Domaine National du Palais-Royal

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Domaine National du Palais-Royal
Domaine national du PalaisRoyal
Sommaire
1. Un lieu de pouvoir et d’agrément
1.1 Le Palais- Cardinal (1624-1642)
1.2 Le Palais-Royal (1642-1692)
1.3 Le Palais des Orléans (1692-1780)
1.4 Le Palais-Royal et la Révolution
1.5 Le Palais-Royal, siège des institutions
1.6 Les Théâtres
2. Le Palais Royal aujourd’hui
2.1 Les commerces
2.2 Les manifestations culturelles
2.3 La création contemporaine
3. Le jardin
Domaine National du Palais-Royal
8 rue de Montpensier
75001 PARIS
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Hôtel de Sully
62 rue Saint-Antoine
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4. Annexes
4.1 Le Centre des monuments nationaux
4.2 Bibliographie
4.3 Plan du Domaine national du Palais-Royal
Contact presse :
Patrick Monod, Administrateur du Domaine National du
Palais-Royal et de la basilique cathédrale de Saint-Denis
[email protected]
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Un lieu de pouvoir et d’agrément
Le Palais-Royal est un domaine appartenant à l’État et administré par le
Centre des monuments nationaux ; il est composé d’un vaste ensemble
comprenant le palais, le jardin et les logements donnant sur le jardin. Le
Domaine national du Palais-Royal est classé Monument Historique
depuis 1994. De la demeure que fait édifier le Cardinal de Richelieu au
Palais-Royal d’aujourd’hui, le domaine a connu de nombreuses
transformations architecturales.
Le Palais-Royal a été le témoin des évènements les plus marquants de
l’histoire de France. Cette « petite ville » a toujours conservé une
particularité qui lui est propre : l’alliance de lieux dévolus les uns au
pouvoir, les autres à l’agrément. Le théâtre y tient d’ailleurs une place
importante et l’art contemporain y a fait son entrée en 1985.
Le Palais-Royal : centre du pouvoir
Le Palais-Royal a successivement abrité la demeure de Richelieu, chef
du gouvernement de Louis XIII, la régence d’Anne d’Autriche et la
Régence de Philippe II d’Orléans. Il abrite depuis la fin du XIXe siècle,
quelques-unes des institutions les plus importantes de la République
Française.
1.1 Le Palais-Cardinal (1624-1643)
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En 1624 le Cardinal de Richelieu achète le vieil hôtel de Rambouillet.
Richelieu, tout juste nommé chef du Conseil du roi souhaite se
rapprocher au plus près du Louvre et de Louis XIII pour exercer plus
aisément sa charge. L’hôtel de Rambouillet, malgré sa vétusté, a
l’avantage de se trouver tout près de la demeure du roi. En 1631,
Richelieu est nommé par le roi à la direction des fortifications nouvelles
et projette alors de développer de nouveaux quartiers vers le nord et
l’ouest de Paris. Il inclut alors la transformation de l’hôtel de
Rambouillet dans son projet. En 1633, il obtient du roi l’autorisation
d’abattre les fortifications de Charles V datant de 1367 et de combler
les fossés qui les entouraient. Le Cardinal se lance alors dans une
vaste campagne d’acquisition des terrains et des maisons aux
alentours de son hôtel afin d’édifier un palais monumental doté d’un
grand jardin.
Le Cardinal de Richelieu confie les travaux à son architecte attitré
Jacques Lemercier (1585-1654).Le chantier de construction débute en
1634. Vers 1642, le Palais-Cardinal, côté rue Saint-Honoré, est
presque achevé.
L’actuelle Galerie des proues est l’unique vestige du Palais-Cardinal et
se situe à l’emplacement de la seconde cour du palais. Malgré les
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transformations qu’a subies l’édifice depuis le XVIIe siècle, il a conservé
la même disposition générale.
En 1642, juste avant sa mort, Richelieu confirme le legs de 1636 par
lequel il cède le Palais-Cardinal au roi et à ses héritiers directs. Louis
XIII meurt un an après son ministre. Sa femme, Anne d’Autriche,
devient alors régente du royaume. Elle s’installe au Palais-Cardinal qui
prend alors le nom de Palais-Royal.
1.2 Le Palais-Royal (1643-1692)
Anne d’Autriche s’installe dès octobre 1643 au Palais-Cardinal qu’elle
trouve plus confortable que le Louvre. C’est ici qu’elle vit avec ses fils,
Louis XIV et Philippe d’Orléans, les terribles évènements de la fronde.
