Moniteur équestre.

Transcription

Moniteur équestre.
Le moniteur d’équitation :
Plus qu’un prof de sport, le moniteur d’équitation
est un spécialiste du cheval. Il prépare et dispense les
leçons d'équitation, les « reprises » dans le jargon
équestre. Et doit parfaitement monter à cheval.
Longtemps limité à l'équitation dit de manège, le Brevet
d'Etat intègre aussi désormais la randonnée.
Lorsqu’il encadre les activités équestres, il apprend
aux futurs cavaliers comment se positionner sur le cheval à différentes vitesses (pas, trot,
galop) et à l’occasion d’un franchissement d’obstacle. Il montre le maniement des rênes, des
éperons et de la cravache permettant de faire avancer le cheval, de tourner ou de s’arrêter.
Il dispense l'enseignement secondaire (conduite du cheval, conduite
des épreuves officielles des trois disciplines sportives : dressage,
concours complet, saut d'obstacles).
Il détermine à l'avance les étapes de la formation qui sont
différentes selon le cavalier, débutant ou non. Il doit savoir doser la
difficulté technique tout en encourageant, voire en rassurant les
élèves afin qu'ils progressent dans de bonnes conditions. Il doit
assumer de nombreuses autres tâches : nettoyage des boxes,
gestion du personnel, organisation et la gestion des activités du
centre (stages d'été, les randonnées...).
Les compétences nécessaires :
Pour devenir moniteur équestre il faut tout d’abord être un cavalier accompli,
expliquer clairement les choses, et savoir être ferme quand il le faut avec les chevaux et les
cavaliers. Le moniteur hippique doit avoir des qualités pédagogiques pour, corriger et faire
progresser l’élève. Mais l’équitation n’est pas un sport comme les autres, lorsqu’on monte à
cheval, il est essentiel de connaître l’animal et de gagner sa confiance. Sans ce rapport
privilégié, il sera difficile pour le cavalier de maîtriser sa monture, de la guider ou de lui faire
franchir un obstacle. Il doit ainsi apprendre à le nourrir, le brosser, l’étriller, et à lui parler.
Les qualités requises :
Les moniteurs d’équitation sont passionnés,
pédagogues, ils aiment les animaux et la nature. Mais il faut
aussi avoir une bonne forme et résistance physique, une
grande maîtrise de soi et de la patience.
La formation :
Il faut avoir au moins 18 ans, le niveau de classe de 1re, et le galop 7. La formation se
fait en environ 2 ans.
Tout d’abord, un examen de formation commune à tous les moniteurs sportifs, puis un
examen spécial pour les moniteurs d'équitation. Ensuite, stage d'au moins 300 heures dans
un club (possibilité d’être à la fois aide-moniteur dans un club et en cours de formation).
Une fois l'examen réussi, obtention du diplôme national BEES 1 (Brevet d'Etat d'Educateur
Sportif niveau 1). Cette formation comporte deux parties distinctes : la 1ère est le tronc
commun à tous les Brevets d'Etat. La seconde est la spécialisation dans l'activité et la
pratique équestre. De plus il faut être titulaire de l'AFPS (Attestation de Formation au
Premier Secours). Sinon on peut passer le BE1 ou BE2. Les épreuves théoriques sont basées
sur le programme de la classe de terminale.
ATTENTION ! : La formation en centre équestre est payante !
Où exercer ce métier :
En club, en association, dans des bases de loisirs et de
tourisme ou en centre hippique. Seuls les grands
établissements emploient à la fois des accompagnateurs de
tourisme équestre et des moniteurs d’équitation. La
gendarmerie recrute également des instructeurs pour
entraîner
les
gardes
républicains.
Conditions de travail :
Le moniteur d'équitation est le plus souvent dehors pendant des heures dans un
manège ou une carrière. Les journées de travail varient en fonction des jours de la semaine ;
les mercredis, samedi et dimanche restent les plus chargés.
Le salaire :
Variable selon les clubs, il est d’environ 1427 euros brut par mois et il n’y a pas de
progression de salaire importante. Pour gagner plus, il faudrait devenir gérant de son club ou
se mettre à son propre compte (sans patron).
interVieW d’une monitriCe eQueStre :
Quelles sont les principales activités et sont-elles variées ?
Les principales activités sont très variées. Dans les cours d’équitation donnés, certains sont
destinés à des associations, aux tout petits, adolescents, adultes, et aussi aux handicapés. De
plus, il y a l’aide aux soins des chevaux, le paillage des boxes, le balayage des allées. Le travail
est effectué en équipe et en alternance avec d’autres moniteurs (jours de congé, vacances).
Une monitrice équestre a-t-elle des responsabilités ?
Une monitrice équestre à des responsabilités comme la sécurité des cavaliers et des poneys
et chevaux. Et aussi d’empêcher qu’un poney s’enfuit.
Ce travail est-il fatiguant ?
Il est fatigant lorsqu’on s’occupe des écuries. De plus il faut avoir de la voix lors des cours en
extérieur afin que tout le monde entendent la monitrice. Et l’hiver il faut savoir résister au
froid.
Est-ce que les centres équestres prennent des apprentis ?
Des apprentis sont pris mais pas dans tous les centres équestres, il faut donc se renseigner.
Certains en prennent en stage ou en alternance lors de certaines études.
Quel est le nombre d’heures hebdomadaire ? Sont-elles régulières ?
Le nombre d’heures hebdomadaire est d’environ 42-45 heures. Ces heures ne sont pas
régulières.
Comment sont-elles réparties ? Doit-on travailler le week-end ?
Il n’y a pas besoin de travailler tout les soirs, car les cours sont environ jusqu’à 21h
seulement certains jours et ce n’est pas les mêmes moniteurs qui les dispenses. En revanche
il y a énormément de travail le week-end, puisque les chevaux doivent être nourris, soignés
et montés. Beaucoup de cours sont donnés le week-end notamment le samedi, pour ceux
qui travaillent et qui ne peuvent pas venir en semaine. Le dimanche les cours sont seulement
le matin.
Quel est le salaire ?
Au début, le salaire net est le SMIC. Puis, au bout de 10 ans il y a une légère hausse.
La formation suivie par la monitrice équestre interviewée :
La monitrice interviewée a passé le bac ; puis le BE1 en alternance sur 2 ans.