Ci n 75

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Ci n 75
MENSUEL D'INFORMATIONS DE LA CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LA MAYENNE
MARS 2014 • NUMÉRO 75
> LA VIE DE LA CHAMBRE
ÉDITO
AU CŒUR
DE NOS TERRITOIRES
Nous, agriculteurs, sommes très
attachés à notre territoire, il est à
la fois notre lieu de vie et notre outil
de travail.
Il est essentiel pour notre activité et
pour satisfaire aux enjeux actuels et
futurs à savoir « nourrir les Hommes ».
Le territoire, rural ou urbain, est aussi
un lieu collectif de vie et un espace
indispensable pour la pratique des
activités économiques. Nous nous
devons en tant qu’élus de la chambre
d’agriculture de protéger cette
ressource. La Chambre d’agriculture
émet des avis sur les projets qui
mobilisent des surfaces et qui à terme
peuvent pénaliser les exploitations
agricoles (pertes économiques, pertes
de surface dans les plans d’épandage…).
C’est pourquoi j’invite les collectivités
à nous informer et dialoguer en amont
des avis pour anticiper et chercher les
meilleures solutions. Au-delà, et cela
se sait moins, la Chambre d’agriculture
est là pour accompagner les projets
des collectivités liés au développement
de l’agriculture. Elle est partenaire des
collectivités pour l’action économique
et s’inscrit aussi comme leur prestataire
grâce à l’action de ses experts. Ces
mêmes experts accompagnent les
développeurs et les porteurs de projets
en agriculture dans les territoires.
L’agriculture contribue à la vitalité des
territoires en même temps qu’elle a
besoin pour se développer de territoires
vivants. L’action de la Chambre
d’agriculture est au cœur des territoires
pour les protéger, les animer, les
tonifier par l’économie ◗
Florence Désillière
Présidente
Productrice de lait
et veaux de boucherie
à Saint-Cyr-en-Pail
UNE AMBITION POUR LES TERRITOIRES
Le territoire est un espace de vie et de travail où se développent plusieurs usages :
activités économiques, habitat… Pour l’agriculture, c’est aussi le foncier, la terre
outil de travail. En Mayenne, l’agriculture occupe 77 % du territoire contre 51 %
au niveau national. C’est donc un enjeu très fort pour l’activité agricole et pour
l’arbitrage des divers usages et des questions environnementales.
les Conseils Municipaux, les associations,
les lieux de prise de décision. Ils agiront pour
faire reconnaître le rôle bénéfique et le poids
de l’agriculture et des agriculteurs dans les
territoires pour l’alimentation et l’agroalimentaire, l’emploi, l’environnement. Ils travailleront avec le Conseil général qui est un
interlocuteur premier.
Une ambition partenariale
L’intensification de l’action territoriale est
l’une des ambitions du projet de mandature.
Les élus la formulent ainsi « Nous voulons
contribuer au développement des territoires,
en liaison avec les décideurs locaux, protéger
les espaces ruraux et agricoles et les
agriculteurs, être reconnus pour cela avec
une Chambre d’agriculture prenant de la
hauteur ». La base de cette ambition repose
sur le travail déjà accompli en le renforçant
par une présence plus forte dans les centres
de décision et les instances locales, par le
travail en mode projet, par les liens avec les
décideurs locaux (collectivités territoriales,
communes, communautés de communes…),
par la mobilisation des réseaux locaux
d’agriculteurs et l’information en amont des
projets. Il s’agit aussi de réduire le gaspillage
et l’artificialisation des terres.
Des actions
Pour mener à bien cette ambition, les élus de
la Chambre d’agriculture s’appuient sur des
outils comme la Charte Agriculture Urbanisme et Territoire et la Commission Départementale de Consommation des Espaces
Agricoles. Ils agissent pour que soit prise en
compte et traitée la question des superficies
croissantes exploitées sans autorisation. Ils
incitent à la présence des agriculteurs dans
L’engagement technique
La mission de la Chambre est d’agir en
coordinatrice d’ensemble avec de la hauteur.
