Insatiable - WordPress.com

Transcription

Insatiable - WordPress.com
L’Insatiable
Le poids des ragots
Le choc sans photos
Journal des étudiants de l’Insa de Lyon
3500 ex.
N uméro 147
Noël 2013
Quinquannuel gratui T
Vis ma vie au CVA
Dossier :
La grogne à
l’Insa
La révolte grogne à la
Doua. Une jacquerie seraitelle en préparation ?
Que fait la direction ?
Fat What
Une entreprise de
fringues créée par
des insaliens ?
Participons !
2
CGR
Notre Grand Reporter
piégé à la Rotonde
est de retour pour de
nouvelles aventures.
3
Amerinsa
Nouveauté dans le journal :
un article en espagnol.
6
Théâtre
Point du Jour
Marre du
théatre
chiant ? Allez
au théatre
passionnant !
7
“Nous” c’est le CVA, ou Conseil
de la Vie Associative, 8 personnes
représentant des associations diverses :
BdE, 24h, Karna et K-Fet comme souvent
pour les grosses associations, mais aussi
le Doua Vert, l’Harmonie ou la CGR
pour des associations moins connues.
Et ce qui nous attend, ce n’est ni plus
ni moins que 20h non-stop de réunions,
accompagnées de sirops, café et bières.
Et oui, ce week-end c’est le fameux
week-end de délibération du CVA. Mais
avant de continuer ce récit, revenons un
peu en arrière.
Tout commence mi-septembre :
1ère Assemblée Générale des clubs, c’est
le lancement de l’année associative.
Les présidents des associations sont
convoqués pour faire un point sur le
déroulement de cette année, un appel
à candidature pour le
CVA est lancé. Chaque
association
peut
présenter un de ses
membres pour siéger
à ce conseil. Le rôle
du CVA et ses actions
y sont rappelés : outre
la répartition des
subventions explicitée
plus loin, le CVA est
aussi là pour aider les
associations dans le
besoin. Nombreuses
sont
les
raisons
qui amènent des
galères au sein d’une
association (passation
de m…., recrutement difficile, manque
de moyens ou d’idées pour la réalisation
de projets, etc…). Beaucoup moins
nombreuses sont les associations qui
pensent à demander des conseils au
CVA, pourtant composé de membres
ayant une forte expérience dans la vie
associative et pleins de bonnes idées. Il
s’ensuivra une 2ème AG pour présenter
les candidats afin que chaque président
puisse voter pour les personnes qu’il
aimerait voir élues. Trois nouveaux
membres vont rejoindre l’équipe à ce
moment (les autres ayant été élu à la fin
de l’année dernière).
En ce début d’année le premier
rôle du CVA est donc d’attribuer des
subventions aux différentes associations
qui en font la demande. Ces demandes
se font en deux phases. Premièrement
une phase d’écoute des projets sous
forme d’audition : chaque association
présente les raisons de sa demande à
deux membres du CVA. Une fois toutes
les auditions passées, il s’en suit une
phase de délibération. Tout le CVA se
réunit un week-end afin de délibérer
sur les demandes. C’est là où nous en
sommes aujourd’hui.
Reprenons le récit
10h28 : Une association nous
a demandé beaucoup plus d’argent que
les autres années : les autres sources de
financement de l’Insa ont bien diminuées
et on nous demande de prendre le relais.
Le projet est bon, on financera donc
comme on peut cette année mais que
ce soit clair, cette subvention ne pourra
pas être aussi élevée durant plusieurs
années.
11h02 : Autre dossier : en
regardant le bilan financier, on voit que
l’ancien bureau à clairement magouillé
l’année dernière. Le bilan financier étant
nouvelles d’une page word (Times New
Roman) avant le jeudi 20 février.
Jacqueries à l’Insa
Ce numéro d’hiver que vous
tenez dans vos gants polaires (c’est
normal, pas de chauffage en amphi que
voulez-vous) est assez particulier. Plus
complet, plus riche en contenu, une mise
en page un peu différente, il préfigure
un plus grand changement dans les mois
à venir. Mais chut, pour le moment c’est
une surprise.
Revenons au présent, surtout
que c’est exactement le sujet du journal.
Le dossier vous exposera les tenants et
aboutissants de la crise qui couve parmi
le personnel de l’école. Une enquête
exclusive de L’Insatiable à retrouver en
pages 4 et 5 avec tous vos potins. Les
pages 2 et 3 sont pleines à craquer des
nouvelles de votre campus, de scandales
Par Baptiste
2013). En effet il fait participer beaucoup
d’associations et met le campus en
effervescence. Il n’empêche que les
discussions sont toujours mouvementées
car la grosse somme demandée est
toujours à mettre en face du budget
global du CVA et des demandes des
autres associations.
2h00 : On fini enfin les
24h, on n’a pas les commentaires des
délibérations de nos ancêtres, mais il
se peut que l’on ait remporté le record
de temps passé sur le dossier des 24... Il
reste un peu moins de 10 dossiers…
4h28 : L’ensemble des projets
est enfin passé, l’enveloppe totale
à allouer correspond à la somme des
demandes, on va quand même vérifierla
cohérence de nos décisions entre tous les
dossiers.
5h : Le temps de
ranger
un
brin,
de faire un peu de
ménage et on se quitte
pour aller glaner
quelques heures de
sommeil avant le
lever du soleil.
Et ensuite
positif, les orgas en ont profité. Pas
top pour l’image, ça ne donne pas trop
envie de re-subventionner. Le montant
s’en ressent cette année, c’est le nouveau
bureau qui paye pour les agissements
des anciens. Le projet semble viable en
réduisant les dépenses et il aura lieu
dans tous les cas.
11h30 : On nous demande de
l’argent sur une trésorerie bénéficiaire
l’an dernier. Une fois de plus, la passation
a mal été faite et les informations ne sont
pas claires. Une partie de la subvention
est accordée directement et pour le reste
on demandera un retour en appel pour
éclaircir le tout.
13h05 : Un gros dossier de
fini, ça s’est bien passé, on est content,
le dossier est propre et le projet calé. 11
dossier sur 35, c’est l’heure de la pause et
de la raclette !
20h01 : c’est parti pour le
plus gros dossier, les 24h de l’Insa, 24
projets pour le plus gros événement
du campus. Cet événement est toujours
très subventionné par le CVA (18k€ en
Si la France gagne le mondial...
Non, je ne parlerai ni d’Evra
ni de Menes, mais bien du fameux
Concours De Nouvelles organisé comme
chaque année par votre (beau) journal.
Encore une fois, la rédaction
vous met au défi de nous faire rêver sur
le sujet que vous voulez, mais avec une
phrase imposée : ”Si la France gagne le
mondial...”. À vos stylos ou vos claviers.
Les autres idées de phrases
imposées étaient :
- ”C’est pour qui la banane ?”
- ”On a joué avec nos tripes”
- ”La Routourne a bien tourné.”
- ”J’ai vécu de vrais moments de grâce”
- ”Mais oui ! Au fait, il n’a pas de nez !”
- ”Non Marc, il ne faut pas toucher à
cette substance”
- ”Montre-moi ta main, beau gendarme”
Si vous vous sentez courageux
et inspirés, vous pouvez essayer de
mettre TOUTES les phrases. Ou pas.
Dans tous les cas, nous attendons vos
Édito
Samedi 30 octobre 8h30, j’arrive au BdE, il est tôt, trop tôt ! Je retrouve les autres pas
plus réveillés que moi mais plutôt bien motivés. On ne se connaît pas encore très bien et
pourtant, je suis persuadé que ce qui nous attend nous permettra de renforcer les liens.
et d’associatif. À ne pas louper. Dans les
pages 6 et 7 vous retrouverez vos rendezvous culturels, des idées de sorties, des
tribunes endiablées et, nouveauté, un
article en espagnol pour réviser votre B1.
L’Insatiable recrute
Je ne le l’écrirai jamais assez :
n’ayez pas peur de vous engager dans
l’associatif. Nous recherchons des
rédacteurs, bien entendu, mais nous
recherchons aussi des correcteurs, des
dessinateurs, des gens interessés pour
faire de la sponso, des informaticiens,
des chroniqueurs interessés pour
couvrir des évènements sur le campus
ou en dehors... Nous sommes ouverts
à vos projets, et nous en avons aussi
à revendre ! Les permanences sont le
mercredi soir de 18h à 19h30 à notre
local du bâtiment H.
ќѢџȱљюȱџѼёюѐǰȱюѝȂ
Suite à ce weekend, les décisions
seront présentées aux
associations en AG,
affichées au BdE et
transmises à l’Insa.
Les associations ont
également la possibilité de venir en appel
pour éclaircir des zones d’ombres. Après
trois semaines d’auditions, et plus de
20h de délibérations, une bonne partie
du boulot du CVA est passé, il restera
quelques demandes de subventions à
traiter au fil de l’année mais le gros est
fait.
Chacun y a appris beaucoup,
nous sommes tous très investis dans
nos associations respectives mais toutes
ces rencontres nous ont fait entrer au
coeur de la richesse du campus. Chaque
association à ses manières de travailler,
son histoire, son âme et il serait
impossible de faire une généralisation
de ce qui se passe au quotidien dans les
association de l’Insa. C’est pour un an
nous avons été élus au CVA, cet organe
qui subventionne la vie du campus,
mais finalement c’est bien plus que
ça ! Rencontrer des gens, découvrir la
dynamique d’une association, conseiller,
râler, apporter son aide ou des infos
voilà le vrai rôle du CVA !
CVA
Contacts
L’Insatiable
Journal des étudiants de l’Insa de Lyon
RdC bâtiment H - 20, av. Albert Einstein
ŜşȸŜŘŗȱ’••Žž›‹Š——ŽȱŒŽŽ¡
Tél. : 04 72 43 82 29
Web : <http://insatiable.insa-lyon.fr>
Ȭ–Š’•ȱDZȱǀŠ•Š’—ǯœŠ’Š‹•Žȓ–Š’•ǯŒ˜–ǁ
–™›’–·ȱ™Š›ȱ’ŒŒ˜‹˜—˜ȱ–™›Žœœ’˜—
Š™’Ž›ȱ›ŽŒ¢Œ•·ȱ—˜—ȱ‹•Š—Œ‘’ȱŠžȱŒ‘•˜›Ž
ISSN : 0766-4966
’›ŽŒŽž›ȱŽȱ•Šȱ·ŠŒ’˜— : Baptiste Bouix
’›ŽŒŽž›ȱ Žȱ •Šȱ ž‹•’ŒŠ’˜—ȱDZȱ Roman Ville-
Glasauer
·ŠŒŽž›œȱDZ
Nada, Hugo, Claude, Nicolas, Vincent,
Shorkan, Erik
Dessinateurs :
Victor, Alexandra, Lara
˜››ŽŒŽž›œȱDZ
Marion, Morgane, Camille, Doriane
E
n
1926,
l’économiste
Georges Taylor notait que
la longueur de la jupe était
un indicateur de la bonne
santé économique d’une société :
portée courte en période faste, elle se
rallonge en temps de crise. En 2008,
Harold Koda, conservateur à l’Institut
du Costume du Metropolitan Museum
de New York, expliquait le phénomène
par le fait que quand vous êtes en proie
à l’abattement et au pessimisme, il y
a une tendance à se couvrir. Somme
toutes, la morosité favoriserait les
vêtements à manches longues, les
jupes longues et les collants opaques.
La synthèse de ce phénomène serait
l’Hemline Index, ou indice de l’ourlet,
qui serait la suite logique au fait que
”tout grand créateur a son doigt sur le
pouls de la société”.
Ce n’est pas dans la tradition
de L’Insatiable que de faire dans les
chiffons, mais il est vrai qu’à la vue
des lignes automne-hiver 2013-2014,
il n’y a pas de quoi sauter au plafond
avec la propension au retour des robes
longues. Bien que l’idée directrice
soit ”les valeurs traditionnelles et
bourgeoises auxquelles on insuffle une
pointe d’excentricité” (sic), on est bien
parti pour rester dans le marasme et
le statu quo. Le marasme, oui, mais
le marasme excentrique ! Jouons un
peu les augures et lisons notre année
2014 qui arrive dans les entrailles de la
mode.
Je ne m’imagine pas le moins
du monde connaître les turpitudes de
la haute couture, mais en plus des
robes bien conservatrices, on voit aussi
revenir les cuissardes (Chanel), les
blousons de motard (St Laurent) et
les imprimés camouflage (Christopher
Kane). Du coup je m’interroge : la
haute couture nous imaginerait-elle
déjà dans un scénario à la Mad Max,
où des gangs de motards bardés de
cuir (Dior) moulant s’affronteraient sur
les routes pour de l’essence ?
De même que pour les
couleurs : le noir (qui complétait si
bien le rouge) a disparu au profit du
bleu marine, ou plutôt du bleu Navy.
Porté dans des coupes sobres et aux
épaules bombées ou dans un air très
années 40. Et avec des rangers, pour
bonne mesure.
À l’opposé, même si le tartan
revient et le grunge veut nous faire un
baroud d’honneur en fourrures flashy
et coupes garçonnes des années 80, on
est loin d’être aussi sexy et attirant que
le look strict et paramilitaire ci-dessus.
Du côté homme, par contre,
on ne peut que se réjouir de la tendance
au retour à la barbe : l’ancienne corne
annonciatrice du Ragnarok ayant été
sonnée le mois dernier à Jorvik (ou
York pour les non-initiés), il y a fort
à parier que les plus belles pilosités
faciales disposeront d’une place de
choix au Valhalla après la fin des temps
le 22 février prochain.
Merci !
Merci à Prktrnc pour sa choucroute
musicale
Merci aux tucs.
Merci aux poings de Jésus
de nous sauver des zombies.
