Sommaire - Organisation internationale de la Francophonie

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Sommaire - Organisation internationale de la Francophonie
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Panorama de presse
mercredi 23 septembre 2015
Sommaire
1
Articles ................................................................................................................................................... 3
Burkina: nouvelle médiation africaine à Ouagadougou où armée et putschistes se font face
22/09/2015 - AFP Infos Mondiales.......................................................................................................................................3
Ban Ki-moon appelle tous les belligérants à travers le monde à déposer les armes [Agence Congolaise de
Presse (Congo) (French)]
22/09/2015 - Agence Congolaise de Presse .......................................................................................................................5
Le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA) organise à Dakar un Atelier régional sur le rôle
des médias dans la conduite et la promotion de processus électoraux pacifiques en Afrique de l'Ouest
22/09/2015 - African Press Organization (APO) ..................................................................................................................6
Francophonie : économie à tous les étages !
22/09/2015 - Le Point.fr .......................................................................................................................................................7
Innovathon de l'OIF : Les jeunes développeurs de Gaindev survolent la compétition
22/09/2015 - Lequotidien.sn ................................................................................................................................................9
Même pas mort, Varoufakis s'en prend à Renzi, l'accusant d'avoir trahi la Grèce
22/09/2015 - AFP Infos Mondiales.....................................................................................................................................11
Grèce: Tsipras nomme son gouvernement, Tsakalotos reconduit au ministère des Finances
22/09/2015 - AFP Infos Mondiales.....................................................................................................................................12
Lagarde appelle les créanciers de l'Ukraine à se rallier à l'accord sur la dette
22/09/2015 - AFP Infos Mondiales.....................................................................................................................................14
Annick Girardin, secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie
22/09/2015 - RFI.fr.............................................................................................................................................................15
Un accord d'apaisement signé entre le RSP et les loyalistes au Burkina
23/09/2015 - RFI.fr.............................................................................................................................................................16
L'UE s'ouvre à 120.000 migrants, sans quotas
23/09/2015 - Le Figaro ......................................................................................................................................................18
RDC: la Céni ne propose toujours pas de nouveau calendrier électoral
22/09/2015 - RFI.fr.............................................................................................................................................................19
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1
Pour l’OCDE, la crise «sans précédent» des réfugiés risque de durer
23/09/2015 - RFI.fr.............................................................................................................................................................20
Diendéré:"pas d'autre solution que de se défendre!"
22/09/2015 - RFI.fr.............................................................................................................................................................22
Obama déroule le tapis rouge pour le pape François
23/09/2015 - Le Point ........................................................................................................................................................24
Étudiants disparus au Mexique: manifs violentes à Guerrero
23/09/2015 - La Presse.ca .................................................................................................................................................26
L'Arabie saoudite va exécuter un manifestant de 21 ans
23/09/2015 – Europe 1 ......................................................................................................................................................28
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2
1. Articles
Burkina: nouvelle médiation africaine à Ouagadougou où armée et putschistes se font face
mardi 22 septembre 2015
AFP Infos Mondiales France
Des chefs d'Etat ouest-africains sont attendus mercredi au Burkina Faso avec pour objectif de
"rétablir" dans ses fonctions le président renversé par un coup d'Etat, alors que putschistes et
forces loyalistes se faisaient face mardi soir à Ouagadougou.
Les chefs d'État et de gouvernement de la Cédéao, réunis mardi en sommet extraordinaire à Abuja
au Nigeria, "ont appelé la garde présidentielle à déposer les armes et demandé aux autres unités de
l'armée de ne pas faire usage de la force pour éviter des pertes en vies humaines", selon le
président de la commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo.
Ils ont également décidé de "dépêcher" mercredi une délégation de chefs d'Etat
"pour rétablir Michel Kafando dans ses fonctions de président de la transition au
Burkina Faso". M. Kafando a été libéré lundi par les putschistes après plusieurs
jours de séquestration.
Il avait été renversé le 17 septembre par un coup d'Etat mené par le Régiment
de sécurité présidentielle (RSP), unité d'élite de l'armée burkinabè et garde
prétorienne de l'ancien président Blaise Compaoré.
Ce putsch avait porté un brusque coup d'arrêt à l'organisation d'élections
générales prévues en octobre, censées clore la période de transition ouverte
par la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014.
Pour justifier leur coup de force, les soldats de la garde présidentielle réclamaient notamment que les
anciens partisans de Compaoré puissent participer aux élections dont ils avaient été exclus par la
transition.
Mardi, en dépit des ultimatums de l'armée loyaliste, le chef des putschistes et ancien bras droit de M.
Compaoré, le général Gilbert Diendéré, a refusé de déposer les armes, affirmant s'en remettre aux
conclusions de la Cédéao.
"Nous n'avons pas envie de nous battre mais nous nous défendrons éventuellement", avait-il déclaré.
"Nous n'avons pas envie de verser du sang pour rester dans un pouvoir quelconque".
De leur côté, les commandants des unités loyalistes stationnées dans Ouagadougou n'ont pas hésité à
montrer leur détermination, affirmant avoir "les moyens" d'attaquer le RSP.
"Si depuis longtemps cela n'a pas été fait, c'est parce que les militaires ont mis en avant la sécurité des
populations", ont fait valoir ceux qui lundi avaient lancé leurs troupes depuis la province sur la capitale pour
"désarmer le RSP".
Unité d'élite de l'armée, le RSP compte 1.300 hommes, contre plus de 11.000 hommes au total pour
l'ensemble de l'armée et de la gendarmerie burkinabè. La société civile avait demandé sa dissolution à
plusieurs reprises.
- 'Revenir dans les rangs du peuple' La délégation de la Cédéao attendue mercredi à Ouagadougou comprendra les dirigeants du Nigeria, du
Niger, du Togo, du Ghana, du Bénin et du Sénégal. Elle vise à "engager un dialogue politique avec toutes
les parties prenantes, dans l'idée de trouver des aménagements négociés" par rapport à un premier projet
d'accord divulgué dimanche par les présidents sénégalais Macky Sall et béninois Thomas Boni Yayi, jugé
inacceptable par la population et la société civile.
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3
A Ouagadougou, la situation était calme dans la soirée. Entrée sans résistance dans la nuit de lundi à
mardi et forte du soutien populaire, l'armée loyaliste y était désormais déployée dans des casernes.
Le calme régnait aussi devant le Palais présidentiel, où des hommes du RSP montaient la garde sans pour
autant montrer de nervosité.
Plus tôt, la Place de la Révolution, épicentre en octobre 2014 de la contestation qui a conduit au départ de
Blaise Compaoré, avait été vidée sans incident par l'armée, après avoir été investie par des centaines de
personnes venues soutenir les soldats loyalistes, les appelant à faire "feu à volonté".
"On est là pour encourager les troupes. On est prêts à mourir", confiait Fousseni Traoré, sans emploi.
Lundi soir, un soldat du RSP avait été tué et un autre blessé lors d'une attaque en périphérie de
Ouagadougou, selon le général Diendéré, qui a affirmé qu'il ne s'agissait pas d'un accrochage avec les
troupes loyalistes. Outre cette victime, les violences qui ont accompagné le coup d'Etat ont fait au moins 10
morts et 113 blessés.
Mardi matin, le Premier ministre de la Transition, le lieutenant-colonel Isaac Zida, séquestré depuis le début
du putsch, a été libéré et a rejoint son domicile. Dans sa première déclaration, il a appelé ses "frères
d'armes du RSP" à "revenir dans les rangs du peuple".
En octobre 2014, le soulèvement populaire, provoqué par la volonté de Blaise Compaoré de modifier la
constitution pour se maintenir au pouvoir, avait contraint celui-ci à fuir, mettant fin à 27 ans de règne sur ce
pays sahélien de 17 millions d'habitants, à l'histoire jalonnée de coups d'Etat militaires depuis son
indépendance en 1960.
