actuariat biochimie biologie en apprentissage par

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actuariat
biochimie
biologie en apprentissage par problèmes
chimie
génie microélectronique
sci nces
géologie
Faculté des
esciences
informatique et génie logiciel
mathématiques
autres références :
enseignement secondaire (mathématiques)
enseignement secondaire (science et technologie)
voir Faculté des sciences de l’éducation
G U I D E D E S PA R T I C U L A R I T É S D E S P R O G R A M M E S D E B A C C A L A U R É AT – AOÛT 2003
NDLR : Dans ce document, le genre masculin est utilisé sans aucune forme de discrimination
et uniquement dans le but d’alléger le texte.
Prévoir l’imprévisible
PARTICULARITÉS
L’actuaire estime les coûts reliés à
des événements futurs aléatoires
(décès, maladie ou invalidité) qui
ont un impact sur la situation financière des personnes. Les conseils de
cet expert sont très appréciés des
compagnies d’assurance-vie, des
organismes gouvernementaux, des
banques et de toutes les entreprises
devant établir un régime de retraite
ou d’avantages sociaux. Passé
maître dans l’art d’utiliser les techniques de la statistique et du calcul
des probabilités, l’actuaire est en
quelque sorte un devin des temps
modernes. Les trois grands
domaines d’activité de ce professionnel sont l’assurance de personnes, l’assurance de dommages et
la sécurité sociale.
• L’UQAM est la seule université à
Montréal à offrir ce baccalauréat.
Les activités d’enseignement du
baccalauréat préparent aux
quatre premiers examens de la
Society of Actuaries (après la 1ère
année, on suggère aux étudiants
de se présenter aux deux premiers
examens de l’Institut).
Ce programme non contingenté admet les
nouveaux étudiants aux sessions d’automne
et d’hiver. Il peut être suivi à temps complet
ou à temps partiel.
• Trois cours, Actuariat I, II et III, préparent spécifiquement aux examens 1, 2 et 3 de la Society of
Actuaries. On y résout systématiquement les problèmes des derniers examens.
• Elle est également la seule au
Québec à offrir le programme
court de 2e cycle en actuariat, qui
prépare à plusieurs examens supplémentaires de la Society of
Actuaries (examens 5 et 6).
• Les cours sont donnés dans un
nouveau complexe scientifique,
inauguré en janvier 1998, doté
d’équipements à la fine pointe de
la technologie.
• La structure du programme permet plusieurs types d’encadrement. Par exemple, le monitorat,
assuré par des étudiants de 3e
année, procure un suivi personnalisé aux étudiants qui éprouvent
des difficultés.
sciences
7021
FACULTÉ DES
Baccalauréat en
actuariat
• La formation est donnée par des
spécialistes reconnus. À titre
d’exemple, mentionnons que
l’UQAM est l’université québécoise
comptant le plus grand nombre de
professeurs détenant le titre de
Fellow de l’Institut Canadien des
Actuaires.
• Les professeurs d’actuariat de
l’UQAM sont responsables de la
tenue des examens de la Society
of Actuaries à Montréal.
• La direction peut reconnaître jusqu’à 15 crédits aux étudiants qui
ont complété un diplôme d’études
collégiales en techniques administratives.
• La plupart des cours comprennent
trois heures de théorie et deux
heures de séances de résolution
de problèmes. Ces séances sont
animées par des étudiants de 2e ou
de 3e année.
• L’étudiant peut réaliser un stage
crédité et rémunéré durant la dernière année. Ce stage est d’une
durée de 15 semaines.
• L’étudiant peut suivre des cours
en lecture dirigée sous la supervision d’un professeur.
• Dans le cadre du cours Actuariat et
société, des conférences hebdomadaires sont données par des
représentants du milieu professionnel sur les possibilités de carrières en actuariat.
6.1
GUIDE DES PARTICULARITÉS DES PROGRAMMES DE BACCALAURÉAT DE L’UQAM – AOÛT 2003
sciences
FACULTÉ DES
CONCENTRATIONS ou PROFILS
PERSPECTIVES D’EMPLOI
Il n’y a pas de concentration ou de
profil définis. Cependant, les cours
au choix de la troisième année permettent à l’étudiant de se préparer
aux examens 3 et 4 de la Society of
Actuaries ou d’orienter sa formation
vers la planification financière.
L’organisme américain Jobs Rated
Almanac, qui a récemment classé
des professions selon des critères
comme le salaire, la qualité de vie et
la satisfaction, a placé le métier d’actuaire en toute première position.
COMPÉTENCES DU CORPS
PROFESSORAL et PARTENARIATS
Les professeurs détiennent tous le
titre de Fellow et sont très actifs
dans le milieu professionnel. Ils
entretiennent des liens avec, entre
autres, la Society of Actuaries de
Chicago, l’Institut Canadien des
Actuaires, la Caisse de dépôt et placement du Québec, l’Association des
intermédiaires d’assurance de personnes du Québec et l’Association
des courtiers d’assurance de la province de Québec. Mentionnons également que Mme Carole Turcotte est
responsable de la tenue des examens de la Society of Actuaries de
Montréal, et que M. Claude Pichet
s’est vu confier par l’ACDI la tâche et
la mise en œuvre de l’enseignement
de l’actuariat au niveau universitaire
en Indonésie. Enfin, le corps professoral en actuariat du Département
de mathématiques de l’UQAM totalise un très grand nombre d’années
d’expérience sur le marché du travail
et maintient des contacts étroits
avec les divers employeurs.
Selon une étude réalisée en 2001
par le ministère de l’Éducation
auprès des diplômés universitaires
du Québec de 1999, le salaire hebdomadaire moyen des diplômés en
actuariat était de 864 $, soit environ
45 000 $ par année. Toujours selon la
même étude, le taux de placement
en lien avec le domaine d’études
était de 94 % et 96 % des diplômés
étaient en emploi.
Selon la direction du programme, les
étudiants se placent bien souvent
avant même d’avoir terminé leurs
études, notamment parce qu’ils
bénéficient des excellents rapports
qu’entretiennent les professeurs
avec le milieu professionnel. Ainsi, les
étudiants décrochent plus que leur
part des emplois à temps complet
ou des stages dans les grandes
firmes montréalaises et torontoises.
Sur les 40 diplômés de 2000 et de
2001, 35 d’entre eux ont trouvé un
emploi dans le domaine nous dit
Claude Pichet, directeur du programme court de 2e cycle en actuariat à
l’UQAM. Il y a une forte demande
d’actuaires notamment dans les
bureaux de consultants, les institutions financières ainsi que chez les
assureurs et les administrateurs de
régimes de retraite. Le gouvernement recrute également des
actuaires qu’on retrouve dans différents organismes, par exemple, la
Commission en santé et sécurité au
travail (CSST), la Régie des rentes du
Québec (RRQ) et la Société d’assurance automobile du Québec
(SAAQ)1.
Un article paru récemment dans le
journal Les Affaires confirme le très
haut taux de placement des diplômés en actuariat : « les actuaires se
font rares, voire désirés…par conséquent, les employeurs se livrent à
une vive concurrence pour recruter
ces spécialistes de la probabilité ».2
Par ailleurs, ils sont appelés à œuvrer
dans des domaines non traditionnels. L’Institut canadien des actuaires
constate, en effet, qu’on fait davantage appel à leurs connaissances à
titre de consultant en matière de
rémunération et d’indemnisation
des travailleurs, de même que dans
le domaine de la gestion des soins
de santé, de la planification financière, des placements ou encore de la
responsabilité environnementale.
Autre signe encourageant, les étudiants de deuxième année sont
régulièrement invités à des cocktails
de recrutement par les grands
bureaux d’actuaires.
EMPLOIS
• Actuaire (pour des compagnies
d’assurance-vie, des banques, des
organismes gouvernementaux, tels
que la CSST, la RRQ et la RAMQ)
• Mathématicien en finance
• Statisticien (par exemple, à
Statistique Canada)
• Gestionnaire d’avantages sociaux
(pour des grandes entreprises
comme Bell Canada et Alcan)
• Administrateur
2 THÉROUX, Pierre. « Les entreprises du pays
s’arrachent les actuaires », Les Affaires, 16
mars 2002, p.B7.
