Ci n 75
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Ci n 75
MENSUEL D'INFORMATIONS DE LA CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LA MAYENNE MARS 2014 • NUMÉRO 75 > LA VIE DE LA CHAMBRE ÉDITO AU CŒUR DE NOS TERRITOIRES Nous, agriculteurs, sommes très attachés à notre territoire, il est à la fois notre lieu de vie et notre outil de travail. Il est essentiel pour notre activité et pour satisfaire aux enjeux actuels et futurs à savoir « nourrir les Hommes ». Le territoire, rural ou urbain, est aussi un lieu collectif de vie et un espace indispensable pour la pratique des activités économiques. Nous nous devons en tant qu’élus de la chambre d’agriculture de protéger cette ressource. La Chambre d’agriculture émet des avis sur les projets qui mobilisent des surfaces et qui à terme peuvent pénaliser les exploitations agricoles (pertes économiques, pertes de surface dans les plans d’épandage…). C’est pourquoi j’invite les collectivités à nous informer et dialoguer en amont des avis pour anticiper et chercher les meilleures solutions. Au-delà, et cela se sait moins, la Chambre d’agriculture est là pour accompagner les projets des collectivités liés au développement de l’agriculture. Elle est partenaire des collectivités pour l’action économique et s’inscrit aussi comme leur prestataire grâce à l’action de ses experts. Ces mêmes experts accompagnent les développeurs et les porteurs de projets en agriculture dans les territoires. L’agriculture contribue à la vitalité des territoires en même temps qu’elle a besoin pour se développer de territoires vivants. L’action de la Chambre d’agriculture est au cœur des territoires pour les protéger, les animer, les tonifier par l’économie ◗ Florence Désillière Présidente Productrice de lait et veaux de boucherie à Saint-Cyr-en-Pail UNE AMBITION POUR LES TERRITOIRES Le territoire est un espace de vie et de travail où se développent plusieurs usages : activités économiques, habitat… Pour l’agriculture, c’est aussi le foncier, la terre outil de travail. En Mayenne, l’agriculture occupe 77 % du territoire contre 51 % au niveau national. C’est donc un enjeu très fort pour l’activité agricole et pour l’arbitrage des divers usages et des questions environnementales. les Conseils Municipaux, les associations, les lieux de prise de décision. Ils agiront pour faire reconnaître le rôle bénéfique et le poids de l’agriculture et des agriculteurs dans les territoires pour l’alimentation et l’agroalimentaire, l’emploi, l’environnement. Ils travailleront avec le Conseil général qui est un interlocuteur premier. Une ambition partenariale L’intensification de l’action territoriale est l’une des ambitions du projet de mandature. Les élus la formulent ainsi « Nous voulons contribuer au développement des territoires, en liaison avec les décideurs locaux, protéger les espaces ruraux et agricoles et les agriculteurs, être reconnus pour cela avec une Chambre d’agriculture prenant de la hauteur ». La base de cette ambition repose sur le travail déjà accompli en le renforçant par une présence plus forte dans les centres de décision et les instances locales, par le travail en mode projet, par les liens avec les décideurs locaux (collectivités territoriales, communes, communautés de communes…), par la mobilisation des réseaux locaux d’agriculteurs et l’information en amont des projets. Il s’agit aussi de réduire le gaspillage et l’artificialisation des terres. Des actions Pour mener à bien cette ambition, les élus de la Chambre d’agriculture s’appuient sur des outils comme la Charte Agriculture Urbanisme et Territoire et la Commission Départementale de Consommation des Espaces Agricoles. Ils agissent pour que soit prise en compte et traitée la question des superficies croissantes exploitées sans autorisation. Ils incitent à la présence des agriculteurs dans L’engagement technique La mission de la Chambre est d’agir en coordinatrice d’ensemble avec de la hauteur. Il s’agit