L'insurrection burkinabè avait suscité l'espoir sur le continent de tourner la page des présidents à vie.
pgf-roh/fal/de
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4
Ban Ki-moon appelle tous les belligérants à travers le monde à déposer les armes [Agence
Congolaise de Presse (Congo) (French)]
mardi 22 septembre 2015
Agence Congolaise de Presse République démocratique du Congo, Gombe
Kinshasa, 21/09 (ACP).- Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, appelle tous les belligérants à
travers le monde, à déposer les armes, dans son message à l'occasion de la journée internationale
de la paix célébrée le 21 septembre de chaque année. «Je demande à tous les belligérants de
déposer les armes et d'observer un cessez-le-feu général. Je leur dis : cessez les massacres,
cessez les destructions, ouvrez la voie à une paix durable», a-t-il insisté.
Pour Martin Kobler, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en RD Congo, «la
promesse d'une paix durable en République Démocratique du Congo n'est pas hors de portée, et
nous l'atteindrons». Il a fait savoir, à l'occasion de la célébration de cette journée à Kinshasa, que
dans certaines parties de l'Est de la RD Congo encore affectées par l'insécurité, « les mamans, les
enfants meurtris par les viols et les violences ne demandent qu'une seule chose : la paix, « la paix
pour cultiver les champs, la paix pour aller au marché et la paix pour aller à l'école ».
Depuis plus de deux décennies, l'Est de la RD Congo fait face à de nombreux conflits armés,
réaffirme le chef de la MONUSCO. « Ce 21 septembre, jour où des millions de personnes chantent la
paix, faisons que cette paix ne soit pas un vain mot et que le Congo devienne un havre de paix.
Après Goma en 2014, travaillons ensemble pour que « Peace One day » et d'autres événements
soient célébrés dans des villes où la paix est encore un rêve. Transformons ce rêve en réalité et
quelle que soit la longueur du chemin à parcourir, nous atteindrons cet objectif», a indiqué Martin
Kobler.
Pour restaurer la paix dans l'Est de la RD Congo, il plaide pour un renforcement du partenariat entre
les acteurs impliqués dans la lutte contre les groupes armés. Il a souligné qu'il est essentiel de
renforcer le partenariat et la collaboration entre tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les
groupes armés, et particulièrement la coopération entre les FARDC et la MONUSCO, en vue
d'instaurer une paix durable sur toute l'étendue du territoire de la République démocratique du
Congo. ACP/FNG/Kayu/JGD
Depuis plus de deux décennies, l'Est de la RD Congo fait face à de nombreux conflits armés, réaffirme le
chef de la MONUSCO. « Ce 21 septembre, jour où des millions de personnes chantent la paix, faisons que
cette paix ne soit pas un vain mot et que le Congo devienne un havre de paix. Après Goma en 2014,
travaillons ensemble pour que « Peace One day » et d'autres événements soient célébrés dans des villes
où la paix est encore un rêve. Transformons ce rêve en réalité et quelle que soit la longueur du chemin à
parcourir, nous atteindrons cet objectif», a indiqué Martin Kobler.
Pour restaurer la paix dans l'Est de la RD Congo, il plaide pour un renforcement du partenariat entre les
acteurs impliqués dans la lutte contre les groupes armés. Il a souligné qu'il est essentiel de renforcer le
partenariat et la collaboration entre tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les groupes armés, et
particulièrement la coopération entre les FARDC et la MONUSCO, en vue d'instaurer une paix durable sur
toute l'étendue du territoire de la République démocratique du Congo. ACP/FNG/Kayu/JGD
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Le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA) organise à Dakar un
Atelier régional sur le rôle des médias dans la conduite et la promotion de processus
électoraux pacifiques en Afrique de l'Ouest
mardi 22 septembre 2015
African Press Organization (APO) - APO (African Press Organization) Sénégal, Dakar
Le Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA) organise, les 29 et 30
septembre 2015 à l'Hôtel Ngor Diarama à Dakar (Sénégal), un Atelier régional sur : « Le rôle des
médias dans la promotion et la conduite de processus électoraux pacifiques en Afrique de l'Ouest »
.
Plusieurs pays de la région vont, en effet, organiser des élections au cours des deux prochaines
années. Ce cycle électoral, nécessaire pour le renforcement des institutions démocratiques et pour
une bonne gouvernance, pourrait présenter des risques de violence et d'instabilité politique et
sociale. Dans ce contexte, le rôle des medias dans la préservation de la stabilité et de la paix est
déterminant.
Ainsi, les responsables de médias, engagés dans la couverture médiatique des processus électoraux,
participent, en effet, dans les limites légales et réglementaires, à l'observation électorale, notamment en
accordant une attention soutenue à la transparence, à la crédibilité et à la fiabilité du scrutin.
L'Atelier de Dakar va traiter, de ce fait, des instruments électoraux internationaux et régionaux, du cadre
juridique gouvernant les élections en Afrique de l'Ouest, de la pratique journalistique en période électorale,
en tenant compte des aspects éthiques et déontologiques. Et ce, dans une perspective de respect des
droits de l'homme.
Une trentaine de journalistes des 15 pays de l'Afrique de l'Ouest : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte
d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal Sierra
Leone, Togo vont prendre part aux discussions.
Des universitaires spécialistes des médias, ainsi que des experts des institutions de l'Afrique de l'Ouest et
de l'OIF vont animer les travaux. Plusieurs représentants du Système des Nations Unies enrichiront
également les débats et faciliteront le déroulement des travaux Cet Atelier est organisé en partenariat avec
le Haut-Commissariat aux droits de l'Homme- Bureau Afrique de l'Ouest (HCDH-BAO), l'UNESCO Bureau
régional de Dakar, le Centre d'informations des Nations Unies (CINU) et l'appui technique de l'Organisation
internationale de la Francophonie (OIF).
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Francophonie : économie à tous les étages !
mardi 22 septembre 2015
Le Point.fr France
Après Dakar, Paris reçoit le 27 octobre prochain le Forum économique de la Francophonie.
Objectif : révéler le potentiel de la langue française hors de la sphère proprement culturelle.
Faut-il le rappeler ? Avant d'être baptisée « Organisation internationale de la
Francophonie », l'Agence de la Francophonie s'appelait Agence de coopération
culturelle et technique (ACCT). Est-ce l'époque ou le profil de ses principaux
inspirateurs (Léopold Sédar Senghor, Hamani Diori et Habib Bourguiba) qui a
dégagé l'économie de son horizon et de la perception qu'en a souvent eue le
grand public. Une chose est sûre : dans l'esprit de beaucoup, « Francophonie »
rime plus avec « culture » et « art » qu'avec « économie ».
L'économie, un thème présent mais discret depuis longtemps
Pourtant, assez tôt, la question économique est entrée dans les préoccupations
des francophones, notamment des hommes d'affaires. Pour preuve, à côté de
nombreuses structures où la langue française est mise en avant, il y a le Forum francophone des affaires.
C'est même lors du Sommet des chefs d'Étatfrancophones en 1987, le 2e, en septembre au Québec, qu'il a
été créé. À ce jour, le Forum francophone des affaires (FFA) est d'ailleurs la seule organisation
économique qui lui soit associée. Celle-ci fédère des acteurs économiques publics et privés ayant en
commun l'usage du français et vise à développer les relations et les échanges entre eux. Elle présente une
particularité presque cocasse quand on sait combien les francophones sont convaincus d'être à la traîne
des anglophones par exemple. À la suite d'accords passés dans les pays arabophones, francophones,
hispanophones et lusophones, le Forum francophone des affaires est présent sur tous les continents.
