision prospective pour sa ville et une vision globale de maire-bâtisseur pour sa mission. Pour résoudre le casse-tête du double agenda, ces dirigeants atypiques se rendent disponibles 7/7 jours, délèguent, que ce soit en mairie ou dans leur entreprise. En devenant premier édile, ces dirigeants n ’ ont pas eu le sentiment d ’ entrer en politique. C ’ est d ’ abord un engagement citoyen qui a vibré, plus que leur sensibilité à tel ou tel parti. Ces patrons-maires se distinguent des autres professionnels de la politique. www.maineetloire.cci.fr « Pour être maire et chef d ’ entreprise, il ne faut pas avoir peur d ’ être occupé. » On reconnaît dans leur gestion des affaires de la commune la patte du chef d ’ entreprise. Au cours de leur mandat, ces patrons acquièrent de nouvelles connaissances qu ’ ils réutilisent dans la gestion de leur entreprise, et vice versa. C ’ est en 2001 que Dominique Haurillon a été élu maire de Sceaux-d ’ Anjou pour la première fois. « Pour être maire et chef d ’ entreprise, il ne faut pas avoir peur d ’ être occupé. C ’ est un choix. Il faut aussi apprendre à déléguer. J ’ ai la chance d ’ avoir une collaboratrice avec laquelle je travaille en parfaite intelligence et des adjoints retraités plus disponibles que moi ». Autre soutien précieux « les nouvelles technologies nous permettent de gagner un temps fou ». Pour Dominique Haurillon, « il n ’ est pas utile d ’ être toujours présent. Une fois les décisions prises, on délègue. On peut être maire de différentes façons. Etre peu présent n ’ est pas en soi un handicap. J ’ ai la chance d ’ avoir de fidèles adjoints qui me représentent très bien ». Selon lui, la gestion d ’ une entreprise permet d ’ avoir une vision prospective des choses et une capacité à identifier les vrais besoins. « Lorsque l ’ on gère une commune, on est amené à investir pour les années à venir. Je rappelle régulièrement à nos administrés qu ’ il s ’ agit de leur argent. Le fait d ’ être chef d ’ entreprise, d ’ avoir une expérience avec des salariés aide à mieux com- prendre les attentes des administrés. Cela donne une vision globale. Le monde de l ’ entreprise rend modeste. Si on rate, on prend des coups. On est dans le concret. Cela est utile lorsque l ’ on est maire ». Les fonctions de maire et de chef d ’ entreprise font appel aux mêmes réflexes. « Lorsqu ’ il y a un projet, on est plus pragmatique. On se projette plus facilement ». Etre chef d ’ entreprise, un « + » pour gérer une commune ? « Oui. En mairie, on voit arriver toute sorte de prestataires, d ’ offres. Le réflexe de comparer les offres, les prix des fournisseurs dans son entreprise s ’ applique naturellement pour la commune ». Mais Dominique Haurillon souligne qu ’ il ne faut pas que la fonction d ’ élus se « professionnalise ». « Ce pourrait être dangereux. Il est essentiel qu ’ il y ait des élus qui soient dans la vraie vie, issus du monde « citoyen ». Bilan de la gestion de Sceaux-d ’ Anjou ? « Positif. Si je regarde les villes de même importance, nous n ’ avons pas de complexe à avoir. Preuve que l ’ on peut être tout aussi efficace en étant maire et chef d ’ entreprise ». Dans des fonctions encore majoritairement dévolues à la gente masculine, au Brossay (commune de quelque 350 âmes), le 1er édile est une femme depuis 1995, Marie-France Le Neillon. La double casquette de maire et de chef d ’ entreprise (gérante d ’ une société de Travaux publics) elle l ’ a portée jusqu ’ en 2009, date à laquelle elle a passé le relais à son fils pour la gestion de l ’ entreprise. L ’ organisation de son emploi du temps lui a été grandement facilitée par la proximité géographique entre la mairie et son entreprise. « Je travaillais très souvent pour la mairie dans mon entreprise ». A Brossay, Marie-France Le Neillon est l ’ enfant du village. « Je suis née à Brossay. Les gens n ’ attendent pas que la mairie soit ouverte pour venir me voir. Un chef d ’ entreprise a la possibilité d ’ organiser son planning plus librement qu ’ un salarié. J ’ ai pu gérer tout cela grâce à l ’ aide d ’ une secrétaire de mairie très compétente. C ’ est indispensable de pouvoir s ’ appuyer sur des collabora- Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 37 Enquete teurs efficaces et de confiance lorsque l ’ on doit partager son temps entre la gestion d ’ une commune et d ’ une entreprise ». Pour elle, l ’ approche entrepreneuriale est un atout pour gérer une commune. « Il y a cet esprit d ’ entreprendre des projets avec le souci de maîtrise des dépenses. En tant que chef d ’ entreprise, le regard sur la gestion d ’ une commune est plus averti, plus attentif. Lorsque l ’ on a géré une entreprise, on est plus rigoureux. On sait ce que signifie provisionner des projets. La vision des choses est plus concrète. J ’ avais les mêmes réflexes pour la mairie et mon entreprise ». Oui, selon Marie-France Le Neillon les deux fonctions sont compatibles. Quant au fait d ’ être aussi efficace dans les deux fonctions, « au niveau d ’ une petite commune, c ’ est tout à fait possible. Nous ne gérons pas de gros budgets, il faut relativiser. Le contexte est différent s ’ agissant d ’ une grande ville ». En mars dernier, Bruno Bourcier était réélu maire de La Jumellière, pour un 3ème mandat avec 73,9 % de suffrages pour 80 % de votants. Une grande fierté pour cet homme dont l ’ engagement professionnel et citoyen est une seconde nature. A la tête d ’ une société de montage de serres maraîchères (BMS), il a structuré son entreprise de façon à s ’ absenter facilement sans que cela n ’ entache son activité professionnelle. « J ’ ai d ’ excellents collaborateurs qui me secondent. Mes journées commencent à 6 heures pour se terminer en toute fin de journée. Cela fait partie de l ’ engagement. Je n ’ ai pas le Une fois le projet abouti, on en retire une grande richesse personnelle ». Pour le maire de La Jumellière, il y a quelques variantes dans les méthodes de gestion d ’ une commune et d ’ une entreprise : « Dans une commune, on gère l ’ argent des contri- « Je n ’ ai pas le sentiment d ’ être plus débordé qu ’ un autre. » bilité optimale. C ’ est un peu la même chose, mais pour une commune, il faut garder à l ’ esprit qu ’ il s ’ agit d ’ argent public ». Il ne fait aucun doute pour Monsieur le Maire que le fait d ’ être par ailleurs chef d ’ entreprise est un « + ». « Le fait d ’ être constamment à l ’ écoute de l ’ économie dans notre activité nous permet d ’ avoir un regard très concret sur la gestion d ’ une commune, ce qui est essentiel ». Si l ’ efficacité d ’ une double casquette est rendue possible, c ’ est aussi et surtout grâce au travail d ’ équipe. « Un maire est un chef d ’ orchestre qui doit apprendre à déléguer auprès de ses adjoints. Ce n ’ est pas la quantité de travail effectuée par le maire qui fait son efficacité ». C ’ est dans les retours positifs de ses administrés, et dans l ’ écoute qu ’ il leur offre que Bruno Bourcier trouve la satisfaction de la mission remplie, du devoir accompli. Marianne Bourgeois sentiment d ’ être plus débordé qu ’ un autre. Une certitude : je ne m ’ ennuie jamais ». Il arrive parfois à Bruno Bourcier, quand un dossier est un peu plus compliqué que les autres, de se demander pourquoi il a fait ce choix d ’ être 1er édile. « Je suis un optimiste de nature. Les points positifs l ’ emportent toujours sur les négatifs. buables. La politique d ’ investissement est un peu différente de celle d ’ une entreprise. Quand j ’ entreprends des dépenses pour la commune, ce sont des dépenses publiques qui nécessitent de la maîtrise et une gestion raisonnée. Pour une entreprise, on est dans la recherche de l ’ investissement le plus rationnel, de la renta- Des solutions personnalisées pour tous vos projets informatiques Développement de logiciels de Gestion Depuis 1986 Développement de sites Web Distribution, location et financement de matériels Serveurs et solutions haute disponibilité l Poste de travail et bureautique l Infrastructure réseau l Outils de sauvegarde l Audit BDL Informatique • Z.A Anjou - 8 rue André Ampère - 49450 Saint André de la Marche • 02 41 58 52 18 • [email protected] 38 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 www.maineetloire.cci.fr www. .com • 02 41 58 11 12 - © Fotolia Centre d’hébergement Avenir Recyclage Ouest pub_90 x 130 24/12/13 11:44 Page1 Polymoule pub_90 x 130 24/07/14 14:59 Page1 AVENIR R ECYCLAGE OUEST Achat aux particuliers et professionnels Fer et métaux Papier - carton Matériel informatique Enlèvement sur site Location bennes de 10 à 30 m3 Gestion de déchets industriels Reprise palettes Salons de jardin PVC... 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Même les colosses ont des pieds d ’ argile… Bien die, une inondation et ce sont des biens matériels détruits. Une défaillance, une intrusion malveillante, un arrêt des serveurs informatiques et ce sont des données perdues avec de lourdes pertes aussi bien pour les entreprises que pour le quidam. Si la sécurité a certes un coût, la non-sécurité a aussi un coût, parfois plus important. Aujourd ’ hui, les systèmes d ’ information Une entreprise qui perd ses données, quelle que soit sa taille, perd son savoir-faire sûr, ceci est une fiction (quoi que) et tout le monde n ’ est pas Google, Amazon, E-Bay ou la Nasa. Mais une entreprise qui perd ses données, quelle que soit sa taille, perd son savoir-faire. Un incen- sont un enjeu majeur pour les entreprises. Leur périmètre fonctionnel de plus en plus large et complexe nécessite une exigence d ’ adaptation et d ’ évolutivité très importante et rapide. 