1 Les Éditions Jobboom, « Les carrières d’avenir 2002 », p. 326.
6.2
www.math.uqam.ca
POUR INFORMATION
•
•
•
•
•
•
•
Champs d’intérêt
Direction du programme :
(514) 987-3662
Programme court en actuariat
DESS en finance
Maîtrise en administration
Maîtrise en sciences comptables
Maîtrise en économique
Maîtrise en finance appliquée
Maîtrise en mathématiques
Analyse, comparaison et évaluation
Mathématiques
Travail pratique
Travail d’équipe
Service de l’admission :
(514) 987-3132
Courriel : [email protected]
Internet : www.regis.uqam.ca
Qualités
* Ces programmes peuvent exiger des conditions particulières (cours d’appoint, expérience, etc.).
Cette liste est présentée à titre indicatif seulement. D’autres possibilités peuvent s’offrir à
l’UQAM ou ailleurs.
Aptitude pour les mathématiques
Bilinguisme
Entregent
Esprit logique
Capacité d’analyse
Précision, rigueur et minutie
sciences
PROFIL DE L’ÉTUDIANT
FACULTÉ DES
ÉTUDES DE 2e CYCLE À L’UQAM*
6.3
Étudier la chimie
de la vie
La biochimie, issue de la biologie et
la chimie, s’intéresse aux substances
chimiques présentes dans les organismes vivants et à leurs fonctions
biologiques. Si le biochimiste est
surtout appelé à travailler en laboratoire, son expertise est requise dans
les milieux les plus divers, tels que
les industries pharmaceutique,
agroalimentaire ou chimique, les
biotechnologies, le secteur biomédical et l’environnement.
Le programme, d’une durée de trois
ans, permet à l’étudiant de se spécialiser en biochimie et en biologie moléculaire, en plus de lui donner une formation de base en biologie (biologie cellulaire, immunologie, génétique et microbiologie), et
en chimie (analytique, physique,
organique et bio-organique). La
virologie, l’embryologie, les biotechnologies, la biochimie (médicale,
nutritionnelle et cellulaire) ainsi que
des aspects plus spécifiques de la
toxicologie peuvent faire partie du
programme. Pour permettre une
meilleure intégration au milieu professionnel, des formations complémentaire sont également prévues
en éthique scientifique, en santé et
sécurité au travail, en normes environnementales, en communication,
en administration ou en informatique.
Ce programme est non contingenté et
admet les nouveaux étudiants aux sessions
d’automne et d’hiver. Il peut être suivi à
temps complet ou à temps partiel.
PARTICULARITÉS
CONCENTRATIONS OU PROFILS
• L’étudiant a accès à des laboratoires très modernes, équipés
d’appareils scientifiques de
pointe comparables à ceux que
l’on retrouve dans l’industrie (électrophorèse capillaire, chromatographe liquide à haute performance, spectromètre de masse, etc.)
Le programme ne prévoit pas de
concentration ou de profil définis
• L’apprentissage dans les laboratoires se fait en petits groupes de
30 étudiants ou moins, ce qui permet un encadrement personnalisé.
• La formation privilégie la pratique, soit l’acquisition d’habiletés
en laboratoire et l’utilisation des
techniques d’analyse les plus
récentes (comme le séquençage
de l’ADN, la spectrophotométrie à
microéchelle et la fluorimétrie).
Entre 40 % et 50 % des cours (la
proportion varie selon les choix de
l’étudiant), comportent des travaux
en laboratoire.
• Les nouvelles technologies de
l’information et des communications sont intégrées à certains
cours, notamment l’informatiqueanimation en 2D et 3D.
• Le programme prévoit un stage
obligatoire, rémunéré ou non, en
fin de formation. Une banque de
stages est mise à la disposition des
étudiants (parmi les employeurs
qui y figurent, on retrouve des
compagnies pharmaceutiques, des
laboratoires d’analyse privée, des
laboratoires agroalimentaires, des
hôpitaux et des instituts de
recherche).
• La direction de programme peut
reconnaître jusqu’à 15 crédits aux
étudiants détenteurs d’un diplôme
d’études collégiales en formation
technique dans l’un des programmes suivants : laboratoire
médical, transformation des aliments, chimie analytique, chimiebiologie et assainissement de
l’eau.
sciences
7008
FACULTÉ DES
Baccalauréat en
biochimie
Les Départements de chimie et des
sciences biologiques contribuent à
part égale à la formation en biochimie. Sur la soixantaine de professeurs que comptent ces deux unités, près de la moitié sont engagés,
à des degrés divers, dans des travaux de recherche en biochimie.
Plusieurs équipes de recherche
bénéficient, en plus de subventions
importantes octroyées par des organismes gouvernementaux, de financement en provenance de l’industrie pharmaceutique, l’un des pôles
technologiques de la région montréalaise. Entre autres, le laboratoire
d’oncologie-moléculaire, dirigé par
le professeur Richard Béliveau, poursuit des recherches de pointe en
collaboration avec l’Hôpital SainteJustine et les Laboratoires Aeterna.
Également, le laboratoire du professeur Mircea A. Mateescu, dont l’équipe de recherche a mis au point un
procédé de relargage contrôlé des
médicaments, est développé commercialement par la compagnie
Labopharm.
Enfin, plusieurs professeurs font partie d’unités de recherche, telles que
le TOXEN (un laboratoire de
recherche en toxicologie de l’environnement) et le CIRTOX (Centre
interuniversitaire de recherche en
toxicologie).
6.5
sciences
FACULTÉ DES
EMPLOIS
ACCRÉDITATION PROFESSIONNELLE
Le domaine de la génétique moléculaire est promis à un très grand
essor. Selon le ministère du
Développement des ressources
humaines Canada, l’emploi pour les
professions de chimiste et de biochimiste devrait connaître un taux de
croissance nettement au-dessus de
la moyenne. La direction du programme ajoute que le milieu est en
pleine évolution. Les domaines de
l’environnement et des produits
pharmaceutiques sont ceux qui
offrent les meilleures perspectives. Il
est toutefois important de noter
qu’un diplôme de 2e cycle est généralement exigé dans le domaine des
produits pharmaceutiques.
• Agent de recherche (pour la mise
au point de médicaments, de
pesticides, etc.)
• Analyste (de tests cliniques)
• Biochimiste (dans les domaines
pharmaceutique, agroalimentaire,
clinique, biomédical ou
environnemental)
• Contrôleur de qualité
• Enseignant
• Formateur
• Évaluateur scientifique
• Représentant d’une entreprise
pharmaceutique
Pour devenir membres de l’Ordre
des chimistes du Québec (OCQ), les
diplômés du programme doivent
avoir complété leur formation en
chimie ou en biochimie puis avoir
travaillé dans une organisation sous
la supervision d’un chimiste pendant une année. Ceux qui poursuivent leurs études aux cycles supérieurs (maîtrise ou doctorat) sont
exemptés de l’année sous supervision.
Selon une étude, menée par le
ministère de l’Éducation en 2001
auprès des diplômés universitaires
du Québec de 1999, 40 % des diplômés étaient en emploi et plus de
80 % d’entre eux avaient un emploi
en lien avec la formation. Ce taux
grimpe à 100 % pour les détenteurs
d’une maîtrise. D’ailleurs 55 % des
diplômés poursuivaient leurs études.
La direction du programme estime
que ces statistiques reflètent le marché du travail actuel. Elle tient par
ailleurs à souligner que les meilleurs
étudiants trouvent un emploi avant
même d’avoir terminé leurs études.
PERSONNES RESSOURCES
• DESS en bio-informatique
• DESS en toxicologie
de l’environnement
• Maîtrise en chimie
(option chimie ou biochimie)
• Maîtrise en biologie
• Maîtrise en sciences de
l’environnement
• MBA pour cadre en gestion des
bio-industries
Directeur du programme :
Monsieur Pierre Pichet
Assistante à la gestion
du programme :
Madame Danielle Roussy
(514) 987-3657
(514) 987-3132
Sciences
Précision
Découverte
Observation, analyse, comparaison
Qualités
Curiosité scientifique
Esprit de synthèse
Précision et rigueur
Sens de l’observation
Habileté manuelle
6.6
www.chimie.uqam.ca
Comprendre
le monde vivant
Ce programme s’articule autour de
la biologie de l’environnement et de
la biodiversité. Durant les deux premières années, l’étudiant acquiert
des connaissances sur les êtres
vivants et leur diversité ; les différents niveaux d’organisation, de la
molécule à l’écosystème ; et les
interactions environnementales de
nature abiotique et biotique. La troisième année permet une spécialisation dans l’une des trois concentration suivantes : santé environnementale–toxicologie ; biologie
moléculaire–biotechnologies ; et
écologie.