Il s’agit d’accompagner les projets des
collectivités, les développeurs et porteurs
de projets agricoles dans les territoires. Il
faut mieux faire connaître les missions de
la Chambre en matière d’accompagnement
des projets des collectivités. Il est nécessaire
de mieux appréhender en amont les projets
d’urbanisme pour mieux les traiter. Il s’agit
aussi d’intervenir comme prestataire des
collectivités, le diagnostic agricole des
P.L.U étant une bonne entrée pour un
partenariat gagnant-gagnant avec d’ores et
déjà un dispositif mobilisant 4 responsables
professionnels et un réseau. Les conseillers
en développement local œuvrent auprès des
collectivités territoriales. L’organisation et
l’animation des Comités de Développement
Agricole (C.D.A) est revue et les actions
des services pour l’Accueil à la Ferme
(notamment Bienvenue à la Ferme),
l’économie de proximité (circuits courts,
restauration collective…) pour l’énergie,
le bois-bocage, sont également au cœur
de l’action territoriale quotidienne de la
Chambre d’agriculture. L’environnement est
un thème relié à cette action et donnera lieu
à un prochain article ◗
Thierry Lanau - Directeur
www.mayenne.chambagri.fr /// Contact : La direction - 02 43 67 37 04
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> RÉFÉRENCE
À VOTRE
SERVICE
LE SUIVI ANNUEL DES PDE
(Plan de développement de
l’exploitation)
De nouvelles modalités de suivi des
aides à l’installation mises en place
pour les jeunes agriculteurs
L’objectif est de simplifier les procédures
d’avenants (lors de modifications des
projets) tout en conservant un suivi précis
des PDE conformément aux exigences
du règlement communautaire. Chaque
bénéficiaire des aides à l’installation doit
compléter une fiche annuelle de suivi
les 4 premières années d’installation.
Cette fiche a pour objet de vérifier le
bon déroulement du PDE, de valider les
modifications mineures sur l’exploitation
et de rappeler la nécessité de réaliser
un avenant lors de changements
importants. Les éléments demandés
concernent l’évolution des actifs et des
moyens de production, le programme
d’investissements et les principaux
résultats économiques pour ainsi comparer
prévision et réalisation.
Quels sont les agriculteurs concernés ?
Ces nouvelles règles de gestion concernent
les jeunes agriculteurs installés, ayant
déposé leur dossier depuis le 19/12/2008
(date figurant sur le certificat de
recevabilité). Cependant, la fiche n’est
pas exigible rétroactivement et doit être
complétée à compter de la dernière
année écoulée lors de la publication de la
circulaire (2012). Pour les installés depuis
2013, la 1ère fiche sera à compléter en 2014
(fin 1ère année d’installation).
Quelle procédure ?
15 jours avant la date anniversaire de
l’installation, un courrier sera adressé aux
jeunes concernés avec un délai de 6 mois
pour retourner la fiche à la Chambre
d’agriculture qui vérifiera sa complétude
et transmettra le dossier à la DDT.
L’appui de la Chambre d’agriculture
La Chambre d’agriculture est tenue
d’informer les jeunes, de gérer les
courriers et relances puis de vérifier les
fiches. En Mayenne, un accompagnement
est proposé pour faciliter cette nouvelle
démarche: de façon individuelle lors de
la 1ère visite de suivi installation (V1) avec
le conseiller d’entreprise ou au cours de
sessions collectives (environ 2 h) ◗
Maxime Chauvin - 02 43 67 37 44
Aurore Duquesne - 02 43 67 38 91
FERTILISATION AZOTÉE DU BLÉ : CHOISIR LA
MEILLEURE STRATÉGIE EN S’ADAPTANT AUX PLUIES
ET À L’AVANCEMENT DES STADES
Le calcul de la fertilisation azotée a pour objectif d’ajuster les apports
d’engrais minéraux aux besoins de la culture pour atteindre un objectif
de production donné, en prenant en compte les fournitures d’azote par le
sol. Ce calcul (méthode des bilans) aboutit à une dose d’azote totale à la
parcelle appelée dose X.
