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Le Théâtre Monnot présente 15ème Festival International du Conte et du Monodrame « ELLE ETAIT UNE FOIS… » Du 11 au 16 Mars 2014 à 19h30 | Crypte de l’Eglise St Joseph DOSSIER DE PRESSE POUR QUE VIVE LA FEMME ! Par Paul Mattar, Directeur du Théâtre Monnot Il aura fallu 14 ans de festival et de contes pour que nous pensions à accorder une de nos éditions à la femme. Faut-il croire que pendant toutes ces années elle était absente de notre pensée et de notre parole ? Pas du tout. Elle ne nous a jamais quittés, cette femme, tellement omniprésente que c’était peine perdue que de la désigner, puisque, de toute façon, elle est là, partout et tout le temps. Le silence est quelquefois plus éloquent que la parole. Je dirais plutôt, la parole silencieuse est souvent plus éloquente que la parole sonore. Et puis, il a fallu, au détour d’une réunion entre collègues, après avoir organisé, en 2013, la 14ème édition de notre festival autour du thème de l’Afrique, que l’un d’entre nous demande : « Quel sera le thème de l’année prochaine ? ». Il y en a un qui a répondu : « La femme ». Je crois bien que c’était moi. Et ça a pris. Tout le monde était d’accord tellement le choix semblait évident. Et nous nous sommes mis à l’œuvre sous la houlette de Jihad Darwiche pour proposer notre thème à nos nombreux amis conteurs de par le monde. De l’aveu de Jihad Darwiche lui-même, ça n’a pas été une mince affaire, car il s’est avéré que la plupart des conteurs n’avaient pas, dans leur répertoire, des histoires féminines. Les conteurs (et les conteuses) seraient-ils sciemment ou inconsciemment misogynes ? Nous allons tenter du 11 au 16 mars prochains de vous prouver le contraire. Venez nombreux vos retrouverez Halima Hamdane du Maroc, Coralia Rodriguez de Cuba, Nathalie Leboucher de France, Hassane Kouyaté du Burkina Faso et Jihad Darwiche du Liban. Tous, chacun à sa façon, sont épris de la femme. Et si, des fois, les histoires à elles seules ne suffisent pas à l’honorer, c’est avec un public « amoureux et participatif» que nous comptons parfaire le rituel pour qu’elle s’incruste encore davantage dans nos esprits, dans nos cœurs et dans nos sens. Pour que vive la femme. Et nous en elle. » P.S. Merci à Nasri Sayegh d’avoir trouvé de titre de notre édition « Elle était une fois ». 1 CONTEURS 2014 Jihad Darwiche - Liban Halima Hamdane – Maroc Hassane Kouyate – Burkina Faso Nathalie Leboucher – France Coralia Rodriguez – Cuba AU PROGRAMME 11 | 03 Coralia Rodriguez | Jihad Darwiche 12 | 03 Halima Hamdane | Hassane Kouyate 13 | 03 Nathalie Leboucher | Jihad Darwiche 14 | 03 Halima Hamdane | Coralia Rodriguez 15 | 03 Nathalie Leboucher | Hassane Kouyate 16 | 03 Tous les conteurs en scène pour le « Concours des Menteurs » 2 JIHAD DARWICHE Liban Jihad Darwiche est né en 1951 à Marwaniyé, un petit village du Sud-Liban. Son enfance a été bercée par les contes, la poésie et les récits traditionnels de l’Orient que racontaient sa mère et les femmes du quartier.En 1961, il habite la vieille ville de Saïda, où la tradition du conte est encore vivace. Dans les ruelles étroites, les voisins passent leurs matinées à discuter d’une fenêtre à l’’autre et à se raconter les rêves de la nuit (de vrais contes de fées) en buvant le café à la cardamome... Après avoir étudié successivement à Beyrouth puis à Montpellier, Jihad devient journaliste, métier qu’il exercera de 1975 à1983. Cette année-là, il rejoint la France où il est d’abord professeur d’arabe avant de devenir conteur en 1984. Depuis, il anime des veillées de contes où s’entremèlent le merveilleux des Mille et Une Nuits, la sagesse et le sourire. Il intervient également dans les bibliothèques, écoles, ou prisons. Autant de lieux où il anime des ateliers d’écriture, de création ainsi que des stages de formation à l’art du conte. Jihad Darwiche est par ailleurs le directeur artistique du Festival International du Conte et du Monodrame du Théâtre Monnot. 