Résultat : il est le premier réseau mondial d'entreprises. Qui l'eût cru ? C'est dire qu'un gisement existe qu'il
s'agit maintenant d'exploiter et de transformer. À l'image des pays riches en matières premières, la
Francophonie se doit de créer de la valeur en s'appuyant sur toutes les facilités, tous les ponts que l'usage
du français dans de nombreux pays lui offre. Autrement dit, l'heure est à la mise en oeuvre, celle d'une
réflexion pour replacer le français dans plus de cercles économiques et d'affaires, pour développer une
stratégie à même de donner à l'ensemble des acteurs francophones, pays, entreprises, hommes d'affaires,
une synergie et une cohérence compétitive dans la mondialisation actuelle. Et la tâche est immense face à
l'anglais, au mandarin, à l'espagnol et à l'arabe, pour ne citer que ces langues.
http://afrique.lepoint.fr/images/2015/09/22/2122794lpaw-2122817-jpg_3069585.jpg © DR
Un forum qui balaie large
Il faut croire que ce Forum économique francophone, le 2e organisé par Richard Attias, en a saisi tous les
contours puisqu'il envisage d'aborder la question de la situation du français à partir de plusieurs angles
avec comme finalité la mise en oeuvre d'une stratégie économique efficace sur tous les continents.
Décideurs, dirigeants économiques, jeunes entrepreneurs sont au coeur des réflexions qui vont être
menées. Il en est de même des secteurs qui vont être traités. L'agriculture, l'éducation avec tous ses volets
différenciés, de la base jusqu'à l'enseignement supérieur, en passant par l'apprentissage, les contenus
audiovisuels numériques, les industries culturelles...
Un challenge fort avec l'urbanisation galopante
Parmi les terrains où se jouera le sort de la Francophonie économique, il y a ceux des villes, des
métropoles plutôt, tellement la croissance urbaine sera forte, notamment sur le continent africain dont il faut
rappeler qu'il sera dans les prochaines années le principal pourvoyeur de francophones avec près de 54,7
% des locuteurs, devant l'Europe (près de 37 %) avec en ligne de mire la barre des 350 millions. Comme
noté par la Fondation AfricaFrance lors du forum Partenariats France-Afrique lusophone de ce 22
septembre à Paris, c'est un milliard d'urbains, soit 600 millions de plus qu'aujourd'hui, qu'il faudra installer
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7
en Afrique. C'est dire qu'un levier est là qui pourrait stimuler la capacité d'innovation, la productivité et
l'efficacité énergétique dans les espacesfrancophones, et ce, pour un développement économique qui
prenne en compte le bien-être à la fois des hommes et de la terre, pour un développement durable. Dans la
perspective de la Conférence climatique de Paris (COP21), du 30 novembre au 11 décembre, cela fait sens
et pourrait déjà inscrire les francophones, ensemble, dans le cercle vertueux de la lutte contre le
réchauffement climatique. Une manière d'inaugurer dans les faits la Francophonie économique.
Par Malick Diawara
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Innovathon de l'OIF : Les jeunes développeurs de Gaindev survolent la compétition
mardi 22 septembre 2015
Lequotidien.sn
57 jeunes professionnels du numérique, repartis en 14 équipes, ont confronté leurs savoir-faire
technologiques dans le cadre de l'Innovathon. L'événement organisé par l'Organi-sation internationale de la
francophonie (Oif) vise ainsi à présenter à la conférence internationale sur le climat de Paris les solutions
environnementales numériques élaborées par des jeunes des pays en développement. Au final, c'est la
benjamine des équipes qui s'est imposée.
Ils s'appellent Alioune Badara Mbengue, Papa Ousmane et Man-diaye Gningue, Mireille et Mamadou Oury
Diallo. Leur âge varie entre 17 et 22 ans, et ils ont mis au point une poubelle intelligente dans le cadre de
l'Innovathon. En 55h chrono, ces jeunes qui évoluent dans des secteurs plutôt variés ont relevé le défi que
l'Organisation internationale de la francophonie (Oif) a lancé aux jeunes de quelques pays en
développement dont le Sénégal. "Nous avons développé un projet qui s'appelle Mb@l-It. C'est une
poubelle intelligente qui gère à elle seule tout le processus de récupération des déchets, donne des
informations à ceux qui vont les récupérer et assure le recyclage. En plus, elle interagit avec ceux qui
l'utilisent. Ce qui fait que plus vous mettez des choses recyclables, plus vous avez des points qui vous
permettent de gagner des cadeaux donnés par les sponsors." Au terme d'un intense marathon de 55h, le
jeune Alioune Mbengue présente en ces termes la petite trouvaille du team Gaindev.
Pour la plupart, ces jeunes se sont rencontrés dans un groupe de fans de Mangas. Mais leurs divergences
ont fini par les rapprocher et aujourd'hui, ce sont tous leurs atouts qui ont été mis en commun pour
présenter le projet Mb@l-It. "On a des rôles vraiment complémentaires. On a fait la répartition des tâches
en fonction des compétences de chacun. Mandiaye qui est architecte a une vision artistique par rapport au
projet. Tout ce qui est design, image, vue artistique, c'est lui qui le gère. Ousmane est automaticien. Donc
tout ce qui est mécanisme, c'est lui, notamment l'ouverture de la poubelle. Moi, je suis passionné de tout ce
qui est électronique et informatique, donc j'ai fait le système électronique qui est autour. Et les deux
développeurs ont travaillé ensemble pour élaborer l'application", explique Alioune Badara du haut de ses
17 ans.
14 équipes aux prises
Au total, ce sont 14 équipes qui se sont affrontées durant ce marathon numérique de 55h qui s'est achevé
ce dimanche. La moisson est "extraordinaire", selon Arame Diaw, coordonnatrice du programme du Fonds
francophone pour l'innovation numérique. Avec des projets qui ont tourné autour de la sécurité alimentaire
par le biais de l'agriculture urbaine, l'habitat écologique et la gestion des déchets, ajoute Mme Sophie
Touré du ministère de l'Environ-ne-ment et du développement durable. Les jeunes Sénégalais ont ainsi
présenté une vaste gamme de projets allant de la gestion des déchets à un marché vert électronique, la
mise à disposition de contenus pédagogiques ou encore un système de supervision à distance de
l'irrigation d'un micro jardin. L'Innovathon qui est organisé en collaboration avec Jokkolabs et le Programme
national de gestion des déchets (Pngd) a enregistré plus de 400 inscriptions. "La sélection a retenu les
meilleurs profils, les gens qui s'étaient déjà posés des questions par rapport à la thématique. Et au finish,
57 participants ont été retenus. Ce sont donc 18 équipes qui ont fusionné pour donner 14 équipes",
explique Karim Sy, directeur de Jokkolabs. Il explique que pour cette édition, la présence des femmes a été
plutôt appréciable avec un taux de participation de 15%. "Nous savons qu'il y a un problème d'implication
des femmes dans tout ce qui est technologie, mais cette fois nous avons eu une équipe complètement
féminine et une équipe qui l'est à moitié."
Initiatrice de l'Innovathon, l'Orga-nisation internationale de la francophonie (Oif) entend présenter à la Cop
21, qui a lieu en fin d'année à Paris, des solutions innovantes élaborées par des jeunes des pays
développés. Au finish, seuls trois équipes seront primées. Mais les jeunes de Gaindev ont bon espoir de
compter parmi les heureux élus. Espoir qui s'est d'ailleurs vite concrétisé puisque le jury a décidé de sacrer
la benjamine des équipes. "A la suite de ce con-cours, trois équipes seront sélectionnées pour bénéficier
d'un programme d'accompagnement qui sera pris en charge par la francophonie. Nous espérons être dans
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9
le lot. Et pourquoi pas être la première ? Comme ça, le projet sera accompagné et d'ici quelque temps,
nous aurons une poubelle intelligente dans toute la ville", confesse Alioune Badara Mbengue à quelques
minutes du dénouement. "Ce qu'il a été con-venu dans le protocole, c'est un ac-com-pagnement d'un an.
Ce qu'on a vu ici, ce sont des idées de projets qu'il faudra peut-être enrichir et rendre fonctionnels", indique
Mme Touré. Mais déjà, le Pngd promet que certains des projets seront effectivement mis en oeuvre dans
les villes du pays.
http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/innovathon-de-l-oif-les-jeunes-developpeurs-degaindev-survolent-la-competition
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Même pas mort, Varoufakis s'en prend à Renzi, l'accusant d'avoir trahi la Grèce
mardi 22 septembre 2015
AFP Infos Mondiales France
L'ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a rétorqué mardi au Premier ministre italien
Matteo Renzi qui s'était réjoui de son éloignement du pouvoir, qu'il était bien "vivant" et actif
politiquement, et lui a reproché d'avoir perdu jusqu'à son "âme" sur la crise grecque.
