rapportannuel - Zonebourse.com

Transcription

rapportannuel - Zonebourse.com
R
A P P O R T
A
N N U E L
1 9 9 9
ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE
ET EXTRAORDINAIRE
DU 17 MAI 2000
Message du Président
4
Conseil d’administration
6
Organigramme simplifié
7
Chiffres significatifs
8
Rapport de gestion du conseil d’administration
11
Comptes consolidés
25
• Principaux chiffres
27
• Bilan
28
• Compte de résultat
30
• Variation de trésorerie
31
• Notes annexes
32
• Rapport des commissaires aux comptes
75
Comptes annuels
77
• Bilan
78
• Compte de résultat
80
• Variation de trésorerie
82
• Annexe
83
• Filiales et participations
92
• Inventaire des valeurs mobilières
94
• Résultats de la société au cours des cinq derniers exercices
95
• Rapports des commissaires aux comptes
96
Résolutions
101
Renseignements divers
105
Historique
106
Renseignements sur la société et son capital
108
La Bourse
113
Principaux établissements et propriétés foncières
117
Sources d’approvisionnement
120
Organes d’administration, de direction et de surveillance
122
3
MESSAGE DU PRESIDENT
Après une année 1998 marquée par la crise asiatique, l’environnement économique
s’est nettement amélioré dès le début de 1999 et s’est même révélé excellent en fin
d’année.
Le groupe Christian Dior qui s’était restructuré en profondeur en prévision du rebond
des principales économies mondiales, a saisi la chance qui lui était ainsi offerte : le
chiffre d’affaires croît de 23 % par rapport à l’année précédente et le bénéfice net
courant consolidé augmente plus vite encore avec un taux de progression de 61 %.
Christian Dior Couture qui a recouvré la voie des bénéfices, a finalisé son repositionnement stratégique visant à assurer une meilleure maîtrise de la marque. Le
nombre de licenciés a été réduit de plus de 300, il y a 10 ans, à environ 50 aujourd’hui,
et le réseau a été étendu de 6 à 75 boutiques en propre sur la même période.
Parallèlement à cette expansion géographique, nous avons réuni les conditions d’une
meilleure créativité de la part de nos créateurs et stylistes. Nos nouveaux produits ont
rapidement conquis une clientèle sans doute plus jeune et plus avide de nouveauté que
par le passé, et l’accélération du rythme des ventes a été sensible : après une baisse en
début d’année, le point d’inflexion se situe aux alentours de juin 1999 et le taux de
croissance des ventes s’est accéléré, passant de 8 % au troisième trimestre à 31 % au
quatrième trimestre. Le début de l’année 2000 a confirmé cette tendance avec un taux
de croissance supérieur à 50 %.
Lors de la dernière assemblée des actionnaires, j’avais indiqué que le résultat
opérationnel de 1999 serait de 50 millions de francs au minimum ; l’objectif fixé a
été atteint et je confirme que, dans l’environnement actuel, un objectif de 100 millions
de francs pour l’exercice 2000 paraît parfaitement réalisable.
Chez LVMH, nous avons également connu une très forte croissance de l’activité et les
perspectives se présentent sous les meilleurs auspices.
4
La stratégie mise en œuvre, privilégiant la croissance interne, prouve son efficacité :
conformément à notre objectif, nous progressons plus vite que nos concurrents.
Les gains de productivité réalisés dans nos différents métiers améliorent notre compétitivité et les efforts de maîtrise des coûts permettent d’investir plus fortement dans les
éléments moteurs de nos affaires, tout en préservant un haut niveau de rentabilité.
L’innovation est le premier axe stratégique : les produits lancés depuis deux ans ont
représenté plus de 29 % du chiffre d’affaires des parfums et cosmétiques en 1999 ;
la part des produits nouveaux est proche de 15 % dans le secteur de la maroquinerie ;
elle a plus que doublé dans les vins et spiritueux.
