Insolite Roumanie - Transat Projects

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Insolite Roumanie - Transat Projects
Une exposition proposée par Transat Vidéo
dans le cadre du 5 e Printemps balkanique
Pavillon Normandie
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du 9 mai au 8 juin 2008
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Insolite Roumanie
Communism never happened
Cinq artistes roumains exposés à Caen : la plupart sont de jeunes artistes émergeant
sur la scène des arts visuels. Tous tournent leur regard vers leur pays : la Roumanie,
sortie d’une dictature en 1989 et sous laquelle ils ont vécu une partie de leur vie, bien
souvent leur enfance. Un point d’ancrage temporel, politique, économique, social et
personnel qui les renvoie de manière forte et évidente à la question de leur identité,
de leur héritage et de leur avenir. Sous des angles différents, ils abordent ces questions
à travers l’architecture. Les travaux vidéo et photographique de Mona Vătămanu
et Florin Tudor apportent un éclairage documenté sur la situation urbanistique de
Bucarest, reflétant l’état actuel et l’histoire du pays. Călin Dan observe l’architecture
à la lumière de l’« émotion » intoduisant le folklore et l’univers du conte dans son
observation de la Roumanie. Vlad Nancă reconstitue pour nous l’ambiance urbaine de
la capitale à travers la mythique voiture roumaine : la Dacia 1300 ; tandis que Ciprian
Mureşan évoque, de manière suggestive, subtile et drôle, les tensions entre l’histoire
et la réalité, l’héritage et l’avenir, la violence et l’innocence par le biais de saynètes et
de mises en scènes.
Călin
Dan
Sample City
Ciprian
Mureşan
p. 04
p. 05
Leap into The Void, after Three Seconds
Choose…
Communism never happened
Ceausescu’s Portrait
Nancă
Vlad
p. 06
Dream of Bucharest
Mona
Vătămanu & Florin Tudor
p. 7-8
Le Palais
Persepolis
Références
biographiques
p. 9-10
Informations
pratiques et remerciements
p. 11
Plan
p. 12
Călin Dan
Sample City
sommaire
vidéo • 2005 • 11 mn 25
« Sample City explore les multiples strates du paysage urbain de Bucarest, utilisant
comme guide le personnage d’un conte populaire roumain. Une sorte de
Till l’espiègle des Balkans – un personnage de vagabond des villes qui possède un
signe distinctif : il marche une porte attachée à son dos, symbole du nomadisme
caractérisant la condition des habitants des grandes agglomérations urbaines au
XXIè siècle. La bande-son originale de Sample City est un mélange de musiques
populaires, qui, à l’instar des procédés techniques de l’image et de la diversité
architecturale de la ville, mixe des extraits passant d’un orchestre gypsy lautar
(gypsy paysan) au manele (folklore urbain aux influences orientales), au hip-hop
et la drum’n bass locales.
Sample City rend compte de la dimension anthropologique d’une capitale située
au cœur de l’identité européenne et de la diaspora juive, de la culture tsigane et
de l’esthétique stalinienne ».
Călin Dan
Depuis quelques années, l’artiste romano-néerlandais, Călin Dan, a délimité un champ de recherche spécifique, défini
comme une « architecture de l’émotion », qui s’appuie sur un ensemble de moyens d’expression très personnels parmi
lesquels se mélangent la vidéo et la photographie, et à côté desquels textes et musiques jouent un rôle prépondérant.
L’artiste s’intéresse à l’utilisation, à l’expérience, au sens et aux émotions véhiculés par l’architecture et les environnements
urbains. À travers son analyse de la ville, l’exploration des paysages, ses relations avec les habitants, ses recherches sur
les traditions, les rites et les coutumes, le travail de Călin Dan joue perpétuellement sur le croisement d’observations
personnelles du folklore, de faits historiques, d’analyses architecturales rendus par l’utilisation des écrans divisés et de
procédés sonores et visuels diversifiés. Son mode d’expression artistique reste difficilement classable. Ce n’est pas vraiment
du cinéma, cependant son travail filmique s’y réfère dans sa forme d’exécution et dans le déroulement de son histoire.
