Un a aller r san ns re etou r

Transcription

Un a aller r san ns re etou r
Lucie GONCALVES
S BALAYE
Un aller
a r san
ns re
etour
Ce tablea
au représen
nte trois pa
artie de la p
poésie :
- le voya
age ; le bateau qui na
avigue sur la mer
- la nature ; l'océan
n, le ciel bleu, les nua
ages rosé
- la chan
nson ; l'oise
eau qui vole au desssus du bate
eau (on peut imagineer qu'il siffle
e).
1
Les textes qui suivent, sont des poèmes ou des chanson. Ils parlent tous de voyage
fantastiques et de nouvelles découvertes.
J'ai choisis ces textes car, dans chacun d'entre eux il y a de l'extraordinaire, et j'aime
beaucoup le côté fantastique et magique du monde extraordinaire.
Pour moi, la poésie est un mélange de voyage, de nature, de chanson, de magie et de
nouveauté.
Il y a un côté de chanson car avant la poésie ne se récitait pas, mais elle se chantait.
2
Cet œuvre
e s'appelle
e "Vaisseau
u sur l'océa
an". Elle a été créé par
p Josephh Mallord William
W
Turner, on
n l'appelle aussi "Peintre de la lumière".
Joseph M
Mallord William Turner est né le 23 avril 17
775 à Cove
ent Gardenn (Londres
s) et mort
le 19 déce
embre 185
51 à l'âge de
d 76 ans à Chelsea.. Il est d'origine Anglaaise, il a fa
ait ses
études de
e peintre à la "Royal Academy
A
o
of Arts".
3
"Les Conquérants"
Comme un vol de gerfauts hors du dernier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
José-Maria de HEREDIA, Les Trophées (1893)
4
Le relai
En voyage, on s'arrête, on descend de voiture ;
Puis entre deux maisons on passe à l'aventure,
Des chevaux, de la route et des fouets étourdi,
L'œil fatigué de voir et les corps engourdi.
Et voici tout à coup, silencieuse et verte,
Une vallée humide et de lilas couverte,
Un ruisseau qui murmure entre les peupliers,
Et la route et le bruit sont bien vite oubliés !
On se couche dans l'herbe et l'on s'écoute vivre,
De l'odeur du foin vert à loisir on s'enivre,
Et sans penser à rien on regarde les cieux...
Hélas ! une voix crie : "En voiture, messieurs !"
Gérard de Nerval, Odelettes (1853)
5
Départ
L'horizon s'incline
Les jours sont plus longs
Voyage
Un cœur saute dans une cage
Un oiseau chante
Il va mourir
Une autre porte va s'ouvrir
Au fond du couloir
Où s'allume
Une étoile
Une femme brune
La lanterne du train qui part
P. REVERDY, Plupart du temps, I, 1915-1922
6
On va s'aimer
On va s'aimer, à toucher le ciel
On va s'aimer
Se séparer, à brûler nos ailes
Se retrouver comme les hirondelles
On va s'aimer, tellement tu es belle
Dans un avion sur le pont d'un bateau
On va s'aimer,
A se brûler la peau
On va jeter les clés d'la maison
haut
On va rêver à d'autres saisons
On va quitter ces murs de prison
A s'envoler, toujours, toujours plus
Où l'amour est beau
On va s'aimer
On va s'aimer
Sur une étoile ou sur un oreiller
Je veux découvrir ton visage
Au fond d'un train, ou dans un vieux grenier
Où l'amour est né
Je veux découvrir ton visage
Où l'amour est né
On va s'aimer
Dans un avion su le pont d'un bateau
On va s'aimer,
A se brûler la peau
A s'envoler, toujours, toujours plus haut
Où l'amour est beau
On va s'aimer, aux marchés des églises
(1983)
Se réchauffer au cœur des banquises
On va s'aimer
Dans un avion, sur le pont d'un bateau
On va s'aimer
A se brûler la peau
A s'envoler, toujours, toujours plus haut
Où l'amour est beau
On va s'aimer
Gilbert Montagné, Liberté,
Se murmurer toutes ces bêtises
On va s'aimer, j'aime que tu dise
On va partir au bout d'une île
Pour découvrir l'habit fragile
Se découvrir, amoureux encore
On va s'aimer
Sur une étoile ou sur un oreiller
Au fond d'un train, ou dans un vieux grenier
Je veux découvrira ton visage
Où l'amour est né
On va s'aimer
Dans un avion sur le pont d'un bateau
On va s'aimer,
A se brûler la peau
A s'envoler, toujours, toujours plus haut
Où l'amour est beau
On va s'aimer
Sur une étoile ou sur un oreiller
Au fond d'un train ou dans un vieux grenier
Je veux découvrir ton visage
Où l'amour est né
7
Un peu plus près des étoiles
Ils ont quitté leurs terres
A peine un peu plus libres qu'avant
Leurs champs de fleurs et leurs livres sacrés
Traversés les rizières
Un peu plus près de étoiles
Jusqu'au grand fleuve salé
Au jardin de lumière et d'argent
Sans amour, sans un cri
Pour oublier les rivages brûlants
Ils ont fermé leurs visages de miel
Les yeux mouillés de pluie
Un peu plus près des étoiles
Les mains tendues vers le ciel
A l'abri des colères du vent
A peine un peu plus libres qu'avant
Un peu plus près des étoiles
Au jardin de lumière et d'argent
Gold, Le Train de mes
Pour oublier les rivages brûlants
souvenir, (1984)
Un peu plus près des étoiles
A l'abri des colères du vent
A peine un peu plus libres qu'avant
Au pied des murs de pierres
Ils ont brûlé leurs dragons de papier
Refermés leurs paupières
Sur les chenilles d'acier
Eux qui croyaient vieillir
En regardant grandir leurs enfants
A l'ombre du sourire
Des bouddhas de marbre blanc
Un peu plus près des étoiles
Au jardin de lumière et d'argent
Pour oublier les rivages brûlants
Un peu plus près des étoiles
A l'abri des colères du vent
A peine un peu plus libres qu'avant
Ils parlent à demi-mots
A mi-chemin entre la vie et la mort
Et dans leurs yeux mi-clos
Du soleil, du soleil brille encore
Une île de lumière
Un cerf volant s'est posé sur la mer
Un vent de liberté
Trop loin, trop loin pour les emporter
Un peu plus près des étoiles
Au jardin de lumière et d'argent
Pour oublier les rivages brûlants
Un peu plus près des étoiles
A l'abri des colères du vent
8
Une nouvelle terre
Sur l'eau bleu de la mer,
Traversant l'océan,
Notre navire blanc,
Cherche une belle terre.
Avec la longue vue,
On voit cette terre,
Elle est pas toute nue,
Du sable est par terre.
On arrive là-bas,
On dit bonjour au gens,
Qui sont très accueillants,
Et nous montre le roi.
Mais il est déjà tard,
Nous devons nous couchés,
Avant qu'il fasse noir,
Dans l'immense forêt.
9