Suite à un soulèvement, le palais est envahi dans la nuit du 9 au 10
février 1651. La famille royale décide de quitter Paris en septembre. A
son retour en octobre 1652, la Fronde terminée, Anne d’Autriche décide
alors de s’installer non plus au Palais-Royal, mais au Louvre qui,
malgré son manque de confort, a l’avantage d’assurer sa sécurité.
En 1692, Louis XIV fait don du Palais-Royal à son frère. À partir de
cette date, le Palais-Royal reste dans la famille d’Orléans, et jusqu’au
XIXe siècle, les descendants de Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV,
s’y succèdent.
1.3 Le Palais des ducs d’Orléans
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De 1715 à 1723, le Palais-Royal est au cœur de la vie politique du
royaume. Philippe II d’Orléans, fils de Monsieur et neveu de Louis XIV,
devient régent et installe le conseil de Régence dans son palais, rue
Saint-Honoré. Le Régent était un personnage cultivé, spirituel, instruit,
et d’après Saint-Simon « de toute la race d’Henri IV, celui qui lui
ressembla le plus ». Le Régent est également connu pour son
libertinage. Le palais devient alors le théâtre de grandes fêtes et de
soupers restés célèbres. A la mort du régent en 1723, le Palais-Royal
revient à son fils Louis, dit le Pieux, qui se retira près de SainteGeneviève après la mort de sa femme en 1723.
Louis-Philippe Ier, dit le Gros, hérite du Palais-Royal en 1752 après la
mort de son père, Louis le Pieux. Ce personnage a une grande
importance dans la construction du palais puisque c’est à partir de cette
période que le Palais-Royal prend peu à peu l’aspect qu’on lui connaît
aujourd’hui. Il entreprend d’abord la reconstruction du théâtre de
Richelieu, où s’étaient produits Molière et Lulli, ravagé par l’incendie de
1763. Même si la façade a recours à des citations de l’architecture
traditionnelle française (le corps central de la façade d’entrée s’inspire
de la façade du Louvre construit par Lescot), elle s’inscrit dans le style
propre à la fin du règne de Louis XV et au début du règne de Louis
XVI : le style dit à l’Antique.
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1.4 Le Palais-Royal et la Révolution
Cependant, bien que siège du pouvoir, le Palais-Royal devient
également un haut lieu de l’agitation révolutionnaire. Intellectuels et
hommes politiques investissent les lieux et y organisent des
rassemblements et des débats.
En 1781, Philippe Égalité, fortement endetté, décide de construire un
vaste ensemble de logements autour du jardin afin de financer
l’agrandissement de son palais. Les façades s’étendent sur 275
mètres, côté est et côté ouest, et sur une centaine de mètres,
côté nord. La construction du lotissement va de pair avec le
percement de trois rues, doublant les rues déjà existantes de Richelieu,
des Petits-Champs et des Bons enfants. Il s’agit des rues de
Montpensier, Valois et Beaujolais. Ces constructions respectent le style
à l’antique du règne de Louis XVI et s’accordent stylistiquement avec le
palais.
Les jardins dont l’accès est interdit par Philippe Égalité aux personnes
en livrée, aux serviteurs et surtout aux soldats, deviennent un lieu de
libre pensée. Cette situation favorise la prolifération des clubs, des
cercles, des maisons de jeux et des cafés dans lesquels se prépare la
Révolution. Dans Tableau de Paris (1781-1790), Louis-Sébastien
Mercier écrit : « Point unique sur le globe. Visitez Londres, Amsterdam,
Madrid, Vienne, vous ne verrez rien de pareil (…). On l’appelle la
capitale de Paris. Tout s’y trouve (…). Ce séjour enchanté est une
petite ville luxueuse, renfermée dans une grande ; c’est le temple de la
volupté, d’où les vices brillants ont banni jusqu’au fantôme de la
pudeur : il n’y a pas de guinguette dans le monde plus luxueusement
dépravée ; on y rit et c’est l’innocence qui rougit encore ».
