« POCHES A LAIT »
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« POCHES A LAIT »
« POCHES A LAIT » Par Patricia Wyssenbach Lors du parage de la fourchette, il arrive que l’on mette à jour des « poches » contenant un liquide blanc de consistance plus ou moins crémeuse. Ne provoquant ni douleur à la palpation, ni boiterie, selon toute évidence ces poches n’ont pas soulevé l’enthousiasme des chercheurs ! Toutefois, il est certain que cela n’est pas une particularité anatomique de certains individus, et une fois ouverte ou très près de la surface parée, ces poches jusqu’alors stériles peuvent très rapidement devenir des nids à bactéries. D’autre part, ce « phénomène » pourrait indiquer d’autres problèmes sous-jacents au niveau de la santé générale du cheval, comme la pourriture de fourchette, par exemple, peut survenir lors d’une faiblesse du système immunitaire avec son cortège de problèmes dès lors possibles ! Personnellement, j’ai retrouvé ces poches à lait principalement chez les chevaux alezans, alezans crins lavés, palominos, etc… ce qui m’a fait orienter mes recherches vers un problème lié au gène MC1R responsable de la rousseur chez l’être humain, mais également présent dans le monde équin. Et bien que je ne veuille pas plonger dans des grandes théories sur la génétique des robes, un sujet complexe et vaste, il faut savoir que le gène récessif responsable de la rousseur peut être également présent dans d’autres robes comme le noir ! Ayant également constaté cette forme de pathologie chez mes deux chevaux en période hivernale et n’ayant plus eu de soucis après les avoir supplémentés en orties et en prêles, j’ai soupçonné très rapidement une carence au niveau alimentaire, mes doutes allant vers la silice (oligo-élément) puisque l’ortie justement et encore plus la prêle en sont très riches. Mes demandes de renseignements auprès de vétérinaires et maréchaux restant sans réponses convaincantes, j’ai également lancé le sujet sur un forum. Là également les réponses furent rares et peu convaincantes, mais me confirmèrent la prédominance des chevaux alezans et des sabots blancs touchés par ces poches. Sachant que la silice rentre dans le phénomène de la pigmentation des phanères (peau, crins, cheveux, ongles, sabots…) j’ai fait tester par un radiesthésiste les chevaux sur lesquels j’ai trouvé ces « poches à lait ». A chaque fois une déficience en silice a été mise à jour ! Par la suite, j’ai remis des photos à un herboriste/droguiste de la ville de Sierre. Ce dernier a d’abord pensé à un excès de calcium évacué par les extrémités, un peu comme les taches blanches sur les ongles humains dénoncent un manque (fer, zinc, calcium…cela dépend !). Mais dans notre cas, avec la présence du liquide blanc, c’est la « carte de visite » d’un surplus. En discutant, nous nous sommes finalement mis d’accord sur non pas un surplus tout simple, mais une mauvaise capacité du corps à garder le calcium, car justement, la silice est nécessaire à sa synthétisation et fixation ! Etant donné que nous ne sommes pas dans des cas d’urgence, nous ne conseillons pas en traitement les formes liquides de silice ou le G5 qui sont vite hors de prix en tenant compte des quantités nécessaires à un cheval, mais par contre, une cure à base de Sels de Schüssler ! Cette forme d’homéopathie (mise au point par le docteur Schüssler 18211898 selon les travaux du chercheur berlinois Virchow 1821-1902) va permettre de rééquilibrer tout le terrain cellulaire du cheval, en tenant compte de l’axiome suivant émis par Virchow lui-même : « l’origine de la maladie est la modification pathologique de la cellule ». Par la suite, en fonction du résultat obtenu, il est intéressant de rajouter à la ration de l’animal une poignée d’orties séchées pour maintenir l’équilibre retrouvé. Il est évident qu’il serait intéressant, à chaque cas rencontré, de prendre note de la date (incidence des saisons), de la robe du cheval, de son âge (le taux de silice assimilé par l’organisme baisse avec l’âge). Il serait également intéressant de proposer à chaque propriétaire de cheval développant ces poches de suivre le traitement préconisé, qui est totalement inoffensif si non nécessaire, toujours selon les principes de l’homéopathie, et de plus bon marché (une quinzaine de francs pour la cure de sels). Ainsi, très vite, nous aurions une base de données intéressante pour une meilleure connaissance de cette pathologie ! (En cas d’une éventuelle non-réponse à la silice, il faudrait alors, je pense, chercher selon la typologie du sujet, un autre sel renforçateur des problèmes liés au calcium et à son assimilation) TRAITEMENT : 2 X par jour durant 3 semaines 10 comprimés de Sels de