J`ai aimé… - Compagnie en attendant
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J`ai aimé… - Compagnie en attendant
J’ai aimé… Scène 5 de l’acte II de “On ne badine pas avec l’amour” d’Alfred de Musset et des extraits de “Théâtre classique et théâtre du XIXème siècle” de Louis Jouvet mise en scène > Jean-Philippe Naas jeu > Cédric Duhem et Hervé Walbecq assistante à la mise en scène > Aude de Rouffignac costumes > Juliette Barbier images > Laurent Pernot production > Cécile Henny création en octobre 2009 spectacle coproduit par la Rose des Vents, scène nationale de Villeneuve d’Ascq. Avec l’aide de la ville de Dijon et du Conseil général de Côte d’Or. compagnie en attendant… 16 rue du Général Delaborde 21000 Dijon 06 71 52 26 15 [email protected] www.compagnie-en-attendant.fr Le spectacle Cela se passe avant que cela commence. Il y a celui qui sait son texte, qui répète. Il a déjà endossé son costume pour mieux “rentrer” dans son rôle dit-il. Et puis, il y a l’autre. Celui qui dirige, qui oriente. Qui essaie de faire avec en restant tout contre. Ces deux-là sont au travail. A force d’entendre et d’entendre le texte qui se répète, l’autre commence à connaître les mots du deuxième personnage. Il y a Perdican. Et il y a Camille. C’est la première fois qu’ils se retrouvent seuls après tant d’années de séparation. Ces deux-là s’aiment ou croient s’aimer. Mais chacun attend de l’autre qu’il fasse le premier pas. Intentions L’année passée, au cours d’une résidence dans un lycée, à la demande d’une enseignante, j’ai mis en jeu “On ne badine pas avec l’amour” d’Alfred de Musset. J’ai fait le choix de nous concentrer sur la scène 5 de l’acte II. C’était une classe composée majoritairement de garçons. Au cours d’une séance, deux d’entre eux se sont retrouvés avec les dialogues de Perdican et de Camille. Tout d’un coup, nous échappions à la traditionnelle répartition des rôles entre l’homme et la femme. Le texte résonnait-raisonnait avec une force considérable. C’est dans cette salle de classe qu’est née l’envie de faire entendre ce texte, cette langue magnifique. De proposer aux adolescents un autre discours amoureux que celui auquel ils sont constamment confrontés. Leur dire aussi que l’atermoiement amoureux avec tout ce que cela a de parfois irritant n’est pas toujours sans conséquence. Cette idée que l’amour est à la fois un jeu futile et joyeux, mais que ce jeu peut parfois même être fatal. Depuis quelque temps, je souhaitais créer un spectacle qui parle du théâtre. Je consacre beaucoup de temps à la sensibilisation et j’ai parfois l’impression de me répéter un peu. Je cherchais une petite forme pouvant se jouer partout et reprenant tout ce que je dis et redis sur le théâtre. Je voulais éviter l’écueil de la mise en scène d’une fausse répétition, je pensais à l’équivalent pour le théâtre de certaines conférences dansées. Et puis, je me suis souvenu du premier spectacle qui m’a marqué en tant que spectateur, “Elvire, Jouvet 40” mis en scène par Brigitte Jacques. Un spectacle écrit à partir de la retranscription de cours donné par Louis Jouvet au conservatoire. Tout d’un coup, tout devenait évident. Et de ces deux envies est né J’ai aimé. Deux hommes. L’un, en costume d’époque, répète sa scène. L’autre, habillé comme aujourd’hui, l’aide, le conseille, lui donne la réplique. Et la force du texte les entraîne où ils n’avaient peut-être pas pensé aller... Jean-Philippe Naas La compagnie en attendant… Depuis ses débuts en 2001, la compagnie en attendant… ambitionne de créer un théâtre qui sollicite l’imaginaire du spectateur. Le moyen choisi est de limiter l’information, d’adopter à tous les niveaux, une attitude minimaliste. Quelques gestes essentiels, quelques notes et respirations choisies, le plateau est presque nu. Silence et lenteur permettent à chaque spectateur de se poser des questions, trouver ses réponses et de se raconter sa propre histoire. Les spectacles se suivent et se répondent. Ils progressent par ricochets. Et derrière l’apparente diversité des formes, le corps, la construction de soi et la place de l’autre dans cette construction constituent la colonne vertébrale du travail de la compagnie. Etiqueter “jeune public” la compagnie pourrait paraître une évidence. Huit créations pour le jeune public, des ateliers en milieu scolaire, une reconnaissance par les scènes labellisées, jusqu’à Montréal : le travail de Jean-Philippe Naas témoigne de son intérêt pour les jeunes spectateurs. Mais il refuse de se laisser enfermer. Il a monté notamment Derniers remords avant l’oubli et l’apprentissage de Jean-Luc Lagarce et Le dire troublé des choses de Patrick Lerch. Un travail complémentaire. Ses spectacles pour enfants sont nourris de l’univers des