Le développement de nos réseaux de distribution est aussi un important vecteur
de croissance : en 1999, nous avons renforcé nos moyens de distribution des vins
et spiritueux et nous avons ouvert, hors acquisitions réalisées par Sephora en Italie,
129 nouveaux magasins à travers le monde.
Les efforts consentis pour la communication de nos marques et la promotion de nos
produits contribuent aussi à l’accroissement de nos parts de marché : nous leur avons
consacré près de 12 % du chiffre d’affaires réalisé en 1999.
L’extension de la couverture géographique du groupe, et notamment le renforcement
sur ses marchés stratégiques, se poursuit résolument. Le marché américain fait l’objet
d’efforts particuliers : nos marques y bénéficient d’un fort potentiel et doivent y
développer leur présence. Nous avons pour objectif de réaliser un tiers des ventes du
groupe sur ce marché d’ici cinq ans. Notre chiffre d’affaires aux Etats-Unis a connu
une croissance de 28 % en 1999 et les investissements engagés ces derniers mois,
notamment pour Sephora, accentueront ce développement à moyen terme. Les ventes
ont également progressé de 25 % au Japon et de 23 % en Europe.
Créativité et esprit d’entreprise étant deux valeurs clés du groupe, nous continuons à
mettre en place des relais de croissance à moyen terme : le nouveau concept de
magasin Sephora « jeune » actuellement testé en France, les vins haut de gamme lancés
par Chandon Estates sur différents marchés mondiaux sont deux exemples de ces
développements.
LVMH aborde l’avenir en excellente position. La croissance économique mondiale
devrait continuer à dynamiser le marché de ses produits. LVMH est leader mondial du
luxe, ses parts du marché mondial augmentent dans tous ses métiers et ses objectifs
sont ambitieux : un chiffre d’affaires supérieur à 15 milliards d’euros (100 milliards de
francs) et un doublement du résultat opérationnel dans les cinq ans qui viennent.
Pertinence des choix stratégiques et qualité des hommes sont, bien sûr, des atouts
essentiels, mais ils ne suffisent pas ; la réussite passe aussi par la confiance des actionnaires. Considérant l’évolution du cours de l’action Christian Dior de 94,55 euros à
l’ouverture le 4 janvier 1999 à 246 euros à la clôture le 30 décembre, nous vous
remercions très sincèrement de la confiance que vous nous avez ainsi témoignée.
5
C ONSEIL D’ ADMINISTRATION
PRESIDENT-DIRECTEUR GENERAL
Bernard ARNAULT
VICE-PRESIDENT
Eric GUERLAIN
ADMINISTRATEURS
Christian de LABRIFFE
Raymond WIBAUX
FINANCIERE AGACHE
représentée par Pierre GODE
LA FRANCE PARTICIPATIONS ET GESTION
représentée par Antoine BERNHEIM
COMMISSAIRES AUX COMPTES
BARBIER FRINAULT & AUTRES
ERNST & YOUNG AUDIT
Alain GROSMANN (suppléant)
Dominique THOUVENIN (suppléant)
6
O RGANIGRAMME S IMPLIFIE
AU 31 D ECEMBRE 1999
Christian Dior*
100 %
Christian Dior
Couture
100 %
Financière
Jean Goujon
43 %**
LVMH*
66 %**
Moët Hennessy
* Société cotée
** Participation directe et indirecte
7
C HIFFRES SIGNIFICA TIFS
Chiffre d’affaires consolidé
par groupe d’activités
(millions de francs / millions d’euros)
Chiffre d’affaires consolidé
par zone géographique
de destination
(millions de francs / millions d’euros)
Chiffre d’affaires consolidé
par devise
(millions de francs / millions d’euros)
8
C HIFFRES SIGNIFICA TIFS
1995
1996
1997
Euros
1998
1999
Chiffre d’affaires par groupe d’activités
Christian Dior Couture
Champagne et Vins
Cognac et Spiritueux
Mode et Maroquinerie
Parfums et Cosmétiques
Distribution sélective
Autres activités
156
890
804
1 131
1 414
–
300
187
977
745
1 591
1 366
–
66