40 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 « La protection des données est tout ce qui concerne la sécurisation des informations professionnelles et personnelles. Elle permet également la protection du savoir-faire d ’ une entreprise comme l ’ explique Richard Mézière, directeur associé de la société Illico Réseau, spécialisée dans la sécurité des systèmes d ’ information. Cette sécurisation vise d ’ une part, à parer à toute intrusion (protection), d ’ autre part à rendre les données disponibles (le système doit fonctionner sans faille durant les plages d ’ utilisation prévues et garantir l ’ accès aux services et ressources installées). La notion de protection des données est apparue lorsque les entreprises ont réalisé qu ’ elles avaient désormais plus de données numériques que de données papier, d ’ où cette prise de conscience de leur part de la nécessaire mise en place de « douaniers » pour contrôler. Aujourd ’ hui, la sécurisation des données est appréhendée comme une question sinon de survie, au moins d ’ efficience. L ’ analyse de risque Processus préalable indispensable pour établir une politique de sécurité, l ’ analyse de risque permet d ’ évaluer les risques par rapport au contexte de l ’ entreprise. Il s ’ agit pour chaque risque d ’ évaluer la potentialité, la probabilité de son occurrence et son impact (degré de gravité). « La stratégie de sécurité implique tous les acteurs de l ’ entreprise. Elle est définie en prenant en considération tous les risques potentiels, les contraintes, les partenaires, les clients. Aujourd ’ hui, les entreprises se préviennent du risque d ’ arrêt de leur système d ’ information en établissant de plus en plus un PRA (Plan de reprise d ’ activité) et/ou un PCA (Plan de continuité d ’ activité) ». Ces plans sont pensés en vue d ’ un sinistre important sur le www.maineetloire.cci.fr l’inattendu, tu envisageras : sécurité des données système informatique. Si ce dernier est touché, il est nécessaire d ’ assurer la sauvegarde et l ’ archivage des données. Le PRA permet la reprise d ’ activité en cas d ’ arrêt majeur du système informatique. Il est le dernier maillon de la chaîne et ne s ’ applique que pour protéger les applications vitales pour l ’ activité de l ’ entreprise. Une politique de sécurité doit être en veille constante et nécessite des mises à jour régulières des process visant à se protéger des hackers potentiels qui usent de techniques toujours plus performantes. On estime la durée de vie d ’ un cycle de sécurité à 3 ans, sachant qu ’ au cours de cette période, les paramètres de sécurité devront être constamment mis à jour ». bataille, il faut bien connaître son ennemi et ses intentions. Parmi les enjeux à maîtriser, l ’ intrusion dans les systèmes informatiques, le déni de service - cette attaque vise à interrompre et à neutraliser le bon fonctionnement d ’ une machine ou d ’ un réseau - la fuite d ’ informations (« elle peut venir de collaborateurs de la société qui envoient des informations à la concurrence »). Autres enjeux : les hackers, qui se servent parfois de « petits poissons » pour infiltrer et en attaquer de plus gros, la protection de l ’ image de l ’ entreprise qui, aujourd ’ hui, peut être très rapidement dégradée voire détruite, la protection des contraintes légales (téléchargements illégaux…), la disponibilité (permettant de maintenir le bon fonctionnement du système d ’ information) et le vol d ’ information (utilisation de ressources d ’ informations à notre insu). « La perte des données est une perte d ’ exploitation. Cela peut aller jusqu ’ à la faillite de l ’ entreprise. Le risque 0 n ’ existe pas. Mais il existe des mécanismes qui permettent de se protéger et de limiter au maximum les préjudices potentiels. L ’ homme, le maillon faible Contrairement aux idées reçues la sécurisation d ’ un système d ’ information ne consiste pas à mettre uniquement en place une forteresse technique pour empêcher les « assaillants » d ’ y pénétrer. Si cela est nécessaire, ce n ’ est pas suffisant car 80 % des problèmes de sécurité des systèmes proviennent de l ’ intérieur des organismes. Paradoxalement, le maillon faible en terme de sécurité informatique est… l ’ homme. L ’ évolution des solutions techniques de sécurité rendant la tâche des pirates de plus en plus complexe pour pénétrer dans les systèmes d ’ information, il est plus simple pour eux de solliciter un utilisateur de ce système, de le manipuler afin que ce dernier puisse les aider involontairement à contourner les dispositifs de sécurité. C ’ est ce que l ’ on appelle l ’ ingénierie sociale (social engineering). « Le facteur humain et la sensibilisation des collaborateurs dans la prévention ont une place essentielle dans le processus de sécurisation. La part de l ’ homme dans la sécurisation des données est très impor- tante. Il est indispensable pour une entreprise d ’ avoir une vraie démarche dans ce sens ». Sécuriser les données, c ’ est pour Illico RESEAU, l ’ obligation d ’ être constamment en veille, de se former régulièrement sur les techniques utilisées par les hackers et autres pirates de la toile et d ’ y apporter les réponses les plus appropriées. Une gestion des données au cordeau Asartis développement (Angers) est une association de gestion et de comptabilité spécialisée dans l ’ accompagnement depuis 40 ans de quelque 5 000 entreprises et professions libérales (artisans, commerçants, PME/PMI…). Comme l ’ explique Mickaël Baslé, responsable Systèmes d ’ Information, « la sécurisation des données doit répondre à trois priorités : la confidentialité (devoir de discrétion), l ’ intégrité et la disponibilité des données. Les données de nos clients sont notre cœur de travail. Si nous n ’ avons pas accès à ces données, nous ne pouvons pas travailler, à l ’ instar d ’ un artisan qui n ’ aurait pas Tes ennemis tu reconnaîtras Comme le disait Sun Tzu, philosophe chinois du 5ème siecle avant JC, pour gagner une www.maineetloire.cci.fr Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 41 Enquete Risques du numérique : pas encore suffisamment mesurés Selon la dernière enquête « ExpreCCIon » menée par la CCI auprès de 800 entreprises du Maine-et-Loire, à peine 40 % d ’ entre elles avaient mis en place ou étaient en train de prendre les mesures pour réduire les risques liés à l ’ utilisation du numérique. La sensibilité au risque semble plus forte dans les services aux entreprises et le commerce de gros (50 %). ses outils. Un industriel prend soin de ses équipements. Nous, ce sont les données car elles appartiennent à nos clients et nous avons des obligations envers eux ». Sécuriser les données, une nécessité absolue pour Asartis qui, en 2013, a fait l ’ objet d ’ un déni de service. « Notre connexion internet a été touchée. Nous avons basculé vers un lien de secours. Nous n ’ avons pas été attaqués parce que nous étions Asartis, mais, tout simplement, parce que nous étions visibles sur internet. Chaque jour, des firewalls vérifient en temps réel l ’ état des équipements et détectent des millions de transmissions malveillantes par jour ». Chez Asartis, la politique de sécurité revêt plusieurs aspects : les collaborateurs n ’ ont pas la possibilité de supprimer des données que ce soit par inattention ou par malveillance. La sécurisation des données, c ’ est aussi ne pas utiliser une clé USB qui aurait transité par un PC personnel dans le cadre professionnel et qui peut être porteuse de virus banque. Objectif : se donner les moyens de ne jamais perdre aucune donnée ». Asartis a réfléchi récemment à la pertinence d ’ un PRA ou un PCA. « Tout est question de risque/ coût. Il faut placer le curseur au bon endroit. C ’ est comparable à un particulier qui hésiterait entre prendre une assurance auto tout risque et au tiers. La première est plus sécurisante mais forcément plus chère et peut-être n ’ aura-t-on jamais d ’ accident… ». Asartis double systématiquement tous ces équipements (système téléphonique, pare-feux… ). « Cela représente un coût et « Tout est question de risque/coût. Il faut placer le curseur au bon endroit. » rapportés du domicile. « Lors de son embauche, chaque collaborateur se voit remettre un livret avec une charte informatique qu ’ il doit signer ». Les données d ’ Asartis sont conservées dans une salle serveur et les copies dans une salle de sauvegarde. « Chaque fin de journée, nous externalisons une bande magnétique de tous les flux de la journée. Les bandes hebdomadaires et mensuelles sont, quant à elles, mises dans un coffre à la d ’ importants investissements. La sécurité, c ’ est pallier une intrusion, mais c ’ est aussi pallier une panne, des pertes de données et cela, c ’ est plus compliqué ». Marianne Bourgeois Nom : Filiol Prénom : Eric Profession : cyber-guerrier C’est en qualité de directeur du laboratoire de virologie et de cryptologie opérationnelles de l’ESIA (l’École Supérieure en Informatique, Electronique et Automatique à Laval) qu’Eric Filiol, docteur en mathématiques appliquées et en informatique, ingénieur en cryptologie, exerce ses talents de « cyber guerrier ». Après 22 ans passés au sein de la Défense, dont la moitié dans le domaine de sécurité de l’information et de systèmes, sa culture de l’opérationnel lui confère aujourd’hui un savoir-faire reconnu mondialement en cryptologie symétrique, et plus particulièrement en cryptanalyse, en virologie informatique et en techniques de cyberguerre. Le laboratoire de virologie et de cryptologie opérationnelles de l’ESIA est le seul en France à être opérationnel, à pouvoir agir immédiatement en cas d’attaque surprise. Pour l’heure, Eric Filiol et ses collaborateurs travaillent sur Davfi, un intraitable antivirus made in France, censé bouleverser le domaine de la sécurité informatique. encart-pub.pdf 1 31/07/2014 18:08:22 42 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 www.maineetloire.cci.fr Oceanet pub_90 x 130 26/08/14 10:34 Page1 Unimedia_190 x 130 21/05/14 10:49 Page1 Micro concept_90 x 130 14/03/13 12:10 Page1 Enquete La filière aéronautique sur le Fin 2013, une cinquantaine d ’ entreprises du Maineet-Loire se rencontraient à la CCI. Objectif : créer un cluster dont la mission sera de fédérer les acteurs locaux de la filière aéronautique. Cocoric ’ air ! Premier secteur exportateur français, l ’ aéronautique est un des fleurons industriels de notre pays. La filière française occupe un rang majeur dans le paysage aéronautique mondial : avec 41,2 milliards d ’ euros de chiffre d ’ affaires en 2012, elle se positionne au 2ème rang derrière les Etats-Unis. La France est surtout l ’ un des seuls pays au monde à opérer sur tous les segments de ce marché. Preuve de la bonne santé de l ’ industrie aéronautique française, les entreprises ont procédé à 15 000 embauches en 2012, dont 8 000 créations nettes. Pour répondre aux besoins croissants des grands donneurs d ’ ordre de l ’ aéronautique, les PME soustraitantes, s ’ organisent et s ’ investissent pour soutenir ce rythme de production élevé. Les résultats sont au rendez-vous et le secteur affiche un réel dynamisme. 