Document - La fnte
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Syndicat CGT des Personnels de l'I.Ge.S.A. VOUS AVEZ DIT DIALOGUE SOCIAL ?!!! Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) en Allemagne et à Brétigny : 39 postes supprimés à l'horizon de l'été 2013. C’est le ministère qui doit prendre en charge le coût financier de ce PSE et non une fois de plus l'IGESA. C'est une véritable politique d'abandon qui a été menée pendant des décennies pour en arriver à la situation actuelle. Pour le centre de Brétigny, les salariés travaillent dans des locaux plus que vétustes et du matériel médical qui arrive à son terme d'utilisation. Pour le foyer central en Allemagne, l'IGESA a profité pendant des années de son chiffre d'affaire bénéficiaire, et s'en détache complètement sans scrupules, Tous ces salariés se sentent abandonnés et au vu de la conjoncture économique actuelle, ne sont pas très optimistes pour leur proche avenir. La CGT leur apporte son soutien total et sans condition, et adhère à toutes leurs revendications pour l'obtention d'un PSE en respect de leurs investissements professionnels. Négociations salariales : Devant nos interventions et nos propositions constructives la direction est bien obligée d’en tenir compte. Les négociations sur les grilles salariales avancent trop lentement à notre avis (presqu'un an). Pour la grande majorité des salariés, les salaires sont bloqués depuis 4 ans, alors que les moyens existent, ce n’est qu’une question de volonté de la direction. Sur les négociations salariales, nous avons revendiqué une revalorisation généralisée des salaires depuis le début de l’ouverture des NAO. Concernant les grilles de classifications nous avons proposé 9 grilles au lieu de 35 et la suppression des grilles de passerelle, ce qui permettra à chacune et chacun de dérouler normalement sa carrière sans blocage de sa hiérarchie. Les fiches de postes ont été refaites l’année dernière et elles ont été transposées dans les 9 nouvelles grilles. Bilan économique : Nous sommes dans une situation curieuse ! Alors que l’IGESA a « engrangé » plus de 8,5 millions € de trésorerie entre 2010 et 2011 pour arriver à une réserve totale de plus de 69 millions € à fin 2011, la direction présente par un « jeu d’écriture » un bilan déficitaire en fonctionnement de 1,2 Millions € en 2011 alors que le bilan global présente plus de 1,8 Millions € de « bénéfices ». La question reste entière sur cette réserve très importante de 69 Millions € représentant une année et demi de subvention ministérielle. A qui appartient cet argent ? - A l’IGESA ? alors que nous sommes un EPIC à but non lucratif. - Au ministère ? alors que cet argent est issu de prestations sociales à destination des ressortissants. - Ou plus justement aux ressortissants et aux salariés de l’IGESA ? Les uns pour le développement des prestations qu’on leur doit Pour les autres sur leurs pertes du pouvoir d’achat. Droit Syndical : Plus que de valoriser cette réserve pour les ressortissants et les personnels, la direction multiplie les plans de restructuration, de redressement d’activité et restriction sur les prestations sociales envers les ressortissants le tout sur la baisse de qualité (reconnue par notre directeur général lors du CCE du 6 novembre) de ces prestations pourtant appréciées par les ayant droits du ministère. Nous entrons aujourd’hui dans une spirale négative, sous couvert de crise et de restrictions budgétaires, 8 millions prévus en 2013 par le ministère. La réserve financière constituée par l’IGESA permet au ministère de se dédouaner de ses obligations sociales envers ses ressortissants. Sous couvert d'une présentation catastrophique des comptes, la direction orchestre un scénario dramatique : culpabilise le personnel considérant qu’il contribue à un gaspillage économique, alors que tous les personnels, chacun dans son domaine, fait le maximum pour réduire les dépenses. - Veut augmenter les tarifs des prestations aux ressortissants alors qu’il y a une réserve qui leur est dévolue. Plus les tarifs de l’IGESA augmenteront, plus la qualité diminuera, et moins il y aura de ressortissants qui utiliseront ces prestations. Le personnel n’est pas responsable des accords et des investissements infructueux comme le logiciel EVA juniors qui contribue aux déficits de la branche vacances. Si tant est que des activités sociales comme les colonies de vacances, les maisons d’enfants et les crèches, peuvent être rentables par le truchement de subventions cumulées. C’est au ministère de contrôler et de donner les moyens de son développement à l’IGESA pouvant répondre aux attentes des ressortissants par une politique sociale digne de ce nom. Si le ministère était assujetti au droit privé, la dotation devrait être doublée en fonction de sa masse salariale. Notre organisation syndicale n’a eu de cesse, ces dernières années, de dénoncer le manque de dialogue social et de combattre les injustices à l’IGESA, Entre autres : Sur les Négociations Annuelles Obligatoires (les salaires, l’égalité professionnelle, la formation professionnelle, la qualité de notre mission aux services des ressortissants du Ministère de la Défense, le respect des instances représentatives et des représentants du personnel). Mais aussi : Les inégalités salariales (chèques déjeuners), les convocations intempestives de salariés pour remise de sanction, le mal logement des saisonniers… Cela nous a valu et nous vaut encore, pour nos représentants syndicaux, des difficultés dans leur vie professionnelle (mise à l’écart, mise au placard, intimidation…). A la suite des élections professionnelles de 2010 la direction, interpréte à sa manière les textes du code du travail et invente un mode de calcul sur le procès verbal des élections mais également à contester par deux fois notre représentativité syndicale devant les tribunaux. Aprés 2 ans de procédures, la Cour de Cassation nous a donné raison et Laurence PUISSET a bien été confirmée comme délégué syndical central CGT à l’IGESA. Malgré tout, la direction continue d’essayer de l’intimider et de la mettre à l’ecart dans son travail. Devant ces attaques et ces temps difficiles, le personnel n’est pas dupe, et beaucoup d'entre eux nous marquent des témoignages de sympathie et se syndiquent à la CGT. Venez nous rejoindre, ensemble nous serons plus forts pour faire aboutir vos revendications. Syndiquez-vous CGT ! BULLETIN D’ADHESION Nom Prénom……………………………………………………………………………… Adresse Personnelle…………….…………………………………………………….… ………………………………………………………………………………………………… Tél. Mobile :……………………………………Tél. Domicile :………………………… Adresse mail :…………………………………………………………………………… Lieu de travail :…………………………………………Tél. Travail :…………………. Catégorie d’Emploi :……………………………………………………………………… A RETOURNER A VOTRE DELEGUE SYNDICAL CGT