200
1 134
762
1 837
1 406
2 170
4
200
1 254
665
1 829
1 369
1 799
14
220
1 526
714
2 280
1 703
2 177
138
1 444
10 014
4 683
14 954
11 168
14 283
906 (1)
Total
4 695
4 932
7 513
7 130
8 758
57 452
Pourcentage réalisé hors de France
85 %
83 %
87 %
81 %
80 %
80 %
Résultat opérationne l (2)
1 131
1 092
1 275
1 181
1 551
10 175
256
250
282
191
300
246
184
47
295
264
1 937
1 729
6,10
3,26
6,72
3,48
7,13
3,80
4,15
3,81
6,53
4,20
42,88
27,55
Total du bilan
14 692
17 042
20 091
21 422
26 330
172 716
Effectifs moyens
20 308
21 480
33 260
34 098
39 259
millions d’unités monétaires
Résultat net courant - part du groupe
avant amortissement
des écarts d’acquisition
Résultat net - part du groupe
1999
Francs
unités monétaires
Résultat net courant par action
avant amortissement
des écarts d’acquisition
Dividende global par action
millions d’unités monétaires
(1) Y compris l’activité Montres & Joaillerie en 1999
(2) Ajusté rétroactivement afin de tenir compte des reclassements opérés.
9
RAPPORT DE G ESTION
DU C ONSEIL D’ ADMINISTRATION
Mesdames, Messieurs,
Le présent rapport retrace en premier lieu les événements qui ont marqué la vie du groupe
Christian Dior en 1999. Puis nous examinerons successivement les résultats consolidés,
la marche des affaires par branche d’activité et les résultats de votre société.
I. EVENEMENTS MARQUANTS EN 1999
Dans un environnement économique favorable, l’année 1999 a été marquée par une forte
dynamique de croissance externe au niveau de notre filiale LVMH et un retour aux bénéfices
de notre filiale Christian Dior Couture.
Constitution d’un pôle montres et joaillerie
La constitution de ce groupe d’activité fait suite à l’acquisition de TAG Heuer, Ebel, Chaumet
et Zénith au cours du second semestre. Elle démontre la volonté de LVMH de jouer un rôle
majeur dans ce secteur, l’un des plus dynamiques au sein de l’univers des produits de luxe.
LVMH a déjà acquis d’importantes positions : le troisième rang mondial, un ensemble
cohérent de marques à forte notoriété, un savoir-faire exceptionnel et un outil industriel
performant. Avec ce cinquième métier, LVMH est aujourd’hui présent dans tous les secteurs
du luxe et renforce considérablement son leadership.
Un portefeuille de marques renforcé
LVMH a complété son portefeuille de marques dans les vins et spiritueux avec l’arrivée de
Krug et Château d’Yquem, deux marques de grande valeur, reconnues mondialement.
LVMH a constitué, aux Etats-Unis, un pôle cosmétique regroupant trois jeunes entreprises
en forte croissance. Leur développement sera accéléré grâce au soutien du groupe. Elles
représentent un relais de croissance pour LVMH, dans le cadre de ses objectifs aux EtatsUnis, ainsi qu’une vitrine sur les tendances de demain. LVMH a également acquis Make Up
For Ever, une marque française à vocation internationale, spécialisée dans le maquillage
professionnel, qui ouvre un nouveau segment de marché.
Dans le cadre d’une alliance stratégique, LVMH s’est associé au groupe Prada et à la famille
Fendi pour développer Fendi, l’une des plus belles marques de mode et maroquinerie en
Italie. Ce partenariat renforce la présence de LVMH dans ce pays et ouvre à Fendi de
remarquables perspectives de développement.
11
Enfin, dans le cadre de la stratégie visant à élargir la base de clientèle du groupe distribution
sélective, LVMH a acquis en janvier 2000 la société américaine Miami Cruiseline Services,
leader mondial de la vente hors taxes de produits de luxe sur les bateaux de croisière, un
secteur en fort développement, parfaitement complémentaire des activités de DFS.