d’accompagner les projets des collectivités, les développeurs et porteurs de projets agricoles dans les territoires. Il faut mieux faire connaître les missions de la Chambre en matière d’accompagnement des projets des collectivités. Il est nécessaire de mieux appréhender en amont les projets d’urbanisme pour mieux les traiter. Il s’agit aussi d’intervenir comme prestataire des collectivités, le diagnostic agricole des P.L.U étant une bonne entrée pour un partenariat gagnant-gagnant avec d’ores et déjà un dispositif mobilisant 4 responsables professionnels et un réseau. Les conseillers en développement local œuvrent auprès des collectivités territoriales. L’organisation et l’animation des Comités de Développement Agricole (C.D.A) est revue et les actions des services pour l’Accueil à la Ferme (notamment Bienvenue à la Ferme), l’économie de proximité (circuits courts, restauration collective…) pour l’énergie, le bois-bocage, sont également au cœur de l’action territoriale quotidienne de la Chambre d’agriculture. L’environnement est un thème relié à cette action et donnera lieu à un prochain article ◗ Thierry Lanau - Directeur www.mayenne.chambagri.fr /// Contact : La direction - 02 43 67 37 04 BROCHURE DISPONIBLE GRATUITEMENT SUR www.mayenne.chambagri.fr > RÉFÉRENCE À VOTRE SERVICE LE SUIVI ANNUEL DES PDE (Plan de développement de l’exploitation) De nouvelles modalités de suivi des aides à l’installation mises en place pour les jeunes agriculteurs L’objectif est de simplifier les procédures d’avenants (lors de modifications des projets) tout en conservant un suivi précis des PDE conformément aux exigences du règlement communautaire. Chaque bénéficiaire des aides à l’installation doit compléter une fiche annuelle de suivi les 4 premières années d’installation. Cette fiche a pour objet de vérifier le bon déroulement du PDE, de valider les modifications mineures sur l’exploitation et de rappeler la nécessité de réaliser un avenant lors de changements importants. Les éléments demandés concernent l’évolution des actifs et des moyens de production, le programme d’investissements et les principaux résultats économiques pour ainsi comparer prévision et réalisation. Quels sont les agriculteurs concernés ? Ces nouvelles règles de gestion concernent les jeunes agriculteurs installés, ayant déposé leur dossier depuis le 19/12/2008 (date figurant sur le certificat de recevabilité). Cependant, la fiche n’est pas exigible rétroactivement et doit être complétée à compter de la dernière année écoulée lors de la publication de la circulaire (2012). Pour les installés depuis 2013, la 1ère fiche sera à compléter en 2014 (fin 1ère année d’installation). Quelle procédure ? 15 jours avant la date anniversaire de l’installation, un courrier sera adressé aux jeunes concernés avec un délai de 6 mois pour retourner la fiche à la Chambre d’agriculture qui vérifiera sa complétude et transmettra le dossier à la DDT. L’appui de la Chambre d’agriculture La Chambre d’agriculture est tenue d’informer les jeunes, de gérer les courriers et relances puis de vérifier les fiches. En Mayenne, un accompagnement est proposé pour faciliter cette nouvelle démarche: de façon individuelle lors de la 1ère visite de suivi installation (V1) avec le conseiller d’entreprise ou au cours de sessions collectives (environ 2 h) ◗ Maxime Chauvin - 02 43 67 37 44 Aurore Duquesne - 02 43 67 38 91 FERTILISATION AZOTÉE DU BLÉ : CHOISIR LA MEILLEURE STRATÉGIE EN S’ADAPTANT AUX PLUIES ET À L’AVANCEMENT DES STADES Le calcul de la fertilisation azotée a pour objectif d’ajuster les apports d’engrais minéraux aux besoins de la culture pour atteindre un objectif de production donné, en prenant en compte les fournitures d’azote par le sol. Ce calcul (méthode des bilans) aboutit à une dose d’azote totale à la parcelle appelée dose X. La dose X est-elle la meilleure ? Pour vérifier l’efficacité de la méthode des bilans, 39 essais conduits par les Chambres d’agriculture des Pays