44 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 © Airbus SAS D e René Gasnier, pionnier des airs angevin (1874-1913) père du René Gasnier III, l ’ un des premiers avions à être muni de ciseaux (contemporains du « manche à balai » et non plus d ’ un volant) - aux instruments pour les cockpits, aux isolants thermiques et pièces avionables, 100 ans d ’ histoire aéronautique nous contemplent. L ’ industrie aéronautique traverse aujourd ’ hui un ciel azuré et se porte bien, merci. Airbus affiche une vitalité remarquable en ces temps de crise. En 2013, l ’ avionneur européen a dépassé les 1 500 commandes. En 2012 et pour la 2ème année consécutive, les grands acteurs mondiaux ont annoncé des niveaux de livraison records (2 000 avions pour les géants Airbus et Boeing). Cette croissance a toutes les chances de se poursuivre dans les années à venir : la flotte mondiale pourrait dépasser en 2016 les 27 000 contre 18 500 aujourd ’ hui. Le Salon du Bourget « Aéro49 » En Maine-et-Loire, environ 100 entreprises seraient concernées de près ou de loin par le secteur aéronautique. « Il y a des acteurs et des savoir-faire » souligne Philippe Hellegouarc ’ h, responsable veille et prospective à la CCI de Maine-et-Loire. « Le secteur est dilué, d ’ où l ’ intérêt pour les entreprises du département de se structurer, de se fédérer pour renforcer leur visibilité ». Pour Philippe Hellegouarc ’ h, la proximité géographique avec la Loire-Atlantique, qui recense de gros fabricants d ’ a érostructures, n ’ est pas un handicap : « Nos PME ne sont pas sur les mêmes métiers. Elles travaillent essentiellement sur les équipements et systèmes (embarqués ou non) en électronique, mécanique, équipements du cockpit… Nos entreprises sont complémentaires et cette filière d ’ acteurs locaux apportera ainsi sa pierre pour faire des Pays de la Loire, une région leader dans l ’ aéronautique ». Le marché de l ’ aéronautique est un secteur certes en plein envol mais aussi très normé et exigeant, d ’ où la nécessité d ’ une filière locale structurée. La genèse d ’ une filière aéronautique angevine a vu le jour au début de l ’ année 2013. « Nous étions quelques « Airbus affiche une vitalité remarquable en ces temps de crise. » chefs d ’ entreprise, avec des degrés d ’ implication différents, à souhaiter fédérer une filière aéronautique en Anjou ». Fabrice Jacrot, Président directeur général d ’ une www.maineetloire.cci.fr angevine pas de tir Instrument de mesure SIO la Loire. « Il y a besoin d ’ une filière aéronautique structurée dans l ’ Ouest de la France. Il existe Neopolia - le plus important réseau d ’ entreprises industrielles des Pays de la Loire - mais ce regroupement d ’ industries ne concerne pas uniquement l ’ aéronautique. Une centaine de sociétés en Anjou seraient impliquées à des degrés plus ou moins importants et dans différents métiers (sérigraphie, mécanique, chaudronnerie, tôlerie…). Une filière aéronautique supplémentaire n ’ est pas une filière de trop ». A titre d ’ exemple, la filière aéronautique du sud-ouest travaille avec les grands donneurs d ’ ordre. « La filière locale travaillerait, elle, avec les équipementiers aéronautiques ». La filière aéronautique en Anjou, une belle opportunité qu ’ il faut saisir. « Il y a de la matière, des savoir-faire, de l ’ activité en perspective. Il faut profiter de cette dynamique pour lancer la filière ». holding regroupant trois entités (AMU, SMP et AITS) fait partie de ces précurseurs à avoir mis cette filière aéronautique sur le pas de tir. Mécanique de précision, machines de sertissage d ’ écrous pour pièces de structures de voilure… « l ’ aéronautique représente 5 % de notre activité. Bien que nous ne soyons pas un important fournisseur, il nous apparaissait opportun François Dallet, SIO www.maineetloire.cci.fr « La filière aéronautique en Anjou, une belle opportunité qu ’ il faut saisir. » d ’ être présent dans un secteur promis à une belle dynamique dans les prochaines années ». Sans oublier, comme le souligne Fabrice Jacrot, que le Maine-et-Loire compte aussi quelques grands donneurs d ’ ordre (Circor Bodet, Artus Meggit, Thalès). En France, les grands pôles « aéronautiques » sont l ’ Ile-de-France, le Sud-Ouest, la région Centre et les Pays de Cadrans, boutons, horizons artificiels, aiguilles… Spécialiste en marquage industriel de précision, grâce à un savoir-faire expert et reconnu, SIO (Beaucouzé) a, depuis 10 ans, investi avec succès les postes de pilotage des cockpits. Fort d ’ un parcours aguerri dans le domaine aéronautique, François Dallet reprend SIO en 2004. « Cette entreprise avait un réel potentiel de développement dans ce secteur. Il y a une dizaine d ’ années, cela représentait 25 % de notre activité, aujourd ’ hui l ’ aéronautique est devenu notre premier secteur d ’ activité (60 % de notre C.A). L ’ Anjou a un vrai savoir-faire que nous devons faire connaître au travers d ’ une démarche colAnjou Eco - n°36 - Septembre 2014 45 Enquete Le Salon du Bourget en 2013 qui, dans le cadre d ’ une démarche régionale, a accueilli 7 entreprises angevines 46 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 lective ». Au fil des échanges avec d ’ autres chefs d ’ entreprise angevins, l ’ idée d ’ améliorer la visibilité des PME du département dans ce secteur et de structurer une filière est apparue comme une évidence. « La CCI s ’ est montrée réactive de par son soutien à ce projet de filière ». En 2013, dans le cadre d ’ une démarche régionale, 7 entreprises angevines ont participé au Salon du Bourget. « L ’ idée était de mettre en avant la complémentarité de nos différents métiers. Cette première participation a été fort instructive : elle nous a enseigné que nous n ’ avions pas été assez loin dans notre démarche. Pour être visible sur un tel événement (2 215 exposants, 44 pays), il faut être dans une démarche dynamique, créer une vraie participation collective. Lors de la prochaine édition en 2015, nous envisa- gerons notre participation différemment, en mettant en avant des complémentarités spécifiques à notre territoire. Le Salon du Bourget, il suffit d ’ un seul contact qualifié pour en faire un succès ». Comme le souligne François Dallet, « l ’ activité aéronautique en Pays de la Loire se résume www.maineetloire.cci.fr souvent à Airbus et aux sous-traitants travaillant pour ce grand donneur d ’ ordre. Mais il n ’ y a pas que cela. Les sous-traitants de Loire-Atlantique et du Maine-etLoire sont complémentaires. Les premiers travaillent sur les structures, les seconds sur les systèmes, les équipements ». Les bases d ’ une filière aéronautique angevine ont été posées fin 2013 dans le cadre d ’ une réunion qui, pour cette « première », a rassemblé une cinquantaine d ’ entreprises. « Dans un premier temps, la finalité est de créer un lien entre les entreprises concernées au sein d ’ un réseau informel et de repérer les domaines dans lesquels il existe des besoins non pourvus auxquels nos savoir-faire pourraient répondre. L ’ idée est de compléter ce qui existe au niveau régional. Spontanément lorsque l ’ on la Région). Ce programme - initié par les grands donneurs d ’ ordre qui forment des "grappes" d ’ entreprises - a pour ambition d ’ aider les entreprises sous-traitantes de l ’ aéronautique à augmenter leurs niveaux de production pour répondre à la demande de ces mêmes donneurs d ’ ordre. Il existe à ce jour cinq grappes portées par Daher, Thales, Aérolia, Sogerma et Airbus. « Cette expérience est très enrichissante pour la dynamique interne de l ’ entreprise et dans l ’ acquisition de nouvelles compétences. J ’ encourage les sous-traitants de la filière à faire partie de ces grappes d ’ entreprises ». Parmi les entreprises adhérentes de Neopolia, la société SLTS, (Saint-Lambertla-Potherie) spécialisée, entre autres, dans la fourniture d ’ ensembles métalliques, fournisseur de solutions globales pour les marchés du ferroviaire, du médical, de la défense et de l ’ aéronautique. « Nous intervenons sur l ’ équipement du cockpit et la distribution électrique ». Comme l ’ explique Hervé Ménard, directeur, « nous sommes « Le fait de se regrouper en filière permettra d ’ obtenir des marchés » Electric management boxes (SLTS) pense aéronautique, on pense à Toulouse, à l ’ Ile-de-France… le Grand Ouest vient loin derrière alors que cette région a une histoire aéronautique. Nous avons un déficit de notoriété qu ’ il est important de rendre plus visible. Comparées à d ’ autres régions, notre spécificité tient à notre expertise et notre savoir-faire en matière électronique, avéré et reconnu ». Le fait de se regrouper en filière permettra d ’ obtenir des marchés. « Il n ’ est pas nécessaire de passer par une structure très élaborée pour ce faire. Le seul fait de se connaître peut suffire ». Sollicité par Thalès, SIO participe au programme Dinamic Space (lancé par l ’ association Space - qui réunit des acteurs de l ’ industrie aéronautique civile européenne -, la CCIR Pays de la Loire et CCI de Nantes-Saint Nazaire, avec le soutien de www.maineetloire.cci.fr nouveaux contrats depuis quatre ans. La filière aéronautique angevine permettrait d ’ arriver à ces fins au niveau départemental ». SLTS participera prochainement, elle aussi au programme Dinamic Space. « Nous serons rattachés à une grappe parisienne ». Pour Hervé Ménard, la filière aéronautique angevine sera pérenne si elle est portée par les industriels, non par les institutionnels. « La cohérence et l ’ efficacité de cette filière dépendra de l ’ implication de chaque acteur et de leur acceptation à s ’ interfacer avec d ’ autres filières existantes, à s ’ adosser à la filière régionale du fait de notre complémentarité avec cette dernière ». Marianne Bourgeois CONTACT CCI Philippe Hellegouarc’h 02 41 20 49 42 [email protected] Atelier peinture (SLTS) partie prenante sur ce projet de filière aéronautique locale. L ’ intérêt d ’ une telle filière est de fédérer des sous-traitants qui interviennent dans la même segmentation, celle des équipements et d ’ être complémentaire avec la filière régionale, Neopolia, qui s ’ adresse davantage aux structures. Cette filière a une cohérence tant au niveau des donneurs d ’ ordre qu ’ au niveau de la segmentation physique dans l ’ avion ». Dans le cadre de Neopolia, SLTS a participé à d ’ importantes rencontres d ’ affaire aérospatiales européennes. « L ’ objectif : faire de la veille, comprendre comment fonctionne la filière et de quelle façon nous pourrions nous inscrire dans cette démarche, détecter les opportunités qui se concrétiseront par des contrats grâce à un travail collectif. Via Neopolia, nous avons contractualisé deux Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 47 Enquete Commerce de proximité : du côté de chez nous Il a le parfum du pain sortant du four, la couleur d ’ un étal de primeurs, le sourire de la crémière : le commerce de proximité, créateur de lien social. S ur l ’ échelle de plaisir de SnaithHamilton(*), le croûton de la baguette grignoté in petto en sortant de la boulangerie obtiendrait sûrement la note maximum. Le tout saupoudré d ’ un échange, d ’ un sourire et voici une jolie tranche de bonheur que tout un chacun peut s ’ offrir en poussant la porte d ’ un commerce de proximité. Une proximité géographique, mais aussi et surtout humaine, créatrice de lien social. Pour preuve, l ’ emploi sinon