"Vous ne vous êtes pas débarrassés de moi. Je suis vivant et politiquement offensif (...) Ce dont
vous vous êtes débarrassés, en participant à ce lâche coup d'État contre Alexis Tsipras et la
démocratie grecque en juillet, c'est de votre intégrité de démocrate européen. Voire de votre âme", a
accusé Yanis Varoufakis dans une contribution sur son blog.
Il a déploré que le Premier ministre italien ait joué "un rôle central dans la
manoeuvre pour abattre Alexis (Tsipras, ndlr) en adoptant la tactique du +good
cop+", celui chargé de convaincre son homologue grec de signer un troisième
programme de renflouement avec les Européens. Cet accord a été conclu dans
la douleur le 13 juillet alors que la Grèce était sous la menace d'une sortie de la
zone euro.
Dans une intervention récente devant sa formation politique, le Parti démocrate,
dont Yanis Varoufakis joint le lien à son texte, Matteo Renzi avait observé que
les dissidents de la gauche radicale Syriza opposés à l'accord avec l'UE et le
FMI n'avaient pas réussi leur pari d'entrer au parlement lors des législatives de
dimanche.
Il avait ajouté: "on peut dire qu'on s'est libéré de ce Varoufakis".
Virulent contempteur du troisième plan d'aide international à la Grèce qu'il juge destructeur pour le pays,
Yanis Varoufakis a quitté le gouvernement d'Alexis Tsipras en juillet, puis rompu avec Syriza, sans pour
autant s'engager aux côtés des dissidents de ce parti, dont il a cependant soutenu des candidats aux
législatives de dimanche.
smk/cb/pt
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Grèce: Tsipras nomme son gouvernement, Tsakalotos reconduit au ministère des Finances
mardi 22 septembre 2015
AFP Infos Mondiales France
Le Premier ministre grec de gauche Alexis Tsipras a nommé mardi soir son nouveau
gouvernement, reconduisant au stratégique ministère des Finances l'économiste pro-européen
Euclide Tsakalotos, artisan du nouveau plan de sauvetage de la Grèce.
Ce professeur d'Economie avait déjà occupé ce poste pendant un mois dans le précédent
gouvernement d'Alexis Tsipras en succédant au flamboyant Yannis Varoufakis, dont la démission le
6 juillet avait facilité la signature une semaine plus tard de l'accord entre Athènes et la zone euro
sur le troisième prêt au pays.
Euclide Tsakalotos, qui aura la difficile tâche de mettre en oeuvre "les réformes"
réclamées par les créanciers, sera assisté par le ministre adjoint aux Finances,
Georges Chouliarakis, l'un des principaux négociateurs de la Grèce à Bruxelles
pour la mise sur pied de l'accord du 13 juillet et ministre des Finances sortant
du gouvernement par intérim.
La nouvelle équipe issue des législatives de dimanche, les deuxièmes en huit
mois, remportées à nouveau par la gauche radicale Syriza, comprend de
nombreux ministres du précédent gouvernement d'Alexis Tsipras (janvier 2015août 2015).
Parmi eux figurent le ministre de l'Economie, du Développement et du Tourisme
Georges Stathakis ainsi que Nikos Kotzias, ministre des Affaires étrangères.
Le chef du parti souverainiste des Grecs Indépendants, Panos Kammenos, le surprenant allié du
gouvernement de coalition d'Alexis Tsipras, conserve le ministère de la Défense.
Le portefeuille de l'Intérieur est attribué à Panayotis Kouroublis, ancien ministre de la Santé.
Ioannis Mouzalas, ministre sortant du gouvernement par intérim, qui a su gérer d'une manière efficace
l'afflux des migrants en Grèce, conserve son portefeuille.
Au total le nouveau gouvernement comprend seize ministres et une trentaine des ministres adjoints et des
secrétaires d'Etat, dont sept femmes.
"Les membres du nouveau gouvernement vont prêter serment mercredi à 07H30" GMT, a indiqué la porteparole Olga Gerovassili.
- Les enjeux Investi lundi soir, au lendemain de sa victoire électorale qui l'a ramené au pouvoir, Alexis Tsipras devrait
participer mercredi au sommet extraordinaire de l'Union européenne consacré aux migrants.
Selon son bureau de presse, M. Tsipras doit avoir à Bruxelles "des rencontres extensives" avec la
chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker,
qui lui avait rappelé qu'il avait "beaucoup de travail à faire et pas de temps à perdre" en le félicitant lundi.
Premier et seul dirigeant de gauche radicale dans l'UE, il avait une fois de plus pris par surprise les
dirigeants européens en forçant de nouvelles élections huit mois après son arrivée au pouvoir, pour
retrouver l'assise politique perdue en acceptant au final de proroger la tutelle UE-FMI qu'il avait initialement
promis de rejeter.
A 41 ans, il a remporté son pari dimanche, recueillant 35,46% des voix, contre 28,10% à l'opposition de
droite.
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12
La Commission européenne a déjà envoyé un message au nouveau gouvernement grec lundi, en rappelant
qu'il attendait la mise en oeuvre "des réformes" décrites dans l'accord du juillet qui garantit à Athènes un
nouveau prêt de 86 milliards d'euros sur trois ans.
En effet, l'enjeu de la nouvelle équipe est de faire passer au plus vite les douloureuses mesures de
redressement réclamées par les créanciers UE-FMI, pour accélérer la reprise, et asseoir sa crédibilité à
l'extérieur avant l'ouverture des négociations sur une réduction de la dette.
Dans un communiqué transmis mardi à l'AFP, le Fonds monétaire international a assuré "attendre avec
impatience de travailler avec le nouveau gouvernement sur les mesures nécessaires pour mettre la Grèce
sur le chemin d'une croissance durable".
En parallèle, M. Tsipras devra donner des gages à son électorat de sa volonté de lutter contre la corruption
et le clientélisme gangrenant Etat et économie, et mettre en place une gestion efficace et humaine des flux
de réfugiés et migrants qui ont fait de la Grèce leur première porte d'entrée dans l'UE.
cb-hec/mf
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13
Lagarde appelle les créanciers de l'Ukraine à se rallier à l'accord sur la dette
mardi 22 septembre 2015
AFP Infos Mondiales France
La directrice générale du FMI Christine Lagarde a appelé mardi tous les créanciers de l'Ukraine à se
rallier à un accord crucial sur la restructuration de sa dette arraché à ses principaux créanciers
privés fin août.
"Une participation importante de tous les détenteurs d'euro-obligations concernés (...) est
primordiale car l'Ukraine manque de ressources" pour assurer le service de sa dette dans le respect
des conditions initialement posées, a-t-elle écrit dans un communiqué.
"Ensemble, avec le comité ad-hoc des créanciers, nous appelons tous les
créanciers à soutenir cette offre", a-t-elle ajouté. Celle-ci écarterait en effet la
menace d'un défaut de paiement de l'Ukraine.
L'appel de Mme Lagarde intervient au moment où une mission du Fonds
monétaire international est arrivée à Kiev pour évaluer le niveau des réformes,
et statuer sur le versement d'une nouvelle tranche d'aide.
Au terme de cinq mois de difficiles négociations avec ses principaux créanciers
privés - quatre fonds américains -, Kiev avait annoncé le 27 août un accord qui
prévoit l'effacement de 20% de sa dette, soit environ 3,6 milliards de dollars, et
un allongement de quatre ans de la durée du remboursement de 11,5 milliards
de dollars.
Une fois achevée, la restructuration doit permettre à Kiev d'alléger ses dépenses budgétaires de 15,3
milliards de dollars sur quatre ans. Cet effort est demandé dans le cadre du plan d'aide de 40 milliards de
dollars accordé à l'Ukraine par ses alliés occidentaux et le FMI.