Merci au rire d’OSS 117
Merci à René Coty, notre
Raïs à nous.
Insatiable 147
Réveille la bête
2
ne sait
ersonne tes à
p
e
u
q
Il paraît ges sont ouver les,
pa
vos artic
que ces
z-nous
e
y
o
Cs à
v
n
sins, TU
tous. E
s
e
d
,
s
e
idé
om
gmail.c
potins,
tiable@
alain.sa
I nsanités
Raid Dahu : la chasse reprend !
Au cœur de l’Inde
Il faut bien l’avouer, à l’Insa de Lyon, on trouve à peu près autant de personnes qui ont trouvé
un dahu que d’étudiants ayant déjà été au site de plasturgie des GMPP. Le week-end du 1er et 2
février prochain, le Raid Dahu vous propose un évènement permettant de vous rattraper…
Sur le campus parfois triste et gris de l’Insa, il est des jours
où l’on aimerait bien un peu plus de couleurs, un peu plus de
chaleur...
Comment ça ? Vous ne savez
pas ce qu’est le Raid Dahu ? Piqûre de
rappel : il s’agit d’une association créée
et gérée par les GMPP à Oyonnax, qui
organise un week-end de découverte des
sports nordiques : ski de fond, biathlon,
raquette, patin à glace, ultimate dans
la poudreuse, luge, etc. Un bon moyen
pour se défouler au grand air après les
partiels !
On aime les rousses !
Pour sa 5ème édition, le Raid
Dahu aura lieu autour de Lamoura,
dans la station des Rousses. Malgré son
nom, ne vous méprenez pas, la Forêt
du Massacre est un délice à parcourir.
Gala édition 2014
Cette année, la XVIIIème édition du Gala se déroulera le samedi
15 février à la Cité Centre de Congrès. Un planning de ce qui
vous attend.
En préambule de la soirée
se tiendra la traditionnelle Remise des
Diplômes de la 52ème promotion pour
les diplômés et leur famille, pendant
une cérémonie où se succéderont
diverses animations organisées par les
associations de l’Insa. Cette année, nous
aurons le plaisir de compter parmi les
spectateurs la promotion diplômée il
y a 25 ans, qui se trouve être celle
de l’actuel directeur de l’Insa Eric
Maurincomme. Les membres de cette
promotion seront les invités d’honneur
de la soirée, afin de créer un lien être les
élèves actuels, les nouveaux diplômés
et les anciens de l’école. Le Gala devient
ainsi un évènement intergénérationnel à
destination de tous.
Cette édition marque un autre
changement dans l’organisation du Gala,
car cette année, pas de thème ! Finalement,
on ne se rend pas au Gala pour son
thème, mais bien pour l’ambiance et
les animations qu’on y retrouve tous
les ans et qui seront présentes cette
année encore. En revanche, chaque
salle aura sa propre ambiance. Vous
pourrez donc retrouver la salle Concert
mais également le Casino Copa Cabana.
Cette édition sera également marquée
par la présence de deux grandes salles
Champagne : le Lounge des Années 30 et
la salle Venise. Vous pourrez y boire du
Ruinart, champagne prestigieux, ainsi
que deux autres types de champagne
tout en admirant les spectacles proposés
dans ces deux salles. Les ambiances très
différentes permettront à chacun de
trouver ce qui lui plaît.
Du côté des animations,
vous retrouverez les traditionnels
photographes et magiciens, mais
également un grand nombre de
nouveautés. Les jetons gagnés au casino
vous permettront de participer à une
”vente aux enchères” avec de nombreux
lots à la clé. Vous pourrez ainsi dépenser
vos jetons gagnés à la roulette, au Black
Jack ou encore au Lucky Gold. De
nombreux artistes se succéderont tout
au long de la soirée dans les différentes
salles : les DJ Montmartre et Red Rad
Riot pour la salle concert, EYM Trio
dans la salle Années 30 et bien d’autres.
De son côté, la salle Venise sera animée
par des spectacles de magie, de Ragda,
de l’Ajil et de musiciens qui recréeront
pour vous l’ambiance magique de cette
ville. Bien sûr, de nombreuses surprises
seront également présentes tout au long
de la soirée…
Les places sont disponibles en
prévente à la MdE, au Grand Restaurant
et au RU tous les midis et soirs ainsi
que sur la billetterie en ligne via le site
du Gala : bde.insa-lyon.fr/gala. Alors
n’hésite plus et viens nous rejoindre
pour passer une soirée de folie!
Pour plus d’informations,
rendez-vous sur le site du Gala ou bde.
[email protected].
ȂѼўѢіѝђȱюљю
De magnifiques chemins
vous emmèneront dans
les profondeurs du Jura,
inaccessibles en ski de
piste. Bien évidemment,
au-delà du sport, le Raid
Dahu
vous
proposera
également de nombreuses
autres animations, dont la
dégustation de produits
régionaux (fromages, miel,
entrecôte de dahu…), à
savourer sans modération
dans
les
gîtes
de
ravitaillement.
Le départ se fera de
Lyon le samedi 1er février au
matin, direction Oyonnax. Et
oui, ne l’oubliez pas, il existe
un 12ème département
insalien, où les étudiants se font un
plaisir chaque année d’accueillir et de
faire découvrir aux Lyonnais la partie
de leur école qu’ils ne connaissent
pas. Après un petit-déjeuner, toutes
les équipes embarqueront dans des
navettes pour Lamoura : le Raid Dahu
commence !
La bonne humeur avant tout
Tandis que les plus sportifs
s’arracheront pour dénicher le dahucaché, les moins expérimentés pourront
profiter de cours de ski de fond. Car
qu’on se le dise : le Raid Dahu est
accessible à tous ! L’objectif est avant
tout de se faire plaisir, et de profiter de
la montagne. Entraide, bonne humeur et
curiosité, tels sont les vraies vertus d’un
chasseur de dahu ! Evidemment, un peu
de relaxation ne fera pas de mal, et après
tant d’efforts, un peu de réconfort sera de
mise. Ne vous inquiétez pas, le samedi
soir, la piscine chauffée et le repas
traditionnel ne seront pas les seules
surprises qu’auront les participants.
Après une bonne nuit de repos
dans le confortable Village de Vacances
de Lamoura, les participants repartiront
pour une journée de chasse, qui se finira
par de nouvelles découvertes de sports
délirants ou, pour les plus curieux, de
pauses culturelles. Une fois terminé
ce condensé d’émotions, il sera déjà
temps pour tous de repartir à la maison.
Assurément, un dernier petit passage à
Oyonnax sera organisé pour la remise
des récompenses et le traditionnel buffet.
Loisirs inédits, détente garantie : rendezvous en février prochain pour le Raid
Dahu 2014 !
Contact : [email protected]
Site web : http://raid.dahu.free.fr/
юіёȱюѕѢ
“Assieds-toi et roule”
Le tournage
Le but de la scène étant de
montrer que même un étudiant
handicapé peut faire du sport,
Mme Vachal a demandé à un étudiant
parmi ceux présents de s’installer dans
un fauteuil roulant et de soulever des
haltères. À ses côtés, l’enseignant devait
l’encourager. Lors du choix de l’étudiant,
Mme Vachal explique qu’il doit porter
un pantalon afin que ses jambes soient
cachées, étant donné que les handicapés
moteurs ont les jambes plus fines que
les valides. Tels sont les faits rapportés à
L’Insatiable par un étudiant présent à ce
cours.
Faillite morale
C’est ainsi que Mme Vachal
a demandé à un étudiant valide de
jouer le rôle d’un étudiant handicapé
et que l’enseignant présent à ce cours a
cautionné cette scène en y participant. Si
les faits venaient à être avérés cela serait
particulièrement scandaleux et immoral
de la part de la Dircom. Comment la
Dircom pourrait-elle renier à ce point les
valeurs de l’Insa alors qu’elle est chargée
de représenter ce modèle à l’extérieur ?
L’honnêteté, à notre sens, fait également
partie des valeurs humanistes de notre
école. Nous sommes face à une véritable
faillite morale de la part de la Dircom.
L’Insa compte de nombreux
handicapés parmi ses étudiants et
œuvre de son mieux pour les intégrer
et leur permettre de suivre des études
d’ingénieurs
(aides
techniques,
matérielles ou humaines). Serait-il
nécessaire de mentir dans la réalisation
de cette vidéo alors que l’Insa met en
place des actions concrètes pour favoriser
leur intégration ? Serait-ce de la simple
fainéantise de ne pas avoir demandé
à un étudiant handicapé de jouer son
prope rôle ? Cette vidéo de vœux n’est
pas un pur exercice cinématographique
mais une représentation de la vie à l’Insa
où chacun a un rôle. Demander à un
valide de jouer le rôle d’un handicapé
est un manque de respect envers ces
derniers.
Il n’est pas trop tard...
L’Insa n’a pas à rougir de son
image et a de sérieux atouts à mettre
en avant. Il est bien dommage que la
Dircom se sente obligée de mentir afin
d’embellir la réalité. Comment être
crédible si les personnes extérieures
savent que le message est en partie
tronqué ? Pourquoi mentir alors que
l’Insa a de nombreux exemples d’élèves
handicapés bien insérés ?
Heureusement que la vidéo n’a
pas encore été rendue publique et nous
espérons fortement (nous en faisons en
réalité la demande) que la scène en
question sera coupée au montage.
Ѣєќ
par le rythme de la vie
étudiante, tu pourras
profiter de séances de
yoga et de méditation.
Le Rock ou la
Salsa
sur
l’Insa
c’est du classique ?
Surprends-toi
et
essaye la danse
Indienne ! Pour
voyager sans prise
de risque et faire
durer le rêve, quoi
de mieux qu’un
film de Bollywood
où s’entremêlent les
sentiments et où les
couleurs dansent ?
T o u t e f o i s ,
n’oublions pas
qu’à l’envers du
décor, une Inde
plus pauvre et
isolée existe.
C’est
pour
cette
Inde
là que notre
association et
cette
semaine
Indienne ont été
mises en place et
que ta participation
prend tout son sens.
N o u s
t’invitons à venir
réveiller tes sens
lors
de
cette
semaine magique,
au cœur de l’Inde.
ќѼњіђȱѝќѢџȱ
ћёіюѐѡіќћ
Fat What
Deux étudiants qui lancent leur marque de tee-shirts ? Bien sûr
que c’est possible ! FAT WHAT, d’origine rennaise est le résultat
d’un pari réussi.
À présent tenue par un collectif
d’artistes aux influences et compétences
variées elle s’est installée depuis peu sur
le campus de la Doua. Un goût prononcé
pour le street art, l’alternatif, la mode, la
photographie mais également l’humour
et l’originalité ce qui lui donne un style
indéfinissable : le ”FAT world” ! Vous
trouverez sur le site de Fat What, des
tee-shirts et sweats hommes et femmes
aux designs aussi originaux que variés.
Ils sont produits en cotons 100% bio et
imprimés numériquement en HD ce qui
leur donne un rendu irréprochable.
Insalien, viens on est bien !
Connue pour être une prêcheuse hors pair du modèle Insa de Lyon et de ses valeurs humanistes,
la Dircom est prête à tout pour en faire la promotion, y compris à s’asseoir sur lesdites valeurs.
Commençons par les faits, rien
que les faits. Tout se passe un mercredi 27
novembre 2013, en cours d’EPS de 16 h à
18 h à la salle de musculation du gymnase
Colette Besson. Pendant le cours, la
directrice de la Dircom (Direction de la
communication), Mme Caroline Vachal
est venue avec deux de ses collègues afin
de filmer les étudiants en pleine activité
sportive. Le but étant de montrer l’élèveingénieur sous tous les angles, dont son
côté sportif, pour la vidéo des vœux de
l’Insa.
Du
3
au
7
février 2014, l’Indi’action
(association
d’aide
humanitaire en Inde) met
à l’honneur un pays tout
en contraste, plein de
saveurs et de douceurs
réunissant art, culture,
nature et spiritualité :
l’Inde.
Pendant
une semaine et au
travers de différentes
activités, nous te
proposons de plonger
au cœur du pays de
Bouddha.
Le voyage
sera
I
comme
Inoubliable,
N
comme Naturel,
D
comme
Différent,
E
comme
Envoutant
!
La
semaine
Indienne
va
littéralement
réveiller tes cinq
sens. Car l’Inde ce
sont des rythmes,
ce sont des chants
et
des
sitars
mis
en
avant
via un concert
de
musique
traditionnelle à
Villeurbanne.
Par une
douce après-midi
d’hiver, oppressé
par les cours,
tendu et stressé
Pour se développer nous avons
besoin d’intégrer l’esprit innovateur
des insaliens au FAT staff ! Si tu veux
participer à ce projet nous serons ravis
de te proposer tout un panel d’activités.
Tout d’abord le démarchage : fouiner sur
le net des sites, des blogs, des magazines
susceptibles de nous publier ou
encore trouver des boutiques
avec lesquelles collaborer. Si tu
t’éclates en info, on te donnera
de quoi t’occuper pour nous
faire le site le plus FAT de la
toile.
On
recherche
également
des
modèles
(hommes et femmes) et des
photographes pour le lookbook
alors n’hésite pas à nous contacter
pour des shootings ambiance
underground et rats crevés (big up
aux bickers pour le matos) ! On recrute
aussi au niveau de la communication,
si tu débordes d’idées marketing
viens nous aider à inonder le marché
des Fat produits. Enfin, tout artiste à
l’imagination torturée et stylée est le
bienvenu pour la création de Fat design.
Bref tu l’auras compris il y a
une place pour tout le monde au sein du
FAT staff, si tu ne sais pas trop comment
tu peux être utile mais que tu kiffes le
projet contacte nous pour en parler, la
motivation est avant tout la chose la plus
importante !