affectueux du moins très explicite du possessif faisant du boulanger, « mon » boulanger, comme l ’ on parlerait d ’ un proche. Si l ’ évolution des valeurs sociétales ne sonne pas encore le glas des hypermarchés et autres grandes surfaces, elle remet toutefois, depuis quelques années, les commerces de proximité et l ’ échange humain sur le devant de la scène. En 2012, le CREDOC(**) réalisait une enquête portant sur la connaissance des comportements des consommateurs. Entre autres résultats révélateurs, une demande accrue en faveur d ’ une offre de proximité : plus d ’ un consommateur sur deux (55 %) estime que la proximité géographique est déterminante dans son choix de magasin. Une proximité plébiscitée également par les urbains qui, selon une étude CSA Monoprix réalisée en 2012, révélait que plus de 70 % d ’ entre eux associaient leur fréquentation à un plaisir, contrairement à la fréquentation des hypermarchés ressentie comme une contrainte à 52 %. Un intérêt, voire un regain d ’ intérêt, qui s ’ explique : dans une société de consommation poussée à l ’ extrême, où les nouvelles technologies ont certes favorisé la communication, paradoxalement, les homo sapiens de ce 21ème siècle ne se sont peutêtre jamais sentis aussi seuls, vivant dans un monde le plus souvent virtuel où plus rien ne se touche, ne se sent. De là, de plus en plus le besoin de mettre du liant dans les échanges en les rendant tangibles parce qu ’ un pain a davantage le goût du pain lorsqu ’ il est associé au sourire de la boulangère et qu ’ il semble, a contrario, bien fade, lorsqu ’ il est pris, sous film plastique, dans un rayon d ’ un supermarché. Là est toute la richesse du commerce de proximité, une forme de commerce qui, depuis 2005, a sa journée nationale. Objectif : sensibiliser les habitants sur la nécessité de faire travailler le commerce local et d ’ acheter dans sa ville, son village. Et pour chacun, exprimer les enjeux du maintien d ’ un commerce dynamique et diversifié qui participe à la qualité de la vie dans sa ville. Le commerce de proximité, un besoin social Pour les habitants des zones rurales et des petites villes, le retour des commerces de proximité résulte d ’ une double nécessité. Celle de disposer d ’ un lieu accessible où trouver des biens de consomma- 48 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 tion courante qui permettent notamment à de nombreuses personnes d ’ être autonomes sans dépendre d ’ autrui. Cette autre, de remettre de l ’ humain dans nos actes d ’ achat, de redonner vie aux quartiers et villages que l ’ absence totale de commerces peut faire ressembler à des lieux fantômes. L ’ attractivité des commerces de proximité s ’ explique aussi par certaines évolutions sociodémographiques : urbanisation, vieillissement de la population, hausse du nombre de personnes seules, volonté de « gagner du temps », priorité à la restauration rapide et aux produits frais, désynchronisation des temps de vie… Certains consommateurs chercheraient également à maîtriser leur consommation, en n ’ achetant que le nécessaire, évitant ainsi les tentations des hypermarchés. Par ailleurs, la période de crise actuelle ne se traduirait pas (uniquement) par la volonté de mieux contrôler ses dépenses. Les consommateurs seraient en effet plus nombreux à valoriser le tissu économique local et les www.maineetloire.cci.fr Fruits et légumes chez Nathalie et Olivier Colineau L ’ épicerie multi-services de Fabrice et Christelle Sourice la Maison du Pain, Place de la Visitation à Angers commerces à taille humaine. Le commerce de proximité joue un rôle essentiel offrant en outre à la clientèle des services spécifiques appréciés par les consommateurs (conseils, créneau spécialisé, qualité des produits). Une épicerie « couteau-suisse » Dépôt de pain, alimentation générale, charcuterie, viande, livraison à domicile, journaux, tabac, bar, dépôt gaz, blanchiswww.maineetloire.cci.fr « Notre priorité est qu ’ une personne qui entre dans notre magasin sorte avec le produit qu ’ elle recherche. » serie, services bancaires… à Saint Aubin-de-Luigné, 1 200 âmes, l ’ épicerie multi-services de Fabrice et Christelle Sourice pourrait reprendre à son compte ce slogan qui fit les belles heures d ’ un grand magasin parisien, « On trouve tout chez Fabrice et Christelle ». Après 6 mois de complète réhabilitation d ’ un local resté vacant suite au dépôt de bilan de la boulangerie, l ’ épicerie ouvre. « Le pain a été sans conteste notre produit d ’ appel. Sans lui, nous n ’ aurions pas eu autant de clients ». Le couple a commencé à proposer des produits de base, puis, au fil des mois, a élargi l ’ offre en s ’ adaptant à la demande locale. « Lorsqu ’ un client ne trouve pas le produit qu ’ il recherche, je lui commande de suite. La première année, j ’ ai rentré 30 % de produits supplémentaires. Cela nécessite un stock et un fond de roulement importants. Mais si les clients ne trouvent pas ce qu ’ ils souhaitent, ils vont ailleurs. Le même magasin à 10 km d ’ ici n ’ aura pas la même offre car je m ’ adapte aux besoins de mes clients en prenant en compte quelques spécificités locales. Pour qu ’ un commerce en milieu rural fonctionne, c ’ est une nécessité ». C ’ est ainsi que Fabrice Sourice propose des articles de pêche pour les taquineurs de poissons du Layon, de la graineterie pour les jardiniers… non content à l ’ issue de la première année d ’ exercice, d ’ être un poil au-dessus de son prévisionnel. Progressivement, des liens se créent. D ’ une certaine façon, Fabrice et son épouse se sont rendus indispensables à la vie du village, comme le leur disent leurs clients : « Lorsque vous êtes fermé, c ’ est mort. Quand vous êtes là, c ’ est vivant ! ». « Un commerce et une école, c ’ est la vie dans un village ». La partie n ’ était pourtant pas gagnée d ’ avance. « Les fournisseurs ne voulaient pas nous suivre estimant que le challenge serait difficile à relever ». C ’ était sans compter sans la volonté et l ’ enthousiasme du couple. « Pour exercer ce métier, il faut aimer les gens, le relationnel. Notre priorité est qu ’ une personne qui entre dans notre magasin sorte avec le produit qu ’ elle recherche. Cela demande beaucoup d ’ énergie, quelque 80 heures hebdomadaires de travail pour chacun, et une vie personnelle sacrifiée ». Et pourtant… « Nous avions failli reprendre un commerce plus grand. Nous avons renoncé. Dès que l ’ on dépasse un certain nombre de mètres carrés, on perd ce relationnel essentiel ». De la chaleur du four à la chaleur humaine, il n ’ y a qu ’ un sourire Fils d ’ un boulanger, frère de deux boulangers, c ’ est dans le pétrin que Philippe Soulard semble se sentir le mieux. Après avoir essaimé la France entière en qualité de technicocommercial pour le compte de grands meuniers industriels, Philippe Soulard reprend en 2001 la Maison du Pain, Place Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 49 Fruits et légumes chez Nathalie et Olivier Colineau de conseils, et de services. En mettant notre priorité sur ces critères, nous ne faisons rien d ’ autre que notre travail ». Si les clients viennent pour le côté pratique (proximité, achat en petites quantités), ils viennent aussi pour l ’ échange et pour le lien privilégié qu ’ ils y trouvent. Tenir son rôle de commerçant de proximité, pour Nathalie Colineau, c ’ est être à l ’ écoute des attentes de ses clients, c ’ est également privilégier les circuits d ’ approvisionnement courts. « Depuis peu, les magasins de fruits et légumes retrouvent des couleurs. Nous avons une vraie place à prendre dans cette évolution ». C ’ est aussi promouvoir le terroir angevin au travers de « La Boutique de l ’ Anjou », un site internet où il est possible de commander épicerie fine, vins et autres produits angevins. Un îlot de proximité « Si vous faites du bon travail, de la qualité, que vous aimez le relationnel, que vous offrez un service, les clients reviennent. » de la Visitation à Angers. « Je suis le 6ème propriétaire depuis 1880 ». Comme il explique, la Place de la Visitation a su garder cette atmosphère « village » de par la diversité des commerces et le souci pour chacun d ’ entre eux d ’ apporter à la fois du service et de la qualité. « Les gens viennent ici par plaisir, plaisir d ’ aller acheter sa douzaine d ’ huîtres chez le poissonnier, son pain et autres viennoiseries et pâtisseries chez nous. Même si chacun d ’ entre nous a des intérêts différents, nous avons su recréer une ambiance village ». A la Maison du Pain, les clients viennent chercher autre chose qu ’ une simple baguette. Ils viennent chercher de la chaleur humaine. « Etre commerçant, c ’ est aussi créer du lien social, un lien qui va au-delà d ’ une simple relation client-commerçant. Si vous faites du bon travail, de la qualité, que vous aimez le relationnel, que vous offrez un service, les clients revien- A Saumur, la Boucherie des Ponts est située dans un quartier qui, de par sa situation géographique insolite (une île entre deux ponts), ressemble à un petit village. Les plus plus anciens clients me suivent depuis plus de 10 ans ». Jérôme sait ce que ses clients aiment. Il sait aussi leur proposer des conseils pour la préparation du bœuf bourguignon ou une idée de recette originale pour recevoir la famille. « Ce quartier ressemble à un village. Les gens se connaissent. Nous partageons un peu leur vie, leurs meilleurs et parfois leurs moins bons moments. Il est vrai que nous sommes probablement plus impliqués envers nos clients qu ’ un boucher dans une grande surface ». Le regain du commerce de proximité, une évolution des pratiques d ’ achat qui, si elle se confirme, pourrait contribuer à redynamiser certains centres villes et, à plus long terme, redessiner les modèles actuels de distribution. Marianne Bourgeois (*) Questionnaire destiné à mesurer la capacité à éprouver du plaisir. (**) CREDOC : Centre de Recherche pour l ’ Etude et l ’ Observation des conditions de vie. nent. C ’ est notre rôle de commerçants de proximité. Entrer chez nous, c ’ est avoir un petit moment de bonheur dans une société où tout est devenu si compliqué. Echanger un sourire, ce n ’ est pas si fréquent dans une journée… ». La saveur en primeur Il fleure dans le magasin de Nathalie et Olivier Colineau, Place du Lycée à Angers, un doux parfum de fruits et légumes. Après avoir travaillé dans l ’ agro-alimentaire, « un système XXL qui n ’ était plus en phase avec nos valeurs » comme l ’ explique Nathalie, le couple a fait le choix il y a 2 ans de reprendre un commerce de quartier, les Halles du Lycée. « Ce magasin existe depuis 27 ans ». Il reste peu de primeurs en ville bien que nous voyons venir depuis quelques temps