adultes et son travail en direction du jeune public influence sa façon de faire du théâtre pour adultes, particulièrement la nécessaire prise en compte du spectateur. En quête de “son théâtre”, il explore des univers artistiques différents : jeu d’acteurs sur des textes littéraires – Alberto Moravia pour ANI-maux, Marguerite Yourcenar -, travail sur les ombres, avec les marionnettes puis la danse. Petit à petit, il trouve sa voie. Une approche sensible, émotionnelle du théâtre où le corps est vecteur de sens, la construction de soi et le rapport à l’autre comme fil rouge, le dépouillement comme principe de la mise en scène forment son vocabulaire théâtral. L'équipe artistique Jean-Philippe Naas, metteur en scène Après un bac scientifique et des études d’histoire de l’art à l’école du Louvre à Paris, JeanPhilippe Naas change une deuxième fois de cap en venant suivre la formation de gestion de la culture dispensée par le tout récent IUP Denis Diderot de Dijon. Ses stages de fin d’études le conduisent dans le Nord de la France, où il va s’intéresser plus particulièrement aux dispositifs d’éducation artistique. Premier jalon d’une carrière menée dans la proximité de l’enfance et nourrie par la problématique de l’accès à l’art et à la culture. Tout jeune diplômé, il fait ses premiers pas comme chargé des relations publiques, responsable du milieu scolaire, au Théâtre Granit, scène nationale de Belfort. Trop à l’étroit, il quitte ses fonctions au bout d’une année et devient programmateur de spectacles pour les jeunes publics au sein du réseau Côté Cour en Franche-Comté, structure animée par la ligue de l’enseignement. C’est à cette occasion qu’il rencontre Christian Duchange et le travail de la compagnie l’artifice. Il suit la création de Crasse-Tignasse. Très vite, Christian Duchange l’invite à rejoindre l’artifice pour y occuper les fonctions d’administrateur. Deux années de forte complicité entre les deux hommes. A l’occasion d’une commande d’écriture passée à Christophe Honoré, Jean-Philippe Naas devient assistant à la mise en scène sur le spectacle le pire du troupeau. Sa pratique de la danse contemporaine (auprès d’Odile Duboc, Nathalie Pernette, Jean Gaudin…) et du yoga, lui serviront de point d’appui pour la direction d’acteurs. Troisième changement de cap. Impossible d’en rester là, la rupture avec ses anciennes fonctions est inévitable. En attendant d’y voir plus clair, Jean-Philippe Naas créé un premier spectacle à partir de contes d’Alberto Moravia. ANI-maux voit le jour en décembre 2001. Ce coup d’essai est assez vite repéré par quelques professionnels et l’aventure de la compagnie en attendant… peut commencer. Cédric Duhem, comédien Après une formation théâtrale classique, Cédric Duhem participe à de nombreuses créations dans la région Nord Pas-de-Calais. Il a notamment joué avec le Théâtre K et Gérald Dumont, la compagnie THEC et Antoine Lemaire, le Théâtre de la Fiancée et Doreen Vasseur, Les fous à réaction, Vincent Dehlin et Olivier Menu et la Barque théâtre et Fréderic Tentellier. On a pu le voir jouer dans des pièces de Vinaver, Shakespeare, Molière, Steeven Berkoff, Sarah Kane, Tchekhov, Koltès... Aujourd'hui il est toujours à la recherche de nouvelles formes, de rencontres et d'expériences théâtrales. Hervé Walbecq, comédien Après une maîtrise de Lettres à l’université Paris IV Sorbonne, Hervé Walbecq décide d’”assumer” sa passion pour le théâtre. De 1995 à 1997, il suit les cours de théâtre du conservatoire du IXeme arrondissement et créé avec un groupe de comédiens la Cie du Souffleur. Il complète sa formation à l’occasion de stages avec A. Mnouchkine, J.Pommerat, P.Chéreau, A. Delbée... Il travaille avec de nombreuses compagnies parisiennes (Cie In Cauda en 2002, Théâtre du Nord Ouest en 2003, le Théâtre du soleil en 2004). .En 2001, il interprète le rôle de Chino dans le pire du troupeau de C.Honoré et fait la connaissance de Jean-Philippe Naas. En décembre 2001, il joue dans ANI-maux le premier spectacle de la compagnie en attendant... Saison 09/10 Du 28 sept au 2 oct La Rose des vents, scène nationale de Villeneuve d'Ascq (59) Contact : Hélène Debacker 03 20 61 96 90 du 6 au 9 octobre Lycée Louis Aragon d'Héricourt (70) Contact : Cécile Henny 06 71 52 26 15 Vendredi 11 décembre (à confirmer) La Rose des vents, scène nationale de Villeneuve d'Ascq (59) Contact : Hélène Debacker 03 20 61 96 90 Mardi 12 janvier Lycée agricole de Fayl Billot (52) Contact : Cécile Henny 06 71 52 26 15 Mardi 26 et jeudi 28 janvier La Filature, scène nationale de Mulhouse (68) Contact : Olivia Paltrier 03 89 36 28 01 Du 28 janvier au 13 février A l'occasion du festival A pas contés - ABC Dijon (21) Lieux et dates à définir Contact : Thierry Macia 03 80 30 98 99