L`arbre sacré, conte africain

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L`arbre sacré, conte africain
Valise DECOUVERTE
Anne Jonas, Régis Lejonc (ill.),
L'Arbre de paix
Ed. Père Castor, 2013
Cet album est une fable qui, bien que l'auteure soit française, s'inscrit tout à fait
dans la tradition des contes africains. Sa fin doucement fantastique donne à
l'histoire la dimension du merveilleux et de la magie. C'est un monde où les hommes
renaissent en arbres et où les arbres contiennent en eux toute la force vitale du monde.
CONTES EN RÉSEAUX
1. L'arbre dans les contes africains
Voici quelques contes africains dans lequel l'arbre occupe le statut de personnage et joue un
rôle dans l'équilibre du monde.
L'arbre occupe une place très importante dans les contes africains. L'arbre apparaît souvent
assimilé à un être humain. C'est le cas dans tous les contes proposé dans ce petit recueil. Ce
faisant, soit il devient le symbole de la mère nourricière soit il incarne la sagesse et la
connaissance1. Presque toujours, l'arbre permet de mettre en évidence le rapport (volonté de
domination, convoitise ou au contraire respect) qu'une société entretient avec son
environnement dans son ensemble.
1
Les différentes symboliques de l'arbre dans les contes africain ont été étudiées par G. CalameGriaule, Le thème de l'arbre dans les contes africains, Paris, 1970.
Valise DECOUVERTE
L’arbre sacré, conte africain
A cette époque-là, « Guiguimdé » le lion était le roi des animaux sauvages. Dans le royaume
existait un arbre sacré, le plus grand de tous les arbres de la brousse. Un génie bienfaiteur
vivait sous cet arbre séculaire.
Chaque année, les bêtes sauvages venaient faire des offrandes au génie et implorer sa
miséricorde pour le bonheur de tous. Aussi les pluies étaient abondantes, les pâturages bien
fournis, la végétation luxuriante et les cours d’eau limpides. Bref tous les animaux vivaient
heureux dans l’abondance.
Un jour, Guiguimdé convoqua à sa cour tous ses sujets qui s’empressèrent de répondre à
l’appel de sa majesté. Cette dernière fit la déclaration suivante aux bêtes prosternées à ses
pieds, les yeux baissés :
- Je suis le maître suprême de ceux qui galopent, rampent, bondissent ou volent
- C’est la vérité même, répondirent en chœur les animaux. Vous êtes le roi des rois, le
commandeur de tous, de l’éléphant gigantesque à la minuscule fourmi.
- Alors, reprend Guiguimdé, je veux que mon trône soit façonné dans le tronc de l’arbre sacré.
- Oh ! Oh ! Oh ! s’exclama le peuple.
- Exprimez-vous clairement par rapport à mon désir.
Personne n’osa dire mot sauf la hyène sotte et imprudente qui avança :
- Sire, abattre l’arbre sacré serait un sacrilège car il est l’habitat de notre génie protecteur. Un
grand malheur pourrait s’abattre sur le pays.
- Approche-toi que j’entende mieux ! dit le roi contrarié.
La hyène fit quelques pas timides, la tête basse et la queue entre les pattes. Elle n’eut pas le
temps d’ouvrir la bouche que le roi l’assomma d’un coup de patte puis ajouta d’une voix
pleine de courroux.
- Cela t’apprendra à t’opposer au désir du roi, bête puante.
Puis s’adressant à la cour, il demanda à la faune terrorisée :
- Pas d’autres objections ?
- Non ! Sire et que votre volonté soit faite.
- Alors, que Bougoume se mette à l’œuvre. Je lui accorde trois jours pour confectionner un
trône digne de mon rang.
Valise DECOUVERTE
Aussi Bougoume, le chef bûcheron prit les mesures de sécurité avant d’abattre l’arbre sacré. Il
se parfuma en brûlant un encens magique, prit sa hache et s’en alla vers l’arbre condamné.