une nouvelle clientèle, en quête de produits de qualité, 50 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 anciens clients connaissent bien le maître des lieux, Jérôme Harrault. Embauché en tant qu ’ ouvrier en 2003, il a repris la boucherie en 2009. « Mes La Boucherie des Ponts, à Saumur www.maineetloire.cci.fr SDVI ANGERS 1 route Nationale 49070 ST JEAN DE LINIÈRES MAQUETTE ANJOU ECO.indd 1 01/08/2014 14:25:20 Réglementation Accessibilité 2015 : êtes-vous prêt ? Liens utiles : 1 – État des lieux, démarches pour mon commerce : http:// www.maine-et-loire.gouv.fr/etablissement-recevant-du-publica45.html La loi sur l ’ accessibilité des E.R.P. existants entre en application au 1er janvier 2015. Tous les commerces sont concernés. Ceux qui ne seraient pas aux normes d ’ accessibilité à l ’ échéance peuvent rentrer dans un Ad ’ Ap (Agenda d ’ Accessibilité programmée) qui leur permettra de se mettre aux normes en étalant les travaux. A u 1er janvier 2015, tous les commerces devront être accessibles aux personnes à mobilité réduite sous peine de sanctions pénales. La loi n°2005-102 du 11 février 2005 est fondée sur la prise en compte de tous les handicaps, moteurs, sensoriels (visuels et auditifs), cognitifs et psychiques, et de toutes difficultés liées au déplacement. La loi traite toute la chaîne de déplacement : bâti, voirie, aménagement des espaces publics, systèmes de transport et intermodalité. La personne à mobilité réduite doit pouvoir accéder aux locaux, circuler de manière autonome, utiliser les équipements, se repérer, communiquer, bénéficier des prestations en vue desquelles l ’ établissement a été conçu. Les obligations seront assouplies par la simplification de certaines règles et par l’intermédiaire d ’ Agendas d ’ Accessibilité Programmée. Agenda d’Accessibilité Programmée : de quoi s’agit-il ? Ces Agendas (Ad ’ AP), mis en place par l ’ Etat, seront obligatoires pour tous les propriétaires ou exploitants d ’ Etablissements Recevant du Public (E.R.P.) dont les locaux ne seraient pas en conformité avec les règles d ’ accessibilité au 31 décembre 2014. L ’ Ad ’ AP sera le seul moyen pour être en accord avec la loi pour ceux qui ne seraient pas en conformité après le 1er janvier 2015 et devra obligatoirement être validé par le Préfet pour prendre effet. Cet accord préfectoral apportera un cadre juridique sécurisé pour le propriétaire ou l ’ exploitant mais s ’ accompagnera d ’ un calendrier précis des travaux et d ’ un engagement financier. Des contrôles sont prévus, assortis le cas échéant, de sanctions financières proportionnées en cas de non-respect de la durée de l ’ Ad ’ AP. Le projet d ’ Ad ’ AP devra être déposé, au plus tard, douze mois après la publication de l ’ ordonnance, (date de publication probable en septembre 2014). Source : Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, août 2014. Comment faire? Certains travaux de mise aux normes d ’ accessibilité ne peuvent être réalisés pour des raisons techniques. D ’ autres font l ’ objet d ’ une « disproportion manifeste » par rapport à la rentabilité de l ’ affaire. Une demande de dérogation peut alors être jointe à la Demande d ’ Autorisation de Construire, Aménager ou Modifier (DACAM) un Établissement Recevant du Public. Cette demande de dérogation est un courrier qui expose les contraintes et explique ce qui est proposé en contrepartie. Aucune dérogation ne porte sur tous les handicaps, certaines mesures sont toujours possibles à mettre en place. La 52 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 demande de dérogation pour raisons financières doit être accompagnée des éléments nécessaires à son analyse. Conseils pour une accessibilité réussie • Faire un état des lieux de l ’ établissement (description des travaux nécessaires, chiffrage et phasage) ; • Prévoir la mise en conformité de vos locaux pour tous les handicaps, en ayant recours à toutes les possibilités offertes par la réglementation. Tenter d ’ appliquer les règles du neuf, si impossibilités techniques, appliquer les mesures « allégées » et enfin avoir le cas échéant recours à une demande de dérogation ; • Se rapprocher de la mairie pour connaître le « plan de mise en accessibilité de la voirie » et connaître les dispositions prises au droit de votre établissement ; • Pour vos travaux, établissez une DACAM avec ou sans demande de dérogation (y compris pour un changement de mobilier, accueil, meuble de caisse,…) ; • Si vous le souhaitez, présentez votre dossier de demande d ’ autorisation (le lundi de 9h à 12h à la Direction Départementale des Territoires de Maine-et-Loire, Cité administrative, Bât.M, 15 rue Dupetit Thouars, Angers) avant de le déposer en mairie ; • La mairie autorisera (ou non) la réalisation des travaux, après avis conforme de la Commission Consultative Départementale de Sécurité et Accessibilité. 2 – demandes de dérogations partielles : sur le site : http:// www.developpement-durable. g o u v. f r / S i - v o u s - e t e s - u n commercant.html, aller dans « outils d ’ analyse financière simplifiée » et sa « notice d ’ utilisation » : l ’ outil de CCI France permet de calculer s ’ il y a disproportion manifeste entre le coût de la mise en accessibilité et ses conséquences économiques pour l ’ établissement. Les éléments fournis doivent être attestés par un expert-comptable. 3 – Demande d ’ autorisation de créer, aménager, modifier un E.R.P. : http://www.maine-etloire.gouv.fr/accessibilite-despersonnes-a204.html Propos recueillis par Yves Plassart auprès de Christine Leray, responsable Accessibilité à la DDT49 CONTACT CCI Yves Plassart 02 41 49 57 30 [email protected] Réunions d ’ information à 20h : - Cholet : jeudi 18 septembre, Eurespace (CCI), rue Eugène Brémond, - Beaufort-en-Vallée : mercredi 24 septembre, salle municipale Anne de Melun, - Angers : mardi 30 septembre, Centre Pierre Cointreau (CCI), 132 avenue de Lattre de Tassigny, - Chemillé-Melay : mardi 7 octobre, mairie, salle des Conseils, - Saumur : mardi 14 octobre, Centre de Services (CCI), 11 rue Maréchal Leclerc. www.maineetloire.cci.fr Réglementation Déclaration de site Internet au RCS Le Registre du Commerce et des Sociétés s ’ adapte aux nouvelles formes de commerce, notamment celui du commerce en ligne. Les entreprises et les commerçants peuvent désormais y déclarer le nom de domaine de leur site Internet. Le décret n°2012-928 du 31 juillet 2012 rend officiel la possibilité de cette déclaration. Cette mention a vocation à figurer sur l ’ extrait Kbis. Cette mesure entrée en vigueur il y a deux ans est encore peu connue des entreprises. Bien que facultative, cette déclaration a un grand intérêt. Elle permet aux internautes de s ’ assurer que le nom de domaine n ’ est pas usurpé et que le site vers lequel ils sont dirigés appartient bien à une entreprise légalement immatriculée au RCS. Cette déclaration a également des effets juridiques, la jurisprudence accordant au détenteur d ’ un nom de domaine le droit d ’ engager une action en concurrence déloyale contre toute reproduction ou imitation de son signe (logo), sous réserve de justifier d ’ une antériorité d ’ usage sur ledit nom de domaine. Cette mention officielle du nom de domaine permet ainsi aux commerçants et professionnels du e-commerce de lui donner une date certaine et d ’ en justifier, en cas de contentieux, de manière incontestable à l ’ égard du tiers qui en ferait usage. Il est donc impératif de déclarer, dès l ’ immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés, les noms de domaine attachés à l ’ exploitation commerciale de l ’ entreprise. La déclaration du nom de domaine se fait au greffe du Tribunal de commerce, elle ne nécessite ni pièce justificative (type preuve de dépôt à l ’ AFNIC), ni autre publicité légale (type journal d ’ Annonces Légales). 2015 mise en place du brevet unitaire européen Hier, un brevet européen était un faisceau de brevets nationaux. Il était coûteux : 36 000 euros (dont 23 000 en frais de traduction), contre 1 800 pour une entreprise américaine. Au 1er janvier 2015, le brevet unitaire européen permettra à une entreprise de protéger ses innovations en un seul enregistrement dans 25 États membres. Son coût réduit permettra aux PME de mettre en place des stratégies de protection industrielle plus adaptées à leur développement commercial. Le brevet unitaire coexistera avec les brevets nationaux et européens classiques. Les titulaires de brevet pourront notamment choisir parmi plusieurs combinaisons de brevets européens classiques et de brevets unitaires. Un brevet européen classique pourra servir vis-à-vis des Etats qui ne participent pas à la coopération renforcée, comme l ’ Espagne, l ’ Italie, la Suisse, la Turquie, la Norvège, l ’ Islande ... C ’ est l ’ Office Européen des Brevets (OEB) qui a été chargé par les Etats membres d ’ administrer le système à venir. Le brevet unitaire est la dernière arme de la protection industrielle à apparaître dans l ’ Union européenne après la marque communautaire (1996) et le dessin et modèle communautaire (2002). Autorisation commerciale pour les drives Les drives sont désormais encadrés par la Loi ALUR (art. 129 VI et VII). Solos ou accolés à un bâtiment destiné au commerce (dans la liste de l ’ article L.752-1 du Code de commerce), ils sont désormais soumis à une autorisation délivrée par la Commission départementale d ’ aménagement commercial (CDAC). La demande d ’ autorisation doit être adressée au secrétariat de la CDAC de la Préfecture. Elle doit englober les installations, aménagements ou équipements conçus pour le retrait par la clientèle des marchandises commandées par internet, mais également les pistes aménagées dans ce cadre pour les automobiles (art. L752-3-III du Code du commerce). L ’ autorisation précisera le nombre de pistes de ravitaillement aménagées pour les automobiles et la surface d ’ emprise au sol des zones bâties ou non, affectées au retrait des marchandises. Cette procédure est applicable depuis le 26 mars 2014. Deux exceptions à l ’ obligation d ’ autorisation : les drives intégrés à un magasin de détail, déjà ouverts au public le 26 mars et n ’ emportant pas création d ’ une surface de plancher de plus de 20 m2 (art. L 752-1 du code du commerce) ; les projets de drives pour lesquels un permis a été accordé, ou une décision de non-opposition à une déclaration préalable est intervenue avant le 26 mars 2014 (art. 129 de la loi n°2014366 du 24 mars 2014). Contact Préfecture : [email protected] 54 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 Don de jours de repos à un parent d ’ enfant gravement malade Deux nouveaux articles du Code du travail, articles L.1225-65-1 et 