de la Loire, de 1997 à 2011 ont été étudiés (apports d’ammonitrate uniquement). Dans ces essais, on compare le rendement économique (rendement brut - quintaux pour payer l’azote) de la parcelle qui a reçu la dose X et le meilleur rendement économique de l’essai (dose optimale d’azote). Conclusion : la différence est en moyenne de 1,8 q/ha en rendement économique en faveur de la dose optimale, soit 32 €/ha (pour un prix du blé à 180 €/t et 1 €/N). La dose X n’est donc pas parfaite mais la marge de progrès est très limitée puisqu’une méthode parfaite, qui prédirait à chaque fois la dose optimale, apporterait 30 €/ha de marge supplémentaire. Reliquats sortie hiver en 2014 L’estimation des fournitures du sol comprend : les relargages d’azote dus au retournement d’anciennes prairies et aux précédents apports organiques, l’effet des résidus du précédent, l’effet humus de la rotation et le reliquat sortie hiver (RSH). Le niveau du RSH d’une parcelle est variable d’une année à l’autre selon la pluviosité hivernale. À Laval, sur la période septembre 2013 - janvier 2014, la pluviosité atteint 486 mm (contre 372 mm en moyenne sur 30 ans). Le RSH moyen est donc très faible cette année, de l’ordre de 15 à 25 unités d’azote nitrique/ha pour les parcelles moyennement profondes (< 60 cm) et de l’ordre de 30 à 40 unités d’azote nitrique/ha pour les parcelles profondes (> 60 cm). Impasse tallage : quelles conséquences ? 20 essais (Chambres d’agriculture des Pays de la Loire) ayant les mêmes doses totales d’azote ont été comparés. Au final, l’impasse au tallage n’entraîne pas de baisse de rendement significative et ne pénalise pas non plus le taux de protéine. Le blé peut donc supporter des impasses jusqu’au stade épi 1 cm. À ce stade, on conseille de ne pas apporter plus de 90 N/ha, donc les stratégies d’apport seront différentes selon la dose totale prévue. Fractionnement selon la dose X Pour les parcelles où les apports au tallage ne seront pas réalisés, le fractionnement est à définir selon la dose X prévue. Dose X ≤ 140 N/ha, on peut faire par exemple : 90 N/ha au stade épi 1 cm + 40 N/ha du stade 2 nœuds à dernière feuille pointante. Avec une dose X ≥ 140 N/ha, on peut garder 3 apports, les 2 premiers encadrant le stade épi 1cm. Exemple : 60 N/ha au décollement des épis, puis 60 N/ha 3 semaines plus tard et enfin 40 N/ha lors de la montaison ◗ Fabien Guerin - 02 43 70 10 70 TÉMOIGNAGE 33,5. Selon l’année (hivers « Le potentiel en arrosés), 30 unités d’azote blé est de 75 q/ha M. ET MME GIRARD e t de 12 t MS/ha pour Couple de polyculteur-éleveur, cultivent soufré sont épandues au le maïs ensilage. La dose 136 Ha à Chémeré le Roi avec 503 000 L premier passage durant de lait (90 vaches normandes) le tallage. Ensuite, au totale d’azote est calculée décollement de l’épi, environ lors du plan de fumure 70 unités sont apportées. Le reste de la réalisé avec la Chambre. Elle tient compte dose (environ 30 unités) est positionné fin des fournitures du sol et notamment du montaison pour avoir un taux de protéine reliquat sortie hiver. L’objectif de rendement suffisant. Depuis 5 ans, la dose totale d’azote pour calculer la dose totale est de 75 q/ha. est en moyenne de 129 N/ha pour un La fertilisation des blés se fait en 3 passages rendement moyen de 76 q/ha. » avec principalement de l’ammonitrate RETROUVEZ TOUTE L'ACTUALITÉ AGRICOLE SUR FORMATION CERTIPHYTO 01/04 ET 08/04 À LAVAL FABIENNE HOARAU - 02 43 67 37 00 www.mayenne.chambagri.fr > AU FOND ÉDUCATION DU CHIEN DE TROUPEAU : PARTIR DE BON PIED Utiliser un chien pour la conduite du troupeau peut vous faire gagner un temps non négligeable. Voici quelques « règles du jeu » à respecter pour travailler efficacement et en confiance avec son chien. « Le chien est un carnivore pour qui la pratique de chasse se fait en meute » Le chien fonctionne naturellement en meute. Son chef de meute, c’est vous ! Ainsi, quand il part « chasser », il ramène les « proies » (c’est-à-dire le