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Les évènements révolutionnaires
Aux numéros 7 à 12 de la Galerie de Montpensier se trouvait le café
glacier Corazza créé en 1787 : pendant la Révolution, il devient le
quartier général des Jacobins. Un peu plus loin dans la galerie de
Montpensier, se situait le café de Foy. Créé en 1725 rue de Richelieu,
ce café est transféré en 1784 sous les galeries du lotissement de Victor
Louis. C’est ici que Camille Desmoulins, le 12 juillet 1789, apprend le
renvoi de Necker, ministre populaire de Louis XVI. Aussitôt, il grimpe
sur une table et harangue la foule, l’exhortant à prendre les armes : « Il
ne nous reste plus qu’une seule ressource, c’est de courir aux armes et
de prendre des cocardes pour nous reconnaître. Le vert, couleur de
l’espérance, sera la notre ». Camille Desmoulins se saisit alors d’une
feuille de marronnier et l’accroche à sa poitrine.
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Comme l’écrit Chamford, « le Palais-Royal est devenu le forum du
peuple ». Le 22 juillet 1789, Foulon qui avait succédé à Necker est
pendu, sa tête coupée et plantée sur une pique est exposée au PalaisRoyal.
En 1792, Philippe d’Orléans prend le titre de Philippe Égalité et nomme
le jardin du Palais-Royal, le Jardin de la Révolution. Le 16 janvier 1793,
il vote la mort du roi. Il est arrêté le 7 avril au Palais-Royal et emmené
à l’échafaud le 6 novembre.
Dès la fin du XVIIIe siècle, les galeries du lotissement de Victor Louis
sont très animées et se situent au centre de la vie mondaine parisienne.
De nombreuses maisons de jeux étaient installées au Palais-Royal : le
Pince-Cul situé au numéro 9 de la Galerie de Montpensier, au-dessus
du Corazza, était l’une des plus célèbres.
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Sous les galeries de bois se rassemblaient les principales animations
du Palais-Royal. Ces galeries provisoires clôturaient le quatrième côté
de la cour d’honneur et séparaient celle-ci des jardins. Deux promenoirs
sous verrières étaient bordés de trois rangées de boutiques. Connu au
début sous le nom de Camp des tartares, c’était un lieu mal famé où les
prostituées côtoyaient les escrocs en tout genre. Des attractions
insolites y attiraient le public.
Au XIXe siècle, le Palais-Royal perd peu à peu de la vie qui l’animait
depuis le XVIIIe siècle. En 1828, Pierre Fontaine remplace les Galeries
de bois par la Galerie d’Orléans qui est à son tour en partie démolie
en 1935. Seuls subsistent les deux portiques que l’on voit encore
aujourd’hui.
Les maisons de jeux sont interdites en 1836 sur ordre de LouisPhilippe. Les galeries sombreront peu à peu dans l’oubli. Sous le
Second Empire, le Palais-Royal sera délaissé par les bourgeois et les
classes populaires au profit des grands boulevards où les grands
magasins voient le jour. Le palais est néanmoins encore le témoin des
grands évènements politiques : Louis-Philippe d’Orléans, fils de
Philippe Égalité entre en possession du palais en 1814 et c’est du
Palais-Royal qu’il salue la foule lorsqu’il devient roi des Français en
1830. Lorsqu’il abdique après les évènements révolutionnaires de
1848, la foule pille et incendie le palais qui est ensuite réuni au domaine
de l’état le 28 février. Il prend alors le nom de Palais-National.
Souhaitant y célébrer les arts, le président Louis Napoléon
Bonaparte affecte le domaine au Salon annuel qui s’y tient en 1850
et en 1852. L’idée est d’y reproduire le Salon carré du Louvre, un
bâtiment provisoire est construit à cet effet dans la cour d’honneur.
« Un enterrement à Ornans » et « Les casseurs de pierre » de Gustave
Courbet y seront présentés en 1850. Après la proclamation du Second
Empire en décembre 1852, le palais redevient « royal », Napoléon III y
loge plusieurs membres de sa famille dont le roi Jérôme de Westphalie,
le plus jeune frère de Napoléon. Lors de la proclamation de la IIIe
661515
république, le palais est rattaché au domaine de l’État. Après
(23 mai 1871), les institutions
l’incendie de la Commune
républicaines s’installent au Palais-Royal et les galeries se vident peu à
peu de leurs dernières animations.