2, permettent désormais le don de jours de repos à un parent d ’ enfant gravement malade. Un salarié peut, sur sa demande et en accord avec l ’ employeur, renoncer anonymement et sans contrepartie à tout ou partie de ses jours de repos non pris, qu ’ ils aient été affectés ou non sur un compte épargne temps, au bénéfice d ’ un autre salarié de l ’ entreprise qui assume la charge d ’ un enfant âgé de moins de vingt ans atteint d ’ une maladie, d ’ un handicap ou victime d ’ un accident d ’ une particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue et des soins contraignants. Le congé annuel ne peut être cédé que pour sa durée excédant vingtquatre jours ouvrables. Le salarié bénéficiaire d ’ un ou plusieurs jours cédés bénéficie du maintien de sa rémunération pendant sa période d ’ absence. Cette période d ’ absence est assimilée à une période de travail effectif pour la détermination des droits que le salarié tient de son ancienneté. Le salarié conserve le bénéfice de tous les avantages qu ’ il avait acquis avant le début de sa période d ’ absence. La particulière gravité de la maladie, du handicap ou de l ’ accident ainsi que le caractère indispensable d ’ une présence soutenue et de soins contraignants sont attestés par un certificat médical détaillé, établi par le médecin qui suit l ’ enfant au titre de la maladie, du handicap ou de l ’ accident. Loi n° 2014-459 du 9 mai 2014 Obligation de faire passer une visite médicale d ’ embauche Le Code du travail prévoit que tout salarié doit faire l ’ objet d ’ un examen médical avant son embauche ou au plus tard avant l ’ expiration de la période d ’ essai (article R. 4624-10). Cela constitue pour l ’ employeur une obligation de sécurité de résultat. Dans cette affaire, un salarié réclamait la somme de 10 000 € à titre de dommages-intérêts pour le défaut d ’ organisation, par l ’ employeur, de plusieurs visites par le médecin du travail. Il reprochait notamment à son employeur de ne pas avoir orga- nisé de visite médicale d ’ embauche. La Cour d ’ appel le déboute au motif que l ’ embauche du salarié a fait l ’ objet d ’ une déclaration unique d ’ embauche en date du 2 avril 2009 par l ’ employeur auprès de l ’ URSSAF et que l ’ enregistrement de cette déclaration entraîne automatiquement avis transmis à la médecine du travail. Elle considère que l ’ employeur a fait preuve de diligence suffisante pour respecter les dispositions de l ’ article R. 462410 du Code du travail. Ce n ’ est pas l ’ avis de la Cour de cassation qui estime que l ’ employeur, tenu d ’ une obligation de sécurité de résultat, doit en assurer l ’ effectivité. Elle constate que l ’ employeur a fait travailler le salarié au-delà de la période d ’ essai, sans s ’ assurer de la réalisation, par le médecin du travail, d ’ une visite d ’ embauche afin de vérifier l ’ aptitude de l ’ intéressé à occuper le poste. Elle considère que ce manquement de l ’ employeur a causé nécessairement un préjudice au salarié. Cour de cassation, chambre sociale, arrêt du 18 décembre 2013, pourvoi n° 12-15454 Déclaration d’insaisissabilité La déclaration d’insaisissabilité a pour objectif simple de mettre à l’abri des créanciers professionnels la résidence principale et les autres biens immobiliers de l’entrepreneur non affectés à l’exploitation. Pour cela, il lui suffit de prendre contact avec un notaire qui sera chargé de cette formalité. Cette déclaration ne vaut que pour l’avenir. Elle ne produira ses effets que contre les créances postérieures à la publication de votre déclaration. Cette déclaration n’est pas opposable à l’administration en cas de manoeuvres frauduleuses ou d’inobservations graves et répétées de leurs obligations fiscales. Dernier point : depuis le 1er juillet 2014, une déclaration d’insaisissabilité faite alors que l’entreprise est en état de cessation des paiements est nulle. Une déclaration d’insaisissabilité faite dans les 6 mois précédant la date de cessation des paiements pourra être annulée par le juge. Pour un entrepreneur individuel, d’autres solutions existent : opter pour l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (structure qui permet d’isoler et de protéger vos biens privés), passage en société… www.maineetloire.cci.fr dont elle relève : régime général des salariés, régime agricole, régimes de non-salariés, régimes spéciaux (art. L 111-2-2 du Code de la Sécurité Sociale). A ce titre, Lorsqu ’ un salarié est déclaré elle est assujettie aux cotisations de apte avec réserves par le médecin Sécurité Sociale, à la CSG et à la du travail, à la suite d ’ un arrêt CRDS. Bien entendu, il est toujours consécutif à un accident du possible de compléter sa propre travail, l ’ employeur a l ’ obligation protection sociale en souscrivant de le réintégrer dans son poste des assurances complémentaires initial, éventuellement aménagé. auprès d ’ organismes privés Si le poste n ’ existe plus ou s ’ il a (sociétés d ’ assurance, mutuelle, été pourvu, l ’ employeur doit lui institut de prévoyance). Mais cellesproposer un poste similaire assorti ci ne peuvent pas se substituer d ’ une rémunération équivalente. à la Sécurité Sociale, qui reste Rappelons que l ’ employeur ne peut obligatoire. Toute personne qui pas le licencier pour inaptitude et ne déclare pas son activité aux impossibilité de reclassement. organismes sociaux et/ou qui refuse Dans cette affaire, une salariée, de cotiser à la Sécurité Sociale victime d ’ un accident du travail, s ’ expose à des sanctions pénales a été placée en arrêt de travail. À (jusqu ’ à 45 000 € d ’ amende et 3 ans l ’ issue du second examen médical, de prison), sans compter l ’ obligation elle est déclarée apte avec réserves de régulariser les cotisations dues à la reprise du travail. Elle conclut et les majorations et pénalités ensuite avec son employeur une correspondantes. Le professionnel convention de rupture homologuée peut, bien entendu, souscrire une par l ’ inspection du travail. couverture complémentaire qui Elle saisit alors la juridiction viendra compléter la Sécurité prud ’ homale et remet notamment Sociale. en cause la validité de cette rupture Source : Strego Actu, n°2, juilletconventionnelle. septembre 2014 Elle invoque le fait que son employeur aurait voulu évincer les dispositions relatives au Quand le travail à temps reclassement du salarié déclaré apte partiel devient un avec réserves. travail à temps plein ! La Cour d ’ appel relève que la salariée n ’ invoque pas un vice Dans un arrêt du 12 mars 2014, du consentement. Elle constate la Cour de cassation confirme la également l ’ absence de fraude de décision de la Cour d ’ appel quant la part de l ’ employeur, la salariée à la requalification d ’ un contrat de n ’ apportant pas la preuve de la travail à temps partiel en contrat volonté de ce dernier à se soustraire de travail à temps plein. Dans cette à ses obligations relatives au affaire, une salariée titulaire d ’ un reclassement. Elle peut donc en contrat de travail à temps partiel conclure que la convention de avait effectué au cours d ’ un mois rupture est valablement intervenue entier un horaire supérieur à la durée légale du travail. Elle avait demandé entre les deux parties. C ’ est ce que confirme la Cour de en justice la requalification de son contrat en un contrat à temps plein cassation. à compter du mois en question. Le recours par l ’ employeur à des heures complémentaires avait eu Obligation de cotiser pour effet de porter, même pour une au RSI période limitée à un mois, la durée Un débat entoure l ’ obligation de de travail de la salariée au-delà de la cotiser à la Sécurité Sociale, avec durée légale. La Cour d ’ appel a, par en filigrane la possibilité de ne ce seul motif, légalement justifié sa pas lui verser vos cotisations et décision. privilégier des assurances privées. Qu ’ en est-il ? En réalité, le choix n ’ existe pas. Voici ce que rappelle Contrôle fiscal : + 40 % la Direction de la Sécurité Sociale. si manquement délibéré La règlementation impose que toute personne qui réside et travaille en A la suite d ’ un contrôle fiscal, un France est obligatoirement affiliée vérificateur a remis en cause les frais au régime de la Sécurité Sociale de mission et de déplacement d ’ un Aptitude avec réserves et rupture conventionnelle www.maineetloire.cci.fr gérant de SARL. En conséquence, il a refusé d ’ admettre leur déduction fiscale pour le calcul du résultat imposable de la société. Faute de justifications suffisantes, le gérant ne démontre pas que ces dépenses ont été engagées dans le cadre et l ’ intérêt de l ’ exploitation. Le vérificateur constate par ailleurs que la société avait subi des redressements fiscaux de même nature par le passé. Il a cette fois-ci retenu contre elle des pénalités de mauvaise foi. Pour le vérificateur, la société a sciemment déduit ces dépenses pourtant non justifiées, ce que le juge a effectivement confirmé (arrêt de la Cour Administrative de Bordeaux du 17 octobre 2013, n° 11BX03266). Si un vérificateur vous oppose la mauvaise foi (on parle aujourd ’ hui de « manquement délibéré »), c ’ est parce qu ’ il vous suspecte de vous être volontairement soustrait à l ’ impôt. Concrètement, il considère que, de manière délibérée, vous avez omis de déclarer des recettes que vous saviez imposables, vous avez déduit des charges dont vous saviez qu ’ elles ne pouvaient être admises en déduction, etc. La sanction sera la suivante : les redressements sont majorés de 40 %. Encore fautil que l ’ Administration prouve cette mauvaise foi. Parce que vous êtes présumé de bonne foi, elle ne pourra retenir un manquement délibéré que si elle apporte la preuve de dissimulations volontaires, le cas échéant graves et répétées. Une simple erreur ne suffira pas pour justifier la pénalité de 40 %. A vérifier ! La proposition de rectifications fiscales doit être visée par un agent des impôts ayant au moins le grade d ’ inspecteur divisionnaire (avec indication de son nom et de sa signature). Si ce n ’ est pas le cas, la majoration de 40 % sera annulée. Source : Strego Actu, n°2, juilletseptembre 2014 Portabilité des « frais de santé » : pas plus de 12 mois A la suite de la rupture de son contrat de travail, un dispositif offre au salarié le maintien des garanties au titre de la prévoyance complémentaire et de la mutuelle santé, appliquées dans l ’ entreprise. Cet avantage suppose toutefois que la rupture du contrat de travail ouvre droit pour le salarié à sa prise en charge par Pôle Emploi (il n ’ en bénéficiera pas s ’ il démissionne par exemple, sauf si cette démission est jugée légitime par Pôle Emploi), et qu ’ il n ’ ait pas commis de faute lourde. En principe, le maintien de