BLACK SABBATH Paris Bercy 02/12/13
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BLACK SABBATH Paris Bercy 02/12/13
BLACK SABBATH Paris Bercy 02/12/13 Écrit par Phil Debray - Patrice du Houblon A évènement exceptionnel double live report, de Phil Debray et Patrice du Houblon, qui nous font revivre ce concert à Paris Bercy . Phil Debray (Photos Petit Lauren t) Certains prédisaient un fiasco concernant la prestation parisienne et prirent l'impensable décision de ne pas se rendre donc à Bercy pour assister à ce qui allait être un grand concert. Mais comme on dit trivialement, les absents auront eu tort de ne pas être venus. Bah oui, des vidéos de très mauvaise qualité surgissant de certains concerts nord-américains ou même plus récemment de Copenhague ont sans doute incité certains détracteurs à ne pas se déplacer. Mal leur en a pris. Et puis bon, c'est quand même le line-up aux 3/4 original du Sab et non un tribute band. Disons que là, c'est du sérieux. Donc départ de mon lieu de travail fissa, je dis aux élèves de gentiment dégager de leur classe pour me diriger vers la Punto. C'est donc parti tous feux allumés direction Paris via l'A4 étonnamment fluide à cette heure-ci. La Punto garée près de la station Chevaleret, direction donc le POPB où je retrouve successivement Ozig, Grinder Man, Gib's puis Blacky qui est déjà dans la file, bravant ainsi le froid qui sévit particulièrement en cette belle soirée de début décembre. Bref après les discussions de rigueur en compagnie des forumeurs cités plus haut, nous entrons enfin dans ce qui s'appellera bientôt la "Bercy Arena". Ca manque un peu de slip, ce nom....John, Germ 206, Ronan et Blacky sont déjà sur place. Après son interview avec le Madman, John me sort direct : "Il est bien, Ozzy !!!!" Alvin nous rejoint peu de temps après. Uncle Acid And The Deadbeats démarre donc les hostilités avec son stoner empreint parfois de sonorités "hawkwindiennes" et remporte un succès d'estime auprès du public au bout de trois bons quarts d'heure. La tension monte subitement. Des coulisses, Ozzy nous lance des "Are You Ready ?" suscitant des grognements de la part de certains de mes voisins. Allez, c'est parti, les lumières s'éteignent, le rideau tombe et les quatre compères entament un War Pigs de folie. Le son est excellent, Ozzy semble être très en voix, ce qui me rassure pleinement par rapport à ce que j'ai pu entendre sur les derniers concerts. Quant aux lights, ils sont superbes, de même que la scène. Donc, quasiment 8 minutes de pur bonheur et ce, dès le début. Into The Void et son riff pachydermique font d'ores et déjà monter la pression et l'ambiance. Compte tenu du fait que j'ai toujours aimé ce morceau, il constitue, en ce qui me concerne, un premier grand moment. Ca continue sur 1/7 BLACK SABBATH Paris Bercy 02/12/13 Écrit par Phil Debray - Patrice du Houblon Under The Sun couplé avec un Every Day Comes And Goes des plus inspirés. Mais bon, ce morceau n'a jamais constitué une priorité pour moi. Butler, comme à son habitude, martyrise sa basse, Iommi balance des soli surréalistes et Clufetos dont on a dit qu'il en faisait beaucoup trop, fait son taf et force est d'avouer que si Bilou avait été là, il n'aurait certainement pas tenu la distance. Snowblind qui suit est "énooorme" (je le revendique). Pour Bilou, cela sera d'autant plus vrai sur le premier extrait de 13 à savoir Age Of Reason, morceau qui comprend un break de haute volée. Je doute qu'il eût accompli ce que Clufetos a accompli durant ce concert parisien. La version est dantesque et la reprise juste après le contre-temps l'est encore plus. Iommi balance le riff avec une extraordinaire maestria. Un autre grand moment donc, pour ma part. D'une rare intensité, ce concert du Sab se veut être l'antithèse de celui qui s'est tenu par exemple à Copenhague le 26 novembre dernier. Black Sabbath est interprété avec une rare virtuosité associée à une puissance démesurée, sans failles donc de la part d'un Ozzy qui restitue même aujourd'hui, l'atmosphère malsaine de ce morceau-culte. La section rapide du titre, telle une calvacade de riffs assassins, nous cloue sur place. Et puis, le son, quelle puissance, je le répète. Jusqu'ici, tout est parfait. Black Sabbath, un des clous du show indubitablement. Blacky s'époumonne tel un gamin de 16 ans à l'écoute de son morceau préféré du Sab. Behind The Wall