Les FAT liens
Page facebook : https://www.facebook.
com/fatwhatofficiel (likez c’est bon pour
la santé),
Le site internet : http://www.fatwhat.
com/
Contact :
[email protected]
[email protected]
[email protected]
ѼюȱȬȱѠѡђљљђȱ
Mo n d a n i t é s
ne sait
ersonne tes à
p
e
u
q
Il paraît ges sont ouver les,
pa
vos artic
que ces
ez-nous
y
o
v
n
TUCs à
E
tous.
essins,
d
,
s
e
é
id
om
gmail.c
potins,
tiable@
alain.sa
3
Etic tic boum
Le jeudi 14 novembre, Etic organisait à la bibliothèque Marie
Curie une journée sur le thème du développement personnel.
Petit aperçu de cet événement.
Il y a quelques semaines, j’ai eu
l’occasion de participer à la journée du
développement personnel que proposait
Etic, où des sessions de formation et
des rencontres avec des professionnels
étaient proposées aux étudiants.
Tour d’horizon
Entièrement orchestré par une
dizaine d’Insaliens membres d’Etic,
l’événement en est à sa troisième édition.
Et affiche clairement son ambition
d’apporter une plus-value pédagogique,
en rupture avec la formation académique
mais s’inscrivant dans la philosophie
humaniste que revendique notre école.
C’est dans cette vaste finalité
qu’il réunit 7 intervenants, chacun
venu animer une session de formation
d’à peu près 2 heures, portant sur des
thématiques telles que ”Découvrir l’art
oratoire” ou ”L’image de soi face aux
autres”.
En parallèle de ces conférences,
un ”job-dating” était proposé aux
étudiants volontaires et consistait en
trois entretiens successifs, de 7 minutes
chacun, avec un professionnel.
Un public satisfait
Si on en croit les organisateurs,
les étudiants qui ont pris part à cette
journée en furent pour la plupart très
satisfaits. Ils reconnaissent toutefois que
ce sont majoritairement les étudiants
du département GI qui assistent à cet
événement et le plébiscitent, dont le
contenu est particulièrement en lien avec
leur formation.
Malgré mon scepticisme quasi
absolu devant les concepts que proposent
les méthodes de développement
personnel, j’ai pu, en assistant à une
des sessions de formation, constater que
l’assistance manifestait un intérêt et une
curiosité très forts à l’égard des thèmes
abordés.
Pour
les
organisateurs,
ces retours très positifs conduiront
certainement à une quatrième édition de
cette journée l’année prochaine.
Interview
Échange avec Réda Benkirane,
organisateur :
Alain Satiable : Qui est à l’origine
de cet événement ? Etic, Insa ?
Réda Benkirane : C’est l’idée
d’un membre d’Etic : Mamoun Drissi.
Cette journée est le produit de la volonté
de dynamisme et de valorisation des
initiatives.
A.S : Quelles sont les parties
prenantes
dans
l’organisation
de
l’événement ?
R.B : Ce sont des étudiants de
l’Insa membres d’Etic.
A.S : Dans quel but est-il
organisé ?
R.B :Apporter une plus-value
pédagogique au campus. Cette journée
intervient en rupture avec la formation
académique mais essaie de garder l’esprit
Insa et de contribuer à la formation de
l’ingénieur.
A.S : À qui s’adresse-t-il ?
R.B : Beaucoup d’Insaliens en
GI sont intéressés par l’événement pour
les job-datings qu’il comporte. L’intitulé
des formations parle plus au GI du fait
de la spécificité de leur formation.
Une formation est assurée par un des
étudiants. On a la volonté de s’adresser
aux étudiants sur un mode différent
d’un cours.
A.S : Quelques chiffres pour
résumer
(nombre
d’organisateurs,
d’intervenants et d’étudiants présents) ?
R.B : 10 orgas ; 7 formateurs
dont 2 formations en anglais ;
A.S : L’événement sera-t-il
renouvelé l’an prochain ?
R.B : Oui car les retours sont
très positifs.
On espère les revoir en force en
2014 !
іћѐђћѡ
27 Décembre – Jour 104 – Retour à la
réalité. Je me rends compte que je vis
dans un trou à rats et autres cafards et
viens d’accepter d’y passer 6 mois de
plus. Je rentre en dépression.
30 Décembre – Jour 107 – Je réveillonne
pour fêter le réveillon de la nouvelle
année.
31 Décembre – Jour 108 – Je réveillonne
pour fêter la nouvelle année.
1 Janvier – Jour 109 – Je dessoûle.
8 Janvier – Jour 116 – La solitude et le
froid se font de plus en plus rudes et
l’absence de distraction me tenaille. Je
recueille un cancrelat muni d’une patte
cassée. Je décide de le soigner et de
l’adopter. Il s’appellera Ringo.
11 Janvier – Jour 119 – Ringo commence
à gambader dans les dédales de la
Rotonde. Il illumine mes mornes
journées hivernales privées de l’activité
culturelle usuelle du lieu.
14 Janvier – Jour 122 – La
crise passe et la présence
humaine revient dans le
bâtiment : des badauds
cinéphiles
viennent
apprécier Inside Job, qui
me rappelle l’hypothèque
que j’ai sur le dos.
16 Janvier – Jour 124 –
Touche
plus
joyeuse
aujourd’hui, Ringo et moi
assistons clandestinement
à un nouveau match
d’improvisation.
Les
visages des spectateurs si
blêmes en entrant semblent
s’éclairer pendant deux courtes
heures pour s’éteindre en
sortant de la salle.
19 Janvier – Jour 127 – Devant la
morosité de mes journées, je décide de
faire une promenade par-delà les murs.
Ringo et moi nous étonnons de ne plus
reconnaître les alentours, pelouses et
Boards of Mangroove
Tu as sûrement remarqué la récente prolifération de longboards sur notre campus, et l’envie ne t’a
pas encore prise de rider dans les rues de Lyon pour le seul plaisir de la glisse ? Peut-être que
quelques explications t’aideront à faire un choix que tu ne regretteras pas !
Le longboard, une grande
planche montée sur quatre roues en
gomme, a été créé dans les années 70 par
un groupe de surfeurs en manque de
vagues. Et de ce fait, les sensations qu’on
éprouve sur ces planches se rapprochent
de celles qu’on pourrait ressentir sur un
surf ou un snowboard... du pur plaisir !
D’autant plus qu’il y en a pour tous
les goûts : cruising pour les fans de
promenades, carving pour surfer sur le
bitume, downhill pour les amateurs de
vitesses, et bien d’autres encore.
Le longboard, c’est de la glisse
et du plaisir, mais c’est également un
mode de vie, intégrant sport, nature et
développement durable. Le moyen de
s’évader du quotidien ou encore de se
déplacer, rapidement et proprement.
sensibilisation, d’éducation et de
formation du grand public face aux
thématiques du développement durable.
Notre association est en lien direct
avec Surfrider Foundation et c’est une
chance !
Boards Of Mangroove te
permet de débuter le longboard sans
te ruiner en louant de belles planches
Groove sur le campus !
Et l’asso dans tout ça ?
Boards of Mangroove permet
de réunir tous les riders du campus
pour créer une communauté de
longboardeuses et longboardeurs
insaliens, de faire partager ce
sport au plus grand nombre
et de se promouvoir acteur du
développement durable.
Pour celles et ceux que ce
dernier point intéresse particulièrement,
il est important de souligner que Boards
of Mangroove est le représentant officiel
de Surfrider Foundation ! Surfrider
Foundation est une association prônant
la défense de l’océan en menant des
actions concrètes en faveur des océans
et de ses usagers : nettoyages de plages,
surveillance du littoral, lobbying
environnemental permettant de pointer
du doigt la pollution côtière et condamner
les responsables, des campagnes de
cous parviennent aussi à réaliser des
figures.
Ce n’est pas fini ! La ville
de Lyon possède un avantage très
intéressant : une énorme communauté
de longboardeurs qui ne demandent
qu’à partager leur passion. Tous les
jeudis soirs devant le Transbordeur
se tiennent des sessions d’initiation
et perfectionnement, bien utiles pour
apprendre à slider (déraper
sur le sol pour s’arrêter :
sensations garanties) ! Pour
les noctambules, tous les
deux mois, une centaine de
longboardeurs se rassemble
pour déambuler ”by night”
dans les rues lyonnaises.
à petit prix et de t’encadrer dans la
découverte de ce sport pour celles et
ceux qui n’osent pas se lancer seuls. De
nombreuses sessions sont initiées par
les membres, dans la joie et la bonne
humeur, le moindre rayon de soleil est
propice aux sorties.
Pour les filles, rien de tel qu’une
balade en longboard pour se muscler
intégralement et découvrir des paysages
fantastiques. Sport tout en finesse et
légèreté, les filles se débrouillent très
bien le long des pentes, et les plus casse-
Et oui, cette année Boards of
Mangroove a décidé de faire
parler d’elle, et ce grâce à un
nouveau concept-événement :
le ManGroove ! À la clé :
du longboard, du son bien
groovy, un p’tit barbeuc’ et
des sessions initiations ainsi
que des minis compétitions
en fin de journée pour partager notre
passion, le longboard !
Dans tous les cas on te donne rendez-vous
au local de l’asso, en bas du bâtiment C.
Entre 13h et 14h tu trouveras toujours du
monde pour répondre à tes questions,
écouter un peu de musique et discuter
longboard. Tous les mardis midis à
12h30, une session spécialement pour
les débutants et le perfectionnement,
alors n’hésitez plus ! À vos planches, et
bon ride !
ќюџёѠȱѓȱюћєџќќѣђ
arbres ont disparu. Ringo pleure, c’est
un sentimental.
28 Janvier – Jour 136 – Nous venons de
passer deux semaines sans distraction.
Nous commençons à douter de nos vies
et de l’existence d’un idéal propre à tous.
30 Janvier – Jour 138 – Ringo m’annonce
vouloir monter un spectacle de
claquettes.
4 Février – Jour 143 – Les lieux reprennent
enfin vie après plus de trois semaines
dans la désolation. C’est l’AMI assisté de
l’Ensemble Vocal de l’Insa qui revient de
plus belle en musique pour nous asséner
droit au chœur de mordantes mélodies.
7 Février – Jour 146 – Le swing bluesy de
John&Stef inspire Ringo dont le numéro
de claquettes commence à faire sensation
et atteindre la perfection.
9 Février – Jour 148 – En ce jour du
seigneur,
la Rotonde fourmille
inhabituellement
d’artistes en tout
genre
venus
célébrer
façon
majuscule l’Art sur
Scène. Comédiens, danseurs,
musiciens et autres jongleurs
s’entremêlent dans un ballet
énergisant.
10 Février – Jour 149 – Des
techniciens pourtant habitués à
l’ombre investissent la scène
de la Rotonde, semblent
atteints de la Folie des
Glandeurs et se lancent
dans une loufoque mais
plaisante démonstration
technique du plus bel
effet. Ringo trépigne
d’impatience, les jours à
venir s’annonçant alléchants.
13 Février – Jour 152 – Après trois jours
de spectacles variés, cette semaine des
Arts se clôt par un délicieux bouquet
final : une improvisation dite cirKulaire
où tout se choque et se répond pour
que de la multitude se créée l’unité. Pris
d’ambition suite à cette semaine, Ringo
se sent pousser des ailes et veut monter
une troupe de Music-Hall avec les autres
cancrelats et cafards des lieux.
mon propre ami emporté dans sa folie
créatrice je tente d’oublier le temps d’une
projection de type cinématographique
de la part du CinéClub.
19 Février – Jour 158 – Rien n’y faisant,
je noie mon chagrin dans une dose
supplémentaire d’improvisation grâce
à la TTI.
20 Février – Jour 159 – Les élèvesingénieurs en costume-cravate dont
j’avais oublié l’existence sur ce campus
investissent les lieux... Apeurés car
habitués à la vie de bohème des artistes
traversant les lieux, Ringo et moi sommes
captivés par une conférence TEDx autour
du thème Follow your dreams.
21 Février – Jour 160 – Inspiré par la
conférence de la veille, Ringo décide de
se lancer définitivement dans le Showbiz’
et quitte les lieux pour chercher la gloire
sous d’autres cieux. Je me retrouve de
nouveau seul au monde dans l’antre de
la Rotonde.
23 Février – Jour 162 – Ringo m’a envoyé
une carte postale de New York, il a déjà
trouvé un producteur à Broadway. Je
suis à la fois submergé de joie et de
tristesse.
26 Février – Jour 165 – Comme un
symbole, Ragda vient donner son
spectacle de danse théâtralisée. Je ne
peux retenir mes larmes en songeant à
nouveau à mon ex-compagnon qui eut
tant apprécié un tel spectacle.
28 Février – Jour 167 – La troisième
et dernière représentation de Ragda
s’achève ce soir et avec elle peut
commencer le deuil de Ringo qui, pris
dans le tourbillon du succès NewYorkais ne doit sans doute pas penser à
moi. Pour me changer les esprits, j’avais
fait le chemin jusqu’à une salle voisine
dont j’avais ouï dire durant la semaine
pour assister à un concert autour de
Jaco Pastorius, célébré par de talentueux
musiciens.
3 Mars – Jour 170 – Le campus et ses
alentours sont de nouveau vidés de ses
autochtones. Les jours se réchauffent
progressivement et je ne peux qu’espérer
qu’il en soit de même pour mon cœur,
meurtri par l’abandon de Ringo, devenu
maintenant star.
џіј
18 Février – Jour 157 – Délaissé par
Envie de partir ?
Ça tombe bien, la fondation Zellidja propose des bourses aux
jeunes entre 16 et 20 ans qui souhaitent partir, pendant au
moins un mois, découvrir des cultures proches ou lointaines.