troupeau) vers le « chef de meute » (= vous). L’éleveur s’appuie donc sur les aptitudes naturelles du chien pour la conduite du troupeau. Le chien est avant tout un carnivore, il s’agit donc de lui donner des croquettes de bonne qualité : vous attendez de lui une bonne activité physique et psychique, il faut lui en donner les moyens ! C’est l’éleveur – et lui seul - qui donne la nourriture au chien, à heure régulière. Ainsi le chien se « fixe » plus facilement sur son maître. Pour une bonne santé physique de l’animal, respectez également les prescriptions du vétérinaire (vaccination, vermifugation…). 4 QUESTIONS À… Chambr’infos 53 : Pouvez-vous vous présenter ? Philippe PICHON : Je suis éleveur à Nuillé sur Vicoin, en GAEC avec ma femme et mon fils sur 120 ha. Nous avons un troupeau laitier, un troupeau allaitant et nous cultivons quelques hectares de céréales. Ci53 : Que vous apporte au quotidien l’utilisation d’un chien de troupeau ? PP : J’ai acquis ma 1ère chienne en 1988, quelques années après mon installation. J’avais besoin d’un chien pour la conduite du troupeau laitier puisque j’utilise des herbages éloignés du site. Le chien m’aide à rassembler les animaux dans les parcs. Et puis j’aime cet animal qui est pour moi un bon compagnon ! N’ayant pas anticipé le renouvellement de ma chienne qui est Le chenil : un havre de paix Le chien doit avoir un chenil individuel, pour plusieurs raisons : - l’éleveur gérant la liberté du chien, ce dernier assimile d’autant plus facilement la hiérarchie établie entre le maître et l’animal. - entre 2 séances de liberté, le chien a besoin de se reposer pour assimiler ce qu’il a appris. Bien reposé, il sera d’autant plus disponible et motivé lors de la prochaine séance. - éviter les accidents : pendant que le maître n’est pas avec lui, le chien est placé dans son chenil. Ainsi, on évite un accident sur lui tout d’abord, mais aussi sur les animaux de la ferme (suite à un affolement, une morsure…). On préconise de placer le chenil dans un endroit calme de la ferme (pas de visuel avec les animaux), avec une niche et une gamelle d’eau à disposition. D’un point de vue réglementaire, il doit avoir une surface minimale de 5 m², avec une clôture (mur plein ou grillage) supérieure à 2 m de hauteur. Une question de relation avant tout Le dressage (= utilisation au troupeau) ne peut commencer que lorsque le chien est bien éduqué.L’éducation commence dès l’arrivée du chien chez vous : nom, rappel, PHILIPPE PICHON morte en 2000, je me suis retrouvé sans chien apte au troupeau pendant 18 mois. J’ai alors compris la valeur d’un chien bien dressé, qui nous fait gagner un temps précieux et diminue la pénibilité du travail ! Ci53 : Vous êtes membre de l’association Bas-Normande d’utilisation de chiens de troupeau (ABNUC). Que fait cette association ? PP : Cette association regroupe 4 départements (14, 50, 53, 61). Elle apporte tout d’abord des conseils aux éleveurs, sur l’acquisition du chien et sur le dressage : nous encourageons les éleveurs à participer à la formation de la Chambre pour dresser le chien de manière appropriée. Nous organisons également des journées rencontre pour s’exercer, échanger et progresser. La établissement de la hiérarchie maître/chien, socialisation, marcher en laisse… sont des bases qui doivent être assimilées. Précision importante : ce n’est pas le chien de la famille ! Si plusieurs personnes s’occupent de lui, il ne se fixe pas sur son maître ce qui limite l’obéissance. Trop cajolé, il n’est pas encouragé à grandir psychiquement. Le dressage commence par la mise en contact avec le troupeau à partir de 8 mois, si le chien est mature. Commencez par l’emmener, tenu en laisse, auprès d’un petit lot d’animaux calmes (surtout pas de vaches suitées !). Encouragez-le à s’intéresser au troupeau. La Chambre d’agriculture propose des formations au dressage du chien de troupeau pour vous accompagner dans cet apprentissage. En résumé, dresser un chien est un