Ses narrations visuelles plongent le spectateur au cœur de l’Europe de l’Est, en prise avec l’héritage post-soviétique. Les
histoires racontées nous paraissent bien souvent étrangères, elles invitent le spectateur à découvrir l’imaginaire et les
situations qu’elles véhiculent. Călin Dan dit de ses vidéos qu’« elles sont réalisées et élaborées comme une production
filmique, mais orientées vers l’idée d’un film ouvert et incomplet, rempli d’incertitudes et de résonances à l’ambiguïté
poétique que porte en lui le quotidien ».
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Ciprian Mureşan
sommaire
Leap into The Void, after Three Seconds
affiche 70x100 cm • 2004
Leap into The Void, after Three Seconds (Saut dans le vide après trois secondes) est une photographie mettant en scène un
corps allongé dans une rue de Roumanie. La photographie fait directement référence à l’action réalisée par Yves Klein, en
1960, intitulée Le Saut dans le vide. Yves Klein en plein saut, suspendu dans le vide, s’imprègne avec légèreté des « qualités
immatérielles du vide » afin d’être « au plus près de l’espace » – thèmes qui jalonnent son œuvre et sa recherche. Or, dans
Leap into the Void, after Three Seconds, titre sarcastique, Ciprian Mureşan choisit de montrer les trois secondes qui suivent
l’envol, soit la chute. L’énergie et la gaieté d’une époque, bel et bien révolues, laissent place à l’écrasement du corps et
témoignent d’un atterrissage fatal…
Choose…
vidéo • 2005 • 57 sec
Dans Choose… un enfant ne s’embarrasse pas de la question du choix et mélange
Pepsi et Coca-Cola dans un même verre. Le cadrage et l’action de Choose...
peuvent faire penser à la fameuse performance d’Andy Warhol mangeant
consciencieusement un hamburger. Ce clin d’œil amusé fait état de l’histoire
politique de la Roumanie, prise en étau entre un régime communiste liquidé et
un monde globalisé. Face à ce choix, le jeune garçon, en opérant son surprenant
mélange, n’a que faire de la prédominance capitaliste incarnée par les deux
firmes américaines et, face à la caméra, boit le breuvage.
Communism never happened
installation • 2006
Le Communisme n’a jamais existé est une devise provocante qui résonne comme
un sort jeté à la figure du passé. L’œuvre – réalisée à partir de disques 33 tours
de chansons populaires roumaines – pose la question des conséquences
engendrées par le processus d’évaluation du communisme et le problème de
la réécriture de l’Histoire. Le titre ironique de Ciprian Mureşan souligne moins la
question des conséquences effectives du communisme qu’il ne met en évidence
le communisme comme une pure utopie, une théorie politique qui n’aurait
jamais existé ne faisant advenir que des régimes dictatoriaux.
Ceausescu’s Portrait – avec Adrain Ghenie • vidéo • 2008 • 12 mn 02
Ciprian Mureşan filme l’artiste peintre Adrian Ghenie en train de brosser le
portrait de Nicolae Ceausescu, lors de son procès le 25 décembre 1989. Les
deux artistes appartiennent à cette génération de jeunes roumains hantés par
les souvenirs d’un régime dictatorial. Ciprian Mureşan et Adrian Ghenie sont les
témoins d’une Histoire qui est en train de s’écrire et de se réécrire, une source de
désillusion, d’amertume et aussi d’inspiration.
