Maître Fendard (Ah, Ah, Ah)

Transcription

Maître Fendard (Ah, Ah, Ah)
Maître Fendard (Ah, Ah, Ah)
«On a volé le chateau de sable»
Fred Tousch & Laurent Mollat
co-écriture et mise en scène : François Rollin
Création 2013
Le Nom du Titre - 23 rue du colonel Naudy 81 300 GRAULHET
05 63 34 43 52 - 06 61 84 44 81 - [email protected] - www.lenomdutitre.com
Maitre Fendard ( Ha ! Ha ! Ha ! ) est un avocat spécialisé dans les affaires à caractère iconoclastes
et surréalistes. Accompagné de Ménardeau son fidèle greffier musicien il nous narre et chante son
plus beau procès : « l’affaire du château de sable » !
Fred Tousch a construit sa réputation sur l’interprétation
de personnages décalés.... avec Maitre Fendard (Ha ! Ha !
Ha !) il ne déroge pas à la tradition : un personnage à
la John Cleese coincé entre rigueur judiciaire et loufoque
logique. Comme un besoin de défendre l’indefendable et
l’irrationel, ce Don Quichote en robe accompagné d’un
sancho-greffier a un but ultime, celui de donner une jurisprudence à la poèsie .
Intention
Ce projet s’inscrit dans la continuité d’un travail d’exploration de la prise de parole et du discours sous ses
différentes formes. Après le discours narratif (Benoit
de Touraine), la prise de parole philosophique (le cabaret philosophique), imprécatoire (la Foirce), politique
(Knüt), il se lance ici avec l’aide de François Rollin dans
la plaidoirie.
L’histoire
« On a volé le château de sable »
Pâques avril 2007 la famille Bellemarre, famille en
voie de recomposition, se retrouve au bord de
la mer pour tenter de resserrer ses liens. Dans
l’après-midi sous l’impulsion du petit Benoit, 4 ans
et demi, ils construisent ensemble un magnifique et
somptueux château de sable. Ils s’investissent tellement que petit à petit leurs liens se resserrent et
que l’espoir de voir les dissensions familiales disparaitre renait.
Le soir venu ils se promettent de continuer l’œuvre
inachevé, et ce, dès potron-minet.
Le lendemain matin en se rendant sur les lieux ils
découvrent avec stupeur et effarement que le château à disparu !
« Je ne vois qu’une chose à faire, s’exclame alors
oncle Bertrand. Il faut faire appel au seul homme
capable de nous défendre, à ce héros des temps
modernes qui, grâce à des méthodes hors du commun et sa sensibilité légendaire, son tact, son talent
oratoire et ses méthodes juridictionnelles pétries
de bon sens et d’opiniâtreté... saura nous sortir du
guêpier, j’ai nommé… ». Et toute la famille de répondre en chœur : « Maître Fendard ! »
« Vue notre capacité à démontrer tout et son
contraire, il eut été facile pour François Rollin et moimême de faire se succéder une série d’affaires ahurissantes, iconoclastes et surréalistes. Nous avons choisi
au contraire de sensibiliser le spectateur aux réalités
alambiquées et complexissimes du monde moderne,
grâce à l’histoire ébouriffante de la disparition diablement suspecte d’un château de sable. A l’heure où les
avocats d’affaires prennent de plus en plus de place
dans les grandes décisions, où le tout juridique prend
trop souvent le pas sur l’humain, la mise en lumière
(lumière du jour) de la parole juridique et de ses articulations nous a semblé pertinente. C’est le pari que
nous avons engagé, en appelant le public-jury à faire jurisprudence par un verdict sans autre appel que l’appel
de la mer, et en le mettant ainsi face à ses responsabilités individuelles, collectives, et dadaïstes.. »
Fred Tousch et François Rollin
Fred Tousch
Poète, clown, philosophe de l’absurde, imprécateur improbable, Fred Tousch fait ses débuts sur les
scènes de rock alternatif avec les Béruriers noirs
puis “bouinax et clown de tôle” avec le cirque Archaos. C’est avec son comparse Pierre-Claude Artus en 1996 qu’il débute une carrière en chanson
“Fred & Pierre-Claude, chanteurs sincères”. S’ensuivent deux créations de solistes “Oui je suis poète”
puis “Benoît de Touraine ou la véritable histoire du
fils du pintadier” . Il crée ensuite un trio de philosophes déjantés “Le Cabaret philosophique” avec
Arnaud Aymard et Laurent Petit ; ils réaliseront
“Mission Socrate” avec Bertrand Lenclos et Jackie
Berroyer.
En 2001, il crée Le Nom du Titre qui gère la diffusion de ses spectacles ainsi que la mise en œuvre de
projets artistiques atypiques avec Fabienne Quéméneur : les «enchoufflichures», les «rendez-vous
de la cervelle» en sont des exemples marquants.