investissement en temps la première année mais par la suite il vous fera gagner un temps précieux et un confort de travail. Il est primordial de respecter ces étapes pour utiliser le chien dans de bonnes conditions et en sécurité pour vous, le troupeau et lui ◗ Catherine Coulon et Charlotte Morin 02 43 67 37 26 Agriculteur à Nuillé sur Vicoin prochaine journée sera organisée chez moi, le 27 juin. Tous les éleveurs motivés sont invités ! Nous organisons des amicales au cours desquelles on se met en condition de concours. Les membres de l’association participent d’ailleurs à certains concours. Enfin, nous participons à des qualifications. En 2013, notre association a accueilli le championnat de France, dans la Manche. Ci53 : Si vous aviez un conseil à donner à un éleveur qui souhaite acquérir un chien de troupeau… PP : Avant de choisir le chiot, demandez à regarder les parents au travail. La génétique tient une bonne place dans l’aptitude du chien au troupeau ! De plus, ne négligez pas l’éducation de base avant de commencer à dresser votre chien ◗ RETROUVEZ TOUTE L'ACTUALITÉ AGRICOLE SUR www.mayenne.chambagri.fr > INFORMATION JOURNÉE DE LA MAYENNE AU SALON DE L’AGRICULTURE Le salon de l’agriculture est un rendez-vous incontournable pour les agriculteurs du département. La Mayenne y présente son savoir-faire grâce aux éleveurs de bovins, d’ovins, de chevaux, producteurs de produits du terroir… Le palmarès est le suivant : Chez les éleveurs Chez les producteurs • Baghera de la meule de l’élevage de Claude Léon de Saint-Hilaire-du-Maine, 2e du concours « modèles et allures jument diligencière ». • Albane Saint Avit de l’élevage de Christian Mottin de Brecé, 4 e du concours « modèles et allures - jument trait ». • Rillettes Gorronnaises, médaille de bronze pour leur rillette pur porc. • SCS Georges Thiol de Mayenne, médaille d’or pour sa rillette d’oie, médailles d’argent pour sa mousse de canard supérieure et sa saucisse à cuire, gros hachage, fumée. Charcuterie Percherons Ovins • Didier Foubert de Bazougers, 1er en « mâles viande - mâles de plus de 18 mois », « rappel de championnat mâles en viande », « mâles laine de 10 à 18 mois », « mâles laine de plus de 18 mois » et »prix de championnat mâle laine ». Il termine 2e en « mâles viande mâles de 10 à 18 mois » et 6e en « mâles viande - mâles de plus de 18 mois » et « mâles laine de plus de 18 mois ». • Régine Bergue du Ribay remporte la catégorie « mâles viande - mâles de 10 à 18 mois » et termine 3e en « mâles laine de 10 à 18 mois ». • Louis Lemesle de Villiers-Charlemagne, 2e en « mâles laine de plus de 18 mois », 4e en « mâles viande - mâles de 10 à 18 mois », 5e en « mâles viande - mâles de plus de 18 mois » et « mâles laine de 10 à 18 mois ». • Bernard Taillandier de Saint-Ellier-duMaine, 7e en « mâles viande - mâles de 10 à 18 mois » et 9e en « mâles laine de 10 à 18 mois ». • Jean-Marie Bréchaud de Vaiges, 8e en « mâles laine de plus de 18 mois » et 9e en « mâles viande - mâles de plus de 18 mois ». Bovins Rouge des prés • Épatante de l’élevage de Jean-Claude Pichon d’Argenton-Notre-Dame remporte la catégorie « femelles adultes » et le « prix de rappel de championnat femelle ». • Galant de l’élevage de Bertrand Salmon à Astillé remporte la catégorie « jeunes mâles » et le « prix de championnat mâle ». • Farandole et Élite de l’élevage de Jacques Maignan à Bonchamp-les-Laval, 2e et 3e de la catégorie « jeunes femelles ». • Delote de l’élevage de Marc Barrier à Évron, 4e en « femelles adultes ». Normande • Ganière de l’EARL Legay à Chevaignédu-Maine, 5e dans la catégorie « femelles en cours de 1ère lactation ». Blonde d’Aquitaine Fany de l’EARL Leroy à Lassay-lesChâteaux, 8e dans la catégorie « femelles suitées de moins de 5 ans ». Jersiaise • Eclipse du GAEC de la Joliserie à Renazé, 2e dans la catégorie « jeunes vaches L2L3 ». Cidres et poirés bouchés • GAEC Rouland d’Andouillé, médaille d’or pour son poiré brut. Eaux de vie hors Armagnac • Michel Beucher