3 HALIMA HAMDANE Maroc Halima Hamdane est née au Maroc où elle fait des études de lettres et accède au poste de professeur de français au collège puis au lycée. Elle s’installe en France en 1986. Sa rencontre avec le conteur Henri Gougaud va la réconcilier à la fois avec le conte et sa langue maternelle. Elle raconte en arabe et en français et puise dans la littérature orale marocaine la majorité des histoires qu’elle raconte. Aujourd’hui, elle se consacre à l’écriture : « Sarraounia » en 2002 et « Laissez-moi parler » en 2006 et au conte : elle conte sur Radio France Internationale et anime « L’Arbre à Palabres » au Musée du Quai Branly à Paris. Elle travaille aussi dans le cadre d’un programme d’alphabétisation pour l’apprentissage de la langue française à partir du conte. www.halimahamdane.com 4 HASSANE KOUYATE Burkina Faso Tour à tour musicien, comédien, danseur, metteur en scène mais aussi conteur, Hassane Kouyaté –né au Burkina Faso- est un descendant de la caste des griots dont il porte le flambeau avec fierté. Il a travaillé, au théâtre comme au cinéma, avec de nombreux metteurs en scène. Son apprentissage est traditionnel. Basé sur la tradition africaine, son travail s’est ensuite enrichi de son expérience en Europe. Directeur artistique de la compagnie "Deux Temps Trois Mouvements" à Paris, il donne des stages de formation d’acteurs dans différents pays (Europe, Afrique, Asie et Amérique Latine). En tant que conteur il a participé aux Festivals de Sao Paolo, Damas, Beyrouth, Abidjan, Mayotte, Gatan Gatan au Niger ainsi qu’à une vingtaine de Festivals en France. Il fait partie du comité de lecture des Francophonie en Limousin et est membre du conseil d’administration d’Écriture Vagabonde. 5 NATHALIE LEBOUCHER France Après avoir suivi une formation de comédienne pendant 3 ans, Nathalie Le Boucher part en Inde du Sud en 1992 apprendre le théâtre gestuel et dansé Kathakali*. Elle y séjourne 8 années au cours desquelles tout en suivant l’apprentissage complet du répertoire, elle danse dans les temples et interprète des personnages aussi bien masculins que féminins, héroïques, divins, démoniaques ou animaliers. En 2000, elle rentre en France avec le désir d’intégrer la force expressive du Kathakali à un contexte occidental mais aussi de raconter la mythologie indienne. Elle s’intéresse alors à l’art du conte. Soutenue dans sa démarche par Bruno de la Salle, elle travaille sur l’association de la parole avec le geste et le mouvement. Elle développe un style à la fois conté, gestuel et dansé où parole et expression du corps prennent tous deux pleinement leur place dans un jeu intimement lié : une narration totale où le geste illumine le verbe et donne au récit toute son ampleur. *Théâtre dansé traditionnel de l’Inde. www.nathalieleboucher.com 6 CORALIA RODRIGUEZ Cuba Comédienne, conteuse, formatrice à l'art du conte et conférencière, Coralia Rodriguez raconte depuis plus de 30 ans des histoires de la tradition orale afro-cubaine. Elle partage avec les oreilles généreuses, les histoires, les chants traditionnels et les poèmes qui sortent de son cœur, de son esprit et de la mémoire de ses ancêtres. De Shakespeare à Federico García Lorca en passant par le théâtre afro-cubain d'Eugenio Hernández, Coralia a joué dans une vingtaine de pièces de théâtre. Vice-présidente de L'Association National de Conteurs de Cuba pendant 5 ans, depuis 1993 elle fait partie de l'équipe de travail de Natalia Bolívar, la plus prestigieuse ethnologue vivante de la culture afro-cubaine. Coralia a été récompensée par les prix nationaux "Cuentería", "Juglar" et "Dueña de la Palabra", ainsi que, en Espagne, par le prix ibéro-américain "Chaman". Actuellement à Genève d’où elle continue de développer les arts du récit et le théâtre, elle a collaboré à plusieurs reprises avec Hassane Kouyaté. www.coralia-rodriguez.com 7