Livret d`animation "En route vers Tchouri !"
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Livret d`animation "En route vers Tchouri !"
7 janvier 2015 : Une fusillade terroriste fait douze morts au siège du journal Charlie Hebdo. Le lendemain, une policière municipale est tuée à Montrouge et, deux jours plus tard, une prise d’otages fait quatre morts à l’Hyper-Casher de la Porte de Vincennes 11 janvier 2015 : 3,7 millions de personnes défilent dans toute la France pour la défense de la liberté d’expression et des valeurs de la République. 13 janvier 2015 : A Elbeuf, un policier est menacé de mort par un jeune djihadiste de 23 ans. 3 février 2015 : A Nice, trois militaires sont agressés à l’arme blanche par un djihadiste se revendiquant de l’Etat Islamique. 19 avril 2015 : Arrestation de Sid Ahmed Glam, soupçonné d’avoir tué une jeune joggeuse et de projeter un attentat contre une église de Villejuif. 26 juin 2015 : Yassin Salhi assassine et décapite son employeur avant d’attaquer une usine pétrochimique de Saint-Quentin Fallavier. 13 juillet 2015 : Quatre jeunes soupçonnés de projeter un attentat contre un camp militaire et la décapitation d’un officier au nom du djihad sont arrêtés dans les Pyrénées-Orientales. 21 août 2015 : Trois soldats américains maîtrisent un forcené armé dans le Thalys Amsterdam-Paris. Un blessé. 13 novembre 2015 : Trois explosions aux abords du Stade de France, une série de fusillades sur la terrasse de plusieurs cafés et restaurants parisiens et une prise d’otage meurtrière au Bataclan font 130 morts et 413 blessés. 22 décembre 2015 : Un couple de jeunes radicalisés prêt à passer à l’acte est interpellé à Montpellier. Un faux ventre de femme enceinte est retrouvé dans leur appartement. 4576 appels ont été passés au numéro vert Stop Djihadisme depuis son lancement le 29 avril 2014 par le Ministre de l’Intérieur. Sommaire Pourquoi un Serious Game ? .......................... 4 A propos du A propos des indices Jeu ................................. 5 .............................. 6 Qu’est-ce que la radicalisation Comment se radicalise-t-on l’education aux médias ? ..................... 9 ? ....................... 9 .............................. 10 Quels Interlocuteurs ? ............................ 11 Pourquoi un Serious Game ? « Ils avaient le même âge que nous. Ils étaient habillés comme nous. Sauf que, eux, étaient armés de Kalachnikov. Nous nous sommes faits tirer dessus par des gens qui nous ressemblaient » (Petit Journal, 16/11/2016) Florian, rescapé de la tuerie perpétrée, le 13 novembre dernier, à la Salle du Bataclan Il y a vingt ans, quasiment jour pour jour, soixante-quatorze membres de la secte de l’Ordre du Temple Solaire mettaient collectivement fin à leurs jours en Suisse, au Québec et dans les montagnes du Vercors tandis qu’une bombe posée dans le métro parisien au nom du GIA algérien faisait huit morts et plus de deux-cent blessés. Depuis, les phénomènes d’emprise mentale n’ont jamais disparu. Mais les attentats perpétrés, en France comme ailleurs, tout au long de l’année rappellent qu’ils ont pris une ampleur inédite jusqu’ici. De plus en plus de jeunes hommes et de jeunes filles rejoignent les théâtres d’opérations en Irak ou en Syrie alors que d’autres n’hésitent plus à prendre les armes contre leur propre pays. Comment nous, professionnels de la jeunesse, pouvons-nous contribuer, dans la mesure des moyens qui sont les nôtres, à la prévention des phénomènes d’emprise mentale pouvant conduire à de tels actes ? Force est de constater que, parmi tous les outils déjà consacrés au sujet par le passé, beaucoup ne sont réservés qu’aux professionnels ou ne sont plus adaptés aux nouveaux modes de recrutement des mouvements sectaires ou terroristes. Reléguant, au second plan, la rencontre physique au cours d’une incarcération ou d’un passage en salle de prière, Internet et les réseaux sociaux sont devenus les principaux vecteurs de radicalisation. Si bien, qu’aujourd’hui, les risques d’endoctrinement et d’embrigadement ne concernent plus seulement les jeunes en mal-être ou issus de tel ou tel milieu