Si vous souhaitez postuler il
faut monter avant le 31 janvier un petit
dossier présentant vos motivations et
votre intérêt pour le pays ou la région
qui vous attire et surtout pour un sujet
de voyage.
En effet la fondation vous demande
de réaliser une étude au cours de
votre périple, rassurez-vous le sujet est
totalement libre : il faut juste que ça vous
tienne à cœur. Certains choisissent de
découvrir une culture, d’autres veulent
approfondir un sujet d’actualité, d’autres
encore souhaitent aller à la rencontre de
populations totalement différentes. Les
dossiers (et les budgets, il faut joindre un
petit prévisionnel des dépenses à votre
dossier de candidature) sont récoltés
et lus entre février et mars par un jury
composé d’anciens voyageurs.
Si votre projet relève leur
attention vous êtes ensuite invités à
passer un entretien auprès d’un jury
régional. Lors de cet oral qui a lieu
courant avril on vous demande en
général de présenter l’avancée de vos
préparatifs et on vous questionne sur
les éventuelles faiblesses de votre projet.
Il faut savoir que ce n’est pas la nature
du sujet ni la destination choisie que
le jury prendra en compte, mais bien
plus les motivations personnelles et
l’intérêt pour le sujet. Et je le redis vous
êtes vraiment libres sur ce point, pour
peu que cela vous amène à faire votre
propre voyage, seul, et à faire de réelles
et authentiques rencontres là où vous
choisissez d’aller, même si c’est dans le
quartier d’à côté… La fondation souhaite
laisser le plus d’autonomie et de liberté
possible aux jeunes, si vous avez un
projet personnel intéressant, il y a de
fortes chances d’être sélectionné mais
attention, l’argent de la fondation ne sert
pas à financer des stages, des échanges
scolaires ou des voyages touristiques, il
faut que vous montiez vous-même votre
propre voyage singulier.
De retour de voyage la
fondation vous demande un bilan. Celuici peut se présenter sous la forme d’un
petit mémoire qui expose les conclusions
de votre étude ou bien d’un petit film.
Il est dans tous les cas nécessairement
accompagné de votre carnet de bord
où vous décrivez vos rencontres, vos
trouvailles, vos émotions, etc., ainsi que
d’un cahier de compte où sont réunis
vos justificatifs de dépenses. Ce bilan
est bien sûr lu par le jury d’anciens qui
vous a remis la bourse et s’il le juge
particulièrement intéressant on vous
propose alors de partir une deuxième
fois vers de nouvelles aventures.
La fondation Zellidja existe
depuis 1939 et compte parmi ses
membres d’illustres voyageurs, elle a
permis à des centaines de jeunes de
se former et d’acquérir une expérience
unique.
Plus d’informations : www.zellidja.com
ќѢіѠ
4
POTINS
Logique imparable
D.D. en cours de conception
mécanique en GMD, à propos de la
démarche de dimensionnement des
embrayages : "La démarche, c'est de
commencer par quelque chose".
J'y penserai en passant la
troisième pour démarrer ma voiture la
prochaine fois.
C'est bien la taille qui
compte
De G.B. en IF : "Les paons
n'arrêtent pas de se faire repérer par
des renards ; niveau reproduction de
l'espèce, ce serait plus simple qu'ils
aient une plus petite queue."
En voilà une idée qu'elle est
bonne pour sauver les animaux, on
prévient brigitte Bardot.
Système International
P.H., à un élève posant une
innocente question en TD de Mesures
Physiques en 3GEN : " Vous en faites
un beau d’étalon, vous ! " .
Attention à ne pas finir en
lasagnes.
Alléchante pâtisserie
Attendri par une question
d’un élève, P.H., décidément en grande
forme durant ce TD, nous déclara " Il
est mignon… ". Ce à quoi il ajouta,
devant nos mines amusées: " Je ne
mange pas de ce pain-là, bien qu’il soit
appétissant ! ".
Pour la petite histoire, l’élève
en question était le Mister Bizuth GEN.
Déboires culinaires
Les Sécuritas ont vivement
critiqué la cuisine du Karna
(apparemment ça sentait mauvais
au point de déclencher leur alarme
incendie), selon eux ils auraient mieux
fait d'aller manger chez Mcdo, ces sales
gosses !
A l'Insatiable on ne mange
que des pizzas, encore congelées c'est
meilleur.
Mise en garde
Reçu par la rédaction, d'une
source anonyme: "Il y a des potins sur
les profs qui ne méritent pas d'être
publiés dans votre torchon. Faites
attention..."
Nous rappelons aux profs
qu'ils peuvent aussi nous envoyer leurs
potins sur les élèves...
Entropie, philosophie...
Par JB, prof de thermo en
3GEN : " Le solide, c’est un liquide
incompressible qui a réussi dans la
vie ! ".
Après la Rolex, une nouvelle
définition du succès.
Made in France
Par F. de Dinechin, professeur
d'architecture matérielle en IF : BIT est
un gros mot. Il faut donc utiliser le mot
français :
BInary digiT -> BIT
CHIffre binaiRE -> CHIBRE
Un bit est donc un CHIBRE. Et
maintenant de l'algèbre de Boole sur
des CHIBRES.
Il y'en avait encore pour se
demander pourquoi les dénominations
étaient en anglais.
Remise en place
De I. Djeran-Maigre à des
étudiants visiblement peu concernés
par son cours d'hydraulique des sols en
3GCU : "Je viens vers vous, je signifie
topologiquement quelque chose alors
arrêtez-vous ! Essayez de comprendre
comment je gère le temps et l'espace!"
S'il est toujours aussi clair que
cet exposé on se demande pourquoi il
n'a pas plus de succès ...
Dossier
Insa ça ira, ça ira !
ar :
ié p s,
d
u
t
a
l
é
o
sier Nic nt,
Dos laude, Vince kan.
C
an, hor
Romtiste, S
p
Ba
Tour d'horizon des révoltes qui guettent à l'Insa: situation alarmante du centre des Humanités, pelouse des Humas pleine
de trous et de goudron qui ne pourra peut-être pas accueillir nos amies hippies, jongleurs et musiciens. Nous donnons
également la parole aux personnels de l'Insa ainsi qu'à la direction à travers M. Maurincomme.
État des Humas !
Pierre angulaire du modèle Insa, le Centre des Humanités a l’ambition de compléter la formation technique des étudiants en leur
apportant des compétences en langues et sciences humaines.
Entre projets innovants et crise de fonctionnement, focus sur la situation actuelle du Centre.
Resté sans direction la majeure
partie de l’année universitaire écoulée, le
Centre des Humanités connaît une crise
de fonctionnement, laquelle a atteint son
apogée en novembre 2012, à la suite de la
démission de son directeur d’alors, JeanPierre Micaelli.
Pour les étudiants, il fut difficile
de savoir comment allait se dessiner
le futur du Centre, les rumeurs ont
bien souvent pris le pas sur des canaux
de communication officiels quasiment
inexistants.
(notamment dans leur relation avec les
autres départements).
Aujourd’hui, un nouveau
directeur par interim a été élu, et, chose
rare, l’élection a vu la confrontation entre
deux candidats, ce qui a grandement
assaini l’ambiance. Espérons maintenant
que le nouveau directeur saura concilier
les volontés de tout le monde. Pour
améliorer le Centre des Humas, sans
lequel notre parcours d’Ingénieur
Humaniste n’aurait plus beaucoup de
sens. Nous sommes dans l’expectative !
Sortie de crise ?
Nouveau directeur
Peut-être ne l’avez-vous pas
encore remarqué, mais derrière la
façade paisible de notre école se déroule
depuis plusieurs années en demi-secret
un véritable conflit interpersonnel. Un
peu avant l’entrée en fonction de notre
directeur actuel, en 2011, une élection
de la direction du Centre des Humanités
avait été tenue.
Les présidents de département
sont mis en place par leurs pairs, dans un
souci d’implication de tout le personnel.
Malheureusement,
ce
principe
démocratique est très peu efficace
quand une seule personne se présente.
Dans le Centre des Humanités, où la
médecine du travail a décelé plusieurs
problèmes majeurs concernant la santé
psychologique du personnel depuis une
dizaine d’années déjà l’élection d’un roi
de paille n’a pu qu’empirer les choses.
Notre directeur, nouvellement
arrivé, a tenté de calmer le jeu, sans
grand succès : le président du centre des
Humas démissionnera un an après son
élection, forcé par diverses pressions
qu’il ne pouvait plus supporter.
Monsieur Maurincomme prend alors la
direction par interim, comme l’autorise
le règlement interne de l’Insa, et lance un
audit pour en finir avec ces problèmes,
handicapants et anormaux.
Par souci d’objectivité, un
observateur externe à l’Insa est nommé
pour étudier et rendre compte devant
la direction de la situation des humas.
D’Avril à Juin 2012,
des sondages, des réunions, des visà-vis individuelles et d’autres études
statistiques sont mis en place, touchant
environ les deux tiers du personnel
concerné.
Mais là encore, ça coince !
Le temps pressait, et l’organisation
nécessaire au bon déroulement d’un tel
audit est un peu passée à la trappe. En
découlent de grosses tensions pendant
l’audit, des prises de becs et des clash
(pour certains assez violents). L’audit
a d’ailleurs failli être annulé suite à
des menaces à l’encontre de Excellence
Consulting, en charge de l'audit.. Fort
heureusement, toutes ces tensions ont ,
selon la direction, plutôt eu pour effet de
crever l’abcès, et, à défaut de résoudre les
soucis, les ont mis à plat.
L’hypothèse
de
dysfonctionnements dûs seulement au
manque de budget a été écartée. Le
résultat a révélé une hiérarchisation
latente au sein de l’équipe pédagogique.
Ce système de ”castes” serait à
l’origine de certaines tensions, entre les
professeurs des universités, les maîtres
de conf’, les agrégés et les certifiés. Tout
réside alors dans un grave problème de
communication.
Deux solutions ont alors été
proposées : une valorisation des Humas,
par la possibilité d’obtenir un diplôme
dans ce département, style Imperial
College, ou bien, et c’est l’option
retenue, donner une dernière chance au
fonctionnement actuel, et améliorer la
communication au sein de l’équipe, leur
donner plus de liberté dans leur travail
Nicolas Freud, enseignant du
Premier Cycle et de GMC a accepté de
nous rencontrer une semaine après sa
prise de fonction, afin de nous présenter
ses ambitions pour le Centre.
Il a pour mission d’animer
et de coordonner une réflexion pour
la remise à plat de la formation en
humanités. Il devront concevoir et mener
les consultations nécessaires pour une
nouvelle politique de formation, dont
les lignes directrices seront soumises au
Conseil d’Administration de l’Insa d’ici
quelques mois.
Pour les étudiants, cette
démarche clarifiera les objectifs de
formation et établira des priorités au
niveau de l’Insa, tout en prenant en
compte les spécificités des Départements
et les intérêts variés des étudiants. Par
exemple, faut-il que tout étudiant
aborde des questions de responsabilité
et d’éthique ? Faut-il davantage de
transversalité entre sciences pour
l’ingénieur et humanités ? Que faut-il
laisser "au choix" des étudiants ? Les
enseignements devront évoluer pour
gagner en pertinence, qualité et diversité.
Il s'agit également d'égaliser les volumes
horaires et crédits ECTS associés aux
langues vivantes selon les départements.
Autre chantier important de
l’année, la rédaction d’un référentiel
des
compétences
transversales
qu’apporte la formation en humanités.
Demandé par la CTI (Commission des
Titres d’Ingénieur) pour renouveler
l’habilitation de l’Insa à délivrer le titre
d’ingénieur, ce document vient s’inscrire
dans la réflexion actuellement menée,
tout en l’enrichissant d’un point de vue
supplémentaire.
Dernier point abordé:, sa
volonté d’améliorer l’organisation
des Humas, notamment en favorisant
le dialogue et la coopération entre
les équipes (langues, SHS (Sciences
Humaines et Sociales), arts et culture,
sans oublier les services administratifs)
ainsi que les bonnes pratiques entre
le Centre des
Départements.
Humanités
et
les
Et le PPH ?
S’il est une chose venue des
Humas qui concentre les foudre des
étudiants c’est bien le PPH (Projet
Personnel en Humanité). Mis en place
avant le formidable essor d’Internet, ce
projet apparaît à bon nombre d’entre
nous chaque année plus déconnecté de
nos attentes.
Cette situation est d’autant
plus regrettable que les enseignants
interrogés s’accordent à défendre le côté
formateur de l’exercice pour l’étudiant,
dès lors qu’il dispose d’un sujet le
motivant à s’investir, car il lui laisse
alors l’opportunité de défendre son point
de vue sur un sujet qui le concerne
directement.
Si l’existence du PPH n’est pas
remise en question, l’équipe enseignante
travaille actuellement à le faire évoluer,
sur le fond et la forme.
Que ce soit sur le PPH ou tout autre
élément de la formation en humanité, la
Direction du Centre tient à faire savoir
aux étudiants qu’elle est preneuse de
toutes remarques et suggestions de leur
part.
Ƞ
Grogne sociale à l'Insa
Alerté par des mails exprimant le malaise croissant des personnels Insa, Alain Satiable
s'est rendu il y a quelques semaines à une réunion de l'intersyndicale des personnels de
l'Insa de Lyon.
Ils étaient assez nombreux ce
jour là dans l'amphi Marc Seguin, une
bonne centaine (soit 7.2% du personnel
environ, NDLR) à être venus mettre
des mots sur leur malaise ce jour là.
Selon les organisations syndicales
le nombre de personnes en situation
de souffrance au travail à l'Insa est en
augmentation : après avoir rencontré un
tiers du personnel, le nouveau médecin
du travail aurait constaté que plusieurs
dizaines de personnes sont en situation
de souffrance au travail .