Un groupe de créanciers privés moins importants aurait cependant refusé de se rallier à la restructuration
proposée. Selon des médias, le fonds américain Aurelius Management, déjà en litige avec l'Argentine
autour de sa dette, refuse de se plier à l'accord et a suffisamment d'obligations pour le faire échouer.
La Russie, à laquelle Kiev doit rembourser en décembre trois milliards de dollars, refuse aussi toute
participation à la restructuration de la dette publique ukrainienne.
Fin 2013, Moscou avait versé cet argent à l'Ukraine, alors dirigée par le président prorusse Viktor
Ianoukovitch, avant de suspendre son soutien face à la contestation proeuropéenne qui a conduit à la fuite
en Russie de M. Ianoukovitch.
zak-lap/tbm/kat/bds
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Annick Girardin, secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie
mardi 22 septembre 2015
RFI.fr
L'invitée de Mardi politique est Annick Girardin, secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie,
représentante personnelle du Président de la République auprès de l'Organisation Internationale de la
Francophonie (OIF).
Annick Girardin est interrogée par :
- Florent Guignard (RFI)
- Marc Perelman (France 24)
- Laure Bretton (Libération)
http://www.rfi.fr/emission/20150922-girardin-secretaire-etat-developpement-francophonie-representantepresident-oif
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15
Un accord d'apaisement signé entre le RSP et les loyalistes au Burkina
mercredi 23 septembre 2015
RFI.fr
Au palais du Mogho Naba roi des Mossis, les loyalistes et un officier du RSP ont signé un accord
d'apaisement dans la nuit de mardi à mercredi. Le RSP accepte d'être cantonné dans sa casernes et les
loyalistes de reculer de 50 km autour de la capitale. Les loyalistes n'ont néanmoins pas obtenu le
désarmement du RSP comme ils le souhaitaient. Un peu plus tôt dans la soirée le général Diendéré
assurait que Michel Kafando serait " remis en selle " dès mercredi.
Un accord est signé vers 22h à Ouagadougou entre les forces loyalistes et les hommes du RSP. C'est un
accord d'apaisement qui prévoit que le RSP, le régiment du général Diendéré restera cantonné dans sa
caserne tandis que les forces loyalistes reculeront d'une cinquantaine de kilomètres de la capitale. Les
forces loyalistes qui souhaitaient désarmer le RSP se contentent donc d'un cantonnement du régiment de
Gilbert Diendéré. Mais cet accord permet d'éviter l'affrontement alors que les chefs d'Etat de la Cédéao
sont attendus ce mercredi matin dans la capitale burkinabé pour une deuxième mission de médiation.
L'accord a été paraphé solennellement devant le Mogho Naba, le roi des Mossis et une autorité morale au
Burkina Faso. Il a été signé par le commandant Abdoulaziz Korogho, chef de corps par intérim du RSP et
quatre officiers envoyés par l'état-major. Des négociations qui avaient tout pour réussir en théorie, car les
deux parties se connaissent bien. Certains des chefs de corps qui ont pris l'initiative de cette marche sur
Ouagadougou sont de la même promotion que ceux du RSP.
Un peu plus tôt dans la soirée de mardi, le général putschiste Gilbert Diendéré a affirmé que le président de
la transition Michel Kafando serait " remis en selle " dès mercredi. " Kafando, c'est déjà acté, a-t-il déclaré.
Les chefs d'Etat [de la Cédéao] arrivent demain pour le remettre en selle. Théoriquement c'est moi qui vais
les accueillir demain, et Kafando les raccompagnera après. "
Faire la paix devant la plus haute autorité morale
Il est près de 21 heures lorsque le chef des Mossis, le Mogho Naba reçoit en son palais désert et sombre
une petite délégation de militaires. Quatre officiers envoyés par l'état-major d'un côté, et de l'autre le chef
de corps intérimaire du RSP, le commandant Korogho. Les cinq hommes en kaki écoutent religieusement
le Mogho Naba prôner la paix et la réconciliation. Ils sont venus faire la paix devant la plus haute autorité
morale du pays et donner ainsi davantage de poids à leur accord.
Le Régiment de sécurité présidentiel s'engage à rester cantonner dans sa caserne de Naaba Koom,
derrière le palais présidentiel, tandis que les loyalistes reculeront leurs troupes de cinquante kilomètres
hors de la ville. Les hommes du RSP abandonneront aussi tous les postes de contrôle qu'ils détiennent en
ville et devront faire l'inventaire de leurs armes avant trois jours.
Décrispation à Ouagadougou
Cet accord marque un pas vers l'apaisement, mais on est loin des revendications formulées il y a 48 heures
par les loyalistes qui voulaient alors désarmer le RSP. Cet accord d'apaisement succède à une guerre de
déclarations musclées qui avait fait monter la tension mardi à Ouagadougou. Dans la nuit de lundi à mardi
ainsi que mardi matin, les colonnes militaires en provenance de garnisons de provinces s'étaient
positionnées dans Ouagadougou et notamment dans des casernes du centre-ville. Des positionnements
qui n'ont donné lieu à aucun affrontement direct, mais selon le général Diendéré lui-même, des tirs
d'assaillants non identifiés ont tout de même fait un mort et un blessé dans ses rangs.
Dans la matinée de mardi, le général Diendéré recevait la presse au Palais de Kosyam pour expliquer qu'il
ne souhaitait pas que le sang burkinabé coule, qu'il ne comptait pas attaqué mais qu'il se défendrait en cas
d'attaque. Gilbert Diendéré avait également indiqué que le dialogue se poursuivait avec ses adversaires
militaires sur certains points litigieux comme le désarmement du RSP ou bien l'impunité.
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16
Dans l'après-midi, des mouvements de troupes ont eu lieu à Ouagadougou notamment du RSP qui a
conforté ses positions notamment dans la zone Ouaga 2000, c'est-à-dire près du palais de Kosyam et de
l'hôtel Laico où doit se réunir mercredi la délégation de la Cédéao.
http://www.rfi.fr/afrique/2min/20150923-burkina-faso-accord-apaisement-rsp-forces-loyalistes-diendere
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17
L'UE s'ouvre à 120.000 migrants, sans quotas
mercredi 23 septembre 2015
Le Figaro
Les ministres européens de l'Intérieur ont voté mardi, à une large majorité, un plan de répartition qui se fera
de manière volontaire.
Accusés d'égoïsme face au drame des réfugiés syriens, les Européens ont finalement fait montre mardi
d'un minimum de solidarité et se sont répartis la prise en charge de 120.000 demandeurs d'asile débarqués
en Italie et en Grèce, afin de soulager ces deux pays. Cela n'a pas été sans mal. Près de trois jours de
tractations et un vote ont été nécessaires pour contourner l'opposition de la Hongrie, de la République
tchèque, de la Roumanie ainsi que de la Slovaquie, et pour boucler l'accord adopté par les ministres de
l'Intérieur de l'UE.
La solution est ponctuelle. Elle évacue le problème avant la réunion des chefs d'État et de gouvernement
de l'UE mercredi soir à Bruxelles, mais ne donne pas les moyens de gérer une crise humanitaire qui
s'annonce longue. «Il faut empêcher que d'autres n'arrivent», a insisté le ministre allemand Thomas de
Maizière. «Nous ne devons pas envoyer le signal que nous pouvons accueillir tout le monde, tout de suite.
Ce ne serait pas responsable», enchaîne son homologue français, Bernard Cazeneuve.
L'annonce par Angela Merkel que l'Allemagne ne renverrait plus les demandeurs d'asile syriens arrivés sur
son territoire a en effet créé «un effet d'appel considérable», déplore un diplomate européen de haut rang.
Au sommet, ce mercredi, la chancelière «ne devra pas s'étonner de devoir répondre à des questions
désagréables», avance un autre. L'accord a éliminé toute idée de quotas. «Personne ne veut créer un
mécanisme permanent de répartition», a expliqué un des négociateurs. L'opposition des pays d'Europe
centrale a tué la proposition défendue par le président de la Commission européenne, Jean-Claude
Juncker.