social, culturel ou cultuel. Investi d’une mission de service public, le Centre Régional Information Jeunesse a pour but d’informer les jeunes sur tous les sujets pouvant les intéresser dans leur parcours de vie. A ce titre, il participe, comme d’autres, à l’éducation à l’information et à la citoyenneté. Il envisage donc la conception d’un outil numérique et ludique devant permettre à ces jeunes utilisateurs de repérer, par eux-mêmes, les signes de radicalisation et de se prémunir face à une éventuelle approche de recruteurs. Dans son élaboration, le Centre Régional Information Jeunesse est parti d’un scénario fictif et dénué de toute connotation religieuse. Celui d’un mystérieux groupe d’individus convaincus de la possibilité d’une vie extra-terrestre et de la nécessité de conquérir une autre planète pour la survie de l’espèce humaine. D’une part, pour ne pas stigmatiser une croyance ou une conviction plus qu’une autre. De l’autre, parce que l’histoire récente de notre pays démontre le caractère protéiforme du terrorisme. Aujourd’hui, djihadiste mais, hier, d’extrême-gauche ou nationaliste. « avaient lenumérique même âge de quecet nous. Ils doit étaient comme nous. que,leseux, étaient LaIlsdimension outil en habillés permettre, auprès deSauf toutes structures armés de Kalachnikov. faits rapide tirer dessus par ainsi des gens quiprise nous en ressemen ressentant le besoin,Nous une nous mise sommes à disposition et aisée qu’une main blaient » accompagnée ou autonome par les jeunes eux-mêmes. Afin qu’ils soient acteurs de leur propre prévention conformément au principe d’information par les pairs qui guide l’acFlorian, rescapéRégional de la tuerie perpétrée, le 13 novembre tion du Centre Information Jeunesse depuis sa dernier, création.à la Salle du Bataclan Il y a vingt ans, jour en pour jour, la est secte de « Notre fils n’a pasquasiment été radicalisé Syrie maissoixante-quatorze bien ici, en Francemembres et ce qui de nous arrivé l’Ordre du Temple Solaire mettaient collectivement fin à leurs jours en Suisse, au Québec peut arriver demain à n’importe qui d’autre » (Petit Journal, 16/11/2016) et dans les montagnes du Vercors tandis qu’une bombe posée dans le métro parisien faisait huit morts et plusdedeFélix deux-cent Depuis, d’emprise mentale n’ont Véronique, mère (22 ans),blessés. parti en Syrie les il y phénomènes a un an. jamais disparu. Mais les attentats perpétrés, en France comme ailleurs, tout au long de l’année rappellent qu’ils ont pris une ampleur inédite jusqu’ici. De plus en plus de jeunes hommes et de jeunes filles rejoignent les théâtres d’opérations en Irak ou en Syrie alors que d’autres n’hésitent plus à prendre les armes contre leur propre pays. A propos du Jeu Comment, nous professionnels de la jeunesse, pouvons-nous contribuer, dans la mesure des moyensLA quiGENESE sont les nôtres, à la prévention des phénomènes d’emprise mentale pouvant conduire à de tels actes ? Librement inspiré du jeu Stoplaviolence (stoplaviolence.net) de l’Education Nationale, ce Force est réalisé de constater parmiRPGMaker tous les outils déjàidée consacrés au sujet par le passé, beaujeu a été avec leque, logiciel sur une du Dôme et du Relais d’sciences. coup ne sont réservés qu’aux professionnels ou ne sont plus adaptés aux nouveaux modes Son scénario a, quant à lui, été élaboré par l’équipe du CRIJ. de recrutement des mouvements sectaires ou terroristes. Reléguant, au second plan, la rencontre physique au cours d’une incarcération ou d’un passage en salle de prière, InSCENARIO ternet LE et les réseaux sociaux sont devenus les principaux vecteurs de radicalisation. Si bien, qu’aujourd’hui, les risques d’endoctrinement et d’embrigadement ne concernent plus seuleElle, Léa. A en seize ans, elleoun’a qu’un rêve devenir infirmière. Etou Léa a tout pour y mentc’est les jeunes mal-être issus de seul tel ou tel : milieu social, culturel cultuel. parvenir. Excellente élève, sportive accomplie, aimée de ses parents et adorée de ses amis. Sauf que Léa mission a disparu. jour au lendemain. SansRégional aucune explication. serait-elle en Investi d’une de Du service