Crise économique et financière en Asie
La crise économique et financière qui avait frappé la zone du Sud Est asiatique à l’été 1998
a été progressivement maîtrisée. Les financements spéciaux mis en place par les organismes
monétaires internationaux ont particulièrement contribué à la résolution de cette crise et à
l’émergence d’une nouvelle croissance.
En 1999, la zone Asie a représenté 33 % du chiffre d’affaires total du groupe.
En ce qui concerne le Japon, les tendances de consommation des produits des marques du
groupe se sont confirmées en 1999 avec notamment la poursuite de la baisse des ventes de
Cognac de 13 % en yen par rapport à 1998, et à l’inverse une nouvelle croissance plus forte
qu’en 1998 du Champagne et de Louis Vuitton respectivement de 25 % et de 16 % en yen.
Au total, le chiffre d’affaires du groupe au Japon progresse de 6 % en yen par rapport à 1998.
Dans la zone Asie hors Japon, les activités y compris DFS se sont fortement redressées au
cours de l’année 1999. En effet, alors qu’au premier trimestre, le chiffre d’affaires sur cette
zone était encore en légère régression de 3 % par rapport à 1998 du fait notamment de la
fermeture au cours de l’année 1998 de boutiques DFS devenues non rentables, le deuxième
trimestre a vu une croissance de 10 % et le redressement s’est accéléré au troisième et
quatrième trimestre avec une croissance des ventes respectivement de 35 % et 37 % par
rapport aux mêmes périodes de l’année précédente.
Ce retournement de l’activité dans la zone asiatique a été favorisé par la parité yen/dollar qui
a accru le pouvoir d’achat des touristes japonais et par le redressement rapide de l’économie
de nombreux pays de cette zone.
II. RESULTATS CONSOLIDES
En 1999, le groupe Christian Dior a bénéficié d’une forte dynamique de croissance sur les
principaux marchés des produits de luxe, aux Etats-Unis, en Europe et en Extrême-Orient.
Le chiffre d’affaires progresse de 23 % par rapport à 1998 et s’établit à 8 758 millions d’euros
(57 452 millions de francs).
Cette augmentation est partiellement due aux variations de périmètre et notamment à la
création d’un secteur horloger. A périmètre comparable, le chiffre d’affaires augmente de 15 %.
Les fluctuations du cours des devises ont également eu un effet favorable ; à devises
constantes, la progression aurait été de 19 %.
Le bénéfice net courant consolidé - part du groupe - s’établit à 295 millions d’euros
(1 937 millions de francs), en progression de 61 % par rapport à 1998. Cette augmentation
traduit la progression du chiffre d’affaires dans l’ensemble des branches d’activité, et l’effet
des mesures de restructuration engagées en 1998.
L’amortissement des écarts d’acquisition se monte à 41 millions d’euros (272 millions de
francs) (part du groupe), les éléments inhabituels représentent une charge de 10 millions
d’euros (64 millions de francs) (part du groupe) et le bénéfice net s’établit à 264 millions
d’euros (1 729 millions de francs) (part du groupe) à comparer à 47 millions d’euros
(308 millions de francs) en 1998.
12
millions d’euros
1999
1998
Chiffre d’affaires
8 758
7 130
Bénéfice courant
dont part du groupe
854
295
565
184
Bénéfice net
dont part du groupe
802
264
194
47
Afin de mesurer la performance du groupe Christian Dior dans sa structure actuelle, des
comptes pro forma ont été établis en ramenant la date d’effet de toutes les modifications au
1er janvier 1998.
Les principaux résultats s’établissent ainsi :
1999
pro forma
1998
pro forma
Chiffre d’affaires
9 002
7 830
Bénéfice courant
dont part du groupe
861
299
636
217
millions d’euros
L’ensemble des branches d’activité a bénéficié d’un environnement économique porteur et de
la dynamique créée par de nombreux lancements de produits nouveaux.