interprété dans une très bonne version, débouche sur un fabuleux solo de basse de notre Geezer dont la dextérité s'avère être toujours aussi étonnante. Ce type est juste énorme dans sa façon d'aborder cet instrument. On pourrait même aller jusqu'à le qualifier de "bass hero". Sa basse est littéralement torturée et c'est donc logiquement que notre ami nous entraine vers un NIB lourd, puissant, Ozzy envoûté comme il est, chante bien, très bien même, incite le public à sauter ("Jump !!!!!!!!!!!!!"s'écrie t-il), Iommi plombe tout à coup ses riffs et Clufetos frappe ses futs tel un Rocky défonçant la gueule d'un Drago. Je le répète encore une fois, Bilou n'aurait pas tenu la distance et ce, malgré toute l'admiration que je lui porte. 2/7 BLACK SABBATH Paris Bercy 02/12/13 Écrit par Phil Debray - Patrice du Houblon On revient donc sur 13 avec End Of The Beginning une structure analogue à celle qui figure sur Black Sabbath, et son tempo ce nouveau lourd morceau et angoissant. remporte Axé de sur nombreux suffrages auprès d'un public déjà conquis de toute façon. La messe sur Fairies Wear Boots Rat Salad ,puis mais jeu trop de très rarement lumières. sympa interprété quand même à mon en goût termes suivi de du performance, solo de batterie le tout de Clufetos, accompagné certes d'un un magnifique peu long Iron Man l'enceinte d'un exceptionnel, potards son aurait àne du repopularisé la POPB fois ce t-il titre été clair et soudainement atteint et là, par puissant, la les version des trois sommets accompagné interprétée augmenté films édités d'interprétation ?) est encore chez tout Marvel bonnement une rarement résonne d'un égalés hallucinante. jeu tel de un (le lumières séisme volume Bénéficiant dans des Retour une nouvelle fois sur 13 avec God Is Dead ?une cet nombre temps. groupe dernières sauf craignais album sans Passant a de délaissé une versions doute appelé titres nouvelle de sur extraits sans Loner live 4se le à récent n'étaient fois, 3, nul de et ce doute Methademic sur 13 qui DVD a ce malheureusement est sensiblement àL'ANNEE titre, Live...Gathered devenir une passe (dommage diminution un classique très diminué bien. guère In effectivement d'ailleurs Their qui à dans à force constituera la Masses). ou hauteur la que discographie plutôt "très lacontinue Le donc tournée de importante" heureusement chant ce le titre dernier du avançait d'Ozzy, mémorable groupe. (lol), extrait car ce dans le(mais Le les que de lela je Un petit crochet par Technical Ecstasy puisque c'est Dirty Women pleine cela va face. sans Dirty dire. Women propose sur leC'est grand écran des femmes dénudées qui nous est affriolantes, envoyé en Mon appréhension fait grandissante à l'approche de Children Of The Grave que malgré le bât un blesse léger défaut généralement passe également, depuis quelques Blacky et shows. Steph Le sont premier soulagés, couplet moi aussi car le c'est deuxième là d'ailleurs. Exit le groupe sous les acclamations du groupe qui aSabbath largement rempli son contrat. pourquoi Le rappel de l'interprètent-ils rigueur se traduit pas comme dans son prévu intégralité par un extrait ?) qui s'enchaine de donc Bloody àpasse, Sabbath Paranoid version partout, Potain concert BREF, (célèbre C'EST est qui ça emporte tout demeurera, LE entreprise simplement CONCERT tout tous sur de fabuleuse. son concerts DE BTP). passage On confondus, ne tel pouvait !!!!!!!!!! un encore rouleau marquant Voilà, pas imaginer compresseur c'est fois, àfois PUISSANT, tout dit. meilleure jamais sorti dans conclusion ça tout vrombit mon droit esprit. de de pour chez dont un attendre "HALLUCINANT", instant devant de Les ce réactions concert. précis tant puisque de que des moments les nous "PUISSANT", potes superlatifs rencontrons forts. mais également Pour pleuvent "GRAND". beaucoup, JC qui, de de Je lui part la ne aussi, Black part et suis d'autre de Sabbath éprouve pas certains :près "ENORME", des (le spectateurs de morceau) difficultés m'en remettre....C'est "FABULEUX", constituera ne àfort s'en se font remettre pas l'apogée à cet 3/7 BLACK SABBATH Paris Bercy 02/12/13 Écrit par Phil Debray - Patrice du Houblon Patrice Du Houblon : UNCLE ACID AND THE DEADBEATS : 20h00– 20h39. Ce groupe britannique (Cambridge) jouant dans le doom metal m'était absolument inconnu, mais il faut reconnaitre qu'il était parfaitement adapté à la situation. Sans