Arrivé là, Bougoume prononça :
- Assalam aleykoum arbre sacré ! Assalam aleykoum génie bienfaiteur ! Contre ma volonté, je
m’en vais à l’instant vous agresser pour satisfaire notre maître Guiguimdé. Au nom du ciel
pardonnez-moi.
Au premier coup de hache, un oiseau blanc se détacha du feuillage et s’envola à tire-d’aile
tout en poussant un cri sinistre.
« C’est le génie bienfaiteur qui nous quitte » pensa le bûcheron avec amertume.
Quelques heures plus tard, l’arbre sacré vacilla et s’écroula dans un bruit de tonnerre. Le sol
trembla quelques instants et toutes les bêtes y compris le lion, sursautèrent à cause du fracas
assourdissant.
Puis un calme impressionnant s’en suivit comme si la brousse observait une minute de
silence à la mémoire du géant de la brousse qui s’écroula pour toujours.
Au terme du délai impérieusement fixé par le roi, le trône fut sculpté, un trône somptueux,
incrusté d’une multitude de pièces d’or et d’argent. Au jour dit, Guiguimdé s’installa
majestueusement sur son trône. Des réjouissances furent organisées à cette occasion devant
le palais royal.
Durant une semaine, on dansa, on chanta, on festoya ; les repas plantureux succédèrent aux
libations. Par esprit d’imitation, les animaux se mirent à couper les arbres pour faire des
chaises aux chefs de familles, des banquettes aux femelles et des escabeaux aux petits. Aussi
toute la brousse fut saccagée. Aussi l’environnement se dégrada rapidement les pluies se
raréfièrent et disparurent définitivement faisant place à une sécheresse implacable. Les cours
d’eau tarirent, les pâturages jadis vert et abondants se calcinèrent sous l’effet de la canicule
prolongée.
Les animaux faméliques quittèrent en masse le royaume maudit pour des régions plus
clémentes. Le roi lui même fut abandonné par les siens : reines, princes et princesses,
courtisans et courtisanes.
Guiguimdé demeura seul sur son trône de malheur. Il mourut par privation de nourriture.
C’est ainsi que le peuple de la brousse fut durement châtié pour avoir détruit inconsciemment
la flore du pays.
Valise DECOUVERTE
L'arbre aux trésors (le trésor du baobab)
conte africain adapté par Henri Gougaud
Un jour de grande chaleur, un lièvre fit halte dans l’ombre d’un baobab, s’assit sur son train
et contemplant au loin la brousse bruissante sous le vent brûlant, il se sentit infiniment bien.
« Baobab, pensa-t-il, comme ton ombre est fraîche et légère dans le brasier de midi ! » Il leva
le museau vers les branches puissantes. Les feuilles se mirent à frissonner d’aise, heureuses
des pensées amicales qui montaient vers elles. Le lièvre rit, les voyant contentes. Il resta un
moment béat, puis clignant de l’œil et claquant de la langue, pris de malice joyeuse : « Certes
ton ombre est bonne, dit-il. Assurément meilleure que ton fruit. Je ne veux pas médire, mais
celui qui me pend au-dessus de la tête m’a tout l’air d’une outre d’eau tiède. Le baobab, dépité
d’entendre ainsi douter de ses saveurs, après le compliment qui lui avait ouvert l’âme, se
piqua au jeu. Il laissa tomber son fruit dans une touffe d’herbe. Le lièvre le flaira, le goûta, le
trouva délicieux. Alors il le dévora, s’en pourlécha le museau, hocha la tête. Le grand arbre,
impatient d’entendre son verdict, se retint de respirer. « Ton fruit est bon, admit le lièvre. »
Puis il sourit, repris par son allégresse taquine, et dit encore : « Assurément, il est meilleur
que ton cœur. Pardonne ma franchise : ce cœur qui bat en toi me paraît plus dur qu’une
pierre ». Le baobab, entendant ces paroles, se sentit envahi par une émotion qu’il n’avait
jamais connue. Offrir à ce petit être ses beautés les plus secrètes, Dieu du ciel, il le désirait,
mais, tout à coup, quelle peur il avait de les dévoiler au grand jour ! Lentement, il entrouvrit
son écorce. Alors apparurent des perles en colliers, des pagnes brodés, des sandales fines, des
bijoux d’or. Toutes ces merveilles qui emplissaient le cœur du baobab se déversèrent à
profusion devant le lièvre dont le museau frémit et les yeux s’éblouirent. « Merci, merci, tu es
le meilleur et le plus bel arbre du monde, » dit-il, riant comme un enfant comblé et
ramassant fiévreusement le magnifique trésor.