Selon les syndicats, ce chiffre
pourrait être plus élevé puisque tout
le monde n'a pas le réflexe ou la force
de demander de l'assistance, bon
nombre d'entre eux restent isolés. La
situation est particulièrement critique
au centre des humanités (cf article). La
tension est palpable dans la salle, un
professeur propose même d'organiser
un "événement pour que ça pète",
les personnels Insa ne se sentent pas
entendus, ils craignent que cette situation
ne dégénère.
Déménagements
Pour
des
raisons
de
fonctionnement et d'économies, plusieurs
services ont été réorganisés : citons
notamment la Direction des Relations
Internationales (DRI) et la Direction des
Systèmes Informatiques (DSI). La DSI,
qui avait auparavant un technicien affilié
à chaque département (ou presque) est
désormais entièrement centralisée. C'est
une conception assez étrange pour un
service qui est décentralisé, lui.
La DRI pour sa part était située
jusqu'à peu dans le bâtiment Marco
Polo, (qui appartient à l'Association
des Ingénieurs et Diplômés INSA de
Lyon (AIDIL), dont la location coûtait
auparavant 200k €/ an à l'Insa) sera
divisée en deux services, relocalisés "là
où il reste un peu de place" c'est à dire
au troisième étage d'un bâtiment GCU et
dans le service scolarité.
Pour l'instant personne ne
semble très heureux de ces nouvelles
solutions, les départements qui ont
du mal à accéder aux techniciens
informatiques et les personnels de la
DRI dont le service est complètement
réorganisé.
Bilan de l'austérité
Les
récentes
difficultés
financières de l'Insa ont conduit à
une politique de réduction drastique
des coûts de fonctionnement, citons
notamment le budget de la bibliothèque
Marie Curie qui a été divisé par 4 pour
l'acquisition de livres pour les étudiants.
Pour l'année 2013 la bibliothèque était
financée à 50% par l'Insa et à 50% par
la fondation Insa de Lyon (pour des
livres en anglais). La situation devrait
s'améliorer en 2014.
Selon
les
organisations
syndicales les frais de fonctionnement
des départements ont été diminués de
50% et le nombre d'heures de formation
effectuées au premier cycle a déjà
diminué de 3,5% par rapport à ce qui est
annoncé sur le site de l'Insa.
Le budget qui a été mis au
vote jeudi dernier a été refusé une
première fois, M. Maurincomme
souhaitant supprimer 11 postes d'ATER
(Attaché Temporaire d'Enseignement et
de Recherche), ce sont eux qui vous
encadrent lors des séances de TP. Ces
postes devaient être remplacés par des
heures supplémentaires effectuées par des
enseignants-chercheurs (oui, cher lecteur,
nous vivons dans un système étrange où
payer des heures supplémentaires à un
enseignant chercheur coûte moins cher
qu'embaucher un thésard). La direction
a ensuite reculé sur ce point.
Menaces sur l'avenir
Enfin, des craintes sérieuses
pèsent sur l'avenir de l'Insa dans son
modèle actuel. Une partie des tâches
administratives ou d'encadrement sont
effectuées de façon bénévole, le manque
de financement se faisant ressentir. Les
organisations syndicales dénoncent
le manque d'ambitions en matière de
formation et de recherche.
Il leur semble que le seul
objectif est de réduire les dépenses,
assainir les finances afin de pouvoir
bénéficier des responsabilités et
compétences élargies (RCE). Ce modèle,
assurerait à la direction de l'Insa un
budget augmenté des charges salariales
ainsi que la maîtrise de son personnel
(actuellement 90 % des employés sont
payés par l'état directement). C'est ce qui
a mené des universités comme Versailles
St Quentin et Lyon II à des situations
financières très critiques.
Dans le cas de l'Insa nous ne
récupérerions surtout pas la gestion des
bâtiments (qui appartiennent à l'État via
France Domaine) qui sont vieux, usés
et dangereux et mèneraient notre école
dans un gouffre financier.
D'autres questions se posent
sur le groupe Insa, à l'origine prévu par
les statuts de l'Insa comme "commission
des 5 Insa" (C5I). La C5I regroupe des
représentants des 3 conseils de l'Insa et
doit décider des orientations des 5 Insa.
Dans les faits elle a été supplantée par le
Groupe Insa, qui est une association loi
1901 et ne regroupe que les directeurs
d'établissement et un représentant
par établissement. Ses décisions sont
donc illégitimes mais elles ont mené
à l'intégration de l'Insa Centre Val de
Loire, de nouvelles écoles partenaires
(Castres, Valenciennes) sans que nous ne
soyons consultés. C'est particulièrement
important pour la valeur du diplôme
Insa, qui dépendra bientôt beaucoup
plus du niveau commun aux 6 Insa
que de la réputation de l'Insa de Lyon
seulement.
Ƞ
5
Dossier
On n’est pas passé loin
POTINS
Le saviez-vous ? On a failli n’avoir ni Karnaval Humanitaire, ni 24H de l’Insa, ni la convention Au Bout des Doigts de l’AJIL, ni Cross
sur la pelouse des Humas en 2014. Pourquoi a-t-on frolé la crise et comment l’a-t-on évité ? L’Insatiable a enquété pour vous sur les
préoccupations de génie civil à l’Insa.
En ”terre inconnue” ou
en ”terrain connu” ?
Tout commença par une
rumeur en fin d’année dernière : une
piste cyclable allait être construite sur
la pelouse des Humanités, pelouse qui
allait dans le même temps être agrandie
afin de créer un ”axe vert” allant jusqu’à
la pelouse à côté de l’amphi Gaston
Berger. Tout le monde se réjouissait
de savoir qu’on pourrait voir un peu
plus de verdure sur le campus aux
allures parfois mornes. Les assos tenant
leurs événements sur cet espace vert
ne se posèrent pas trop de questions,
pensant que l’ingéniosité et l’efficacité de
l’organisation, supposées intrinsèques
aux projets se déroulant au sein d’une
école d’ingénieurs, feraient que les
travaux s’effectueraient principalement
durant l’absence estivale des étudiants.
Une inquiétude planait quand même.
La
direction
semblait
susceptible de mettre -temporairementun terme à ces manifestations, n’ayant
pas apprécié l’état de la pelouse suite
aux 24H de l’an passé (la pluie en ayant
été une circonstance aggravante) et ayant
menacé, avant de se raviser, de ne pas
autoriser l’utilisation de la pelouse des
Humas. Mais c’est quand même plutôt
sereins que nous prîmes nos congés.
L’affaire à l’envers
Mais quelle ne fut pas
notre surprise lorsque à la rentrée
nous apprîmes que les travaux
commençaient à peine ! Et bien pire
quand la Direction nous affirma qu’ils
allaient durer toute l’année. Réaction
immédiate de la part des associations
concernées, qui s’offusquaient à la fois
que le planning recouvre les dates de
leur manifestation, et que ce chantier
prenne autant de temps. Autre sujet de
litige : l’appellation ”vert” pour ce projet
allait en contradiction avec sa réalisation,
le parcours initial prévoyait de raser
une dizaine d’arbres, pourtant urinoirs
préférés de la population insalienne.
On a d’abord pensé dire
un gros F-word mais... ouais en fait
pourquoi pas ? Plus sérieusement, les
assos ont dû songer à se déplacer, pour
prendre place sur le stade de l’UFRAPS
ou sur le square de la Doua. À noter
que la dirpat proposait de déplacer le
chapiteau du Karnaval Humanitaire plus
près de la piscine, mais est incapable
de donner un plan des canalisations et
câbles souterrains sur lequel on puisse
compter pour être sûrs de ne rien percer
ou sectionner en faisant les installations.
Sous les pelouses, la plage
L’idée qui est née au
fil des semaines, au vu de l’absence
d’informations, était de faire une
grève collective de l’associatif. Ouais,
carrément. Les associations concernées,
appuyées par d’autres assos sensibles à
l’importance de la vie associative (toutes,
donc), et avec le soutien fort du BdE, en
discutèrent entre elles.
La grève était envisagée de
plus en plus sérieusement, afin de forcer
la direction à prendre des mesures
pour que la vie associative perdure.. En
supposant qu’elle ait assez d’importance
à ses yeux pour servir de levier. Autre
point, la discussion avec les différentes
autorités de l’administration est souvent
peu concluante, les informations tombent
au compte-goutte, et les associations sont
bien plus au courant des représailles
qu’elles pourraient subir si la pelouse ou
la piste étaient abîmées que des moyens
mis en œuvre par l’Insa pour assurer
la réalisation et le bon déroulement des
événements.
Téléphone arabe
Avant d’entreprendre toute
démarche, notamment la réalisation
pirate des festivals au milieu du chantier,
des rendez-vous ont été pris entre les
présidents des événements remis en
question et la dirpat. Celle-ci ne pouvait
nous donner un planning exact des
travaux. Il ressortait qu’en fait c’était une
entreprise extérieure qui s’en chargeait.
L’État subventionnant ces travaux suite
à un appel d’offres (l’État proposait de
l’argent pour un projet, l’Insa a proposé
l’axe vert), l’entreprise avait carte blanche
pour faire les travaux à sa manière. Ledit
planning avait été fait sans consulter
l’Insa ni lui en donner les précisions. Si
ce n’est que les travaux finiraient début
2014 et qu’ensuite un réaménagement
de la pelouse et la fragilité de celleci entraînerait l’impossibilité d’y faire
la fête. L’équipe des présidents a alors
décidé de court-circuiter le réseau
d’informations en se pointant à une
réunion de chantier sur la pelouse. Et
la pêche aux infos fut bonne : on apprit
tout d’abord l’insécurité des conditions
de travail : il a été laissé entendre que s’il
y avait un contrôle sécu, le chantier serait
clos immédiatement. Quand l’État fait un
appel d’offres pour un projet, il choisit
souvent l’entreprise la moins chère et
c’est souvent la moins respectueuse des
règles de sécurité (voire de la législation
du travail parfois l’État peut se retrouver
à payer indirectement des ouvriers... ”au
black” !). Mais surtout on apprit que la
piste serait terminée en janvier et que
même en comptant deux-trois mois de
retard induits à tout chantier, les assos
pourraient disposer de la pelouse !... ou
presque, car celle-ci ne sera pas plantée
avant la fin des 24H (’sont pas fous
quand même !), ça va être du propre.
Le tracé approximatif de la piste ne
devrait pas déranger l’implantation des
festivals. A priori.
C’est pas fini.
Dans un élan de bonne
volonté, la direction a prévu d’utiliser
un revêtement innovant pour la piste,
une sorte de béton écologique. On peut
cependant y voir un manque d’esprit
pratique car cette nouvelle matière ne
peut supporter de charges lourdes,
notamment le passage d’un camion,
nécessaire pour installer les festivals. Ah
et il faudrait en fait que les événements
dégagent la piste cyclable en journée
pour qu’elle reste accessible (sauf qu’elle
passe sous la scène des 24H et sous
le chapiteau du Karnaval...). Après
quelques plaintes et réclamations, on
prit conscience, chez les grands pontes
de l’Insa, qu’on poussait le bouchon un
peu loin en demandant aux associations
de trouver des alternatives par leurs
propres moyens, surtout financiers. La
piste cyclable a été redimensionnée à
grand frais, de telle sorte qu’on pourra
faire passer un camion sans détruire la
piste. Flûte !
La fin de l’affaire ?
Dernièrement, la Dirpat a
récupéré la supervision du chantier,
ce qui permettra de discuter de la
disponibilité de la pelouse et de sa
mise en place. Malheureusement, il y
a fort à craindre que les événements se
feront dans la boue (mais toujours dans
la bonne humeur). Il y aura peut-être
quelques difficultés sur l’implantation
des structures des événements. Par
exemple, un des mâts porteurs du
chapiteau du Karna était installé là où il
y a maintenant la piste cyclable, et dans
l’état actuel des choses il la trouerait
fort probablement. Un changement de
l’orientation du chapiteau est prévu,
permettant en plus un meilleur accès
pour personnes à mobilité réduite, mais
il est rendu difficile par l’absence de plan
détaillé des réseaux de câbles sous la
pelouse (les ouvriers de la piste cyclable
auraient déjà percé 2 tuyaux...).
Ce dernier détail n’a pas été
avoué pleinement, du coup la DirPat
demande au Karna qu’il lui donne son
plan d’implantation pour en vérifier la
possibilité technique, comme si elle le
pouvait.
Mais tressaillez d’allégresse
Réjouissons-nous tout de
même ! Nous aurons du sport, du
spectacle, et abondance de ripailles sur
les Humas, le tout dans un esprit très
terre-à-terre (…).
Mais prenons du recul. La
direction de l’Insa semblait prête à
sacrifier une bonne partie de sa vie
associative, sans sembler s’en soucier
outre mesure. Pourtant l’associatif
n’est-il pas ressorti à toutes les sauces
comme la fierté de l’Insa, un de ses
arguments de vente pour la différencier
des autres écoles, aux côtés de son esprit
”humaniste” ?
Ƞ
Ça bosse à la Dirpat
Insaliens, Insaliennes, votre
sens aigu de l’observation vous a sans
aucun doute indiqué que de grands
travaux étaient actuellement mis
en œuvre à l’Insa par la direction du
patrimoine (Dirpat). Je suis donc allé
voir ces grands faiseurs de travaux pour
savoir comment, pourquoi sont mis en
œuvre ces travaux et surtout jusqu’à
quand des bruits stridents de perceuses
borderont nos heures de cours. L’État
a en effet financé un grand projet d’axe
vert sur toute la Doua, sont également
prévues la rénovation de nombreux
bâtiments de l’Insa et une piste cyclable
qui titille les projets associatifs.
