2007-04 contrat urbain 4
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CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE 2007-2009 Communauté d'agglomération Castres-Mazamet Communes de Castres, Mazamet, Labruguière, Aussillon Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 2 SOMMAIRE Introduction 1 – Cadrage géographique des enjeux du CUCS A – Valeurs, principes fondamentaux à l'échelle intercommunale B - Les enjeux d'ici 2009 C – L'articulation avec l'opération de rénovation urbaine de Lameilhé D – Les compétences de la Communauté d'agglomération en matière de cohésion sociale 2 –Présentation de la géographie prioritaire du CUCS A – Quartier de La Falgalarié – Aussillon B – Quartier d'Aillot- Bisséous – Castres C – Centre ville – Castres D – Quartier de Laden Petit train – Castres E – Quartier de Lameilhé – Castres F – Centre ville – Labruguière G – Centre ville – Mazamet H – Quartier de La Lauze - Mazamet 3 – Les cinq thématiques : diagnostic/projet/programmes A – Eléments transversaux B - Habitat et cadre de vie C - Accès à l'emploi et développement économique D – Education et réussite éducative E - Santé F - Citoyenneté et prévention de la délinquance 4 – Gouvernance, suivi et évaluation du CUCS A – Le comité de pilotage B – L'équipe de maîtrise d'œuvre urbaine et sociale C – Le comité d'orientation, de suivi et d'évaluation D – Les commissions thématiques E – Le forum associatif F – L'évaluation 5 - Fiches d'objectifs Annexes - Indicateurs généraux et données de cadrage - Lexique des acronymes Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 3 Introduction La Communauté d'agglomération de Castres-Mazamet, les villes de Castres, Mazamet, Labruguière, Aussillon, et l'Etat, ont affirmé leur volonté de formaliser et mettre en œuvre un Contrat Urbain de Cohésion Sociale sur huit quartiers des quatre communes urbaines membres de la Communauté d'agglomération. Il est proposé que ce contrat soit formalisé en concertation avec l'ACSE, le Conseil Général, le Conseil Régional, la CAF, les bailleurs sociaux et le concours de la CDC. Non seulement cette démarche s’inscrit dans le prolongement du Contrat de villes précédent mais elle prend également en compte les éléments d’évolution de la situation locale. Issue de la transformation intervenue au 1er janvier 2000, d'un District qui avait été créé en 1993, la Communauté d'agglomération de Castres-Mazamet a une spécificité qui est d'être établie sur 2 aires urbaines. Elle compte, parmi les huit Communautés d'agglomération de Midi-Pyrénées, la population la plus importante après celle du Grand Toulouse. Lors de la première génération des Contrats de Ville en 1994, deux procédures contractuelles ont été mises en oeuvre sur le territoire de l'agglomération : l'une à Castres, l'autre à Mazamet, Aussillon et Labruguière. Chacun de ces contrats proposait des réponses aux contextes locaux de crise économique consécutive à l'effondrement des secteurs industriels traditionnels (textile et habillement d'une part, délainage et cuir d'autre part). La volonté politique a permis la fusion des deux contrats à la fin des années 90. Le deuxième Contrat de villes a ainsi été porté par la Communauté d'agglomération. De cette fusion, des pratiques nouvelles sont apparues qui ouvrent aujourd'hui des perspectives dans des domaines directement liés à la Politique de la ville tels que l'habitat, l'insertion économique… Concomitament, l'implication des villes a été croissante ; dans le cadre du Contrat de villes, elles ont apporté leur savoir-faire et leur participation au plus grand nombre d'actions. Enfin, le territoire bénéficie d'un tissu associatif dense et structuré. Le milieu associatif local impliqué dans la Politique de la Ville a une bonne connaissance des populations en difficulté et joue un rôle important de médiateur. Il est capable à la fois de répondre à des sollicitations en tant que prestataire de services mais aussi, il offre des possibilités de partenariat à part entière. Ce document de travail présente un projet de contrat qui, après avoir rappelé les enjeux et le contexte géographique, propose par thématique, de fixer les objectifs en vue d'établir un programme d'actions. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 4 1 - Cadrage géographique des enjeux du CUCS La Communauté d'agglomération exerce de plein droit en lieu et place des communes membres les 4 compétences obligatoires (développement économique, aménagement de l'espace, équilibre social de l'habitat, politique de la ville) et les 3 compétences obligatoires optionnelles (voirie d'intérêt communautaire, protection et mise en valeur de l'environnement et du cadre de vie, équipements culturels et sportifs d'intérêt communautaire) ainsi que des compétences facultatives (développement de l'enseignement supérieur, de la recherche et du transfert de technologie). A – Valeurs, principes fondamentaux à l'échelle intercommunale La Communauté d'agglomération considère que la compétitivité de son territoire demeure étroitement liée à son accessibilité. La charte pour le désenclavement du Sud-Tarn établie en 1998, reste le document de référence avec comme priorité la réalisation à 2x2 voies de l'axe routier Toulouse-Castres-Mazamet. L'agglomération de Castres-Mazamet, territoire pionnier en matière de Technologies de l'Information et de la Communication occupe à ce jour une position déterminante à l'échelle régionale et métropolitaine pour la qualité de ses équipements, le potentiel qu'ils offrent en matière d'E-services et le taux de couverture de son territoire. Aussi, quel que soit l'échéancier de réalisation des infrastructures assurant un accès de qualité au territoire, il est essentiel que les partenaires de la Communauté poursuivent l'effort d'investissement engagé pour conforter les acquis et maintenir les potentiels de l'agglomération. Ils sont de trois ordres : la Technopole, l'enseignement supérieur, et les réseaux et services de télécommunications. En outre, la Communauté d'agglomération veut poursuivre l'action engagée dans le cadre du Contrat de Plan et du Projet d'agglomération afin de doter son territoire d'une offre qualifiée et diversifiée pour l'accueil, la création ou l'extension d'entreprises dans une gamme élargie de filières. La Communauté d'agglomération, considérant que le bassin d'emploi constitue un territoire lourdement affecté par les mutations économique, en particulier la Vallée du Thoré, demande que le programme d'appui à la redynamisation économique du bassin soit prolongé pour viser expressément une logique de développement et d'innovation en termes d'emploi/formation et de requalification des espaces économiques. Enfin, un Schéma de Cohérence Territorial à l'échelle du pays d'Autan a été engagé avec l'objectif de définir un projet et des orientations pour répondre aux besoins des habitants actuels et futurs dans les domaines de l'habitat, de l'emploi, des services publics et des activités économiques notamment dans un souci de développement durable. Ses orientations seront reprises par les communes dans le cadre de l'élaboration de leurs Plans Locaux d'Urbanisme ou cartes communales. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 5 Concernant l'habitat et le logement, la Communauté d'agglomération souhaite veut que l'offre résidentielle de son territoire réponde aux besoins de la population actuelle et soit un facteur d'attraction pour de nouveaux habitants. Elle accorde une importance toute particulière à la qualité des constructions en recherchant une répartition équilibrée et diversifiée de l'offre sur son territoire. Elle souhaite également favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale. Avec les communes membres et dans le cadre d'un partenariat équilibré, la Communauté d'agglomération compte mener une politique de la ville ciblée en matière d'habitat et de rénovation urbaine, ainsi que d'insertion économique et d'emploi, de citoyenneté, d'éducation et de réussite éducative, de santé, et de prévention de la délinquance. Elle veut dans ce cadre, affirmer une approche globale prenant en compte à la fois la résolution des questions d'urbanisme et de logement (projet ANRU de Castres) et l'indispensable accompagnement économique et social des quartiers et des populations en complémentarité avec les dispositifs déjà existants. La Communauté d'agglomération réaffirme que le maintien et l'amélioration des services publics sont impératifs pour l'équilibre et la valorisation de son territoire. Elle accorde une attention particulière à l'accueil de la petite enfance, facteur d'attractivité et de dynamisme géographique. Elle renouvelle son soutien aux démarches et aux initiatives en faveur du commerce et de l'artisanat dans les centres villes et les centres bourgs. Elle appuie le rapprochement entre les établissements publics et privés pour une offre de soins commune et le développement de services d'E-santé. Dans ce cadre, elle accorde une attention particulière aux besoins liés au vieillissement de la population. Enfin en tant qu'autorité organisatrice de transports, la Communauté d'agglomération souhaite concevoir et mettre en œuvre un Plan Déplacement Urbain selon les orientations du SCOT. Un certain nombre de documents de programmation ont été adoptés ou sont en cours d'élaboration pour planifier et financer des projets pour la décennie à venir (Contrat de projets, programmes opérationnels FEDER et FSE, Programme d'Appui à la Redynamisation Economique, Schéma de Cohérence territoriale, Plan de Déplacements Urbains,…). Ces documents sont basés sur l'énoncé d'objectifs et d'enjeux dans les domaines auxquels ils s'adressent. Ils constituent donc une base existante sur laquelle le CUCS doit s'appuyer pour réduire les écarts de développement entre les territoires prioritaires et leur environnement. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 6 B - Les enjeux d'ici 2009 Les disparités restent très marquées en zone urbaine et notamment au sein des quartiers sensibles qui constituent le lieu de concentration des problèmes. La plupart des quartiers qui ont fait l'objet d'un soutien dans le cadre des précédents Contrats de villes connaissent toujours une situation de grande fragilité. Le CUCS visera pour ces espaces urbains une meilleure intégration dans le fonctionnement de la ville et de l'agglomération. Le CUCS devra permettre de définir un projet stratégique qui s'appuie sur différentes échelles de territoire. Les questions comme le logement, le travail, la réussite éducative, se posent de manière très comparable dans la plupart des quartiers en difficulté. Mais l'acuité des problèmes peut être ressentie différemment d'un secteur à l'autre. C'est pourquoi sur la base des compétences de la Communauté d'agglomération et des diagnostics par quartier, les collectivités locales s'accorderont pour prendre en compte les actions en fonction de leurs priorités territoriales. A ce titre, il prendra en compte tant les politiques structurelles développées à l'échelle communale ou intercommunale influant sur la situation des quartiers que les actions conduites au sein de ces quartiers pour améliorer le cadre de vie ou la situation individuelle des habitants. Le CUCS pourra être adapté en fonction de l'état d'avancement des actions et de leur impact. Les actions soutenues antérieurement - dès lors qu'elles sont en adéquation avec les objectifs qu'il se définit – pourront être poursuivies. Les moyens de les rendre pérennes grâce à la mobilisation des fonds de droit commun seront également recherchés. La mise en œuvre des objectifs du contrat repose entre autre sur l’engagement des signataires à agir ensemble dans le cadre de différents dispositifs thématiques (Programme Local de l'Habitat, Projet de rénovation urbaine, Programme d'Insertion Economique, Programme de Réussite Educative, Réseau d'Ecoute d'Appui et d'Accompagnement des Parents, Contrat Local d'Accompagnement Scolaire, Contrat Educatif Local, Contrat Local de Sécurité, Programme Local de Prévention, Atelier Santé Ville). C'est pourquoi les principes d'actions retenus pour le Contrat Urbain de Cohésion Sociale s'articulent autour de 3 grands axes : - rendre lisibles, construire les cohérences, valoriser les politiques locales mises en œuvre dans une approche transversale, - impulser et accompagner les projets partenariaux en portant une attention particulière sur les quartiers prioritaires, - développer, animer et mobiliser au service des politiques locales et de leurs acteurs les ressources d'observation, d'expertise, de formation, de mise en relation, ainsi que les moyens pour les actions. Concrètement, les éléments qui contribuent à la mise en œuvre de ces principes sont les suivants compte tenu du fait que l'égalité des chances et la lutte contre les discriminations constituent des objectifs transversaux de chacune des thématiques. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 7 Pour rendre lisible, construire les cohérences, valoriser les politiques locales mises en œuvre dans une approche transversale, il est indispensable d'organiser avec soin des articulations et des passerelles entre les différents dispositifs. Cela peut prendre la forme de réunions qui auront lieu dans le cadre des instances du CUCS ou sur des thèmes privilégiés choisis en concertation avec les partenaires. Un bilan global sera diffusé et commenté annuellement. Un programme financier annuel sera élaboré sur la base des financements apportés par les différents signataires du CUCS. Pour impulser et accompagner les projets soutenus en partenariat, les associations seront informées individuellement et collectivement de l'état d'avancement des actions. Pour développer, animer et mobiliser les ressources diverses au service des politiques locales et de leurs acteurs, la Communauté d'agglomération s'appuiera sur des moyens propres des collectivités territoriales, et le cas échéant sur des bureaux d'études privés pour assurer les expertises nécessaires. C – L'articulation avec l'opération de rénovation urbaine de Lameilhé Le quartier de Lameilhé, construit au début des années 1960, a été classé quartier prioritaire dans le Contrat de villes de Castres-Mazamet-Labruguière-Aussillon et fait aujourd'hui l'objet d'un important projet au titre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale. Afin de concevoir un programme global d'actions sur ce quartier, par délibération en date du 11 décembre 2001, le Conseil municipal de Castres a décidé la réalisation d'un diagnostic social et urbain qui a été remis fin mars 2003. En parallèle, l'OPMHLM a élaboré un plan stratégique sur l'ensemble de son patrimoine qui démontre l'intérêt de lancer un programme de démolition-reconstruction sur les logements de l'OPMHLM de Lameilhé. Les enjeux du projet de renouvellement urbain de Lameilhé ciblent : - l'échelle du quartier dont l'objectif principal est la redynamisation du secteur en veillant à enrayer l'évolution démographique, dé-densifier le quartier, créer des espaces de convivialité, - l'échelle de la Ville de Castres qui souhaite un développement équilibré de son territoire et l'intégration harmonieuse de toutes ses parties : le quartier de Lameilhé doit s'ouvrir sur la ville, - l'échelle de la Communauté d'agglomération qui, dans le cadre d'un certain nombre de dispositifs (Contrat de villes, futur Contrat Urbain de Cohésion Sociale, Programme Local de l'Habitat, programme de type PLIE…) est impliquée dans l'opération. La mise en œuvre de ce projet repose sur 2 axes prioritaires : - l'amélioration du cadre de vie des habitants de Lameilhé, - la qualité des réhabilitations et des reconstructions en tenant compte de la notion de développement durable. La Ville de Castres souhaite marquer sa volonté de rationaliser les déplacements et de favoriser conjointement la mise en place de déplacements doux, en travaillant en étroite coopération avec la Communauté d'agglomération pour ce qui concerne les transports collectifs. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 8 L'opération de renouvellement urbain prévoit une dé-densification des logements par la création d'une rue transversale coupant le quartier perpendiculairement à l'avenue François Mitterrand. Autant de mesures qui nécessitent un travail approfondi sur la voirie. Les équipements commerciaux et les équipements sportifs constituent un volet important de la redynamisation du quartier qui passe par la nécessité de maintenir une armature commerciale diversifiée y compris dans un secteur périphérique comme celui de Lameilhé. Concernant les équipements sportifs, la présence de nombreuses associations sportives sur le terrain et la volonté de maintenir une population jeune justifie pour la Municipalité une intervention forte sur les équipements devenus vétustes depuis leur construction en 1969. Enfin, la création d'un réseau de chaleur et d'une chaufferie bois marque le point fort de ce projet de rénovation urbaine. L'objectif est double : réduire tout autant la facture des usagers et notamment celle des locataires HLM que les émissions de polluants. Ce réseau de chaleur distribuera les 732 logements de l'OPMHLM, les différents bâtiments communaux situés dans le quartier, le centre œcuménique, l'Intermarché, le futur centre hospitalier intercommunal, le futur escadron de gendarmerie. La Ville de Castres dispose, grâce à tous ces grands chantiers, d'atouts porteurs d'un réel potentiel de développement de l'emploi. L'objectif de permettre aux publics en difficulté d'accéder à la qualification et à des emplois durables et de qualité sera donc poursuivi à travers les différents marchés passés à l'occasion de cette opération. Des passerelles avec le programme de type PLIE lancé par la Communauté d'agglomération seront indispensables. Ce projet de rénovation urbaine comporte plusieurs composantes sociales (processus de relogement, gestion urbaine de proximité, aide aux associations de quartier, partenariat de terrain, …) qui auront toute leur place au sein du CUCS. D – Les compétences de la Communauté d'agglomération en matière de cohésion sociale La Communauté d'agglomération est compétente en matière de Politique de la ville et d'équilibre social de l'habitat. Ces compétences recoupent les thématiques du CUCS de la manière suivante. Thématique Habitat et cadre de vie - La mise en place d'un observatoire de l'habitat, - La participation à des actions d'information et de communication en faveur du logement, - L'aide au pilotage et à la coordination d'opérations de renouvellement urbain, - Des subventions d'aide à l'investissement pour des opérations de logement très social (notamment la maison relais d'Aussillon), - L'étude, l'animation et le suivi d'OPAH, PST et toute autre opération ou programme concourant à l'amélioration du parc immobilier bâti, - Les subventions que la Communauté d'agglomération souhaiterait attribuer dans le cadre de ces opérations ou programmes. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 9 Thématique Accès à l'emploi et développement économique La Communauté d'agglomération est compétente en matière de dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d'insertion économique et sociale d'intérêt communautaire. C'est ainsi qu'elle a participé financièrement au volet d'action économique des contrats de villes 2000-2006 et qu'elle peut intervenir sur tout autre volet d'action ou toute action concourant à la Politique de la Ville que la Communauté d'agglomération souhaiterait conduire ou soutenir. La Communauté d'agglomération a récemment délibéré sur le lancement d'une mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage pour la mise en oeuvre d'un programme de type PLIE. Elle apporte par ailleurs des subventions à la Mission Locale pour l'Emploi des Jeunes du Sud du Tarn et peut venir en aide aux organismes concourant à l'emploi de personnes défavorisées sur le marché du travail. Thématique Citoyenneté et Prévention de la délinquance La définition de l'intérêt communautaire sur ce thème passe par l'étude pour la création d'un conseil communautaire de sécurité et de prévention de la délinquance à l'échelle de l'agglomération. Pour information, la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance a prévu la création d'un Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance dont les conditions restent à fixer par décret. Sur tous ces points, il y aura convergence avec le Contrat Urbain de Cohésion Sociale. Audelà de ces compétences, les communes s'engagent par la présente convention à exercer leurs propres attributions notamment dans le cadre de la mise en place du Contrat Local de Sécurité nouvelle génération pour les territoires les plus exposés. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 10 2 - Présentation de la géographie prioritaire Lors de l'élaboration du Contrat de villes 2000-2006, les quartiers prioritaires avaient fait l'objet d'une identification précise conduite à partir d'un certain nombre de données chiffrées. L'analyse avait permis de souligner les difficultés de ces quartiers en particulier en termes de chômage, de revenus, d’éducation. Depuis 2000, le contexte économique local ne s'est pas amélioré et la situation des quartiers classés en zone urbaine sensible ou considérés comme prioritaires n'a pas progressé. Des fragilités semblent même s'être renforcées notamment pour ce qui concerne l'emploi des jeunes ou la paupérisation de certaines catégories de population. Le territoire concerné par le prochain Contrat Urbain de Cohésion Sociale est donc à considérer à plusieurs échelles : • L'agglomération dans son ensemble qui constitue un niveau stratégique pertinent pour agir sur certains domaines notamment celui de l'emploi, • Les 4 communes urbaines qui accueillent de façon diffuse sur leur territoire une population en grande précarité, • Les quartiers prioritaires qui concentrent une population à problèmes de différentes natures. Le Contrat urbain porte sur 4 communes : Castres, Mazamet, Aussillon et Labruguière. Il abrite 3 ZUS, 2 à Castres et 1 à Aussillon. 