public, le Centre InformationLéa Jeunesse a pour pleine crise d’ado Aurait-elle tout son petit copain ?dans Ou aurait-elle rencontré but d’informer les ?jeunes sur tous lesfugué sujets avec pouvant les intéresser leur parcours de vie. de nouveaux amis aux comme intentions douteuses ? A ce titre, il participe, d’autres, à l’éducation à l’information et à la citoyenneté. Il Aide sa camarade, Monika, à résoudre l’énigme enet récoltant indices cachés dans cour envisage donc la conception d’un outil numérique ludique les devant permettre à seslajeunes de récréation ou dans par la salle de classe.les Discute ses amis, rencontre parents face ou ses utilisateurs de repérer, eux-mêmes, signesavec de radicalisation et de seses prémunir à professeurs, consulte son ordinateur et découvre ce qui est arrivé à LéaRégional ! une éventuelle approche de recruteurs. Dans son élaboration, le Centre Informa- tion Jeunesse est parti d’un scénario fictif et dénué de toute connotation religieuse. Celui d’un mystérieux groupe d’individus ANIMATION DU JEU convaincus de la possibilité d’une vie extra-terrestre et de la nécessité de conquérir une autre planète pour la survie de l’espèce humaine. Pour une bonne compréhension du jeu, celui-ci doit d’abord être utilisé avec un animateur D’une ne pasàstigmatiser unelacroyance ou une convictionde plus qu’une autre. De qui nepart, doit pour pas hésiter interrompre partie pour l’agrémenter petits moments de l’autre, parce l’histoire récente de notre pays démontre le caractère protéiforme du d’échanges et que de discussion. terrorisme.d’ailleurs, Aujourd’hui, mais, hier, d’extrême-gauche ou nationaliste. N’hésitez, pas àdjihadiste faire appel à l’équipe du CRIJ - Normandie Caen. La Commencer dimension numérique de cet outil doit en permettre, auprès de toutes les structures 1-) par faire visionner la vidéo explicative devant en ressentir besoin, sur unel’icône mise àGAME disposition rapide et àaisée 2-) Installer le jeu enlecliquant et commencer jouerainsi qu’une prise en main accompagnée autonome les jeunes Afin qu’ils soient acteurs de 3-) Faire visionner laou dernière vidéopar regardée pareux-mêmes. Léa sur Youtube leur propreavec prévention conformément principe par les de pairs qui guide 4-) Discuter les joueurs : quelles sontau leurs idées d’information quant à la résolution l’enquête ? 5-) Faire visionner la vidéo de résolution de l’enquête MANIPULATION DU JEU « ENTREE » pour discuter avec les personnages et interagir avec les objets « ENTREE » pour récolter les indices « ECHAP » pour faire apparaître la liste des indices récoltés « FLECHES DU PAVE NUMERIQUE » pour faire bouger l’avatar A propos des indices CHANGEMENT DE L’APPARENCE PHYSIQUE / VESTIMENTAIRE Elle a pour but d’accentuer les ressemblances avec le groupe en effaçant les contours individuels. La fusion au sein de la communauté, la reconnaissance entre ses membres se trouvent facilitées. Agissant par mimétisme, l’individu met ses facultés individuelles en veilleuse et obéit aux règles d’une communauté de substitution soi-disant solidaire et fraternelle. CROYANCE EN DES THEORIES IRRATIONNELLES ET NOTAMMENT MEDICALES Le recours aux pratiques non-conventionnelles à visée thérapeutique (PNCVT) est de plus en plus fréquent. Basés sur le discours d’un personnage emblématique, élaborés par de pseudos-médecins, les PNCVT sont révélateurs d’une dérive sectaire lorsqu’elles conduisent à une sujétion psychologique, à une rupture avec l’environnement habituel pour embrigader et faire adhérer à une croyance. CHANGEMENT DES HABITUDES ALIMENTAIRES Certains groupes sectaires ont fait du changement d’alimentation une condition du retour à la santé ou au bien-être. Construits en opposition à la médecine traditionnelle, ces régimes alimentaires sont révélateurs d’un processus d’emprise mentale lorsqu’ils conduisent à un isolement de l’individu et à une sujetion psychologique en le carençant. THEORIE DU COMPLOT La théorie du complot consiste en la remise en cause de la version officielle d’un événement par la recherche de tous les détails troublants et par l’existence de sociétés