1.5 Le Palais-Royal : siège des institutions républicaines
Depuis la Troisième République, le Palais-Royal abrite le siège des
institutions républicaines. Nombreuses s’y sont succédées : le Ministère
des Colonies, la Direction des Beaux-Arts, la Cour des comptes,
l’Institution de Coopération Intellectuelle et le Conseil Economique et
Social. Aujourd’hui, le Palais-Royal abrite le Ministère de la culture et
de la communication, le Conseil d’État et le Conseil Constitutionnel.
Le Ministère de la culture et de la communication
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Le Ministère de la culture a été créé en 1959 sous la Ve République
pour accomplir la mission de « rendre accessibles les œuvres capitales
de l’humanité, et d’abord de la France, au plus grand nombre possible
de Français, d’assurer la plus vaste audience à notre patrimoine
culturel, et de favoriser la création des œuvres de l’art et de l’esprit qui
l’enrichissent ». Depuis le décret de 2002, il a également pour mission
la sauvegarde, la protection et la mise en valeur du patrimoine culturel
ainsi que le développement des pratiques culturelles afin d’assurer le
rayonnement international de la culture française.
Le Ministère réunit plusieurs directions (administration générale,
architecture et patrimoine, archives de France, musées de France,
musique, danse, théâtre et spectacles, livre et lecture), délégations
(développement et affaires internationales, arts plastiques, langue
française et langues de France), départements et services rattachés ou
déconcentrés, (Directions Régionales des Affaires Culturelles, Services
Départementaux de l’Architecture et du Patrimoine). Il exerce
également sa tutelle sur des établissements publics comme le Centre
des monuments nationaux.
Le Ministère de la culture occupe l’aile est se situant entre la cour
d’honneur et la rue de Valois. L’entrée s’effectue sous le péristyle de
Valois. Les bureaux du ministère sont installés dans l’ancien
appartement aménagé par Pierre Fontaine pour la famille d’Orléans et
occupé par la suite par le roi Jérôme de Westphalie (frère de
Napoléon).
Le Conseil d’Etat
771515
Le Conseil d’Etat est l’héritier du Conseil du roi qui existait sous
l’Ancien Régime. Le Consulat sera à l’origine du Conseil d’Etat tel que
nous le connaissons aujourd’hui. Née de la Révolution, l’Assemblée
Constituante veille à ce qu’une juridiction particulière soit chargée de
juger de l’action de la puissante politique : ce sera le Conseil d’Etat
institué par la Constitution de l’An VIII (1799).
Le Conseil d’Etat a une double mission, de conseil et juridique. Il
examine les projets de lois, d’ordonnances et de décrets avant qu’ils ne
soient présentés au Conseil des Ministres.
En tant que plus haute juridiction administrative, le Conseil est
également chargé d’arbitrer les litiges entre les particuliers et les
administrations. Il est aussi juge de cassation des arrêts des cours
administratives d’appel et des juridictions administratives spécialisées.
Présidé à titre honorifique, par le chef du gouvernement, mais dirigé
de fait par un vice-président, il est composé de près de 300 membres.
Il occupe la partie centrale du Palais-Royal, situé entre la cour de
l’Horloge et la cour d’Honneur, là où se trouvaient à l’origine les
appartements du Cardinal de Richelieu.
Le Conseil Constitutionnel
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Cette institution née de la Constitution de 1958, est composée de
personnalités éminentes qui ont à juger de la conformité des nouvelles
lois à la Constitution. Sa décision n’est susceptible d’aucun recours et
s’impose aux pouvoirs publics comme à toute autorité administrative et
juridictionnelle. Le Conseil Constitutionnel est composé de neuf
membres nommés pour neuf ans, renouvelés par tiers tous les trois
ans(trois d’entre eux par le Président de la République, trois autres par
le Président de l’Assemblée Nationale, les trois derniers par le
Président du Sénat), auxquels s’ajoutent, en tant que membres de droit,
les anciens présidents de la République. Le Conseil Constitutionnel
occupe l’aile ouest du Palais-Royal située entre la cour d’honneur et la
rue de Montpensier
1.6 La Comédie Française et le théâtre du Palais-Royal
La Comédie-Française
Dès 1635, Richelieu avait fait construire un théâtre du côté de l’actuelle
rue de Valois. C’est dans ce théâtre que Molière puis Lulli se
produisirent. La troupe de Molière s’installa à demeure en 1661 et y
restera jusqu’à la mort du maître en 1673. Le bâtiment sera victime de
deux incendies, le premier en 1673 et le second en 1781. A la suite de
ce dernier, Louis-Philippe Joseph, dit Philippe-Egalité confie à Victor
Louis, la construction d’une nouvelle salle à l’angle des rues SaintHonoré et de Richelieu, l’actuelle Comédie Française. Vers 1860, de
nouveaux travaux sont engagés, une nouvelle façade est élevée sur
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l’actuelle place Colette. L’escalier d’honneur et le foyer public sont
également construits à cette période.