Le travail de Ciprian Mureşan dégage des thèmes communs qui circulent à travers toutes ses œuvres : l’enchevêtrement
des motifs sociaux, les codes culturels et l’expérience de l’histoire. Ses œuvres se définissent par une investigation des
références historiques, sociales et culturelles – littéraires, artistiques – qu’il réutilise, recontextualise en vue de mettre en
évidence la complexité de ce qui est appelé Réalité et/ou Histoire. Plusieurs d’entre elles s’appuient sur les moments
clés qui soulignent la confrontation permanente entre la mémoire d’une utopie communiste révolue et la nouvelle
réalité d’un capitalisme global. La démarche de Ciprian Mureşan met en place une stratégie artistique qui consiste à
défier les ambiguïtés portées par la mémoire collective. L’artiste montre la violence et l’innocence, la préméditation et la
naïveté comme des forces complémentaires qui s’alimentent entre elles. Chaque rituel du quotidien se mélange à des
événements sinistres, tout comme la civilisation moderne mélange différents ordonnancements et différentes valeurs,
soulignant la suprématie d’une réalité brutale et perverse. Le travail de Ciprian Mureşan s’appuie sur un sens de l’humour
qui permet à l’artiste de faire face à un héritage historique et artistique sans sombrer dans la martyrologie. Ses pièces sont
une joyeuse acceptation des manques et des fêlures évidentes que présente la réalité contemporaine tout en contenant
la force d’une catharsis par le grotesque.
5
Vlad Nancă
sommaire
Dream of Bucharest installation • 2007-2008
Comme dans bien d’autres grandes villes, la présence des voitures est une
véritable catastrophe à Bucarest – l’infrastructure de la capitale ne s’étant pas
améliorée à l’époque socialiste. Depuis la fin de l’ère Ceausescu, le nombre de
voitures n’a cessé d’augmenter chaque année, de telle sorte que l’on compte,
aujourd’hui, un million de voitures pour deux millions d’habitants. Comme dans
d’autres villes, le paysage urbain de Bucarest s’est vu transformé par la nuée
d’automobiles – en marche ou garées, bon an mal an. Vlad Nancă identifie son
lieu de naissance à la Dacia 1300, la voiture roumaine par excellence, variante
roumaine de la Renault 12 créée en 1969 et fabriquée jusqu’en 2004. L’artiste
voit dans la Dacia la métaphore absolue d’une société ayant vécu sur un mode
en arrêt pendant 30 ans.
« Dans le Bucarest post-socialiste, la nouvelle machinerie capitaliste – déployant force panneaux publicitaires, marques de
consommation et voitures arrogantes de nouveaux riches – percute de plein fouet les nombreux restes d’une idéologie
politique et économique que la Dacia incarne de manière évidente. Dans l’installation, Dream of Bucharest, la voiture
devient un symbole fantomatique – silhouettes blanches sur murs blancs – du désagrément que procure l’enchevêtrement
des « voitures » disposées dans l’espace d’exposition qui vient faire écho à la situation bien réelle des rues de Bucarest. Les
silhouettes de la Dacia bloquent le passage, obligeant le visiteur à les contourner tout comme les piétons de la capitale
roumaine doivent trouver des passages au milieu de la circulation et des voitures stationnées. Derrière chacune des
silhouettes, Vlad Nancă a disposé des photos, des extraits vidéo et des esquisses de ses carnets de dessins. Ces éléments
révèlent le motif récurrent de ses obsessions urbaines. Sur les images, la silhouette de la voiture est toujours la même,
seuls la couleur et l’arrière-plan changent. Finalement, cette multitude de Dacia témoigne de gestes répétés qui agissent
comme la réplication d’une production automatisée. Vlad Nancă dénonce l’esthétique de la stagnation et du manque
dans la société roumaine : pendant 30 ans, la voiture a été fabriquée et vendue sans jamais être améliorée ni modifiée.