secrètes manipulant le monde (Reptiliens, Illuminatis, Sages de Sion). En refusant le hasard, en s’appuyant sur la science ou l’Histoire et en refusant la contradiction, les théories complotistes donnent le sentiment d’appartenir à une élite qui comprend le monde. RUPTURES SOCIALES (AMIS, FAMILLE, ECOLE, ACTIVITES DE LOISIRS) Le but est de soustraire l’individu à toute autre vision du monde : les professeurs sont payés par des sociétés secrètes, les proches sont « endormis » et incapables de comprendre la Vérité. Un dédoublement de la personnalité, un « clivage de l’individu » s’opèrent et l’autorité du groupe se subsistue à celle des parents. L’équipe du CRIJ - Normandie Caen tient à rappeler que c’est bien l’accumulation de tous ces indices qui doit laisser suspecter la radicalisation d’un individu et non tel ou tel pris isolément. Ainsi, la volonté de respecter le ramadan ou d’effectuer le pélerinage à la Mecque ne sont pas forcément le signe d’un penchant vers l’islamisme. Qu’est-ce que la radicalisation ? DEFINITION La radicalisation consiste en l’action de rendre plus intransigeant son discours ou son action (contestation violente de l’ordre public, de la société ou marginalisation à l’égard de celle-ci). Elle peut concerner aussi bien des groupes que des individus isolés. La radicalisation relève d’un processus d’emprise mentale qui trouve sa source dans l’environnement de l’individu ( ex : exposition aux contenus extremistes diffusés sur le Net). Selon la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (MIVILUDES), l’emprise mentale se caractérise par : • • • Une rupture avec les modalités antérieures de comportements, de jugements ou avec les valeurs individuelles, familiales et collectives L’acceptation que sa vie doit être guidée par des doctrines imposées par un tiers L’adhésion et l’allégeance inconditionnelle (affective, comportementale, intellectuelle, morale, sociale) à une personne ou à un groupe conduisant à une obéissance absolue, à une crainte des sanctions et à la croyance de l’impossibilité à un retour en arrière compte-tenu de la certitude imposée que le nouveau mode de vie est le seul légitime. POURQUOI LES ADOLESCENTS ? Selon le rapport du Centre de Prévention des Dérives Sectaires liées à l’Islam (CPDSI), 63 % des adolescents appartenant à 160 familles signalées avaient entre 15 et 21 ans. L’adolescence correspond à la construction intellectuelle (quête de sens) de l’individu. Celui-ci remet en cause l’autorité de ses parents, de ses professeurs et baigne, parfois, dans un romantisme naïf révélateur d’une volonté de changer le monde. Les adolescents sont également de plus en plus « connectés » et accros à l’Internet, à leurs smartphones et aux réseaux sociaux (« journaux intimes à ciel ouvert », Dr. Ph.Genvresse). Comment se radicalise-t-on ? Par la rencontre physique : La rencontre physique avec un membre d’un groupe a longtemps été une étape incontournable du recrutement. Distribution de tracts, bouche-àoreille ... la quête du bien-être et la peur de la fin du monde sont souvent les thèmes d’accroche. Le recruteur n’hésite pas à recourir à la flatterie, au mensonge, aux fausses promesses, à l’exaltation de la vie de groupe ou à jouer avec les peurs et les inquiétudes de l’individu. Les premiers islamistes se sont radicalisés au cours d’un passage en salle de prière ou d’une incarcération. Aujourd’hui, du fait du développement d’Internet, la rencontre phy -sique n’intervient qu’une fois l’embrigadement achevé. Mais l’emprise sentimentale reste courante notamment auprès des jeunes filles. Ex : Les Cowboys, film de T.Bidegain avec F.Damiens Par Internet : De par l’activité des recruteurs sur les réseaux sociaux dissimulés derrière de faux-profils, de par la diffusion de vidéos de propagande plus ou moins professionnelles reprenant des références biens connues des jeunes (Matrix, Assassin’s Creed, ...), les mouvements sectaires élargissent leurs discours et touchent une ciblé élargie. La radicalisation ne touche plus seulement l’adolescent en rupture familiale, sociale ou scolaire mais aussi le bon élève ou la jeune championne de natation en pleine ascension. 