être particulièrement innovant, ces gaillards ont su chauffer la salle avec des titres qui m'ont entrainé à hocher de la tête avec toujours plus de conviction. Dean Millar (basse), Yotam Rubinger (guitares, chœur) et KR Starrs, alias acide oncle, (guitares, voix), cachés derrière une crinière type"Pollux" maîtrisent leur style dans le pur respect de la tradition ;un peu de folie et de fantaisie n'auraient pas été de trop, mais j'ai pour ma part bien apprécié leur prestation. SetList : Mt. Abraxas Mind Crawler I'll Cut You Down Death's Door Valley of the Dolls 4/7 BLACK SABBATH Paris Bercy 02/12/13 Écrit par Phil Debray - Patrice du Houblon Over and Over Again Desert Ceremony BLACK SABBATH : 21h00 - 23h00. Black Sabbath ayant déjà fait faux bond en juin 2012 en raison des soucis de santé de Tony, il était hors de question de manquer ce nouveau rendez-vous. Le ticket était à prendre sans hésitation. Toutefois, ce concert était précédé d'un préjugé sur les capacités vocales d'Ozzy OSBOURNE qui avait montré ses limites lors de certaines dates de la tournée. Quelques vidéos vues sur youtube trahissaient cruellement les dissonances vocales. C'est donc très inquiet, perplexe mais obstiné que je maintenais ma réservation pour cette soirée. J'ai assisté à quatre concerts de Black Sabbath, avec trois chanteurs différents (Ian Gillan en 1983, Tony Martin en1995, et RJ Dio en 2009) ; je tenais logiquement à voir le groupe avec Ozzy. 5/7 BLACK SABBATH Paris Bercy 02/12/13 Écrit par Phil Debray - Patrice du Houblon En révéler dépit une des grand'messe craintes partagées, du Sabbath Bercy était restera toutefois àde quasi pas plein douter pour dans assister les mémoires à!suis ce qui allait se En effet, la légende vivante, heures abstenu surmontée de concert de protections trois grands écrans mis Black en une Sabbath valeur bonne d'un par partie afaiblesses été cadre une àde sonorisation lason gothique la hauteur soirée du de !).parfaite meilleur Une son prestigieux scène (je goût me sobre passé. quoique même Deux bel interpellant vigilant Qu'on et bien se etde critique le s'avérer le dise public Ozzy asublimes, excellente priori, avant aauditives respecté mais même ! très lebordés son rapidement début public du parisien concert j'ai dû !! J'ai !et me Montrant rendre pourtant déjà à l'évidence, commencé sa bonne cette humeur le concert soirée en très allait Oh certes, Ozzy a bien quelques petites (sur Snowblind et Age of Reason) mais rien ,!" rédhibitoire croyez-moi !de haranguer Ozzy semblait le public heureux ravi (eu sur scène en cette veille anniversaire, n'hésitant pas à!concerts, toutefois connu des Bercy plus chauds )j'ai ou àthe lancer des "koukou" étonnants ;qui sacré Ozzy !n'en Quant aux deux fidèles comparses efficacité réjouissante !mais Geezer BUTLER Tony IOMMY ils se sont jeu relativement sobre d'une grande virtuosité pleine d'émotion. Tony c'est vraiment lamontrés classe ;d'une un Quand on Geezer sait que assure de surcroît un mur illeur de se basse bat toujours puissant contre avec son une crabe, grande ben virtuosité moi je également. dis "respect, Monsieur d'efficacité. Je souligne le talent de la nouvelle recrue Tommy CLUFETOS, époustouflant de puissance et Le programme était quasi parfait, même si un titre de l'opus "Sabbath Bloody Sabbath" été voulant d'entendre le bienvenu. ainsi " découvrir Je n'avais pas choix, consulté et je n'ai volontairement pas été déçu. le J'ai programme été heureusement des précédents surpris aurait Into Void Snowblind ", " Fairies Wear Boots et " Dirty Women "et comment exprimer mon émotion lors de " of theGrave "Children ? Quel bonheur mes amis, wouahou ! " Pigs" ,War " BlackSabbath et Iron b ien que prévisibles particulièrement réjouissants également, sûr ! Enfin les les ont plus récents extrait de " nous 13 " ! ont" Man" confirmé que lefurent Sab encore de quoi ensorceler quelques bien années Bref, les titres absents eu tort. Bill Ward aussi. 6/7 BLACK SABBATH Paris Bercy 02/12/13 Écrit par Phil Debray - Patrice du Houblon Set-List :Void War Pigs Into the Under the Sun/Every Day Comes and Goes Snowblind Age Reason Black Sabbath Behind the Wall of Sleep N.I.B. End of the Beginning Fairies Wear Boots Rat Salad suivi du solo de batterie par Tommy CLUFETOS Iron Man God Is Dead? Women Children of the Grave RAPPEL: Paranoid (Intro SabbathBloody Sabbath) Dirty 7/7