Pour les réfugiés bénéficiaires du nouveau système, il ne sera pas question de choisir la destination
La répartition se fera de manière volontaire et en deux temps: d'abord 66.000 demandeurs - 50.400 venus
de Grèce et 15 600 d'Italie - vont se voir proposer un pays d'accueil, pour soumettre leur demande d'asile.
Arithmétiquement, ils viennent s'ajouter au chiffre de 60.000 demandeurs déjà accepté par l'UE en juin
(40.000 venus de Grèce et d'Italie, avec 20.000 proposés hors d'Europe par le Haut Commissariat aux
réfugiés). Une deuxième offre de 54.600 places reste en réserve. La Hongrie, braquée dans son opposition
de principe, a en effet refusé d'être soulagée de son contingent initial.
Pour les réfugiés bénéficiaires du nouveau système, il ne sera pas question de choisir la destination.
Certes, 17.036 iront en Allemagne, terre de leurs rêves. Mais les autres iront ailleurs, y compris en Hongrie
(1294), l'un des pays les plus hostiles à leur arrivée. Pas question non plus de refuser de se faire
enregistrer. La sanction serait immédiate: considérés comme des migrants économiques, les récalcitrants
seront condamnés au retour de l'autre côté de la Méditerranée. La solidarité européenne impose aux pays
de première entrée de prendre leurs responsabilités en enregistrant les arrivants. Ce sera le rôle des
centres de tri - les hotspots - créés et gérés par l'Union européenne en Italie et en Grèce. Ils vont permettre
d'identifier les arrivants et de faire une sélection entre ceux qui peuvent bénéficier d'une protection et ceux
qui, considérés comme des migrants économiques, sont voués au retour. La France s'est beaucoup
investie pour la création de ces centres et en a fait une condition à sa solidarité.
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18
RDC: la Céni ne propose toujours pas de nouveau calendrier électoral
mardi 22 septembre 2015
RFI.fr
En RDC, il y a deux semaines que la Cour constitutionnelle a demandé à la Commission électorale
nationale indépendante de revoir l'ensemble de son calendrier électoral. Mardi 22 septembre, la
Commission électorale s'est réunie en plénière, mais aucun nouvel échéancier des élections n'a été
proposé. Seul un communiqué lacunaire affirme que la Commission électorale est en train " de procéder au
réaménagement du calendrier électoral " a été publié.
A en croire plusieurs sources au sein de la Commission électorale, le réexamen du calendrier des scrutins ,
très chargé, publié en février dernier, a bien commencé, mais rien n'est encore arrêté. " L'évaluation des
contraintes est en cours (...) nous examinons les différentes options possibles ", estime une source sous
couvert d'anonymat.
Quelles sont ces options ? Aucune réponse n'a été donnée pour le moment. La seule certitude réside dans
le fait que " la Commission électorale ne publiera pas de nouveau calendrier tant qu'elle n'aura pas
consulté les parties concernées. " En clair, la Céni dit vouloir éviter de publier un nouveau chronogramme
des élections qui pourrait être aussitôt rejeté par une partie de la population comme cela été le cas en
février dernier.
Quand ces consultations avec la majorité, l'opposition et la société civile auront-elles lieu et dans quel
cadre ? Là encore ni échéance, ni mode opératoire n'ont été définis. Les réunions tripartites entre Céni,
majorité et opposition sont une option, mais aussi le cadre du dialogue entre les forces vives de la nation
proposé par le chef de l'Etat Joseph Kabila.
On attend toujours de savoir si ce dialogue aura lieu ou non. Au final, la Commission électorale, une
nouvelle fois, se dédouane de la responsabilité dans les retards pris et renvoie la balle aux gouvernement
et responsables politiques. Des politiques qui depuis une semaine semblent bien plus occupés à gérer
leurs propres divisions que par l'organisation des scrutins.
http://www.rfi.fr/afrique/20150922-rdc-ceni-joseph-kabila-calendrier-electoral-opposition-electionpresidentielle
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19
Pour l’OCDE, la crise «sans précédent» des réfugiés risque de durer
23 septembre 2015
RFI.fr
L’OCDE publie son rapport sur les migrations internationales au moment où l’Europe est confrontée à un
afflux de réfugiés sans précédent. Plus de 800 000 demandes d’asile ont été enregistrées en 2014 dans les
34 pays développés qui constituent l’Organisation de coopération et de développement économiques
(OCDE). En 2015, l’OCDE estime que le million de demandes devrait être atteint dans l’Union européenne,
mais que celle-ci « a les moyens » de faire face à la crise.
Intitulé « Perspectives des migrations internationales 2015 », le rapport qu’a rendu public l’Organisation de
coopération et de développement économiques (OCDE) le 22 septembre qualifie de « sans précédent » la
crise actuelle des réfugiés. « Au cours des six premiers mois de 2015, environ 137 000 personnes ont
débarqué sur les côtes grecques, italiennes, maltaises et espagnoles, ce qui correspond à une hausse
vertigineuse de 83 % par rapport aux 75 000 observées sur la même période de 2014, constatent les
experts. Le fait que ces arrivées ne comportent pas seulement des réfugiés potentiels, mais aussi des
migrants qui n’ont pas toujours un besoin de protection avéré ajoute une pression supplémentaire ».
Pas d’amélioration prochaine
Au vu des mouvements migratoires qui s’amplifient depuis le début de 2015, l’OCDE estime que le million
de demandes d’asile devrait être atteint en fin d’année auprès des pays de l’Union européenne. Selon
l’Organisation, « de 350 000 à 450 000 » demandeurs devraient obtenir la protection sollicitée. « La grande
diversité de trajets, de pays d‘origine et de motivations » font que « cette crise [est] particulièrement difficile
à traiter », remarque l’OCDE.
De plus, rien ne permet d’envisager une amélioration prochaine au regard du conflit en Syrie, de l’instabilité
en Libye, en Afghanistan et en Irak. Bien au contraire, « à court terme les perspectives sont minces de voir
la situation se stabiliser significativement dans les principaux pays d’origine » avertit l’OCDE. L’organisation
ajoute également « les facteurs économiques et démographiques dans les pays d’Afrique subsaharienne
qui vont continuer pousser à émigrer de même que la pauvreté élevée et le chômage dans les Balkans
occidentaux ».
« Le coût humain de cette crise des réfugiés est terrifiant ; il est essentiel que les pays trouvent rapidement
une façon équitable de répartir les réfugiés en Europe, et qu’ils veillent à ce que toutes ces personnes en
difficulté, aussi nombreuses soient-elles, aient de quoi se loger, se nourrir et subsister, a déclaré Angel
Gurria, le secrétaire général de l'OCDE. Les pouvoirs publics devront aussi prendre les mesures qui
s’imposent à moyen et long terme pour remédier à cette crise », a-t-il ajouté.
« L’Europe a les moyens »
La crise risque donc de durer et cela souligne l’urgence qu’il y a notamment pour l’Europe à s’entendre
pour déployer de nouveaux moyens face à cette « circonstance exceptionnelle », sans pour autant, insiste
l’organisation, « perdre de vue que les systèmes de gestion des migrations légales doivent aussi être
constamment adaptés par rapport aux évolutions économiques et démographiques, à la concurrence
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internationale pour attirer les talents et aux leçons tirées des politiques et des expériences passées. Ces
migrations permanentes concernent un million de personnes par an en Europe, autant aux Etats-Unis et
4,3 millions pour les 34 pays de l’OCDE.
Pour ce qui est des demandes d’asile, « les principaux pays de destination sont l’Allemagne, les États-Unis,
la Turquie, la Suède et l’Italie. La France est seulement sixième, après avoir longtemps été un des trois
principaux pays de destination. C’est aussi le seul pays parmi les dix principaux pays d’accueil à ne pas
avoir connu d’augmentation des flux des demandeurs d’asile, souligne l’OCDE, (…) alors que les
demandes d’asile dans la zone OCDE ont augmenté de façon constante depuis 2010 ». Ainsi, la population
née à l’étranger dans les 34 pays de l’OCDE s’établissait à 117 millions de personnes en 2013, soit 35
millions de plus qu’en 2000.