98 % des familles suivies par le CPDSI ont relevé un usage intensif d’Internet par leur ado radicalisé. Ex : Flames of War (Etat Islamique) visionnable librement sur Youtube L’education aux medias POUR UN BON USAGE DES RESEAUX SOCIAUX Comment bien paramétrer son profil Facebook ? Comment assurer sa confidentialité ? Que publier ? Comment utiliser correctement les outils de discussion instantanée ? Outil : @h ... social !, le jeu confectionné par le Bureau Information Jeunesse (BIJ) de l’Orne (bij-orne.com). Empruntable gratuitement au CRIJ. REPONDRE A LA THEORIE DU COMPLOT De par les images choc, les musiques envoûtantes, les rythmes entraînants et une ambiance hypnotique qu’elles utilisent, les vidéos complotistes créent un sentiment de persécution et un isolement de l’individu par leurs visionnages compusilfs. Ex : la mini-série The Sign (soixante épisodes d’une dizaine de minutes), visionnable librement sur Youtube. Il est donc indispensable de : • Apprendre à repérer d’où vient l’information : un média traditionnel ? Une institution publique ? Un site ? Un blog ? Un post anonyme sur Facebook , • Etirer la théorie complotiste jusqu’au bout pour mettre en évidence qu’une question en appelle toujours une autre • Trouver une explication logique en faisant fonctionner l’esprit critique Outils : spicee.com (site de grands reportages) gouvernement.fr (On te manipule ! avec le Youtubeur Kévin Razy), hoaxbuster.com (traqueur de fausses rumeurs) internetsanscrainte. fr Le groupe de travail numérique de l’Union Nationale de l’Information Jeunesse (UNIJ) vient de concevoir le Vrai du Faux, petit journal mêlant fausses informations paraissant vraies et vraies informations paraissant fausses. Bientôt disponible. Le documentaire Opération Lune (The Dark Side of the Moon) montre le ridicule des théories complotistes lorsqu’elles sont étirées jusqu’à l’extrême. Il est visionnable librement sur Youtube ou Dailymotion Il existe aujourd’hui des logiciels de montage vidéo (Adobe Voice, Windows Movie Maker) ou de falsification d’outils Internet (Clone Zone). qui peuvent être simplement utilisés par les adolecents pour fabriquer eux-mêmes leurs propres vidéos complotistes. Quels interlocuteurs ? • L’Aide Sociale à l’Enfance des Conseils Départementaux qui peut, à la demande des familles ou d’un juge, organiser l’accueil d’un enfant en danger par des assistants familiaux ou dans des foyers d’hébergement collectif. • L’Association de Défense des Individus et des Familles victimes de sectes (ADFI) qui a, notamment, pour rôle de prévenir les agissements des groupes, organisations ou mouvement à caractère sectaire mais aussi d’accompagner et de défendre les individus victimes. ADFI NORMANDIE : 74, boulevard Dunois - 14000 CAEN Téléphone : 02.31.74.48.48 Permanences : Mardi : 13h30 à 17h / Vendredi : 13h30 à 17h • La MIVILUDES, représentée par le Préfet de chaque département, qui a pour but d’observer et d’analyser les phénomènes sectaires, d’organiser leur répression et d’informer le public des risques auxquels il est exposé. • Le numéro vert StopDjihadisme (0 800 00 56 96) qui permet le signalement d’une situation préoccupante et l’établissement d’un diagnostic de radicalisation. • Les Délégués Départementaux de la Vie Associative ou les référents territoriaux du Service Civique des DDCS ou de la DRDJSCS. Les dispositifs d’engagement peuvent être une réponse apportée à tout jeune désireux d’être utile. Christophe Boulant (DRDJSCS Normandie) : 02 31 52 73 19 Guillaume Bonnet (DDCS Calvados) : 02 31 52 74 26 Jean-Marc Julien (DDCS Manche) : 02 50 71 50 08 Denis Chevalerias (DDCSPP Orne) : 02 33 32 42 54 Le CRIJ remercie ... • La Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) du Calvados pour le soutien apporté à cette initiative. • L’Association de Défense des Familles et de l’Individu victimes de sectes pour le regard apporté à l’écriture du scénario. • Le Dôme et le Relais d’Sciences pour leur soutien technique. • L’ensemble des professionnels de la jeunesse ayant participé à la première présentation de ce Serious Game.