La dose X est-elle la meilleure ?
Pour vérifier l’efficacité de la méthode des
bilans, 39 essais conduits par les Chambres
d’agriculture des Pays de la Loire, de 1997 à
2011 ont été étudiés (apports d’ammonitrate
uniquement). Dans ces essais, on compare
le rendement économique (rendement brut
- quintaux pour payer l’azote) de la parcelle
qui a reçu la dose X et le meilleur rendement
économique de l’essai (dose optimale
d’azote).
Conclusion : la différence est en moyenne
de 1,8 q/ha en rendement économique en
faveur de la dose optimale, soit 32 €/ha (pour
un prix du blé à 180 €/t et 1 €/N). La dose X
n’est donc pas parfaite mais la marge de
progrès est très limitée puisqu’une méthode
parfaite, qui prédirait à chaque fois la dose
optimale, apporterait 30 €/ha de marge
supplémentaire.
Reliquats sortie hiver en 2014
L’estimation des fournitures du sol
comprend : les relargages d’azote dus au
retournement d’anciennes prairies et aux
précédents apports organiques, l’effet des
résidus du précédent, l’effet humus de la
rotation et le reliquat sortie hiver (RSH). Le
niveau du RSH d’une parcelle est variable
d’une année à l’autre selon la pluviosité
hivernale. À Laval, sur la période septembre
2013 - janvier 2014, la pluviosité atteint
486 mm (contre 372 mm en moyenne sur
30 ans). Le RSH moyen est donc très faible
cette année, de l’ordre de 15 à 25 unités
d’azote nitrique/ha pour les parcelles
moyennement profondes (< 60 cm) et de
l’ordre de 30 à 40 unités d’azote nitrique/ha
pour les parcelles profondes (> 60 cm).
Impasse tallage : quelles conséquences ?
20 essais (Chambres d’agriculture des Pays
de la Loire) ayant les mêmes doses totales
d’azote ont été comparés. Au final, l’impasse
au tallage n’entraîne pas de baisse de
rendement significative et ne pénalise pas
non plus le taux de protéine. Le blé peut
donc supporter des impasses jusqu’au
stade épi 1 cm. À ce stade, on conseille de
ne pas apporter plus de 90 N/ha, donc les
stratégies d’apport seront différentes selon
la dose totale prévue.
Fractionnement selon la dose X
Pour les parcelles où les apports au tallage
ne seront pas réalisés, le fractionnement
est à définir selon la dose X prévue. Dose X
≤ 140 N/ha, on peut faire par exemple :
90 N/ha au stade épi 1 cm + 40 N/ha du
stade 2 nœuds à dernière feuille pointante.
Avec une dose X ≥ 140 N/ha, on peut garder
3 apports, les 2 premiers encadrant le stade
épi 1cm. Exemple : 60 N/ha au décollement
des épis, puis 60 N/ha 3 semaines plus tard
et enfin 40 N/ha lors de la montaison ◗
Fabien Guerin - 02 43 70 10 70
TÉMOIGNAGE
33,5. Selon l’année (hivers
« Le potentiel en
arrosés), 30 unités d’azote
blé est de 75 q/ha
M. ET MME GIRARD
e t de 12 t MS/ha pour Couple de polyculteur-éleveur, cultivent soufré sont épandues au
le maïs ensilage. La dose 136 Ha à Chémeré le Roi avec 503 000 L premier passage durant
de lait (90 vaches normandes)
le tallage. Ensuite, au
totale d’azote est calculée
décollement de l’épi, environ
lors du plan de fumure
70 unités sont apportées. Le reste de la
réalisé avec la Chambre. Elle tient compte
dose (environ 30 unités) est positionné fin
des fournitures du sol et notamment du
montaison pour avoir un taux de protéine
reliquat sortie hiver. L’objectif de rendement
suffisant. Depuis 5 ans, la dose totale d’azote
pour calculer la dose totale est de 75 q/ha.