de Sainte-Mariedu-Bois, médaille d’argent pour son Calvados AOC VSOP. Jus de fruits et nectars • Les Vergers de la Rouérie à Longuefuye, médaille d’or pour son jus de pommes fermier. Pommeaux • Rémy Viel de Craon, médaille d’or pour son Pommeau du Maine de 3 ans et plus. Miels et hydromels • Les ruchers du Haut-Maine à Averton, médaille d’or pour leur miel de tilleul. Produits laitiers national • Les Fromageries Perreault de ChâteauGontier, médaille de bronze pour leur fromage à pâte molle et à croûte morgée (brique de Vieux pané). • La société fromagère de Charchigné, médaille de bronze pour son emmental français (Président) ◗ Linda Cousin 02 43 67 36 60 > COLLECTE En 2014, ces opérations seront renouvelées. Emballages phytosanitaires, bidons de produits d’hygiène laitière, sacs d’engrais, sacs de semences, du 19 au 23 mai. Films d’ensilage, ficelles et filets début novembre ; des sacs spécifiques seront disponibles pour stocker séparément environ 25 kg de ficelles ou filets. Emballages phytosanitaires, d’hygiène laitière, sacs de semences du 24 au 28 novembre (pas chez tous les distributeurs). Au moins un site sera ouvert 2 jours en janvier 2015 pour les produits phytosanitaires non utilisables. AIDES PMBE, PVE ET PPE 2014 Pour construction et/ou rénovation de vos bâtiments d’élevage et autres matériels en faveur de l’environnement et de l’énergie. Retrouvez toutes les modalités sur notre site internet ou contactez l’équipe bâtiment au 02 43 67 37 37, l’équipe agronomie au 02 43 67 38 75 ou l’équipe énergie au 02 43 67 37 14. PRENEZ NOTE PERMANENCES JURIDIQUES 07/04 : MAYENNE 08/04 : ERNÉE 10/04 ET 24/04 : CHÂTEAU-GONTIER 09/04 ET 23/04 : LAVAL Inscription par téléphone Mayenne - 02 43 08 11 50 Azé - 02 43 70 10 70 Laval - 02 43 67 37 00 AMÉNAGER L’EXPLOITATION ET CONSEILS AU FLEURISSEMENT MERCREDI 9 AVRIL À 13H45 Visite de l’exploitation de M. et Mme Baudron Villefranche à St Hilaire du Maine et visite des serres de la ville d’Ernée. Gérard Brodin - 02 43 08 11 50 FORMATIONS PROGRAMME À DISPOSITION SUR DEMANDE DÉCHETS DE L’ACTIVITÉ AGRICOLE : BILAN 2013 ET PROJETS 2014 Des partenaires de l’organisation des collectes (coopératives et négoces, A D I VA LO R , C h a m b re d’agriculture, Entreprises des territoires, SODIAAL) ont fait récemment le bilan de l’année 2013. Celle-ci a été marquée par la mise en place de nouvelles filières (ficelles, filets, sacs de semences), des résultats en hausse sur des collectes en routine (emballages vides phytosanitaires, films d’ensilage) qui stagnaient depuis un an ou plus, une progression très nette pour les bidons de produits d’hygiène laitière. À SAVOIR Les déchets sont très majoritairement des matières plastiques. L’objectif d’en recycler le plus possible nécessite tri, propreté, et absence de corps étrangers ◗ François Bunel 02 43 67 38 58 Photo ADIVALOR. Bidons vides en balles haute densité, avant recyclage. TÉLÉDÉCLARATION PAC 2014 Comme tous les ans, la Chambre d’agriculture et la FDSEA s’associent pour vous proposer des demi-journées d’accompagnement pour vous aider à télédéclarer votre PAC. 7 demi-journées sont proposées : 16 et 25/04 à Laval 17/04 à Azé 22/04 et 7/05 à Craon 29/04 et 06/05 à Mayenne Ces demi-journées se déroulent le matin et seront l’occasion de télédéclarer votre PAC et de connaître les nouveautés 2014. Le coût de cet accompagnement est de 50 € HT. David Piraud - 02 43 08 11 50 APPRÉHENDER LA PAC 20142020 SUR SON SYSTÈME D’EXPLOITATION 03/04 à MAYENNE David Piraud - 02 43 08 11 50 Contact : Chambre d’agriculture de la Mayenne /// Parc Technopole - Rue Albert Einstein /// Changé - BP 36135 - 53061 LAVAL cedex 9 /// Tél : 02 43 67 37 00 - Fax : 02 43 67 38 99 /// Directrice de la publication : Florence Désillière /// Responsables de la rédaction : Thierry Lanau, Linda Cousin /// Numéro ISSN : 1953-1575 /// Création : Diabolo - Impression : Imprim’Services - 02 43 53 21 00 Linda Cousin 02 43 67 36 60 linda.cousin@ mayenne.chambagri.fr