La formation en biologie donne
accès à différents domaines — pharmaceutique, biomédical, biotechnologique, agroalimentaire ou environnemental — ainsi qu’à des environnements de travail très diversifiés,
allant des milieux naturels aux laboratoires industriels, en passant par
les ministères et les établissements
d’enseignement.
nouveaux étudiants à la session d’automne
seulement. Il doit être suivi à temps complet.
PARTICULARITÉS
• L’UQAM est la seule université
au monde à offrir le baccalauréat
en biologie avec l’approche en
APP.
• La méthode d’apprentissage par
problèmes met l’accent sur la participation des étudiants. Son fonctionnement repose sur la résolution, en petits groupes et avec un
professeur, d’un certain nombre de
PROSITS (mises en situation) et sur
le travail pratique en laboratoire.
La méthode intègre harmonieusement les aspects pratiques et
théoriques de la biologie. Son principal avantage est de permettre
l’adaptation rapide à une réalité
professionnelle en constante
mutation en développant des
habiletés de raisonnement critique, d’approches logiques et analytiques, de prise de décision, de
communication et d’auto-évaluation. Durant les trois années du
programme, les étudiants analysent en profondeur une série d’environ 120 mises en situation, au
cours desquelles le professeurtuteur encadre et valide la
démarche d’apprentissage.
Exemple de tutorat:
Étape 1 : le professeur expose un
problème
Étape 2 : les étudiants émettent
des hypothèses
Étape 3 : à la suite du cours, les étudiants valident ou non leurs hypothèses par la recherche d’information
Étape 4 : les étudiants couvrent
l’aspect pratique du problème en
laboratoire
Étape 5 : les étudiants retournent
en classe et présentent leur
démarche au professeur-tuteur
L’approche APP favorise :
• L’autonomie
• L’ouverture d’esprit
• Une meilleure situation d’emploi
• L’habileté à travailler en équipe
• Une excellente méthodologie
sciences
7013
FACULTÉ DES
Baccalauréat en
biologie en apprentissage
par problèmes
• Les tutorats ont une durée moyenne de trois heures.
• Outre le contenu des tutoriaux, la
formation comprend aussi des
séances de travaux pratiques.
Ces activités visent, entre autres,
l’apprentissage des différentes
techniques et des différents équipements (utilisation du microscope, techniques de microbiologie,
biologie cellulaire et moléculaire,
techniques biochimiques, clé
d’identification, dissection, travaux
sur le terrain) ainsi que des habiletés méthodologiques (manipulation des matières dangereuses,
manipulation des animaux, sécurité en laboratoire, manipulation des
équipements, etc.).
• L’apprentissage se fait en petits
groupes de 10 à 12 étudiants,
auprès desquels les professeurs
agissent comme tuteurs afin de
procurer un encadrement étroit.
• Dans chacun des groupes, les étudiants assument à tour de rôle les
fonctions d’animateur, de secrétaire et de rapporteur.
• Des examens et des activités (par
exemple, des entrevues de sélection fictives, l’élaboration de projet
de recherche, des critiques de
livre) permettent d’évaluer l’étudiant selon trois critères : connaissances théoriques, connaissances pratiques et savoir-être.
6.7
sciences
FACULTÉ DES
• La première semaine du baccalauréat se déroule à la station écologique de Saint-Michel-des-Saints
et a pour thème la biodiversité. Ce
séjour permet l’initiation à la
méthode APP en plus de souder les
liens entre les étudiants et les
tuteurs, dans un esprit de collégialité.
• L’étudiant a accès à des laboratoires de recherche et d’enseignement dont l’équipement est semblable à celui de l’industrie
(HPLC, électrophorèse capillaire,
etc.), de même qu’à un parc d’ordinateurs et à une animalerie.
• En troisième année, l’étudiant qui
choisit les concentrations biologie
moléculaire–biotechnologies et
santé environnementale–toxicologie bénéficie du contact direct
avec des technologies et des questions de pointe (6 à 8 semaines en
laboratoire). La concentration écologie offre quant à elle une unité
de 8 semaines axée sur le travail de
terrain à la station écologique de
Saint-Michel-des-Saints — seule
l’UQAM offre une formation pratique de cette envergure. Cette
troisième année peut être réalisée
dans une autre institution au
Québec ou à l’étranger dans différents domaines (par exemple, en
océanographie ou en microbiologie).
• Des professeurs spécialisés dans
chaque concentration encadrent
les étudiants de troisième année
afin de s’assurer qu’ils atteignent
tous les objectifs de la formation,
particulièrement en ce qui concerne les connaissances acquises.
• L’étudiant a la possibilité d’effectuer un stage en entreprise, au
Québec ou ailleurs, ou dans un
laboratoire, soit à l’UQAM, soit dans
une autre université ou institution
de recherche. Le stage, d’une durée
d’au moins cinq semaines, peut
être rémunéré ou non, selon les
ententes conclues avec l’employeur.
6.8
• Santé environnementale–toxicologie : étude, entre autres, des
effets des polluants sur la vie végétale et animale, des effets polluants
de l’environnement de travail sur
le fonctionnement de l’organisme
humain ainsi que des influences
de l’environnement sur la santé
humaine.
interinstitutionnel), GREIGE (Groupe
de recherche interdisciplinaire en
gestion de l’environnement), GRIL
(Groupe de recherche interuniversitaire en limnologie et en environnement) et TOXEN (laboratoire de
recherche en toxicologie de l’environnement).
• Écologie : étude des populations
que l’on retrouve au Québec.
Différentes sphères d’activité,
telles que la protection, l’aménagement et l’utilisation des ressources
renouvelables sont abordées.
La qualité exceptionnelle de la
recherche de David Bird, professeur
au département, a été soulignée
deux années de suite, ses découvertes étant sélectionnées par le
magazine Québec Science au palmarès des 10 découvertes de l’année
en 1999 et 2000. En 1999, en collaboration avec un chercheur de l’université McGill, il découvrait qu'une
espèce de phytoplancton marin
mange des bactéries comme source
de fer, phénomène important dans
la productivité marine. En 2000, avec
un groupe de l’université d’Hawaii, il
découvrait la persistance de vie, sans
lumière et sans oxygène, dans un lac
enfoui sous 4 km de la glace de l'antarctique depuis un million d'années.
Les exemples suivants illustrent l’importance de l’activité des professeurs à l’échelle internationale :
• Biologie moléculaire–biotechnologies : étude des notions et des
technologies de pointe du domaine. L’expression des gènes, la différenciation cellulaire, le cancer, la
viro-immunologie, le génie génétique (clonage des gènes, plantes
transgéniques, thérapie génique,
etc.) font partie des sujets développés.
Selon les informations recueillies en
1996 par la Commission des
Universités sur les programmes, le
Département de sciences biologiques jouit du plus haut taux de
professeurs détenteurs de PhD
parmi les universités montréalaises,
soit 98 %, et obtient le plus haut
taux de subventions de recherche,
soit 125 727 dollars par professeur.
Enfin, l’âge moyen de ses professeurs est le plus bas. Ces statistiques
traduisent le dynamisme du corps
professoral.
Une grande partie des travaux de
recherche des professeurs du
Département a lieu dans le cadre de
différents regroupements. Parmi
ceux-ci, on retrouve, par ordre
alphabétique, BIOGENE (laboratoire
de recherche en biotechnologie et
expression génétique), CINBIOSE
(Centre d’études des interactions
biologiques entre la santé et l’environnement), CIRTOX (Centre interuniversitaire de recherche en toxicologie), GEOTOP (Centre de recherche
en géochimie isotopique et en géochronologie), GREFI (Groupe de
recherche en écologie forestière
• Yves Mauffette, Laurent Poliquin et
William Vickery, professeurs au
département, et Alexandre
Soucisse, diplômé du programme,
ont été appelés à donner des formations sur l’utilisation de l’apprentissage par problèmes en
sciences, en France, en Belgique et
en Australie.