est en moyenne de 129 N/ha pour un
La fertilisation des blés se fait en 3 passages
rendement moyen de 76 q/ha. »
avec principalement de l’ammonitrate
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TOUTE L'ACTUALITÉ
AGRICOLE SUR
FORMATION CERTIPHYTO
01/04 ET 08/04 À LAVAL
FABIENNE HOARAU - 02 43 67 37 00
www.mayenne.chambagri.fr
> AU FOND
ÉDUCATION DU CHIEN DE TROUPEAU : PARTIR DE BON PIED
Utiliser un chien pour la conduite du troupeau peut vous faire gagner un temps non négligeable. Voici quelques
« règles du jeu » à respecter pour travailler efficacement et en confiance avec son chien.
« Le chien est un carnivore pour qui la
pratique de chasse se fait en meute »
Le chien fonctionne naturellement en meute.
Son chef de meute, c’est vous ! Ainsi, quand
il part « chasser », il ramène les « proies »
(c’est-à-dire le troupeau) vers le « chef de
meute » (= vous). L’éleveur s’appuie donc sur les
aptitudes naturelles du chien pour la conduite
du troupeau.
Le chien est avant tout un carnivore, il s’agit
donc de lui donner des croquettes de bonne
qualité : vous attendez de lui une bonne activité
physique et psychique, il faut lui en donner les
moyens ! C’est l’éleveur – et lui seul - qui donne
la nourriture au chien, à heure régulière. Ainsi le
chien se « fixe » plus facilement sur son maître.
Pour une bonne santé physique de l’animal,
respectez également les prescriptions du
vétérinaire (vaccination, vermifugation…).
4
QUESTIONS À…
Chambr’infos 53 :
Pouvez-vous vous présenter ?
Philippe PICHON : Je suis éleveur à Nuillé
sur Vicoin, en GAEC avec ma femme
et mon fils sur 120 ha. Nous avons un
troupeau laitier, un troupeau allaitant
et nous cultivons quelques hectares de
céréales.
Ci53 : Que vous apporte au quotidien
l’utilisation d’un chien de troupeau ?
PP : J’ai acquis ma 1ère chienne en 1988,
quelques années après mon installation.
J’avais besoin d’un chien pour la conduite
du troupeau laitier puisque j’utilise des
herbages éloignés du site. Le chien m’aide
à rassembler les animaux dans les parcs.
Et puis j’aime cet animal qui est pour moi
un bon compagnon ! N’ayant pas anticipé
le renouvellement de ma chienne qui est
Le chenil : un havre de paix
Le chien doit avoir un chenil individuel, pour
plusieurs raisons :
- l’éleveur gérant la liberté du chien, ce dernier assimile d’autant plus facilement la
hiérarchie établie entre le maître et l’animal.
- entre 2 séances de liberté, le chien a besoin
de se reposer pour assimiler ce qu’il a appris.
Bien reposé, il sera d’autant plus disponible
et motivé lors de la prochaine séance.
- éviter les accidents : pendant que le maître
n’est pas avec lui, le chien est placé dans
son chenil. Ainsi, on évite un accident sur
lui tout d’abord, mais aussi sur les animaux de la ferme (suite à un affolement,
une morsure…).
On préconise de placer le chenil dans un
endroit calme de la ferme (pas de visuel avec
les animaux), avec une niche et une gamelle
d’eau à disposition. D’un point de vue réglementaire, il doit avoir une surface minimale
de 5 m², avec une clôture (mur plein ou grillage) supérieure à 2 m de hauteur.