Il s’en revint chez lui, l’échine lourde de tous ces biens. Sa femme l’accueillit avec une joie
bondissante. Elle déchargea à la hâte de son beau fardeau, revêtit pagnes et sandales, orna
son cou de bijoux et sortit dans la brousse, impatiente de s’y faire admirer de ses compagnes.
Elle rencontra une hyène. Cette charognarde, éblouie par les enviables richesses qui lui
venaient devant, s’en fut aussitôt à la tanière du lièvre et lui demanda où il avait trouvé ces
ornements superbes dont son épouse était vêtue. L’autre lui conta ce qu’il avait dit et fait, à
l’ombre du baobab. La hyène y courut, les yeux allumés, avides des mêmes biens. Elle y joua
le même jeu. Le baobab que la joie du lièvre avait grandement réjouie, à nouveau se plut à
donner sa fraîcheur, puis la musique de son feuillage, puis la saveur de son fruit, enfin la
beauté de son cœur.
Valise DECOUVERTE
Mais, quand l’écorce se fendit, la hyène se jeta sur les merveilles comme sur une proie, et
fouillant des griffes et des crocs les profondeurs du grand arbre pour en arracher plus encore,
elle se mit à gronder : « Et, dans tes entrailles, qu’y a-t-il ? Je veux aussi dévorer tes
entrailles ! Je veux tout de toi, jusqu’à tes racines ! Je veux tout, entends-tu ? » Le baobab,
blessé, déchiré, pris d’effroi, aussitôt se referma sur ses trésors et la hyène insatisfaite et
rageuse s’en retourna bredouille vers la forêt. Depuis ce jour, elle cherche désespérément
d’illusoires jouissances dans les bêtes mortes qu’elle rencontre, sans jamais entendre la brise
simple qui apaise l’esprit. Quant au baobab, il n’ouvre plus son coeur à personne. Il a peur. Il
faut le comprendre : le mal qui lui fut fait est invisible, mais inguérissable.
En vérité, le cœur des hommes est semblable à celui de cet arbre prodigieux : empli de
richesses et de bienfaits. Pourquoi s’ouvre-t-il si petitement quand il s’ouvre ? De quelle
hyène se souvient-il ?
Conte africain, Henri Gougaud, L’arbre aux trésors, Ed. du Seuil
Pistes pédagogiques
Ce conte se prête particulièrement à plusieurs activités avec les élèves:
Vocabulaire: recherche des mots évoquant les 5 sens, évoquant la chaleur,
Travail sur les personnages (Monsieur lièvre, Madame lièvre, la hyène, le baobab).
-
-
Un arbre, des animaux peuvent-ils être des personnages? Pourquoi, qu'est-ce qui
caractérise un personnage dans une histoire?
A partir d'une liste d'adjectifs (vaniteux, confiant, rusé, envieux, orgueilleux, vantard,
flatteur, naïf, violent, …). Demander aux élèves de les attribuer aux personnages, d'être
capable de justifier leurs choix et d'en trouver un nouveau pour chaque personnage.
Faire jouer le conte en insistant sur le respect du caractère des personnages.