Christian Dior Couture a finalisé son repositionnement stratégique et recouvré la voie des
bénéfices. La branche Champagne et Vins a bénéficié d’une activité record placée sous le
signe du Millenium et l’activité Cognac a inversé la tendance baissière observée depuis
plusieurs années et a enregistré une croissance de chiffre d’affaires. Le groupe Mode et
Maroquinerie, sous l’effet notamment d’une très forte croissance de Louis Vuitton Malletier,
est en sensible progression. Le groupe Parfums et Cosmétiques a bénéficié de l’effet du
lancement de nombreux produits. Enfin, l’activité Distribution Sélective enregistre le
retournement de DFS dont le résultat opérationnel redevient positif.
Chiffre d’affaires
millions d’euros
Résultat opérationnel
1999
1998
1999
220
200
9
1 526
1 254
434
325
714
665
221
210
Mode et Maroquinerie
2 280
1 829
824
620
Parfums et Cosmétiques
1 703
1 369
146
110
Distribution sélective
2 177
1 799
(29)
(34)
138
14
(54)
(49)
8 758
7 130
Christian Dior Couture
Champagne et Vins
Cognac et Spiritueux
Autres activités, éliminations et retraitements
Total
1 551
1998
(1)
1 181
Dans les états financiers consolidés de Christian Dior, les comptes de LVMH sont retraités
pour tenir compte des différences d’évaluation de marques inscrites antérieurement à 1990
dans les consolidations de chacune de ces sociétés.
13
En conséquence, les résultats de LVMH sont consolidés pour 823 millions d’euros
(5 400 millions de francs) contre 848 millions d’euros (5 563 millions de francs) avant
retraitement, et sont inclus dans le résultat net - part du groupe - de Christian Dior pour
285 millions d’euros (1 871 millions de francs) contre 300 millions d’euros (1 968 millions de
francs) avant retraitement. On notera que les actifs cédés par LVMH ayant une valeur de
consolidation supérieure dans les livres de Christian Dior à celle enregistrée chez LVMH, les
résultats consolidés de cession sont minorés à due concurrence.
Les résultats par branche d’activité indiqués ci-après sont ceux publiés par LVMH, et ne sont
donc pas retraités.
Investissements
Les investissements nets s’élèvent à 2 032 millions d’euros (13 326 millions de francs) et
comprennent d’une part, les investissements opérationnels des activités courantes pour
557 millions d’euros (3 654 millions de francs), et d’autre part les investissements non
récurrents liés aux opérations de restructuration et de croissance externe, notamment
l’acquisition du groupe horloger TAG Heuer, de la maison de champagne Krug et d’intérêts
minoritaires de Louis Vuitton dans les filiales du Sud Est asiatique.
Recherche et développement
Les frais de recherche et développement comptabilisés en charges au cours de l’exercice
s’élèvent à 26 millions d’euros en 1999 (21 en 1998). Ces sommes couvrent les dépenses de
recherche scientifique et l’élaboration de nouveaux produits.
Les frais de recherche et développement, élargis aux dépenses de « packaging » et de « design »,
représentent une charge de 37 millions d’euros pour 1999 (35 en 1998).
Effectifs
Les effectifs du groupe augmentent de 15 % notamment sous l’effet de la prise en compte de
sociétés nouvellement acquises mais aussi en raison de la croissance interne des secteurs
d’activités les plus porteurs.
L’effectif moyen des sociétés consolidées par intégration globale s’établit ainsi :
1999
1998
Christian Dior Couture
Champagne et Vins
Cognac et Spiritueux
Mode et Maroquinerie
Parfums et Cosmétiques
Distribution sélective
Autres activités
968
3 975
1 274
8 297
11 647
11 954
1 144
1 031
3 812
1 364
7 993
9 491
9 761
646
Total
39 259
34 098
14
III. RESULTATS PAR ACTIVITE
1. Christian Dior Couture
A - Faits marquants
Les faits significatifs de l’exercice écoulé s’inscrivent dans la lignée des actions menées au
cours de l’année 1998, avec notamment :
• L’accélération de l’extension du réseau de boutiques en propre. La maîtrise du réseau de
distribution a été renforcée grâce à :
– l’ouverture de nouvelles boutiques,
– l’agrandissement et la rénovation de boutiques existantes selon le concept architectural
développé par Peter Marino,
– la mise en place de points de vente dans les grands magasins les plus sélectifs,
– la création de points de vente spécialisés dans la distribution d’accessoires, en particulier
dans le secteur de la maroquinerie.