Une question de relation avant tout
Le dressage (= utilisation au troupeau) ne
peut commencer que lorsque le chien est
bien éduqué.L’éducation commence dès
l’arrivée du chien chez vous : nom, rappel,
PHILIPPE PICHON
morte en 2000, je me suis retrouvé sans
chien apte au troupeau pendant 18 mois.
J’ai alors compris la valeur d’un chien
bien dressé, qui nous fait gagner un temps
précieux et diminue la pénibilité du travail !
Ci53 : Vous êtes membre de l’association
Bas-Normande d’utilisation de chiens
de troupeau (ABNUC). Que fait cette
association ?
PP : Cette association regroupe
4 départements (14, 50, 53, 61). Elle
apporte tout d’abord des conseils aux
éleveurs, sur l’acquisition du chien et
sur le dressage : nous encourageons
les éleveurs à participer à la formation
de la Chambre pour dresser le chien de
manière appropriée. Nous organisons
également des journées rencontre pour
s’exercer, échanger et progresser. La
établissement de la hiérarchie maître/chien,
socialisation, marcher en laisse… sont des
bases qui doivent être assimilées. Précision
importante : ce n’est pas le chien de la
famille ! Si plusieurs personnes s’occupent
de lui, il ne se fixe pas sur son maître ce qui
limite l’obéissance. Trop cajolé, il n’est pas
encouragé à grandir psychiquement.
Le dressage commence par la mise en
contact avec le troupeau à partir de 8 mois,
si le chien est mature. Commencez par
l’emmener, tenu en laisse, auprès d’un petit
lot d’animaux calmes (surtout pas de vaches
suitées !). Encouragez-le à s’intéresser
au troupeau. La Chambre d’agriculture
propose des formations au dressage du
chien de troupeau pour vous accompagner
dans cet apprentissage.
En résumé, dresser un chien est un
investissement en temps la première année
mais par la suite il vous fera gagner un
temps précieux et un confort de travail. Il
est primordial de respecter ces étapes pour
utiliser le chien dans de bonnes conditions
et en sécurité pour vous, le troupeau et lui ◗
Catherine Coulon et Charlotte Morin
02 43 67 37 26
Agriculteur à Nuillé sur Vicoin
prochaine journée sera organisée chez
moi, le 27 juin. Tous les éleveurs motivés
sont invités ! Nous organisons des
amicales au cours desquelles on se met
en condition de concours. Les membres
de l’association participent d’ailleurs à
certains concours. Enfin, nous participons
à des qualifications. En 2013, notre
association a accueilli le championnat de
France, dans la Manche.
Ci53 : Si vous aviez un conseil à donner
à un éleveur qui souhaite acquérir un
chien de troupeau…
PP : Avant de choisir le chiot, demandez
à regarder les parents au travail. La
génétique tient une bonne place dans
l’aptitude du chien au troupeau ! De plus,
ne négligez pas l’éducation de base avant
de commencer à dresser votre chien ◗
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AGRICOLE SUR
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> INFORMATION
JOURNÉE DE LA MAYENNE AU SALON DE L’AGRICULTURE
Le salon de l’agriculture est un rendez-vous incontournable pour les agriculteurs du
département. La Mayenne y présente son savoir-faire grâce aux éleveurs de bovins, d’ovins,
de chevaux, producteurs de produits du terroir… Le palmarès est le suivant :
Chez les éleveurs
Chez les producteurs
• Baghera de la meule de l’élevage de
Claude Léon de Saint-Hilaire-du-Maine,
2e du concours « modèles et allures jument diligencière ».
• Albane Saint Avit de l’élevage de Christian
Mottin de Brecé, 4 e du concours
« modèles et allures - jument trait ».
• Rillettes Gorronnaises, médaille de
bronze pour leur rillette pur porc.
• SCS Georges Thiol de Mayenne, médaille
d’or pour sa rillette d’oie, médailles
d’argent pour sa mousse de canard
supérieure et sa saucisse à cuire, gros
hachage, fumée.