En 2006 il devient sociétaire du “Grand Mezze”, un
spectacle présenté par Edouard Baer et François
Rollin au théâtre du Rond-Point à Paris.
www.fotojimi.com
Cette même année il s’attelle également à déplacer des églises en créant une nouvelle prêche de rue, la “Foirce”. En 2009,
c’est en Jean-Claude Fischer qu’il intervient dans “Looking for Mr. Castang d’Edouard Baer.
En 2003, c’est sans retenue qu’il imagine avec quelques frères d’armes les “manif de droite”...
A 41 ans, il connaît un peu mieux ses limites et c’est pour ces raisons qu’il décide de les dépasser grâce à “Knüt” qui sera
présenté en Avignon en 2010 à la Manufacture avec succès et au Sentier des Halles à Paris. A 43 ans, il décide enfin de
réaliser ses rêves en créant “le retour du Grand Renard Blanc”, un conte rock débridé.
Depuis 2010 il multiplie les rôles au cinéma avec notamment «la personne aux deux personnes (Nico & Bruno), un court
métrage «Clonk» de Bertand Lenclos ou encore «Profs» de Pierre-François Martin-Laval ainsi que deux épisodes de la
Chanson du Dimanche sur Canal Plus.
En 2013, il sollicite la plume de François Rollin pour la co-écriture de l’incroyable plaidoirie de Maître Fendard créée au
Festival du Mot.
Laurent Mollat
C’est en 1977, le 12 avril à 7h30 le matin que Laurent Mollat naît sur la plage de Boulogne sur mer dans le Pas de calais.
Ses parents le destinent à une carrière de musicien troubadour, alors que lui rêve de devenir médecin, avocat ou huissier de justice. En pleine adolescence, M. Mollat-père le forme à l’accordéon et le fait jouer dans ses formations de bal le
week end et après l’école pour éviter que Laurent ne s’enferme dans les études. De 94 à 2003, il se forme entre autre à
l’école de batterie Agostini de Lille sous les baguettes d’Adriano Zampieri et à l’école de batterie HSMA. En 2004 Laurent découvre le Jazz, et représente la France avec le groupe « Carte à 4 » au festival de Jazz d’Athènes puis au festival
« Jazz à viennes ». En 2005 Laurent découvre le Rock. Il s’achète un blouson de cuir et se laisse pousser les rouflaquettes
pour le groupe de secrétaires déjantées « Les suprêmes dindes ». En leur compagnie, il sillonne la France et tourne au
Canada, joue dans l’émission Taratata, et enregistre un album avec Denis Barthes (batteur de Noir Désir). Contre toute
attente, en 2010, il se remet à l’accordéon et enregistre un disque avec son copain Cyril (ex« Nonnes Troppo » et
« VRP ») sous le nom de « CROCO ». Cette formule « chanson » se développe avec l’arrivée de Franck (ex « Marcel et
son orchestre ») et devient « Lenine Renaud ».
Par chance, en 2011, alors qu’ il en a marre de jouer avec des ex-ceci et ex-cela, il rencontre Fred Tousch et là, il tombe
amoureux de ce poète musiladin pour qui il se dévoue en tant qu’indien dans le spectacle « Le retour du grand renard
blanc ».
Enfin, en 2013, c’est avec une immense joie qu’il réalise son rêve d’enfance. Ses parents sont tout content : il recycle le
clavier de baloche de son père et incarne le greffier de maître Fendart avec une belle robe.
> Le genre
Ce spectacle se joue principalement en salle mais peut être proposé en rue dans un
contexte protégé. Il prend la forme d’un procès/récit musical .
> Où le voir
Durée : 1H15 en salle et 1H05 en rue
- 1er juin 2013 : première sortie au Festival du Mot à la Charité sur Loire,
- 2 et 3 août 2013 : Ax les Thermes, spectacles de grands chemins
- 7 août : Capbreton
- 31 août et 1er septembre 2013 : Festival des Rias, Quimperlé (29)
- 24 septembre au 5 octobre 2013 : le théâtre du grand Rond à Toulouse (31)
- 2, 3 et 4 avril 2014 : Le théâtre 95, Cergy Pontoise
- 16 mai 2014 : à l’Archipel à Granville
> Distribution Fred Tousch : maitre Fendard ah ah ah
Laurent Mollat : Menardeau (comédien/musicien)
Ecriture : Fred Tousch et François Rollin
Mise en scène : François Rollin
Collaboration artistique : Joël Dragutin
Lumières : Nicolas Gili
Régie : Baptiste Chevalier Duflot
Production/Diffusion : Fabienne Quéméneur et Claire Bidet
Administration : Pascale Maison
> Co-productions/résidences
L’Archipel à Granville et le théâtre 95 à Cergy
Pontoise
Merci au Festival du Mot et À Rodho pour les
illustrations