Schüssler « Silice ». Possibilité de reprendre le traitement après une pause d’une semaine. Par la suite, une poignée d’ortie séchée par jour dans la nourriture. D’autres plantes sont aussi intéressantes comme la prêle (ATTENTION médicament mais aussi neuro-toxique pour le cheval si on dépasse une certaine quantité) et le bambou. Personnellement je conseille plus facilement des plantes poussant chez nous par soucis écologiques, mais aussi en pensant qu’il est préférable de soigner avec des produits ayant connu les mêmes énergies ! DIVERSES EXPLICATIONS RECUES AU COUR DES RECHERCHES : - poches produites pour hydrater les fourchettes par les glandes sudoripares du pied lésions survenues suite à des coups abcès « invalidité du cheval » Patricia Wyssenbach PS : En écrivant ce texte, je pense au phénomène de mortalité chez les poulains crémollos, albinos, etc… et me demande si il n’y aurait pas une cause à effet et serais curieuse de savoir si les juments gestantes ne présentaient pas de très fréquentes poches, car même si apparemment ces jeunots connaissent des problèmes de la sphère stomacale, le calcium, entre autre, entre en ligne de compte dans l’élaboration des tissus !? INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES SUR SILICEA (du site : wwww.medecinesnaturelles.com) SILICEA Autres noms : Byoxide de silicium, silice Nomenclature : - Numérotation en Allemagne : XI - Numérotation en France : XII Maître mot : - Donne la fermeté et de la résistance aux tissus. - Toutes les processus purulents et les suppurations, en alternance avec un autre sel. - Indiqué comme le produit de beauté de la biochimie. - Active le système lymphatique dans les processus d’élimination des déchets et de défense immunitaire. Généralités : Le silicea entre dans la constitution de toutes les cellules de l'économie et participe à toutes les fonctions de l'élément vivant des tissus et des organes. Son manque entraînera des troubles végétatifs multiples retentissant aussi bien sur la nutrition générale (non assimilation, rachitisme, retard de croissance), sur l’épiderme (peau sensible, ulcéres, abcès, fistules, chute des phanères, alopécie,), sur le tissu conjonctif (abcès profond, phlegmon diffus, fistules, exostoses, chalazion), sur les muqueuses (sécrétion d'un liquide excoriant, conjonctivites, ulcérations de la cornée, blépharites, orgelets, otites) et sur le système nerveux (hypersensibilité, photophobie, céphalées fronto-temporales). En raison de l'universalité de son action tant en surface qu'en profondeur, Silicea est appelé à entrer dans le traitement de la plupart des maladies, complétant l'action des autres remèdes biochimiques. Sels renforçant son action : - Sur les os : Calcium fluoratum, Calcium phosphoricum, Natrium chloratum, Magnesium phosphoricum. - Sur le tissu conjonctif, la peau et les cheveux : Calcium fluoratum, Kalium phosphoricum, Kalium sulphuricum, Natrium chloratum, Natrium phosphoricum. - Sur le système nerveux : Kalium phosphoricum, Magnesium phosphoricum, Natrium chloratum, Natrium phosphoricum. Typologie du sujet : - Le sujet est timide, craintif, agité, irritable, hargneux et prompt à se mettre en colère - Mélancolique, il est facilement découragé. Paresseux par faiblesse ou par impuissance, il se refuse à tout effort physique et à tout travail intellectuel. Sans force, sans courage, il ne désire que rester couché. - Frileux à l'excès, il maigrit par défaut d'assimilation et a tendance aux suppurations - Mémoire défaillante - Sensibilité à la lumière - Peau luisante comme cirée Indications thérapeutiques : - Abcès ouvert x Abcès froids x Furoncle xxxxx Panaris Suppurations chroniques xxxxxxxx Orgelets Blépharites Otite Affections osseuses (ostéomyélite, douleurs dans les os) xx Exostose xxx Scrofule Saignements de nez Eczéma Prurits xx Problèmes dentaires (caries du collet) xxxxx Spasmes des paupières Urticaire Pyorrhée Fistules xxxxx Troubles de croissance des ongles (cassants, tachetés et blancs) xxxxxxxxx Retard fermeture de la fontanelle. Sueurs à la tête Tendinite Goutte (favorise l’élimination de l’acide urique) xxx Troubles de croissance des cheveux (alopécie) xxxxxxxxx Sueurs abondantes et fétides xxxxx Rachitisme Rhumatisme (douleurs) xxx Transpiration aux pieds (avec mycose interdigitale) xx Maigreur Frilosité Sclérose (artériosclérose) xxxxx Ecchymose (les bleus) xx Fatigue Verrue Mictions fréquentes (faiblesse des sphincters) Règles (en avance) Symptômes : - Odeur fétide Transpiration abondante Pus, prurit Brûlant, vert Croûtes dans le nez Indications psychiques : - Développe les forces qui structurent - Sert aux âmes sensibles, contre les peurs, combat le stress, améliore la concentration.