Charcuterie
Percherons
Ovins
• Didier Foubert de Bazougers, 1er en
« mâles viande - mâles de plus de
18 mois », « rappel de championnat
mâles en viande », « mâles laine de 10
à 18 mois », « mâles laine de plus de
18 mois » et »prix de championnat mâle
laine ». Il termine 2e en « mâles viande mâles de 10 à 18 mois » et 6e en « mâles
viande - mâles de plus de 18 mois » et
« mâles laine de plus de 18 mois ».
• Régine Bergue du Ribay remporte la
catégorie « mâles viande - mâles de 10 à
18 mois » et termine 3e en « mâles laine
de 10 à 18 mois ».
• Louis Lemesle de Villiers-Charlemagne,
2e en « mâles laine de plus de 18 mois »,
4e en « mâles viande - mâles de 10 à
18 mois », 5e en « mâles viande - mâles
de plus de 18 mois » et « mâles laine de
10 à 18 mois ».
• Bernard Taillandier de Saint-Ellier-duMaine, 7e en « mâles viande - mâles de
10 à 18 mois » et 9e en « mâles laine de
10 à 18 mois ».
• Jean-Marie Bréchaud de Vaiges, 8e en
« mâles laine de plus de 18 mois » et
9e en « mâles viande - mâles de plus
de 18 mois ».
Bovins
Rouge des prés
• Épatante de l’élevage de Jean-Claude
Pichon d’Argenton-Notre-Dame
remporte la catégorie « femelles
adultes » et le « prix de rappel de
championnat femelle ».
• Galant de l’élevage de Bertrand Salmon
à Astillé remporte la catégorie « jeunes
mâles » et le « prix de championnat mâle ».
• Farandole et Élite de l’élevage de Jacques
Maignan à Bonchamp-les-Laval, 2e et
3e de la catégorie « jeunes femelles ».
• Delote de l’élevage de Marc Barrier à
Évron, 4e en « femelles adultes ».
Normande
• Ganière de l’EARL Legay à Chevaignédu-Maine, 5e dans la catégorie « femelles
en cours de 1ère lactation ».
Blonde d’Aquitaine
Fany de l’EARL Leroy à Lassay-lesChâteaux, 8e dans la catégorie « femelles
suitées de moins de 5 ans ».
Jersiaise
• Eclipse du GAEC de la Joliserie à
Renazé, 2e dans la catégorie « jeunes
vaches L2L3 ».
Cidres et poirés bouchés
• GAEC Rouland d’Andouillé, médaille d’or
pour son poiré brut.
Eaux de vie hors Armagnac
• Michel Beucher de Sainte-Mariedu-Bois, médaille d’argent pour son
Calvados AOC VSOP.
Jus de fruits et nectars
• Les Vergers de la Rouérie à Longuefuye,
médaille d’or pour son jus de pommes
fermier.
Pommeaux
• Rémy Viel de Craon, médaille d’or pour
son Pommeau du Maine de 3 ans et plus.
Miels et hydromels
• Les ruchers du Haut-Maine à Averton,
médaille d’or pour leur miel de tilleul.
Produits laitiers national
• Les Fromageries Perreault de ChâteauGontier, médaille de bronze pour leur
fromage à pâte molle et à croûte morgée
(brique de Vieux pané).
• La société fromagère de Charchigné,
médaille de bronze pour son emmental
français (Président) ◗
Linda Cousin
02 43 67 36 60
> COLLECTE
En 2014, ces opérations
seront renouvelées.
Emballages phytosanitaires,
bidons de produits d’hygiène
laitière, sacs d’engrais,
sacs de semences, du
19 au 23 mai. Films
d’ensilage, ficelles et filets
début novembre ; des
sacs spécifiques seront
disponibles pour stocker
séparément environ 25 kg de
ficelles ou filets. Emballages
phytosanitaires, d’hygiène
laitière, sacs de semences
du 24 au 28 novembre (pas
chez tous les distributeurs).