cette couverture s ’ applique pour une durée égale à la période d ’ indemnisation du chômage, dans la limite de la durée du dernier contrat, sans pouvoir excéder 9 mois. Pour les ruptures de contrats de travail avec effet au 1er juin 2014, les règles ont changé. Désormais, la durée maximale est portée à 12 mois pour la mutuelle santé (pour apprécier la durée de la portabilité, il faut tenir compte, le cas échant, des contrats successifs chez le même employeur). Le maintien de cette couverture doit bénéficier gratuitement au salarié et à ses ayants droit. Pour les garanties complémentaires de prévoyance décès, incapacité, invalidité, l ’ extension à 12 mois maximum s ’ appliquera à compter du 1er juin 2015 (ce qui entraîne l ’ application, le cas échéant, de deux régimes distincts pendant 1 an). Source : Strego Actu, n°2, juilletseptembre 2014 Délai de rétractation : 14 jours A la suite d ’ un démarchage téléphonique, ou à l ’ occasion d ’ une vente « conclue à distance » (sur internet, par correspondance...), le consommateur dispose d ’ un délai pendant lequel il peut se rétracter : ce délai est désormais de 14 jours pour les contrats conclus depuis le 14 juin 2014. Pensez, le cas échéant, à mettre à jour vos conditions générales de ventes ! Alors que ce droit de rétractation est normalement réservé aux particuliers, certaines entreprises pourront désormais en bénéficier. Mais pour qu ’ une entreprise puisse se rétracter, il faut que le contrat ait été conclu hors établissement, qu ’ il n ’ ait pas de rapport avec son activité principale et qu ’ elle emploie au maximum 5 salariés. Source : Strego Actu, n°2, juillet-septembre 2014 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 55 internet PLACE .net jugées inutiles. Ils les sélectionnent en fonction de leurs attentes et de leurs terminaux. Autre donnée que les entreprises et éditeurs doivent prendre en compte. Une fois téléchargée, l ’ application, pour perdurer, doit également évoluer pour satisfaire ses utilisateurs. Quant aux applications qui ne sont plus utilisées, point de salut : 90 % d ’ entres elles sont supprimées dans les 90 jours. Entre Moins « applivores », fonctionne aussi très bien : 43 % d ’ entre eux dégainent leur smartphone pour télécharger une appli après en avoir entendu parler. Restent 33 % qui confessent télécharger des applications au hasard. Qu ’ attend-on d ’ une application ? Un fonctionnement fluide et naturel, mais également une utilisation intuitive. 30 % des Français ont déjà effectué des achats depuis une application via leur smartphone ou tablette. En tête des achats, les vêtements, chaussures, suivis des loisirs, du multimédia, des jeux, des voyages, des cosmétiques. Quant au top 5 plus « applis rationnels » A moins de vivre sur son île en Robinson, le phénomène ne vous a pas échappé : des foyers de plus en plus équipés en smartphones et tablettes, une durée de connexion en progression constante, un nombre croissant d ’ applications téléchargées… L ’ usage des terminaux mobiles s ’ ancre un peu plus chaque jour dans notre vie quotidienne. Les modes d ’ utilisation s ’ affinent, se rationalisent avec une réalité loin d ’ être virtuelle : les téléchargements des applications mobiles ont littéralement explosé (2012 : 64 milliards – 2013 : 102 milliards) Cette tendance devrait s ’ amplifier (254 milliards en 2017) portée par la progression des ventes de smartphones et tablettes et le succès des plateformes iOS et Androïd. Des applications de tous types fleurissent, loisirs, médias sociaux, boutiques en ligne avec la percée du m-commerce… Les usages changent. Les espèces évoluent. Après l ’ internaute, l ’ apparition du mobinaute, dont le prolongement de la main est un outil appelé smartphone. Signe particulier du mobinaute : une tendance accrue à naviguer sur le web via ce petit objet ludique et connecté, d ’ où la nécessité de répondre à son attente en lui offrant des outils adaptés. Développer une application ou un site mobile permet de consulter du contenu avec un format optimisé adapté aux terminaux mobiles et une ergonomie de grande qualité. Autre avantage des applications : le smartphone étant devenu l ’ un des rares objets dont peu de monde peut se passer, cette « proximité » en fait un superbe outil de marketing relationnel. Mais le mobinaute entend bien garder le contrôle de ce qu ’ il installe. L ’ effet de curiosité et de nouveauté passé, l ’ utilisation des applis pour mobile tend à se rationaliser. La proportion de mobinautes qui installent au moins une nouvelle application chaque semaine est passée de 22 % fin 2012 à 15 % début 2014 (étude Harris Interactive - janvier 2014). Il existe plus de 2 millions d ’ applications sur le marché (toutes plateformes confondues). Près de 63 % des utilisateurs français de smartphone en ont installé moins de 15 % et 9 %, aucune. L ’ étude note cependant que le marché conserve une belle dynamique avec encore 6 applications en moyenne téléchargées par les mobinautes au cours des 3 derniers mois (contre 9 fin 2012). C ’ est donc une réalité. Les consommateurs n ’ encombrent plus leurs écrans d ’ applications 56 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 autres motifs de suppression : perte d ’ intérêt de l ’ utilisateur, absence de mise à jour, dysfonctionnement… Au top des supports utilisés pour télécharger des applications, la tablette remporte « le clic d ’ or » d ’ une courte tête devant le smartphone (près de 4 Français sur 10 ont installé plus de 15 applications contre 3 pour les smartphones). Et plus on est « d ’ jeun », plus on télécharge : les 18/29 ans sont les plus gros applivores (près de 2 sur 10 ont installé plus de 25 applications). Les « baby seniors » (50 ans et plus) sont les moins concernés (11 % ont téléchargé une application). Sélectifs, les Français optent davantage pour des applications qui les accompagnent au quotidien, au premier rang desquelles des applis dédiées à la productivité (gestion financière, traitement de photos ou de vidéos – 60 %), aux réseaux sociaux (57 %), aux jeux (51 %), à l ’ information (48 %) et aux loisirs (32 %). C ’ est en faisant des recherches sur les appstores que les utilisateurs (72 % - Etude CCM Benchmark) découvrent de nouvelles applications. Les développeurs ont donc tout intérêt à soigner leur communication sur ces plateformes s ’ ils veulent aujourd ’ hui booster leurs téléchargements. Le bouche-à-oreille des applis préférées des Français, sans surprise, Facebook domine le classement suivi de Gmail, Candy Crush Saga, Google maps et Twitter. S ’ agissant de la capacité de monétisation des services, une information encourageante et intéressante : si nombre d ’ applications sont gratuites, 32 % des mobinautes déclarent avoir déjà téléchargé des applications payantes, avec une très forte surreprésentation des détenteurs d ’ iPhone. Solution intuitive par essence, une application doit répondre à des besoins ciblés, accompagner les utilisateurs au quotidien, apporter une réelle valeur ajoutée et assurer un service fiable, ce quel que soit l ’ endroit. Et pour continuer à avoir droit de visite sur nos terminaux, elle devra être régulièrement mise à jour, au risque de passer par l ’ icône « Corbeille ». Marianne Bourgeois www.maineetloire.cci.fr peugeot.fr NOUVELLE PEUGEOT 508 LA ROUTE EST SON TERRITOIRE NOUVEAUX MOTEURS BlueHDi NAVIGATION AVEC ÉCRAN TACTILE* PROJECTEURS FULL LED* Consommations mixtes 508 et 508 SW en L/100 km : de 4 à 5,8. Emissions de CO2 508 et 508 SW en g/km : de 104 à 144. 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De l ’ eau, du houblon, du malt orge germé, tels sont les trois ingrédients de base pour fabriquer une bière. Du grain d ’ orge utilisé (pâle, torréfié….) dépendra la couleur de la bière. Sans être le principal facteur de saveurs et de goûts, il influence le goût et définit le profil de la bière. Ainsi, un grain pâle aura tendance à offrir des saveurs de céréale et de pain, tandis qu ’ un malt plus foncé proposera des saveurs plus prononcées de caramel. Angel, Tina, Belle de Maine, Piautre, Brasserie des Fontaines, Rombière, … des noms aux connotations sensuelles, raffinées, rurales, sages ou humoristiques marquant l’identité et l ’ esprit de chacune des sept brasseries artisanales angevines dont la dernière en date, Dumnacus Beers, créée en juillet aux Ponts-de-Cé par Vincent Pellerin et Mathieu Sabic. Qui sont ces brasseurs à avoir osé tenter l ’ aventure brassicole sur un terroir viticole ? Des femmes et des hommes avant tout passionnés qui ont tous commencé à fabriquer leur bière par plaisir. naire du Nord dont la grandmère brassait chaque semaine sa bière de « ménage », comme il était d ’ usage dans cette région. Les bières de la Brasserie des Fontaines portent toutes des noms liés au patrimoine local : La Rose des Faluns – bière blanche à la rose – La Troglotte – bière brune… Tous les deux mois, Anne-Catherine Sailly propose des bières aux nouvelles saveurs. Bientôt la Brasserie des Fontaines comptera parmi les autres brasseries bio du département (certification en cours). C ’ est dans leur cuisine que Séverine et Jérémy Morano se sont exercés à la fabrication de bières artisanales avant de tenter l ’ aventure avec La Rombière (Beaupréau). De la blanche à la rousse, en passant de la noire à la « So British » une gamme de dix bières caractérisée par une belle onctuosité mais aussi par un délicieux et pulpeux dessin sur les étiquettes... A l ’ instar de ses collègues, Jérémy Morano privilégie les circuits courts, un choix qui s ’ inscrit dans une tendance de retour à l ’ économie locale. Les clients de ces micro-brasseries sont des bars, cavistes, magasins bio, enseignes de la grande distribution, associations locales. Autre Sans se faire mousser, elles gagnent en notoriété Dans la fratrie brassicole angevine, certaines ont plus de bouteille que les autres : la Brasserie des Fontaines (2007 - Verchers-sur-Layon) La Rombière, (2010 - Beaupréau), et la Piautre (La Ménitré). A la Brasserie des Fontaines, la bière est une tradition familiale pour Anne-Catherine Sailly, origi- 58 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 www.maineetloire.cci.fr bière client plus inattendu : les restaurants gastronomiques pour une clientèle en quête de nouvelles saveurs. Un décor de gare désaffectée à La Ménitré. Tout près, une ancienne coopérative à semences, un lieu rêvé pour y installer une brasserie, un lieu qui attendait Vincent Lelièvre et Yann Leroux en 2004. « A cette époque, il y en avait 90 en France. Aujourd ’ hui, 600 ». En 2004, l ’ Anjou compte alors sa toute première brasserie et les La « Rombière » (15 000 litres produits en 2004 contre 