Cette représentation de la Dacia fonctionne comme révélateur de l’état mental, idéologique et économique du pays et
de ses contradictions. »
Jean-Baptiste Joly
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Mona Vătămanu et Florin Tudor
sommaire
Le Palais (Palatul) vidéo • 2003-2004 • 29 mn 26
« Le Palais, une vidéo construite en deux parties, traite d’un des symboles
du pouvoir en Roumanie : la construction du palais de Nicolae Ceausescu,
qui regroupe aujourd’hui le Parlement roumain et le Musée national d’art
contemporain. Aucun autre bâtiment, baptisé à l’origine Maison du Peuple, ne
cristallise si bien l’histoire récente du pays et la manière ambivalente dont la
population roumaine se l’approprie aujourd’hui. Florin Tudor et Mona Vătămanu
ont filmé tour à tour deux visites publiques du bâtiment, sans fixer de direction
préalable au film. La voix officielle censée incarner l’esprit du bâtiment est
remarquable, non seulement par la description de l’histoire du site et de son
récent passé – éclairant les deux visites sous un jour différent – mais aussi par la
manière dont la rhétorique des superlatifs est constamment saisie à l’image, à
travers des éclairs d’ironie. »
Astrid Wege
« Imaginez que vous vivez en Roumanie, que vous y avez grandi à l’époque où l’on démolissait les villes de Bucarest et
de Constanta pour faire place à l’utopie socialiste, obligeant une grande partie de la population à se loger dans des
barres d’immeubles. Le palais fut laissé en chantier par son propriétaire – Nicolae Ceausescu, président de la République
socialiste de Roumanie – condamné et fusillé en 1989. La visite guidée raconte son histoire et l’histoire du bâtiment ainsi
que les implications sociales que sa construction a engendrées sur les habitants de Bucarest. Diana, la guide, joue comme
une véritable « actrice » interprétant son rôle, bien que son discours dissimule difficilement le drame que représente le
palais pour les Roumains. Nous ne pouvons décrire l’horreur que véhicule ce bâtiment ; ridicule, incohérent, absurde ou
encore agressif sont les mots qui nous viennent à l’esprit pour l’évoquer. Nous avons placé la visite au cœur du film pour
que le spectateur se sente comme un touriste à l’intérieur du bâtiment. Après le premier film, nous en avons réalisé un
second avec un autre guide. Et c’est sans surprise que nous avons découvert un discours et une histoire qui se révèlent
très différents, éclairant les contradictions de la société roumaine. Une installation avec les deux vidéos, face à face, a été
pensée comme l’expérience d’une situation post-traumatique. »
Mona Vătămanu et Florin Tudor
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Persepolis séries photographiques 30x50 cm • 1999-2006
« Persepolis est une lecture photographique de Bucarest à l’époque post-socialiste.
L’idée est de montrer la ville à travers les différentes strates superposées de son
architecture (sans prétention urbanistique) nées des différentes utopies politiques
successives, chacune d’entre elles ayant remis en question la proposition
précédente. Nous avons documenté en images les motifs de ces confrontations
architecturales. Sous le régime socialiste, la conception de l’architecture est
agressive, impliquant comme modèle de construction la destruction. Aujourd’hui,
20 à 40 ans après, nous sommes les témoins de vastes zones constituées de barres
d’immeubles qui tombent progressivement en ruine. Ces logements ne sont plus
habités par l’idéologie qui fut à leur origine, bien que de nombreux Roumains
y vivent encore, vérifiant ainsi le concept socialiste de « machines à habiter ».