La crise actuelle exige certes des réponses rapides, mais au-delà de l’organisation de sauvetages et de la
répartition des arrivants entre pays européens, il faut « se concentrer sur des mesures d’urgence et
accélérer le traitement des demandes d’asile », recommande l’OCDE. Les auteurs du rapport jugent par
conséquent qu’il est « urgent de s’attaquer à certaines racines de la crise et d’apporter une réponse
politique, coordonnée et complète. L’Europe a les moyens et l’expérience pour répondre à cette crise »,
veut encore croire un des responsables de la division des migrations internationales à l’OCDE.
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21
Diendéré:"pas d'autre solution que de se défendre!"
mardi 22 septembre 2015
RFI.fr
A Ouagadougou, la pression s'accentue sur les putschistes dirigés par le général Gilbert Diendéré appelés
à " déposer les armes ". Ce dernier dit attendre les conclusions de la Cédéao, la Communauté économique
des Etats d'Afrique de l'Ouest réunis en sommet extraordinaire ce mardi 22 septembre à Abuja. Ses
membres examinent le projet initié par Macky Sall, à savoir une sortie de crise qui passerait notamment
par le maintien des élections, et une amnistie pour les putschistes.
RFI : Général Diendéré, où vous trouvez-vous actuellement ?
Je me trouve à la présidence. J'attends les résultats de la réunion de la Cédéao. Il y a un sommet
extraordinaire qui se tient pour discuter de la crise au Burkina Faso et pour parvenir à un accord suite aux
discussions qui ont lieu avant-hier. Donc nous sommes dans la logique d'attendre les résultats qui seront
donc trouvés à l'issu de ce sommet et de les mettre en application.
Mais des militaires burkinabè vous ont lancé un ultimatum, vous demandant au RSP de déposer les
armes. Que leur répondez-vous ?
Nous avons effectivement depuis hier rencontré des responsables de l'unité militaire qui sont venus de
l'intérieur du pays et qui ont souhaité que nous déposions les armes. Et nous leur avons fait savoir que
notre logique consistait à attendre les résultats du sommet de la Cédéao et que donc cette revendication
venait un peu en "déphasage" par rapport à ce qui était prévu. Il s'agissait tout simplement d'attendre que la
Cédéao nous donne les directives que nous allions appliquer. Nous ne savons pas pourquoi les unités vont
venir pour nous donner d'autres instructions.
Le rapport de force a changé aujourd'hui. Etes-vous prêt à faire des concessions aujourd'hui ?
Je pense que nous sommes obligés de faire chacun des concessions pour éviter ce que nous ne
souhaitons pas... c'est-à-dire le bain de sang inutile. Et le massacre des populations civiles. Nous savons
très bien qu'une confrontation aujourd'hui (risque) de créer beaucoup de problèmes et de difficultés. Donc
je ne parlerais pas de rapport de force, mais plutôt d'une volonté de part et d'autre de ne pas créer
d'avantage de problèmes, de difficultés, pour le pays.
Mais vous, quelles concessions êtes-vous prêt à faire pour éviter un bain de sang ?
J'ai tout simplement demandé à ce que l'on attende de la Cédéao la décision finale et nous allons tout
simplement l'appliquer. Cela n'est pas si compliqué que cela.
Si des unités de l'armée régulière approchent du Palais de Kosyam que ferez-vous ?
J'aviserai. Je verrai ce qu'il y a lieu de faire. Mais je ne pense pas que ces unités soient dans une logique
de confrontation. Personne au Burkina Faso ne cherche la confrontation. Personne ne cherche le bain de
sang et nous non plus, nous ne voulons pas de cela. Nous pensons que nous pouvons toujours discuter
avec ces unités-là pour éviter que le pire n'arrive. Nous avions décidé hier de nous rencontrer aujourd'hui à
nouveau à partir de 10 heures pour continuer les négociations. Nous avons dépêché notre émissaire
auprès d'eux et en ce moment les discussions, les débats, sont en cours pour trouver une solution.
Qui sont vos interlocuteurs ?
Les interlocuteurs, ce sont d'un côté le chef d'Etat-Major général et de l'autre les chefs des unités militaires
qui sont arrivées de province. Parce qu'en réalité il s'agit d'un certain nombre de chefs militaires qui sont
des promotionnaires, c'est une promotion d'école. Et ils se sont donc " coalisés " pour venir mener des
opérations militaires à Ouagadougou ? Sans que la hiérarchie militaire, sans que le chef d'état-major
général des armées donne son accord. Cela aussi, pose un petit problème. Mais dans tous les cas nous
avons dépêché un officier qui est aussi de leur promotion afin qu'ensemble ils puissent discuter et nous
faire des propositions pour une sortie de crise.
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Encore une fois, quelles concessions êtes-vous prêt à faire ?
Nous sommes prêts à faire toutes concessions qui pourraient amener le calme au niveau du pays. Mais
comme je l'ai dit, nous souhaitons vivement que cela s'inscrive dans ce qui est actuellement en train d'être
discuté à Abuja.
Etes-vous prêt à revenir sur la question de l'amnistie pour les auteurs du putsch ?
Cette question relève de la Cédéao. C'est la Cédéao qui nous a proposé cette amnistie. Si cela est le cas,
nous sommes preneurs. Si cela n'est pas le cas, nous aviserons. Dans tous les cas tant qu'il y aura des
solutions qui pourraient apaiser la situation, nous sommes d'accord.
Donc la montée d'un certain nombre de militaires sur la capitale a modifié le rapport de force ?
Je ne peux pas parler de rapport de force. Je ne pourrai pas vous dire si le rapport de force a été modifié
ou pas, mais dans tous les cas, là n'est pas le problème. Le problème c'est de faire en sorte qu'il n'y ait pas
de bain de sang, qu'il n'y ait pas de pertes en vies humaines. Nous en avons déjà eu, nous regrettons ce
qui s'est déjà passé. Nous n'allons pas en rajouter davantage.
Et vous n'êtes que 1 300 hommes face au reste de l'armée. C'est peu ?
Je ne répondrai pas à cette question. Vous ne savez pas combien sont arrivés pour dire que c'est peu,
donc je ne pourrai pas répondre à cette question.
Une dernière fois, que ferez-vous si les militaires qui ont fait route vers Ouagadougou attaquent le Palais
de Kosyam où vous vous trouvez actuellement ? Répondrez-vous ?
Que ferait un militaire qui est attaqué ? Il n'y a pas d'autre solution que de se défendre !
http://www.rfi.fr/afrique/20150922-burkina-faso-entretien-diendere-rfi-cedeao-ougadougou
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23
Obama déroule le tapis rouge pour le pape François
23 septembre 2015
Le Point
Le président américain compte sur l'appui politique de François sur les dossiers du rapprochement avec
Cuba et de la lutte contre le changement climatique.
Barack Obama accueille mercredi pour la première fois à la Maison-Blanche le pape François, autorité
morale mais aussi allié politique de taille pour le 44e président des États-Unis. Barack Obama, qui ne
cache pas son admiration pour Jorge Bergoglio, dont il a loué la clairvoyance et l'humilité, compte sur son
appui pour deux chantiers-clés à moins de 500 jours de la fin de son mandat : le rapprochement avec Cuba
et la lutte contre le changement climatique.
La capitale fédérale américaine - happée depuis des mois déjà par les joutes politiques de la présidentielle
2016 - n'a plus d'yeux ces jours-ci que pour ce pape jésuite au ton singulier qui entame une visite de six
jours aux États-Unis. Une foule immense - quelque 15 000 invités - est attendue sur la vaste pelouse de la
Maison-Blanche pour accueillir, en grande pompe, « l'homme le plus populaire dans le monde aujourd'hui
», selon les termes du vice-président Joe Biben.
