ce mois-ci dans mobiles… environnement richard
Transcription
ce mois-ci dans mobiles… environnement richard
gratuit numéro 10, février 2005 Journal culturel de Saint-Hyacinthe • Mont-St-Hilaire • Beloeil Emotions, Lucie Amaël Gagnon, médium mixte , original couleur Série : Les cœurs, 1995 CE MOIS-CI DANS MOBILES… ENVIRONNEMENT RICHARD DESJARDINS AVAIT RAISON P.2 CHRONIQUE L’EMPIRE DU LUXE P.3 RENCONTRE MARIE GAGNON P.4 LITTÉRATURE LIRE POUR GRANDIR P.9 ENTREVUE ÉRIC BRAÜN- BÉDÉISTE P.5 GASTRONOMIE AMOUR EN CAGE P.8 CAHIER SPÉCIAL EXPRESSION RICHARD DESJARDINS AVAIT RAISON… Alain Charpentier Avec ses 750 000 km2, la forêt québécoise est la plus vaste du Canada, mais aussi la plus exploitée. Avant de parler de la commission Coulombe et de la situation actuelle de la forêt québécoise, il serait intéressant de retracer les grandes lignes de l'histoire de la déforestation au Québec. Au début du XIXe siècle, l'Angleterre a déjà épuisé ses réserves de bois depuis longtemps et il lui faut aller chercher dans les forêts du nord de l'Europe pour alimenter ses chantiers navals. Napoléon 1er ayant déjà conquis une bonne partie de l'Europe, il entreprend de vaincre aussi l'Angleterre, mais il n'y parvient pas et finit par imposer un blocus continental aux îles Britanniques. Privés de leur réserve de bois, les Anglais sont forcés de puiser dans leur colonie nord-américaine. C'est à ce moment-là que le Québec est devenu la cour à bois de Sa Majesté et que les pins centenaires de la vallée de l'Outaouais ont pris la route des chantiers navals anglais. « …aujourd'hui on exploite la forêt boréale, la zone forestière la » plus importante de la province. Lorsque le blocus continental contre l'Angleterre a été levé, le commerce du bois a survécu grâce à l'industrie papetière. Après avoir abattu pratiquement toutes les forêts du sud du Québec, lesquelles sont dominées par les feuillus, les compagnies forestières ont étendu leurs territoires de coupe vers le nord. Ce qui fait qu'aujourd'hui on exploite la forêt boréale, la zone forestière la plus importante de la province. Il s'agit d'une forêt de conifères dominée par l'épinette noire avec laquelle on produit du papier et du bois d'œuvre (matériaux de construction). Si cette forêt est précieuse pour les compagnies, elle l'est encore plus pour le patrimoine mondial: c'est le plus grand peuplement d'épinettes noires au monde. C'est pour cette forêt-là que le chanteur Richard Desjardins se bat. Vous vous rappelez sans doute de son film, L'Erreur boréale (1999). Un film troublant avec lequel il a voulu dénoncer l'exploitation abusive de la forêt boréale par les compagnies forestières. Selon lui, notre forêt est épuisée, surexploitée et mal gérée. On a surévalué la capacité de la forêt québécoise à se régénérer, ce qui fait qu'on est déjà en train d'abattre les arbres de demain. Lors de la sortie du film, tout le monde s'entendait pour dire que Desjardins avait raison, sauf les compagnies forestières, qui l'accusèrent de déformer la réalité. Quatre ans plus tard, le gouvernement Charest ordonnait la tenue d'une commission d'enquête publique sur la gestion de la forêt québécoise. En décembre dernier, Guy Coulombe, le président de la commission, a déposé le rapport d'enquête à l'Assemblée nationale: un pavé de 307 pages qui étudie en profondeur la gestion de la forêt publique québécoise et qui donne finalement raison à Richard Desjardins: on coupe trop, on coupe mal et si on ne corrige pas la situation, il n'y aura bientôt plus assez d'arbres pour faire vivre l'industrie forestière. La commission Coulombe préconise certaines mesures qui pourraient améliorer l'état de santé de la forêt boréale si elles sont prises à temps: une réduction de 20% de l'émission des permis de coupe; de nouveaux outils de gestion; la création d'un poste de forestier en chef, chargé d'évaluer avec transparence les méthodes utilisées pour établir la capacité de régénération de la forêt; la création d'un poste de vérificateur de la forêt qui serait rattaché au vérificateur-général du Québec, un budget annuel de 63 millions pour le reboisement et un programme de réhabilitation de la forêt de feuillus. Le gouvernement Charest donnera-t-il suite à ces recommandations? C'est ce qu'on verra... Pour ma part, je pense qu'il ne faut plus considérer la forêt comme une source de matière première, mais bien comme un espace sacré indispensable à la vie. Personnellement, les arbres m'imposent un grand respect et une profonde vénération. Pour mériter leur titre, les travailleurs de la forêt devraient considérer les arbres non plus comme des dollars, mais bien comme des âmes. Peut-être qu'alors ils y réfléchiraient deux fois avant de les abattre. Alain Charpentier est finissant à la maîtrise en Langue et littérature françaises à l'Université McGill. Passionné de littérature, d'histoire, de folklore et d'entomologie, il publie à l'occasion des articles sur l'environnement. Il est aussi conteur et musicien à ses heures. Originaire de Saint-Hyacinthe, il vit pour le moment à Mont-Saint-Hilaire. Lucie Amaël Gagnon : le cœur d’une artiste Le cœur a ses raisons que seul l’art peut exprimer en une vibrante fusion entre la matière inerte et le spirituel. Reconnue comme artiste contemporaine pratiquant l’art de la matière, cette œuvre est chère aux yeux de l’artiste maskoutaine puisqu’elle a servi de porte-étendard pour sa première exposition solo à New-York, en 1995. Lucie Amaël Gagnon a d’abord étudié en arts et textiles avant d’entreprendre un certificat en arts visuels puis un baccalauréat en histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal. Artiste plasticienne, elle crée des tableaux ou des installations où elle intègre et recycle des composantes de l’environnement industriel et textile. www.journalmobiles.com · 2 · février 2005 IDENTITÉ ET SOCIÉTÉ L'empire du luxe Je suis assise sur un banc de bois, accoudée à la table devant mon carnet noir, une bonne soupe fumante à bâbord, un tas de journaux et de magazines à tribord et je laisse ma pensée voguer. J'écris. La musique du monde inonde l'espace, le feu crépite dans la cheminée, je suis seule dans ce charmant chalet de ski au pied de la montagne car tout mon petit monde est parti profiter du grand air et dévaler les pentes. Moi, j'explore d'autres pistes… « Toute la richesse de l'art et de la culture est » maintenant à la portée de la collectivité. Quel luxe ! L'ambiance nordique dont témoigne la vue imprenable de la fenêtre voisine de la table et la chaleur de mon refuge me procure un tel bien-être, une telle inspiration également. Je me dis qu'il fait bon vivre. Dans ces conditions, le froid est le pendant nécessaire à l'appréciation du cocon douillet qui protège et invite à se blottir au creux du canapé moelleux trônant au milieu de la pièce. Je l'avoue, la neige ne me sert que de décor et je pèche par pantouflardise. Je n'ai qu'une envie : rejoindre l'avalanche de coussins et la doudou racoleuse posée élégamment sur le bras du sofa. Il existe un mot formidable pour décrire cette action: se lover. Au sens littéral, il veut dire s'enrouler sur soi-même comme le ferait un serpent sous une roche mais n'invoque-t-il pas, par sa parenté de l'anglais love, un véritable état d'amour ? Prendre soin de soi est important pour l'équilibre. Je déculpabilise. Au-delà de la situation physique et matérielle qui est à rêver, mon plus grand luxe est celui d'avoir tout mon temps. La liberté figure, en effet, parmi les plus hautes aspirations de l'humain. Depuis le début de la matinée, donc, je galère dans ma tête au rythme de tous les styles musicaux que j'aime: musique émergente, chanson française, classique, jazz et me voilà maintenant, par le biais de chants et de sonorités étrangères, en plein voyage autour de la planète. Je pars à l'aventure des autres cultures, je me nourris de la différence qui élargit mes connaissances et ma propre culture musicale, bien sûr, mais surtout, qui enrichit mon expérience émotionnelle. La musique a cette capacité d'universalité de langage qui permet une véritable connexion avec les autres. N'est-ce pas encore un luxe que cet accès, par la radio, chez tous les bons disquaires ou via Internet, à tous ces témoignages du passé ou du présent, de toutes ces musiques du monde, l'œuvre de toute l'humanité? Cette accessibilité est un grand luxe, un incommensurable privilège. Nous sommes au cœur d'une époque où la connaissance, l'information et la culture ne sont plus l'apanage des seuls biens nantis de la Terre. Toute la richesse de l'art et de la culture est maintenant à la portée de la collectivité. Par les médias, les musées, les livres, les films, nous touchons, nous voyons, nous écoutons, nous nous abreuvons de tant de couleurs, de nuances, de savoirs, de regards... C'est inouï! Nous avons véritablement l'accès à la grande réserve des trésors de l'humanité; il reste peut-être à en acquérir la conscience et l'éducation. De plus, nous avons une diversité de consommation avec ces produits, cette nourriture et ces objets qui nous parviennent de partout, en des temps records. Quelle profusion! Quelle abondance! Sommes-nous vraiment remplis de gratitude face à l'aisance de notre vie ou en sommes-nous encore à nous plaindre? Selon la tradition du Jour de l'An, j'ai pris une résolution 2005 et elle se résume en un verbe Apprécier. Apprécier le moment présent, apprécier ma chance de vivre à cette époque, de pouvoir goûter tous les plaisirs, toutes les richesses, tous les bonheurs que m'offre une journée. Il est trop facile de geindre, de se lamenter de tout et de rien. Nous sommes happés par le stress et les malheurs qui nous entourent. Nous vivons dans l'empire du luxe. Nous le créons constamment et en jouissons quotidiennement. Le luxe a longuement été défini par le superflu, par le faste ou par l'ostentatoire. On lui porte, d'emblée, un caractère somptueux et coûteux. On lui colle aussi une étiquette péjorative, parce que parfois, le luxe devient clinquant ou dépravé, effréné et insolent. On le déprécie carrément lorsqu'on l'associe à la corruption, à la perversion ou au mauvais goût. Le plus souvent il est magnificence, savoirfaire, raffinement, élégance, beauté, rareté. Telle est bien l'ambiguïté du luxe. Mine de rien, une grande partie du globe se vautre dans un luxe inégalé depuis l'histoire des civilisations. On ne peut pas parler que de l'Occident. Car ce luxe est répandu partout. En Amérique, en Europe, en Asie, au Moyen Orient, en Afrique, en Océanie, il s'est infiltré et installé partout dans toutes les capitales, toutes les grandes villes et les stations touristiques. Et ce, malheureusement, en coexistence sinon au détriment de toute une partie du monde qui souffre. Comme de très beaux couverts étalés sur une grande nappe de pauvreté. « Combien sont engagés dans une action concrète? Chaque jour nous » permet de poser de © Stephan 2003 Chantal Gagnon la pauvreté? Combien sont engagés dans une action concrète? Combien sont de vaillants bénévoles ou des donateurs pour leurs causes? Chaque jour nous permet de poser de petits gestes. Favoriser l'achat de produits qui appuient le développement durable, bouder les marques qui abusent du travail des enfants, sélectionner les marchands locaux, acheter des objets de bonne qualité et de meilleure longévité, choisir la créativité plutôt que de se laisser emporter dans la walmartisation des esprits, dans le prêt-à-jeter et dans les commerces de babioles, s'impliquer dans une organisation humanitaire et ainsi de suite. Pour moi, la mondialisation n'est pas en soi une bonne ou une mauvaise chose. C'est un phénomène longuement amorcé depuis que Christophe Colomb a découvert que la Terre est ronde. Nous nous mondialisons, nous nous unifions. Et s'il réside un danger réel sous l'égide de l'uniformisation et de l'exploitation liées à la monopolisation des entreprises, souhaitons que la vie ne soit pas un jeu de Monopoly. Optimisons plutôt le beau côté de la médaille. Nous sommes parvenus en quelques années à établir des réseaux de transports et de communications qui nous permettent de tisser des liens partout dans le monde et d'échanger. Nous pouvons niveler à la hausse l'ensemble des petits gestes. On assiste, ces temps-ci à plusieurs conversations de salon au sujet de la surconsommation et sur les affres de la mondialisation. C'est tendance. Le propos est actuel. C'est une préoccupation présente et très pertinente. Partout, on dénonce les abus de notre empire du luxe et il est nécessaire que les consciences s'éveillent. Par contre, beaucoup de grandes gueules se donnent des têtes politiquement et correctement rebelles en répandant leurs opinions dans les médias. Il est de bon ton de dénoncer, d'accuser, de pavoiser sur l'amoralité, de se faire le défenseur des grandes causes. Pour reprendre la phrase de la romancière française Anna Gavalda, dans une interview livrée au journal Libération, …les gens qui ont des avis me fatiguent». Certes, il est louable d'avoir des opinions, de se forger une philosophie et il est essentiel de faire un état des lieux pour mieux agir. Mais combien d'entre nous sommes réellement impliqués dans cette lutte contre www.journalmobiles.com · 3 · février 2005 modes de vie de tous les coins de la planète. Notre empire en possède la richesse et les connaissances. Et dans ce sens, je peux