Au moins un site sera ouvert
2 jours en janvier 2015 pour
les produits phytosanitaires
non utilisables.
AIDES PMBE, PVE ET PPE 2014
Pour construction et/ou rénovation
de vos bâtiments d’élevage et autres
matériels en faveur de l’environnement
et de l’énergie.
Retrouvez toutes les modalités sur
notre site internet ou contactez l’équipe
bâtiment au 02 43 67 37 37, l’équipe
agronomie au 02 43 67 38 75 ou l’équipe
énergie au 02 43 67 37 14.
PRENEZ NOTE
PERMANENCES JURIDIQUES
07/04 : MAYENNE
08/04 : ERNÉE
10/04 ET 24/04 : CHÂTEAU-GONTIER
09/04 ET 23/04 : LAVAL
Inscription par téléphone
Mayenne - 02 43 08 11 50
Azé - 02 43 70 10 70
Laval - 02 43 67 37 00
AMÉNAGER L’EXPLOITATION ET
CONSEILS AU FLEURISSEMENT
MERCREDI 9 AVRIL À 13H45
Visite de l’exploitation de M. et Mme
Baudron Villefranche à St Hilaire du Maine
et visite des serres de la ville d’Ernée.
Gérard Brodin - 02 43 08 11 50
FORMATIONS
PROGRAMME À DISPOSITION
SUR DEMANDE
DÉCHETS DE L’ACTIVITÉ AGRICOLE :
BILAN 2013 ET PROJETS 2014
Des partenaires de
l’organisation des collectes
(coopératives et négoces,
A D I VA LO R , C h a m b re
d’agriculture, Entreprises
des territoires, SODIAAL)
ont fait récemment le bilan
de l’année 2013. Celle-ci a
été marquée par la mise en
place de nouvelles filières
(ficelles, filets, sacs de
semences), des résultats
en hausse sur des collectes
en routine (emballages
vides phytosanitaires, films
d’ensilage) qui stagnaient
depuis un an ou plus, une
progression très nette
pour les bidons de produits
d’hygiène laitière.
À SAVOIR
Les déchets sont très
majoritairement des matières
plastiques. L’objectif d’en
recycler le plus possible
nécessite tri, propreté, et
absence de corps étrangers ◗
François Bunel
02 43 67 38 58
Photo ADIVALOR.
Bidons vides en balles haute densité,
avant recyclage.
TÉLÉDÉCLARATION PAC 2014
Comme tous les ans, la Chambre
d’agriculture et la FDSEA s’associent
pour vous proposer des demi-journées
d’accompagnement pour vous aider à
télédéclarer votre PAC.
7 demi-journées sont proposées :
16 et 25/04 à Laval
17/04 à Azé
22/04 et 7/05 à Craon
29/04 et 06/05 à Mayenne
Ces demi-journées se déroulent le matin
et seront l’occasion de télédéclarer votre
PAC et de connaître les nouveautés 2014.
Le coût de cet accompagnement est de
50 € HT.
David Piraud - 02 43 08 11 50
APPRÉHENDER LA PAC 20142020 SUR SON SYSTÈME
D’EXPLOITATION
03/04 à MAYENNE
David Piraud - 02 43 08 11 50
Contact :
Chambre d’agriculture de la Mayenne /// Parc Technopole - Rue Albert Einstein /// Changé - BP 36135 - 53061
LAVAL cedex 9 /// Tél : 02 43 67 37 00 - Fax : 02 43 67 38 99 /// Directrice de la publication : Florence Désillière
/// Responsables de la rédaction : Thierry Lanau, Linda Cousin /// Numéro ISSN : 1953-1575 ///
Création : Diabolo - Impression : Imprim’Services - 02 43 53 21 00
Linda Cousin
02 43 67 36 60
linda.cousin@
mayenne.chambagri.fr

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