• Donna Mergler est la première
chercheure émerite du programme
Écosytèmes et Santé du Centre de
recherches pour le développement
international du Canada. Elle fait
de la formation au niveau international et mène des recherches sur
la contamination par le mercure en
Amazonie brésilienne, sur les effets
des pesticides au Costa Rica et sur
l'externalisation du travail au Chili.
• Aménagement des ressources
naturelles
• Biologie de l’environnement,
écotoxicologie
• Biotechnologies végétales
• Écologie aquatique et marine
• Écologie forestière
• Expression génique
• Lutte biologique
• Physiologie animale
• Santé au travail, ergonomie
• Virologie
De façon générale, on dénote une
baisse d’emploi dans le domaine de
l’écologie qui s’explique par le fait
que les gouvernements, principaux
employeurs d’écologistes, ont diminué leurs budgets pour ce secteur.
Toutefois, on prévoit une expansion
du créneau de l’environnement
pour les prochaines années. La formation en écologie forestière est
intéressante à cet égard. Les secteurs biomédical et biotechnologique sont quant à eux toujours en
plein essor. On sait que ces industries, incluant celles à vocation pharmaceutique, sont très actives dans
le corridor Montréal-Toronto. Les
étudiants empruntant la concentration biologie moléculaire–biotechnologie ou santé environnementale–toxicologie sont donc grandement favorisés dans leur recherche
d’emploi. Cela dit, les compétences
en gestion de projet sont de plus en
plus en demande. Ainsi, une formation supplémentaire dans ce domaine peut être appréciée.
Par ailleurs, le domaine de la bioinformatique, qui se penche sur les
méthodes informatiques et mathématiques utilisées pour résoudre
des problèmes liés à la biologie,
offre des perspectives d’emploi très
intéressantes. On note une pénurie
de bio-informaticiens rapporte les
Éditions Jobboom1.
Selon l’étude projective (pour 1999
à 2004) réalisée par Développement
des ressources humaines Canada
(DRHC), le nombre de nouveaux
débouchés dépassera de beaucoup
le nombre de nouveaux chercheurs
d’emploi détenteurs d’une maîtrise.
Les décisions gouvernementales
concernant les dépenses en
recherche et en surveillance environnementales auront un effet sur la
demande de biologistes. Les
domaines de la pharmacologie et de
la biotechnologie promettent la
croissance la plus rapide pour les
diplômés.
sciences
CHAMPS DE RECHERCHE DU CORPS
PROFESSORAL
FACULTÉ DES
• Mme Dolores Planas poursuit des
activités de recherche en écologie
en Espagne.
• Karen Messing a participé à la définition de politiques de
l'Organisation mondiale de la santé
(OMS) sur la santé des femmes, à la
définition des besoins de l'Europe
en matière de santé des travailleuses, et a contribué à la rédaction de l'encyclopédie de Santé et
Sécurité au travail du Bureau
International du Travail.
• M. Jean-Pierre Revéret mène une
recherche sur la gestion des ressources naturelles renouvelables
dans les pays en développement.
Plus précisément il travaille sur l'interface entre la dynamique des ressources vivantes et la dynamique
des sociétés qui les utilisent dans
plusieurs pays africains et de
l'Océan indien (Égypte,
Madagascar, Mali, en particulier).
Par ailleurs il est impliqué dans de
nombreux programmes de développement de capacité en Afrique
sur les thèmes du développement
durable et des études d'impact
environnemental.
• M. Luc Desnoyers a été président
de la Société d’ergonomie de
langue française, une association
internationale, de 1997 à 2000, et
est membre du Conseil de
l’Association internationale
d’Ergonomie depuis 1996.
• M. Claude Hamel participe à un
programme de formation sur la
biodiversité dans les pays en développement de la francophonie
(Afrique et Asie).
• Yves Prairie est président de la
Société Canadienne de Limnologie
et président du comité organisateur pour le Congrès international
2004 de la Société Internationale
de limnologie théorique et appliquée.
Avec plus de 300 entreprises et
24 000 emplois, dont la moitié sont
en recherche et développement, le
Canada occupe le 2e rang mondial
dans le secteur des biotechnologies,
derrière les États-Unis. Le Québec
abrite plus du tiers de ces entreprises, et près de la moitié du secteur biopharmaceutique canadien
se trouve dans la région de
Montréal, pôle des biosciences et de
la génomique.
EMPLOIS
• Analyste (eau, aliments,
bactériologie)
• Assistant de recherche
• Biologiste dans les domaines
agroalimentaire, pharmaceutique,
clinique, biomédical,
environnemental
• Biologiste de la vie aquatique
• Biologiste moléculaire
• Botaniste
• Conseiller de projet
• Conseiller scientifique en
environnement
• Conseiller scientifique pour des
émissions de radio ou de télévision
• Écologiste
• Environnementaliste
• Ergonome
• Gestionnaire des parcs, guide ou
animateur
• Toxicologue
1 Les Éditions Jobboom, « Les carrières d’avenir 2002 », p. 367.
6.9
sciences
FACULTÉ DES
POUR INFORMATION
• Programme court en éducation
relative à l’environnement
• Programme court en mesure et
évaluation en ergonomie
• Programme court, DESS ou
maîtrise en gestion de projet
• DESS en intervention ergonomique
en santé et sécurité au
travail
• Maîtrise en kinanthropologie
l’environnement
• MBA pour cadre en gestion des
bio-industries
(514) 987-3654
Sciences et la matière vivante
Recherche
Manipulation d’instruments de
précision
(514) 987-3132
Qualités
Aptitude à travailler en groupe
Minutie
Patience
Rigueur
Il y a également une ouverture vers
l’ensemble des domaines : chimie,
biochimie, virologie, etc
6.10
www.unites.uqam.ca/dsbio/
Compréhension
de la matière
La chimie étudie les propriétés chimiques, physiques et dynamiques
des substances formant la matière
qui nous entoure. Le travail du chimiste consiste à analyser, à caractériser ou à transformer différentes substances, de même qu’à en faire la
synthèse.
Durant les deux premières années,
le programme prévoit des cours
obligatoires qui abordent les trois
principaux champs d’application de
la chimie : la santé et l’alimentation ;
l’environnement ; et la grande
industrie chimique. En troisième
année, des cours complémentaires
et des cours au choix permettent à
l’étudiant d’orienter sa formation
vers les études de cycles supérieurs
et la recherche, ou encore vers la
pratique professionnelle (avec des
cours en gestion, en communication
ou en normes environnementales,
par exemple).
PARTICULARITÉS
CONCENTRATION ou PROFILS
• L’accent est mis sur la pratique.
Le tiers du programme est consacré aux travaux pratiques en laboratoire.
concentration ou de profil définis.
• L’apprentissage en laboratoire se
fait en petits groupes d’une
vingtaine d’étudiants, offrant ainsi
un encadrement personnalisé tout
au long du cheminement d’études.
• L’étudiant a accès à des laboratoires très modernes, équipés
d’appareils scientifiques de pointe
comparables à ceux que l’on
retrouve dans l’industrie (électrophorèse capillaire, chromatographe liquide à haute performance, spectromètre de masse, etc.)
l’information et des communications (NTIC) sont intégrées à la
formation. Par exemple, l’informatique-animation 2D et 3D permet
entre autres de représenter des
molécules d’ADN ; les étudiants
peuvent effectuer sur le Web les
exercices conçus par les enseignants, ce qui les familiarise avec
cet outil.
• En troisième année, l’étudiant réalise un projet de fin d’études, soit
dans les laboratoires de recherche
du Département (ce qui est généralement le cas), soit en industrie
(stage).