aussi, comme personne unique, prendre une deuxième résolution, primo apprécier et secundo, contribuer. Voilà ce que m'inspire un bon feu et de la belle musique dans un chalet de ski. P. S. En passant, voici le comble du chic et dernier cri en matière de ski alpin ; les skis Ultime de chez Lacroix. Confectionnés sur mesure par un artisan dans des bois rares - du moins pour les Européens - érable moucheté du Canada, bubinga, zebrano ou acajou pommelé, et dotés du fin de la technologie en matière(l'enlever) de haute précision en aéronautique, vous pouvez dégoter une paire de planches pour 15 000 euros pour le modèle classique ou mieux 42 000 euros avec des pierres précieuses et serties d'or ou d'argent. Et là, promis, vous êtes en file pour une montée au sommet du luxe. Designer de mode, conceptrice et artiste multidisciplinaire, Chantal Gagnon possède une expertise dans le repérage de tendances et l'étude des mouvements sociologiques de la mode, du design et de la créativité. Elle signe pour Mobiles la chronique Identité et Société. LES ROSES ET LA BELLADONE ENTREVUE AVEC MARIE GAGNON (Suite de l’entrevue “ d’Encre et d’héroïne”, publiée dans Mobiles janvier 2005) Fabienne Cortes Marie Gagnon a écrit ses premiers livres en prison ou dans la rue, sous l'effet de l'héroïne. Voici la suite de l'entrevue présentée le mois dernier sous le titre D'Encre et d'héroïne. L'auteure nous parle maintenant de sa vie en prison et de sa vision de la société dans laquelle elle vit aujourd'hui en toute lucidité. ne peuvent pas ouvrir un cours avec seulement trois filles. Ce qui fait que des filles qui n'ont pas de difficulté à gérer leur colère, on va leur en trouver des problèmes de gestion de la colère pour les mettre dans ce cours, sinon ils vont perdre des subventions. Toi, tu es là-dedans et tu vois bien que tout ça n'a pas de sens, que c'est pas fait pour t'aider. Alors, tu suis le cours en faisant semblant que tout est normal pour pouvoir sacrer ton camp au plus vite. Tu peux pas être honnête dans un milieu où tout fonctionne de même et où tu fais tout ça pour avoir une récompense, celle de passer le moins de temps en dedans. L'application de la psychologie Marie Gagnon, auteure de Des Étoiles jumelles, © Josée Lambert La Prison: parabole de la société Marie Gagnon. À Joliette, tu es en prison et on te dit qu'on va te faire une thérapie parce que tu es malade. Ça ne marche pas: soit tu fais de la prison, soit tu es en centre de thérapie. Parce qu'on nous dit en thérapie: «Si vous consommez, il faut le dire», seulement, si une fille dit qu'elle a consommé, ils l'emmènent au trou. Pourquoi? Parce que tu es dans une prison. Mais si tu le dis pas, on va t'accuser de manquer de transparence. En plus tu es dans un système administratif. Tu as toutes sortes de programmes comme «gestion de la colère», «gestion de vos émotions», «dépendances affectives», etc. Parfois, il n'y a pas assez de filles pour un programme. Il peut y avoir deux, trois filles pour le programme de «gestion de la colère», mais ils Nouvellement parue Aux Éditions Les Herbes Rouges Le Désordre de la Petite Chambre, un recueil de poésie nouvellement paru aux Éditions Les Herbes Rouges, arrive à temps pour ce mois de février; l'auteure nous catapulte dans des espaces imaginaires à des moments imprenables. Le recueil est ponctué de M.G. C'est pas que je suis contre la psychologie. Je suis contre l'application qu'on en fait. Ça peut être un chemin merveilleux dans une nouvelle forêt vierge où tu apprends, tu tâtes, tu découvres plein de choses. Seulement, de ce nouveau terrain-là, on en fait des certitudes, des systèmes. De toutes les thérapies, approches cognitives, humanistes, confrontatives, etc., chacun de ceux qui les appliquent est convaincu d'avoir la vérité avec un grand V. Je pense que je les ai toutes faites. À un moment donné, je suis sortie de là parce que j'étais même plus capable d'avoir une pensée personnelle. T'es tellement tout le temps en analyse que chaque pensée, chaque réflexion que tu as, tu te demandes si c'est correct. T'es toujours en auto-questionnement. Il n'y a plus rien de naturel. C'est extrêmement dangereux. On arrive à revêtir un uniforme aux valeurs, aux croyances des gens pour essayer de faire qu'ils soient tous pareils. Si tu es horticulteur, que tu aimes les roses et que tu les cultives parce que c'est facile à entretenir et que tu trouves ça beau, t'en as bien le droit. Si tu as une belladone (fleur venimeuse) dans le fond de ton jardin, tu as bien raison de protéger tes roses contre elle, mais t'as pas le droit de la trafiquer pour la transformer en rose. La belladone a le droit d'exister. Elle a ses raisons d'être. Le problème c'est qu'on veut que tout le monde soit pareil. plusieurs nouvelles poétiques par lesquels Annie Perrault capte une expression parcellaire d'instants; elle surprend des situations et en dégage la vague d'émotion pour devenir mémoire ou nostalgie. On peut imaginer la cigarette qui fume, un regard posé sur un lieu, une émotion vaporeuse ou coupée au ciseau, un fragment de vie qui s'allonge. "Je voudrais être là comme je t'ai vu dans ce bistro. M'accoter les pieds sur le bord de la fenêtre. Tirer sur une cigarette exactement comme tu le faisais. Lever le regard en inspirant. Relâcher la fumée les yeux presque clos, apaisée comme après l'amour. M'éteindre à côté de toi et dire le plus simplement du monde: Tu es un luxe perpétuel." Tiré de « Bistro de Paris, rue SaintDenis», Le Désordre de la Petite Chambre, 2004. Le Désordre de la petite chambre, Annie Perrault, Les Herbes Rouges/Poésie, 2004, 12,95$ Disponible chez: Librairie Citation, Beloeil Librairie Daigneault, Saint-Hyacinthe On empêche l'unicité des individus et j'ai l'impression que les gens ne s'en rendent pas compte. Peut-être que je peux le voir parce que j'ai été en prison, une sorte de concentré et d'exagération du monde extérieur. Le désespoir d'Artaud, l'empathie de Marie M.G. Je ne méprise pas la vie et les gens comme pouvait le faire Antonin Artaud. Mon personnage de Jean-Marie (dans Étoiles Jumelles) qui est une représentation d'Artaud ne pourrait pas s'extasier devant un beau paysage: moi oui, comme mon personnage d'Emma. On m'a souvent dit que je voyais juste le beau. Même dans les pires moments de ma vie, je suis restée enthousiaste. Je me rappelle un de mes plus beaux moments: j'avais couché dehors, sur le mont Royal, il pleuvait. C'était une des pires situations que les gens peuvent s'imaginer, mais j'avais ressenti l'étreinte d'un bonheur immense. J'étais libre puis heureuse. Je m'étais dit que je ne pourrai jamais plus être aussi heureuse que la minute que j'étais en train de vivre. Emma aurait aimé se rendre au même niveau de détachement par rapport à la beauté du monde que Jean-Marie, au même niveau de la pensée sans l'émotion, mais elle ne peut pas parce qu'elle a une grande soif de vivre. Elle aime voir un arbre, la nature, la vie autour d'elle. Jean-Marie, cette poésie-là, il n'y est pas sensible, comme Artaud. Je ne suis pas quelqu'un de prudent parce que je ne veux pas me couper de la vie. J'aime mieux la laisser décider pour moi. Je veux continuer à être impulsive, à avoir des surprises et à aimer les gens. J'ai déjà été dans un état terrible, en train de mourir dans un corridor. J'entendais les médecins dire: «On va la perdre», et mon dernier contact avant de tomber dans le coma ça a été le regard d'une mère avec sa petite fille. Je préfère mourir comme ça que toute seule dans une chambre d'hôpital avec des fleurs. Le fait que tu sois entouré, qu'il y ait de l'humain autour de toi, c'est ce qui te fait continuer. Son écriture M.G. Depuis toute petite, je voulais être écrivain. La seule autre chose que j'aurais pu faire, c'est missionnaire. De toute façon, j'aurais écrit. Quand j'ai rencontré Bernard et qu'on est tombé dans la rue, j'ai trouvé cette misère que je voulais trouver à Calcutta pour l'écrire dans mes romans. Dans la misère, parfois, tu peux assister à des scènes à te mettre à genoux puis à croire en Dieu. Des scènes de bonté et de gratuité que j'aurais pas pu connaître dans un monde de prudence. J'ai beaucoup écrit dans la rue. Les structures dans ma vie et dans mon écriture, ça ne m'intéresse pas. J'écris par impulsion, d'abord dans ma tête, ensuite sur le papier. Des Étoiles Jumelles, je l'ai écrit en dedans, même si l'administration de la prison voulait m'en empêcher. Je m'étais battue pour pouvoir continuer d'écrire parce que quand tu as un contrat de travail à l'extérieur, tu peux le continuer en dedans. Seulement, il faut remplir toutes sortes de paperasse et c'est compliqué. Finalement, j'ai eu le droit d'écrire un après-midi par semaine. J'ai pas eu le temps de faire une structure, ni même une réécriture, même si l'éditeur a fait ses propres corrections. Encore là, je dois me battre avec des gens qui connaissent bien leur grammaire, mais qui n'ont pas beaucoup d'imagination. Un exemple, j'avais écrit «les larmes hésitent à traverser l'orgueil» et il a fallu le défendre parce que mon correcteur d'épreuve avait peur que les lecteurs ne comprennent pas. Des Étoiles jumelles, Marie Gagnon, VLB éditeur, 2004, 215 pages. Fabienne Cortes est chroniqueuse littéraire au Courrier de Saint-Hyacinthe. Elle est aussi scénariste pour des émissions jeunesse à la télévision. Elle aime rencontrer les auteurs d'ici pour parler avec eux de l'art d'écrire. Chartre Mondiale des Femmes pour l'Humanité. Le respect des valeurs universelles sera exigé. Au Québec, en 2005, on compte encore des inégalités et, des actions discriminatoires sont portées envers les femmes dans les milieux de travail et dans la société. À l'occasion de la Journée de la Femme du 8 mars prochain, plusieurs événements auront lieu à l'échelle mondiale. Au Québec, notamment, il y aura dépôt de la Chartre Mondiale des Femmes pour l'Humanité pour son adoption à l'Assemblée Nationale. Les thèmes abordés concerneront la pauvreté, la violence et les discriminations envers les femmes. Les revendications concernent essentiellement la lutte pour les valeurs universelles, soit l'égalité, la liberté, la solidarité, la justice et la paix. À Saint-Hyacinthe, cet événement sera souligné grâce à la mobilisation de femmes et d'organismes divers de la région. La coalition et ses partenaires sont heureux de vous inviter aux activités d'éducation populaire à la cafétéria de l'École Fadette, dès 19h, le 8 mars prochain pour appuyer la démarche mondiale par des actions symboliques. Des jeunes de tous les milieux interviendront, par le biais des arts plastiques, en interprétant à leur façon les différentes valeurs universelles revendiquées par la Chartre. La Chorale de la Fédération des Femmes du Québec, divers organismes communautaires et les Enfants du Feu seront de la partie! Surveillez le slogan «Femmes d'ici et d'ailleurs, changeons le monde!» ainsi que le calendrier Mobiles du mois de mars pour connaître les activités! L’équipe Directeur: Victor Varacalli Rédactrice en chef: Hélène Dion Collaborateurs: Anne-Marie Aubin, Stéphanie Bachand, Marcel Blouin, Alain Charpentier, Fabienne Cortes, Chantal Gagnon, David-Alexandre Grisé, Geoffroy Lemonde, Odile Prévost, Myriam Tétreault, Anne-Marie Vanier, Vianney Théberge, Sébastien Maltais Édition et Graphisme: Massiv design+communication | www.massivdesign.com Vente et marketing: Victor Varacalli Représentant des ventes: Michel Bienvenue Réviseure: Karine Bujold-Desjarlais Illustrateur: Roger Despatie Distribution: Mobiles Tous droits de reproduction réservés par Mobiles. Mobiles est publié mensuellement et distribué gratuitement à Saint-Hyacinthe et les environs. Le contenu rédactionnel, photographique et publicitaire de Mobiles ne peut être reproduit en tout ou en partie sans autorisation écrite de l’éditeur. Les propos tenus dans ce journal et le contenu des publicités n’engagent que leur auteur et en aucun cas Mobiles ne pourra être tenu responsable de leur incidence. Dépôt légal: Bibliothèque nationale du Québec, Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1710-6834 www.journalmobiles.com · 4 · février 2005 Éric Braün Bédéiste Éric Braün Bédéiste É r i c B r a ü n B é d é i s t e Anne-Marie Vanier Éric Braün, bédéiste, est une personnalité d'exception; il possède un talent déroutant. Ses images vivent et laissent la sensation qu'il y a toujours plus à saisir. D'un esprit extrêmement satirique et critique, il bouscule les concepts établis par ses coups de crayons crus. Ses illustrations sont si éloquentes que le lecteur oublie l'absence des mots … Tu sembles vouloir «brasser la cage» des gens qui simulent la perfection et le bienêtre…Tu fais ressortir les vices qu'ils tentent maladroitement de camoufler… Je tente d'apporter une critique constructive par le biais de l'humour. Lorsqu'on affiche un ton moralisateur, l'auditeur se ferme et se cantonne dans l'opposition presque automatiquement. L'humour a cette particularité qui donne envie d'être entendu, en faisant ainsi un véhicule informatif de premier plan. comblent par une sexualité sordide, violente ou opportuniste pourquoi as-tu envie d'en parler de cette manière? Parce que, tel mon SERIAL KILLER, je souffre d'un manque affectif que je comble par une sexualité sordide, violente ou opportuniste… Je détiens des otages sexuels dans mon garde-robe, et les cadavres emballés