En 1900, un nouvel incendie ravage la salle qui fait l’objet de
nombreuses restaurations.
Le théâtre du Palais-Royal
Le théâtre du Palais-Royal situé à l’angle des rues de Montpensier et
de Beaujolais a connu plusieurs appellations au cours de son histoire.
Aux numéros 68 à 75 de la Galerie de Montpensier, le comte de
Beaujolais, le plus jeune des fils de Philippe Égalité installe dans une
salle construite par Victor Louis, au premier étage, en 1784, une troupe
de marionnettes. Cette petite salle de théâtre, surnommée le théâtre de
Beaujolais, est achetée en 1789 par Mademoiselle Montansier,
Directrice des théâtres de Versailles, Fontainebleau, Saint-Cloud, Marly
et Compiègne. Son théâtre, dit des Variétés, ouvre en 1790 et grande
nouveauté, accepte les courtisanes. À cause de son répertoire trop
licencieux et de la proximité de la Comédie-Française, le théâtre est
fermé en 1806. En 1831, le comédien Dormeuil encourage sa
réouverture ; il prend alors la dénomination qu’on lui connaît
aujourd’hui, après avoir subi les transformations de l’architecte Louis
Régnier de Guerchy. En 1880, de profonds aménagements sont confiés
à l’architecte Paul Sédille. La façade présente un décor, associant le
métal et les mosaïques de couleur, qui est à rapprocher d’une autre
grande réalisation de Paul Sédille, les grands magasins du Printemps
sur le boulevard Haussmann (1881-1889). Les galeries métalliques
témoignent du souci de sécurité qui hante les esprits après l’incendie
de l’Opéra-Comique en 1887. Ces galeries ouvrent sur les loges et sont
reliées par un escalier latéral permettant ainsi l’évacuation du public en
cas d’incendie.
2. Le Palais-Royal aujourd’hui
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La commande publique
En 1983, il est décidé de transformer la cour d’honneur du palais qui
servait alors de parking. Une politique de commande publique est
engagée. Trois projets sont proposés et c’est finalement celui de Daniel
Buren qui est sélectionné en 1985. Après de nombreux problèmes
techniques et juridiques et une importante polémique médiatique, Les
deux plateaux prennent place dans la cour d’honneur du Palais-Royal.
Le projet de Daniel Buren est constitué d’un quadrillage dont la trame
s’aligne sur la colonnade de la galerie d’Orléans. Au centre de chaque
carré, est disposée une colonne inscrite au sol ou érigée. L’œuvre
occupe les 3000 m2 de la cour d’honneur.
La même année, l’artiste Pol Bury réalise deux fontaines qui sont
installées près de la galerie d’Orléans. Elles sont composées d’un
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bassin carré sur lequel repose une vasque octogonale où flottent 17
sphères mobiles en acier qui reflètent l’architecture environnante.
Les commerces
Les Galeries du Palais–Royal abritent des restaurants qui ont fait pour
certains la réputation du Domaine. Dès le début du XVIIIe siècle, ces
établissements furent le centre de nombreux débats politiques et le lieu
de rencontre du Tout-Paris.
C’est l’ancien cuisinier de Philippe Egalité, Jean Véfour, qui fit du café
de Chartres, ouvert en 1760, un restaurant.
Situé à l’angle du péristyle de Joinville et de la Galerie de Beaujolais, le
Grand Véfour connut dès ses débuts en 1784 une grande renommée.
Joyau de l’art décoratif du XVIIIe siècle, le Grand Véfour est un haut
lieu gastronomique de la vie politique, artistique et littéraire de Paris
depuis plus de 200 ans : Jean Cocteau, Sacha Guitry, Jean Giraudoux,
Colette, Louis Aragon, André Malraux, Jean-Paul Sartre, Simone de
Beauvoir y avaient leur table.
Le décor est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments
historiques depuis 1983.