• La direction du programme peut
reconnaître jusqu’à 15 crédits aux
étudiants qui ont complété un
diplôme d’études collégiales en
formation technique dans l’un des
programmes suivants : chimie analytique, chimie-biologie, assainissement de l’eau ou assainissement et
sécurité industrielle.
sciences
7626
FACULTÉ DES
Baccalauréat en
chimie
Le Département réunit plus d’une
vingtaine d’équipes de recherche
en chimie et en biochimie. Plusieurs
professeurs sont des chercheurs de
réputation internationale. Par
exemple, en chimie, le Dr SaintPierre dirige le Laboratoire des peptides de l’UQAM, qui est reconnu à
l’échelle internationale. Le Dr
Bélanger est à la tête d’un laboratoire qui œuvre dans le domaine de la
préparation de nouveaux matériaux
d’électrodes (pour des applications
telles que des piles rechargeables)
ainsi que dans les domaines de l’environnement et des biocapteurs. Le
Dr Hausler, directeur de la Station
expérimentale des procédés pilotes
en environnement (STEPPE-UQAM),
collabore avec différents chercheurs
dans le monde à la résolution de
problématiques reliées aux ressources hydriques.
Le Département a également développé plusieurs partenariats dans
les domaines de la santé et de l’industrie pharmaceutique (avec des
entreprises comme Aeterna et
Labopharm). Ses professeurs-chercheurs entretiennent des liens
étroits avec des sociétés industrielles, comme Bell Canada et
Hydro-Québec.
6.11
sciences
FACULTÉ DES
PROFESSORAL
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Biochimie
Biothérapeutique moléculaire
Chimie analytique
Chimie de l’eau
Chimie de l’environnement
Chimie des polymères
Chimie inorganique
Chimie organique
Chimie physique
Électrochimie
Enzymologie
Toxicologie
Actuellement, l’industrie pharmaceutique est l’employeur le plus
important. Elle est suivie par l’industrie minière, l’environnement, les
pâtes et papiers et la plupart des
industries de transformation de
matériaux1. Il existe de nombreuses
possibilités d’emploi en contrôle de
la qualité des produits ou en production, en gestion de laboratoire et
en représentation de matériel scientifique. Les spécialistes en chimie de
l’eau, en chimie du sol et en chimie
de l’atmosphère auront également
de nombreuses possibilités d’emploi.
L’industrie manque de professionnels détenant des diplômes universitaires, notamment de 2e et de 3e
cycles et aussi de bacheliers, révèle
une étude effectuée par Montréal
Technovision. Selon cette étude, on
retrouve quantité d’emplois variés
pour les chimistes. L’étude projective (pour 1999 à 2004), réalisée par
humaines Canada (DRHC), prévoit
d’ailleurs que pour les détenteurs
d’une maîtrise, le nombre de nouveaux débouchés dépassera de
beaucoup le nombre de nouveaux
chercheurs d’emploi. La direction du
programme estime que ces statistiques reflètent le marché du travail
actuel. Elle tient par ailleurs à souligner que les meilleurs étudiants
trouvent un emploi avant même
d’avoir terminé leurs études, ce qui
est également le cas pour les étudiants du programme de biochimie.
6.12
1 « Les carrières de la formation universitaire »,
édition 2000, Éditions Ma Carrière, 1999,
p. 194.
EMPLOIS
• Analyste en laboratoire (pour les
hôpitaux, les gouvernements ou
les entreprises)
• Chimiste (dans l’industrie
pharmaceutique, des cosmétiques
ou des matières plastiques)
• Conseiller en chimie
• Contrôleur de qualité (pour des
usines de filtration d’eau ou
l’industrie alimentaire ou
pharmaceutique)
• Enseignant (collégial)
• Inspecteur (en santé, en
environnement, en sécurité, etc.)
• Représentant de matériel
scientifique
Compréhension de la nature des
choses et de leurs transformations
(naturelles ou humaines)
Observation, analyse et
comparaison
Travail individuel
Qualités
Curiosité scientifique
Esprit analytique
Rigueur intellectuelle
• Maîtrise en chimie (option chimie
ou biochimie)
l’environnement
Remarque : La poursuite des études aux
cycles supérieurs est recommandée.
Pour devenir membres de l’Ordre
des chimistes du Québec (OCQ), les
diplômés du programme doivent
avoir complété leur formation en
chimie (ou en biochimie) puis avoir
travaillé dans une organisation sous
la supervision d’un chimiste pendant une année. Les étudiants qui
poursuivent leurs études aux cycles
supérieurs (maîtrise ou doctorat)
sont exemptés de l’année sous
supervision.
Monsieur Pierre Pichet
du programme :
Madame Danielle Roussy
(514) 987-3657
(514) 987-3132
www.chimie.uqam.ca
Élever des
puces savantes
Le programme, d’une durée de cinq
ans, est principalement axé sur la
conception de systèmes et de
composantes microélectroniques
(puces). Ces dernières sont utilisées
dans une multitude d’appareils électroniques, par exemple, l’ordinateur,
les systèmes de sécurité, le téléphone, les jeux vidéo, les photocopieurs
et les micro-ondes. Les champs
d’applications couverts permettent
également l’acquisition de connaissances en génie électrique et en
télécommunications.
Les diplômés sont appelés à travailler dans des domaines directement liés à la microélectronique —
les télécommunications et les ordinateurs ; et dans des domaines
connexes — l’aéronautique et l’aérospatiale.
Ce programme est contingenté et admet les
nouveaux étudiants à la session d’automne
seulement. Il doit être suivi à temps complet.
PARTICULARITÉS
• L’UQAM est la seule université au
Canada à offrir ce programme. Il
mène au grade de bachelier en
ingénierie.
• Plus de la moitié du programme
est axé sur la pratique, ce qui
rend l’étudiant opérationnel dès
qu’il termine son baccalauréat. La
plupart des cours comportent de
nombreuses activités de laboratoire, où l’étudiant apprend à concevoir des circuits et des puces ainsi
qu’à configurer des systèmes avec
des appareils et des logiciels
répondant aux normes de l’industrie.
• La formation conduit l’étudiant à
réaliser trois stages obligatoires
dans une entreprise. Ceux-ci
durent 4 mois à temps complet et
sont rémunérés. L’étudiant peut
choisir ses stages parmi une
banque de plusieurs entreprises.
Réalisés à la 7e, à la 8e et à la 10e
session, deux d’entre eux sont
effectués de façon consécutive ; le
dernier étant entrecoupé d’une
session d’études.
• Chaque année, des étudiants de
l’UQAM participent au Concours
international Eurobot qui se tient
en France. Ce défi technique et
scientifique s’adresse aux étudiants d’écoles d’ingénieurs et
d’universités, ainsi qu’aux clubs
scientifiques indépendants du
monde entier. On y réalise des rencontres amicales de robots totalement autonomes.
sciences
7937
FACULTÉ DES
Baccalauréat en
génie microélectronique
• Des salles de laboratoires communes offrent aux étudiants
débutants l’occasion de côtoyer
régulièrement ceux de 2e et de 3e
années, ce qui favorise l’entraide et
le partage des connaissances. Ce
climat de travail est très apprécié
des étudiants.
• La formation accorde une attention particulière au travail
d’équipe, afin de refléter la réalité
du marché du travail.
• L’étudiant fréquente un tout nouveau complexe scientifique, inauguré en janvier 1998, doté d’équipement moderne.
donner accès à des logiciels de
conception par ordinateur à la fine
pointe de la technologie dès le
baccalauréat. Ailleurs, on réserve
ce type d’apprentissage aux étudiants de maîtrise et de doctorat.
• L’enseignement se fait généralement en petits groupes de 20 à
30 étudiants, selon les cours.
6.13
sciences
FACULTÉ DES
CONCENTRATIONS OU PROFILS
concentration ou de profil définis
autres que la microélectronique. Par
contre, l’étudiant peut parfaire ses
connaissances dans le domaine des
télécommunications — ce qui est
d’ailleurs fortement recommandé
— par un choix de cours complémentaires.
La majorité des professeurs sont des
ingénieurs spécialisés dans le
domaine et publient régulièrement
leurs travaux de recherche dans les
revues scientifiques les plus prestigieuses, dont la célèbre revue
Institute of Electrical and Electronic
Engineer Computer Society (IEEE). La
plupart collaborent étroitement à la
recherche-développement avec des
entreprises de grande renommée,
telles que Nortel, IBM, Bell Canada et
EMS Technologies Ltée, avec le
ministère de la Défense ainsi qu’avec
des entreprises de haute technologie en émergence, comme Cescom
et Hyperchip.