en pièces détachées s'empilent sous l'escalier… Ton style particulier t'aide-t-il ou te nuit-il dans le milieu de la BD? Je pourrais faire autre chose de plus tiède, mais beaucoup le font déjà très bien…Je crois que les gens qui apprécient mon travail savent à quoi s'attendre. Mais je dois d'abord être conséquent envers moi-même, si j'ai choisi cette vocation avec autant de fanatisme, ce n'est pas pour me limiter à une étude de marché en guise de démarche artistique… Je suis ce que je fais. de très courts-métrages (15-30 secondes) de mes strips, pour la télévision, en couleur et avec de la musique!!! Arrêtez-moi, quelqu'un!!! Éric Braün est éditeur; il finance, réalise le montage et distribue les titres de 106U. [email protected] Quelques-unes de ses réalisations, disponibles chez Fréquences Le Disquaire: Serial Killer Stripbook 1 et 2 Stripbook 2 Les collectifs 106 U #4 — 5 — 6 Bientôt, le 106U #7 ! Entre en scène! FINALE LOCALE DE CÉGEPS EN SPECTACLE AU CÉGEP DE SAINT-HYACINTHE Tes BD ne comportent pas de dialogues. Pourquoi ce choix? Esthétiquement, je préfère laisser toute la place à l'illustration, qui traduit la pensée de façon universelle et graphique. C'est surtout ce qui me permet de distribuer mes b.d à travers le monde, (Europe,USA) et qui caractérise 106U, le collectif international que j'édite agissant comme un vase communicant entre les différents artistes et leurs milieux respectifs… Je crois que tu vends plus de BD à l'étranger… Comment expliques-tu cette situation? Parce que le marché québécois (et canadien) est culturellement colonisé par l'Europe et les États-Unis; à moins de calquer un style européen en vogue, tout produit local authentique est miné par le manque d'intégrité et l'ignorance des ressources de production et de diffusion en place. La Gourmandise, « Extrait des huit péchés capitaux », Eric Braün Est-ce que la BD sert d'exutoire à tes frustrations? Bien sûr, à tous les niveaux, ma création évacue par le sarcasme tout ce que le monde extérieur et ses traumatismes quotidiens accumulent dans mes neurones… J'ai remarqué que tu agis en observateur au milieu des gens. Est-ce que tu y tires l'inspiration pour la création de tes personnages? Absolument, la plupart de mes personnages sont la synthèse de plusieurs personnes existantes. Justement, quand tu fais naître un personnage, est-ce que tu imagines une personnalité qui t'indiquera ensuite son style, son image? Ou bien l'inverse? Les deux cas s'appliquent. Pour les personnages de STRIPBOOK, certains sont tirés directement du quotidien, je les ai croisés dans la rue en chair et en os. Quelquefois c'est un gribouillis qui donnera naissance à un personnage durable. Le sexe fait presque toujours partie de tes histoires. Tes personnages semblent souffrir d'un manque affectif qu'ils À quoi ressemble l'idéal d'un bédéiste sur le plan professionnel? C'est une question d'ambition… Pour un bédéiste québécois à temps plein, gagner sa vie décemment est assez rare sans palliatifs financiers externes… Encore une fois, ceux qui sont édités à l'étranger sont mieux rémunérés et plus visibles. Les étudiants du Cégep de Saint-Hyacinthe qui participeront à la 18e finale locale de Cégeps en spectacle. 1re rangée, de gauche à droite : France Labrie, Stéphanie Thibault, Anne-Marie Rondeau (maître de Cérémonie) et Carl Veilleux. 2e rangée : Joëlle Lanctot, Cindy Todd, Josée Gariépy, Geneviève Breton, Emanuel St-Pierre et Olenny Pelletier. Absente Tu partiras bientôt en Europe pour un événement BD. En quoi consiste ce voyage et qu'elles sont tes attentes? En janvier, je pars pour le festival de b.d d'Angoulême, dans le sud de la France. C'est la quatrième fois que j'y vais, donc je commence à connaître le circuit. Je vais vendre le 106U#7: collectif de 226 pages regroupant une trentaine d'artistes d'une quinzaine de pays, avec couverture en bas-relief moulée sur le thème de la MUTATION(attendu depuis 3 ans!), à des diffuseurs et libraires de plusieurs pays différents. Le plus possible.!!! Je sais que tu t'accomplis de différentes façons. Que fais-tu parallèlement à la BD? Je pratique la peinture et la gravure à temps partiel, je tripatouille dans la musique expérimentale inquiétante avec mon projet NEODEAD, ainsi que dans un psycho-punkrock horror show intitulé LES NECROPHILIACS, groupe énervé et déguisé qui devrait apparaître bientôt, avec courtmétrage d'horreur et un 2e CD… Je suis également en chantier pour produire sur la photo : Anouk Charbonneau. Cégeps en spectacle reprendra l’affiche le samedi 5 février 2005 à 19 h 30. Porté par les célébrations récentes du 25e anniversaire, Cégeps en spectacle entend bien poursuivre sur sa lancée. Ce concours où les étudiants sont libres de choisir leur costume de scène et le contenu de leur numéro, où la création est à l’honneur et où l’originalité des performances est primordiale pour gagner, est connu et reconnu autant des jeunes artistes du milieu collégial que des vedettes d’aujourd’hui, dont la comédienne et chanteuse Isabelle Blais, porte-parole de l’événement cette année. valeurs, leur talent et leur créativité tout en luttant contre l’ennemi numéro un des artistes : le trac. Peu importe le résultat, ils tirent tous profit de cette expérience et en ressortent grandis. Pour les participants, Cégeps en spectacle est une occasion unique de s’exprimer en dehors du cadre formel des cours, de tenter une expérience de scène et de s’intégrer à un groupe pour réaliser un projet concret. Avec une chanson, un sketch, un poème ou un numéro de cabaret, les jeunes artistes cherchent à faire valoir leurs idées, leurs Les billets sont en vente à la coopérative étudiante du Cégep de Saint-Hyacinthe, en prévente au coût de 5 $. www.journalmobiles.com · 5 · février 2005 En plus des dix artistes qui se préparent actuellement à monter sur la scène de la salle Léon-Ringuet du Cégep de Saint-Hyacinthe pour cette 18e finale locale de Cégeps en spectacle, une vingtaine d’étudiants travaillent à mettre au point décors, accessoires, éclairage, etc. C’est un rendez-vous à ne pas manquer! Source: Annie Ledoux, agente d'information Cégep de Saint-Hyacinthe Présenté par février05 calendrier d’événements Arts visuels Being Misplaced, photographies et installation de Catarina Ryoppy (Helsinki, Finlande) à Action Art Actuel, du 24 février au 27 mars. Collection Duplessis, jusqu’au 13 février, au Musée d’Art de Mont-Saint-Hilaire: une exposition itinérante du Musée national des beaux-arts du Québec rassemblant une quarantaine de tableaux de vingt et un grands maîtres européens et canadiens du 19e et 20e siècle, de JeanBaptiste-Camille Corot à Eugène Boudin en passant par Cornelius Krieghoff et Clarence Gagnon, ainsi que le buste du Premier Ministre réalisé par Émile Brunet. Credo, une production de la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe, sera présentée à la petite salle du Centre Expression jusqu’au 6 mars. Épicarpe:citrouille, une exposition de l’œuvre de Luce Pelletier, présentée jusqu’au 11 février, dans la salle Gaudreau chez Grave. Exposition des toiles de Jean Houle, jusqu’au 11 février, dans l’aire d’exposition du Bureau de tourisme et des Congrès de Saint-Hyacinthe. S’Emporte, une exposition des œuvres de François Mathieu, présentée jusqu’au 6 mars au Centre Expression. Squatter l’ombre, une exposition des sculptures de Réal Tougas, présentée jusqu’au 13 février à Action Art Actuel. Expositions thématiques sur la Saint-Valentin, durant tout le mois de février, à la Bibliothèque Armand-Cardinal. Nancy Pelchat exposera jusqu’au 27 février à La Petite Scène. Mardi 1er février Variétés Dimanche 6 février Mercredi 16 février Dimanche 20 février Théâtre Variétés Variétés «Lentement la beauté», dès 19h30, coût: 34$, Auditorium de l’I.T.A. Club d’échecs, de 12h30 à 17h00, Loblaws (2e étage). Lundi 7 février Le Cercle littéraire Françoise-Loranger présente François Gravel, un romancier pour tous les publics. Bibliothèque Armand-Cardinal. Conte jeunesse, L’amour pour les amoureux à l’Heure du conte en pyjama, dès 18h30, gratuit-Inscription obligatoire, Bibliothèque T.A. Saint-Germain. Cinéma Jeudi 17 février KINO, dès 19h30 (ouverture des portes) et 20h30 (projections), Méphisto Lounge. Arts Visuels Mercredi 9 février Visite guidée des exposition Credo et S’Emporte, dès 15h30, Expression, Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe. Variétés Club d’échecs, de 12h30 à 17h00, Loblaws (2e étage). Musique Arts visuel Table Ronde Qu’advient-il du patrimoine religieux? Avec les invités François Mathieu, Suzanne Saint-Amour, Mélanie Boucher et Luc Noppen, dès 19h00, Centre d’exposition Expression. Taima – Un vent du nord qui réchauffe l’âme, dès 20h00, coût: 27$(tx.incl.), Arts Station. Chansonnier Richard Ménard-Brassens-AznavourFerland-Desjardins-Julien Clerc… Restaurant Del Vecchio Mulino. Le chant des Huard, par les frères Jean et Michel Huard, pour une quatrième fois à La P’tite Scène. Les vendredis «show»; formule table d’hôte et spectacle à partir de 15$, La P’tite Scène. Variétés Variétés Vendredi 25 février Jeudi 10 février Arts Visuels Visite guidée des exposition Credo et S’Emporte, dès 15h30, Expression, Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe. Musique Le trio Partners in Jazz, dès 19h30, Restaurant Del Vecchio Mulino. Musique Variétés Chansonnier Richard Ménard-Brassens-AznavourFerland-Desjardins-Julien Clerc… Restaurant Del Vecchio Mulino. Le trio Partners in Jazz, dès 19h30, Restaurant Del Vecchio Mulino. Vendredi 4 février Musique Chansonnier Richard Ménard-Brassens-AznavourFerland-Desjardins-Julien Clerc… Restaurant Del Vecchio Mulino. Humour Mario Jean, dès 20h00, coût: 36$, Auditorium de l’I.T.A. Samedi 5 février Improvisation Céline Faucher, Les vendredis «show»; formule table d’hôte et spectacle à partir de 15$. La P’tite Scène. Samedi 12 février Improvisation LAIT- « Verts vs Blancs », dès 20h00, coût:3$, Salle Gadbois du Centre culturel de Saint-Hyacinthe. Musique Pierre Flynn, dès 21h00, coût: 15$, Café Acoustique Le Zaricot. Spécial St-Valentin avec Manon Vincent et François Richard, les samedis «show»; formule table d’hôte et spectacle à partir de 15$, La P’tite Scène. Jorane, dès 20h00, coût: 28$, Auditorium de l’I.T.A. Musique Taima – Un vent du nord qui réchauffe l’âme, dès 20h00, coût: 27$(tx.incl.), Arts Station. Bharath and the Catfish (Blues), dès 21h00, coût: 10$, Café Acoustique Le Zaricot. Soirée Aretha Franklin avec Rachelle Jeanty, dès 21h00, coût: 15$/spectacle ou Forfait souper-spectacle disponible. Billets en vente au restaurant, Restaurant Del Vecchio Mulino. Le chant des Huard, par les frères Jean et Michel Huard, pour une quatrième fois à La P’tite Scène. Les vendredis «show»; formule table d’hôte et spectacle à partir de 15$, La P’tite Scène. Musique Le trio Partners in Jazz, dès 19h30, Restaurant Del Vecchio Mulino. Musique Nicola Ciccone, dès 20h00, coût: 32$, Auditorium de l’I.T.A. Festival de Musique Traditionnelle Chantez-vous bien chez nous, Les Chauffeurs à Pieds et Le Rêve du Diable, dès 19h30, coût: 20$ Forfait pour les trois journées 30$, à l’église, 408, rue Principale, Saint-Bernard-de-Michaudville. Opéra-Théâtre La Traviata, en grande première à Arts Station! Dès 20h00, coût: 30$ (tx.incl.), Arts Station. Michel Forrest, les vendredis «show»; formule table d’hôte et spectacle à partir de 15$, La P’tite Scène. Chansonnier Richard Ménard-Brassens-AznavourFerland-Desjardins-Julien Clerc… Restaurant Del Vecchio Mulino. Samedi 26 février Musique Mouche ta Bouche (tzigane, manouche), dès 21h00, coût: 10$, Café Acoustique Le Zaricot. Festival de Musique Traditionnelle Chantez-vous bien chez nous, conteur-La Famille Phaneuf-Votre veillée de chansons; une tribune pour nous faire connaître vos chansons traditionnelles préférées, dès 19h30, coût: 10$ SPÉCIAL MON WEEK-END D'AMOUR Pour le week-end de la Saint Valentin... collez-vous sur votre radio... Jeudi 24 février Martin Petit, dès 20h00, coût: 34$, Auditorium de l’I.T.A. LAIT- « Oranges vs Bleus », dès 20h00, coût:3$, Salle Gadbois du Centre culturel de Saint-Hyacinthe. (pour les 3 à 10 ans), Gribouille Bouille a concocté une histoire à l’eau de rose, parsemée de mots sucrés et de cœurs en papier, de 11h00 à 12h00, gratuit, inscription obligatoire, Médiathèque Maskoutaine. Heure du conte en pyjama (billets d’admission obligatoires), dès 18h30, Bibliothèque Armand-Cardinal. Humour Activité jeunesse, Gâteau valentin, crème aux petits points Musique 18e Finale Locale Cégeps en Spectacle, dès 19h30, coût: billets en vente à la coopérative étudiante du Cégep de Saint-Hyacinthe-en prévente 5$, Salle Léon Ringuet du Cégep de Saint-Hyacinthe. Samedi 19 février Improvisation les 12 et 13 février, dès midi. Spectacle Soirée de contes avec Alice Duffaud (France) et Pierre Lambert(Québec), dès 19h30, coût: 10$ places limitées, Bar Le Bilboquet. Variétés - Jeunesse LAIT- « Survivor », dès 20h, entrée 3$, Salle Gadbois du Centre culturel de Saint-Hyacinthe. Mélanie Petit présente Papier de Soie, dans un spectacle renouvelé des plus envoûtants… (musique Jazz), dès 21h00, coût: 10$, Café Acoustique Le Zaricot. Nicolas Guimont, dès 20h00, coût: 20$, Auditorium de l’I.T.A. Hommage à Dalida avec Claudine Carle, dès 21h00, coût: 15$/spectacle ou Forfait souper-spectacle disponible, billets en vente au restaurant, Restaurant