Le Grand Véfour n’est pas la seule table parisienne à s’être installée
sous les arcades du Palais-Royal. Aujourd’hui, le Domaine National
compte cinq autres restaurants de haut rang : le restaurant du PalaisRoyal, Le VillaLys, La Muscade, Le Corrazza et Le Nemours.
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Le Duc d’Orléans, Philippe Egalité initiera la construction des galeries
du Palais-Royal qui seront à l’origine de la mode des galeries
couvertes. Elles accueillent la vie mondaine parisienne au XVIIIème et
ceci jusqu’au XIXème siècle. L’inauguration des Grands Boulevards,
initiés par Haussmann, eut progressivement raison de la fréquentation
de ces dernières. Si bien qu’en 1867, Auguste Villemot parle dans son
Paris-Guide d’un « Palais abandonné, de galeries parcourues par des
passants indifférents ».
Le début du XXème siècle marque peu à peu une période
d’endormissement de l’activité commerciale des lieux. C’est à l’aube du
XXIème siècle que le Palais-Royal retrouve sa vitalité. De nouvelles
boutiques s’installent et rendent aux galeries leur animation. Les
boutiques de médailles et décorations officielles, les galeries d’art, les
magasins de prêt-à-porter de luxe et les joailleries se côtoient
harmonieusement.
Désormais, la cinquantaine de vitrines suscitent l’intérêt grandissant et
la curiosité des passants pour ces boutiques au rayonnement
international. En effet, depuis quelques années, de nombreux créateurs
ont investit les lieux pour le plus grand plaisir des férus de mode.
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Les manifestations culturelles
Le Domaine national du Palais-Royal accueille de nombreux
évènementiels et manifestations culturelles. Son histoire et son
architecture sont une source d’inspiration pour les créateurs,
réalisateurs et artistes.
Le jardin et les galeries servent de décor à des prises de vues
photographiques et des tournages publicitaires, mais aussi des courts
et des longs métrages, (« Entretien avec un vampire » de N.Jordan,
« Un fil à la patte » de M.Deville, « Da Vinci Code » de R.Howard,
« Paris » de C.Klapish…).
Festival Paris Quartiers d’Eté
Dans le cadre d’un partenariat entre le Centre des monuments
nationaux et le festival Paris Quartiers d’Eté, le Domaine national du
Palais-Royal accueille durant l’été pendant plusieurs jours différentes
manifestations.
Le festival investit la cour d’honneur pour une programmation
pluridisciplinaire et internationale qui met l’accent sur l’ouverture et la
des créations artistiques
rencontre d’un large public avec
contemporaines.
Les expositions temporaires
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L’association « Sculptures au Palais-Royal » subventionnée par le
Ministère de la Culture et de la Communication a été créée en 1987 afin
de réaliser des expositions de sculptures dans les jardins du PalaisRoyal.
La première exposition intitulée «Lipchitz dans les jardins du PalaisRoyal» s’est tenue en 1998.
Pour le passage vers le troisième millénaire, le jardin accueillit
« L’Homme qui marche » placée sous le haut patronage de l’UNESCO,
cette exposition rassembla une trentaine d’œuvres d’artistes français et
étrangers tels que Botero, Bourdelle, César, Giacometti…
Des expositions voient également le jour à l’initiative du Ministère de la
Culture et de la Communication ou de prestataires privés. En 2008,
c’est l’artiste suisse Olivier Estoppey qui a été invité à installer sa meute
de loups en béton dans les jardins.
3. le jardin
Rien ne subsiste du jardin d’origine dessiné par Pierre Desgots pour le
Cardinal de Richelieu. Ce jardin qui mesurait 350 mètres sur 150, se
composait de six parterres de broderies, de bassins alimentés par l’eau
11111515
de la Seine grâce à la pompe de la Samaritaine, de statues, le tout
bordé d’alignements de marronniers et de charmes.
C’est dans ce jardin que Louis XIV enfant s’est exercé à l’art de la
guerre grâce à des bastions miniatures. Il faillit également se noyer
dans le grand bassin dessiné par Lemercier. Par la suite, le dessin du
jardin est transformé de nombreuses fois. André le Nôtre le redessine
en 1674, ainsi que son neveu Claude Desgots en 1730 jusqu’à ce que
les constructions de Victor Louis réduisent la surface du jardin et
transforment définitivement son ordonnance. Sous le règne de Charles
X, Pierre Fontaine changea encore la disposition du jardin. Aujourd’hui,
un bassin de 25 mètres de diamètre occupe le centre du jardin et
depuis 1824, il est prolongé sur l’axe longitudinal par deux parterres. Le
jardin a été classé en 1920.