8 quartiers ont été retenus selon les catégories suivantes : P Catégorie 1 : les ZUS d'Aillot-Bisséous et de Laden Petit Train, le quartier de Lameilhé à Castres, la ZUS de La Falgalarié à Aussillon, P Catégorie 2 : le centre-ville à Mazamet, P Catégorie 3 : le centre-ville à Castres, La Lauze à Mazamet, le centre-ville à Labruguière. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 11 ZUS de La Falgalarié – AUSSILLON Le quartier de la Falgalarié compte près de 3 000 habitants (2 935, Source : INSEE RGP 1999), représentant 43% de l’ensemble de la population communale. Il a enregistré sur la dernière période inter-censitaire une perte de plus 20% de sa population (-761 habitants), quand les autres quartiers de la commune restaient à population quasiment stable (-1%). La ZUS concentre 95% du parc social de la commune (628 sur 659) ; le taux de vacance est de 8,75% (55 vacants depuis plus de 3 mois) ; le taux d’allocataires APL atteint 78% (source SAVT 2005). Un diagnostic de Gestion Urbaine de Proximité a été réalisé en 2003, suivi par l’élaboration d’une convention. En termes de profil de peuplement, l’indice de jeunesse (rapport des moins de 20 ans sur les 60 ans et plus) est de 1.87 sur la partie ouest de la ZUS, soit près de deux jeunes pour une personne âgée, alors qu’il n’est que de 0,54 à 0.64 sur la partie Est de la ZUS ou les autres quartiers de la commune (soit à l’inverse près de deux personnes âgée pour un jeune). Sur la partie ouest de la ZUS, les familles monoparentales avec enfant(s) de 0/24 ans sont plus de 20% (16% sur le reste de la commune), les ouvriers 44% (26% sur l’ensemble de la commune), et près du quart des ménages est sans voiture (10% sur le reste de la commune). Ce secteur est en outre caractérisé par une forte mobilité résidentielle ; près des 2/3 des logements ont été emménagés au cours de la période inter-censitaire 1990/99, contre 27% dans le reste de la commune. (Source INSEE RGP 1999). Avec un nombre total de 590 allocataires CAF, pour une population couverte de 1 540 personnes, la ZUS de la Falgalarié atteint un taux de 52,5% de personnes couvertes sur l’ensemble de la population, soit le taux maximum des trois ZUS de l’agglomération (Source CAF au 31/12/2005). La part des ménages imposables est de 35,5% sur la ZUS, contre 48% sur l’ensemble de la commune. (Source INSEE 2002) La Mission locale enregistre en 2005 une augmentation du nombre de jeunes en suivi sur la Falgalarié malgré des premiers accueils stables. Les jeunes de ce quartier représentent une part importante (61% des jeunes de la commune). La typologie des jeunes en matière d'âge et de sexe y est sensiblement la même que pour l'ensemble de la commune, par contre les niveaux y sont sensiblement plus bas et l'accès à l'emploi plus difficile. La ZUS de la Falgalarié (comprenant l’école primaire Jules Ferry) est intégrée à la ZEP Tarn Sud, (regroupant Aussillon, Mazamet, et Labruguière). Les résultats des évaluations en CE2 et 6ème sur l’ensemble de la ZEP sont inquiétants car en baisse constante depuis plusieurs années, et se situant désormais en dessous des moyennes nationales en ZEP (Source Education Nationale, année 2005/2006). Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 12 En 2006, 50% des délits constatés sur Aussillon le sont dans le quartier de la Falgalarié ; ce taux était de 55% l’année précédente, en effet le quartier avait connu un pic important en novembre 2005, lié aux événements nationaux, qui se sont déclinés au plan local par 40 délits enregistrés, contre une dizaine en moyenne mensuellement. De plus, la main courante pour cette période a enregistré des chiffres élevés en matière d’insultes à agents, jets de projectiles, dégradations de véhicules, incendies de containers, dégradation d’équipements publics et de biens privés, de mobilier urbain, incendies de véhicules. On note qu’en 2006, les destructions et dégradations volontaires se concentrent toujours à près de 60% sur la ZUS. En termes de sécurité et de prévention, Aussillon est intégré à plusieurs dispositifs intercommunaux : > Contrat Local de Sécurité (CLS intercommunal Aussillon/Mazamet), > Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD, six communes), > Maison de justice et du droit (16 communes du bassin mazamétain et de la vallée du Thoré), > Un projet intercommunal de Programme Local de Prévention est déposé en Préfecture (PLP Aussillon/Mazamet/Labruguière). Par ailleurs, le quartier de la Falgalarié fait l’objet, depuis juillet 2005, d’un Groupe Local de Traitement de la Délinquance, structure opérationnelle ayant pour vocation d’identifier et de traiter les phénomènes de délinquances spécifiques à un territoire, à l’initiative et sous l’autorité directe du Procureur de la République. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 13 Quartier d'Aillot-Bisséous - CASTRES Situé au nord-est de la ville, le secteur d'Aillot-Bisséous est très enclavé. Ce quartier a été classé en Zone Urbaine Sensible et a bénéficié d'opérations importantes de revalorisation. Aillot-Bisséous Nb d'habitants ZUS 2 166 69% des IRIS IRIS 3 149 7% de la commune Castres 43 451 Source : Recensement INSEE 99 On constate une baisse d'habitants de 21% entre les 2 recensements. Sur la ZUS, le pourcentage de jeunes de moins de 20 ans est plus important que sur la commune : 28,50% contre 23,10% en moyenne communale. Les non diplômés de 15 ans et plus atteignent près de 40% soit presque le double de la moyenne communale (23,20%). Le taux de chômage des 15-24 ans est lui aussi très préoccupant : 46,10% contre 32,90% sur la commune. Le taux de population étrangère s'élève à 13% contre 4,10% à Castres. Mais ce chiffre n'est pas représentatif de la réalité dans la mesure où on trouve de nombreuses familles d'origine étrangère, notamment d'origine algérienne ou marocaine, qui côtoient des familles rapatriées d'Algérie. La concentration importante de logements sociaux (environ 60% des résidences principales de la ZUS) entraîne des problèmes qui sont loin d'être résolus. A ce jour, le quartier d'Aillot-Bisséous compte 551 logements HLM qui dépendent de 2 bailleurs sociaux : § L'OPMHLM pour 364 logements, § La Coopérative "Les Maisons Claires" pour 148 logements. Parmi les ménages de l'Office et de la Coopérative, on compte 122 RMIstes. A partir de 1991 et jusqu'en 2000, une réflexion a été menée sur le quartier d'Aillot-Bisséous entre l'OPMHLM et la Ville de Castres pour aboutir à une opération de rénovation urbaine aujourd'hui terminée avec démolition d'une tour et de 2 barres à Bisséous et démolition d'une petite tour et d'une partie d'une barre suivie d'une résidentialisation à Aillot. Globalement 179 logements ont été démolis et 41 logements neufs ont été construits. Il y a 2 centres commerciaux sur le quartier qui ont du mal à se maintenir. Le centre commercial de Bisséous est aujourd'hui occupé par un bureau de poste ouvert en 2006, les locaux de la régie de quartier, une pharmacie, un bureau de tabac et une épicerie fermée. Un petit marché se déroule tous les lundis. Le centre commercial d'Aillot comprend une pharmacie, le restaurant du 3° âge et un salon de coiffure, une petite épicerie. Le café & marchand de tabac est fermé. Un petit marché à lieu le jeudi. En 1999, le taux de chômage sur la ZUS était de près de 30% contre 16,9% en moyenne. La ZUS d'Aillot-Bisséous accueille une population qui bénéficie de peu de ressources. Moins du tiers de la population du quartier est imposé sur le revenu comme l'indique le tableau suivant. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 14 Aillot-Bisséous Nb ménages fiscaux Part des ménages imposés sur le revenu ZUS 848 Castres 17 789 28,30% 51,8% Source : SIG DIV 2002 73% des jeunes reçus à la Mission Locale et habitant le quartier d'Aillot-Bisséous ont un faible niveau scolaire (71% en moyenne communale). Parmi les quartiers prioritaires de Castres, Aillot-Bisséous se distingue par le plus fort taux de jeunes de niveau VI : 24% contre 14% sur la commune. 54% sont demandeurs d'emploi et 9% sont à la recherche d'une formation. Les assistantes sociales du secteur soulignent les niveaux scolaires très faibles des personnes rencontrées, ce qui rejaillit sur leur possibilité d'insertion professionnelle. On compte 2 écoles maternelles et 2 écoles élémentaires sur le quartier. Les effectifs se sont stabilisés au début des années 2000. Les écoles sont classées en Réseau d'Éducation Prioritaire. Les résultats des élèves ne sont pas très satisfaisants. En 2000, 29,30% d'entre eux avaient un an de retard en CE1. Pour l'année scolaire 2005-2006, sur l'ensemble des classes soit 362 élèves, 57 élèves ont un an de retard (16%). 39% des élèves vivent en famille monoparentale. Un quart des élèves est suivi par le RASED et pour l'école de Bisséous, 21 élèves ont un suivi psychologique (15% des effectifs de l'école). Pour le commissariat de Police, ce sont quelques familles nomades sédentarisées qui posent les problèmes les plus graves. On note toutefois une tentative de mettre le feu à la Maison de quartier de La Bouriatte lors des évènements d'octobre/novembre 2005. Des jets de cocktail Molotov ont également été recensés contre la maison d'un contrôleur de bus qui habitait le quartier. Autant d'incidents qui mettent en avant la faculté de certains habitants du quartier de s'en prendre aux instances institutionnelles. Selon le Commissaire, il serait également souhaitable de faire des efforts d'aménagement des voies pour éviter que les automobilistes roulent parfois à 120km/h sur la rue Sœur Audenet. Le quartier d'Aillot-Bisséous est encore dans une situation fragile. Si le secteur de Bisséous a connu une réelle revalorisation urbaine avec la construction de la Maison des services publics en plein cœur du quartier, il reste encore des secteurs d'habitat en pleine obsolescence. Habitat et cadre de vie Un des enjeux principaux du quartier est de terminer la restructuration des logements HLM. Une réflexion sera menée sur les logements de la cité d'urgence et Les Millions. Des aménagements de voirie urbaine seront étudiés rue de Bretagne et rue Sœur Audenet dans sa partie haute. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 15 Développement économique Le public qui fréquente la régie de quartier est en difficulté d'insertion sociale et professionnelle. La régie de quartier doit monter en puissance pour être plus en lien avec le monde économique et jeter des passerelles solides avec les entreprises. Réussite éducative Il faut faciliter un meilleur parcours scolaire des jeunes de ce quartier en mettant en place un accompagnement personnalisé des enfants et/ou des familles identifiées. Le travail d'aide à la médiation scolaire de la régie de quartier doit se poursuivre. Citoyenneté Un certain nombre d'actions ont été mises en place dans le cadre du Contrat de villes : cours d'alphabétisation, fête de quartier, causeries entre parents…. La population d'origine maghrébine est particulièrement importante. Le tissu associatif de ces communautés algériennes ou marocaines mérite la plus grande attention. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 16 Quartier du Centre Ville - CASTRES Le centre ville compte 2 796 habitants au dernier recensement soit 6% de la population communale avec une densité (la plus forte de la ville) de 7 800 habitants/km². Entre les 2 recensements, il est un des rares quartiers à avoir gagné de la population : +4% En 1999, les résidences principales sont pour 87% des logements locatifs, la plus forte proportion sur la ville. C’est également sur le centre ville que les logements locatifs ont le plus augmenté entre les deux recensements : + 29%. En 1999, le centre ville comptait 405 logements HLM et 167 logements conventionnés au cours des Opérations Programmées d'Amélioration de l'Habitat (OPAH) et du Programme Social Thématique (PST). L'ensemble des logements sociaux représente donc 34%. Le centre ville est habité par de nombreuses personnes seules. Le nombre de ménages composés d’une ou deux personnes est en forte augmentation (+27%). Au-delà, les familles de 3 personnes et plus sont en diminution. Les retraités et les jeunes de moins de 19 ans sont en baisse. C’est la tranche de population des 20-39 ans qui occupe la première place avec +18% entre les 2 derniers recensements. Centre ville % 0-19 ans 20-39 ans 40-59 ans 60-74 ans 488 1 285 495 17% 46% 18% 275 + 75 ans TOTAL 253 2 796 10% 9% Source : Recensement INSEE 1999 En terme économique, le centre ville se concentre sur une activité de commerces et de services. L’intérêt commercial du centre ville diminue. Mais l'écusson manque de locaux commerciaux de grande superficie. Le taux de chômage est de 22% sur le centre ville contre 11,3% au 31 décembre 1999 sur la zone d’emploi Castres-Mazamet et de 13,9% dans le Tarn. 169 jeunes du centre ville ont été reçus à la Mission Locale en 2005 soit 66% de plus qu'en 2004. Des 4 quartiers prioritaires de la Politique de la ville de Castres, les jeunes du centre ville représentent la part la plus importante : 14% de la population accueillie sur la ville. 77% d'entre eux ont un faible niveau scolaire : de tous les quartiers prioritaires, c'est le taux le plus élevé. Les assistantes sociales du centre ville dans leur ensemble notent qu'elles reçoivent des familles très démunies et vivant dans des conditions de logements très précaires sur le centre ville. Il subsiste dans l'écusson un habitat privé pour lequel les propriétaires ne font pas beaucoup d'effort. Ces logements sont propices à accueillir des personnes en instance de divorce par exemple qui n'ont pas accès à des logements HLM tant qu'elles n'ont pas régularisé leur situation. Un manque de partenariat est également mis en avant à l'inverse de celui qui existe sur les autres quartiers prioritaires de la Politique de la ville. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 17 Le centre ville regroupe 2 écoles maternelles et élémentaires publiques (Léon Rouzaud avec 1 maternelle et 2 élémentaires regroupées et Villegoudou), et une école primaire privée (Saint Pierre). Globalement, depuis 2001 les effectifs diminuent (-181 élèves). Les écoles publiques ont perdu 2,5 postes en maternelle et 3 postes en élémentaire. Pour le privé, la perte est de 2 et 3 postes. 33% des élèves vivent en famille monoparentale. 15% des élèves inscrits dans les écoles publiques sont suivis par le RASED. On recense 33 élèves ayant un suivi psychologique à l'école Léon Rouzaud (soit 10% des élèves de l'école Léon Rouzaud). Pour le commissariat de Police, le centre ville bénéficie de la proximité des services institutionnels et de la présence soutenue de la Police Municipale et de l'Unité de Prévention Urbaine (UPU). Il est souhaitable de maintenir sur ce secteur qui est le cœur de la ville, une attention particulière tant sur le plan de la sécurité que sur celui de la revalorisation du bâti. Habitat et cadre de vie Des immeubles anciens en très mauvais état subsistent et abritent une population démunie. Il est important de lutter contre la vacance et de résorber l'habitat insalubre. En outre, le départ du centre hospitalier va libérer 25 000 m². La reconversion de ce site revêt une importance majeure. Accès à l'emploi et développement économique Les jeunes majeurs du centre ville ont un très faible niveau de qualification. La mission locale propose des actions de parrainage et de mise en situation de travail qui répondent bien à ce constat. Un travail avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de CastresMazamet pourrait constituer un effort supplémentaire à l'égard de ces jeunes. Citoyenneté et prévention de la délinquance Le centre ville attire une population en grande difficulté accueillie par de nombreuses associations qui apportent des réponses en terme d'hébergement, d'alphabétisation, de gestion de budget et qu'il convient de soutenir. Par ailleurs, tous les efforts mis en œuvre en matière de sécurité seront maintenus. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 18 Quartier de Laden Petit Train - CASTRES Situé en périphérie Sud ouest de la ville, l'IRIS de Laden-Petit Train représente 3 402 habitants. Une partie de l'IRIS a été classée en Zone Urbaine Sensible, elle compte 1 824 habitants (54% de l'IRIS) en 1999. La ZUS accuse une baisse de 3,20% entre les 2 recensements. Le taux de population de moins de 20 ans est très élevé sur la ZUS : 33,70% contre 23,10% en moyenne communale. Il n'a presque pas bougé entre les 2 derniers recensements. Plus de la moitié des jeunes de 15 à 24 ans sont au chômage (52,10% contre 32,90% sur la commune). Les non diplômés représentent 39,70% contre 23% sur la commune. De même, le pourcentage d'étrangers atteint 15% sur la ZUS contre 4,10% en moyenne communale. Il a baissé mais du fait des grands logements de la cité du Petit Train, on voit arriver des familles mahoraises qui s'intègrent avec difficulté à la vie collective. La cité de Laden avec une forte proportion de locataires d'origine française, souvent retraités habitant des logements dont les surfaces sont assez petites, s'oppose aux grandes familles du Petit Train très touchées par le chômage. Malgré les différentes opérations qui se sont déroulées sur le quartier, l'équilibre social reste fragile sur ce quartier. Le quartier de Laden Petit Train compte 592 logements répartis en 2 cités distinctes appartenant à l'OPMHLM : § La cité du Petit Train avec 392 logements construits de 1965 à 1967, § La cité de Laden qui compte 200 logements construits dans les années 1959. Malgré des travaux lourds engagés il y a une dizaine d'années, le plan stratégique patrimonial de l'OPMHLM réalisé en 2003 classe le secteur de Laden Petit Train parmi les segments non attractifs du parc à 69%. Il souligne que 21% des logements cumulent de fortes difficultés liées au bâti. Il préconise même la démolition de 122 logements à long terme. 8% des demandeurs d'emploi de Castres habitent le quartier de Laden-Petit Train alors que la population du quartier ne représente que 4% de la population castraise. Leur nombre est en hausse entre 2001 et 2003. 2003 CASTRES Demandeurs d'emploi dont catégorie 1 % sur DEFM dont étrangers % sur DEFM ZUS Laden 270 161 59,60% ND ND Commune 3 804 2 211 58,10% ND ND 2004 Unité urbaine 4 485 2 563 57,10% ND ND ZUS Laden 273 152 55,70% 30 19,8% Commune 3 857 2 006 52% 170 8,5% Unité urbaine 4 553 2 333 51,2% 178 7,6% Source SIG Ville 2004 Parmi les 474 allocataires CAF, 63,10% d'entre eux sont considérés comme à bas revenus. 88 jeunes du quartier de Laden Petit Train ont été reçus en 2005 par la Mission Locale dont 52% de sexe féminin. Ils n'étaient que 51 en 2004. L'augmentation est de 72,5%. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 19 55% des jeunes de Laden Petit Train reçus à la Mission Locale sont demandeurs d'emploi et 18% à la recherche d'une formation. Ce dernier pourcentage est le plus élevé de la ville. Selon les assistantes sociales, les familles domiciliées sur le quartier de Laden Petit Train sont en situation de précarité sociale et culturelle. Il est également constaté des difficultés d'accès à une certaine forme de culture et l'absence d'ouverture vers l'extérieur. Les activités pratiquées en famille sont rares, souvent par manque de moyens financiers et de locomotion, mais aussi par absence de désir. L'école de Laden comprend une école maternelle de 98 élèves répartis en 4 classes et une école élémentaire de 147 élèves répartis en 6 classes pour la période 2005/2006. L'école est classée en Réseau d'Éducation Prioritaire (REP). Les CE1 ont un effectif important et les CE2 présentent de réelles difficultés. Depuis la rentrée 2005/2006, 1/6 des enfants ont changé d'établissement scolaire. Des enfants arrivent parfois sur le quartier sans leur parent : ce sont les frères et sœurs qui les accueillent. Au premier trimestre 2005, le RASED qui comprend une quinzaine d'écoles de Laden, de Lameilhé et de l'extérieur de Castres (Joncquières, Saint Jean Joncquières, Brousse) a été sollicité pour 74 élèves dont 60 provenaient de Laden. Un groupe de langage a été mis en place à l'école pour une douzaine d'enfants de la grande section maternelle et un cours préparatoire renforcé pour une classe de cours préparatoire et de cours préparatoire/CE1. 37% des élèves vivent dans une famille monoparentale. 24 élèves ont un suivi psychologique (9%). Pour le commissariat de police, le quartier de Laden Petit Train est celui où des interventions constantes de Police secours sont faites. Elles sont dues à des différends familiaux, des problèmes de voisinage, des rixes, des feux de poubelles, des vols, du tapage nocturne de la part des jeunes. On note une concentration de plusieurs familles à problèmes. Pour les élus, le principal problème de ce quartier réside dans la forte proportion de familles nombreuses et monoparentales. Réussite Éducative Il est indispensable de poursuivre au sein des maisons de quartier, les actions permettant l'intégration des enfants qu'il s'agisse de l'atelier conte, de l'aide aux devoirs, des actions d'éveil corporel. Le travail autour du langage doit notamment faire l'objet d'attentions soutenues. Le Programme de Réussite Éducative doit permettre un accompagnement individualisé des enfants et des familles repérés. Citoyenneté et prévention de la délinquance Au-delà des actions déjà mises en place (alphabétisation, fête de quartier, adulte-relais qui assure la médiation, atelier "tout horizon", causeries entre parents…), ce thème est à approfondir avec les partenaires notamment avec l'OPMHLM, le Comité de quartier et la Maison de quartier (secteur jeune). L'adhésion commune à un pacte républicain sera recherchée. Accès à l'emploi Il est nécessaire de mettre en place des dispositifs d'insertion professionnelle en apportant une attention soutenue au public des jeunes de 15-24 ans. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 20 Quartier de Lameilhé - CASTRES Situé au sud est de Castres, le quartier de Lameilhé se caractérise par une architecture de barres et de tours mal intégrées au tissu urbain d'une ville moyenne. Construit dans les années 70 pour répondre à une pénurie de logements, les logements collectifs locatifs se concentrent dans un même périmètre et donnent à ce quartier l'allure d'une banlieue de grande ville. Lameilhé compte 2 696 habitants au dernier recensement de 1999 (2 IRIS) soit 7% de moins qu'en 1990. Le quartier possède une forte proportion de jeunes : 30% contre 23% sur le territoire communal. Mais les personnes âgées sont en forte augmentation passant de 10,50% en 1990 à 19% en 1999. Le nombre de familles monoparentales est plus élevé que celui de la commune ce qui pose des problèmes d'incivilités et d'autorité parentale. Deux bailleurs sociaux se partagent le territoire : - l’Office Public Municipal H.L.M. avec 727 logements (26 % du parc de l'OPMHLM), - la coopérative H.L.M. Maisons Claires avec 169 logements (45 % du parc de la coopérative) Soit un total de 896 logements HLM. 29% des impayés de l'OPMHLM sont le fait de ménages habitant Lameilhé ce qui représente un réel problème sur le quartier. La coopérative a engagé des travaux sur l'immeuble Dampierre en 2006 et a en programmé en 2007 sur l'immeuble le Cheverny. Le Centre commercial qui pourrait jouer un rôle mobilisateur s’essouffle. Enclavé, il accuse un turn over important des surfaces commerciales ou des disparitions d’activités. Quelques commerces ont su s’adapter : déplacement de la pharmacie, le supermarché s’est équipé d’une station essence. Le recensement INSEE de 1999 dénombre cette année là, 284 chômeurs soit 33% de plus qu'en 1990. Parmi eux, 68% étaient au chômage depuis plus d'un an. Parmi eux, 68% étaient au chômage depuis plus d'un an. D'autres données plus récentes fournies par les bailleurs sociaux indiquent que la tendance ne s'est pas inversée. En 2005, il y avait 153 RMIstes et 601 inactifs (retraités inclus) dans le parc social du quartier tout bailleur confondu. L'Office Public Municipal HLM accueille des ménages dont 58% perçoivent des ressources inférieures à 915€/mois. 138 jeunes habitant le quartier de Lameilhé ont été reçus par la mission locale en 2005 soit 11% de la population à Castres. La moitié d'entre eux ont entre 22 et 25 ans alors que les 2225 ans représentent 47% du public castrais. La part des bas niveaux est plus importante : 74% des jeunes de Lameilhé reçus à la Mission Locale ont un faible niveau scolaire (de niveau VI à V) contre 71% en moyenne communale. 49% d'entre eux sont à la recherche d'un emploi et 17 % à la recherche d'une formation. Pour les assistantes sociales, la problématique majeure est l'importance de femmes seules avec enfants sur le quartier. Au départ, les assistantes sociales sont appelées pour une aide aux factures faisant suite à un divorce. Mais rapidement d'autres difficultés surgissent dont la principale concerne l'insertion professionnelle. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 21 Ces femmes seules ont des problèmes de mobilité liés au fait non seulement qu'elles n'ont pas de voiture ou pas de permis, mais aussi qu'elles doivent trouver un mode de garde pour leur(s) enfant(s).Tant qu'elles perçoivent l'API, elles considèrent leur statut comme celui de femme au foyer. Au moment de percevoir le RMI, elles se sentent dévalorisées. Il serait souhaitable de mettre en place un accompagnement lorsqu'elles perçoivent encore l'API pour préparer leur retour à la vie active. Une école maternelle et une école élémentaire accueillent les enfants des logements sociaux : l'école Louis David qui compte 274 élèves pour l'année 2005-2006. Pour cette même année scolaire, 42 enfants accusent un retard d'un an soit 15%. 45% des élèves vivent en famille monoparentale. 37 élèves sont suivis par le RASED (14%) et 22 ont un suivi psychologique (8%). 39 plaintes ont été déposées par les services de l'OPMHLM en 2005 ce qui représente 37% des plaintes enregistrées auprès des agences de proximité de l'Office. Ce nombre est le plus élevé de tous les secteurs. L'Office constate des dégradations régulières ; il essaie de murer les passages des caves d'une entrée à l'autre. Mais dans la nuit, les murs sont systématiquement démolis. Par ailleurs, les barrières de protection situées sur la passerelle qui mène au centre commercial sont régulièrement démontées. Le quartier de Lameilhé se distingue pour avoir été le quartier où se sont déroulés le plus d'incidents en novembre 2005. A Castres, 13 containers de poubelle ont brûlé dont 7 à Lameilhé (53,8%). 13 véhicules ont été incendiés dont 8 sur le quartier (61,53%). Il y avait déjà eu des voitures brûlées par le passé. La MJC a également fait l'objet d'un cambriolage en 2005. Ce quartier n'a pas été classé prioritaire au moment du décret instituant les Zones Urbaines Sensibles parce que des efforts importants étaient nécessaires sur Laden – Petit Train et sur Aillot – Bisséous. Mais aujourd'hui, il mérite toutes les attentions. La Ville de Castres souhaite engager une opération de renouvellement urbain sur le quartier de Lameilhé en partenariat avec l'Office Public Municipal HLM et l'ensemble des acteurs présents sur le terrain. Celle-ci permettrait de : § Enrayer l'évolution démographique, § Dédensifier ce quartier qui possède la plus importante concentration de logements HLM de la ville, § Revoir les attributions de logements afin de modifier en profondeur la composition sociale de ce secteur, § Créer des espaces de convivialité, § Ouvrir le quartier sur la ville. La Ville travaillera en collaboration avec l'OPMHLM à la mise en place d'une charte d'insertion. La coordination des acteurs sociaux de Lameilhé, qui existe déjà de façon informelle, sera soutenue et confortée de même que les actions menées auprès des habitants (parentalité, petits travaux de bricolage) en relation avec l'adulte-relais. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 22 Centre ville - LABRUGUIÈRE L’IRIS centre ville de Labruguière compte 2 362 habitants, représentant 43% de la population communale (Source INSEE RGP 1999) ; il couvre l’ensemble de la partie agglomérée de la commune, incluant les deux cités d’habitat social présentes sur la ville, la Tuilerie et le Petit Causse, comptant respectivement 90 et 78 logements. La cité du Petit Causse, insérée dans un tissu pavillonnaire et composée de petits immeubles, bénéficie globalement d’une bonne image, qui se traduit notamment par une demande locative soutenue et un taux d’occupation optimum ; mais la structure bâtie accuse cependant un sensible besoin de réhabilitation/revalorisation. Située en périphérie immédiate du centre ancien, en bordure du boulevard FlandresDunkerque, la cité de la Tuilerie est constituée de deux blocs d’immeubles : une tour de 56 logements et une barre de 34 logements. Malgré les opérations de réhabilitation d’ensemble (logements, façades, …) menées voici une dizaine d'années, la cité de la Tuilerie continue de souffrir d’un fort effet de stigmatisation ; l’image urbaine du quartier, très en rupture avec le tissu bâti de la commune, reste toujours très contestée, et son image sociale cristallise tous les éléments constitutifs d’un effet repoussoir. Tarn Habitat enregistre notamment beaucoup de problèmes de vandalisme et de dégradations sur la cité de la Tuilerie, ainsi que des problèmes d’occupation abusive des halls d’entrée et parties communes. Au cours de ces dernières années, le bailleur avait du mal à attribuer certains appartements disponibles, notamment au sein de la tour, beaucoup de demandeurs refusant toute solution de logement dans cet immeuble. Sur la base de ce constat, Tarn-Habitat s’engage aujourd’hui avec la Ville dans une vaste opération de démolition/reconstruction destinée à remodeler fondamentalement le cadre bâti de la cité : la tour sera ainsi démolie. Le projet, qui reste à finaliser, comprend la reconstruction sur le site d’une vingtaine de logements (20 à 30). D’autre part, il est prévu la construction de 27 logements (route d’Auterive) et de 35 logements (parc du Montimont). La problématique du relogement des familles fera l’objet d’attentions particulières (Charte de relogement envisagée). Il n’y a pas de réhabilitation envisagée sur la barre à ce stade. Le taux de vacance actuellement constaté sur la cité de la Tuilerie (3 logements sur la barre, 17 sur la tour ; état au 01/03/2007) renvoie donc aussi à une vacance stratégique désormais organisée par le bailleur en prévision de l’opération de démolition. L’image très négative de la cité de la Tuilerie repose largement sur les problèmes socioéconomiques qui s’y concentrent ; la Ville s’est pourtant investie de longue date dans une politique d’aide à l’insertion économique, notamment à travers son soutien à l’association Point Malin qui œuvre, depuis plus d’une dizaine d’années maintenant, pour apporter une aide aux demandeurs dans l’ensemble de leurs démarches en matière d’emploi et de formation. Sur le plan éducatif, la MJC de Labruguière (à travers sa structure Espace Jeunes, créée au milieu des années 1990 dans le cadre de la Politique de la ville), met en œuvre des actions fortes notamment en direction du public adolescent (12/18 ans). Concernant le public des jeunes adultes, elle a aujourd’hui passé le relais à l’association Point Malin, glissement Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 23 destiné à orienter et accompagner ce public vers l’activité et l’emploi plus que vers le socioéducatif et les loisirs. Concernant les enfants et pré-adolescents, la prise en charge est assurée par l’association ELAN ; à ces activités s’ajoutent un CLSH et la mise en place de CLAE sur toutes les écoles de la commune. Un lien est également assuré avec le collège de la Montagne Noire par le biais d’un CLAC. L’ensemble des actions conduites dans le domaine socio-éducatif s’adosse au Contrat Educatif Local qui fédère les différents partenaires et acteurs locaux. Plusieurs établissements de Labruguière sont intégrés à la ZEP Tarn Sud, (regroupant aussi Aussillon et Mazamet) : écoles Robert Desnos & Marie Curie, collège de la Montagne Noire. Parallèlement aux travaux des d’élaboration du Programme Réussite Educative (PRE intercommunal Aussillon/Mazamet/Labruguière, adossé au périmètre de la ZEP Tarn-Sud), la Ville a engagé une réflexion avec les enseignants et les fédérations de parents d’élèves sur l’accompagnement scolaire, avec pour objectif de mettre en place, à l’intérieur comme à l’extérieur des établissements scolaires, des actions d’accompagnement adaptées pour les enfants les plus en difficultés, cœur de cible du PRE. En matière de délinquance, Labruguière présente notamment une proportion de mineurs mis en cause (44% en 2006) se situant très largement au-dessus des moyennes nationales. On peut rappeler que la commune est intégrée à plusieurs dispositifs de sécurité et de prévention : Contrat Local de Sécurité, Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD, six communes), projet de PLP déposé en Préfecture (Programme Local de Prévention intercommunal Aussillon/Mazamet/Labruguière). Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 24 Centre Ville - MAZAMET L’IRIS centre ville de Mazamet compte 1 800 habitants, représentant 17% de la population communale. Ce quartier se caractérise notamment par une très forte proportion de personnes âgées : l’indice de jeunesse est ici de 0,39, soit plus de deux personnes de plus de 60 ans pour un jeune de moins de 20 ans (Source INSEE RGP 1999) ; cette population apparaît donc structurellement vulnérable, et particulièrement sensible aux questions d’insécurité. En termes de sécurité et de prévention, Mazamet est intégré à plusieurs dispositifs intercommunaux : > Contrat Local de Sécurité (CLS Aussillon/Mazamet), > Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD, six communes), > Maison de justice et du droit (16 communes du bassin mazamétain et de la vallée du Thoré), > un projet intercommunal de Programme Local de Prévention est par ailleurs déposé en préfecture (PLP Aussillon/Mazamet/Labruguière). Sur le plan statistique, la Police enregistre depuis plusieurs années une baisse tendancielle des faits constatés à l’échelle de la commune, notamment liée à la réorganisation et l’accroissement de la présence policière sur le terrain ; néanmoins, la situation spécifique du centre ville est régulièrement évoquée en cellule de veille du CLS, car les abords de la Mairie constituent le lieu de rassemblement de divers groupes de jeunes et jeunes adultes, qui occupent l’espace public et génèrent de fortes tensions avec les riverains, les commerçants, les passants et autres usagers du centre ville, au premier rang desquels les personnes âgées. Par ailleurs, le centre ville se caractérise depuis ces deux ou trois dernières années par certaines tendances d’évolutions assez préoccupantes, et spécifiques par rapport à la situation globale du reste de la commune. Le centre ancien, comme plusieurs rues adjacentes des hauts de la ville, servent de plus en plus de « sas » d’entrée pour diverses communautés (Mahorais notamment) qui s’installent et densifient progressivement leur présence. Ne trouvant plus leur place dans le parc collectif social, ces populations se concentrent dans des immeubles délabrés voire insalubres, constituant un nouveau parc social de fait, qui répond et attire cette demande spécifique, dont le mode de vie s’intègre par ailleurs très difficilement dans un habitat de type urbain. Si les prémices de cette situation étaient perceptibles dès 2002/2003, on observe aujourd’hui un renforcement et une accélération des ces phénomènes, qui participent pour une part non négligeable à la montée de la pauvreté/précarité observée sur le centre ville ces dernières années. Si le flux d’arrivée de ces nouvelles populations constitue un phénomène croissant, il faut en outre considérer que leur installation sera durable car on ne perçoit aucun élément permettant d’envisager que ces ménages soient « de passage ». Sur l’ensemble de cette problématique, une démarche de diagnostic est actuellement en cours, conduite par la MJC de Mazamet. Le profil de ces ménages nouvellement installés (30/35 familles environ), majoritairement composés de femmes seules avec 4 ou 5 enfants à charge, confère également une acuité supplémentaire aux problématiques socio-éducatives. Les travailleurs sociaux soulignent par Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 25 exemple le besoin d’anticiper sur une demande en alphabétisation qui va se révéler à très court terme, de la part de ces publics extrêmement défavorisés. Installée en plein centre ville, la MJC de Mazamet, qui constitue un des principaux acteurs du portage opérationnel de la Politique de la Ville, apporte d’ores et déjà des réponses en prise directe avec les réalités à traiter, notamment en matière d’accompagnement scolaire. Consciente de ces enjeux, la Mairie souhaite appuyer ces actions et renforcer la structure dans son rôle socio-éducatif. Cette acuité nouvelle des problématiques sociales en centre ville a aussi des répercussions en termes de tranquillité publique, puisque l’on voit monter des tensions entre certaines communautés, notamment les Mahorais nouvellement arrivés et des familles de gitans sédentarisés, installés de longue date dans ce quartier et ce type de parc de logements. Enfin, sur le volet de l’insertion socio-professionnelle, un tiers des jeunes accueillis par la Mission Locale sur Mazamet est originaire du centre ville. Ce quartier affiche une part de public féminin plus importante que sur l'ensemble de la commune, et l’accès à l'emploi y est plus difficile qu'ailleurs. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 26 Quartier de la Lauze – MAZAMET Le quartier de La Lauze se situe dans la partie Est de la commune, assez excentré par rapport au cœur de ville et aux quartiers d’urbanisation plus ancienne. Il compte 1 650 habitants, représentant 16% de la population communale ; en termes de catégories socio-professionnelles, c’est le quartier qui présente le plus fort taux d’ouvriers de l’ensemble de la commune : 23,7% contre 18,6% en moyenne sur Mazamet (Source INSEE RGP 1999). Le quartier est pour partie composé de logements pavillonnaires, mais compte surtout un ensemble d’habitat social important à l’échelle de la ville : organisé autour de la place de La Lauze, il est composé d’une trame bâtie mixte, comprenant à la fois des immeubles d’habitat collectif et de l’habitat individuel, essentiellement sous forme de pavillons mitoyens « en bande », dont une trentaine de maisons en locatif social. Le quartier compte au total 228 logements sociaux, avec un faible taux de vacance (3,5% du parc ; source SAVT). Le taux de rotation dans le parc social est de 15,8%, et le taux d’allocataires APL de 62% (Source SAVT). Un diagnostic de Gestion Urbaine de Proximité a été réalisé en 2004 sur le cœur de quartier (périmètre du cœur de quartier, regroupant les ensembles d’habitat social), suivi par l’élaboration d’une charte. Ayant fait partie des sites prioritaires hors ZUS dans le cadre du Contrat de Villes 2000/2006, le quartier de la Lauze a fait l’objet ces dernières années d’opérations de réhabilitation, notamment sur les immeubles d’habitat social, mais ces actions, menées au coup par coup, sont loin d’avoir permis une remise à niveau de l’ensemble du parc. La SAVT poursuit actuellement ses efforts de réhabilitation, en lien avec les engagements pris dans le cadre de la Charte de Gestion Urbaine de Proximité, dont l’objectif est de mener, au-delà du seul volet logement, des actions coordonnées concourrant à l’amélioration de la vie quotidienne des habitants. Sur le plan social, certaines évolutions appellent la vigilance des acteurs publics et institutionnels, afin de ne pas laisser s’installer des tendances aujourd’hui perceptibles par les acteurs de terrain : montée de la précarité, augmentation du public des femmes seules avec enfants en situation difficile, tensions inter-générationnelles et de voisinage, petite délinquance, … Le quartier se caractérise notamment par un taux de mineurs mis en cause (44%) très supérieur à la moyenne communale (25%) (Source : Police Nationale). Le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance s’est investit dès 2002 sur ce quartier, notamment autour du lancement de la fête « Générations danses », qui constitue aujourd’hui la seule manifestation festive, point d’ancrage de la vie sociale du quartier, désormais portée l’association ELAM, a qui le CISPD a passé le relais pour un portage par une structure propre au quartier. L’ouverture en 2001 d’une épicerie sociale traduit aussi de nouveaux besoins liés à des populations largement fragilisées ; située au cœur du quartier, elle s’adresse aux publics les plus défavorisés, résidant sur le quartier mais aussi sur l’ensemble du bassin mazamétain (de nombreux ménages issus de la ZUS de la Falgalarié fréquentent la structure). Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 27 Au quotidien, le Centre social constitue le seul lieu de vie sociale du quartier, et l’on s’inquiète aujourd’hui d’une politique nationale de la CAF visant à se désengager de la gestion de certains centres sociaux de quartier. La Mairie souhaite soutenir l’existence de ce centre et réfléchit aux modalités de poursuite d’une véritable politique sociale sur le quartier. Le maintien du Centre social/centre de loisirs constitue un des enjeux majeurs pour le devenir du quartier, alors même que la fragilisation sociale qu’il subit actuellement renforce le besoin d’une structure de ce type. Le centre social accueille par ailleurs dans ses locaux les activités d’ELAM, œuvrant au quotidien sur l’aide aux devoirs ; il assure également le lien avec la MJC de Mazamet, qui pourrait à l’avenir renforcer son investissement sur le quartier. Le quartier de la Lauze (comprenant l’école de La Lauze) est intégré à la ZEP Tarn Sud ; le collège Bonnecombe et le SEGPA Bonnecombe (également intégrés à la ZEP) accueillent les élèves du secondaire. Du fait de l’évolution socio-démographique du quartier, il faut souligner que l’aide aux devoirs représente un enjeu de plus en plus sensible ; on constate que la demande renvoie à des problèmes d’une acuité croissante de la part du public des enfants du quartier, scolarisés à l’école de la Lauze. Malgré la mobilisation de nombreux bénévoles, la demande reste supérieure à la capacité de prise en charge, et l’école doit gérer les listes d’attente en orientant prioritairement les enfants les plus en difficultés. La mise en œuvre du Programme de Réussite Educative (PRE intercommunal Aussillon/ Mazamet/Labruguière, adossé au périmètre de la ZEP Tarn-Sud), devrait permettre d’apporter un soutien humain, matériel et financier aux actions d’aide aux devoirs, et de mieux répondre à cette nouvelle demande en intégrant le dispositif CLAS. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 28 3 – Les cinq thématiques : diagnostic/projets/programme A – Eléments transversaux Les quatre communes urbaines de la Communauté d'agglomération comptaient près de 67 000 habitants au dernier recensement de 1999. La population des 8 quartiers considérés comme prioritaires regroupés au sein des quatre communes urbaines de Castres, Mazamet, Aussillon et Labruguière s’élève à 24 000 habitants. Autrement dit, près d’un habitant sur trois des communes urbaines de la Communauté d’agglomération réside dans un quartier prioritaire. En matière de précarité, les chiffres progressent fortement et le nombre des allocataires des prestations familiales évolue dans le même sens et se concentre en particulier dans les zones urbaines. Sur les communes de Castres et de Mazamet, la part de la population en situation de précarité financière atteint 15% de la population totale de ces 2 communes alors que ce même rapport n’est que de 12 % au niveau départemental (Source Insee/ CAF- 2003 « Approche de la précarité). En effet l’agglomération de Castres-Mazamet et son bassin d’emploi connaissent aujourd’hui une situation économique et sociale préoccupante. A titre d’exemple, le salaire net horaire moyen dans l’agglomération de Castres-Mazamet est sensiblement inférieur à la moyenne nationale (8,98 euros pour un emploi à temps complet en 2000, contre 10,62 euros en moyenne nationale (Source Insee). Le nombre des personnes couvertes par les allocations de la CAF est de 30 917 sur les quatre communes de Castres, Mazamet, Aussillon et Labruguière, ce qui représente plus de 46 % de la population totale soit près d’une personne sur deux. Concernant le nombre de personnes couvertes par les allocataires à bas revenus, sa part représente près de 18 % de la population (population Insee 1999 hors pop. + de 65 ans) et affiche une pointe de 20 % à Mazamet. A l’échelle des quartiers et notamment ceux classés en Zones Urbaines Sensibles, cette situation est encore plus préoccupante. En effet à Aussillon 55 % des allocataires de la CAF sont situés dans le quartier de la Falgalarié soit près de 600 personnes pour une population couverte de 1 066. A Castres, sur les 2 seuls quartiers de Laden-Petit Train et d’Aillot-Bisséous, la part des allocataires CAF est de 13,5 % des allocataires de la commune alors que les 2 quartiers représentent seulement 9 % de la population totale. A Aussillon, 80 % des bénéficiaires du RMI habitent le quartier de la Falgalarié .soit 320 sur 404. A Castres, 30 % des bénéficiaires du RMI sont situés sur les 2 quartiers de Laden-Petit Train et d’Aillot-Bisséous soit 777 sur 2 604. La part des ménages imposés est de 35,8 % à La Falgalarié et de 28,3 % à Aillot-Bisséous. alors qu’elle se situe autour de 50 % sur l’ensemble des 2 communes d’Aussillon et Castres. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 29 Les revenus mensuels médians déclarés des ménages sont de 830 € à La Falgalarié, 743 € à Aillot-Bisséous et de 480 € à Laden-Petit-Train alors que la valeur du seuil de bas revenus en 2005 est de 739 € (Source revenus fiscaux des ménages en 2002). Même si les chiffres peuvent apparaître contrastés suivant les quartiers, il n’en demeure pas moins qu’ils reflètent des situations sociales illustrant une grande précarité. Au-delà de ces données d’ordre général, l’analyse qui suit permettra d’apporter un éclairage thématique dans les domaines de l’habitat et du cadre de vie, de l’accès à l’emploi et du développement économique, de l’éducation et de la réussite éducative, de la santé, et enfin de la citoyenneté et de la prévention de la délinquance. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 30 B- Habitat et cadre de vie Le marché locatif du Tarn Sud se singularise par deux caractéristiques majeures. D'une part, il ne connaît pas les niveaux de tension observés sur l'Albigeois et l'Ouest Tarnais. D'autre part, le parc social est fortement concentré dans les communes urbaines de l'agglomération. Le recensement INSEE de 1999 fait apparaître que les logements vacants représentent 8% sur le territoire de la Communauté d'agglomération. Ils sont plus élevés à Aillot Bisséous (13%), Laden Petit train (10%), au Centre ville de Castres (15%), et dans le Centre ville de Mazamet (16%) (cf tableau en annexes). Le taux de logements locatifs est en moyenne de 39% sur les communes urbaines. A Castres, ils atteignent 43%. Des résidences de type "de Robien" ont été réalisées au cours de ces dernières années sur les communes urbaines. Elles sont génératrices de logements qui restent vacants pendant un certain temps et qui finissent par être vendus 20% à 30% en deçà de leur valeur. Les logements sociaux représentent environ 18% des résidences principales des communes urbaines (cf tableau en annexes). On notera toutefois que presque tous les logements locatifs situés à Aussillon sont des logements HLM alors qu'à Mazamet, le parc locatif est essentiellement privé. A Aussillon et Mazamet, des diagnostics de Gestion Urbaine de Proximité ont été engagés, dès 2003 sur la ZUS de La Falgalarié, en 2004 sur le quartier de la Lauze. Les documents contractuels établis à l’issue des diagnostics ont été finalisés en 2005 ; convention de GUP pour la ZUS de la Falgalarié, charte de GUP pour le quartier de la Lauze. Problématiques identifiées Les quartiers d'habitat social sont marqués par une crise d'attractivité et une surreprésentation des personnes sans emploi notamment à Castres et à Aussillon. Depuis une dizaine d'années, des actions ont été engagées sur les cités d'habitat social : démolitions, réhabilitations, résidentialisation. Ce mouvement demande à être poursuivi notamment sur le quartier de Lameilhé à Castres. C'est pourquoi le Conseil municipal de Castres, par délibération en date du 29 juin 2004, a sollicité, compte tenu des enjeux et de l'importance de ces interventions, la possibilité d'engager une démarche de concertation avec l'ANRU dans la perspective d'une opération de renouvellement urbain. Le quartier de Lameilhé a été retenu par le Conseil d'administration de l'ANRU en date du 12 juillet 2006. Le taux de mobilité est important sur certains logements HLM des secteurs prioritaires (17,7% à Laden Petit train contre 16,6% sur Castres, 12,4% à La Falgalarié contre 11,7% à Aussillon) ce qui retentit notamment sur le "turn over" des écoles (cf fiche éducation et réussite éducative), l'appropriation du cadre de vie. De façon générale, la qualité du cadre de vie dans les quartiers prioritaires n'est pas très bonne et a tendance à se dégrader. Dans les centres villes, à Castres comme à Mazamet, un habitat dégradé accueille une population en difficulté d'insertion (Mahorais, jeunes sans ressources, …). Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 31 Il n'existe pas de réels besoins de logements sociaux à Mazamet et Aussillon. Ce sont plutôt des logements temporaires ou d'urgence qui manquent pour des personnes en marge qui ont besoin d'un accompagnement social. Ressources identifiées Plan Départemental d'Action pour le Logement des Personnes Défavorisées Schéma de Cohérence Territoriale Programme Local de l'Habitat Plans Locaux d'Urbanisme Diagnostic GUP sur les quartiers de La Falgalarié et La Lauze (documents contractuels élaborés) Engagement d'une démarche de concertation de la ville de Castres avec l'ANRU dans la perspective d'une opération de renouvellement urbain sur le quartier de Lameilhé. Projet thématique dans sa dimension globale L'exercice de la compétence obligatoire "Equilibre social de l'habitat" sur le territoire communautaire s'appuie sur la mise en œuvre d'un Programme Local de l'Habitat dont la convention initiale signée entre l'Etat et le District en 1998 a été renouvelée par la Communauté d'agglomération en décembre 2002 et prendra fin en décembre 2007. Dès à présent, la Communauté d'agglomération s'engage sur la réalisation et la mise en conformité d'un nouveau PLH en 2008. Le Programme Local de l'Habitat a pour objectif de favoriser la mixité sociale en assurant entre les communes et entre les quartiers une répartition équilibrée et diversifiée de l'offre de logements. Il sera réactualisé en prenant tout particulièrement en compte : - le fait que sur les quartiers prioritaires, le public est captif. Il est nécessaire de mener une réflexion sur la notion de parcours résidentiel. - l'opération de rénovation urbaine de Lameilhé qui va générer des interrogations sur l'offre de logement. Il serait souhaitable notamment d'étudier la possibilité de faire des opérations de location-accession sur le quartier. Il convient également de veiller à garder l'attractivité des autres cités en travaillant à la politique de peuplement de toutes les cités ensemble. Complémentairement à la thématique habitat, deux points doivent être optimisés : - la gestion urbaine de proximité qui constitue une des priorités nationales de la Politique de la Ville. Des conventions GUP seront établies sur les quartiers prioritaires, - les transports publics qui doivent être un moyen de désenclavement des quartiers pour faciliter les déplacements de population. Un accompagnement social soutenu doit être mis en œuvre auprès des populations en difficulté notamment auprès des jeunes en rupture familiale, des familles monoparentales et des primo-arrivants. Programme d'intervention Il compte un objectif structurant et 4 objectifs territorialisés. 1. Objectif structurant Favoriser la mixité sociale dans les quartiers et plus largement à l'échelle intercommunale Au moyen des objectifs opérationnels suivants : Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 32 - En actualisant le PLH sur la base d'un diagnostic de besoins actualisé, - En intégrant des critères de mixité sociale dans le cadre du SCOT, - En se rapprochant des organismes HLM pour définir des critères de peuplement, Avec pour résultats : - L'équilibre social dans l'occupation des logements à l'échelle des communes de la Communauté d'agglomération, - Une moindre concentration des familles en grande difficulté, - La définition de critères de peuplement dans les attributions HLM, 2. Objectifs territorialisés 2.1 - Accompagner les personnes en très grande difficulté vers une insertion par le logement Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En développant, valorisant et consolidant un accompagnement social pour les personnes en grande difficulté - En assurant une offre de logement d'urgence et temporaire - En diversifiant l'offre de logement au titre du PLH Avec pour résultats : - L'autonomie des personnes dans le logement - L'adaptation du logement au projet des personnes - La possibilité de choix du logement dans la perspective d'un parcours résidentiel - La recherche d'un rapport équilibré entre le coût du logement et le revenu des personnes 2.2 - Favoriser les habitants à participer à l'amélioration de leur cadre de vie Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En incitant les habitants à être acteurs sur les thèmes de l'habitat (intérieur des logements) et du cadre de vie (cf fiche GUP) - En mettant en place un accompagnement éducatif pour limiter les pratiques à risques Avec pour résultats : - Le développement de rencontres, la reconnaissance mutuelle et les échanges - L'émergence de projets participatifs pour les habitants impliqués dans les associations de quartier 2.3 - Développer et consolider la Gestion Urbaine de Proximité Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En renforçant la qualité de service quotidienne par la mise en place de démarche conjointe entre les collectivités locales et les bailleurs sociaux - En travaillant avec les associations et les habitants dans les quartiers Avec pour résultats : - La propreté, l'entretien performant de l'espace public ou semi-public, la réparation rapide des petites dégradations. - Le maintien des services publics à proximité des quartiers - La diminution des troubles de voisinage et amélioration de l'image des quartiers 2.4 - Renforcer l'accompagnement social de l'opération de renouvellement urbain sur le quartier de Lameilhé à Castres et de l'opération de La Tuilerie à Labruguière Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En mettant l'accent sur l'intégration du quartier dans la ville et dans l'agglomération - En accompagnant le relogement des locataires Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 33 - En renforçant l'accompagnement social de l'opération - En engageant une démarche d'insertion (cf fiche emploi) Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 34 Avec pour résultats : - La revalorisation de l'image du quartier - Une meilleure intégration du quartier dans la ville - L'amélioration des services, espaces, équipements et conditions de vie des habitants - La requalification des logements et mise en œuvre des opérations de démolitionreconstruction Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 35 C - Accès à l’Emploi et Développement économique Identifié comme un bassin textile en difficulté à l'occasion du CIADT des 13 décembre 2002 et 26 mai 2003 et, à l'initiative de la Communauté d'agglomération, le territoire a fait l'objet d'une procédure de Contrat de site qui a abouti le 17 mai 2004 à la signature d'un Programme d'appui à la redynamisation économique par l'Etat, le Conseil régional de MidiPyrénées, le Conseil général du Tarn, la Chambre de Commerce et d'Industrie de CastresMazamet et la Communauté d'agglomération de Castres-Mazamet. Ce programme nécessite aujourd'hui d'être reconduit et accompagné plus largement par des mesures spécifiques éligibles au FSE en faveur de l'emploi, la formation et l'insertion économique, en particulier dans les quartiers urbains identifiés comme prioritaires. Par ailleurs, le territoire de l’agglomération Castres-Mazamet a connu deux PLIE successifs : l’un s‘est déroulé durant la période 1995-1999 correspondant à la première génération des contrats de ville dans le cadre du district Castres-Mazamet, l’autre dans le cadre de la contractualisation 2000-2006 en lien avec la création de la Communauté d’agglomération Castres-Mazamet en janvier 2000 et la mise en œuvre de la deuxième génération des contrats de ville. A la suite du retrait du Comité de bassin qui assurait le suivi et la gestion du PLIE ainsi que le rôle d’organisme relais, le dispositif a pris fin en 2003. La Communauté d'agglomération compte 3 113 demandeurs d'emploi de catégorie 1 en juin 2006 (cf tableau en annexes). Sur 1 an, le chômage enregistre un recul de -4,8% sur la Communauté d'agglomération, ce qui est légèrement inférieur à l'évolution sur le département qui est de -5,3%. Ce recul concerne toutes les tranches d'âge notamment les jeunes. Néanmoins, le poids du chômage des jeunes sur la Communauté d'agglomération reste supérieur de 1,2 points à celui du département (cf tableau en annexe). Le chômage longue durée concerne 34,4% des demandeurs d'emploi soit 1,6% de plus que sur l'ensemble du département. Les jeunes femmes sont les plus touchées et représentent 53,5% du chômage de longue durée (cf tableau en annexes). 65% des chômeurs ont un niveau de formation supérieur ou égal à V avec une répartition plus importante des hommes (58%) (cf tableau en annexes). Sur les ZUS de Castres, le tissu économique est assez pauvre ; il y a 27 établissements à Aillot-Bisséous et 28 à Laden-Petit train pour 2 407 établissements sur la commune soit un taux de 1%. Il y a eu sur chacune des ZUS 4 créations d'entreprises en 2005. La situation est différente à La Falgalarié à Aussillon qui accueille 39 établissements sur les 288 de la commune soit un taux de près de 14%. En revanche, la ZUS de La Falgalarié a perdu 8 établissements en 2005. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 36 Problématiques identifiées Le nombre de demandeurs d'emplois de fin de mois et de RMIstes dans les quartiers prioritaires contribue largement à l'augmentation de l'écart global de chômage entre ces quartiers et le reste des communes urbaines. Les bas niveaux de qualification plus représentés dans les quartiers prioritaires entraînent une précarité à l'emploi plus importante notamment chez les femmes seules et les jeunes. On notera sur ce thème une forte représentation des jeunes sans emploi et sans qualification dans le centre ville de Castres Les principaux thèmes transversaux concernant l'emploi sont : - la précarité sociale, - la problématique de l'illettrisme dans l'accès à l'emploi, - la difficulté de mobilisation autour de projets professionnels. Ressources identifiées Contrat de projets Etat/Région Fonds européens de développement régional (FEDER) Fonds social européen (FSE) Programme d'Appui à la Redynamisation Economique Démarche de technopole Plateforme de reclassement - reconversion Appui social individualisé Plan Départemental d'Insertion en cours de formalisation PLIE en cours d'élaboration Interlocuteurs spécifiques Maison commune pour l'emploi et la formation Mission locale (existence d'une convention spécifique Mission locale/CACM) Projet thématique dans sa dimension globale Une étude pour la définition et la mise en œuvre d'un programme d'insertion de type PLIE est engagée sur l'ensemble du territoire de la Communauté d'agglomération au sein duquel les quartiers prioritaires feront l'objet d'une attention particulière. Elle est prévue sur une durée de 4 mois à partir de fin avril 2007. Une cohérence sera recherchée avec les dispositifs existants. D'autre part, une étude sur la mutualisation des PLIE du Tarn sera mise en œuvre pour une meilleure efficacité du dispositif et une meilleure lisibilité départementale. Les objectifs de l'étude sont les suivants : - Réunir les acteurs et opérateurs locaux concernés autour d'objectifs qualitatifs et quantitatifs partagés. Ces objectifs viseront la mise en œuvre de parcours d'insertion professionnelle individualisée vers un emploi durable pour des personnes en difficulté. - Proposer une ingénierie technique et financière des actions et des dispositifs locaux. D'une façon plus générale, dans le cadre du CUCS, il faut rapprocher l'offre et la demande de façon plus efficace dans une vision prospective de l'emploi et du développement économique. Il faut mobiliser l'ensemble des acteurs pour mieux répondre aux besoins des Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 37 entreprises et rechercher une complémentarité entre les structures existantes. Il faut faciliter et accompagner en lien avec les institutionnels les démarches vers l'emploi (resocialisation, acquisition des pré-requis,…). On notera que la mission locale initie déjà de manière dynamique des actions d'insertion professionnelle notamment dans le cadre du Fonds d'Insertion Professionnelle des Jeunes. Programme d'intervention Le programme d'intervention repose sur un objectif structurant et trois objectifs opérationnels. 1. Objectif structurant Favoriser la structuration d'une politique à visée professionnelle pour les publics en difficulté à l'échelle de l'agglomération Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En relançant un dispositif PLIE à l'échelle de la Communauté d'agglomération, - En mobilisant la clause d'insertion dans les marchés publics à l'occasion des chantiers importants (CHIC, Escadron de gendarmerie, ANRU,…), - En soutenant les initiatives de l'économie sociale et solidaire locale destinées à l'insertion professionnelle et la création d'entreprises, - En développant le recours aux contrats de professionnalisation pour les publics en difficulté. Avec pour résultats : - La diversité des situations et des apprentissages offerts, - L'accès à un emploi durable des publics en difficulté, - La construction de parcours cohérent. 