Del Vecchio Mulino. Mercredi 23 février Heure du conte en pyjama (billets d’admission obligatoires), dès 18h30, Bibliothèque Armand-Cardinal. Mercredi 2 février Musique Conférence Mon jardin est un spectacle, avec Hélène Vaillancourt, présentée par la Société d’Horticulture de Saint-Hyacinthe, dès 19h30, coût: Cartes de membre au coût de 15$/personne ou 22$/couple, Auditorium de l’I.T.A. Le végétarisme à temps partiel, une conférence de Louise Desaulniers, nutritionniste, coût: 10$, billets en vente aux bibliothèques T.A. Saint-Germain et Sainte-Rosalie, Centre communautaire Rosalie Papineau. Exploration Monde, Les Grands Explorateurs présentent Les Caraïbes avec Marc Grenier, dès 19h30, Collège Saint-Maurice. Musique Vendredi 11 février Jeudi 3 février Vendredi 18 février Variétés Variétés Club d’échecs, dès 19h00, le Bilboquet. Conférence conjointe de Mme Françoise David (Option Citoyenne) et de M Ami Kadhir (Union des Forces Progressistes), dès 19h30, Café Acoustique Le Zaricot. Conte jeunesse - L’amour pour les amoureux à l’Heure du conte en pyjama, dès 18h30, gratuit, inscription obligatoire, Bibliothèque T.A. Saint-Germain. Le trio Partners in Jazz, dès 19h30, Restaurant Del Vecchio Mulino. Lundi 21 février Dimanche 13 février Improvisation Les Enfants du Feu, dès 20h00, coût: 2$, Café Acoustique Le Zaricot. Variétés Club d’échecs, de 12h30 à 17h00, Loblaws (2e étage). www.journalmobiles.com · 6 · décembre 2004 Cahier spécial Avoir 20 ans, c’est quelque chose ! EXPRESSION, Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe, entame en 2005 sa vingtième année d’existence. Avoir 20 ans, c’est quelque chose ! Et nous comptons bien marquer cet anniversaire avec la seconde édition de ORANGE, L’événement d’art actuel de Saint-Hyacinthe, qui se tiendra en 2006. Mais en attendant, nous proposons à la population d’ici des activités, à l’intérieur de nos locaux. La région de Saint-Hyacinthe est riche d’une diversité culturelle, sociale et économique qui permet à des gens aux horizons professionnels variés de s’y établir. Cependant, notons que l’agriculture et la religion catholique se distinguent en tant que réalités historiques qui ont un impact majeur sur le présent. Dans le contexte de ces réalités maskoutaines, EXPRESSION présente, du 22 janvier au 6 mars 2005, deux expositions ayant pour thème le patrimoine religieux : S’Emporte, une exposition de l’artiste François Mathieu, et Credo, une exposition produite par la Société du patrimoine religieux du diocès de Saint-Hyacinthe. L’union des pratiques religieuses et de l’art n’est pas nouvelle. L’histoire de l’art est marquée de traces profondes laissées par les religions catholique et protestante. L’architecture romane ou gothique des églises, des chapelles et des cathédrales en est un témoignage vivant. Aussi, le mécénat de l’Église a permis la création de chefsd’œuvre que les touristes admirent aujourd’hui dans les plus grands musées du monde. Que l’on soit pratiquant, croyant, paroissien, agnostique, athée ou indifférent à la religion, les églises, les clochers, les croix et les vitraux font partie de notre passé et de notre présent. Comment devons-nous nous comporter devant ces objets, que nous inspirent-ils, qu’adviendra-t-il d'eux ? Qu’advient-il de l’espace spirituel qui était occupé jusqu'à récemment par l’Église catholique ? Que l’on aime ou non l’idée, les églises constituent l’incarnation par excellence de nos origines québécoises. Qui sommes-nous, citoyens du XXIe siècle ? Depuis son ouverture en 1985, EXPRESSION poursuit le mandat de diffuser et de promouvoir l'art contemporain et actuel. Ce vaste mandat est toujours valide et nous comptons bien le maintenir dans l’avenir. Toutefois, en alternance avec la présentation d'œuvres qui relèvent de questionnements esthétiques variés, un de nos objectifs est de cerner les principales préoccupations des artistes d'aujourd'hui et de les faire partager aux visiteurs; de rejoindre ces derniers dans leur réalité la plus forte, de les toucher. La stratégie utilisée pour atteindre cet objectif consiste à présenter des œuvres abordant des préoccupations actuelles qui interpellent la majorité d'entre-nous. Pensons aux habitudes alimentaires, au pouvoir médiatique, aux quêtes spirituelles, aux relations interpersonnelles, à l’environnement, à l’image de la femme, aux différences culturelles ou aux écarts entre la vie urbaine et rurale. Sous-jacentes à la question Qui sommes-nous ?, on retrouve les questions Où allons-nous ? et D’où venons-nous ? C’est pourquoi, aussi, si les circonstances s’y François Mathieu, Descente de croix – (Prière de ne pas monter), 1998, sculpture, 295 x 125 x 244 cm. © SODART 2004 prêtaient, la promotion du patrimoine régional pourrait faire partie des activités courantes d’EXPRESSION. En effet, avec le temps, qui sait, peut-être EXPRESSION ajoutera-t-il officiellement un deuxième mandat à celui de la diffusion de l’art contemporain, un mandat qui viserait à promouvoir le patrimoine régional maskoutain en collaboration avec des intervenants et organismes déjà reconnus pour leur professionnalisme dans ce domaine. cahier spécial EXPRESSION · 1 · www.journalmobiles.com février 2005 De toute évidence, jumeler la promotion de l’art contemporain et du patrimoine régional est tout à fait possible. Il suffit de vouloir et de bien s’organiser. Marcel Blouin Directeur général et artistique EXPRESSION, Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe LA TABLE RONDE ET LE CONCOURS Avec l’intention de mieux cerner les enjeux d’un patrimoine qui nous glisse entre les doigts, EXPRESSION présentera une table ronde sur le thème du patrimoine religieux et de l’art contemporain mercredi le 9 février 2005, à 19 heures. Les conférenciers invités seront Luc Noppen, professeur au département d'études urbaines et touristiques et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le patrimoine urbain à l’Université du Québec à Montréal, Suzanne Saint-Amour, directrice de la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe, François Mathieu, artiste de la région de Québec, et Mélanie Boucher, responsable de l’édition et de la recherche à EXPRESSION. Toute la population est invitée. Et c’est gratuit ! Dans le contexte de cette table ronde ainsi que dans celui des expositions S'Emporte et Credo, nous invitons les étudiants et la population en général à participer à un concours d’écriture : le concours Place à la critique 2005. Table ronde Mercredi le 9 février 2005 à 19 h. Qu’advient-il du patrimoine religieux ? 20 h_Mélanie Boucher 19 h_François Mathieu Les églises de semaine Depuis les années 1960, les valeurs et les croyances de la société québécoise ont profondément changé, comme en témoigne l'importance décroissante de la religion catholique dans la vie publique et dans le quotidien des individus. En lien avec la perte d'intérêt pour ce culte et sa célébration, nous assistons à la conversion et à la destruction du patrimoine religieux marquant le paysage des villes et des villages du Québec. Saint-Hyacinthe, une ville historiquement liée à l'activité agricole et à la présence active des congrégations religieuses sur son territoire, en est particulièrement marquée. C'est pourquoi, à EXPRESSION, il apparaît essentiel de se questionner sur l'avenir du patrimoine religieux et d'interroger la place revenant à l'art dans son inévitable transformation. Nous savons que l'art et la religion ont longtemps évolué en commun, les lieux de culte ayant accueilli de nombreux chefs-d'œuvre. Maintenant que l'avenir de ces lieux est débattu, l'art doit participer au débat. Qu'advient-il du patrimoine religieux ? est une table ronde présentée dans le cadre des expositions S'Emporte, de François Mathieu, et Credo, de la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe. Chacune à leur façon, ces expositions interrogeant la place de la religion dans la société d'aujourd'hui influenceront la dynamique de la table ronde, lors de laquelle trois objectifs seront poursuivis. D'abord, cerner les principaux enjeux liés à l'inévitable transformation du patrimoine religieux au Québec. Ensuite, questionner la place de l'art dans ce changement. Enfin, proposer des solutions profitables pour l'ensemble de la collectivité. La table ronde sera introduite par Claude Millette, le président du conseil d'administration d'EXPRESSION. Elle s'articulera autour des conférences de François Mathieu, Suzanne Saint-Amour, Mélanie Boucher et Luc Noppen. Marcel Blouin, le directeur général et artistique d'EXPRESSION, animera le débat auquel l'assistance sera invitée à participer. François Mathieu est un artiste qui vit et travaille à Saint-Sylvestre. Depuis une quinzaine d’années, il présente ses œuvres dans le cadre d'expositions individuelles qui ont été montrées au Québec et d’expositions collectives qui se sont aussi tenues au Nouveau-Brunswick, au Mexique et en Belgique. S'il explore le domaine pictural, et qu'il a fait des œuvres d'art public, François Mathieu est d'abord connu pour ses sculptures mariant le bois à d'autres matières et objets. Ces sculptures sont des constructions hybrides dont l'imagerie et le propos évoquent l'univers religieux. La conférence de l'artiste consistera en une présentation où il exposera sa vision du sacré et où il expliquera sa démarche en montrant une sélection de ses œuvres. Lorsque les artistes exposent dans les églises : les cas de Carl Bouchard et de Laura Vickerson Mélanie Boucher est une commissaire qui vit et travaille à Saint-Hyacinthe. Doctorante en histoire de l'art, elle poursuit des recherches sur l'emploi d'aliments dans les pratiques performatives, sur la création en collectif et sur la présentation d'art contemporain dans des lieux n'étant pas d'ordinaire voués à la diffusion artistique. Sa conférence portera sur le fait d'exposer des œuvres contemporaines dans des églises étant toujours des lieux de culte en fonction. Dans ce dessein, elle se penchera sur deux cas de figures : Carl Bouchard (Chicoutimi), à l'église Notre-Damede-Jacques-Cartier, et Laura Vickerson (Calgary, Alberta), à l'église Saint-Roch. Leurs projets ont été montrés dans le cadre de la première Manifestation internationale d'art de Québec, en 2000. 20 h 30_Luc Noppen 19 h 30_Suzanne Saint-Amour IL ÉTAIT UNE FOIs Vivant à Mont-Saint-Hilaire et travaillant à Saint-Hyacinthe, Suzanne Saint-Amour est la directrice de la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe. Depuis neuf ans, cet organisme détient le mandat de sauvegarder et de mettre en valeur le patrimoine religieux des paroisses du diocèse, des communautés et des institutions de Saint-Hyacinthe. La conférence de Suzanne Saint-Amour portera sur le travail qu'a déjà effectué et que doit encore accomplir la Société dans les prochaines années. Ce travail consiste plus précisément à accompagner les religieux dans la restructuration du diocèse et les fermetures d'églises. Il est donc complexe et délicat, mettant la Société dans des situations qui ne sont pas toujours évidentes. Nos églises ont-elles une place dans nos projets d'avenir ? Professeur au département d'études urbaines et touristiques et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain de l’UQÀM, Luc Noppen vit et travaille à Montréal. Il poursuit des recherches sur le patrimoine construit du Québec, en portant une attention particulière aux églises. Depuis plus de 30 ans, il lutte pour leur connaissance, leur reconnaissance et leur conservation. Auteur reconnu, Luc Noppen prononcera sa conférence sur les rapports passés, présents et futurs entre le patrimoine religieux et l'identité collective. Les églises sont pour lui des biens communs qui ne doivent pas être laissés aux mains d'une minorité d'individus ou d’intérêts privés. Partant de ce constat, il proposera des pistes de réflexion pour des recyclages efficaces des églises. 