Montrer l'évolution du baobab (méfiance et repli sur soi), l'évolution de la hyène (retour à
un fonctionnement animal) rappeler ce qu'est un charognard et que comme tel (comme le
vautour) l'animal de mauvaise réputation dans les contes d'Afrique. Elle est le symbole de
mort, de sorcellerie, de mal. Notons toutefois que dans le conte L'Arbre Sacré, elle est
plutôt sage du moins dans ses propos, même si elle est qualifiée de "sotte et
d'imprudente".
Travail sur la/les morales: reformulation puis débat
Écritures:
-
Écris la nouvelle du point de vue du baobab (le baobab écrit en je)
Raconte comment un autre animal a pu regagner peu à peu la confiance du baobab (on
peut imaginer un animal petit, discret, patient…);
As-tu déjà été comme le baobab, tu as accordé ta confiance et tu as été déçu. Depuis te
méfies-tu ou au contraire tu continues à accorder facilement ta confiance. Raconte.
Valise DECOUVERTE
2. L'arbre dans d'autres contes d'ici ou d'ailleurs
Le voyage de l'arbre de Yves Pinguilly (texte), Florence Koenig (ill.), Ed.
Autrement, 2012. L'album est raconté et montré sous :
http://www.rtbf.be/video/detail_histoire-le-voyage-de-larbre?id=1850197)
Un beau jour, en Afrique, le grand et bel arbre rouge Kota-Kéké décida de quitter sa
forêt. Il voulait découvrir le monde et trouver un endroit où il aurait de la place,
beaucoup de place, pour grandir tranquillement.
Le voyage de l'arbre est un livre à l'écriture extrêmement poétique d'Yves Pinguilly sur le temps qui passe, les
rencontres, la transmission. En peu de phrases, l’auteur dit des choses essentielles avec des mots justes. Les
illustrations peintes de Florence Koenig - les deux artistes ont travaillé ensemble à de nombreuses reprises occupent tout l’espace et sont magnifiques. Ce sont celles de l'Afrique, gaies et chaleureuses. http://www.ricochetjeunes.org
L'arbre magique de Dianne Hofmeyr (texte), Piet Grobler (ill.), Ed.
Circonflexe, 2013.
Un vent sec balaie les plaines d'Afrique. Pas la moindre goutte de pluie. Les animaux errent
comme des âmes en peine sur la terre craquelée, à la recherche de la moindre nourriture.
Quand soudain, ils aperçoivent un arbre merveilleux, couvert de fruits juteux et mûrs à point.
Mais enroulé tout autour se trouve le plus gros python jamais vu.
Les animaux ne mangeront les fruits que s'ils trouvent le nom de cet arbre. Quel peut être ce nom ? Seul le roi de
la jungle le sait, mais il vit très loin…
Un autre recueil de contes est proposé dans les valises DECOUVERTE, il
s'agit des Contes de la terre mère (voir
http://www.lireplus.ch/images/stories/contes_terre.pdf ).
Dans ce recueil, le rapport des hommes avec leur environnement est sans cesse questionné. Parmi ces contes, un
parle spécifiquement d'arbre, Maléfique ou bénéfique, il exprime avec finesse comment l'équilibre dans la nature
est essentiel et fragile. Croyant bien faire on peut commettre parfois de fatales erreurs. Chaque chose a sa raison
d’être et même parfois celles que l’on juge mauvaises. Ce texte indien rappelle étrangement la symbolique des
contes proposés ici.
Voyage au pays des arbres, J. M. G. Le Clézio (texte) Henri Galeron (ill.), Ed.
Gallimard Jeunesse, 2002 (1ère parution en 1978).
Un petit garçon qui s'ennuie et qui rêve de voyager s'enfonce dans la forêt, à la rencontre des
arbres. Il prend le temps de les apprivoiser, surtout le vieux chêne qui a un regard si profond. Il
peut même les entendre parler. Devenu leur ami, il découvre l'histoire et le caractère de chacun et
va partager avec eux une fête merveilleuse.