Cependant, ces blocs d’immeubles en série sont considérés, aujourd’hui, comme
faisant partie de notre héritage culturel. Les grands boulevards, remarquables
par leurs façades modernes et monolithiques, en plein cœur du centre-ville,
demeurent, pour les Roumains, aussi oppressants et traumatisants que par le
passé. Le dessin original de ces façades s’est progressivement transformé par les
interventions successives de leurs habitants. Aujourd’hui, elles sont devenues un
véritable terrain d’essai pour leurs propriétaires. Une autre strate architecturale
de Bucarest est remarquable, elle couvre le prochain emplacement qui doit réunir
de nombreux immeubles dédiés à l’expérimentation. Nous avons commencé à
filmer les premières étapes de construction pour tenter de voir quelle utopie sera
bientôt à l’œuvre dans la capitale. »
Mona Vătămanu et Florin Tudor
« Persepolis explore l’habitat post-socialiste à Bucarest en prenant comme idée de départ les strates superposées d’une
utopie architecturale. Plus ou moins ouvertement, le souvenir de la destruction est omniprésent sur les photographies,
comme autant de résidus d’une idéologie et d’un pouvoir politique sans limites. En observant les images sous un angle
historique, celles-ci dévoilent la coexistence de trois strates architecturales : le pré-modernisme, la marque profonde de
l’ère communiste, et les chemins sinueux qu’emprunte la nouvelle architecture post-révolutionnaire. Les restes du prémodernisme présentent quelques reliques encore visibles malgré les interventions radicales de l’urbanisme communiste,
alors à la recherche d’une nouvelle cartographie de Bucarest. La direction urbanistique dans laquelle s’est engagé le
pouvoir communiste a impliqué des bouleversements qui ont produit un nouveau quadrillage de la capitale paralysant
son accroissement vital. Persepolis présente les deux aspects fondamentaux de l’urbanisme communiste : son aspect
cérémoniel et son aspect social. Le premier était censé exprimer le pouvoir absolu, négligeant les notions d’utilité et de
diversité. Et le second devait mettre en place un programme de réplication à l’infini d’habitations précaires en périphérie
de la ville. Cette strate architecturale socialiste se trouve investie, aujourd’hui, par une pensée urbaine entrepreneuriale
qui s’engouffre dans les brèches et construit par-dessus les dysfonctionnements.
Aujourd’hui, anciennes et nouvelles ruines tendent à s’interpénétrer pour former une agglomération-agglomérat
cacophonique. Si l’on envisage ces strates de manière simultanée, considérant qu’elles constituent un ensemble en soi,
un système architectural fonctionnel et cohérent, les photographies font alors émerger à nos yeux, une architecture de
guerre, un lieu de confrontations et de tensions juxtaposées, disjointes par endroits, jointes à d’autres par des fragments
d’urbanité. Elles révèlent un bricolage à l’échelle d’une ville qui fait fi des perspectives que pourrait représenter un grand
projet de restauration. Plutôt qu’une cartographie, Persepolis est une invitation à porter un autre regard, celui d’une vision
panoramique. L’histoire a rendu visible ce panorama de Bucarest, non pas dans le sens d’un flux linéaire et impersonnel
d’une histoire lointaine mais plutôt d’un sentiment intime et intérieur des bâtiments et des lieux, permettant la lecture de
cette architecture comme une grande fresque narrative. »
Mihnea Mircan
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Călin Dan
Né en 1955 à Arad (Roumanie), vit et travaille à Amsterdam.
Avec une maîtrise en histoire et en théorie de l’art, Călin Dan
a débuté sa carrière en tant que journaliste, commissaire
indépendant et directeur culturel à la Fondation Soros en
Roumanie. En parallèle, il a engendré de nombreux projets solo
et au sein du groupe subREAL, qu’il a co-initié en 1990. Călin
Dan combine, dans son travail artistique, recherche et créativité,
mêlant toujours les aspects sociaux à la culture «d’élite» et au
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Expositions personnelles (sélection)
2007 CA(R)NE / This is Our City, Odeon Theatre,
Bucarest.
Memory Tags (A Lounge), Fondation d’art
expérimental, Adelaide
2006 sony/wmf/pp. Trip. Sample City. Three takes on Emotional Architecture‚ Stroom, La Haye.
Something old, Something new, Something borrowed, Something blue, Galeria Noua, Bucarest.
2005 Lost in Transition, Vaal Gallery, Tallinn.
divertissement. Depuis 2002, il explore dans son projet Emotional
Expositions collectives (sélection)
Architecture, le subtil équilibre entre les populations et leur
2007 Borderline – Moving� Images.
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Seduction, Soho habitation, ainsi que les enjeux économiques et politiques qui
s’y reflètent. Emotional Architecture s’exprime à travers divers
medias : vidéo, photographie, théâtre, livres, conférences. En
2000, il a reçu le prix du Festival du film de Split (Croatie) et
en 2001, le prix de Videonale de Bonn pour son documentaire
RA. Son travail est régulièrement montré dans les festivals et
biennales, notamment en 2007 au Festival international du
film de Rotterdam et au Festival international du film court
Shandu, Beijing.