J’ai donc rencontré Éric
Benhamou, directeur adjoint du
patrimoine, et chef de service des projets
immobiliers, qui a éclairé ma lanterne
sur la politique menée par la Dirpat.
Nos chers étudiants vont ainsi devoir
jouer aux chaises musicales pendant
quelques années. L’aile Ouest du hall
Jacquart se verra ainsi détruite en 2014
pour construire la tour A, qui accueillera
les étudiants de GMD début 2016. Le
bâtiment Lambert (actuellement en
rénovation) deviendra alors la place
d’accueil du Premier cycle pour que la
Dirpat puisse démolir notre bon (très)
vieux peigne. Mais la Dirpat n’est pas
au bout de son travail, le projet de l’axe
vert de l’Insa pour un ”modeste” coût
de 8 millions d’euros, suivi d’un second
projet d’axe vert pas encore daté entre les
résidences D et le CNRS.
Venons-en maintenant au
cœur du problème : la piste cyclable des
Humas, M. Benhamou a rencontré les
associations pour parler des contraintes
dues aux travaux sur les grands
événements. Si les 24h ne risquent pas
grand-chose, ce n’est pas le cas du Karna
qui pourrait ne pas avoir lieu si jamais les
travaux prennent du retard, mais selon
la Dirpat cela ne devrait pas arriver. On
m’a également assuré que le revêtement
de la piste avait été repensé pour
pouvoir soutenir les contraintes dues
aux événements, et notamment le poids
des camions. Cette piste a également
été redessinée pour éviter de couper
six de nos beaux arbres des Humas,
fort heureusement, nous n’aurions pas
survécu à une perte supplémentaire de
verdure, un seul sera donc sacrifié au
profit des cyclistes. Tout semble pour
l’instant avancer normalement et on
pourra dire qu’à l’Insa ça va bouger
pendant encore longtemps.
Ƞ
Recu suite à notre annonce de
recherche d’un webmaster: « Il paraît
que l’association l’Insatiable souhaite
refaire son site Internet .Je ne souhaite
pas divulguer mon nom. Merci. »
C’est dommage tu avais l’air
drôle. L’Insatiable tient à préciser que
le poste est toujours vacant.
Combo
Par
JFP
en
BIM
:
« L’apprentissage des statistiques,
c’est comme se frapper la tête avec un
marteau : au début ça fait mal, mais à
force ça finit par rentrer».
Une
comparaison
qui
sort de nulle part et une explication
tendancieuse, voilà la recette pour
capter l’attention de ses élèves.
Par É.M, directeur de l’Insa:
« Ce qui est bien avec le
forfait c’est que l’étudiant paye et ne
vient pas manger ».
Heureusement que c’est
prévu, sinon il y aurait plein de
gaspillage, et ça, c’est mal !
Eloquent
Par A.S, directeur de l’UTC:
« Il y a un vrai esprit de
création à l’UTC, ce qu’il n’y avait pas
à l’Insa de Lyon »
Depuis qu’il est parti on
apprend à créer de l’argent !
Concours de nouvelles
Si tu tiens à prouver à AS (cf
potin précédent) qu’il y à un vrai esprit
de création à l’Insa de Lyon participe à
notre concours de nouvelles:
Écris une page en taille 12
sous word autour de la phrase « si la
France gagne le mondial... »
Les trois premiers seront
récompensés et les huit meilleures
nouvelles seront publiées. Les textes
sont à rendre par mail (alain.satiable@
gmail.com, faut-il le rappeler ?) avant
le jeudi 20 Février.
À vos plumes !
Courrier du cœur
Pour être juste, il faut aussi avoir le point de vue de la direction sur son bilan et ses méthodes.
Alain a donc pris son carnet de notes, ses questions insidieuses et insistantes et est allé interroger
Eric Maurincomme à propos du marasme à l’Insa.
du fonctionnement et une reprise du
dialogue en 2012, qui a sûrement fait
beaucoup dans le malaise social.
En dehors du manque relatif
de fonds, la direction n’a pas non plus
tous les leviers pour agir sur la grogne
sociale. En premier lieu, la rémunération
des personnels techniques (et dans une
moindre mesure des professeurs) est
fixée par l’Etat, sans réelle possibilité
d’amélioration en dehors de « travailler
plus pour gagner plus », ici non plus pas
possible pour tout le monde. De plus,
la direction ne dispose pas vraiment
d’indicateurs pour mesurer la grogne
elle-même selon Eric Maurincomme.
Mais au delà de ces
considérations pratiques, le directeur
nous rappelle aussi que l’Insa est un
environnement politique complexe.
Selon lui, les hiérarchies informelles
entre professeurs agréés, maîtres de
conférence, contractuels, techniciens,
etc... sont tellement clivantes que le
temps de parole est monopolisé par les
« brahmanes » de ce petit système de
caste. De plus, les élections des délégués
du personnel approchent, ce qui exacerbe
les tensions et amène les syndicats à
Droit de réponse
Habile Bill
Droit d’inventaire
En dehors du problème
spécifique aux humas, le directeur
considère que la plupart des problèmes
découlent des bâtiments, qui sont
franchement « pas terrible », et qui de
son propre aveu ne seront toujours
pas terribles demain, mais qui iront
mieux après demain, lorsque le plan
campus aura pris de l’ampleur (et
fini ses turpitudes sur la pelouse des
humas). Concernant la grogne due à
la DSI et à la DRI, il remarque que les
changements sont surtout mal vécus par
ceux qui perdaient des subordonnés, un
problème de mentalité selon lui. Il y a
aussi le problème de l’harmonisation
de la maquette horaire, qui a conduit à
une diminution des salaires de certains
professeurs. Il faut dire que si l’Insa
est sensé nous délivrer 120000h de
cours par an, le compte est plutôt de
170000h, principalement payés en heures
complémentaires (donc chères).
Il assume aussi les changements
brutaux qui ont eu lieu depuis sa
nomination en 2011. Des réformes
« taillées à la hache » et sans trop de
dialogue, car il fallait faire efficace et
dans l’urgence, avec une normalisation
G. Sadde, intervenant en
Management en IF : « Ensuite, on ira
voir la partie Agile. Agile en un seul
mot, bien sûr. »
D’ailleurs on devrait dire
« De Gilles »…
toujours être dans la surenchère. Et
enfin, il critique la propension qu’ont les
rumeurs les plus alarmistes à circuler,
qui selon lui « tuent la conversation ».
Il faut dire que si l’Insa est un terreau si
fertile aux rumeurs, c’est que la direction
ne préfère communiquer sur un sujet
que lorsqu’il est mûr...
Allons, ne soyons pas négatifs :
pour le moment, tout ne peut aller qu’en
s’arrangeant pour les conditions de
travail. Le plan campus va mener à une
amélioration des conditions de travail,
au moins pour les bénéficiaires des
départements GMD, IF et SGM, ainsi que
pour le PC. Et même si le changement de
fonctionnement de la DRI et la DSI est
pour le moment source de gêne, ce n’est
qu’une periode de rodage.
Pour
résumer,
Eric
Maurincomme nous confiait qu’on
« allait bien, mais qu’il ne fallait pas
nier les problèmes ». Et puis, comme
pour s’excuser de peut-être voir la vie
trop en rose, il ne vaut pas oublier que
la direction « ne peut de toutes façons
pas dramatiser » pour éviter de ternir
l’image de l’Insa et donc de son diplôme.
Ƞ
L’auteur de ce potin s’en étant
pris directement aux sentiments du
président de l’Insatiable nous avons
décidé de publier ce texte mais ça
ne fait aucunement jurisprudence (la
prochaîne fois, écrivez-le sous forme de
poème):
«Promesse»
Nous nous somme croisés au
Barberousse jolie jeune demoiselle ( je
garderai ton anonymat en citant ton
speudo (ou alias, NDLR), afin que tu
te reconnaisses : «2shooter»), je t’ai fait
une promesse : prendre rendez vous
avec toi à travers l’Insatiable, chose
faite.
Je t’attend jeudi à la soirée
K-fet, dans l’espoir que cette fois, ce
soit toi qui tienne ta promesse.
Signé : Un jeune homme sous
ton charme.
Nous tenons à préciser que
nous avons corrigé un nombre certain
(et non pas certain nombre) de fautes
d’orthographe afin de préserver les
(surement jolis eux aussi) yeux de la
jolie jeune demoiselle susnommée.
Nous présentons également les excuses
de la part dudit jeune homme sous
le charme de ladite demoiselle aux
tenanciers de l’ARGIL dont le foyer
s’était transformé, à travers la prose
du transi d’amour, en «cafette». ce qui
rime fortement avec estafette.
6
ne sait
ersonne tes à
p
e
u
q
Il paraît ges sont ouver les,
pa
vos artic
que ces
z-nous
e
y
o
Cs à
v
n
sins, TU
tous. E
s
e
d
,
s
e
idé
om
gmail.c
potins,
tiable@
alain.sa
T ribune
Lyon 2 en lutte
Voilà maintenant près d’un mois que les étudiants de Lyon 2
sont en pleine mobilisation contre la loi Fioraso. Récapitulatif
des raisons de leur mouvement et des événements notoires.
”La loi Fioraso organise
l’austérité à la fac” aurez-vous pu
lire sur des tracts distribués à l’arrêt
Gaston Berger. Cette loi met en
place le financement participatif des
entreprises dans toutes les filières des
universités. Ainsi, une entreprise de
télécommunications investira dans le
cursus correspondant, afin d’assurer que
les élèves sortant de cette filière auront
vu leur structure enseignante disposer
des moyens financiers nécessaires à une
formation de qualité, voire plus, selon
l’engouement des entreprises parrainant
la licence en question. L’entreprise aura
même droit de regard (et de choix) sur
les cours proposés par la formation dans
laquelle elle investit, et elle pourra de
telle manière récupérer des diplômés
formés pour cette entreprise. Mais cette
loi, largement profitable aux sociétés
qui ont le plus de sous à investir, a
pour conséquence que les filières
dans lesquelles il y aura moins de
financement (tout particulièrement les
filières artistiques les moins empruntées)
se verront laissées pour compte et
disparaîtront à termes.
D’autre part, les dirigeants
d’entreprises
et
d’universités
travailleront de pair pour décider des
changements dans les formations. Or,
les facs étant elles-mêmes de petites
entreprises, les autorités de direction
auront pour intérêt d’obtenir le maximum
d’investissements, et seront sans doute
prêtes à sacrifier les études les moins
classiques pour ne garder que celles qui
récoltent des sous, c’est-à-dire les plus
utiles aux investisseurs. Ainsi, le risque,
ou plutôt la conséquence réelle, sera que
la diversité des formations proposées
va être grandement réduite, remplacée
par une formalisation des cours de
l’enseignement public afin de créer une
main d’œuvre docile pour les entreprises
privées (qui sont donc à la fois actrices
et bénéficiaires de ce détournement).
Les profs des cours jugés non-utiles à
l’entreprise seront de moins en moins
payés avant d’être licenciés, les cours
seront surchargés et moins nombreux
même dans les filières financées puisque
subsisteront seulement les cours ”utiles”.
Cette privatisation des établissements
publics mènera à des hausses de
frais d’inscription et à une sélection à
l’entrée car la minimisation des coûts
de formation, indubitablement voulue
par les sociétés, entraînera un nombre
de places réduit dans les facultés, et un
clivage élitiste s’en suivra : fin de ”l’école
pour tous”.
Les actions
La situation de Lyon 2 était
déjà précaire (TD surchargés, manque
de personnel et de moyens...), et
l’annonce de cette loi a été l’événement
déclencheur d’un mouvement de lutte
de forte ampleur ; les étudiants de
Bron étant particulièrement sensibles
à ces nouvelles mesures et indignés
par les manquements aux valeurs qui
sont censées être à la base de notre
démocratie, celle d’égalité des chances
en l’occurrence. L’événement qui a fait
connaître la mobilisation à Lyon est
quand les étudiants sont allés au congrès
élargi organisé par le président de la
fac pour porter leur mécontentement
et se sont faits recaler presque
immédiatement par des CRS appelés
en renfort par la direction, 6 étudiants
ont été interpellés et des poursuites ont
été entreprises contre eux. Depuis le
début de la mobilisation, des AG sont
tenues régulièrement, chacun ayant le
droit de s’exprimer et de participer, avec
le soutien de professeurs. Le directeur a
été invité mais n’est pas venu. Différents
rassemblements ont été organisés pour
faire pression sur le gouvernement
et l’administration de Lyon 2 afin de
ne pas procéder à la privatisation, et
informer tout le monde de ce qu’il se
passe. La ministre de l’enseignement
supérieur, Mme Fioraso, est venue à la
rencontre des directeurs des différentes
universités de Lyon le Vendredi 6
Décembre à Lyon 1. Le mouvement des
étudiants l’attendait pour manifester
leur opposition (aucune action violente
n’était prévue bien sûr, cela aurait
discrédité la revendication), sauf qu’elle
aussi les attendait, ainsi que les CRS.
La ministre est discrètement passée par
la porte de derrière pour éviter toute
altercation. Elle proposa de rencontrer
une délégation de 2-3 étudiants, mais
les porte-paroles auraient été cibles de la
répression comme cela a déjà été le cas,
et la représentation d’un mouvement
sans appartenance allait à l’encontre
des principes du mouvement-même, la
proposition a donc été refusée. Une lettre
de revendications a été transmise à des
policiers pour la ministre, mais elle est
restée sans réponse.
Samedi 14 Décembre, une
manifestation nationale des facs en lutte
et de tous les indignés a eu lieu. Les
revendications actuelles de Lyon 2 en
lutte (mouvement et actions que l’on
peut suivre sur Facebook et Twitter)
sont :
- L’abrogation immédiate des lois LRU
et Fioraso.
