Commémoration du crash de la caravelle Ajaccio

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Commémoration du crash de la caravelle Ajaccio
Commémoration du crash de la caravelle Ajaccio-Nice de 1968
Extrait du Diocèse d'Ajaccio
http://www.corse.catholique.fr/Commemoration-du-crash-de-la
Commémoration du crash de
la caravelle Ajaccio-Nice de
1968
- Le diocèse - L'évêque -
Date de mise en ligne : mercredi 11 septembre 2013
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Commémoration du crash de la caravelle Ajaccio-Nice de 1968
"Des innocents sans croix,
laisse monter la voix"
Quarante cinq ans après, l'émotion reste vive dans la mémoire des familles des victimes de la disparition de
la Caravelle d'Air France, quelque part entre Ajaccio et Nice. Touché par ces sentiments, Monseigneur de
Germay a appelé à voir une occasion de resserrer notre lien avec Dieu.
"Dieu ne prend pas plaisir à nous infliger des épreuves comme celle dont nous faisons mémoire aujourd'hui. Elles
appartiennent à notre vie. Mais il se sert de ces épreuves pour faire grandir notre Foi qui nous permet d'être sauvé.
Pour le croyant, le plus important, c'est la qualité de notre relation avec Jésus. De même l'Ancien Testament dit qu'il
faut faire passer l'or au feu du creuset, de même il faut utiliser les épreuves pour purifier notre Foi". Pour l'Evêque
d'Ajaccio, le devoir de mémoire se lie donc très bien avec l'acte de Foi.
Dignité et sobriété avec "I Muvrini"
Devant un parterre de représentants de l'Etat, d'élus de Corse et de Nice, devant un rassemblement des familles
des victimes du crash, une messe de commémoration a ainsi été dite par Monseigneur de Germay et le curé du
secteur, l'Abbé Rabazzani.
D'une sobriété pleine de sens et de dignité, la cérémonie a été aussi animée par le groupe I Muvrini. Les accents de
ces chanteurs ont résonné dans les âmes des familles.
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En clôture, le poème de Bartulumeu Dolovicci a été élu, comme trait d'union entre la douleur, le devoir de mémoire
et l'appel à Dieu. :
"Déjà le Cap d'Antibes
Se profile sous les ailes
C'est à ce moment là
Que résonne un bruit insupportable
La caravelle touchée à mort
Au fond des abîmes s'est couchée.
Gh'a quaranta cinque ani so passati
Un' c'e piazza per u scordu !
Firmemù addulurati
Chi ci ferma u ricordu
Di i morti ch'un so morti
In paradisu, accolti !
De cette mer d'angoisse
Des innocents sans croix
Laisse monter la voix
Fais nous entendre leurs voix !
Fais nous entendre leurs voix !
Fais nous entendre leurs voix !"
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Commémoration du crash de la caravelle Ajaccio-Nice de 1968
Car, comme l'a souligné l'Evêque d'Ajaccio, "pour nous, comme pour les familles des victimes de ce drame, il faut y
voir une invitation à grandir dans la confiance de Dieu. Ce qui s'est passé me bouleverse, me déchire, me
scandalise, et pourtant, Seigneur, je garde confiance en toi, je ne t'accuse pas d'être responsable de ce qui s'est
passé. Je crois que si je suis fidèle à toi, alors j'aurai accès à la vie et je pourrai retrouver ceux que j'ai aimés et qui
ont disparu. La démarche de vérité demeure nécessaire mais la parole de Dieu nous invite à aller plus loin : la mort
est au bout du chemin mais il y a la vie à laquelle nous sommes appelés qui est au-delà".
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