PROFESSORAL
• Application de la microélectronique aux télécommunications
• Architecture et composantes
• Méthodologie de conception et de
simulation
• Testabilité des circuits
• Traitement numérique des signaux
Le secteur de la microélectronique
connaît une croissance exponentielle. On estime que le Canada connaîtra à court terme un déficit de
18 000 nouveaux diplômés dans ce
domaine.
EMPLOIS
• Ingénieur1
• Concepteur de logiciels (systèmes
en temps réel et systèmes embarqués)
• Concepteur de systèmes
• Concepteur matériel
• Consultant (pour des services
publics et privés, des bureaux
d’études ou des entreprises)
• Coordonnateur de projets liés à
l’infrastructure de réseaux informatiques
• Designer de circuits intégrés ou de
circuits programmables
• Microélectronicien
• Spécialiste d’intégration et de test
Champs d’intérêts
Compréhension du fonctionnement
des choses
Résolution de problèmes
Technologie
Sciences pures (mathématique et
physique)
Travail avec des concepts abstraits
Qualités
Aisance à structurer sa pensée
Capacité à s’approprier les langages
mathématique et informatique
Capacité à travailler en équipe, à
coopérer
Créativité
Esprit d’analyse et de synthèse
Ouverture d’esprit
Persévérance
Rigueur
Souci du travail bien fait
• DESS ou maîtrise en technologie
de l’information
• Maîtrise en génie logiciel
• Maîtrise en informatique
• MBA pour cadre en gestion de la
technologie
1 Dès l’accrédiation par le Bureau Canadien
d’Accréditation des Programmes en Ingénierie (BCAPI) suite à la promotion de la 1ère
cohorte.
Monsieur Mounir Boukadoum
du programme :
Madame Rosanne Roy
(514) 987-3676
(514) 987-3132
Selon la direction du programme, les
diplômés en génie microélectronique sont très en demande, aussi
bien au Québec qu’en Ontario et aux
États-Unis. Les compétences de l’expert en microélectronique sont
requises en télécommunications, en
électronique, dans l’industrie de l’automobile ou de l’aérospatiale.
6.14
www.sciences.uqam.ca
Lire la planète
comme un livre ouvert
La géologie s’intéresse à l’histoire, à
l’évolution et à la genèse des matériaux terrestres ; aux ressources ; à
l’environnement ; et aux climats passés, actuels et futurs. Un baccalauréat dans le domaine des sciences
de la Terre est une préparation aux
nombreux métiers des géosciences
et une ouverture aux vastes
domaines de recherche dans les disciplines fondamentales connexes à
la géologie : la gîtologie, la géochimie, la géochronologie, la géophysique, l’océanographie et les
sciences de l’atmosphère (météorologie).
Les géologues, des spécialistes des
sciences physiques, étudient la composition, la structure, les ressources
et l’évolution de la Terre — en particulier de l’écorce terrestre. Ils évaluent les ressources minérales et
hydriques ainsi que l’importance
des matières premières et des matériaux utilisés dans l’industrie ou la
construction. Ils déterminent les
risques de catastrophes naturelles et
évaluent l’impact des actions
anthropiques sur le milieu naturel.
Leur expertise est indispensable
pour l’aménagement et la gestion
du territoire. Par exemple, ils vérifient la stabilité des terrains, déterminent les zones inondables et
signalent l’érosion des berges fluviales et des zones côtières.
Ce programme, d’une durée de trois ans s’il
est suivi à temps complet, est non contingenté. Il admet les nouveaux étudiants aux
sessions d’automne et d’hiver.
PARTICULARITÉS
• Les cours du tronc commun, majoritairement suivis en première
année, offrent un aperçu général
du domaine de la géologie qui
permet à l’étudiant de confirmer
son choix dans l’une des trois
concentrations.
• La formation est axée sur la pratique, tant sur le terrain qu’en
laboratoire (les cours comprennent
trois heures de théorie suivies de
deux heures de laboratoire).
• Toutes les concentrations offrent
trois camps de terrain qui assurent une formation pratique
exceptionnelle. Les camps de terrain avancés sont spécifiques à
chacune des concentrations : cartographie des formations
rocheuses ou des dépôts
meubles (mineure en géographie
physique) ; exploration minérale
(concentration géologie des ressources); géomorphologie et problèmes environnementaux
(concentration géologie de l’environnement).
• L’étudiant a accès à des laboratoires perfectionnés en sciences
de la Terre et en sciences de l’atmosphère (spectromètre de masse, diffractomètre, microscope à
balayage, rayons X, etc.).
• La concentration en géologie de
l’environnement est unique au
Québec. Elle s’intéresse aussi bien
aux changements à l’échelle planétaire qu’à l’étude des résidus
industriels.
• Le programme assure un apprentissage systématique de la communication orale et écrite par
des exposés individuels et des rapports thématiques.
sciences
7429-7430-7228
FACULTÉ DES
Baccalauréat en
géologie
• Une activité de synthèse, à la fin
de études, permet une initiation
personnelle à la recherche appliquée ou fondamentale. Des
bourses de mérite sont attribuées
à cet effet.
• L’étudiant a la possibilité de recevoir des bourses d’initiation à la
recherche (du Conseil de
recherche en sciences naturelles et
génie), de faire des stages rémunérés avec les professeurs pendant
l’été ou de décrocher des emplois
à temps partiel en automne et en
hiver.
• Une fois par année, des professionnels des milieux privés et
parapublics viennent présenter
les développements dans le milieu
professionnel, les perspectives de
carrière, les tendances du marché,
le cheminement professionnel
qu’ils ont suivi ainsi que leur
métier au quotidien.
formation, surtout en ce qui
concerne le traitement des données et des images géologiques
ou en géosciences.
• La mineure en géographie physique s’appuie sur un large éventail de disciplines en sciences et
sur des cours de géographie.
6.15
sciences
FACULTÉ DES
• Le programme offre un très vaste
choix de disciplines que couvrent
les cours obligatoires et de spécialisation : l’océanographie, l’étude
du Quaternaire, la géochimie minérale et isotopique, la géophysique,
la paléoclimatologie, la pédologie
ainsi que l’étude des risques naturels et des impacts de l’espèce
humaine sur l’environnement.
• Grâce aux contributions de la faculté, du Département et des commanditaires, des voyages
d’études, crédités ou non, permettent par exemple de rencontrer des
gens d’entreprises et de visiter des
compagnies minières à l’étranger.
Par le passé, de tels voyages ont
été organisés, entre autres, en
Guyane française (1999) au Pérou
(2000) et au Maroc (2002).
• Un nouveau cours portant sur la
communication scientifique et
technique est offert depuis l’automne 2000. Il vise des objectifs
pratiques tels que : apprendre à
lire, rédiger et présenter, par écrit et
à l’oral, des publications et rapports scientifiques ou techniques ;
présenter les données et rédiger
des analyses critiques de textes
scientifiques.
• Le programme permet maintenant
à l’étudiant de réaliser une activité
de synthèse dans le cadre d’un travail en entreprise, soit à temps
partiel durant l’année ; soit au
cours d’un emploi d’été.
• La direction du programme peut
reconnaître un certain nombre de
cours aux étudiants qui ont complété un diplôme d’études collégiales en techniques de géologie
appliquée .
Saviez-vous que :
☞ le premier diamant du nord du
Québec a été découvert par un
étudiant du Département des
sciences de la Terre et de
l’atmosphère en 1996 ;
☞ les présentateurs de météorologie de Radio-Canada ont été formés à l’UQAM en sciences de
l’atmosphère.
• Géologie des ressources : l’étudiant s’y prépare à faire de l’évaluation de terrain géologique, à
élaborer des cartes géologiques
ou à participer à des travaux d’exploration minière. Il sera appelé à
rédiger des rapports qui seront
conformes aux exigences de
l’Ordre des géologues du Québec.
• Géologie de l’environnement :
l’étudiant s’y prépare à reconnaître
les fondements géologiques des
environnements récents et à évaluer ou à corriger les effets des
activités humaines sur l’environnement à différentes échelles. Il étudie par exemple les propriétés
géologiques des terrains contaminés, la valorisation des résidus
miniers, l’évaluation des risques de
catastrophes naturelles, telles que
les glissements de terrain et les
tremblements de terre.