- Contre la sélection à l’entrée : une
université ouverte à toutes et à tous.
- Un ré-investissement de l’Etat à
hauteur des besoins réels des étudiants
et personnels.
- L’abandon des poursuites à l’encontre
des 6 interpellé-e-s.
Le mouvement continue,
tout comme la restructuration de
l’enseignement supérieur, le Conseil
d’Administration de Lyon 2 ayant
entériné un budget d’austérité.
ѕќџјюћ
Q u ee n s O f T he S t o n e A g e
I had the opportunity to see
Josh Homme and his crew when they
took La Halle Tony Garnier by storm this
November, and they did not disappoint.
For those who aren’t acquainted with
this band, first: shame on you! second:
here’s a brief recap.
QOTSA has risen from the
ashes of the old Kyuss, a desert/stoner
rock act whose greatest release in my
humble opinion was Welcome to the
Sky Valley or Blues for the Red Sun
whichever you like best. After the band
broke in 1995, Homme went on in 1996
to form QOTSA originally naming it
Gamma Ray but having to change it
because the german power metal band
Gamma Ray (a great act, I recommend
it!) threatened to sue. The current lineup includes Joshua Homme, Troy Van
Leeuwen, Michael Schuman, Dean
Fertita and Jon Theodore. It’s noteworthy
to say that Homme has a nag for firing
some of his collaborators, such was the
case with bassist Nick Oliveri and more
recently drummer Joey Castillo.
The list of QOTSA contributors
bears famous names, a regular is Dave
Grohl who drummed halfway through
the album after Castillo was shown
the exit door. QOTSA’s discography is
top quality, first came the eponymous
album Queens Of The Stone Age (1998),
then Rated R (2000), followed by the
very accomplished Songs for The Deaf
(2002) and the equally polished Lullabies
to Paralyze (2005). After Era Vulgaris
(2007), it seemed like QOTSA was facing
a dry patch, a six-year long hiatus period
that wasn’t uneventful though.
In the meanwhile Homme
formed Them Crooked Vultures a
superband with Dave Grohl and no
other than Led Zepplin’s own John Paul
Jones.
The void was finally filled
earlier this year when QOTSA released
...Like Clockwork in June. To put it
simply: I love everything about this
album. It’s different, unusual, eerie,
weird, off-putting, unsettling and
deeply disturbing which makes it plain
awesome. ‘Keep Your Eyes Pealed’ is the
opening track and gives you a taste of
what’s to come, and the advice given in
the song is sound because what’s coming
is phenomenal.
I still can’t decide which one
of the 10 tracks I like best. Is it ‘I Sat
By the Ocean’ with its catchy melody
and dynamic lyrics? Or is it rather
‘Fairweather Friends’ with a hint of
Elton John amidst the vocals? ‘Smooth
Sailing’ has that dancy feel without
being commercial or mainstream far
from it. ‘If I Had a Tail’, yes it is a
song title and what a piece! The entire
...Like Clockwork is the produce of Josh
Homme’s post-traumatic experience
and malaise after he died for a brief
moment on the operation table while
getting surgery. When you thought this
whole existentialist questioning of his
couldn’t be any deeper, ‘The Vampyre
of Time and Memory’ hits you with a
dose of reality: “I want God to come/
And take me home/ Because I’m all
alone in this crowd/ Who are you to
me?/Who am I supposed to be?/ Not
exactly sure anymore”... Homme played
it live on the piano during the concert,
the words couldn’t be more potent.
Equally gripping is ‘Kalopsia’, and ‘I
Appear Missing’ is not to be missed!
The eponymous track and ‘My God
Is the Sun’ are sonically sound and
solid pieces. Basically all the tracks are
flawless, sure it has nothing to do with
Era Vulgaris or previous work but this
album is as good if not better than Songs
for The Deaf or Lullabies to Paralyze. But
I reckon the purists would still find room
to voice out insatiable unsatisfaction.
So what can we hold against
Homme? Probably what he said about
La Halle Tony Garnier being a fantastic
place to play. I thought someone needed
to remind him that a) This used to be
a fucking slaughterhouse, I fail to see
what’s so cool about it, and b) La Halle
Tony Garnier isn’t the best venue sound
wise for an impressive gig like this one.
This being said, I’d forgive Homme
almost anything given his mad guitar/
piano/vocals skills and sharp badass
attitude. So what are you still doing
reading this?
Setlist of the concert:
Medication/ Keep Your Eyes
Peeled/ You Think I Ain’t Worth a Dollar,
but I Feel Like a Millionaire/ No One
Knows/ Avon/ My God Is the Sun/ I
Sat By the Ocean/ ...Like Clockwork/ I
Never Came/ In the Fade/ If I Had a Tail/
Kalopsia/ Little Sister/ Smooth Sailing/
Make It Wit Chu/ Sick,Sick, Sick/ Better
Living Through Chemistry/ Go With
the Flow/ The Vampyre of Time and
Memory/ I Appear Missing/ A Song for
the Dead.
юёю
Soy extranjera
L’Insa est une école ouverte à l’international, on nous le répète suffisament. Du coup l’Insatiable ouvre ses colonnes à une étudiante
étrangère, qui vous propose un article en espagnol comme on aimerait voir plus souvent. Un récit poignant à propos d’intégration, de
soirées et de contrôleurs TCL.
Tengo a todos mis amigos
cantandome canciones llenas de
promesas de que algún dia nos
volveremos a ver, tengo las lágrimas y
la sonrisa de mi hermano mezcladas,
tengo el tosco pero orgulloso abrazo
de mi padre y tengo la mirada de mi
madre diciendo que Dios me protegerá.
Me llevo estos recuerdos, junto con mi
equipaje lleno de sueños, buscando
aventuras y nuevos caminos.
Buscando un cambio, buscando
ser mejor. ¡No olvidemos el
pasaporte! Mejor amigo de todo
extranjero.
Lluvia, lo primero
que vi al llegar a Lyon fue la
lluvia... ¿que no se supone que
estabamos en verano? Seamos
positivos; los de tercer año
estuvieron en el aeropuerto, no tuve
que estrenar mi francés perdiendome
por la ciudad. Escribieron bien mi
nombre en el cartel con el que me
recibieron , no puedo decir lo mismo
cuando intentaron pronunciarlo
pero seamos positivos; ¡llegué viva a
Francia!
Imposible
decir
que
la primera noche en el INSA fue
hermosa, no sonaba «La vie en Rose»
mientras veia mi nuevo cuarto,
junto con los baños compartidos, y
tampoco escuchaba «Je ne regrette
rien» cuando me preguntaba que
diablos había hecho al dejar mi país.
Tuve que dormir temprano y dije
que mañana seria un nuevo día.
Era hora de conocer en
esta tierra lejana a todos los extraños
como
yo...»extranjeros»,
fácil
identificarnos; todos llevabamos un
mapa y portabamos un cartel en
la mirada que decia «ayuda». Se
podría decir que nunca tuve una
buena relación con los mapas, son
tan complicados! Tuve que pedir
ayuda a un guardia de seguridad
para que me dijese donde quedaba
Marco Polo, después de una larga
explicación me lanzó un «bon
courage», ahí comenzaria la larga e
interminable lista de «bon courage»
que recibiria desde mi llegada al
INSA. No sabía que esas dos palabras
significaban: no te pierdas en la ciudad,
intenta sacar un 10, intenta usar el wi-fi,
nadie entenderá tu acento, cuidate de
los controladores, espera el invierno y
muchos pero muchos problemas más
que me tocaria enfrentar.
Apprender nuevas cosas
Nunca me imaginé que cada una de las
personas que estarian en la escuela de
verano cambiarían mi vida, de las maneras
menos explicables lograron sacarme
una sonrisa. Me enseñaron muchas
cosas; ahora tengo más vocabulario que
cualquier diccionario; «cazzo» palabra
italiana que dependiendo donde la uses
puede ser ofensiva o halagadora, «chinga
tu madre» cada vez que los mexicanos lo
dicen espero que no esten insultando a
mi madre, «vaina» creánme, no creo que
los venezolanos se refieran a la verdura,
«chimba» cada 5 minutos escucho a
un colombiano decirlo, «bosta» insulto
brasilero, «flipando» sinónimo de...
bueno... aún no sé su significado pero los
españoles la usan mucho. Podria seguir
escribiendo párrafos y párrafos con
las nuevas palabras que aprendí pero
aún intento entenderlas, saber cuando
usarlas, con quien decirlas y que tono
ponerles, ya intenté que cada extranjero
me de una respuesta pero
ni ellos saben como
respondermelas.
Me enseñaron que
puedo conocer la
ciudad un sábado a
las 4am, tomando
«prestado»
señalizaciones
de tránsito, me
enseñaron
a
que se pueden
organizar
cenas
en
medio
del
p a s i l l o
con solo 5
ingredientes,
también me
mostraron como
NO se debe
manejar
una
bicicleta, algunos
se hicieron expertos
identificando a los
controladores del
Tram, y algunos ya pagaron los 50 euros
de multa.
Bailamos en las mesas,
tomamos tequila, jugamos a ser
estudiantes de Hogwards, cantamos
canciones por las calles de Lyon, cada
uno en su idioma pero de una u otra
logramos entendernos.
Pero no todo es risa y
diversión; somos varios los que
no tomamos la puntualidad como
prioridad, si queremos salir a las 10 pm
debemos decir que nos encontraremos
a las 9 pm, y como siempre terminamos
tomando el último tram de la noche,
las diferencias lingüísticas a veces
nos llevan a discusiones que siempre
terminan en: «¡ok! ¡Cada uno habla lo
que quiere y como quiere!» también nos
hemos enfrentado a prejuicios y a clichés
y al mismo tiempo hemos intentado
eliminarlas.
Quedar la misma persona
Todas las horas que hemos
estado juntos han mostrado nuestros
peores defectos y nuestras grandes
virtudes, nos ayudamos entre todos y al
mismo tiempo queremos matarnos pero
de eso se trata la amistad; aguantarse en
las buenas y en las malas.
Somos ruidosos, no entedemos
el afán de tener 50 quesos en la mesa,
queremos algo picante en cada porción
de comida, necesitamos una buena pasta
cada día, no necesitamos correr al andar,
conocemos al yurex como material
escolar, hacemos muecas y movemos las
manos al hablar y cada día extrañamos
nuestro hogar, nuestro país.
A miles de kilometros del lugar donde
nací encontré problemas, encontré
lágrimas, encontré que la vida no es
fácil al dejar mi casa, pero también hallé
amistad, risas, una familia incondicional
y un nuevo hogar.
Si
me
preguntan
que
nacionalidad tengo, les diré que soy
boliviana, española, italiana, colombiana,
venezolana, mexicana y brasilera, no
he perdido mis raices, he ganado unas
nuevas, y estoy creciendo junto con ellas.
ќћѠђџџюѡȱǯȱџђљљюћю
Humeurs
Tous de gauche ?
Aujourd’hui les médias occupent une place de choix en politique ! Ils ont le pouvoir de
l’information, celui de pouvoir changer la perception que nous avons de la réalité du monde. En
font-ils un bon usage ?
La question s’est toujours posée
et se pose encore aujourd’hui : pour qui
se battent les médias en France ? Les
gauchistes vous diront qu’ils favorisent
la montée de l’extrême droite, la
droite dira qu’ils propagent des idées
de gauche, les médias, eux, se disent
impartiaux. Manque de modestie de leur
part que voilà : un journaliste avant
d’être un journaliste est un homme, nul
n’est purement objectif et l’opinion du
reporter aura toujours une influence
sur sa façon de voir le monde et donc
sur sa façon de le présenter aux yeux
du peuple. La question de l’implication
politique des journalistes devient éthique
aujourd’hui à l’heure où les médias
exercent une influence presque malsaine
sur la population et où la frontière entre
médias et monde politique se floute peu
à peu. Le journalisme qui s’est toujours
voulu indépendant est aujourd’hui
critiqué d’être un outil de propagande à
la solde d’idéologies.
Et dans les faits, ça donne
quoi ? Il est clair de nos jours que les
médias populaires sont attirés par les
sujets qui font vendre, qui font du bruit :
l’immigration, la sécurité, des sujets
souvent traités de façon superficielle
et que la droite française connaît
bien. Ces sujets profitent à l’extrême
droite française qui ne manque pas de
faire de la démagogie en de pareilles
occasions ainsi qu’à l’UMP qui profite
de l’opportunité pour récupérer des
électeurs partis s’engager dans la marine.
Voilà la source des accusations par la
gauche de la droitisation des médias.
Ajoutez à cela Médiapart hurlant sans
cesse que leurs collègues des autres
médias sont sous la coupe de vils lobbies
et voilà le mobile parfait pour accuser les
médias de méchants propagandistes à la
solde du grand capital.
Mais l’idéologie dans tout
ça ? A-t-on déjà entendu un journaliste
se revendiquer de droite sans se faire
huer par ses confrères comme le furent
Jean-Pierre Elkabbach ou, de façon
plus véhémente, Eric Zemmour ?
Qui aujourd’hui, mis à part certains
éditorialistes économiques, défend
à cœur ouvert le capitalisme ? Il est
évident que les médias propagent les
valeurs sociales et font de celles-ci une
norme absolue. Il devient impossible
de remettre en question certaines de ces
valeurs sous peine de se voir lynché en
place publique et perdre définitivement
toute crédibilité aux yeux du monde.