130 000 litres en 2013). La brasserie accueille chaque année entre 4 000 et 5 000 visiteurs. « Il y a encore un an, nous faisions venir du malt bio de Belgique, de Grande-Bretagne. Il était impossible d ’ en trouver en France. Aujourd ’ hui ce n ’ est plus le cas ». L ’ objectif de Vincent et Yann, produire le plus localement possible. C ’ est dans cet esprit qu ’ ils ont décidé cette année, pour les 10 Le houblon, utilisé dans une moindre proportion dans la fabrication de la bière, vient d ’ Alsace. Nous avons le projet de le cultiver nous-mêmes » et Vincent de nous rappeler que « c ’ est le houblon qui donne à la bière son amertume et son arôme et l ’ orge, son alcool et son corps. Pour donner différentes saveurs, goûts, on utilise différents malts, différents houblons ». Depuis quelques temps, Vincent et « A cette époque, en 2004, il y avait 90 brasseries en France. Aujourd’hui, 600 » Angevins découvrent La Piautre (la piautre désigne le gouvernail de la gabare, bateau ligérien). Cette bière bio a été de suite bien accueillie. Le « bio », une philosophie, et l ’ opportunité pour l ’ équipe de la Fabrique de mettre leurs pensées en actes. La Piautre est une bière authentique, généreuse à l ’ image de ses créateurs. Depuis 2004, la Piautre a rencontré son public www.maineetloire.cci.fr ans de la Fabrique, de créer une malterie, un projet qui s ’ inscrit dans le droit fil de leurs valeurs, celle de fabriquer eux-mêmes leur malt, sans dépendre des géants industriels. « Nous pourrons travailler avec de l ’ orge local. Une trentaine de tonnes sera cultivée par un agriculteur du coin et transformée ici. L ’ orge représente 90 % de notre matière première. Yann s ’ aventurent avec jubilation sur un autre projet : élaborer un whisky, en distillant de la bière sans houblon (c ’ est ainsi que se fabrique le whisky). « Les premiers essais sont en cours dans une distillerie près de Vihiers. Ce whisky vieillira 3 ans dans d ’ anciens fûts de Coteaux de l ’ Aubance ». Premières gorgées attendues avec impatience d ’ un whisky malté, brassé, distillé et bio en 2016. « Nous serons peut-être l ’ un des rares en France à fabriquer un tel whisky ». Bière ou whisky… « nous souhaitons rester sur une échelle locale et artisanale, maîtriser notre outil de production, faire les choses avec du sens. En venant ici, les gens ne voient plus la bière de la même façon ». La bière préférée de Vincent ? « A contrecourant des goûts actuels qui tirent vers des produits sucrés, c ’ est La Piautre IPA (India Pale Ale**). Légèrement ambrée, à l ’ amertume prononcée du fait de trois houblonnages, un côté floral renforcé, elle me plait bien ». Pour son 10ème anniversaire, la Fabrique des bières d ’ Anjou apportera une nouvelle pétillance créative avec une cuvée spéciale, élaborée dans des fûts de Coteaux de l ’ Aubance. Les B.BA, Benjamins Brasseurs Angevins Dans le sillage de leurs « aînées », d ’ autres brasseries se sont créées plus récemment : Angel, Belle de Maine et Tina. Une lettre « A » au creux des ailes d ’ un ange. Un nom, Angel, joli clin d ’ œil trouvé par Angélique Parpaillon, installée depuis 2012 à Mozé-sur-Louet. Avant que ses grands frères de la Fabrique des bières d ’ Anjou ne se lancent cette année dans le maltage, elle était la seule brasseuse à s ’ approvisionner entièrement dans le département en orge, réalisant elle-même le maltage. « La brasserie fabrique tous ses malts à partir d ’ orge biologique et travaille en parte- Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 59 Decouverte nariat avec deux agriculteurs du département afin de privilégier la filière locale. Une houblonnière vient d ’ être récemment plantée sous le mode de production biologique », car Angel est aussi une bière bio. « La méthode de fabrication issue du brassage traditionnel (fermentation haute avec une refermentation naturelle en bouteille) donne des bières aux saveurs douces, aux notes fleuries, goûteuses, à l ’ amertume peu marquée et généralement peu chargées en gaz carbonique, d ’ où les fines bulles. Ce sont des bières présentant des robes magasins bio). Cette année, la Belle de Maine a été récompensée au concours des bières artisanales 2014 avec l ’ obtention d ’ une médaille d ’ argent dans la catégorie la plus convoitée, celle de la Bière Blonde. « Cavistes, restaurateurs, associations… sont venus brasser à la Brasserie pour créer une recette spécifique et des séries limitées exclusives avec une étiquette unique. Le brassage à façon est également ouvert aux entreprises pour des événements spécifiques : Cadeau de Noël, anniversaire d ’ entreprise, opérations de team building… ». « La brune a des arômes torréfiés de café, la rousse a des saveurs de caramel, de miel » de couleurs blanche, blonde ou légèrement ambrée et une mousse fine et blanche ». Jean-Baptiste Leclercq, ancien ingénieur agronome, est tombé dans le brassin il y a deux ans. Depuis l ’ automne dernier, JeanBaptiste brasse sa propre bière (bio) « La Belle de Maine » à Bouchemaine. A l ’ instar de ses confrères, Jean-Baptiste souhaite tendre vers une production la plus locale possible (matières premières françaises, distribution en vente directe et circuits courts : Amap, cavistes, Bienvenue à Tina, la dernière bière angevine brassée depuis peu par Jean-Jacques Bossard, à Trèves. Tina, clin d ’ œil au Slogan politique attribué à Margaret Thatcher alors Premier ministre du RoyaumeUni « There is no alternative » ou « Pas d ’ autre choix… que la Tina ». Pour fabriquer ses bières, Jean-Jacques s ’ approvisionne auprès d ’ une petite coopérative du Nord pour le houblon, en Belgique pour le malt. « Cela me permet de disposer d ’ une grande variété de malts et de pouvoir diversifier mes bières ». C ’ est ainsi qu ’ il a pu créer tout récemment une bière avec du malt tourbé, au goût fumé. « Mon inspiration, elle me vient de recettes de bières belges que j ’ ai découvertes lors d ’ une formation au lycée agricole de Douai dans le Nord, d ’ autres bases que j ’ agrémente selon mes envies ». Ses bières, JeanJacques en parle avec gourmandise. « La brune a des arômes torréfiés de café, la rousse a des saveurs de caramel, de miel. La présence de matricaire (camomille sauvage) arrondit son goût ». Dernière née, une bière au malt d ’ épeautre à l ’ arôme de noisettes. Une inspiration qui suit les saisons : en été, une bière blonde à base d ’ abricots frais. « La réglementation sur la bière n ’ est pas restrictive, ce qui permet d ’ utiliser d ’ autres matières premières et d ’ imaginer d ’ autres textures, parfums, goûts ». Jean-Jacques privilégie lui aussi la distribution via des circuits courts (marchés, cavistes, bars…) et un périmètre volontairement limité, entre Gennes et Saumur. Cette année, sa bière sera proposée en exclusivité dans le restaurant « La route du sel » au Thoureil. Son objectif : produire 200 hl/an. A quelle Tina accorde-t-il ses faveurs ? « La blonde et la rousse. Riches en goût, en malt, à l ’ arôme et à l ’ effervescence subtils ». Marianne Bourgeois (**) IPA : un style de bière de fermentation haute d ’ origine anglaise. Les IPA ont été développées au XVIIIème siècle pour l ’ exportation, notamment pour approvisionner les troupes coloniales britanniques en Inde. Elles contiennent plus d ’ alcool et de houblon que les autres ales, ce qui leur permet de mieux se conserver durant le long voyage. 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Merci de le faire savoir à Dominique Gruson. 70 000 €ECO HAREL 2014 SEPT.qxp_Mise ANJOU en54page 01/09/2014 10:25 Page1 Tél. : 02 41 20 04 /1E-mail : [email protected] Carrosserie Signoret Rue des Belles Caves, Brézé 20 000 € Garage Her’automobile 10 rue d’Anjou, Nuaillé 172 600 € Garage des Ajoncs ZA du Cormier, Cholet 160 000 € AD Garage Marchand Station-service et garage 51 rue René Gasnier, Rochefort-sur-Loire 140 000 € Conseil de l’entreprise et de l’entrepreneur Expertise comptable ☑ Comptes annuels Chiffre d’affaires Honoraires annuels HT ☑ Déclarations fiscales De 100 K€ à 500 K€ De 900 € à 1.400 € De 500 K€ à 1 M€ De 1.400 € à 1.900 € ☑ Consultations de conseil De 1 M€ à 2 M€ De 1.900 € à 2.500 € De 2 M€ à 3 M€ De 2.500 € à 2.900 € De 3 M€ à 5 M€ De 2.900 € à 3.500 € De 60 à 80 De 80 à 100 Secrétariat comptable1 ☑ Tenue de comptabilité ☑ Déclarations de TVA De 100 à 120 Nombre mensuel moyen de factures saisies (Clients et fournisseurs) De 20 à 40 De 40 à 60 Honoraires annuels HT Ventes à crédit De 261 € à 493 € De 493 € à 725 € De 725 € à 957 € De 957 € à 1.189 € De 1.189€ à 1.421 € Honoraires annuels HT Ventes de détail au comptant De 667 € à 899 € De 899 € à 1.131 € De 1.131 € à 1.363 € De 1.363 € à 1.595 € De 1.595 € à 1.827 € 1 Les honoraires sont facturés au tarif horaire de 29 € HT. Le barème ci-dessus est indicatif et est donc susceptible de ne pas correspondre exactement à vos besoins. Nous consulter pour un devis. Tél. : 02 41 20 01 94 Angers – Paris expertise comptable - audit - transmission Anjou Eco est édité par la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire - 8, boulevard du Roi René - CS 60626 - 49006 Angers cedex 01 - Tél. : 02 41 20 49 00 - Directeur de la publication : Eric Groud - Rédacteur en chef : Alain Ratour - Secrétaire de rédaction : Dominique Gruson - Assistante rédactrice : Isabelle Baudry A collaboré à ce numéro : Marianne Bourgeois - Conception et coordination : Atmosphère 02 41 66 83 38 - Photographies : Alain Chudeau, François Chotard et CCI Publicité : Maine Editions 02 43 24 23 42 - Impression et routage : Corlet Roto. Bimestriel (5 numéros par an : Janvier - Mars - Juin - Septembre - Novembre) - Tirage : 26 000 exemplaires. Dépôt légal : septembre 2014. N° ISSN : 1959-5379 - Numéro : 3 E. Abonnement annuel : 15 E auprès de la CCI. Publication en accès sur le site Internet de la CCI : www.maineetloire.cci.fr 62 Anjou Eco - n°36 - Septembre 2014 www.maineetloire.cci.fr Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la mutualité, n° Siren 538 518 473. La santé des salariés, c’est la santé des entreprises. Avec Harmonie Mutuelle, le monde de la santé rejoint celui de l’entreprise. Bénéficiez de l’expertise de spécialistes de la protection sociale et du 1er réseau national d’opticiens et d’audioprothésistes partenaires. Nos solutions s’adaptent à chaque entreprise quelle que soit sa taille. Nos conseillers vous accompagnent dans le suivi et le pilotage de votre contrat afin de mieux en maîtriser le coût. Harmonie Mutuelle, spécialiste de la protection sociale en entreprise, 1re mutuelle santé de France. L A B E L D ’ E XC E L L E N C E AT T R I B U É PA R D E S E X P E R TS INDÉPENDANTS AUX MEILLEURS CONTRATS D’ASSURANCE. harmonie-mutuelle.fr