• Mineure en géographie
physique (avec majeure en
géologie) : ce programme est
fondé sur des disciplines telles que
la géomorphologie, la géologie et
la géographie. Il s’intéresse au système terre-océan-atmosphère
ainsi qu’aux changements climatiques qui nous affectent.
Les membres du corps professoral
sont très actifs dans le domaine
scientifique. Les activités de
recherche et d'enseignement du
Département intéressent un grand
nombre de partenaires avec lesquels des collaborations de longue
durée sont établies. Les chercheurs
de l'UQAM en sciences de la Terre
entretiennent des relations avec des
collègues et des scientifiques des
États-Unis, de la France, du Bénin et
d'ailleurs en Afrique, au Brésil, en
Uruguay et en Amérique latine, de
même que dans quelques autres
pays. La recherche dans ce domaine
permet d'attirer à l'UQAM un financement scientifique de plusieurs
millions de dollars par année qui
rejaillit sur la qualité de la formation
donnée.
Le Département est engagé dans
plusieurs projets de recherche, ici et
à l'extérieur du pays, notamment en
exploration minière, qui constitue
un créneau d'excellence pour lui.
Citons aussi des recherches préhistoriques dans la vallée de
l'Outaouais et les fouilles archéologiques, menées dans le Vaucluse en
France, qui ont permis de réactualiser les connaissances sur les us et
coutumes de l'homme de
Néandertal, grâce à de récentes
découvertes. Le Département loge
aussi le Centre de recherche en géochimie isotopique et en géochronologie (GEOTOP), un laboratoire de
classe mondiale, le laboratoire LUX
en datation par thermoluminescence et le labortoire en micromanipulation.
Par ailleurs, l'UQAM participe de près
à la création de l'Institut des
sciences de la Terre de Montréal, en
collaboration avec l'Université
McGill. Celui-ci offrira une banque
de cours conjoints aux étudiants des
cycles supérieurs de ces deux universités.
PROFESSORAL
• Caractérisation et valorisation des
résidus industriels
• Cycle géochimique des métaux
• Géochimie isotopique
• Géologie du Quaternaire
• Paléoclimatologie et biogéochimie
de l’exosphère
• Ressources minérales et
géodynamique des chaînes
plissées
6.16
Le taux de placement des diplômés
en géologie est très bon selon la
Direction du programme (taux de
70 % selon une recherche réalisée
par le Bureau de la recherche institutionnelle de l’UQAM auprès des
diplômés de 1999-2000).
• DESS en exploration et gestion des
ressources non-renouvelables
• Maîtrise en sciences
de l’atmosphère
• Maîtrise en sciences
• Maîtrise en sciences de la Terre
Parmi les domaines où l’expertise
des géologues est la plus en demande, on peut citer l’exploration et l’exploitation minière ; la résolution des
problèmes environnementaux tels
que la contamination des sols, la
qualité de l’eau, les résidus industriels et miniers ; la gestion en aménagement et en ressources naturelles ; et le soutien à la recherche
dans les centres spécialisés. Les géologues obtiennent généralement
des contrats à plus ou moins long
terme, souvent à l’extérieur du
Québec.
Qualités
PRIX ET DISTINCTIONS
DES ÉTUDIANTS
En 2000, François Leclerc et Julie
Lamontagne ont reçu le prix de
l’Association géologique du Canada.
En 1999, Geneviève Leblanc, étudiante au Département des sciences
de la Terre et de l’atmosphère, a
remporté la bourse en exploration
minérale de la SOQUEM.
EMPLOIS
• Coordonnateur d’études d’impacts
• Géologue (dans l’industrie minière
ou les ministères provinciaux et
fédéraux)
• Hydrogéologue
• Pédologue
• Sismologue
• Spécialiste en cartographie
de terrain
Sciences de la nature
Travail à l’extérieur
Voyages
Travail d’équipe
NTIC
Aptitude pour le travail d’équipe
Polyvalence et capacité d’adaptation
Habiletés de communication (orale
et écrite)
Mobilité géographique (particulièrement en début de carrière)
sciences
FACULTÉ DES
En mai 2001, le projet de loi 177 a
créé l’Ordre des géologues du Québec.
Les membres seront les seuls à donner des consultations ou avis et à
dresser des rapports techniques sur
la valeur des ressources du sous-sol
à exploiter.
Pour l’instant, aucun examen d’admission n’est prévu. Le seul critère
d’adhésion étant un diplôme de
1er cycle (baccalauréat) en géologie.
Monsieur Pierre Pagé
du programme :
Madame Micheline Lacroix
(514) 987-3674
(514) 987-3132
www.unites.uqam.ca/sct/
6.17
cheminement coopératif ou régulier
Participer à l’essor
des technologies
de l’information
Le baccalauréat en informatique et
génie de logiciel permet d’acquérir
des notions en génie logiciel, en
programmation, en systèmes
matériels, en logiciels et
progiciels, de même qu’en mathématiques, en comptabilité, en économie et en administration.
Un informaticien travaille à résoudre
les problèmes des entreprises en
apportant des solutions informatiques. Plus précisément, il participe
à l’analyse, à la conception et à l’élaboration de systèmes d’information
performants — qu’il s’agisse du traitement des données, du système
Internet-Intranet, ou du commerce
électronique — afin de soutenir et
d’améliorer le fonctionnement des
entreprises.
Ce programme contingenté admet les nouveaux étudiants aux sessions d’automne et
d’hiver. Il peut être suivi à temps complet ou
à temps partiel.
PARTICULARITÉS
• Le programme offre deux cheminements : le cheminement régulier, sans stage, et le cheminement coopératif, avec stage. Tout
étudiant est d’abord admis au cheminement régulier. Lorsqu’il a
complété 45 crédits au programme avec une moyenne égale ou
supérieure à 2,5 sur 4,3, il peut
transférer au cheminement coopératif.
• Dans le cheminement d’un étudiant, les stages sont effectués au
cours des deux dernières années
d’études du programme. Les
conditions salariales sont déterminées selon les politiques de l’entreprise. Généralement, elles sont, en
moyenne, de l’ordre de 450 $ par
semaine pour le premier stage,
525 $ pour le deuxième stage et
de 635 $ pour le troisième stage.
• Le cheminement coopératif
conduit l’étudiant à réaliser trois
stages obligatoires dans une
entreprise. Ceux-ci durent 15
semaines à temps complet et sont
rémunérés.
• Le programme est accrédité par
l’Association canadienne d’informatique (ACI). Cette accréditation
témoigne d’une reconnaissance
pan-canadienne du programme en
plus de satisfaire à des critères de
qualité. En outre, elle permet à un
diplômé d’obtenir le statut
d’Informaticien Professionnel
Agrée (IPA) après seulement deux
années d’expérience. L’UQAM est
aussi membre de l’Association
canadienne de l’enseignement
coopératif
• Le stages sont réalisés à la 5e, à la
7e et à la 9e session et sont généralement entrecoupés de sessions
d’études. Ceci dit, deux d’entre eux
peuvent être effectués de façon
consécutive. Dans l’organisme
d’accueil, le stagiaire est encadré
par un professionnel du milieu.
Voici quelques exemples de
stages :
☞ Aide à l’administration d’un parc
UNIX et conception d’utilitaires
☞ Conception et développement
de logiciels client/serveur
☞ Création et maintenance d’un
site Web régional intégré à un
Intranet d’entreprise
☞ Développement d’une application pour la gestion des dossiers
☞ Recherche et développement
d’outils et de moteurs de jeux
3D multijoueurs
sciences
7316
FACULTÉ DES
Baccalauréat en
informatique et génie logiciel
offrir le profil Informatique
répartie (télécommunications et
réseaux).
• Le programme offre une base solide en génie logiciel, un domaine
actuellement très en demande sur
le marché du travail.
• L’UQAM utilise, dans ses cours de
génie logiciel, la notation UML
(Unified Modeling Language), une
norme internationale dans le
domaine de la modélisation orientée objet. Par ailleurs, le programme permet d’acquérir les compétences techniques suivantes :
☞ Langages de programmation
Ada, Assembleur, C, C++, Java,
Prolog, Haskell, SQL
6.19
sciences
FACULTÉ DES
☞ Base de données Oracle
☞ Systèmes d’exploitation UNIX,
Linux, Windows 98-2000 et
Windows NT
• Systèmes d’information : l’étudiant y apprend à formuler les
besoins des gestionnaires en
matière de systèmes
d’information.