2. Objectifs territorialisés 2.1 - Développer les outils d'insertion professionnelle pour les publics en difficulté Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En favorisant une politique locale d'accompagnement sur l'insertion professionnelle pour les jeunes - En s'appuyant sur des structures d'insertion et au sein de ces structures en développant la mixité hommes-femmes - En recherchant des solutions intermédiaires pour aider à la reprise d'emploi Avec pour résultats : - L'acquisition ou amélioration des techniques de recherche d'emploi - L'augmentation du nombre de parcours d'insertion - L'augmentation du nombre de sorties dites positives (CDD, CDI, stage de formation, chantier d'insertion, mise en situation d'emploi) 2.2 - Développer la formation au sein des parcours d'insertion Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En soutenant les actions de lutte contre l'illettrisme et d'alphabétisation - En incitant à l'utilisation de l'outil informatique - En mobilisant les outils de formation professionnelle mis à disposition par le Conseil régional Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 38 Avec pour résultats : - L'autonomie face à toutes les démarches administratives et sociales - L'augmentation des niveaux de qualification - L'ajustement des formations professionnelles à l'emploi local 2.3 - Associer les entreprises à l'enjeu de l'insertion des populations et du développement économique dans les quartiers Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En parrainant de jeunes diplômés - En développant le partenariat avec les entreprises en vue de d'une insertion durable en entreprises pour les bénéficiaires du PLIE - En assurant l'adéquation entre un programme d'objectifs, le besoin des entreprises et la réalité économique (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences, amélioration des qualifications, tutorat dans les entreprises…) Avec pour résultats : - La création d'un réseau d'entreprises partenaires - La mise en place un groupe de réflexion - Le rapprochement de l'offre et la demande Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 39 D – Education et réussite éducative En matière d’éducation et de réussite éducative, les problématiques identifiées à partir des éléments de constat relèvent tant du niveau des familles proprement dites, que de certaines communautés, notamment celles nouvellement arrivées, que des enfants et des jeunes. Au niveau des familles Les cellules familiales fragiles économiquement et socialement ont des difficultés à accompagner leurs enfants quelque soit le niveau de scolarité et se trouvent ainsi démunis face aux parcours scolaires. Ce phénomène a tendance à s’aggraver avec l’augmentation significative du nombre de familles mono parentales dont la situation fragilise le suivi éducatif des enfants. D’autre part les déplacements des familles liés à des problèmes d’emploi, de logement ou associés à d’autres raisons (par exemple suite à une procédure de signalement) favorisent l’instabilité scolaire. Au niveau des communautés L’arrivée récente de populations issues de communautés présentant des approches culturelles différentes (mahorais) posent des difficultés tant dans le milieu scolaire que dans la relation familles/ enseignants. Ce décalage culturel notamment dans le domaine de la parentalité doit être pris en compte et ces familles doivent être accompagnées vers une plus grande responsabilisation dans leur rôle éducatif en matière scolaire. D’autre part ces familles sont parfois réticentes à inscrire leurs enfants dans des activités extra scolaires qui leur permettraient à terme une ouverture éducative et d’éviter ainsi un certain repli communautaire. Au niveau des enfants et des jeunes Les difficultés de maîtrise de la langue, souvent détectables dès la petite enfance et accrues par l’origine culturelle des parents sont en constante augmentation. De façon plus générale, le niveau scolaire baisse de façon significative et les écarts ne cessent de s’accentuer avec le niveau national (cf. les évaluations en maths et français qui se situent en dessous des résultats nationaux). Se pose ainsi le problème plus global de décrochage scolaire, de formation professionnelle, de qualification, d’accès à l’enseignement supérieur. Les comportements agressifs (notamment en milieu scolaire) et les conduites à risques se développement. De plus de nouveaux besoins de prise en charge psychologique apparaissent et les placements temporaires sont en augmentation. Ressources identifiées : Programmes de réussite éducative de Castres et de Mazamet Aussillon Labruguière Contrats Educatifs Locaux Contrats Enfance et Temps Libres de la CAF Contrats locaux d’accompagnement à la scolarité Actions de lutte contre l’illettrisme Actions menées dans le cadre du REAAP Opérations Ville Vie Vacances Point info famille PMI Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 40 Le projet thématique dans sa dimension globale L’éducation et la réussite éducative font partie des priorités définies par l’Etat et le plan de cohésion sociale et dont le programme de réussite éducative constitue un axe fort. Deux Programmes de Réussite Educative ont été engagés : l'un sur Castres, l'autre sur Mazamet, Aussillon et Labruguière. Ils ont vocation à apporter des moyens nouveaux ou complémentaires de ceux existants pour accompagner des enfants et adolescents ne bénéficiant pas d’un environnement social, familial et culturel favorable à leur réussite ainsi qu’ à prolonger et renforcer les différents dispositifs existants dans le domaine éducatif en ciblant, conformément aux orientations définies par le Plan de cohésion sociale, les populations et les territoires les plus en difficultés. Ces programmes ont fait l'objet d'une validation fin 2006 et ont bénéficié d'une première enveloppe financière pour le dernier quadrimestre. Cette approche territoriale nouvelle en articulation avec les dispositifs existants doit permettre de mieux structurer les actions menées dans les domaines de l’éducation et de la réussite éducative, à savoir en particulier les Contrats Educatifs Locaux, les Contrats d’Accompagnement à la Scolarité, le dispositif REAAP. Le programme d’intervention Il s’appuie sur un objectif structurant principal et quatre objectifs plus territorialisés 1- Objectif structurant -Développer une approche territoriale nouvelle avec une articulation entre les dispositifs existants Au moyen de l’ objectif opérationnel suivant : - En mettant en place un groupe de coordination local, Avec pour résultats : - Une meilleure lisibilité et une meilleure cohérence des actions, - La structuration de l’offre locale en matière éducative, - Une réponse au plus près des besoins des bénéficiaires. 2- Objectifs territorialisés 2.1 - Créer un environnement favorable et un suivi individualisé nécessaires au soutien, à la réussite et à la stabilité des enfants et des familles Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En assurant un pilotage du Programme de Réussite Educative qui garantisse une approche pluridisciplinaire concertée - En soutenant les actions menées par les intervenants scolaires et éducatifs Avec pour résultats : - Un repérage précoce des enfants en difficultés, - L’amélioration des résultats scolaires et notamment des évaluations en fin de primaire et à l’entrée au collège, -Une meilleure intégration des enfants et jeunes issus des quartiers. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 41 2.2 - Conforter les parents dans leur rôle éducatif Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En soutenant les parents dans le suivi de la scolarité de leurs enfants - En assurant un accompagnement social adapté aux familles les plus en difficultés et en aidant les parents à réinvestir leur rôle - En favorisant un travail de médiation linguistique et culturelle entre l’école et la famille Avec pour résultats : - La mise en place de lieux et des moments de dialogue entre parents, -Une baisse des tensions entre l’école et les parents passant par une meilleure compréhension, - Une plus grande assurance et un meilleur suivi des parents dans leur rôle éducatif 2.3 - Promouvoir la maîtrise de la langue Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En assurant la promotion de la lecture, de l’écriture, de la parole comme outil au service du dialogue à l’intérieur des familles en relation avec les enseignants, les éducateurs et animateurs en charge des enfants - En soutenant les initiatives culturelles visant à développer la lecture, l’écriture, l’oralité - En s’appuyant sur les ressources utilisant l’outil informatique - En développant des actions adaptées à la petite enfance en lien avec les diagnostics réalisés par les professionnels relevant des structures telles que la PMI Avec pour résultats : - L’amélioration des parcours scolaires, - Une meilleure relation écoles/ parents, - Le développement des échanges interculturels et la rencontre des cultures. 2.4 - Promouvoir des actions éducatives, culturelles et sportives favorisant l’égalité des chances, et la mixité, pour les enfants, les pré-adolescents et les adolescents Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En renforçant la qualité pédagogique et éducative des actions par la professionnalisation des équipes et en les orientant vers les dimensions d’égalité des chances et de lutte contre les discriminations - En s’appuyant sur les associations dans les quartiers et sur leur mission de lien social - En développant des activités spécifiques pour le public féminin Avec pour résultats : - La fréquentation des activités garantissant la mixité sociale au-delà des quartiers prioritaires, - La baisse des comportements de violence, de rejet et d’absentéisme sur les temps d’activités péri ou extra- scolaires, - La mixité sexuée dans les activités Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 42 E - Santé En matière de santé, les problématiques identifiées à travers les éléments de constat révèlent une forte corrélation entre publics en situation de précarité et problèmes de santé. Ces difficultés prennent les formes suivantes : - Le déficit d’information lié à l’accès aux droits relatifs à la santé En ce qui concerne les jeunes reçus à la Mission Locale, nombre d’entre eux ne sont pas couverts par une mutuelle. D’une façon plus générale, certaines personnes, en attente de la CMU, n’ont pas de couverture sociale assurée Dans certains quartiers l’accès aux cabinets médicaux et aux lieux de consultation est rendu difficile du fait de l’éloignement. - Les problèmes liés à l’augmentation des conduites addictives (Tabac, alcool, drogue..) 80% du public accueilli au CHRS de Castres est confronté aux problèmes d’alcool et à la consommation de médicaments. Chez les 18/ 25 ans la consommation constituée de mélanges d’alcool et de médicaments progresse de façon inquiétante. - Les problèmes de santé physique et d’hygiène de vie liés à une mauvaise alimentation et à l’obésité, à l’hygiène bucco dentaire. Dans certains quartiers (Laden à Castres, La Falgalarié à Aussillon) les conséquences liées à une mauvaise alimentation chez les enfants sont soulevés par les enseignants et expliquent souvent le manque d’attention et d’assiduité à l’école. Chez les tout petits, les problèmes liés à une mauvaise hygiène bucco- dentaire progressent et les médecins notent en particulier une augmentation des caries. Les médecins de la PMI lors des consultations pour les 3 / 4 ans constatent une augmentation des problèmes liés aux troubles du langage et aux troubles du comportement. L’obésité est en constante augmentation dans les familles les plus fragiles - Les problèmes de santé mentale et syndromes dépressifs De nombreuses personnes en situation de fragilité souffrent de syndromes dépressifs. Les jeunes reçus à la Mission Locale demandent souvent à faire appel au soutien d’un psychologue face à leur situation. Ressources identifiées : Le Plan Régional de Santé Publique (PRSP) Le Programme Régional d’Accès et à la Prévention et aux Soins PRAPS Le réseau santé précarité insertion Tarn Sud Interlocuteurs spécifiques : DDASS , Conseil Général /PMI, Hôpital de Lavaur et le service psychiatrie, Mission Locale, Centres sociaux CAF, CCAS des Villes, CPAM, CHRS de Castres, association Solidac Interlocuteurs spécifiques : Service de santé scolaire (repérage des enfants présentant un problème de santé) Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 43 Le projet thématique dans sa dimension globale La santé dans le cadre de la nouvelle politique de la ville et plus particulièrement des CUCS est affirmée comme un des cinq thèmes prioritaires pour la cohésion sociale afin de mieux prendre en compte la prévention et l’accès aux soins pour les habitants de quartiers en difficulté. Il a été notamment décidé de généraliser la démarche atelier santé ville (ASV) sur les quartiers prioritaires. En effet la politique de santé et la politique de la ville convergent pour reconnaître la nécessité de prendre en compte la situation de ces territoires où se concentrent des difficultés sociales et urbaines et de faire de la démarche atelier santé ville l’une des déclinaisons territoriales du plan régional de santé publique et du programme régional d'accès à la prévention et aux soins dont l’objectif premier repose sur la nécessité de réduire les inégalités d’accès aux soins et à la prévention des publics en situation précaire. D’autre part, notre démarche s’appuiera sur le travail déjà engagé par le réseau santé précarité insertion Tarn Sud en matière de repérage et d’organisation de la prise en charge des personnes en difficulté notamment pour celles qui relèvent de besoins en santé mentale. Le programme d’intervention Il s’appuie sur les trois objectifs structurants suivants : 1- Lancer une démarche atelier santé ville (ASV) et définir un projet local de santé Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En réalisant un diagnostic partagé à l’échelle communautaire - En déclinant sur le territoire les priorités en cohérence avec celles du plan régional de santé publique et du programme régional d'accès à la prévention et aux soins Avec pour résultats : - De mettre en place des indicateurs communs aux différents acteurs du champ social et de santé, - D'apporter une meilleure réponse aux besoins repérés 2-Renforcer le travail du réseau santé/précarité/insertion Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En consolidant la mission dévolue au réseau santé/précarité/insertion Tarn Sud - En développant des supports d’information les plus adaptés aux publics éloignés de la question de la santé Avec pour résultats : - Une plus grande efficacité et reconnaissance du réseau santé précarité, - La mise en œuvre de réponses ajustées et en proximité des publics, - Le développement de l’accès aux droits en matière de santé Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 44 3- Favoriser l’accès aux soins et à la prévention Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En mettant en place un programme local de prévention - En développant un programme centré sur la prévention des conduites addictives en liaison avec les établissements scolaires mais aussi avec les associations de jeunes et les clubs sportifs - En coordonnant les actions préventives de santé avec la question du logement (Logement spécifique pour personnes en sortie d’hôpital psychiatrique …) - En veillant à la prise en charge d’une meilleure hygiène de vie notamment en direction des enfants et des jeunes - En développant les lieux d’accueil, d’information et de consultation - En veillant à la prise en compte de la problématique du vieillissement et du maintien à domicile des personnes âgées Avec pour résultats : - La baisse sensible des difficultés repérées, - Une communication adaptée sur les problèmes liés à la santé, - La mise en place d’outils d’éducation à la santé mutualisés au sein du réseau d’acteurs, - La fréquentation accrue des permanences publiques de santé Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 45 F - Citoyenneté et prévention de la délinquance Problématiques identifiées 1. Au niveau général La situation de la délinquance sur les communes s’est globalement améliorée au cours des dernières années, avec une baisse tendancielle des faits constatés. Les services de police et gendarmerie soulignent qu’ils en arrivent désormais au noyau le plus dur et aux phénomènes les plus complexes à traiter. Par ailleurs, les problèmes de voisinage sont identifiés comme un des facteurs contribuant à la dégradation des relations sociales, ainsi qu’une source d’intervention de plus en plus fréquente des forces de l’ordre, mobilisant fortement leurs capacités opérationnelles, notamment sur les horaires de nuit. On doit aussi prendre en compte le développement des actes d’incivilité dans les zones d’habitat : dégradation de véhicules, d’équipements publics et privés, bruit, … qui se traduisent aussi dans l’évolution des plaintes des services d’HLM. Si la situation des quartiers s’est globalement améliorée, les professionnels de terrain considèrent que la situation reste fragile et qu’ils peuvent faire l’objet de nouvelles situations de crise, voire de flambées de violences comme lors de l’automne 2005 ou, de façon plus ponctuelle, à partir d’événements à caractère local. 2. Au niveau de la population Si elle demeure à relativiser, l’évolution de la part des mineurs dans les faits de délinquance doit néanmoins être suivie (taux de réponse pénale pour les infractions commises par des mineurs : 91% sur le TGI). Le phénomène des enfants en rupture scolaire peut constituer à ce titre un signal pertinent. La problématique des violences conjugales et familiales, associée à celle des enfants victimes, doit également susciter une mobilisation particulière, non seulement de la part des forces de l’ordre mais aussi, plus largement, de l’ensemble des professionnels de la prévention et du travail social. Certains problèmes intra-familiaux constatés ne relèvent pas d’une réelle caractérisation judiciaire, mais peuvent constituer le creuset d’une délinquance à venir, notamment de la part des jeunes issus de ces familles. La banalisation des conduites addictives chez les jeunes, ainsi que le développement des problématiques psychiatriques, font également partie des problématiques sur lesquelles un travail partenarial associant divers types de professionnels doit être renforcé (éducation, santé, …). Ressources identifiées Les communes se sont fortement engagées dès le Contrat de Villes 2000/2006 sur cette thématique, à travers les dispositifs suivants : Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 46 Contrats Locaux de Sécurité (Castres, Mazamet-Aussillon, Labruguière), Conseil Local de Sécurité et de Prévention et Unité Urbaine de Prévention (Castres), Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (incluant MazametAussillon-Labruguière), Groupe Local de Traitement de la Délinquance (Aussillon, quartier de la Falgalarié), Interlocuteurs spécifiques Maison de Justice et du Droit (bassin mazamétain). Service d’aide aux victimes d’infractions pénales Les démarches de prévention peuvent également s’appuyer sur le travail des adultes-relais, qui oeuvrent au quotidien dans les quartiers sur des missions de médiation et d’accompagnement des publics en difficultés, et sur le personnel formateur anti-drogue. Projet thématique dans sa dimension globale La prévention de la délinquance fait partie des préoccupations prioritaires des 4 communes dans le cadre des futurs CUCS, notamment via la définition de 2 Plans Locaux de Prévention (Castres, Mazamet-Aussillon-Labruguière). Si les deux projets de PLP définissent des programmes d’actions spécifiques pour coller au plus près des réalités locales appréhendées par les partenaires dans le cadre du diagnostic, des thématiques communes se dégagent, notamment autour de la sécurité routière, de la délinquance des mineurs et de l’accompagnement des familles, de la lutte contre les dégradations du cadre de vie et des équipements publics, du renforcement des dispositifs de veille mobilisant les partenaires de terrain. Ces thématiques communes permettent d’envisager l’établissement de passerelles entre les deux PLP, dans le cadre de leur mise en œuvre opérationnelle. Ce souci de coordination s’inscrit en outre pleinement dans les objectifs définis par l’Etat, en vue de clarifier l’organisation des dispositifs locaux de concertation et de planification en matière de sécurité et de prévention, exposés dans le cadre de la circulaire du 11 décembre 2006 sur les CLS « nouvelle génération », où il est également précisé qu’une nouvelle politique de prévention doit en particulier s’affirmer par la proposition de réponses individualisées aux comportements préjudiciables pour autrui et pour elles-mêmes de certaines personnes ou familles en difficulté. La Politique de la Ville a permis de développer localement une culture commune autour de la prévention de la délinquance, sur différentes échelles de territoires, et tous ces efforts ont permis d’obtenir des résultats sensibles dans le domaine de la sécurité publique. Le CUCS devra d’employer à la faire vivre et à la pérenniser, dans le cadre renouvelé des dispositifs contractuels locaux définis par l’Etat. Programme d’intervention 1. Objectifs structurants 1.1 - Rechercher une approche territoriale nouvelle et renforcer la coordination entre acteurs Au moyen des objectifs opérationnels suivants : Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 47 - En assurant une mise en cohérence des différents dispositifs existants (CLS, CISPD, GLTD, PLP, …) - En créant des lieux d’échanges à vocation opérationnelle aux échelles géographiques pertinentes (cellules de veille) - En entretenant les dynamiques partenariales qui se sont progressivement mises en place localement - En initiant des partenariats nouveaux vis à vis d’institutions ou dispositifs existants dans le cadre d’autres thématiques (GUP, PRE, ASV, …) Avec comme résultats attendus : - La simplification et la mise en cohérence des dispositifs existants, conformément aux objectifs de la circulaire du 11 décembre 2006. - Une meilleure articulation entre les quartiers inscrits dans la géographie prioritaire des CUCS et les dispositifs portant sur une échelle plus large (PLP notamment). - Des réponses cohérentes entre les acteurs du lien social dans les quartiers, y compris ceux intervenant sur d’autres thématiques. 