L`éléphant - Stéphane Côté
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L`éléphant - Stéphane Côté
L'éléphant Paroles et musique : Stéphane Côté. 2001 Tuait les gens Seul sur un banc à faire le tour du monde sur un dos d'éléphant Sur les pas d'un humain En m'accrochant parce que ça trompe énormément Les rires, le mal, les craintes Quand j'aurai vu, tout aperçu Les ambitions, la mort, la vie en addition Je croirai avoir tout connu Un calcul trop vaste et trop long J'irai vous voir, vous raconter comme il est grand À s'y mettre, on perd la raison Comme il est grand C'est un grand trou au cimetière des émotions Des émotions Sur les pas d'un humain parfois Le bonheur allume ses rayons Dans la salle aux milliards de sièges L'amour remet tout en question Chacun possède sa première place La marguerite avait raison Chacun son tour pour la grimace Le hasard a encore du bon On joue du sérieux en cortège Certains jaloux y entrevoient des déceptions Sur des prétentions qu'on arpège Des déceptions Comme si on savait contrôler le grand manège Le grand manège Dans la salle aux milliards de sièges Y'a des amoureux qui s'embrassent Seul sur un banc à faire le tour du monde sur un dos Y'a des amitiés entre races d'éléphant La bêtise qui prend des vacances En m'accrochant parce que ça trompe énormément On s'habitue à son absence Quand j'aurai vu, tout aperçu À l'évidence, on lui fuira comme le bon sens Je croirai avoir tout connu Comme le bon sens J'irai vous voir, vous raconter comme il est grand Comme il est grand Seul sur un banc à faire le tour du monde sur un dos d'éléphant Sur les pas d'un humain En m'accrochant parce que ça trompe énormément Les naufrages, les dommages, les déceptions Quand j'aurai vu, tout aperçu Le temps, l'échec en soustraction Je croirai avoir tout connu La vérité d'un Robinson J'irai vous voir, vous raconter comme il est grand Perdu sur une île en chiffon C'est un grand trou au cimetière des illusions Seul sur un banc à faire le tour du monde sur un dos Des illusions d'éléphant En m'accrochant parce que ça trompe énormément Dans la salle aux milliards de sièges Quand j'aurai vu, tout aperçu Les vieux s'ennuient et se prélassent Je croirai avoir tout connu S'appuient sur les années qui passent J'irai vous voir, vous raconter comme il est grand Vieillards de vingt ou de cent ans Experts à fuir les tourments Comme si risquer de s'éprouver tuait les gens