☞ Protocole de télécommunication
TCP/IP
☞ Analyse et conception orientée
objet avec UML
• Le Département compte plusieurs
laboratoires d’informatique et de
microélectronique. Il dispose de
parcs d’ordinateurs disposant des
principales plates-formes et
regroupant des centaines de
postes de travail en réseau.
• Le Département est l’un des plus
importants en informatique au
Canada, par le nombre de professeurs qui y est rattaché et par la
qualité de ses projets de recherche.
Il coordonne le projet du Guide to
the SWEBOK, commandité par une
association très importante, la
Computer Society du Institute of
Electrical and Electronical Engineers
(IEEE), et par de nombreux autres
sponsors corporatifs, projet qui
consiste à produire un guide des
connaissances en génie logiciel.
• La formation s’échelonne sur
environ 10 sessions (incluant les
stages).
• La direction de programme peut
reconnaître un certain nombre de
cours aux étudiants qui ont complété un diplôme d’études collégiales en technologie de systèmes
ordinés ou en techniques de l’informatique.
• Informatique répartie :
l’étudiant s’y spécialise en
télécommunications et en réseaux.
• Développement de logiciels :
forme des développeurs appelés à
coordonner des équipes de
programmeurs-analystes.
Le Département arrive au premier
rang, loin devant les autres institutions, en ce qui concerne la somme
des contrats qui lui sont confiés. Ses
professeurs sont très actifs dans plusieurs groupes de recherche. Un des
laboratoires du département, le
Laboratoire de Recherche en
Gestion des Logiciels (LRGL), est
chargé depuis 1998 de la création et
l’édition du guide de l’ensemble des
connaissances en génie logiciel. Il
s’agit là d’un projet historique dans
lequel plusieurs professeurs du
département ont été impliqués et
qui témoigne de l’excellence des
membres du corps professoral.
L’industrie reconnaît également l’expertise du Département : les professeurs collaborent avec diverses
entreprises montréalaises (par
exemple Hydro-Québec et la
Fédération des caisses populaires
Desjardins du Québec), principalement dans le domaine du génie
logiciel et des télécommunications.
PROFESSORAL
•
•
•
•
•
•
•
•
Bio-informatique
Génie logiciel
Informatique cognitive
Informatique de gestion
Informatique de système
Informatique théorique
Microélectronique
Télécommunications
Les diplômés en informatique travaillent dans différentes organisations. Par exemple, Alcan, Bell
Canada, Centre météorologique
Canadien, Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), HydroQuébec, Microcell, Statistique Canada,
Téléfilm Canada, TM Design multimédia et Air Transat.
Selon Emploi-Avenir Québec de
humaines Canada, les entreprises
souffrent entre autres du manque
d’analystes de systèmes informatiques, de programmeurs, d’ingénieurs informaticiens et de directeurs des systèmes et des services
informatisés.
Selon une étude du ministère de
l’Éducation réalisée en 2001 auprès
des diplômés universitaires du
Québec de 1999, le salaire initial
moyen est de 906 $ par semaine,
soit environ 47 000 $ par année. Ces
chiffres, bien que très prudents,
reflètent assez bien la tendance
actuelle. Quatre-vingt-dix pour cent
des diplômés sont en emploi et près
de 95 % de ces emplois sont en rapport avec la formation.
6.20
• Administrateur de bases de données (systèmes de protection)
• Administrateur de réseaux (installation de matériel ou de logiciels)
• Analyste de systèmes informatiques (conception ou modification
de systèmes d’exploitation)
• Concepteur de logiciels
• Consultant
• Formateur (dans une entreprise)
• Planificateur, gestionnaire de personnes et de projets
• Programmeur de systèmes informatiques
• Rédacteur technique (documentation relative à différents projets
informatiques)
• Représentant des ventes
• Spécialiste de la sécurité des systèmes informatiques
• Programme court, DESS ou
maîtrise en gestion de projet
• Programme court, DESS ou maîtrise en technologie de l’information
• DESS en communauté virtuelle
• Maîtrise en génie logiciel
• Maîtrise en informatique
• Maîtrise en informatique de gestion
• Maîtrise en mathématiques
• MBA pour cadre en gestion de la
technologie
Découverte
Informatique
Logique
Mathématiques
Résolution de problèmes
Travail d’équipe
Travail minutieux
Qualités
Créativité
Débrouillardise
Esprit logique
Habiletés de communication orale
et écrite
Initiative
Maîtrise des opérations et des
abstractions mathématiques
Minutie
Ouverture d’esprit
Persévérance
sciences
FACULTÉ DES
EMPLOIS
POUR INFORMATION
(514) 987-3664
(514) 987-3132
www.info.uqam.ca
6.21
Confronter la réalité
avec les équations
L’activité principale des mathématiciens (mis à part l’enseignement) est
de résoudre des problèmes. Dans
notre société de plus en plus complexe, leur contribution est essentielle. En effet, les mathématiques, le
langage et l’outil universel des
sciences, sont à la base de presque
toutes les sphères de l’activité
humaine, que l’on pense à la finance, à la technologie, à l’informatique
ou à la physique.
Un baccalauréat en mathématiques
procure une excellente formation
scientifique. Il permet également
d’acquérir des compétences dans
l’un des domaines d’application des
mathématiques, comme l’informatique ou les sciences économiques.
Les deux premières années du programme sont constituées de cours
fondamentaux en mathématiques
et de cours libres. La dernière
année est consacrée à la spécialisation que l’étudiant aura choisie.
PARTICULARITÉS
• La formation offre un équilibre
entre la théorie et la pratique. La
plupart des cours comprennent
trois heures de théorie et deux
heures de séances de résolution
de problèmes animées par un
étudiant de 2e ou de 3e année, de
maîtrise ou de doctorat.
• L’enseignement se fait généralement en petits groupes de 20 à
30 étudiants, selon le cours.
• Les cours sont donnés dans un
tout nouveau complexe scientifique, inauguré en janvier 1998,
doté d’équipements à la fine pointe de la technologie.
• Le Département regroupe tous les
domaines de l’activité mathématique, ce qui est exclusif à
l’UQAM :
• L’étudiant a la possibilité de compléter le programme par un cheminement particulier de dix
cours dans le domaine de son
choix, par exemple, en météorologie, en physique, en finance ou en
sciences de la Terre.
• L’UQAM est la seule université
francophone à offrir une formation de 1er cycle en météorologie.
Cette concentration de 42 crédits
fait partie du programme de baccalauréat en mathématiques.
L’étudiant y acquiert une compréhension de toute la gamme des
phénomènes atmosphériques, de
la formation du flocon de neige
jusqu’au climat général de la Terre.
formation. Notamment, le Web
permet d’accéder à des notes de
cours ainsi qu’à des questionnaires
de devoirs et d’examens.
• Le laboratoire d’informatique de
la Faculté des sciences comprend
plus de 325 appareils. Il est à la disposition des étudiants, et certains
cours y sont donnés.
• Des bourses d’initiation à la
recherche sont octroyées aux étudiants à partir de fonds tels que le
CRSNG, le LACIM et le CIRGET.
sciences
7721-7621-7421-7321
FACULTÉ DES
Baccalauréat en
mathématiques
☞ l’informatique-mathématique :
formation théorique et professionnelle (en collaboration avec
le département d’informatique).
☞ les mathématiques : formation
théorique
☞ la statistique : formation théorique et professionnelle
☞ la didactique : formation professionnelle
☞ les mathématiques financières
et l’actuariat : formation professionnelle
• En dehors des heures de classe, les
professeurs sont très disponibles
pour du tutorat et des explications
supplémentaires.
• Plusieurs conférences par semaine sont données par des chercheurs renommés ou des représentants du marché du travail. Ces
séminaires portent sur les différents domaines des mathématiques, dont l’informatique théorique, la didactique, la statistique,
la géométrie et la topologie.
6.23

actuariat biochimie biologie en apprentissage par

Transcription

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