1.2 - Contribuer à la prévention de la délinquance et de la récidive Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En mobilisant des jeunes sur des activités valorisantes : chantiers d’été, séjours collectifs, actions volontaires d’entraide, chantiers loisirs, stages de citoyenneté -En favorisant le développement de réponses judiciaires ou d'autres réponses alternatives, grâce à un travail partenarial local destiné à remobiliser les collectivités/structures d’accueil - En soutenant les actions de prévention routière Avec comme résultats attendus : - La baisse des faits d’incivilité et de petite délinquance - Des parcours d’insertion sociale et professionnelle aboutis 2. Objectifs territorialisés 2.1 - Renforcer la médiation de proximité et la gestion des conflits Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En assurant un repérage précoce des foyers de tensions conjugales (intra-familiales, voisinage, phénomènes de bandes, …) - En favorisant l’accès au droit et l’aide aux victimes - En assurant une présence dans les quartiers (police de proximité, agents de médiation, adultes-relais) Avec comme résultats attendus : - L'amélioration des rapports sociaux - La fréquentation des lieux d’écoute et de médiation - La baisse des faits de violence 2.2 - Promouvoir l’intégration et la citoyenneté Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En accompagnant les primo-arrivants dans un processus d’intégration et de citoyenneté Avec comme résultats attendus : - La prévention des phénomènes de repli communautaires et des risques de confrontations inter-communautaires - La connaissance des institutions et des responsabilités Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 48 2.3 - Renforcer le lien social et promouvoir la diversité culturelle Au moyen des objectifs opérationnels suivants : - En incitant les habitants des quartiers à développer le lien social dans leur environnement résidentiel - En organisant des fêtes de quartiers et autres manifestations susceptibles de rapprocher les personnes et les communautés - En valorisant la diversité culturelle comme vecteur de convivialité - En soutenant la communication positive sur les quartiers Avec comme résultats attendus : - De favoriser les rencontres, la reconnaissance mutuelle, les échanges et le lien social - L'émergence de projets participatifs pour les habitants et implication dans les associations de quartiers - Le renforcement des liens interculturels et intergénérationnels Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 49 4 – Gouvernance, suivi et évaluation du CUCS Le pilotage du CUCS repose sur cinq instances : - Un comité de pilotage, - Une équipe de maîtrise d'œuvre urbaine et sociale, - Un comité d'orientation, de suivi et d'évaluation - Des commissions thématiques, - Un forum associatif. A – Le comité de pilotage Co-présidé par le Préfet et par le Président de la Communauté d'agglomération, le comité de pilotage du Contrat Urbain de Cohésion Sociale est composé des institutions signataires. Il se réunit au moins une fois par an. Il décide des grandes orientations stratégiques du CUCS et s'assure de leur mise en œuvre. Il valide le programme annuel d'actions. Il veille à la bonne exécution des engagements contractés et analyse les résultats obtenus afin de continuer ou de modifier la programmation en cours. B - L'équipe de maîtrise d'œuvre urbaine et sociale Le partage des compétences induit la répartition de la maîtrise d'ouvrage des actions entre les différentes communes et la Communauté d'agglomération. L'équipe de Maîtrise d'œuvre urbaine et sociale sera constituée d'une équipe référente pour Castres et d'une équipe référente pour Mazamet Labruguière Aussillon, toutes deux placées sous la responsabilité du Directeur du développement de la Communauté d'agglomération. L'équipe sera chargée de - mettre en œuvre les décisions du comité de pilotage, - veiller à la cohérence de l'ensemble des dispositifs concourant à la Politique de la Ville, - mobiliser les politiques de droit commun puis des crédits spécifiques. Chacun des référents exercera sa mission dans 2 directions : - l'animation du contrat et l'articulation des différents niveaux de réalisation en organisant une bonne visibilité sur la place prise par chaque action dans le projet d'ensemble, - l'appui aux cadres des services communaux pour assurer l'intégration des publics et des quartiers en difficulté dans leurs projets respectifs de services, - la mobilisation du réseau d'acteurs locaux, - le développement et la mobilisation des compétences des territoires, - le suivi des actions à l'échelle des quartiers. C - Le comité d'orientation, de suivi et d'évaluation Il regroupera auprès de la MOUS, les partenaires signataires du contrat et se réunira au moins une fois par trimestre afin d'étudier le suivi, d'analyser les évaluations des actions et de définir de nouvelles orientations. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 50 Il rendra compte régulièrement à la commission Habitat et Politique de la Ville de l'avancement de ses travaux. Il développera au fur et à mesure du contrat des projets de territoire notamment sur les thématiques Emploi et Santé. D - Les commissions thématiques Le CUCS doit s'attacher à optimiser les circuits de décision financière dans un cadre de concertation partenariale. Pour les actions ne représentant pas une masse financière importante, l'instruction des dossiers se fera par le biais du site internet dédié à cet effet. Au-delà de cette instruction formelle, les commissions thématiques pourront se réunir autant que de besoin sur des actions structurantes. Elles regroupent tous les services de l'Etat, les représentants du Conseil Général et Régional, des Chambres consulaires, de la CAF, les bailleurs sociaux, la mission locale, l'ANPE, la gendarmerie et la police, l'inspection de l'éducation nationale, le procureur de la République, l'antenne régionale de formation emploi. E - Le forum associatif Ce forum sera composé des acteurs qui mettent en œuvre les projets dans le cadre du CUCS. Il sera réuni par l'équipe de maîtrise d'œuvre sous la présidence de l'élu de la Communauté d'agglomération chargé de la Politique de la ville. Les réunions auront lieu une à deux fois par an. Elles seront l'occasion d'informer les associations sur l'état d'avancement du CUCS dans ses différents thèmes et d'engager un débat autour des résultats (obtenus ou non). Elles permettront en amont de chaque programmation annuelle de recibler le contenu de l'appel à projets. F – L'évaluation Enfin, la circulaire du 15 septembre 2006 insiste sur le fait que les futurs CUCS doivent intégrer la notion d'évaluation dès la phase d'élaboration et, pour cela, formuler des objectifs et des résultats qui soient évaluables. Les programmes d'actions devront faire l'objet de bilans annuels, adossés aux éléments de suivi physique et financier, et aux indicateurs de résultat au regard des objectifs. Ces bilans serviront de base pour l'élaboration du rapport annuel de suivi local des zones urbaines sensibles (ZUS) prévu dans l'article 4 de la loi du 1er août 2003. En outre, deux champs d'investigation fourniront des indicateurs quantitatifs : - les objectifs chiffrés des différents dispositifs mis en œuvre (PLIE, PLH, PRE, Atelier santé ville) serviront de base à l'évaluation des résultats, - par ailleurs, chaque action comportera des objectifs chiffrés qui auront été déterminés en accord avec le chef de projet. Enfin, le contrat fera l'objet d'une évaluation à échéance de trois ans, de manière à pouvoir être réorienté de manière plus substantielle, et, à terme de manière à analyser les écarts entre Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 51 les objectifs prévus et les résultats observés et ce, afin de pouvoir établir une appréciation d'ensemble sur la conception et la mise en œuvre du CUCS. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 52 5 – Fiches d'objectifs Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 53 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Habitat et cadre de vie Favoriser la mixité sociale dans les quartiers et plus largement à l'échelle intercommunale En actualisant le PLH sur la base d'un diagnostic de besoins actualisé En intégrant des critères de mixité sociale dans le cadre du Définition de l’objectif SCOT En se rapprochant des organismes HLM pour définir des critères de peuplement Territorialisation des publics en difficulté dans les quartiers Eléments de diagnostic prioritaires propres à cet objectif Prise en compte des différents diagnostics PLH des sites CUCS du Tarn Localisation de sa mise en Communauté d'agglomération Castres-Mazamet œuvre Public concerné Ensemble de la population Résultats recherchés Indicateurs de résultats Equilibre social dans l'occupation des logements à l'échelle des communes de la Communauté d'agglomération Moindre concentration des familles en grande difficulté Définition de critères de peuplement dans les attributions HLM en respectant l'accord collectif départemental Evolution du nombre de logements sociaux/Nombre de résidences principales (Nombre de démolitions, réhabilitations, reconstructions, résidentialisation, logements ANAH conventionnés) Profil sociologique et revenu des ménages des quartiers/valeur moyenne du bassin voire du département % ménages relevant des minimas sociaux Nombre d'accession au taux 0 Maîtrise d’ouvrage Communauté d'agglomération Partenaires associés Conseil Régional, Conseil Général, DDE, DDASS, CDC, bailleurs sociaux, ADIL, PACT, CAF, Agents immobiliers, Chambre syndicale des propriétaires et co-propriétaires de Castres Tarn sud Calendrier/Echéancier Le PLH se termine fin 2007. Commentaires Une délibération a été prise par le Conseil de la Communauté d'agglomération du 5 mars 2007 pour le lancement d'une nouvelle consultation. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 54 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Habitat et cadre de vie Accompagner les personnes en très grande difficulté vers une insertion par le logement En développant, valorisant et consolidant un accompagnement social pour les personnes en grande difficulté Définition de l’objectif En assurant une offre de logement d'urgence et temporaire En diversifiant l'offre de logement au titre du PLH Adéquation entre l'offre et la demande de logements d'urgence et Eléments de diagnostic temporaires propres à cet objectif Adéquation entre l'offre et la demande d'accompagnement social Localisation de sa mise en Communauté d'agglomération Castres-Mazamet œuvre Population en difficulté : jeunes en rupture familiale, couple en instance de divorce, femmes victimes de violence, expulsion locative, Public concerné rupture d'hébergement chez un tiers, population sans ressource, logement insalubre, problème de santé mentale ou physique, SDF… Autonomie des personnes dans le logement Adaptation du logement au projet des personnes Possibilité de choix du logement dans la perspective d'un parcours Résultats recherchés résidentiel Recherche d'un rapport équilibré entre le coût du logement et le revenu des personnes Coordination des bailleurs sociaux et très sociaux Nombre de parcours résidentiels Nombre de logements d'urgence et temporaire Indicateurs de résultats Nombre de personnes concernées Nombre de dossiers FSL accès et maintien ASLL Nombre de personnes accueillies à la maison relais Maîtrise d’ouvrage Communauté d'agglomération et Communes Partenaires associés Associations d'accompagnement social, bailleurs sociaux, CHRS, CCAS Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Crédits de droit commun de la DDASS, la DDE, Aides de la CAF Commentaires Nécessité de préciser la situation des jeunes en rupture familiale L'accompagnement dans le logement de certains publics pourrait faire l'objet d'une réflexion avec le Conseil Général en lien avec les conclusions du dernier comité de pilotage du FSL Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 55 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Habitat et cadre de vie Favoriser les habitants à participer à l'amélioration de leur cadre de vie En incitant les habitants à être acteurs sur les thèmes de l'habitat (intérieur des logements) et du cadre de vie (cf fiche Définition de l’objectif GUP) En mettant en place un accompagnement éducatif pour limiter les pratiques à risques Eléments de diagnostic Dynamique de la vie associative propres à cet objectif Localisation de sa mise en Quartiers prioritaires œuvre Public concerné Habitants des quartiers Résultats recherchés Indicateurs de résultats Favoriser la rencontre, la reconnaissance mutuelle et les échanges Emergence de projets participatifs pour les habitants impliqués dans les associations de quartier Nombre de personnes impliquées dans les petits travaux Nombre d'interventions chez les familles Nombre de solutions trouvées/Demandes des familles Maîtres d'œuvre/Porteurs de projet Associations de proximité Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Adultes-relais Commentaires Il s'agit d'une préoccupation transversale qui rejoint les préoccupations de la GUP Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 56 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Habitat et cadre de vie Développer et consolider la Gestion Urbaine de Proximité En renforçant la qualité de service quotidienne par la mise en place de démarche conjointe entre les collectivités locales et les Définition de l’objectif bailleurs sociaux En travaillant avec les associations et les habitants dans les quartiers Relations collectivités/bailleurs sociaux Diagnostic en marchant appuyé sur une grille d'enquête Eléments de diagnostic concernant les entrées d'immeubles, les espaces verts, les propres à cet objectif cheminements piétons, les espaces de stationnement, l'éclairage public,… Enquêtes de besoins des habitants Localisation de sa mise en Quartiers prioritaires œuvre Public concerné Habitants des quartiers prioritaires Résultats recherchés Propreté, entretien performant de l'espace public ou semipublic, réparation rapide des petites dégradations. Maintien des services publics à proximité des quartiers Diminution des troubles de voisinage et amélioration de l'image des quartiers Indicateurs de résultats Nombre de conventions GUP Enquêtes de satisfaction des habitants Maîtrise d’ouvrage Communes et bailleurs sociaux Partenaires associés Comités de quartier, associations de locataires Calendrier/Echéancier Moyens stratégiques Charte de GUP sur le quartier de La Lauze et convention de GUP sur le quartier de La Falgalarié en cours de finalisation de signature à actualiser si nécessaire Charte de GUP sur le quartier de Lameilhé à prévoir dans le cadre de l'opération avec l'ANRU Mise en place de groupes de travail spécifiques La mutualisation des moyens de gestion entre la ville et les organismes HLM doit être recherchée. Les collectivités et les bailleurs HLM pourront bénéficier de subventions pour mener des enquêtes de satisfaction et des actions de gestion urbaine. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 57 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Habitat et cadre de vie Renforcer l'accompagnement social de l'opération de renouvellement urbain sur le quartier de Lameilhé à Castres et de l'opération de La Tuilerie à Labruguière En mettant l'accent sur l'intégration du quartier dans la ville et dans l'agglomération Définition de l’objectif En accompagnant le relogement des locataires En renforçant l'accompagnement social de l'opération En engageant une démarche d'insertion (cf fiche emploi) Identification des problèmes sur le parc de logements Identification du nombre de demandeurs d'emploi, des familles Eléments de diagnostic monoparentales propres à cet objectif Identification des problèmes nuisant à la qualité urbaine et au développement des activités Intitulé de l’objectif stratégique Localisation de sa mise en Quartier de Lameilhé à Castres et de La Tuilerie à Labruguière œuvre Public concerné Population du quartier Résultats recherchés Indicateurs de résultats Revalorisation de l'image du quartier Meilleure intégration du quartier dans la ville Amélioration des services, espaces, équipements et conditions de vie des habitants Requalification des logements et mise en œuvre des opérations de démolition-reconstruction Réalisation d'enquêtes de satisfaction auprès des ménages notamment en ce qui concerne le relogement Nombre de commerces et d'activités Nombre de demandeurs d'emplois ayant intégré une démarche d'insertion Réalisation des éléments du PRU de Lameilhé (équipements et voirie,…) Maîtrise d’ouvrage Commune de Castres – Tarn Habitat Partenaires associés Communauté d'agglomération, Commune bailleurs sociaux, Chambres consulaires, DDE Calendrier/Echéancier Opération avec l'ANRU à Lameilhé en cours de négociation Opération de La Tuilerie à finaliser Moyens stratégiques Commentaires de Labruguière, Crédits Politique de la ville, ANRU Participation éventuelle du Conseil Régional, du Conseil Général, de la Communauté d'agglomération, des communes La problématique du relogement fera l'objet d'attentions particulières. La gestion sociale sur le parc de logements devra être renforcée. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 58 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Accès à l'emploi et développement économique Favoriser la structuration à l'échelle de l'agglomération d'une politique à visée professionnelle pour les publics en difficulté En relançant un dispositif PLIE à l'échelle de la Communauté d'agglomération En mobilisant la clause d'insertion dans les marchés publics à l'occasion des chantiers importants (CHIC, Escadron de gendarmerie, ANRU,…) Définition de l’objectif En soutenant les initiatives de l'économie sociale et solidaire locale destinées à l'insertion professionnelle et la création d'entreprises En développant le recours aux contrats de professionnalisation pour les publics en difficulté Observations sur le public en recherche d'emploi, sur les actions d'insertion en Eléments de diagnostic cours et sur la situation des structures d'insertion propres à cet objectif Définition du potentiel du public bénéficiaire du PLIE Localisation de sa mise en Territoire de la Communauté d'agglomération œuvre Public concerné Public en difficulté Résultats recherchés Indicateurs de résultats Diversité des situations et des apprentissages offerts Accès à un emploi durable des publics en difficulté Construction de parcours cohérent Nombre de personnes ayant travaillé sur les grands chantiers Nombre de stagiaires pris par les entreprises Nombre de sorties vers l'emploi selon les critères fixés pour les PLIE Nombre de personnes ayant trouvé un emploi Maîtrise d’ouvrage Communauté d'agglomération, Intercommunal, Gendarmerie Partenaires associés CDC, Conseil Régional, Conseil Général, CCI, Chambre de Métiers du Tarn, DDTEFP, DDASS, Mission Locale Tarn Sud, Antenne emploi formation du Conseil Régional, ANPE, Maison Commune Emploi Formation, MEDEF, CGPME, CAPEB, Union des métiers du granit du Sidobre, UEM 81, FITS, UDICT, Intermédiasud, UMIH 81, UPA 81 Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Le PLIE a fait l'objet d'un appel à projets pour une mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage d'une durée de 4mois à partir de mi-avril 2007 Commentaires Réfléchir à un partenariat entre les acteurs locaux, les réseaux du micro-crédit (ADIE) dans le cadre du programme national et international de Planet-finance. Le DLA pourra être mobilisé pour l'appui des associations implantées dans les quartiers. Une étude de mutualisation des 3 PLIE du Tarn est en cours de lancement pour assurer une meilleure gestion technico-budgétaire. Restitution prévue fin juin Contrat urbain de cohésion sociale Ville de Castres, Centre Hospitalier 27/06/2007 59 2007 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Accès à l'emploi et développement économique Développer les outils d'insertion professionnelle pour les publics en difficulté En favorisant une politique locale d'accompagnement sur l'insertion professionnelle pour les jeunes (chantiers d'insertion, permanences d'accueil dans les quartiers) Définition de l’objectif En s'appuyant sur des structures d'insertion et au sein de ces structures en développant la mixité hommes-femmes En recherchant des solutions intermédiaires pour aider à la reprise d'emploi (garde d'enfants, mobilité,…) Nombre de jeunes à la recherche d'emploi Eléments de diagnostic Niveau de qualification des jeunes propres à cet objectif Capacité à appréhender le marché du travail Mixité des structures Localisation de sa mise en Quartiers prioritaires du CUCS œuvre Public concerné Résultats recherchés Indicateurs de résultats Public jeune des quartiers Femmes … Acquisition ou amélioration des techniques de recherche d'emploi Augmentation du nombre de parcours d'insertion Augmentation du nombre de sorties dites positives (CDD, CDI, stage de formation, chantier d'insertion, mise en situation d'emploi) Nombre de jeunes ayant participé à l'action Nombre de candidatures sur des offres d'emploi Nombre de placements Nombre de chantiers d'insertion Nombre de prêts de véhicules Impact sur la situation de l'emploi dans les quartiers Maîtrise d’ouvrage Communauté d'agglomération Partenaires associés Conseil Régional, Conseil Général, Communes, ANPE, DDTEFP, Mission locale Tarn Sud, Associations et entreprises d'insertion Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Contrats aidés Commentaires D'autres structures existent à 'échelle nationale et régionale. Il serait intéressant de prendre contact avec l'AFIJ, le club régional FACE. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 60 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Accès à l'emploi et développement économique Développer la formation au sein des parcours d'insertion En soutenant les actions de lutte contre l'illettrisme et d'alphabétisation Définition de l’objectif En incitant à l'utilisation de l'outil informatique En mobilisant les outils de formation professionnelle mis à disposition par le conseil Régional Eléments de diagnostic propres à cet objectif Repérage du public demandeur Localisation de sa mise en Communauté d'agglomération œuvre Public concerné Résultats recherchés Indicateurs de résultats Personnes des quartiers ayant des problèmes d'insertion économique Autonomie face à toutes les démarches administratives et sociales Augmentation des niveaux de qualification Ajustement des formations professionnelles à l'emploi local Mesures de la progression de l'autonomie par l'utilisation d'une grille Nombre de participants (âge, sexe, niveau de qualification) Nombre de signature de contrats de travail Taux de retours à l'emploi Assiduité des personnes bénéficiaires Maîtrise d’ouvrage Communauté d'agglomération ou Communes Partenaires associés Conseil Général, Conseil Régional, Agence Nationale de lutte contre l'illettrisme, DDASS, DDTEFP, Cyberbase, AFPA, associations de lutte contre l'illettrisme et pour l'alphabétisation Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Crédits Politique de la ville, communes Commentaires Les actions de lutte contre l'illettrisme sont à renforcer Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 61 Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 62 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Accès à l'emploi et développement économique Associer les entreprises à l'enjeu de l'insertion des populations et du développement économique dans les quartiers En parrainant de jeunes diplômés En développant le partenariat avec les entreprises en vue de d'une insertion durable en entreprises pour les bénéficiaires du PLIE Définition de l’objectif En assurant l'adéquation entre un programme d'objectifs, le besoin des entreprises et la réalité économique (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences, amélioration des qualifications, tutorat dans les entreprises…) Niveau de qualification des demandeurs d'emploi Eléments de diagnostic Besoins des entreprises en matière de qualification propres à cet objectif Evolution des demandes d'emploi à l'échelle de la CACM Intitulé de l’objectif stratégique Localisation de sa mise en Communauté d'agglomération œuvre Public concerné Public des quartiers en recherche d'emploi Résultats recherchés Indicateurs de résultats Création d'un réseau d'entreprises partenaires (club d'entreprises associé au PLIE) Mise en place un groupe de réflexion Rapprochement de l'offre et la demande Nombre de parrainage de jeunes diplômés des quartiers Nombre de sorties positives Nombre d'entreprises impliquées dans le dispositif Maîtrise d’ouvrage Communauté d'agglomération Partenaires associés CDC, Conseil Régional, Conseil Général, Chambres consulaires, DDTEFP, Mission Locale Tarn Sud, Antenne emploi formation du Conseil Régional, ANPE, Maison Commune Emploi Formation, MEDEF, CGPME, CAPEB, Union des métiers du granit du Sidobre, UEM 81, FITS, UDICT, Intermédiasud, UMIH 81, UPA 81Conseil Calendrier/Echéancier En lien avec les conclusions de l'étude sur le PLIE Commentaires Les actions de parrainage mises en œuvre par la mission locale sont à renforcer Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 63 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Education et Réussite éducative Développer une approche territoriale nouvelle avec une articulation entre les dispositifs existants Définition de l’objectif En mettant en place un groupe de coordination local Eléments de diagnostic Recherche d'une cohérence entre tous les dispositifs existants propres à cet objectif : PRE, CEL, CLAS, REAAP. Localisation de sa mise en Réflexion départementale actuellement en cours et ayant œuvre vocation à avoir une déclinaison locale Public concerné Résultats recherchés Indicateurs de résultats Institutions et associations qui relèvent des domaines éducatifs et socio-éducatifs Une meilleure lisibilité et une meilleure cohérence des actions, La structuration de l’offre locale en matière éducative, Une réponse au plus près des besoins des bénéficiaires. Création de groupes de travail Orientation des actions en fonction de la définition des objectifs/dispositif Maîtrise d’ouvrage Commune(s) Partenaires associés DDASS, DDJS, Conseil Général, CAF, Délégation aux Droits des Femmes et à l'Egalité, coordonnateurs CEL et PRE Calendrier/Echéancier Dès que l'organisation au niveau du département sera effective Commentaires Une réflexion à l'échelle départementale pilotée par la DDASS est en cours Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 64 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Education et Réussite éducative Créer un environnement favorable et le suivi individualisé nécessaires au soutien, à la réussite et à la stabilité des enfants et des familles En assurant un pilotage du Programme de Réussite Educative qui garantisse une approche pluridisciplinaire Définition de l’objectif concertée En soutenant les actions menées par les intervenants scolaires et éducatifs Intitulé de l’objectif stratégique Eléments de diagnostic Cf dossier de candidature PRE propres à cet objectif Localisation de sa mise en Quartiers prioritaires œuvre Public concerné Parents et enfants Résultats recherchés Indicateurs de résultats Un repérage précoce des enfants en difficultés, L’amélioration des résultats scolaires et notamment des évaluations en fin de primaire et à l’entrée au collège, Une meilleure intégration des enfants et jeunes issus des quartiers Nombre d'enfants repérés, suivis et sortis du dispositif Nombre d'enfants pris en charge par l'équipe pluridisciplinaire Evolution des performances scolaires sur la base des évaluations nationales Bilan des actions proposées par les équipes pluridisciplinaires de soutien Maîtrise d’ouvrage Commune(s) Partenaires associés Conseil Général, Inspection Académique, CAF du Tarn, Délégation aux Droits des Femmes et à l'Egalité, DDPJJ, DDASS, DDJS, Coordonnateurs CEL, Caisse des écoles de Castres, CCAS d'Aussillon Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Les 2 PRE ont été validés par la DIV sur la base des crédits spécifiques suivants : En 2007 : 193 000€ dont 112 000€ pour le PRE d'Aussillon Mazamet, Labruguière, et 81 000€ pour Castres Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 65 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Education et Réussite éducative Conforter les parents dans leur rôle éducatif En soutenant les parents dans le suivi de la scolarité de leurs enfants En assurant un accompagnement social adapté aux familles les Définition de l’objectif plus en difficultés et en aidant les parents à réinvestir leur rôle En favorisant un travail de médiation linguistique et culturelle entre l’école et la famille Eléments de diagnostic Consultations médicales scolaires des 2 à 3 ans propres à cet objectif Tableaux de bord Education Nationale Localisation de sa mise en Quartiers prioritaires œuvre Public concerné Parents et enfants Résultats recherchés Indicateurs de résultats La mise en place de lieux et des moments de dialogue entre parents, Une baisse des tensions entre l’école et les parents passant par une meilleure compréhension, Une plus grande assurance et un meilleur suivi des parents dans leur rôle éducatif Participation des parents à la vie scolaire (conseils d'école, journée de rentrée,...) Evolution des performances scolaires Participation des parents aux rencontres organisées autour de la parentalité Maîtrise d’ouvrage Commune(s) Partenaires associés Conseil Général, Inspection Académique, CAF du Tarn, Délégation aux Droits des Femmes et à l'Egalité, DDPJJ, DDASS, DDJS, Coordonnateurs CEL et PRE Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Crédits REAAP, Politique de la ville Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 66 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Education et Réussite éducative Promouvoir la maîtrise de la langue En assurant la promotion de la lecture, de l’écriture, de la parole comme outil au service du dialogue à l’intérieur des familles en relation avec les enseignants, les éducateurs et animateurs en charge des enfants En soutenant les initiatives culturelles visant à développer la Définition de l’objectif lecture, l’écriture, l’oralité En s’appuyant sur les ressources utilisant l’outil informatique En développant des actions adaptées à la petite enfance en lien avec les diagnostics réalisés par les professionnels relevant des structures telles que la PMI Consultations médicales scolaires des 2 à 3 ans Eléments de diagnostic Tableaux de bord Education Nationale propres à cet objectif Diagnostic CEL Localisation de sa mise en Quartiers prioritaires œuvre Public concerné Enfants et jeunes Résultats recherchés Indicateurs de résultats L’amélioration des parcours scolaires, Une meilleure relation écoles/ parents, Le développement des échanges interculturels et la rencontre des cultures Evaluation des niveaux scolaires et des retards scolaires des enfants Evolution des performances scolaires Evolution du nombre d'élèves suivis par le RASED Maîtrise d’ouvrage Commune(s) Partenaires associés Conseil Général, Education Nationale, DDJS, Service Jeunesse de la Commune de Castres, Associations socio-culturelles, Cyber bases, Bureau d'Information Jeunesse Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Crédits Politique de la ville, Conseil Régional, Conseil Général, CAF Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 67 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Education et Réussite éducative Promouvoir des actions éducatives, culturelles et sportives favorisant l’égalité des chances, et la mixité, pour les enfants, les pré-adolescents et les adolescents En renforçant la qualité pédagogique et éducative des actions par la professionnalisation des équipes et en les orientant vers les dimensions d’égalité des chances et de lutte contre les Définition de l’objectif discriminations En s’appuyant sur les associations dans les quartiers et sur leur mission de lien social En développant des activités spécifiques pour le public féminin Intitulé de l’objectif stratégique Eléments de diagnostic Tableaux de bord Education Nationale propres à cet objectif Diagnostic CEL Localisation de sa mise en Quartiers prioritaires œuvre Public concerné Résultats recherchés Indicateurs de résultats Enfants Pré-ados ou ados La fréquentation des activités garantissant la mixité sociale audelà des quartiers prioritaires, La baisse des comportements de violence, de rejet et d’absentéisme sur les temps d’activités péri ou extra- scolaires, La mixité sexuée dans les activités Nombre d'enfants inscrits dans une structure associative culturelle ou sportive Répartition sexuée Inscription dans les clubs sportifs ou les écoles d'art Assiduité des enfants Nombre d'activités spécifiques pour le public féminin Maîtrise d’ouvrage Commune(s) Partenaires associés Conseil Général, Education Nationale, DDJS, Service Jeunesse de la Commune de Castres, Associations socio-culturelles et sportives, Bureau d'information jeunesse Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Crédits Politique de la ville, Crédits de droit commun DDJS, CAF Commentaires Il serait intéressant de vérifier la cohérence entre projet éducatif de la commune, projet d'école et projets socio-éducatifs Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 68 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Santé Lancer une démarche d’atelier santé ville (ASV) et définir un projet local de santé En réalisant un diagnostic partagé à l’échelle communautaire En déclinant sur le territoire les priorités en cohérence avec le Définition de l’objectif Plan Régional de Santé Publique et le Programme Régional d'Accès à la Prévention et aux Soins Eléments de diagnostic Des actions et dispositifs divers sont mis en œuvre sur le propres à cet objectif territoire, mais manque de lisibilité et d’articulation Localisation de sa mise en Le territoire de la CACM œuvre Public concerné Public en grande précarité situé dans les quartiers CUCS Résultats recherchés - Indicateurs communs aux différents acteurs santé/ social - Lancement de la démarche atelier santé ville d'intérêt communautaire Indicateurs de résultats Création d'un atelier santé ville Ratio entre nombre de titulaires CMU/Population totale Maîtrise d’ouvrage Communauté d'agglomération ou Commune(s) Partenaires associés Conseil Général, DDJS, DDASS, Délégation aux Droits des Femmes et à l'Egalité, Education Nationale, CRAM du Tarn, CPAM, MSA Aveyron, CAF, CCAS, Centre médicopsychologique intersectoriel Castres-Mazamet, CHIC, Centre hospitalier de Lavaur, CHRS, Union régionale des médecins libéraux, Mission Locale Tarn Sud, Réseau santé précarité insertion, habitants des quartiers Calendrier/Echéancier Dès le démarrage du CUCS Moyens stratégiques Crédits spécifiques Atelier Santé Ville Commentaires Dans le cadre de l'atelier santé ville, une attention particulière sera portée au besoin de formation des professionnels en vue de l'acquisition d'une culture commune en matière de santé Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 69 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Santé Renforcer le travail du réseau santé /précarité/insertion En consolidant la mission dévolue au réseau santé précarité insertion Tarn Sud Définition de l’objectif En développant les supports d’information adaptés aux publics éloignés de la santé Proportion des bénéficiaires du RMI Eléments de diagnostic Répartition / sexe / âge propres à cet objectif Ancienneté dans le dispositif RMI Localisation de sa mise en Communauté d'agglomération œuvre Public concerné Public en grande difficulté Résultats recherchés Indicateurs de résultats - Plus grande reconnaissance du réseau santé précarité insertion - Réponses ajustées et mises en œuvre en proximité des publics - Accès aux droits (CMU, bilans santé…) Nombre de personnes habitant les quartiers/public global suivi par le réseau Répartition / sexe / âge Nombre d'actions mises en œuvre selon les ateliers de travail Maîtres d'œuvre/Porteurs de projet Réseau santé précarité insertion Partenaires associés Conseil Général, CMP intersectriel, la PASS, CPAM, CRAM, SPIP Castres, CCAS, CHRS, MSA, associations d'insertion sociale Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Crédits de droit commun DDASS, Conseil Général Commentaires Il conviendra d'éviter tout doublon avec l'atelier santé ville Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 70 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Santé Favoriser l'accès aux soins et à la prévention En développant et en mettant en place un projet global de prévention En développant un programme centré sur la prévention des conduites addictives en liaison avec les établissements scolaires mais aussi avec les associations de jeunes et les clubs sportifs En coordonnant les actions préventives de santé avec la question du Définition de l’objectif logement (problèmes médico-psychologiques, déficit d’autonomie, …) En veillant à la prise en charge d'une meilleure hygiène de vie notamment en direction des enfants et des jeunes En développant des lieux d'accueil et de consultation En veillant à la prise en compte de la problématique du vieillissement et du maintien à domicile des personnes âgées et/ou handicapés - Problèmes liés aux troubles du langage et troubles du comportement Eléments de diagnostic notamment chez les enfants (repérage PMI) propres à cet objectif - Difficultés liées à l’accès à un logement social pour les personnes en sortie d’hôpital psychiatrique Localisation de sa mise en Les quartiers CUCS œuvre Public concerné Résultats recherchés Indicateurs de résultats Public en grande précarité financière (familles, enfants et jeunes notamment) Personnes avec difficulté de comportement - Communication adaptée sur les problèmes liés à la santé - Baisse sensible des difficultés repérées - Fréquentation accrue des permanences publiques de santé - Outils d’éducation à la santé mutualisés au sein du réseau d’acteurs Nombre d'actions de communication Evolution de la fréquentation des permanences publiques de santé Nombre de personnes fréquentant les consultations spécialisées (toxicomanie, …) Nombre de personnes en sortie d'hôpital psychiatrique logées de façon autonome Statistiques de la PMI pour les 3-4 ans Evolution du nombre de personnes âgées suivies par les travailleuses familiales dans les quartiers Maîtrise d’ouvrage Commune(s) Partenaires associés Conseil Général, DDASS, DDJS, Education Nationale (service de santé scolaire), Mission Locale Tarn Sud, CISPD, Réseau santé précarité insertion, Associations médico-psychologiques, Associations de travailleuses familiales Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 71 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Citoyenneté / Prévention de la délinquance Rechercher une approche territoriale nouvelle et renforcer la coordination entre acteurs En assurant une mise en cohérence des différents dispositifs existants (CLS, CISPD, GLTD, PLP, …) Définition de l’objectif En créant des lieux d’échanges à vocation opérationnelle aux échelles géographiques pertinentes (cellules de veille) En entretenant les dynamiques partenariales qui se sont progressivement mises en place localement En initiant des partenariats nouveaux vis à vis d’institutions ou dispositifs existant dans le cadre d’autres thématiques (GUP, PRE, ASV, …) Les quatre communes ont fortement investi le champ de la prévention de la Eléments de diagnostic délinquance sur la période 2000/2006, et de nombreux dispositifs ont été mis propres à cet objectif en œuvre, à l’échelon communal ou intercommunal. Localisation de sa mise en Communauté d'agglomération Castres-Mazamet œuvre Public concerné Institutions et structures impliqués dans les dispositifs de prévention La simplification et mise en cohérence des dispositifs conformément aux objectifs de la circulaire du 11 décembre 2006. Résultats recherchés Indicateurs de résultats existants, Une meilleure articulation entre les quartiers inscrits dans la géographie prioritaire des CUCS et les dispositifs portant sur une échelle plus large (PLP notamment). Des réponses cohérentes entre les acteurs du lien social dans les quartiers, y compris ceux intervenant sur d’autres thématiques. Mise en place des dispositifs Nombre de réunions de coordination Nombre de cellules de veille Maîtrise d’ouvrage Commune(s) Partenaires associés Conseil Régional, Conseil Général, Tribunal de Grande Instance, DDSP, DDJS, DDASS, Délégation aux Droits des Femmes et à l'Egalité, Gendarmerie Nationale, Education Nationale, CAF du Tarn, DDPJJ Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Commentaires Le conseil local ou intercommunal de sécurité et prévention de la délinquance dont le rôle est conforté par la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance constituera le pivot de la concertation dans ce domaine. Il sera opportun en tant que de besoin d'associer entre autres, des représentants de débitants de tabac et des transporteurs de fonds. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 72 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Citoyenneté / Prévention de la délinquance Contribuer à la prévention de la délinquance et de la récidive En mobilisant des jeunes sur des activités valorisantes : chantiers d’été, séjours collectifs, actions volontaires d’entraide, chantiers loisirs, stages de citoyenneté. Définition de l’objectif En favorisant le développement de réponses judiciaires ou d'autres réponses alternatives grâce à un travail partenarial local destiné à remobiliser les collectivités/structures d’accueil. En soutenant les actions de prévention routière Augmentation des mineurs mis en cause dans des faits de Eléments de diagnostic délinquance ou d’incivilités propres à cet objectif Difficulté croissante à mobiliser les collectivités/structures habilitées pour l’accueil de TIG Localisation de sa mise en Communauté d'agglomération œuvre Public concerné Jeunes habitant les quartiers prioritaires Résultats recherchés Baisse des faits d’incivilité et de petite délinquance Parcours d’insertion sociale et professionnelle aboutis Indicateurs de résultats Nombre de jeunes mobilisés sur des dispositifs de type chantiers d’été Nombre d'heures de TIG effectués Evolution des taux de récidive/réitération Evolution des indicateurs de délinquance (cf tableau récap.) Nombre d'accidents de la route Maîtrise d’ouvrage Commune(s) Partenaires associés Tribunal de Grande Instance, DDPJJ, Délégation aux Droits des Femmes et à l'Egalité, CAF, Associations socio-éducatives, MJC, Structures d'accueil des TIG Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Commentaires Crédits Politique de la Ville, CLS nouvelle génération, CAF Ces différentes dispositions devront s'appuyer sur la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance Un travail est à mener pour mobiliser les communes et les associations en matière d'offres de TIG face à une demande de plus en plus importante. Le travail partenarial et avec les familles concernées par des mineurs délinquants devra être encouragé en ce qui concerne les actes d'incivilité et de violence commis notamment en milieu scolaire. Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 73 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Citoyenneté / Prévention de la délinquance Renforcer la médiation de proximité et la gestion des conflits En assurant un repérage précoce des foyers de tensions conjugales (intra-familiales, voisinage, phénomènes de bandes, …) Définition de l’objectif En favorisant l’accès au droit et l’aide aux victimes En assurant une présence dans les quartiers (police de proximité, agents de médiation, adultes-relais) Montée des violences en lien avec les problèmes d’alcool et autres Eléments de diagnostic addictions propres à cet objectif Judiciarisation croissante des rapports sociaux Montées des tensions sur les quartiers Localisation de sa mise en Quartiers prioritaires œuvre Public concerné Habitants des quartiers L’amélioration des rapports sociaux Résultats recherchés Indicateurs de résultats La fréquentation des lieux d’écoute et de médiation La baisse des faits de violence Evolution du nombre d'adultes relais Evolution de la délinquance Evolution du nombre de conflits familiaux et intra familiaux Suivi des femmes victimes Nombre de femmes accueillies dans l'urgence Maîtrise d’ouvrage Commune(s) Partenaires associés Partenaires du CLSPD, Associations d'aide aux victimes, Associations médico-psychologiques, Délégation aux Droits des Femmes et à l'Egalité Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Crédits Politique de la ville, CLS nouvelle génération Commentaires Les adultes relais et la Maison de la Justice et du droit ont un rôle majeur à jouer dans la médiation et la gestion des conflits Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 74 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Définition de l’objectif Citoyenneté / Prévention de la délinquance Promouvoir l’intégration et la citoyenneté En accompagnant les primo-arrivants d’intégration et de citoyenneté dans un processus Populations d’origine Mahoraise en grande précarité de plus en plus présentes en centre ville de Mazamet et sur certains quartiers propres à cet objectif de Castres Eléments de diagnostic Localisation de sa mise en Quartiers prioritaires œuvre Public concerné Primo-arrivants dans les quartiers du CUCS Résultats recherchés La prévention des phénomènes de repli communautaires et des risques de confrontations inter-communautaires La connaissance des institutions et des responsabilités Indicateurs de résultats Fréquentation des structures socio-éducatives par les populations nouvellement arrivées Nombre des familles suivies individuellement Participation aux activités socio-éducatives Fréquentation des lieux d'accueil situés dans les quartiers Intégration dans les clubs sportifs Maîtrise d’ouvrage Commune(s) Partenaires associés Associations de proximité Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Adultes relais Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 75 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DE CASTRES MAZAMET AUSSILLON LABRUGUIERE Thématique prioritaire Intitulé de l’objectif stratégique Citoyenneté / Prévention de la délinquance Renforcer le lien social et promouvoir la diversité culturelle En incitant les habitants des quartiers à développer le lien social dans leur environnement résidentiel En organisant des fêtes de quartiers et autres manifestations Définition de l’objectif susceptibles de rapprocher les personnes et les communautés En valorisant la diversité culturelle comme vecteur de convivialité En soutenant la communication positive sur les quartiers Eléments de diagnostic Dynamique de la vie associative propres à cet objectif Localisation de sa mise en Quartiers prioritaires œuvre Public concerné Habitants des quartiers Favoriser la rencontre, la reconnaissance mutuelle, les échanges et le lien social, intra et inter-quartiers Résultats recherchés L’émergence de projets participatifs pour les habitants et implication dans les associations de quartiers Le renforcement des liens interculturels et intergénérationnels Indicateurs de résultats Evolution du nombre de bénévoles dans les associations de quartier Nombre et type de manifestations organisées Fréquentation de ces manifestations Evolution de la participation du nombre de communautés ou autres structures associatives aux manifestations organisée Maîtrise d’ouvrage Commune(s) Partenaires associés Associations culturelles, de proximité, de locataires… Calendrier/Echéancier 2007-2008-2009 Moyens stratégiques Crédits Politique de la ville Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 76 ANNEXES - Indicateurs généraux et données de cadrage - Lexique des acronymes Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 77 Tableau récapitulatif des indicateurs Données générales Données de cadrage Niveau de précarité - Minima sociaux : RMI, API, AAH, AS, ASS Echelles géographiques quartiers /Iris CUCS, commune quartiers CUCS, commune, ZUS % de ménages imposés commune, ZUS Part de la population en situation de précarité Castres et Mazamet Indicateurs Recensement de population Thématiques Habitat Accès à l’emploi et développement économique Education et réussite éducative Citoyenneté et Prévention de la délinquance Indicateurs - Nombre de résidences principales - Nombre de logements vacants - Nombre de logements HLM - Taux de rotation parc HLM - Nombre de DEFM - Répartition par âge et sexe - Nombre chômeurs de longue durée par âge et sexe - Niveau de formation des DEFM - Nombre de jeunes reçus - Répartition sexuée et par âge - Niveau de formation - Nombre d’élèves par écoles - Nombre d'élèves suivis par le RASED - Evaluations en Maths et Français - Nombre d’élèves inscrits et radiés en cours d’année - Nombre d'enfants issus de familles monoparentales - Retards scolaires en CP, CM2 et 6ème et 3ème - Nombre d'enseignants en poste depuis + de 3 ans - Nombre de postes médico-social - Nombre de faits constatés - Qualification des faits - Ventilation délinquance générale/délinquance de voie publique - Nombre de personnes mises en cause, dont mineurs Contrat urbain de cohésion sociale Echelles géographiques quartiers CUCS, commune, voire CACM Sources INSEE CAF Tableau de bord sociodémographique INSEE / DIV CAF, INSEE, MSA Sources Bailleurs sociaux, INSEE CACM Département DDTEFP quartiers CUCS, commune, voire CACM Etablissements scolaires, commune, Mission locale quartiers CUCS, commune Police Gendarmerie Education Nationale, Tableau de bord ZEP/REP, Service Education 27/06/2007 78 Indicateurs généraux et données de cadrage Recensement de la population 1999 Aussillon - La Falgalarié Castres - Aillot-Bisséous Castres - Laden-Petit Train Castres - Lameilhé Castres - Centre ville Labruguière - Centre ville Mazamet - Centre ville Mazamet - La Lauze Source INSEE 1999 Niveau géographique Aussillon Castres Labruguière Mazamet CACM Département Source INSEE 1999 Nombre d'habitants 2 935 3 914 3 402 5 199 2 796 2 362 1 829 1 652 % Population communale 42,7% 9,0% 7,8% 12,0% 6,4% 43,1% 17,4% 15,7% Nombre d'habitants 6 869 43 451 5 485 10 539 79 918 343 505 Niveau de précarité : Minima sociaux Alloc avec Commune Quartier RMI versable Pers. couvertes par bénific. RMI Alloc avec API versable Pers. couvert es par API Alloc Avec AAH versable Pers. couvertes par AAH Aussillon La Falgalarié 107 263 13 50 42 ouest Castres Aillot-Bisséous 173 463 34 105 83 Laden-Petit Train 220 477 39 112 75 Lameilhé 190 402 46 130 90 Centre ville 200 316 26 65 60 Labruguière Centre ville Mazamet Centre ville La Lauze Source CAF 2005 en attente d'exploitation spécifique par îlotage pour les communes de Mazamet et Labruguière Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 NR 152 140 169 67 79 Commune Aussillon Castres Labruguière Mazamet Département Source CAF 2005 Commune Alloc avec RMI versable Pers. couvertes par bénific. RMI Alloc avec API versable Pers. couvertes par API 175 1 288 86 259 6 416 399 2 580 171 511 12 663 20 218 12 54 951 67 627 32 168 2 637 Quartier (ZUS) Nbre total d’allocataires Nbre de personnes couvertes Aussillon La Falgalarié 590 1 540 Castres Aillot-Bisséous 564 1 339 Laden-Petit Train 571 1 344 Source Tableaux de bord socio-démographique INSE/DIV 2006 Commune Nbre total d’allocataires 1 066 8 422 951 2 022 58 530 Nbre de personnes couvertes 2 844 20 657 2 730 4 686 154 281 Nbre d’allocataires à bas revenus 374 2 849 224 659 Nbre de personnes couvertes 952 6 151 493 1 471 Aussillon Castres Labruguière Mazamet Département Source CAF 2006 Commune Aussillon Castres Labruguière Mazamet Département 16 330 35 858 Alloc Avec AAH versable 113 719 71 143 5 760 Pers. couvertes par AAH 193 1 115 104 233 8 531 Pop. couverte/Pop INSEE 1999 52,5% 34,2% 39,5% Pop. couverte/Pop INSEE 1999 41.4% 47.5% 49.8% 44 5% 44.9% Pop. couverte/Pop INSEE 1999( hors pop de + 65 ans) 17,8 % 17,9% 11,7% 20,2% 13,5% Source CAF 2006 Commune Quartier % de ménages imposés % de ménages imposés sur la ZUS sur la commune (ZUS) Aussillon La Falgalarié 35.5% 48.0% Castres Aillot-Bisséous 28.3% 51.8% Laden-Petit Train ND 51.8% Source Tableaux de bord socio-démographique INSE/DIV 2002 Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 80 Communes Population en situation de Part de la population précarité totale Castres 6 442 14,8 % Mazamet 1 583 15,0 % Tarn 44 820 12,8 % Source : CAF, INSEE, MSA/ Dossiers de l’Insee "Une approche de la précarité" Données 2003 Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 81 Habitat et cadre de vie Quartier Nbre de Nbre de résidences logements principales vacants 1 130 91 2 683 210 1 638 207 1 442 165 2 128 67 1 704 306 18 472 1 586 La Falgalarié Aussillon Aillot-Bisséous Laden-Petit Train Lameilhé Centre ville Castres Castres Centre ville Labruguière 1 008 Labruguière 2 103 Centre ville Mazamet 793 La Lauze 713 Mazamet 4 694 CACM 33 114 Département 140 177 Source : recensement INSEE 1999 Quartier La Falgalarié Aussillon Aillot-Bisséous Laden-Petit Train Lameilhé Centre ville Castres Castres 99 129 153 31 644 2 928 13 033 Nbre de logements HLM 628 659 551 592 896 405 3 196 (2 825+371) Centre ville 200 Labruguière Labruguière 200 Centre ville Mazamet 18 La Lauze 228 Mazamet 472 CACM Département Sources : bailleurs sociaux / données 2005 Contrat urbain de cohésion sociale % sur le parc total bâti 7,40% 7,10% 11,10% 10,10% 3% 14,60% 7,80% 8,70% 5,60% 15,70% 4,10% 11,50% 7,90% 7,80% Taux de rotation parc HLM 15,2% 15,2% 11% 13% 8,5% 21% 13,80% (OPMHLM) 12,30% (Maisons claires) 15,6% 15,6% NS 15,8% ND 27/06/2007 82 Accès à l'emploi et développement économique Nombre de DEFM / Répartition sexuée par âge Niveau géographique Agglo Dont hommes Moins de 25 ans 544 257 (16,3%) 25 – 49 ans 2 086 1 025 (67%) 50 ans et + 483 243 (15,5%) Total DEFM cat 1 3 113 1 525 Source : DDTEFP du Tarn (Juin 2006) Nombre chômeurs longue durée Niveau géographique Agglo 1 072 (34,4%) Source : DDTEFP du Tarn (Juin 2006) Niveau de formation Niveau de formation Total Niveau V bis et VI 662 Niveau V 1 367 Niveau IV 601 Niveau I,II et III 471 Non précisé 12 Total 3 113 Source : DDTEFP du Tarn (Juin 2006) Dont femmes 287 Département 16,3% 1 061 68% 240 15,7% 1 588 11 455 Département 3 761 (32,8%) Dont hommes 351 708 260 200 6 1 525 Dont femmes 311 659 341 271 6 1 588 Situation des jeunes reçus à la mission locale : nombre, répartition sexuée et par quartier Commune Quartier Nbre de Dont Poids du jeunes Femmes quartier Aussillon La Falgalarié 56 57% 67% Castres Aillot-Bisséous 70 51% 11% Laden-Petit Train 77 44% 13% Lameilhé 74 57% 12% Centre ville 114 48% 19% Labruguière Centre ville 23 65% 55% Mazamet Centre ville 25 50% 20% La Lauze 15 40% 12% Source : Mission locale du 01/01/2007 au 28/02/2007 Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 83 Commune Nbre de jeunes 84 613 42 127 Aussillon Castres Labruguière Mazamet CACM Source : Mission locale du 01/01/2007 au 28/02/2007 Répartition par âge Commune Quartier 16-17 ans Dont Femmes 58% 52% 62% 50% 18-21 ans Aussillon Castres La Falgalarié 2% Aillot-Bisséous 3% Laden-Petit Train 4% Lameilhé 8% Centre ville 2% Labruguière Centre ville 0% Mazamet Centre ville 0% La Lauze 7% Source : Mission locale du 01/01/2007 au 28/02/2007 Commune 16-17 ans 18-21 ans 22-25 ans Aussillon 3% 57% 39% Castres 4% 53% 42% Labruguière 2% 62% 36% Mazamet 7% 43% 47% Source : Mission locale du 01/01/2007 au 28/02/2007 Niveau de formation Commune Quartier Niveau Niveau VI V bis Aussillon La Falgalarié 36% Castres Aillot-Bisséous 50% Laden-Petit Train 38% Lameilhé 42% Centre ville 36% Labruguière Centre ville 22% Mazamet Centre ville 44% 24% La Lauze 13% Source : Mission locale du 01/01/2007 au 28/02/2007 Contrat urbain de cohésion sociale 57% 60% 44% 62% 48% 70% 52% 73% 22-25 ans 41% 37% 52% 42% 47% 30% 44% 20% Plus de 26 ans 0% 0% 0% 0% 3% 0% 4% 0% Plus de 26 ans 1% 1% 0% 3% Niveau V 43% 41% 41% 36% 46% 65% 24% 47% Niveau IV 16% 7% 21% 20% 15% 13% 24% 40% Niveaux III et + 5% 1% 0% 2% 3% 0% 8% 0% 27/06/2007 84 Commune Niveau VI 32% 36% 24% 30% Niveau V bis Niveau V 43% 41% 55% 34% Niveau IV 20% 20% 21% 31% Aussillon Castres Labruguière Mazamet CACM Source : Mission locale du 01/01/2007 au 28/02/2007 Contrat urbain de cohésion sociale Niveaux III et + 5% 3% 0% 5% 27/06/2007 85 Education et réussite éducative Nombre d'élèves par école, nombre d'enfants issus de familles monoparentales et nombre d'élèves suivis par le RASED Commune Quartier Nbred'élèves Nbre d'enfants Elèves Elèves en par école issus de suivis retard familles par le d'un an monoparentales RASED au CM2* Castres Aillot-Bisséous 362 141 91 12 (Aillot et Bisséous) Laden-Petit Train 256 96 53 7 (Laden) Lameilhé (Louis 274 123 37 8 David) Centre ville (le 11(sans St Centre,Villegoudou 557 185 80 Pierre) et St Pierre) Source : IEN - Année scolaire 2005-2006 (* chiffres 2007) Evaluation en Maths et Français Commune Quartier Castres Aillot-Bisséous (Aillot et Bisséous) Laden-Petit Train (Laden) Lameilhé (Louis David) Centre ville (le Centre,Villegoudou et St Pierre) Source : IEN - Année scolaire 2005-2006 Commune de Castres Aillot-Bisséous (Aillot et Bisséous) Laden-Petit Train (Laden) Lameilhé (Louis David) Centre ville (le Centre,Villegoudou) TOTAL Evaluation des CE2 Français Maths 57,60% 62,30% 64,60% 61,50% 66,10% 59,90% 58,80% 64% 74,20% 72% 78,30% 75,50% 72,40% 76,19% Nbre d'élèves Nb élèves radiés en cours d’année % effectifs 341 38 11% 237 28 12% 252 115 46% 715 65 19% 1 545 246 16% Source : Service Education – Année scolaire 2005/2006 Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 86 Effectifs des établissements scolaires de la ZEP Tarn Sud* Ecoles maternelles 84 Ecoles élémentaires 177 Ecoles primaires 853 Total écoles 1 114 Collèges 785 Source : EN ; Tableau de bord 2007 ZEP Tarn Sud Familles monoparentales, suivi RASED, retards scolaires ZEP Tarn Sud* Effectifs Nbre d’enfants issus de familles monoparentales Elèves suivis par le RASED Total écoles 1 114 224 62 Source : Education Nationale ; Tableau de bord 2007 ZEP Tarn Sud Elèves en retard d’1 an au CM2 35/134 Elèves en retard d’1 an au CP 10/124 Familles monoparentales, retards scolaires ZEP Tarn Sud* Effectifs Familles monoparentales Elèves en retard d’1 an en 6ème Collège J-L Etienne 349 35 (21,5%) 27 (27,3) (Mazamet) Collège Montagne 353 71 (22,3%) 13 (15,3%) Noire (Lbg) EGPA J-L Etienne 87 38 (45,8%) 15 (93,8%) (Mazamet) Source : Education Nationale ; Tableau de bord 2007 ZEP Tarn Sud Contrat urbain de cohésion sociale Elèves en retard d’1 an en 3ème 32 (39,5%) 12 (16,2%) 24 (80,0%) 27/06/2007 87 Stabilité des élèves et des enseignants ZEP Tarn Sud* Nb élèves inscrits en cours d’année 57 Nb élèves radiés en cours d’année 43 Nb enseignants en poste depuis + 3 ans 32/59 Total écoles Collège J-L Etienne 6 6 23/34 (Mazamet) Collège Montagne 5 6 15/29 Noire (Lbg) EGPA J-L Etienne 2 3 4/8 (Mazamet) Source : Education Nationale ; Tableau de bord 2007 ZEP Tarn Sud Poste médicosocial (médecin, inf., AS) ND 1 3 - Evaluation en Maths et Français Commune Quartier Evaluation des CE2 Français Maths Castres Aillot-Bisséous 57,60% 62,30% (Aillot et Bisséous) 64,60% 61,50% Laden-Petit Train (Laden) 66,10% 59,90% Lameilhé (Louis David) 58,80% 64% Centre ville (le Centre, 74,20% 75,50% Villegoudou et St Pierre) 72% 72,40% 78,30% 76,19% A/L/M ZEP TARN SUD* 68,9% 67,3% Moyenne nationale 70,7 69,9 Moyenne nationale écoles publiques en ZEP 63,6% 61,8% Source : IEN - Année scolaire 2005-2006 et Tableau de bord 2007 ZEP Tarn Sud *Ecoles et établissements de la ZEP Tarn-Sud (2006/2007) MAZAMET Ecole primaire des BAUSSES Ecole primaire du GRAVAS Ecole primaire de LA LAUZE Ecole primaire de NEGRIN Collège J-L ETIENNE + EGPA AUSSILLON Ecole primaire JULES FERRY Ecole élémentaire du VAL D’AUSSILLON Ecole primaire des AUQUES Ecole primaire BONNECOUSSE LABRUGUIERE Ecole maternelle ROBERT DESNOS Ecole élémentaire MARIE CURIE Collège MONTAGNE NOIRE Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 88 Citoyenneté / Prévention de la délinquance / Nombre de faits constatés Faits constatés Variation FC Dont délinquance (2005) 2004/2005 voie publique Aussillon 230 +4.5% 130 Castres 2 664 -1,70% 1 243 Labruguière 122 -13.4% 42 Mazamet 569 -3,7% 311 Source : Police Nationale / Gendarmerie Nationale, 2004/2005 Nombre de personnes mises en cause Personnes mises en Dont mineurs cause (2005) (2005) Aussillon 51 12 Castres 821 165 Labruguière 60 14 Mazamet 202 54 Source : Police Nationale / Gendarmerie Nationale, 2004/2005 Variation DVP 2004/2005 +21.5% 9,13% -48.1% +0,65% Variation 2004/2005 mineurs MEC +20% -7,79% -6.7% +20% Délinquance générale et de voie publique Faits constatés dt délinquance voie publique 2005 2006 05/06 2005 2006 05/06 Aussillon - La Falgalarié 126 90 -28,6% 60 45 -25,0% AUSSILLON 230 181 -21,3% 130 95 -26,9% Aillot-Bisséous 199 256 +28,64% 88 163 +85,23% Laden Petit Train 288 249 -13,54% 196 135 -31,12% Lameilhé 159 245 +54,08% 98 111 +13,26% Castres – Centre-ville 621 506 -18,52% 252 205 -18,65% CASTRES 2 664 2 522 -5,33% 1 316 1 251 -4,94% Labruguière - Centre ville 119 60 LABRUGUIERE 131 122 -6,9% 45 63 +40,0% Mazamet - Centre ville 132 116 -12,1% 65 63 -3,1% Mazamet - La Lauze 106 63 -40,6% 63 41 -34,9% MAZAMET 569 471 -17,2% 310 245 -21,0% Source : Police Nationale / Gendarmerie Nationale Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 89 Evolution des cambriolages, dégradations volontaires et coups et blessures volontaires Cambriolages Aussillon - La Falgalarié AUSSILLON Aillot-Bisséous Laden Petit Train Lameilhé Castres – Centre-ville CASTRES Labruguière - Centre ville Mazamet - Centre ville Mazamet - La Lauze MAZAMET 2005 12 34 1 6 1 20 56 11 16 55 2006 4 24 5 6 4 18 68 15 7 10 47 Dégradations Coups et blessures volontaires volontaires 2005 2006 2005 2006 27 22 13 5 43 37 15 10 40 54 6 14 47 51 17 20 49 50 5 13 106 73 27 25 442 394 82 114 7 6 24 30 8 8 18 14 9 2 108 97 30 27 Cambriolages : index police n° 29/29 ; index gendarmerie n° Dégradations volontaires : index police n° 66/68 ; index gendarmerie n° Coups et blessures volontaires : index police n° 6/7 ; index gendarmerie n° Personnes mises en cause Personnes mises en cause 2005 2006 Aussillon - La Falgalarié 39 29 AUSSILLON 51 48 Aillot-Bisséous 91 111 Laden Petit Train 82 72 Lameilhé 88 123 Castres – Centre-ville 113 68 CASTRES 821 832 Labruguière - Centre ville 43 Mazamet - Centre ville 39 15 Mazamet - La Lauze 36 18 MAZAMET 202 197 Source : Police Nationale / Gendarmerie Nationale Contrat urbain de cohésion sociale dont mineurs 2005 9 12 21 23 24 10 165 4 11 54 2006 9 14 24 8 32 10 157 19 5 8 49 % mineurs M.E.C. 2005 23,1% 23,5% 23,08% 28,05% 27,27% 8,85% 20,10% 10,3% 30,6% 26,7% 2006 31,0% 29,2% 21,62% 11,11% 26,02% 14,71% 18,87% 44,2% 33,3% 44,4% 24,9% 27/06/2007 90 Répartition sexuée des mineurs mis en cause Mineurs masculins 2005 9 12 15 20 20 10 136 2006 Aussillon - La Falgalarié 6 AUSSILLON 11 Aillot-Bisséous 20 Laden Petit Train 8 Lameilhé 31 Castres – Centre-ville 8 CASTRES 140 Labruguière - Centre ville 19 Mazamet - Centre ville 3 5 Mazamet - La Lauze 11 8 MAZAMET 50 44 Source : Police Nationale / Gendarmerie Nationale Contrat urbain de cohésion sociale Mineurs féminins 2005 0 0 6 3 4 0 29 1 0 4 2006 3 3 4 0 1 2 17 0 0 0 5 27/06/2007 91 LEXIQUE DES ACRONYMES A.C.S.E. : A.N.P.E. : A.N.R.U : A.P.I. : A.P.L. : A.S.V. : C.A.C.M. : C.A.F. : C.A.P.E.B. : C.C.A.S. : C.C.I. : C.D.C. : C.D.D. : C.D.I. : C.E.1 : C.E.2 : C.G.P.M.E. : C.H.I.C. : C.H.R.S. : C.I.A.D.T. : C.L.A.C. : C.L.A.E. : C.L.A.S. : C.L.S. : C.L.S.H. : C.I.S.P.D. : C.M.U. : C.P.A.M. : C.U.C.S : D.D.A.S.S. : D.D.J.S. : D.D.P.J.J. : D.D.S.P. : D.D.T.E.F.P. : E-santé : F.E.D.E.R. : F.I.T.S. : F.S.E. : G.L.T.D. : G.U.P. : INSEE RGP : I.R.I.S. : Agence pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des Chances Agence Nationale Pour l’Emploi Agence Nationale pour Rénovation Urbaine Allocation Parent Isolé Aide Personnalisée au Logement Atelier Santé Ville Communauté d’Agglomération de Castres-Mazamet Caisse d’Allocations Familiales Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment Centre Communal d’Action Sociale Chambre de Commerce et d'Industrie Caisse des Dépôts et Consignations Contrat à Durée Déterminée Contrat à Durée Indéterminé Cours Elémentaire 1er année Cours Elémentaire 2ème année Confédération Générale du Patronat des Petites et Moyennes Entreprises Centre Hospitalier Inter Communal Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale Comité Interministériel de l’Aménagement et du Développement du Territoire Centre de Loisirs Associé au Collège Centre de Loisirs Associé à l’Ecole Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité Contrat Local de Sécurité Centre de Loisirs Sans Hébergement Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance Couverture Maladie Universelle Caisse Primaire d’Assurance Maladie Contrat Urbain de Cohésion Sociale Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports Direction Départementale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse Direction Départementale de la Sécurité Publique Direction Départementale du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle Activités santé utilisant le média Internet Fond Européen de Développement Régional Fédération des Industries Textiles du Sud Fonds Social Européen Groupe Local de Traitement de la Délinquance Gestion Urbaine de Proximité Institut Nationale de la Statistique et des Etudes Economiques Recensements Généraux de la Population Ilôts Regroupés pour l’Information Statistique Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007 92 M.E.D.E.F. : M.J.C. : M.O.U.S. : O.P.A.H. : OPMHLM : P.D.A.L.P.D. : P.L.H. : P.L.I.E. : P.L.P. : P.M.I. : P.R.E. : P.R.A.P.S. : P.R.S.P. : P.S.T. : R.E.A.A.P. : R.A.S.E.D. : R.M.I. : S.A.V.T. : S.E.G.P.A. : S.C.O.T. : S.I.G. : T.G.I. : U.D.I.C.T. : U.E.M. 81 : U.M.I.H. 81: U.P.A. 81 : U.P.U. : Z.E.P. : Z.U.S. : Mouvement des Entreprises de France Maison des Jeunes et de la Culture Maîtrise d’Ouvrage Urbaine et Sociale Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat Office Public Municipal Habitat Loyer Modéré Plan Départemental pour le Logement des Personnes Défavorisées Programme Local de l’Habitat Plan Local d’Insertion Economique Programme Local de Prévention Protection Maternelle Infantile Programme de Réussite Educative Programme Régional d’Accès à la Prévention et aux Soins Plan Régional de Santé Publique Programme Social Thématique Réseau d’Ecoute et d’Appui et d'Accompagnement des Parents Réseau d’Aide Spécialisé aux Elèves en Difficulté Revenu Minimum d’Insertion Société Anonyme de la Vallée du Thoré Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté Schéma de Cohérence Territorial Système d’Information Géographique Tribunal de Grande Instance Union Départementale Interprofessionnelle des Commerçants du Tarn Union des Industries des Métiers de la Métallurgie du Tarn Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie du Tarn Union Professionnelle Artisanale du Tarn Unité de Prévention Urbaine Zone d’Education Prioritaire Zone Urbaine Sensible Contrat urbain de cohésion sociale 27/06/2007