Depuis 1992, c’est le paysagiste Mark Rudkin qui est à l’origine de la
conception des « salons de verdure », bordés de massifs de fleurs. Ces
parterres sont entourés de grilles recouvertes de plantes grimpantes
comme le lierre et le chèvrefeuille. Depuis quelques années, les
jardiniers du Palais-Royal modifient la plantation du jardin en
privilégiant les plantes vivaces, favorisant ainsi une floraison annuelle
variée et l’élimination des engrais chimiques. Leur objectif est de créer
un véritable jardin naturel qui se renouvelle. Le jardin du Palais-Royal
est donc un lieu d’expérimentation botanique qui s’inscrit dans un plus
large courant de respect de la nature et de ses cycles.
Le jardin est également remarquable pour sa plantation de tilleuls,
taillés en double marquise, percée d’une rivière au centre et en rideau
sur les côtés. Ces tilleuls ont été plantés en 1970 pour remplacer les
vieux ormes détruits par la maladie.
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Annexes
Le centre des monuments nationaux
Le Centre des monuments nationaux est un établissement public
administratif placé sous la tutelle du ministre de la Culture et de la
Communication.
Il conserve, restaure, gère, anime, ouvre à la visite près de 100
monuments nationaux propriété de l’Etat, au nombre desquels :
l’abbaye du Mont-Saint-Michel, les châteaux d’Angers et d’Azay-leRideau, le château et les remparts de la cité de Carcassonne, l’Arc de
triomphe et la Sainte-Chapelle, pour n’en citer que quelques-uns. Tous
illustrent par leur diversité, la richesse du patrimoine français de toutes
les époques : abbayes, châteaux, grottes préhistoriques, sites
archéologiques…
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Le Centre des monuments nationaux a pour mission d’assurer en tant
que maître d’ouvrage, la conservation, la restauration et l’entretien des
monuments placés sous sa responsabilité mais aussi de les mettre en
valeur d'en développer l’accessibilité au plus grand nombre et d'assurer
la qualité de l'accueil. Il favorise avec près de 200 manifestations par an
la participation des monuments nationaux à la vie culturelle et au
développement du tourisme, en concertation avec les directions
régionales des affaires culturelles, les collectivités territoriales et les
réseaux d’institutions culturelles.
Le Centre des monuments nationaux assure, en outre, une mission
d’éditeur public sous la marque Éditions du patrimoine. Il contribue ainsi
fortement
à la connaissance et à la promotion du patrimoine par l’édition de
guides
de visite, de beaux livres - ouvrages photographiques et ouvrages de
vulgarisation -, de monographies d’architectes ou d’édifices, de textes
théoriques, techniques ou scientifiques, de livres pour enfants,
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d’ouvrages pour aveugles et malvoyants et pour sourds et
malentendants.
Le Centre des monuments nationaux rassemble 1313 permanents
comme saisonniers, au service du public. Son budget total annuel est,
en 2009, de 120 millions d’euros alimenté essentiellement par ses
propres ressources (billetterie, locations d’espaces, recettes issues des
boutiques et des Éditions du patrimoine, mécénats) mais aussi par une
subvention du ministère de la Culture et de la Communication dont plus
des ¾ sont destinés aux opérations d’entretien et de restauration au
titre des nouvelles compétences du Centre en matière de maîtrise
d’ouvrage. Il a accueilli près de 8,5 millions de visiteurs en 2008 dans
les monuments dont il a la responsabilité.