21 h_Discussion EXPRESSION, Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe, est fier de présenter la troisième édition du concours Place à la critique. Les élèves des 4e et 5e secondaire, les élèves du collégial et le grand public de la MRC Les Maskoutains sont invités à visiter l'exposition François Mathieu. S'emporte, qui se tiendra du 22 janvier au 6 mars 2005. Après leur visite, ils pourront soumettre un texte critique portant sur l'exposition ou un texte littéraire (poème, récit, nouvelle, etc.) ayant pour sujet principal la démarche de l’artiste. Les textes devront être soumis avant le 25 mars 2005. Cinq prix de 200 $ chacun, seront remis aux gagnants. CATÉGORIES ET PRIX - 4e et 5e secondaire : un prix de 200 $ pour le texte littéraire, un prix de 200 $ pour le texte critique. - Collégial : un prix de 200 $ pour le texte littéraire, un prix de 200 $ pour le texte critique. - Grand public : un prix de 200 $ (texte littéraire ou texte critique). s'inscrire dans la catégorie « grand public ». - Les professeurs peuvent inscrire leur classe. Les textes peuvent être rédigés dans le cadre d'un cours en autant qu’ils respectent les exigences du concours. - Les textes doivent contenir les noms des participants et leurs coordonnées. - Les professionnels des domaines des arts visuels ou de la littérature ne sont pas éligibles au concours. RÈGLEMENTS DU CONCOURS TEXTES ÉLIGIBILITÉ - Les textes doivent être rédigés en français et avoir une longueur maximale de 500 mots. - Les textes doivent, obligatoirement, être en lien direct avec l’exposition ou avec un des thèmes abordés par l’artiste. - Les textes doivent être tapés à double interligne sur papier de format lettre (8,5” X 11”) et être soumis en trois exemplaires. Les textes manuscrits et les textes à exemplaires uniques ne seront pas considérés. - Les textes comportant un emprunt évident à un ouvrage dont le participant n’est pas l’auteur seront rejetés. ENVOI - Les envois par courriel ou par télécopie ne seront pas acceptés. - Les textes ne seront pas retournés. - Les textes doivent parvenir à EXPRESSION, Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe, au plus tard le 25 mars 2005. - Pour toute information supplémentaire, contactez Éric Burman par téléphone, au 450.773.4209, ou par courriel, à l'adresse suivante : [email protected] NOTES - Tous les participants doivent résider sur le territoire de la MRC Les Maskoutains ou fréquenter une institution d'enseignement secondaire ou collégiale, située dans le grand Saint-Hyacinthe. - Toute personne étudiant au collégial peut s'inscrire dans la catgorie « collégial ». - Toute personne étudiant au 4e ou 5e secondaire peut s'inscrire dans la catégorie « 4e et 5e secondaire ». - Tout étudiant qui participe sur une base individuelle peut aussi cahier spécial EXPRESSION · 2 · www.journalmobiles.com février 2005 -Le jury sera formé de trois professionnels provenant des milieux de la littérature, de l’enseignement ou des arts visuels. -La décision du jury est unanime et sans appel. LES EXPOSITIONS Du 22 janvier au 6 mars 2005 François Mathieu. S’Emporte Œuvrant dans la région de Québec depuis une quinzaine d’années, François Mathieu est un artiste qui développe une pratique principalement sculpturale. Il combine régulièrement le bois, son matériau de prédilection, à d’autres matières ou à divers objets pour élaborer ses œuvres, des constructions hybrides dont l’imagerie et le propos évoquent l’univers religieux. Il s’agit pour l’artiste de réactualiser les fonctions et les effets du religieux à une époque marquée par le scepticisme et l’abandon du patrimoine ecclésiastique. À EXPRESSION, François Mathieu présente différentes œuvres. L’une d’elles, intitulée Les Vagues porteuses (2001), a la configuration de clochers d’églises et rappelle les machines de Léonard de Vinci. Longue de dix mètres, elle flotte dans l’espace d’exposition, suspendue au plafond. CREDO François Mathieu, Les Vagues porteuses, 2001 Sculpture (détail) 265 x 920 x 265 cm © SODART Commissaires : Anik Chandonnet, Suzanne Saint-Amour Exposition produite par la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe Credo est une exposition regroupant des objets donnés à la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe par madame Denise Allard, donatrice de Saint-Hyacinthe. Ils ont appartenu à sa belle-mère, madame Jeanne-d’Arc Lavallée-Allard, une fervente pratiquante de la foi chrétienne. Ces objets intimes ont fait partie du quotidien de madame Lavallée-Allard, qui profitait de chaque occasion du jour et de la vie pour prier et manifester sa foi. Les missels, images pieuses, livrets de neuvaines, bénitiers, crucifix, scapulaires, chemins de croix, médailles, épinglettes et objets de dévotion sont d’humbles témoins de cette pratique. Nous pourrions encore les retrouver dans les maisons de nos grands-parents, si un « grand ménage » n’avait pas déjà été fait. Objets de dévotion de Madame Jeanne-d’Arc Lavallée-Allard. Collection de la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe, 2004 Vue partielle de l’exposition Ce qui nous est tangible Porter notre regard sur les sculptures de François Mathieu, c’est percevoir en premier lieu leur matérialité saisissante. Nous y reconnaissons ensuite des symboles aux formes familières réorganisés au moyen d’assemblages, de constructions et de dispositifs qui semblent pouvoir se mettre en marche. L’artiste s’intéresse aux objets religieux qui subsistent dans notre présent et il leur donne une actualité nouvelle en les ouvrageant de manière à les réinterpréter. Donner forme à la matière c’est, par ricochet, donner forme à notre existence. Avec les œuvres de l’exposition S’Emporte, il s’agit moins de réfléchir à la foi religieuse, que d’observer les traces matérielles qui nous entourent et dans lesquelles a été insufflé le « sacré ». Ces églises, ces clochers, ces croix, ces vitraux, qu’évoquent-ils ? Comment pouvons-nous aujourd’hui penser ces composantes formelles qui habitent encore nos paysages ? Ont-elles perdu leur aura ? À l’ère de leur destruction ou de leur conversion, nous assistons à la perte et à l’évidement d’un pan entier de notre patrimoine. Le désinvestissement par les individus d’objets antérieurement chargés de sens, voilà une problématique qu’aborde François Mathieu et qui interpelle, d’une manière ou d’une autre, chacun d’entre nous. Les sculptures qui composent l’exposition nous incitent à réfléchir sur la signification de la culture matérielle rattachée au domaine religieux. Les regarder, c’est se laisser bercer par la charge symbolique des éléments architecturaux empruntés et fabriqués, témoins d’une quête portant sur la transcendance : « Ma recherche consiste à tenter un recyclage du patrimoine sacré pour en extraire tout ce qui pourrait supporter une nouvelle mythologie, quoi qu’elle puisse être. Nous souhaitons toujours accéder au merveilleux, même si notre société délaisse 1 graduellement la pratique religieuse . » À la notion de sacré, qui constitue une part importante de sa réflexion, François Mathieu oppose une démarche qui privilégie le savoir-faire manuel. Les matériaux utilisés dans la réalisation de ses œuvres sont nombreux2 et nécessitent la maîtrise de plusieurs techniques. C’est ainsi que l’artiste construit, découpe, scie, assemble, rapièce, cloue, fixe, soulève, insère et échafaude. Il éprouve la réalité physique de l’objet en train de se faire et par ce processus de métamorphose, il porte à notre attention le sens inhérent de ses représentations du sacré, le chosifiant. En fait, ses sculptures reprennent des symboles que nous côtoyons, en opérant un déplacement et en instaurant un questionnement. Tel est le cas de Descente de croix – (Prière de ne pas monter) (1998) qui revisite cet emblème qu’est la croix. L’artiste la présente nue, sans vernis, son bois d’épinette conservant les marques d’un séjour en entrepôt. La matière n’est ni dissimulée ni anoblie, signifiant que l’ordinaire – ces « 2 x 3 » que l’on retrouve communément dans les chantiers de construction – peut aussi être porteur de sacré. De plus, la croix n’est pas déposée au sol ou accrochée au mur, mais en quelque sorte portée par six échelles qui la soutiennent. Tout s’emboîte dans cette œuvre d’une simplicité déroutante. L’artiste réutilise la croix, encore lourde d’évocations, pour démontrer par le support qu’il choisit de lui donner qu’elle n’existe que portée par les hommes, signifiés ici par les échelles. L’apparence brute de la sculpture permet de réfléchir au sacré en l’abordant par son aspect tangible. Dépouillé de toute connotation religieuse, le symbole ébranle. Enfin, le sous-titre de l’œuvre, Prière de ne pas monter, peut faire sourire avec ce qu’il sous-entend, à savoir qui aujourd’hui oserait grimper sur cette croix ? À proximité se trouvent Les Vagues porteuses (2001), un objet suspendu, long de dix mètres qui, de son horizontalité, traverse l’espace François Mathieu, Les Vagues porteuses, 2001, sculpture, 265 x 920 x 265 cm. d’exposition. L’œuvre, composée d’une structure © SODART de métal et d’une construction de bois qui imite de poulies. L’artiste donne à ce motif volatil et nébuleux, à savoir un l’architecture d’un clocher, entremêle différents objets contemporains amas de vapeur d’eau, une lourde matérialité. Au premier regard, nous et anciens, fabriqués et recyclés. François Mathieu a d’abord conçu avons l’impression que le tissu écru et rapiécé emprisonne le corps sa sculpture sur un plan à l’échelle, l’imaginant à la verticale, avec à d’une personne. En fait, il prend le sens et la forme que notre esprit lui l’esprit l’idée que son « clocher » allait réellement flotter sur les eaux donne, nous rappelant ces après-midi de détente où, étendus au et être emporté. Seulement, l’œuvre s’ancre au lieu et n’ira pas voguer soleil, nous regardions passer les nuages, en leur donnant forme dans sur la mer, nous le savons. L’image créée par la configuration de tous notre imaginaire. Tout comme l’artiste qui façonne la matière et nous ses objets – capteurs, antennes paraboliques, suaires, paratonnerre, offre un morceau de ciel où tout est emporté, où tout s’emporte. téléphone, etc. – est porteuse d’espoir. Elle nous amène à penser qu’il est peut-être toujours possible de découvrir ce qui navigue encore François Mathieu fabrique et construit ainsi ce qui dans nos esprits dans les recoins du monde. d’ordinaire reste dans l’ombre à défaut d’être touché et manipulé. Nous avons besoin de traces, besoin d’une culture matérielle où les Nous pouvons observer un déplacement similaire avec Oculus (2004), objets peuvent nous faire accéder au transcendant et dire autrement une œuvre dans laquelle un vitrail rouge et bleu est retenu par des ce que nous arrivons mal à nous représenter. L’artiste choisit de mettre lanières de babiche qui, tendues, sont elles-mêmes accrochées à un en forme la matière dans laquelle il inscrit, voire où il s’inscrit, pour cercle en métal relié à une charpente en bois. Notre œil s’attarde à indéniablement y laisser une empreinte, un faire, un geste. La matière l’ouverture trilobée que constitue le vitrail. Du regard, nous la comme appui, comme moyen de construire du sens, car seule sa traversons, mais revenons vite à la charpente qui soutient également réalité est perceptible. une roue à laquelle est suspendu un câble lesté de deux poids. Encore une fois, l’addition des éléments matériels chosifie un système et Julie Bélisle donne l’impression que l’œuvre est sur le point de se mettre en branle. L’artiste crée pour l’objet lui-même, ne nous donnant aucun code, nous forçant plutôt à l’investir de sens et à nous y projeter. Ainsi, l’œuvre ne nous révèle pas ce qu’elle pèse, ce qu’elle fait, à quoi elle sert, mais notre regard s’y prend, s’y perd et repasse inlassablement par l’ouverture du vitrail. 1. Commentaire de l’artiste à propos de l’œuvre Les Vagues porteuses Il en va de même pour Nuage (1999), une forme blanche fabriquée en tissu et qui ne touche pas au sol, retenue qu’elle est par un système cahier spécial EXPRESSION · 3 · www.journalmobiles.com février 2005 présentée au Centre d’exposition d’Amos en 2003. 2. Ces matériaux incluent le bois, le fer forgé, le bronze, la fonte, le cuivre, l’étain, l’acier, le verre, le coton, le cuir, le sable et le câble de sisal. Fondé en 1985, EXPRESSION, Centre d'exposition de Saint-Hyacinthe, est une institution muséale dont le mandat est de promouvoir et de diffuser l'art contemporain et actuel. Par le biais d'expositions individuelles ou collectives, l'intention est de montrer, d'interpréter et de faire connaître l'art québécois et canadien de la deuxième moitié du vingtième siècle à aujourd'hui, toutes disciplines confondues. Aux expositions, s'ajoutent un service d'éducation, des conférences et des publications. De plus, EXPRESSION insère couramment des activités satellites à son programme régulier. Ce vaste mandat est toujours valide et nous comptons bien le maintenir. Toutefois, en alternance avec l'exposition d'œuvres qui relèvent de questionnements artistiques variés, nous désirons présenter dans les prochaines années des réalisations répondant à deux critères de sélection, le premier ayant trait au contenu des œuvres et le deuxième ayant trait à leur forme. Sur le plan du contenu, nous privilégierons les réalisations qui suscitent un questionnement sur l'identité personnelle et collective de l'individu contemporain. Qui sommes-nous, citoyens du XXIe siècle ? Sur le plan de la forme, nous favoriserons les créations qui ébranlent l'emprise souveraine de la vision sur les autres sens en explorant les possibilités du participatif et du multisensoriel. Les œuvres sélectionnées dans cette visée devront répondre à l'un ou l'autre des deux critères. Devenez membre d’EXPRESSION En tant que membre individuel ou membre bienfaiteur, vous appuyez EXPRESSION en plus de contribuer au développement des activités artistiques en Montérégie et au rayonnement de l’art contemporain. Les membres d’EXPRESSION reçoivent les invitations aux vernissages et aux conférences, ainsi que les opuscules publiés à l’occasion des expositions. De plus, ils obtiennent une réduction de 25 % à l’achat de toute publication éditée par EXPRESSION vendue sur place. Ils sont aussi personnellement conviés à participer à plusieurs activités organisées en marge du programme régulier. Pour devenir membre vous n’avez qu’à remplir ce coupon et le retourner à EXPRESSION à l’adresse suivante : EXPRESSION, Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe 495, rue Saint-Simon Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 5C3 LES EXPOSITIONS À VENIR Serge Lemonde. Tout Lemonde Du 19 mars au 1er mai 2005 Commissaire _ Charles Bourget Originaire de Saint-Hyacinthe, Serge Lemonde vit maintenant à Sainte-Julie. Rappelons