Ces pratiques des médias font stagner
ainsi depuis longtemps le débat public,
puisqu’aucun homme politique ne serait
assez fou ou stupide pour clamer des
valeurs opposées à celles de la sphère
médiatique qui contrôle directement
l’opinion du peuple et donc la carrière de
nos politiciens. La récente stigmatisation
du monde de la finance est également
une conséquence de la parité d’une
partie du monde médiatique, du fait
de l’idée véhiculée par les journalistes :
ce monde financier est vu aujourd’hui
comme l’ennemi de la France et de ses
valeurs car il ne correspond pas aux
normes idéologiques ”sociales” des
journalistes.
Les riches et la finance sont
alors devenus l’ennemi du peuple (ce
qui devrait vous rappeler un certain
discours de campagne). On a pris pour
habitude de citer Marx et Blum, mais
on oublie Adam Smith et John Locke,
on a lentement mais sûrement mis au
ban les idées libérales. Peut-on parler
de propagande insidieuse ? Certains
diraient que oui ! Critiquez sans cesse
une idée massivement, devant un
public confiant de notre impartialité et
il se mettra à questionner cette idée, à
critiquer notre système capitaliste qui
nous a porté tant d’années et le peuple
ne le considérera plus viable. Prenons
l’exemple des grèves syndicales, les
médias français ont pris pour habitude
de montrer l’engagement des grévistes et
leur combat dans leur version des faits,
en opposition à la classe politique qui
refuse d’entendre les considérations.
Mais peu de médias ont un
jour pris la décision de défendre la classe
politique et de remettre en question la
légitimité de certaines revendications. La
parité des médias est malheureusement
un débat sans fin car il ne peut s’appuyer
que sur des idées et n’est pas tangible,
mais la question reste tout de même
légitime en France comme ailleurs,
du fait de la place importante que les
médias occupent dans le monde public.
љюѢёђ
À l’Ouest, du nouveau
Vendredi soir. Désarroi : que faire de cette soirée ? Un froid de canard dehors, rien à voir dans une
quelconque salle de cinéma, où donc aller ? Pourquoi n’essayerez-vous pas le théâtre ?
Une proposition à point nommé
Le texte, un point c’est tout
Le texte de la pièce est
placardé, comme un symbole, dans
un coin de la salle et vous accueille
dans celle-ci. Voilà qui est loin d’être
anodin ! La représentation commence,
que l’on joue ce soir-là le Misanthrope,
Tartuffe ou Dom Juan, la recette est la
même et fait preuve d’efficacité : pas de
fioritures techniques, pas de décors (ou
alors fait de carton et de scotch), pas de
costumes, juste du texte. Seulement le
texte. Certes la mise en scène est là, osée
le plus souvent, mais elle sert le texte en
empêchant en permanence le spectateur
de profiter de la vision entière de la
scène. Ce théâtre n’est pas fait pour être
vu ou entendu mais vécu : les acteurs
investissent les gradins, jouent depuis
les coulisses, se permettent l’impossible
mais rendent avant tout justice et
hommage au propos de la pièce. On ne
remarque même pas que des femmes
jouent des hommes et des hommes des
femmes, on rentre parfaitement dans
l’idée. Mais quelle idée ?
Mise au point
En
parcourant
le
journal
du théâtre (édité tous les soirs de
représentation), vous aviez commencé
à cerner l’esprit du lieu en découvrant
cette délicieuse promesse, quasiment une
devise : le Théâtre Permanent. C’est très
simple : le théâtre fonctionne en cycles de
1+3 mois. Le premier mois est consacré à
l’apprentissage du texte des trois pièces à
venir, du même auteur (Molière pour le
cycle achevé fin novembre). Le comédien
se doit de connaître et partager avec
plaisir et générosité son texte. Concept
exacerbé par la distribution aléatoire des
rôles. Ensuite viennent les trois mois de
représentation, un par pièce.
Mais cela n’en fait pas pour
autant du théâtre permanent, si ?
Point de chute
Le lieu vit et
respire donc le théâtre
en continuité ou
presque. Tout d’abord
les représentations
ont lieu 5 soirs par
semaine (relâche les
dimanche et lundi) et ce
pendant 3 mois d’affilée : on ne
voit ça nulle part ailleurs dans
nos contrées. Ensuite, tous les
après-midis sont occupés par les
répétitions de la pièce en cours
ou bien même de la suivante.
Et surtout, chaque matin, une
poignée d’acteurs vient animer
un atelier ouvert à tous pour
partager autour de la pièce en
cours mais aussi du théâtre en
général.
Point de non-retour
Chamboulé
par
cette découverte d’une
vision tout à fait nouvelle
du théâtre (mais revenant en réalité
aux fondamentaux), vous délaissez
avec peine l’Ouest lyonnais et revenez
à la morosité de votre vie quotidienne.
Vous vous dites alors que ce bon vieil
Alfred Hitchcock avait bien raison : ”Le
théâtre c’est la vie, ses moments d’ennui
en moins”. Si l’expérience Molière s’est
achevée début décembre, ouvrant un
mois de ”relâche”, elle va maintenant
laisser place à un autre géant du
théâtre, anglais cette fois : Shakespeare.
Donc n’hésitez pas, écoutez Alfred, et
redécouvrez non pas le plaisir du théâtre
mais celui de la vie.
1џіѐ
En couleurs comme en noir et blanc, les lumières
continuent de nous éblouir le 8 Décembre. Crédits
: Hugues Verlin pour Graines d’Images
Enfourchant votre fier vélo,
vous profitez du tout nouvellement
ouvert tunnel de la Croix-Rousse pour
atteindre le petit mais irréductible
Théâtre du Point du Jour. Façade barrée
d’inscriptions, scotch recouvrant les
murs, voilà un drôle de décor qui vous
accueille. Le hall du lieu est peuplé
d’un public hétéroclite, loin de l’image
que l’on peut se faire d’un public de
théâtre. Emporté par l’euphorie, vous
vous empressez de prendre votre billet
et, surprise, ne payez que 5€ ! Au moins
vous ne vous serez pas ruiné. Mais à
quoi vous attendre ?
ne sait
ersonne tes à
p
e
u
q
Il paraît ges sont ouver les,
pa
vos artic
que ces
ez-nous
y
o
v
n
TUCs à
E
tous.
essins,
d
,
s
e
é
id
om
gmail.c
potins,
tiable@
alain.sa
7
Le Grand Vert
Le développement durable et l’écologie : des priorités politiques
du Grand Lyon ? Si on en croit notre rédacteur : ”Que d’la
gueule ”.
Mais rhil est flou !
Rappelons tout d’abord la
définition du développement durable
telle que l’État Français l’entend, depuis
1987 : ”un développement qui répond aux
besoins du présent sans compromettre
la capacité des générations futures à
répondre aux leurs ”.
Cet objectif a été précisé
en France par le Grenelle de
l’environnement : ”L’objectif de
développement durable, répond, de
façon concomitante et cohérente, à cinq
finalités :
1° La lutte contre le changement
climatique ;
2° La préservation de la biodiversité,
des milieux et des ressources ;
3° La cohésion sociale et la solidarité
entre les territoires et les générations ;
4° L’épanouissement de tous les êtres
humains ;
5° Une dynamique de développement
suivant des modes de production et de
consommation responsables.”
Alors, qu’est-ce que ça vous
évoque ? Des bonnes idées, une intention
générale d’aller dans le bon sens ou des
objectifs de Bisounours qui, on le sait
très bien, ne seront jamais atteints et
qui ne seront pas même approchés dans
les faits ? (Moi c’est l’épanouissement
de tous les êtres humains qui me fait le
plus marrer). En tout cas, rien de précis,
hein ?
Inch’allah
Si vous aimez les promesses,
en veux-tu en voilà : le Grand Lyon s’est
défini un programme de développement
durable nommé l’Agenda 21 (tiens,
ça m’évoque un truc insalien ça), qui
regroupe ”100 actions autour de cinq
orientations stratégiques, fruit d’une
vision alliant pragmatisme et recherche
d’exemplarité :
Orientation n°1 : favoriser tout à la fois
la cohésion sociale et le développement
économique .
Orientation n°2 : réaffirmer localement la
lutte contre l’effet de serre.
Orientation n°3 : améliorer le cadre de
vie des habitants.
Orientation n°4 : positionner le Grand
Lyon et les communes comme animateurs
de la prise en compte du développement
durable, de manière partenariale.
Orientation n°5 : engager l’institution
communautaire à se mobiliser pour le
développement durable.”
Wow, 100 actions ! Ça doit
faire beaucoup ! (”Vous êtes charmante
mais vous savez ce que ça fait un
million, Larmina ?”) Eh ben non, avec
des définitions aussi vastes, notre beau
campus tout moche doit bien regrouper
100 actions de développement durable
chaque année, alors que dire du Grand
Lyon ?
D’autant plus qu’à aucun
moment ils ne précisent ces 100 actions,
sur leur site (grandlyon.com) on se
retrouve au milieu de tout le charabia
politique qui cache la vacuité de leur
programme derrière de jolis mots,
entendus et ré-entendus lors de toutes
formes de campagne politique : ”ville
intelligente”, ”prise de compétence
globale et progressive dans le domaine
de l’énergie.” Et le mieux : ”Accompagner
la transition énergétique en bâtissant une
stratégie ”énergie” exploitant au mieux
les ressources disponibles, en cohérence
avec les autres politiques publiques.” La
dernière partie de cette phrase est lourde
de sens, comprenez ”si ça ne nous arrange
pas, on ne le fera pas”. En effet, évoquer
le développement économique dans
une logique de développement durable
ne fait que montrer les intentions du
pouvoir en place. Certes, l’économie peut
faire partie d’une amélioration du train
de vie, mais la placer dans les objectifs
écologiques se révèle être antithétique au
regard des 200 dernières années. Il aurait
été habile de leur part de ne pas évoquer
cet aspect-là de leur programme qui est
celui du développement tout court. On
comprend alors que ces actions n’en sont
pas, et sont plutôt 100 idées ou tournures
de phrase qui passeront à la trappe dès
qu’il faudra faire des compromis avec les
entreprises à grand capital.
Il ne faut jurer de rien
Alors oui, je suis très sceptique
quant à la réalisation réelle de ces
objectifs, peut-être que ma vue est biaisée
par mes propres opinions politiques
ou par ma participation à des dossiers
de subvention au sein d’une asso (en
général ça donne un tissu de léchage de
cul, dans le cas du Grand Lyon, le cul
à lécher, c’est le notre), peut-être que le
Grand Lyon va être le renouveau d’un
mouvement vert dans la région. Je ne
peux qu’espérer que le parc de Gerland
atteigne la superficie de la Tête d’Or
et que les autres espaces verts promis
ouvrent, et que seulement la moitié de
leurs objectifs soient accomplis, ou pris
en compte. Surtout maintenant qu’on
apprend que la totalité de l’air de la
Terre est pollué. Vous ne m’enlèverez
pas de la tête que, cachée par les médias
mainstream et les politiciens, la réalité
est qu’il est l’heure ou jamais de prendre
des mesures drastiques en terme de
pollution, si on ne veut pas ruiner la
Terre, il faudrait dès maintenant arrêter
tout ce qui pollue, changer le cours des
sociétés, de l’humanité. Parce qu’en fait,
il est déjà trop tard.
SHORKAN
D’APRÈS
LA DIRCOM©, C’EST
NOTRE DIRECTEUR.
La longue et pénible marche vers l’inscription à
l’Insa.
C’EST QUI LE MEC EN
HAUT ?
Les premières interros sont là, les jours
raccourcissent... Misère.
Octobre
Septembre
ALLEZ VIENS, ON
EST BIEN !
Et comme tous les ans, les partiels de juin sont
un vrai massacre...
ET MON GRADIENT, TU LE
SENS MON GRADIENT ?!
Comme tous les ans, les 24h nous envoient du
gros son !
RENÉ,
T’ES ASSIS SUR LA
PISTE CYCLABLE !
ELLE EST INDESTRUCTIBLE
MON ENTROPIE !
DIX FEUILLES MAXIMUM
POUR LE ROLLERCOASTER !
Juin
ALLEZ, UN BON PETIT
RHUM ARRANGÉ !
Mai
TROP FACILE
KÉVIN, TROP
FACILE...
Les post-partiels se déroulent dans le
calme et la sagesse
DANS TON...
Février
Coupure de chauffage dans les résidences de
l’Insa, l’hiver est rude...
JEAN-MARC, TU L’AS
TROUVÉ OÙ TON BONNET ?
Janvier
JE VAIS MARQUER
L’HISTOIRE !
ON S’EN FOUT, ELLE
CHAUFFE PAS !
La seule vraie religion des vrais Lyonnais, c’est
les soirées Beaujolais entre amis...
POUR QUI LA DERNIÈRE
CHIPS ?
Novembre
Temps des adieux, 20% des 1ère années nous
quittent à tout jamais...
T’AS PAS OUBLIÉ
D’ÉTEINDRE LA PLAQUE
ÉLECTRIQUE ?
DU WIFI, ENFIN !
Juillet
En cette période électorale, rendons hommage à
notre Raïs à nous.
Mars
L’almanach 2014 de L’Insatiable
N’y voyez surtout pas le fantasme de l’homme, mais
plutôt la recherche créative, le délire de l’artiste.
JOYEUX NOËL, THÉRÈSE !
Décembre
L’école d’été bat son plein.
TU RADOTES, BASTIEN...
ELLE EST FRAÎCHE
MA CARTE VA, ELLE EST
FRAÎCHE !
Août
Avec le beau temps, les apéros reviennent
aux Humas...
ON VA ENCORE M’APPELER
« L’URHINO DES HUMAS »
Avril

Documents pareils

Numéro 103 – Février 2005 - L`Insatiable

Numéro 103 – Février 2005 - L`Insatiable “un interview d’Ernest-Antoine”. Réalistes, nous satisferons probablement deux de vos desideratae: des jeux et les résultats sportifs insaliens.

Plus en détail