Troisième visite papale
Le président américain et le souverain pontife prendront la parole tour à tour après avoir écouté l'hymne du
Vatican (Inno e Marcia Pontificale), puis celui des États-Unis (The Star Spangled Banner). Ils se
retrouveront ensuite dans le Bureau ovale pour leur deuxième tête-à-tête, après celui du printemps 2014 au
Vatican. Il s'agit seulement de la troisième visite d'un pape à la Maison-Blanche : Jimmy Carter avait reçu
Jean-Paul II en 1979, et George W. Bush avait accueilli Benoît XVI en 2008.
Fait rare, Barack Obama, qui est de confession protestante, a accueilli lui-même, mardi sur le tarmac, ce
pape argentin qui foulait pour la première fois de sa vie le sol des États-Unis. La Maison-Blanche assure
que cette visite n'a aucune visée politique : « L'objectif de cette rencontre est de donner aux deux hommes
l'occasion d'échanger sur leurs valeurs communes », explique Josh Earnest, porte-parole de Barack
Obama. « Il y aura un temps pour la politique, sur les 364 autres jours de l'année ».
Rapprochement avec Cuba
Reste que - politiquement - cette visite papale tombe à pic. Lorsqu'il s'exprimera jeudi devant le Congrès,
une première dans l'histoire des États-Unis, le premier pape argentin de l'histoire devrait prononcer un
vibrant plaidoyer pour le rapprochement entre Washington et La Havane et pour un engagement résolu
dans la lutte contre le changement climatique. Deux sujets sur lesquels nombre d'adversaires républicains
de Barack Obama ne décolèrent pas.
Le radicalisme social du souverain pontife lui vaut aussi de très vives inimitiés chez les conservateurs et
dans les milieux économiques libéraux. Le fait qu'il arrive tout juste de Cuba, où il a évité de critiquer le
président Raul Castro, ne fait qu'irriter un peu plus ceux qui jugent que ce pape est un marxiste déguisé ou
un traître à la foi catholique, qui serait trop souple sur la doctrine. Dans l'avion qui l'a amené à Washington,
le pape a promis de ne « pas mentionner » devant les élus du Congrès la sensible question de la levée de
l'embargo économique des États-Unis contre l'île communiste de Cuba. « Le désir du Saint-Siège est qu'il y
ait un accord satisfaisant pour les deux parties », a-t-il expliqué.
Critique de la Finance
La levée de l'embargo est réclamée par la Maison-Blanche, mais la plupart des élus républicains s'y
opposent. La critique des dictatures de la technologie et de la finance, la dénonciation des responsabilités
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des vendeurs d'armes et des grandes puissances dans « la troisième guerre mondiale par morceaux » qu'il
dénonce sans cesse, devraient aussi figurer en bonne place dans son discours. Dans les jours qui suivront
son passage dans le Bureau ovale, le pape doit rencontrer des immigrés, des sans-logis, des détenus.
Il doit aussi présider à New York une cérémonie oecuménique sur le site du World Trade Center, contre le
terrorisme et pour le respect entre religions. Une autre cérémonie à Philadelphie avec la communauté
hispanique exaltera les valeurs fondatrices de l'Amérique comme la liberté religieuse. À Philadelphie, il doit
présider samedi et dimanche la fin d'une rencontre mondiale des familles catholiques, en présence d'un
million et demi de personnes.
Lors de sa rencontre au Vatican avec le pape, Barack Obama avait raconté avoir été touché par sa «
compassion » à l'égard « des pauvres, des exclus, des oubliés ». Et lors d'un discours sur la lutte contre la
pauvreté prononcé en décembre 2013, le président américain avait - fait rare - cité une « exhortation »
publiée quelques semaines plus tôt par le souverain pontife. « Il n'est pas possible que le fait qu'une
personne âgée réduite à vivre dans la rue meure de froid ne soit pas une nouvelle, tandis que la baisse de
deux points de la Bourse en soit une ».
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Étudiants disparus au Mexique: manifs violentes à Guerrero
23 septembre 2015
La Presse.ca
Des manifestants en colère après la disparition au Mexique de 43 étudiants l'an dernier ont affronté mardi
la police et brûlé un camion, dans l'État du Guerrero, à quelques jours de l'anniversaire de la tragédie.
Les manifestants ont lancé des cocktails molotov sur les forces de l'ordre qui ont répliqué avec des gaz
lacrymogènes, sur une route près de l'école d'Ayotzinapa où vivaient les étudiants disparus.
Au moins onze policiers ont été blessés lors des affrontements, mais sans gravité, ont indiqué les autorités,
ainsi que deux étudiants, selon les manifestants.
Les affrontements ont éclaté alors que les parents des 43 élèves-enseignants et d'autres étudiants se
dirigeaient vers Chilpancingo, la capitale de cet État, à bord d'une douzaine de bus pour y manifester.
Leur convoi a été bloqué par environ 200 policiers.
Les parents des étudiants ont tenté de négocier leur passage vers la capitale mais se sont heurtés au refus
de la police. Environ deux cents étudiants masqués ont alors incendié un camion transportant des boissons
et jeté des engins incendiaires sur les forces de l'ordre.
Les manifestants ont par ailleurs brièvement retenu deux policiers.
L'incident s'est produit au lendemain du saccage des bureaux du procureur de l'État de Guerrero par un
groupe de manifestants, demandant le retour des 43.
Une manifestation est prévue samedi à Mexico pour commémorer le premier anniversaire de la disparition
de ces étudiants, attaqués dans la nuit du 26 au 27 septembre 2014 par la police municipale d'Iguala qui
les aurait ensuite livrés au cartel de drogue des Guerreros Unidos.
Selon les autorités, ce cartel les aurait tués et incinérés dans une décharge, après les avoir confondus avec
des membres d'un cartel rival.
Mais des enquêteurs indépendants ont récemment remis en question la version officielle, affirmant qu'il n'y
avait pas de preuve que ces jeunes avaient été incinérés.
Les parents des étudiants disparus envisagent de débuter une grève de la faim de 48 heures à Mexico
mercredi, la veille d'une rencontre avec le président Enrique Peña Nieto, dont la popularité a chuté depuis
ces événements.
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L'Arabie saoudite va exécuter un manifestant de 21 ans
23 septembre 2015
Europe1
Des experts de l'ONU ont demandé à l'Arabie saoudite d'annuler l'exécution d'un manifestant du Printemps
arabe aujourd'hui âgé de 21 ans.
L'Arabie saoudite doit annuler l'exécution prévue d'un homme accusé d'appartenir à une organisation
criminelle après avoir participé à des manifestations du Printemps arabe, lorsqu'il avait 17 ans, ont déclaré
mardi des experts onusiens des droits de l'homme.
Des aveux sous la torture. Ali Mohammed al-Nimr était au lycée en 2012 lorsqu'il a participé à des
manifestations à Qatif, dans l'est du royaume. Les experts de l'ONU ont indiqué dans leur communiqué que
le jeune homme avait apparemment été torturé, contraint à passer aux aveux, et qu'il n'avait pu recourir à
un avocat dans des conditions normales avant et pendant son procès, qui ne répondait pas aux normes
internationales.
Il "peut être exécuté à tout moment". De même, son interjection en appel a été traitée "dans le mépris total
des critères internationaux", ajoute le communiqué. "Toute sentence infligeant la peine de mort à des
personnes mineures à l'époque du délit, ainsi que leur exécution, sont incompatibles avec les obligations
internationales de l'Arabie Saoudite", ont estimé les experts. Al-Nimr, qui est également accusé d'avoir
attaqué la police, "peut être exécuté à tout moment" a précisé le communiqué.
Les exécutions en Arabie Saoudite. Amnesty International a indiqué en août qu'au moins 2.208 personnes
avaient été exécutés en Arabie saoudite entre janvier 1985 et juin 2015, dont près de la moitié étaient des
étrangers. Des mineurs et des handicapés mentaux figuraient également parmi les personnes exécutées.
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