qu’en 1985, EXPRESSION inaugurait son centre par une exposition de ses œuvres. Récemment, en 2002, le Musée du Bas-Saint-Laurent, à Rivière-du-Loup, lui a consacré une première rétrospective qui réunissait des peintures et des collages produits entre 1962 et 2001. En raison de son importance, ainsi que des liens géographiques et historiques liant l’artiste à EXPRESSION, il nous semblait tout indiqué de présenter à nouveau cette rétrospective. Aussi une cinquantaine d’œuvres de Serge Lemonde sont ici proposées, mises en lumière par le commissaire Charles Bourget. D’abord réalisées dans la veine du pop art, ses œuvres ont ensuite évolué vers une facture hyperréaliste. Abordant différents thèmes, elles allient la sensualité et l’humour, la réalité et la fiction © Serge Lemonde Benzamine, Bellezamine, Mezabelle, Meza, 1979 Peinture 86 x 122 cm Collection du Musée d’art de Joliette Photo : Yvan Roy Paul Lacroix. Expositions dessins/photographies Du 21 mai au 26 juin 2005 NOM Commissaire _ Laurier Lacroix ADRESSE POSTALE Depuis plus de quarante ans, Paul Lacroix poursuit sa carrière artistique à Québec. Il est surtout connu pour son travail en sculpture, en dessin et en photographie. L’exposition présentée à EXPRESSION – ainsi qu’à des dates différentes au Musée d’art contemporain des Laurentides, à Saint-Jérôme, et au Musée des beaux-arts de Sherbrooke – réunit une quarantaine d’œuvres graphiques et photographiques. Regroupées par le commissaire Laurier Lacroix autour du thème de la transformation de la lumière, elles témoignent de l’inventivité de l’artiste par des techniques de réalisation singulières. Ces œuvres possèdent le pouvoir de séduire et de tromper le regard grâce à de subtils jeux de transparence, de superposition et d’inversion. TÉLÉPHONE TÉLÉCOPIEUR COURRIEL Membre individuel 20 $ par année Membre bienfaiteur 100 $ par année © Paul Lacroix Sans titre, 2003 Photographie d’un photogramme 140 x 76 cm Votre statut de membre sera enregistré sur réception de votre paiement par chèque, libellé au nom d'EXPRESSION, Centre d'exposition de Saint-Hyacinthe. Catherine Sylvain. Outils pour exister Du 9 juillet au 14 août 2005 Catherine Sylvain est une jeune artiste de Montréal qui se démarque par la qualité d’une pratique associant sculpture et performance où le blanc, les vêtements et les jeux d’échelle sont régulièrement présents. Ces éléments participent à l’élaboration d’une réflexion sur les rapports de l’individu d’aujourd’hui avec lui-même ainsi qu’avec son environnement et ses contemporains. L’artiste aborde donc par ses œuvres les thèmes de l’identité, des relations interpersonnelles et de la substitution affective. Par exemple, constatant que les gens se promènent plus souvent avec leur chien qu’avec leur conjoint, en 2003 elle réalise Femme-chien, une imposante sculpture gonflable ayant la forme d’un chien avec laquelle elle déambule dans l’espace public. L’exposition de Catherine Sylvain présentée ici se compose, en plus d’une œuvre inédite, d’une sélection de sculptures, d’œuvres photographiques et d’images documentant ses performances. © Catherine Sylvain, Femme-chien, 2003 Sculpture et performance 200 x 315 x 160 cm (sculpture) Photo : Marie-Ève Tourigny 495, rue Saint-Simon, Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 5C3 T 450.773.4209 www.expression.qc.ca F 450.773.5270 [email protected] HEURES D'OUVERTURE Lun. Fermé Mar. 10 h - 17 h Mer. 10 h - 17 h Jeu. 10 h - 17 h Ven. 10 h - 17 h Sam. 13 h - 17 h Dim. 13 h - 17 h | | | | | | Entrée gratuite ! cahier spécial EXPRESSION · 4 · www.journalmobiles.com février 2005 Forfait pour les trois journées 30$, à l’église, 408, rue Principale, Saint-Bernard-de-Michaudville. Opéra-Théâtre La Traviata, en grande première à Arts Station! Dès 20h00, coût: 30$ (tx.incl.), Arts Station. SPÉCIAL LES NUMÉROS 1 DU CINÉMA les 26 & 27 février, dès midi. Pour le week-end des Oscars - Boom fait défiler sur le tapis rouge la meilleure musique de films ! Dimanche 27 février Improvisation Les Enfants du Feu, dès 20h00, coût: 2$, Café Acoustique Le Zaricot. Musique Festival de Musique Traditionnelle Chantez-vous bien chez nous, après-midi de danse avec musiciens et « câlleur » invités, dès 13h00 à 17h00, coût: 10$ Forfait pour les trois journées 30$, à l’église, 408, rue Principale, Saint-Bernardde-Michaudville. Variétés Club d’échecs, de 12h30 à 17h00, Loblaws (2e étage). Section Plein Air Tous les jours au Parc Casimir Dessaulles Patin libre 11h00 à 21h00 Gratuit 450.778.7855 Tous les jours au Parc Les Salines Patin libre et glissade 9h00 à 21h00 450.796.2530 2 et 23 février Chinook Aventure Initiation à l'escalade de glace au Parc les Salines 18h30 à 21h30 Coût :40$ Parc les Salines Comprend tout l'équipement nécessaire (harnais, crampons, etc.) Ne comprend pas: les bottes: les participants doivent apporter une "bonne vieille paire" de botte de ski alpin. 12-13, 19-20 et 26-27 février Chinook Aventure Initiation au camping d'hiver Coût: 189$ Informations Section Plein Air (suite) Où: à Orford et au Parc de la Mauricie Comprend Tout l'équipement de groupe, l'hébergement, la rencontre préparatoire, la nourriture, les deux formateurs. Ne comprend pas: le sac de couchage et les effets personnels 5 et 12 février Chinook Aventure Initiation au paraski ! Coût: 49$ Où: Sur le Lac St-Pierre Comprend: Tout l'équipement technique, les voiles, le harnais, le formateur et un breuvage chaud. Ne comprend pas: les bottes et les ski alpin (une bonne vieille paire fera l'affaire) 19-20 février Chinook Aventure Initiation aux manœuvres de montagne Coût: 169$ Où: Chutes Montmorency à Québec Comprend les cordes, mousquetons, piquets à neiges, etc. Vous devez apporter: Casques d’escalade, 1 harnais, 1 mousqueton à vis, 1 piolet de marche, bottes d’alpinisme (ex : KoflachMD, Salomon, ThermicMD, Asolo, etc.) ou bottes à semelles rigides, crampons de marche. Sorties de ski de fond et raquette: Chinook Aventure 22 janvier: Camp Mercier-Repas Santé 6 février: Montagne Coupée-Repas Santé 13 février: Duchesnay-Démo MSR 19 février: St-Anne-Dégustation de vins 5 mars: Parc Mauricie-Formation au style libre et classique 13 mars: Mont Orford-Repas Santé 19 mars: Camp Mercier-Journée Bavaroise Coût : 42$ Départ des Galeries Saint-Hyacinthe Comprend :Transport en Autocar, accès aux sentiers, accompagnateur, repas santé au retour. Coordonnées pour informations sur les activités de plein air: Chinook Aventure: 888-599-0999, www.chinookaventure.com Festival de musique Traditionnelle Chantez-vous bien chez nous 25-26-27 février 25 février: Les Chauffeurs à Pieds et Le Rêve du Diable19h30- 20$ 26 février: La Conteuse, La Famille Phaneuf, Votre veillée de chansons; une tribune pour nous faire connaître vos chansons traditionnelles préférées-19h30- 10$ 27 février: Après-midi de danse avec musiciens et « câlleur » invités- 13h00 à 17h00- 10$ Forfait pour les trois journées: 30$ Où: à l’église, 408, rue Principale, Saint-Bernard-deMichaudville Site Internet: http://public.ntic.qc.ca/chantezvous Courriel: [email protected] Informations et billets: Michel Riopel au 450.792.2462 ou Suzanne Godin au 450.792.3452 Action Art Actuel Centre culturel Fernand-Charest 190, rue Laurier, Saint-Jean-sur-Richelieu 450.357.2178 www.action-art-actuel.org Au gîte littéraire La petite Fadette 5065, rue Joncaire, Saint-Hyacinthe 450.773.6022 Arts Station 1087, Boul. Laurier, Mont-Saint-Hilaire 450.536.3077 www.artstation.ca Auditorium de l’I.T.A. 3230, rue Sicotte, Saint-Hyacinthe Billetterie Admission SDS 450.778.3388 Bibliothèque Armand-Cardinal 150, rue du Centre-Civique, Mont-Saint-Hilaire 450.467.2854 poste 268 Bibliothèque Sainte-Rosalie 13955, av. Morissette, Saint-Hyacinthe 450.799.4132 www.biblios.saint-hyacinthe.qc.ca Bibliothèque T.-A.-Saint-Germain 2720, rue Dessaulles, Saint-Hyacinthe 450.773.1830 www.biblios.saint-hyacinthe.qc.ca Le Bilboquet 1850, des Cascades, Saint-Hyacinthe 450.771.6900 www.lebilboquet.qc.ca Bistro Laurier 940, boul. Laurier, Beloeil 450.464.0752 Le Bouffon Resto-Pub 485, Ste-Anne, Saint-Hyacinthe 450.778.9915 Bureau de tourisme et des congrès de Saint-Hyacinthe 2090, rue Cherrier, Saint-Hyacinthe 450.774.7276 ou 1.800.849.7276 Café acoustique Le Zaricot 1450, des Cascades, Saint-Hyacinthe 450.774.2383 www.lezaricot.com Centre de conservation de la nature 450.467.1755 www.centrenature.qc.ca Cercle littéraire Françoise-Loranger 450.446.8722 Chœur de la montagne 514.816.6577 www.choeurdelamontagne.com Club d’échecs 450.796.3845 http://public.ntic.qc.ca/echecssthia [email protected] Expression Centre d’exposition 495, Av. St-Simon, Saint-Hyacinthe 2e étage du Marché Centre Envoyez vos informations à : [email protected] www.journalmobiles.com · 7 · décembre 2004 450.773.4209 www.expression.qc.ca Collège Saint-Maurice Les Grands Explorateurs 630, rue Girouard Ouest 1.800.558.1002 Del Vecchio Mulino 989, rue Richelieu, Vieux-Beloeil 450.467.2002 Festival de Musique Traditionnelle Chantez-vous bien chez nous Église, 408, rue Principale, Saint-Bernard-de-Michaudville Infos et billets :Michel Riopel au 450.792.2462 ou Suzanne Godin au 450.792.3452 Site Internet http://public.ntic.qc.ca/chantezvous Courriel :[email protected] Grave 17, des Forges, Victoriaville 819.758.9510 LAIT-Matchs Salle Gadbois du Centre culturel de Saint-Hyacinthe 800, rue Turcot, Saint-Hyacinthe Maison des cultures amérindiennes 450.464.2500 www.maisonamerindienne.com Maison Paul-Émile Borduas 621, chemin des Patriotes Nord, Mont-Saint-Hilaire 450.536.3033 Méphisto Lounge 530, av. Mondor, Saint-Hyacinthe 450.774.0169 www.kinosthyacinthe.com Musée d’art de Mont-Saint-Hilaire 150, rue du Centre-Civique, Mont-Saint-Hilaire 450.536.3033 La P’tite Scène 613, Chemin des Patriotes, St-Denis-sur-le-Richelieu Informations et réservations: 450.787.1109 www.laptitescene.com Le Parvis 1295, Girouard ouest, Saint-Hyacinthe 450.774.0007 Salle de diffusion de Parc-Extension 421, rue Saint-Roch, Montréal Salle Léon-Ringuet du Cégep de Saint-Hyacinthe 3000, ave. Boullé, Saint-Hyacinthe 450.773.6800 3e Impérial Centre d’essai en arts visuels 164, Cowie, Granby 450.372.7261 www.3e-imperial.org Courriel [email protected] Répertoire Répertoire resto 2005 RESTO ANDRÉA CAFÉ LE CAFÉ DU VIEUX BELOEIL Restaurant DEL VECCHIO MULINO 1485 rue St-Antoine, St-Hyacinthe (450)774-3620 Spécialité foie de veau, osso bucco, pasta, saumon. Dim au Merc Chateaubriand pour 2 pers incluant btl de vin 59.95$ Jeudis Pasta. Fait devant vous à votre goût 13.95$ inc. Entrée, dessert, café. Déjeuner 7 jours sur 7 de 7 à 15h. À partir du Mercredi soir “Sautés dans le wok” Apportez votre vin. 934 rue Richelieu, Beloeil. (450 ) 464.0898 Ambiance unique, cuisine traditionnelle du Sud de l’Italie dans un décor magnifique... Vivez, goûtez et savourez l’expérience... Tous les jours festival de langoustines . - Terasse 989 rue Richelieu, Vieux-Beloeil. (450) 467-2002 2005 LA BOULANGÈRE (café boulanger) L'ARTISAN SAUCISSIER 1700 des Cascades, Saint-Hyacinthe (450)773-9997 Resto-Pub Charcuterie Fine 95% Maigre 100% Maison 100% bon Joanne et Dominique Parisy 471, av. St-François, St-Hyacinthe Déjeuners, Sandwichs, plats maison. Bières et Vins. Le plus grand choix de désserts en ville! Sam à Mar 7:30 à 17:30 Mer à Ven 7:30 à 21:00 494 Avenue St-Simon St-Hyacinthe (près du marché) LE BOUFFON RESTO-PUB, Le Pub au centre-ville! Votre Café Bistro VAN HOUTTE 592 Mondor, St-Hyacinthe Fait peau neuve! Vivez au goût de l'Europe Menu santé, Café de spécialités 485 Ste Anne, St-Hyacinthe (450)778-9915 4 à 7 bières de spécialité Menu varié midi et soir, jusqu'à 23:00 Simplement une autre façon de boire les choses! PIZZA ISTANBUL 810 des Cascades Ouest, Saint-Hyacinthe (450) 261-1000 Livraison Gratuite et Rapide Meilleure Pizza en ville! BRÛLERIE MONDOR 1395 Cascades Ouest (450)778-9099 Déjeuner Santé - Menu du jour - Table d'hôte <<Nouveau>> <<Nouveau>> Les 4 à 7 du Samedi au Mercredi SAN MARINO 405 Avenue Ste-Anne, St-Hyacinthe (450)774-9777 Mets Italiens - Fruits de mer - Steak - Brochette Salle de réception 50-75 personne Chansonnier Ven et Sam - Déjeuner Californien Sam et Dim Annoncez-vous! [email protected] en Amour cage Odile Prévost Le Restaurant Del Vecchio Mulino L'épicurisme pur…par La tradition de l'Italie Il existe de ces endroits où le temps s'arrête, où le quotidien fait place à l'exceptionnel, et dans lesquels on se régale d'une symbiose entre la musique et les délices de la gastronomie. Le Del Vecchio Mulino se révèle être un lieu où la cuisine authentique du sud de l'Italie est synonyme d'un art de vivre. Le menu est élaboré avec goût, finesse et savoir-faire et le service est à l'image de l'établissement; il est singulier et distingué. Sur le bord du Richelieu, la bâtisse bi-centenaire accueille les convives dans un intérieur tout à fait chaleureux. Chaque jeudi, la clientèle a le plaisir de découvrir Partners in Jazz! Une ambiance de volupté vous y attend! Aussi, chaque vendredi est consacré à la chanson! D'autres événements agrémentent de façon sporadique les soirées au Del Vecchio Mulino; surveillez le calendrier Mobiles! Tous les jeudis, le trio Partners in Jazz Tous les vendredis, Chansonnier! Voir le calendrier Mobiles Del Vecchio Mulino 989, rue Richelieu Vieux Beloeil (450).467.2002 Originaires des régions montagneuses d'Amérique du Sud, principalement au Venezuela, en