53e Festival international du film court d’Oberhausen.
Hotspot Bucharest, 35e Festival international du film de Rotterdam.
2006 Europart, Vienne.
Biennale Cuvée, OK Zentrum, Linz.
Guestroom # 4. Museum Het Domein, Sittard.
Zones of Contact, Musée d’art contemporain, 15e Biennale de Sydney.
Happy Believers, 7e Biennale Werkleitz, Halle.
d’Oberhausen.
Ciprian Mureşan
Né en 1977, vit et travaille à Cluj, Roumanie.
Depuis cinq ans, le travail de Ciprian Mureşan est régulièrement
montré en Europe de l’Est, mais l’année 2008 signe l’avènement
du jeune artiste roumain dont les œuvres seront exposées en
France, en Suisse mais aussi aux États-Unis. Parallèlement à ses
activités de création, Ciprian Mureşan est co-éditeur de la revue
Version Art Magazine (www.versionmagazine.com) et, depuis 2005,
il est éditeur de la revue Idea art + society (www.idea.ro/revista).
Ses œuvres ont été montrées à la Biennale de Prague en 2007, à
la première Biennale d’Athènes et dans les galeries Kontainer à
Los Angeles et Raster à Varsovie. En juin 2008, il participera à la
foire Art 39 de Bâle et à une exposition collective au musée d’art
contemporain Le Carré d’art à Nîmes.
Expositions personnelles (sélection)
2008 Vers le réel, Apollonia art exchanges, Strasbourg.
2007 Expulsion from Paradise, Raster Gallery, Varsovie.
2006 Choose..., Galeria Plan B, Cluj.
Ciprian says, Prometeo Gallery, Milan.
Expositions collectives (sélection)
2008 Méditerrannée II, Carré d’art, Nîmes
Art Statements, Art 39, Bâle.
Days become Nights, Galerie Ghislaine Hussenot, Paris
2007 1re Biennale d’Athènes.
Across the Trees – Romanian Art Now, David Nolan
Gallery, New York.
Der Prozess, Collective Memory and Social History,
3e Biennale de Prague.
I Believe I Can Fall, Kontainer Gallery, Los Angeles.
Noutati, Andreiana Mihail Gallery, Bucarest.
Friends, Foes and Collaborators, IG Bildende Kunst,
Vienne.
Transmediale 07, Akademie der Künste, Berlin.
The State of Endangered Body, Trafo Gallery,
Budapest.
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Vlad Nancă
Né en 1979 à Bucarest où il vit et travaille.
www.2020.ro
Vlad Nancă est diplômé de l’Université d’art de Bucarest, du
département vidéo et photographie. Il est co-fondateur de la
galerie 2020 home gallery à Bucarest. Depuis 2003, il préside
la mailing list Incepem (groups.yahoo.com/group/incepem) et
contribue à la création de nombreux magazines sur Internet,
dont le fanzine d’art alternatif Incepem. Entre 2001 et 2002, Vlad
Nancă a participé au Service volontaire européen à Huesca,
en Espagne. En 2002, il a reçu une bourse universitaire du
programme européen MAP – Pépinières européennes pour
jeunes artistes – de Paris et en 2005 il a reçu une aide de
Quartier 21 – Museums Quartier à Vienne. Ses travaux ont été
montrés dans de nombreuses villes d’Europe, notamment
à Oxford, Bucarest, Belgrade et Luxembourg. En 2006, il a participé
à l’exposition On Difference # 1 dans le cadre du Württembergischer
Kunstverein de Stuttgart. Vlad Nancă a bénéficié d’une résidence
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Expositions personnelles (sélection)
2007 Happy Sunday, Work of the Month,
Musée d’art contemporain de Bucarest.
Galeria Noua Home Gallery, Galeria Noua, Bucarest.
Boulevard Renault 12, Institut français, Bucarest.
Dream of Bucharest, Akademie Schloss Solitude,
Stuttgart.
2005 Ups and Downs, H’art Gallery, Bucarest.
Errorism, DSBA Gallery.