Monuments placés sous la responsabilité du
Centre des monuments nationaux pour être
ouverts
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Aquitaine
Grotte des Combarelles
Abri de Laugerie-Haute
Abri du Cap-Blanc
Grotte de Font-de-Gaume
Site archéologique de Montcaret
Gisement de La Ferrassie
Gisement de La Micoque
Abri du Poisson
Grotte de Teyjat
Gisement du Moustier
Tour Pey-Berland à Bordeaux
Abbaye de La Sauve-Majeure
Grotte de Pair-non-Pair
Château de Cadillac
Château de Puyguilhem
Auvergne
Château de Chareil-Cintrat
Cloître de la cathédrale du Puy-enVelay
Château d'Aulteribe
Château de Villeneuve-Lembron
Bourgogne
Château de Bussy-Rabutin
Abbaye de Cluny
Bretagne
Maison d'Ernest Renan à Tréguier
Cairn de Barnenez
Sites mégalithiques de Carnac
Site des mégalithes de
Locmariaquer
Centre
Crypte et tour de la cathédrale
de Bourges
Palais Jacques Cœur à Bourges
Tours et trésor de la cathédrale
de Chartres
Château de Châteaudun
Château de Bouges
Maison de George Sand à Nohant
Château d'Azay-le-Rideau
Cloître de la Psalette à Tours
Château de Fougères-sur-Bièvre
Château de Talcy
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Champagne-Ardenne
Château de La Motte Tilly
Palais du Tau à Reims
Tours de la cathédrale de Reims
janvier 2009
Bibliographie
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Franche-Comté
Cathédrale de Besançon
et son horloge astronomique
Basse-Normandie
Château de Carrouges
Abbaye du Mont-Saint-Michel
Paris
Arc de triomphe
Chapelle expiatoire
Conciergerie
Domaine national du Palais-Royal
Hôtel de Béthune-Sully
Musée des Plans-Reliefs
Panthéon
Sainte-Chapelle
Tours de la cathédrale Notre-Dame
Haute-Normandie
Abbaye du Bec-Hellouin
Ile-de-France
Château de Champs-sur-Marne
Château de Jossigny
Château de Maisons
Villa Savoye à Poissy
Château de Rambouillet
Laiterie de la Reine et chaumière
des coquillages à Rambouillet
Domaine national de Saint-Cloud
Maison des Jardies à Sèvres
Basilique cathédrale de Saint-Denis
Château de Vincennes
Languedoc-Roussillon
Château et remparts de la cité
de Carcassonne
Tours et remparts d'Aigues-Mortes
Fort Saint-André de Villeneuve-lezAvignon
Site archéologique d'Ensérune
Forteresse de Salses
Midi-Pyrénées
Site archéologique de Montmaurin
Château d'Assier
Château de Castelnau-Bretenoux
Château de Montal
Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue
Château de Gramont
Nord-Pas-de-Calais
Colonne de la Grande Armée
à Wimille
Villa Cavrois
Pays-de-la-Loire
Château d'Angers
Abbaye royale de Fontevraud
Maison de Georges Clemenceau
à Saint-Vincent-sur-Jard
Picardie
Château de Coucy
Château de Pierrefonds
Tours de la cathédrale d'Amiens
Poitou-Charentes
Tour de la Lanterne, tour SaintNicolas et tour de la Chaîne à La
Rochelle
Château d'Oiron
Abbaye de Charroux
Sanctuaire gallo-romain de Sanxay
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Place forte de Mont-Dauphin
Trophée d'Auguste à La Turbie
Site archéologique de Glanum
Château d'If
Abbaye de Montmajour
Monastère de Saorge
Cloître de la cathédrale de Fréjus
Abbaye du Thoronet
Rhône-Alpes
Château de Voltaire à Ferney
Monastère royal de Brou à Bourgen-Bresse
15151515
LAMBERT, Guy, MASSOUNIE, Dominique, BALLOT, JeanChristophe, Le Palais-Royal, Paris, Collection Itinéraire du
patrimoine, Monum, Édition du Patrimoine, 2006.
SANSON, Marc, Le Conseil d’Etat au Palais-Royal, Paris, Editions
du Patrimoine, 2006
MALECOT, Claude, JOUVENEL, Anne, Le monde de Colette au
Palais-Royal, Paris, Edition du Patrimoine, 2005
PÉROUSE DE MONTCLOS, Jean-Marie, Histoire de l’architecture
française, De la Renaissance à la Révolution, Paris, Mengès,
Caisse Nationale des Monuments historiques et des sites, édition
du Patrimoine, 1995.
PÉROUSE DE MONTCLOS, Jean-Marie, Paris, Paris, Direction
du Patrimoine, Hachette, 1994, collection guide du Patrimoine.
HILLAIRET, Jacques, Connaissance du Vieux Paris, Paris,
Rivages, (1951) 1993.
NURIDSANY, Michel (dir.), Daniel Buren au Palais-Royal : « les
Deux Plateaux », Villeurbanne , Art Édition, Centre national des
arts plastiques, 1993.
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