Colombie et au Chili, ces magnifiques petits fruits poussent dans un arbuste: d'une hauteur maximale de 2 mètres, ce dernier est touffu, retombant, très vigoureux, au feuillage ovale, persistant et légèrement duveteux. Pour certaines variétés, la floraison et la fructification seront simultanées. C'est-àdire que l'arbuste produira des fleurs et des fruits en même temps. Ses fleurs sont jaunes tachetées de noir et ses baies ont la grosseur d'une bille -1.5 à 2 centimètres de diamètreenveloppées dans un calice brunâtre, aussi fin qu'un papier de soie. La cerise de terre fait partie de la famille des physalis, comportant plusieurs variétés; certaines étant délicieuses et d'autres toxiques. Elle est aussi riche en vitamines B12 et C, en provitamine A, en complexe B, en triacine, en riacine et en fer. La cerise de terre est connue sous 5 variétés comestibles: Peruviana: Cette cerise de terre provient des Andes, principalement du Chili et du Pérou et elle pousse surtout à l'état sauvage. Cette variété serait la plus exquise des Physalis. Elle possède des arômes citronnés. Alkékenge: ou groseille du cap: Cette variété était très cultivée par les colons du Cap de Bonne Espérance. Elle détient un arrière-goût acidulé et astringent. La Physona: ou prune de terre: Baie annuelle que l'on retrouve à l'état sauvage; elle est d'un jaune vert et mûrit précocement par temps frais. Elle s'intègre bien dans les ketchup ou dans les salsa maison. Tomatillo: ou tomate verde: Provient du Mexique. On l'utilise majoritairement dans la composition de salsa. Lanterne chinoise: ou amour en cage: Fruit rouge muni d'un calice orange. Comestible mais très acidulé. Souvent utilisé en décoration ou en arrangement de fleurs séchées. www.journalmobiles.com · 8 · février 2005 Outre les confitures, les gelées ou les marmelades, certains nous ont concocté une mistelle de cerise de terre: Passion dorée est un produit du Québec! Délicieux, savoureux et original. Pour agrémenter votre Saint-Valentin, je vous suggère quelques apéritifs. En apéro: Le Spritzer enflammé 2 onces de Passion dorée «Enflammée» 3 onces de Chardonnay 2 onces de soda Servir froid Le Kir à la cerise de terre 1 verre de Chardonnay 2 onces de Passion dorée «Enflammée» Le Passionné 1/2 once de rhum blanc 4 onces de soda 2 1/2 onces de Passion dorée «Enflammée» Concoctez votre alcool maison: «Liqueur des vieux garçons» Bol de verre hermétique style pot «Mason». Déposez des cerises de terre au fond, couvrir de sucre et versez de l'alcool 40% pour couvrir le tout. Fermez et rangez au moins 3 mois dans un endroit frais et noir. Producteurs de mistelles: Golden Passion Dorée 267, chemin Saint-Dominique Saint-Pie, (Québec) J0H 1W0 Pour me faire part de vos suggestions, vos idées ou vos commentaires vous pouvez m'écrire à [email protected] LIRE POUR Anne-Marie Aubin GRANDIR Pour faire suite à mon article du mois dernier, je vais cette fois-ci traiter des lecteurs autonomes, ceux qui possèdent le code et qui ont du plaisir à découvrir la lecture. Ils sont très jeunes, curieux et, surtout, ils sont fiers de savoir lire, alors ils décodent tout sur leur passage. Trop souvent, les éducateurs, les parents ou les professeurs croient que la lecture est un acquis pour la vie. Hélas non! Il faut alimenter, nourrir, animer ce goût du livre, surtout au moment où plein d'autres types de loisirs viennent s'offrir aux jeunes lecteurs. Des albums pour tous les âges Dès que l'on aperçoit un livre grand format, on pense à l'heure du conte et aux tout-petits. Détrompez-vous! Il existe également de magnifiques albums qui s'adressent aux plus grands, des livres d'artistes, des textes plus poétiques, plus denses… Des albums que même les adultes apprécieront. Prenez le temps de regarder les illustrations, d'observer les détails avec les jeunes, éveillez leur sens artistique, comparez les différents illustrateurs d'un même conte, d'une même collection ou les différentes publications d'un illustrateur à différents moments de sa carrière. Ainsi l'album ne sera plus jugé comme un livre de «tout-petits». Une version diabolique de la messe de minuit Les éditions 400 coups publient essentiellement des albums pour différents publics. Parmi leurs dernières parutions, deux titres ont retenu mon attention. Dans la collection «Billochet», on peut lire: Le Noël de Florent Létourneau, adaptation d'un conte de Louis Dantin, «La messe de Florent Létourneau», publié en 1930. Cette modernisation est illustrée par Bruce Roberts qui offre des dessins très contemporains, parfois abstraits, évitant ainsi le cliché du conte de Noël traditionnel. Cette histoire raconte les méfaits de Florent Létourneau, un jeune homme de Québec installé à Saint-Jovite qui préfère la chasse à la messe du dimanche. La nuit de Noël, Florent va voir à ses pièges alors que tous les gens du village sont à la messe de minuit. La tempête, les ours, le diable, les moufettes seront de la partie et Létourneau vivra une nuit d'enfer! Françoise Lepage a su traiter ce sujet religieux sans jamais tomber dans la morale. Voilà un récit palpitant qui plaira aux jeunes et aux plus grands. Quand les soucis apparaissent Dans la collection «Grands albums», Josée Plourde signe un texte très poétique, illustré avec beaucoup de fantaisie par Janice Nadeau: Le nuage de Nadine Souci. Ce récit raconte la fin de l'enfance de Nadine Souci. Pourtant, un matin comme les autres, en mettant le pied hors de son lit douillet, elle doute… au creux de l'estomac, ça chiffonne. En passant devant le miroir, Nadine aperçoit un nuage au-dessus de sa tête: voilà ce qui ne va pas. C'est un souci, lui dit le félin savant. Bien embarrassée, Nadine cherche à s'en défaire et constate que son professeur de musique a aussi un nuage au-dessus de la tête. N'aie pas peur. Un petit nuage, ça arrive à tout le monde. Il ne faut pas le laisser devenir géant et prendre toute la place. Voilà le secret. En rentrant à la maison, Nadine découvrira la source de son souci et le chassera prestement. Un bel album traitant d'un sujet original où l'imaginaire domine. Des albums pour apprendre Les éditions Isatis ont publié deux titres dans la collection «Ombilic»: Le grand méchant rhume et Envie de pipi. Angèle Delaunois réussit à expliquer des phénomènes scientifiques de façon amusante: Il y a des petits soldats très spéciaux dans ton corps, spécialement entraînés pour combattre les virus: les anticorps et les globules blancs…Les globules blancs sont de vrais goinfres qui avalent les virus tout rond. François Thisdale illustre le phénomène de façon drôle et dynamique. Le lecteur entre dans l'action: il apprend en s'amusant sur le rhume, le pipi, en nommant les choses par leur nom, sans tabous. Un livre indispensable pour les parents, les éducateurs et les petits. Dans la même collection paraîtront bientôt: les pets, les rots, les poux, les allergies… Succès garanti. Lire avec l'enfant Le lecteur autonome a encore besoin d'être encouragé, encadré et adore se faire raconter des histoires. Si vous voulez entretenir le goût de la lecture, racontez une histoire par épisodes. Les mini-romans sont à peine plus longs que les albums, ils sont divisés en chapitres très brefs pour encourager le jeune lecteur. Pourquoi ne pas lire avec lui un chapitre par soir? Vous pouvez lire ensemble à tour de rôle, ou lui lire quelques pages comme une récompense à un moment privilégié de la journée. Une page d'histoire Les éditions Pierre Tisseyre publient de courts romans dans la collection «Sésame». Alain M. Bergeron a publié Lettres de décembre 1944 illustré par Jules Prud'homme. Cette histoire, tel que le titre l'indique, se passe pendant la guerre. Thérèse Perrault, une fillette de 9 ans, écrit au Père Noël pour qu'il lui donne des nouvelles de son frère Richard qui est à la guerre, car sa famille est sans nouvelles de lui depuis pas mal de temps. Cette histoire est basée sur un fait réel, ce qui la rend encore plus intéressante. Malgré les années qui nous séparent de ce récit, la guerre demeure un thème d'actualité, surtout suite au 60e anniversaire du Débarquement. Il existe dans la vie des faits réels si émouvants qu'ils constituent à eux seuls des pages de romans. Alain M. Bergeron a su transmettre ce moment d'histoire avec une telle sensibilité qu'il ne laisse personne indifférent. sériés dont on peut suivre les épisodes d'un volume à l'autre. Je vous suggère la série Monsieur Bardin de Pierre Filion aux Éditions Soulières. Le dernier titre : Monsieur Bardin sous les étoiles, met en scène le célèbre professeur Bardin qui va avec sa classe fêter la saint Valentin et l'anniversaire de Jérémy dans un chalet à Frelighsburg. À partir du moment où les jeunes montent dans le Bardinbus c'est la fête, l'imaginaire, les jeux de mots et les rêves sont de la partie. Comme dit Monsieur Bardin: «Chaque rêve est une étoile qui nous envoie un peu de lumière.» Anne-Marie Aubin est auteure, conteuse, animatrice littéraire, professeure de littérature au cégep de Saint-Hyacinthe et chargée de cours à l'UQTR. Les veillées de contes du Bilboquet: quand le conte est bon! Alain Charpentier La tradition des veillées de contes est en train de s'installer au Bilboquet. On remarque que le conte attire de plus en plus de curieux puisque les auditeurs sont chaque mois plus nombreux. On compte même quelques habitués qui reviennent fidèlement, depuis la première soirée en octobre 2004, pour savourer de nouvelles histoires en compagnie d'une bonne cervoise. Il faut dire que l'ambiance est des plus chaleureuses et que la programmation est très variée… Tout aussi diversifiée que le choix des bières que vous propose le Bilboquet! En décembre, ils étaient une bonne trentaine à venir entendre Marie Lupien Durocher et Francis Désilets, deux talentueux conteurs de la relève. Puis, janvier nous a apporté une parole venue de loin, plus précisément de l'Europe de l'Est: Marie Martin, chanteuse et musicienne de France, et Nicole Filiatrault, conteuse des Laurentides, nous ont présenté «À la croisée des chemins», un spectacle de contes tziganes. La musique et les chants de Marie Martin enveloppaient merveilleusement bien les contes de Nicole Filiatrault. Un beau voyage aux confins de l'Europe qui nous a coûté moins cher qu'un billet d'avion. Mais si, par malheur, vous avez raté les dernières veillées de contes, ne vous en faites pas: il est encore temps de vous reprendre. Un téléroman papier La lecture par épisodes crée des attentes de la part des lecteurs: la suite des aventures racontées la veille. On peut commencer par un bref rappel des lieux, des personnages et de l'action, puis on enchaîne la lecture. On s'arrête et on anticipe la suite, on peut ensemble se demander: comment cela se terminera-t-il? À sa place qu'aurais-tu fait? On attise ainsi l'appétit du jeune lecteur. La fin viendra trop vite et il faudra fermer le livre… et habiter son imaginaire un certain temps. Il existe heureusement des héros www.journalmobiles.com · 9 · février 2005 Ce mois-ci, le Bilboquet reçoit deux invités de marque: Alice Duffaud, conteuse bretonne, ainsi que Pierre Lambert, conteur de la Montérégie. Alice Duffaud a bien voulu quitter sa lande parfumée de genêts pour venir nous raconter des histoires portées par le vent du large. Elle n'en est pas à son premier séjour au Québec, ayant déjà participé à de nombreux festivals de contes dans la province. Alice nous présentera un monde parfois très surréaliste. À d'autres moments, vous reconnaîtrez la Bretagne mythique, avec ses chênes centenaires et ses rochers de granit. Pierre Lambert, quant à lui, est spécialiste de l'histoire de Beloeil et de Mont-Saint-Hilaire et mêle avec brio l'histoire régionale aux légendes fantastiques. Grande révélation du festival des féeries, il a été également invité à prendre part à la randonnée contée sur la montagne du mont Saint-Hilaire en octobre dernier. Frissons garantis… Alice Duffaud et Pierre Lambert Vendredi le 18 février à 19h30 Bar Le Bilboquet, 1850, rue des Cascades, Saint-Hyacinthe. Informations: (450) 771.6900 Ébullition culturelle LA MÚSICA au Julien Ribot et le Hystoribocchi orchestra : La métamorphose de Caspar Dix (Étiquette Discographe) par David-Alexandre Grisé La pop française actuelle trouve dans son sillage le jeune Julien Ribot avec le Hystoribocchi orchestra et son album La métamorphose de Caspar Dix, un album concept audacieux qui ne répond malheureusement pas à la commande. Bien que rafraîchissant et loin des nouveaux standards commerciaux, cet album semble plutôt décousu; il y manque ce fil conducteur qui pourrait véritablement donner à l'artiste sa propre identité et une authenticité à son œuvre. Souhaitons que ce jeune homme trouvera sa voix (voie) et une griffe musicale qui lui appartienne, car il a un certain talent. Pour le moment, nous ne pourrions qu'accoler à cet album le qualificatif de sympathique, sans toutefois se souvenir de quelques moments forts ou vraiment accrocheurs. Cocorosie : La maison de mon rêve (Étiquette Touch and go) par David-Alexandre Grisé Les dernières parutions et les multiples sorties d'albums ont laissé dans l'ombre un duo intéressant et rempli de promesses sur lequel il vaut la peine de poser notre attention. Introduisons Coco et Rosie, deux jeunes femmes désinvoltes dont la musique, bien que fort minimaliste, transpire la féminité, la liberté, une certaine naïveté. Les mêmes qualificatifs pourraient s'appliquer aux textes, mais il s'en dégage une force particulièrement tordue, témoin en fait d'une expérience véritable, tangible autant dans les thèmes abordés que dans le chant unique du duo. La révélation provient d'ailleurs de ces voix; à la fois angéliques et nasillardes, brisées et sensibles, ajoutées à un ton nonchalant et plaintif. Ce jeune duo est prometteur. Espérons qu'il trouvera sa pleine émancipation musicale et qu'il acquerra la saveur de la maturité. l'établissement, fermait la rue Cascades, aux angles Mondor et Saint-Simon, à l'occasion du lancement du numéro d'octobre du journal Mobiles! Devant la belle façade du restaurant La Piazzetta, la population s'étonnait alors du spectacle de performeurs de cirque et dansait sur les airs de la chaude musique du groupe Oztara. Espérons que ce type d'événement se reproduira plus souvent. 