Terrorism, Sex Trade Gallery, Bucarest.
Expositions collectives (sélection)
2007 Der Prozess, 3e Biennale de Prague.
Editing Project, Rome.
Ideal Urbanities, Akademie Schloss Solitude,
Stuttgart.
2006 WeAreTheArtists : Mixed Pickels 2, K3, Zurich.
Playing with Terrorism, Kunstleverein Malkasten, Düsseldorf.
Polish Year in Madagascar, Antananarivo /
Atlas Stzuki, Lodz.
Black Box, Maison des arts, Brno
à l’Akademie Schloss Solitude de Stuttgart durant l’année 2006
et y a exposé Dream of Bucharest.
Mona Vătămanu & Florin Tudor
Née en 1968 à Constanta, Roumanie.
Né en 1974 à Genève, Suisse.
Expositions personnelles (sélection)
Ils travaillent ensemble depuis 2000 à Bucarest.
2008 Living Units, Mercer Union, Toronto.
http://www.monavatamanuflorintudor.ro/
L’univers de Mona Vătămanu et Florin Tudor explore les aspects
New World, Koffler Gallery, Toronto.
2007 August, Play Gallery, Berlin.
2006 Re-animating the City, Cooper Gallery, Dundee.
visuels, émotionnels et politiques de l’architecture, en relation avec
Expositions collectives (sélection)
une mémoire socio-politique et avec leur expérience personnelle.
2007 Low-Budget Monuments, Pavillon roumain,
Ayant grandi dans un système communiste, les paysages urbains
représentent pour eux un arrière-plan dramatique dont les
nombreuses strates portent un sens politique et social. Les sites
urbanistiques sont autant de traces et de signes qui traitent de
la vie et racontent des histoires à travers lesquelles s’affrontent
l’idéologie politique et l’emprise dictatoriale.
52e Biennale de Venise.
The Building Show, Exit Art Gallery, New York.
Der Prozess, Collective memory and social history,
3e Biennale de Prague.
«... not figments of a madman’s imagination...»:
The Uncanny in Contemporary Romanian Video,
Rewind, Florence Lynch Gallery, New York.
October. Exit, Memory and Desire. Artra Gallery,
Milan.
Dada East ? The Romanians of Cabaret Voltaire,
Färgfabriken, Stockholm.
Obsessions, Sabrina Raffaghello Gallery, Ovada.
Coded Cinema, SMART Project Space, Amsterdam.
Transforming Memory. The Politics of Images,
24e Memorial Nadezda Petrovic, Cacak.
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Informations pratiques
Pavillon Normandie – 4, quai Caffarelli 14000 Caen – France
du vendredi 9 mai au dimanche 8 juin 2008
Ouvert du jeudi au dimanche de 14h à 19h
Entrée libre
Vernissage le vendredi 9 mai à 18h30 + deux sets de DJ avec Ovekk_finn (Péter Szabò et Csaba
Csiki - Budapest) et de 1000 names
Remerciements
Association Off
Matei Bejaneru , Vector, Iasi
Christophe Bouder, Caen
Cosmina Chituc, Galerie Posibila, Bucarest
Irina Cos, International Center for Contemporary Art - ICCA, Bucarest
Simona Edwards, Institut culturel roumain, Paris
Frac Basse-Normandie, Caen
Jérôme Gallot, Caen
Bernard Houliat, Centre culturel français, Cluj
Manuel Passard, Caen
Liviu Pop, Cluj
Mihai Pop, Plan-C, Cluj
Dan Popescu, Gallerie H’art, Bucarest
Magda Radu, National Museum of Contemporary Art, Bucarest
Attila Tordai-S., Idea Magazine, Cluj
Soutien
Service culturel et service technique de la Ville de Caen
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Plan de Caen
balkans-transit
BP 2030
14089 Caen cedex
02 33 54 24 79
[email protected]
www.balkans-transit.asso.fr
transat vidéo
23, rue Paul Doumer
BP 60310 14015 Caen cedex 1
02 31 50 03 70
[email protected]
www.transatvideo.org
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