Valise DECOUVERTE
Album autour des forêts et de la protection des arbres, L'homme qui
dessinait les arbres, Seuil, 2013, est proposé également dans les valises
DECOUVERTE. Ce magnifique album est inspiré par le film de Luc Jacquet
"Il était une forêt" (nov. 13) et de son narrateur, le scientifique Francis Hallé.
Chaque matin, monsieur Francis prend ses crayons, sa gomme, une grande feuille de papier,
sort de chez lui et s’engage sur le petit chemin qui s’enfonce dans la forêt. Là, il s’installe pour dessiner dans leurs
moindres détails la beauté et la vitalité de la végétation qui s’offre à lui. À pied, à bicyclette, en montgolfière
même, monsieur Francis arpente, survole la forêt infinie, à la rencontre du figuier étrangleur ou du majestueux
moabi. Un jour, les hurlements des bulldozers viennent briser la quiétude multiséculaire de la forêt…
Difficile dès lors de ne pas citer la nouvelle de Jean Giono, L'homme qui
plantait des arbres, auquel le précédent fait écho. Manifeste écologique
avant l'heure pour les arbres, l'eau et la vie et hommage à la lutte solitaire et
discrète d'un homme contre l'érosion des Alpes de Provence. De cette belle
nouvelle est tiré aussi un film.
Si l'on n'y prenait garde, la vie se retirerait vite des landes de Haute-Provence, et le plateau de
la lavande retournerait au désert. Elzéard Bouffier a voulu l'empêcher. Berger paisible et obstiné, toute sa vie il a
planté des arbres, des milliers d'arbres et, au fil des ans, la région est redevenue verdoyante, fraîche, parfumée.
Ces deux derniers livres font l'objet d'une analyse spécifique sur le site lireplus.ch.
3. Force ou ruse? Le dilemme du héros africain.
Texte épuré dans son écriture et sa typographie, dessins immenses, L'arbre de
paix nous fait bien sûr penser au Yakuba de Thierry Dedieu, les couleurs
en plus mais avec la même poésie et sagesse.
Pour Yakouba, jeune africain, c'est un jour sacré : il est en âge de devenir guerrier. Pour
prouver son courage, il doit affronter seul le lion. Il marche, marche la peur au ventre, sous un
soleil de plomb et enfin, se retrouve face à l'animal. Il s'élance pour le combattre mais Yakouba
voit devant lui un lion blessé. Soit il le tue et passe pour un grand chasseur, soit il le laisse vivre
et sort grandi aux yeux de sa famille. Yakouba laissera partir le lion. Depuis ce jour, il garde le
troupeau, à l’écart du village, mais celui-ci n’a jamais été attaqué par les lions.
On pense aussi au personnage de dessin-animé Kirikou, qui, malgré sa
minuscule taille – donc son incapacité de se servir de la force brute -, se
distingue sa grande intelligence, son refus de conventions et son courage,
qualités qui lui permettent d'apporter toutes sortes de bienfaits aux
habitants de son village. Les aventures de Kirikou sont aussi des albums, par
exemple Kirikou et les hommes et les femmes de Michel Ocelot.
Le Grand-Père dans sa grotte bleue aime raconter les histoires du passé. Quand il s'agit de son
petit-fils, le vieil homme est intarissable ! Il nous raconte ici comment Kirikou a aidé les hommes et les femmes de
son village et d'ailleurs : grâce à sa bravoure et à son intelligence, il a secouru la Femme Forte, qui n'avait plus de
case ; il a sauvé le Vieillard, égaré dans la savane ; il n'a pas eu peur d'un mystérieux monstre bleu ; il a su écouter
mieux que personne les contes d'une vieille griotte ; enfin, il a découvert le langage magique de la musique.
Deux albums récents reprennent le thème de la force vs la ruse sur le mode
de l'humour, il s'agit de Sassou de Jean-Charles Sarrazin (Ed. Ecole des
Loisirs, 2014) et de Les Poulets guerriers de Catherine Zarcate et Elodie
Balandras, Ed. Syros, 2011).

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