2005, une année exaltée En 2005, ouvrez grand vos oreilles, ça va chauffer au Zaricot! Déjà, pour le mois de février, on nous réserve la diversité. Mélanie Petit nous fera le bonheur d'interpréter les chansons jazzy de son premier album Papier de Soie. Pierre Flynn viendra en solo, pour la première fois… Bharath and the Catfish nous fera cadeau de son jazz pur et mordant. Pour la fin février, Mouche Ta Bouche passera dans notre ville pour nous faire vibrer aux sons gitans, à la grande liberté des manouches… Enfin, ça bouge! Rappelez-vous! Un événement allait bousculer le train-train maskoutain le 1er octobre 2004; William Guignier, propriétaire de 1 Horizontalement Béluga En vente chez ! Surveillez le calendrier Mobiles pour les événements à venir! : MÉDIAS N.B. À partir du sujet donné en titre, les questions en italiques se rapportent à la région maskoutaine. LE NOUVEAU JOURNAL ÉTUDIANT DU CÉGEP DE SAINT-HYACINTHE Au mois de décembre 2004, au café étudiant du Cégep, avait lieu le lancement du premier numéro d'Atmosphère. Avec un brin d'imagination, une collaboration active et un soutien indéfectible, les résultats peuvent parfois être étonnants… Du moins, c'est ce que prouve le premier numéro du journal étudiant Atmosphère. Succédant Réflexion: le miroir de la vie étudiante, Atmosphère, qui se présente sous un format convivial et pratique, offre des contenus à saveur culturelle qui concordent avec les intérêts communs de l'équipe du Club du journal étudiant. Prochaine parution: le 14 février 2005. Un numéro à ne pas manquer! À Saint-Hyacinthe, la rue Cascades et ses environs regorge de vie depuis que certains commerces se sont ajoutés à ceux déjà existants. On remarque une volonté de changement et un désir d'accéder à une forme de vie communautaire basée sur l'échange, la diversité et l'éclatement culturel. Ça se dit, ça se remarque, ça se chuchote, et au Zaricot, ça se vit. Ce n'est pas pour rien que le slogan du Zaricot se situe là où Les Arts y causent! En effet, 2004 a été marquée par la rencontre improbable de talents d'ici et d'ailleurs, de disciplines diverses. Des spectacles musicaux, allant du blues à la musique gitane, jazz, française, folk… croisaient les soirées de cinéma REZZO, les veillées d'improvisations éclatées, propres aux Enfants du Feu, et toujours la possibilité de découvrir le talent d'artistes par le biais d'expositions temporaires sur les murs du Café acoustique Le Zaricot. MOTS CROISÉS ATMOSPHÈRE Par Stéphanie Bachand Nouveau-né de la Tribu. Ce groupe est formé par Simon Landry, producteur de l'album et guitariste, Clermont Jolicoeur chanteur, parolier et comédien de formation. Amoureux des mots et de la langue française; préférant la poésie de Vigneault «au joual qui déforme la langue» dixit Clermont Jolicoeur, les gars présentent une musique séduisante et originale. Même si le groupe cherche encore son unicité musicale, les mélanges de reggae, funk et hip hop jazzy permettent un survol rapide du talent naissant de ce duo. Comme collaborateurs: Batlam des Loco Locass, Liquid de Bran Van 3000 et JeanLouis de Karkwa. Bien sûr les sécurisantes comparaisons s'imposent presque naturellement: Le chanteur, natif de la Malbaie, est souvent comparé à Kevin Parent… peut-être par ce goût du fleuve dans la voix et …aux rythmes de Leloup au temps d'Isabelle. À la deuxième écoute les similitudes s'estompent. Il en reste que les albums qui suivront seront solides, uniques et incomparables! Bonne Écoute! Café Acoustique Le Zaricot 1 - Qui parle beaucoup - Note de musique 2 - Rendit faible - Lac des Pyrénées 3 -Tissus de paille ou de joncs entrelacés - Armée 4 - Exécuté minutieusement - Mouette d'Europe et d'Asie 5 - Conjonction - Cours d'eau - Se donne beaucoup de fatigue 6 - Détériorai - Conjonction 7 - Pronom personnel - Hebdomadaire 8 - Arbre de la famille des mimosacées - Ancien peuple nomade issu de la Sibérie - Bon geste 9 - Habitation des habitants russes - Portique à l'entrée de temples 10 - Édifice à gradins - Uniques 11 - Monnaie - Supprime - Chevilles 12 - Plante annuelle cultivée pour ses graines - Plante grimpante 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Verticalement Source: Annie Ledoux, agente d'information Cégep de Saint-Hyacinthe 1 - Publications périodiques - Squelette 2 - Champion - Sans mouvement - Monnaie 3 - Long siège avec ou sans dossier - Ondulations à la surface de l'eau 4 - Accentue l'expression d'un sentiment - Se dit d'une pièce raccourcie qui ne touche pas les bords de l'écu 5 - Jeu de hasard - On le retrouve sur une bande 6 - Ce qui échoit à chacun - Produit des sons 7 - Infinitif - Prédestiné au salut 8 - S'opposent à une occupation 9 - Clé - Participe - Petite plante des lieux très humides 10 - Réserve une place - Plantes vivantes à fleurs jaunes malodorantes 11 - Lieu où l'on prend des repas - Le lecteur le tient sûrement dans ses mains 12 - Plusieurs fois - Vienne au monde Solution à la page 11 Nous sommes présentement à la recherche : Représentant(e) publicitaire Faites parvenir votre curriculum vitæ à [email protected] www.journalmobiles.com · 10 · février 2005 FRANÇOIS MATHIEU Un artiste ingénieux présente ses œuvres à EXPRESSION. Myriam Tétreault Du 22 janvier au 6 mars prochain, à EXRESSION, François Mathieu présente cinq de ses œuvres dans le cadre de l'exposition S'Emporte. L'artiste de Saint-Sylvestre élabore d'imposantes constructions, souvent faites de bois auquel il marie d'autres matériaux comme la corde, la toile, le fer forgé, le bronze, la fonte, le cuir, le sable... Ces pièces massives, pouvant mesurer plusieurs mètres de long, sont pourtant réalisées avec une grande minutie. Les œuvres de François Mathieu et leur dispositif d'assemblage démontrent entre autres sa fascination pour les machines, pas tant pour leur processus dynamique mais bien pour le sens et l'âme qu'elles cachent. Par ces structures complexes qui se déploient dans l'espace, soit en étant accrochées au plafond ou en gisant au sol, l'artiste invente des objets stupéfiants qui piquent la curiosité. Parce que le sculpteur affirme que même si l'Homme a réussi à calculer la vitesse de la lumière et qu'il fait des manipulations génétiques, il n'a toujours pas réussi à voler sans l'aide de la machine. Il joue avec le paradoxe de la machine qui représente le désir de l'Homme de prolonger le corps et l'esprit pour arriver en vain à dépasser ses limites, opposant ainsi le génie de l'humain à ses contraintes physiques. C'est pourquoi il réalise des œuvres démesurées, disproportionnées, excessives, exagérées. Aller dans les extrêmes accentue les écarts entre les désirs farfelus et les capacités restreintes de l'homme. « Je dirais de mes sculptures qu'elles sont » autant de machines tragiquement inutiles François Mathieu, Oculus, 2004. Sculpture 300 x 120 x 100 cm (environ, hauteur variable) © SODART 2004 En plus de cette introspection sur la condition humaine, ces constructions absurdes et déroutantes sorties tout droit de l'imaginaire de l'artiste nous amènent à une réflexion sur la nature et la fonction de l'art. Les objets inventés de François Mathieu apportent un questionnement sur leur utilité. Bien qu'elles soient présentées sous forme d'objets fonctionnels, ces pièces n'ont pas d'utilité apparente. «Je dirais de mes sculptures qu'elles sont autant de machines tragiquement inutiles», affirme-t-il. Car la grande beauté de ces œuvres réside davantage dans le travail des matériaux et dans l'ingéniosité de l'artiste que dans la fonction utilitaire de l'objet. C'est l'ambiguïté qui fait le charme de ces constructions utopiques et débridées. L'œuvre Oculus, réalisée en 2004, suscite peut-être un questionnement chez le spectateur sur son aspect fonctionnel, mais elle accroche aussi son regard pour le rythme donné par les formes circulaires et pour l'assemblage savant de ses matériaux (bois, vitrail, métal). Ce qui retient également notre attention parmi les œuvres de l'artiste c'est l'importance vouée à la question du sacré. François Mathieu fait montre d'un grand intérêt pour le patrimoine religieux québécois. Il puise dans le répertoire sacré des éléments comme la croix, le clocher, le vitrail qu'il récupère du côté du profane. C'est notamment le cas pour Descente de croix (Prière de ne pas monter) (1998) où une croix de bois est soutenue dans les airs par six échelles. Les Vagues porteuses (2001) est un autre exemple de ces évocations à la religion. Une structure en bois et en métal de dix mètres de long suggère un clocher d'église suspendu horizontalement. Par ailleurs, même si l'artiste ne prend aucun parti pris dans ses oeuvres à caractère sacré, il se dit très reconnaissant des magnifiques architectures religieuses que l'on peut admirer un peu partout au Québec. L'artiste note également que le patrimoine religieux est davantage protégé et préservé par les artistes que par les membres du clergé. Les œuvres Nuage (1999) et Nulle part encore de clocher dont la croix n'est attachée à un paratonnerre (2002) sont également montrées dans S'Emporte. L'artiste donnera une conférence le mercredi 9 février à 19h00, au Centre d'exposition Expression. Expression, 495, Av. Saint-Simon, 2e étage du Marché-Centre, Saint-Hyacinthe. 773.4209 www.expression.qc.ca Myriam Tétreault est étudiante au département d'Histoire de l'art de l'Université de Montréal. EL CINÉ Geoffroy Lemonde Château dans le Ciel Difficile pour les distributeurs américains de faire circuler un film nommé Laputa. En espagnol, le mot désigne une prostituée (pour rester poli!) et, étant donné l'importance de la communauté hispanique aux États-Unis, on peut imaginer que beaucoup de parents hésiteraient à montrer le film à leurs enfants. Ainsi, Disney a décidé que la version anglaise de Laputa serait Castle in the sky. Une petite fille, Sheeta, possède une pierre aux propriétés magiques permettant de voler à celui qui la possède. Pour cette raison, elle est poursuivie par l'État et les pirates. Déjà, une civilisation avait réussi à accéder au pouvoir ultime par la simple possession de cette pierre; mystérieusement, sa déchéance s'en suivie. Aidée par un petit orphelin issu d'une cité minière, elle vivra une captivante aventure des plus féeriques. Le royaume de Laputa ressemble à une parfaite combinaison de science et de nature, comme l'aurait probablement imaginé Verne ou Welles; un immense arbre maintient sa structure supérieure; une série de jardins majestueux cachent en son centre un noyau de pouvoir cristallin... Dans la grotte souterraine, Pom montre aux enfants comment les traces de pierres de lévitation, contenues dans les roches, brillent dans l'obscurité. C'est d'une beauté à couper le souffle! Le rendu visuel est d'une facture à vous laisser dans un état d'admiration; le lac, le ciel et les nuages des scènes de vol, en sont la preuve. L'île volante nous est révélée à travers le vortex d'une tempête. Celle-ci est si puissamment évoquée qu'on pourrait presque croire aux vieilles légendes des dragons qui provoquent les tempêtes (Miyazaki n'aurait même pas eu besoin de suggérer leur forme). La musique de Joe Hisaishi mérite une mention spéciale. Elle offre un fond sonore au ton dramatique, parfaitement adapté pour accentuer les moments de tension et d'excitation, autant que les moments romantiques et de tendresse propres aux scènes de recueillement. Geoffroy Lemonde est propriétaire des Anneaux du Temps L'animation mentionnée ci-haut est disponible en location aux Anneaux du Temps situé au: 2061, rue Cherrier à Saint-Hyacinthe. www.anneaux.com MOTS CROISÉS Traduction française : Histoire : Animation : Art : Musique : + - B A+ A+ A+ A+ : MÉDIAS Solution 1 3 4 5 1 B A B I L L A R D 2 U S A 3 L Français Dolby Surround Délire visuel Un classique digne d'être visionné plusieurs fois 4 L E C H E 5 E T 6 T A L A 7 I Ce n'est pas très objectif de ma part, vous direz, mais il n'y a rien qui «cloche». 8 N E R E 9 S 10 Durée: 125 min Coté: Général www.journalmobiles.com · 11 · février 2005 2 6 7 O O 8 9 R R U I I 12 O S T E U S E S U E E T L E C L A I 11 M I E O L E N A T T E S L 10 R M I R O N H U N S R A S B A O D E O N 11 O R E 12 O T E S E S A M E T O R I I S E U L S T E E S G E S S E Des idées qui mènent loin. design+communication Voici nos services 5 étoiles. design graphique identitée visuelle imprimé site web & multimédia édition Montréal 514.276.0122 Saint-Hyacinthe 450.501.0600 [email protected] www.massivdesign.com