• Le développement de produits nouveaux : dans le domaine de la maroquinerie, le succès
des lancements de nouveaux produits témoigne du grand potentiel de cette activité. A titre
d’exemple, deux lignes de maroquinerie, soutenues par des investissements publicitaires
importants, rencontrent un grand succès, à savoir les sacs City et Malice.
• La création d’un nouveau secteur d’activité : Christian Dior a étendu son champ d’activité
à la Haute Joaillerie et les collections créées par Victoire de Castellane ont rencontré un vif
succès. Après l’ouverture d’une boutique Avenue Montaigne en mai 1999, le concept devrait
être étendu à l’étranger.
• Le redressement de l’activité dans le Sud Est asiatique : la restructuration en profondeur
du réseau asiatique en 1998, en raison de la crise économique et financière qui sévissait dans
la région, a permis de bénéficier dès la fin de l’année 1999, dans d’excellentes conditions,
d’une reprise de l’activité.
Enfin, on notera que l’accélération de la croissance du chiffre d’affaires, au quatrième
trimestre, a été particulièrement importante.
B - Présence de la marque dans le monde
Le volume d’affaires en 1999 a été stable et s’est établi à 404 millions d’euros (2 650 millions
de francs).
millions d’euros
1999
%
1998
%
Europe
Amérique du Nord
Asie-Pacifique
Autres
216,5
62,5
90,9
34,1
54
15
23
8
208,1
88,0
78,8
36,1
51
21
19
9
Total
404,0
100
411,0
100
Cette stabilité témoigne d’une expansion significative des ventes réalisées en direct dans son
propre réseau par Christian Dior qui a ainsi compensé la baisse du volume d’affaires des
licenciés.
Depuis plusieurs années, Christian Dior réduit progressivement et volontairement le recours
à des licenciés dans les domaines où sa légitimité est la plus forte, en revanche, ces derniers
gardent une place importante dans les réseaux de distribution de produits spécifiques tels
lunettes et montres.
15
Au cours de l’année 1999, cette politique a été menée de manière particulièrement volontariste
en Amérique du Nord et il en a résulté une réduction du volume d’affaires des licences de
29,2 millions d’euros (192 millions de francs) ; l’interruption de licences de prêt-à-porter,
montres, vêtements pour enfants et accessoires divers engagée dès 1998, a été poursuivie
durant l’année 1999.
C - Résultats consolidés de l’activité Coutur
e
Le chiffre d’affaires de l’activité Couture, qui s’établit à 220,2 millions d’euros (1 444 millions de francs), est en croissance de 10 % par rapport à celui de 1998. A taux de change
constant, le chiffre d’affaires se serait établi à 211,3 millions d’euros (1 386 millions de francs),
soit une croissance de 5,4 % par rapport à l’année précédente. Le redressement, déjà
perceptible au début de 1999, s’est particulièrement accéléré au quatrième trimestre avec une
croissance du chiffre d’affaires de 32 %.
Le résultat opérationnel est bénéficiaire de 8,5 millions d’euros (56 millions de francs). Il est
en augmentation sensible par rapport à celui de 1998, qui ressortait en perte de 0,6 million
d’euros (4 millions de francs). Ce redressement témoigne des efforts entrepris en 1998 avec,
d’une part le développement du réseau en propre, d’autre part le développement de produits
nouveaux. Une bonne maîtrise des charges d’exploitation a également contribué au redressement du résultat.
Le résultat financier est une charge de 2,9 millions d’euros (19 millions de francs), résultant
notamment de l’endettement relatif aux investissements réalisés pour l’extension et la
rénovation du réseau de boutiques.
La charge d’impôts s’élève à 1,1 million d’euros (7 millions de francs). Elle s’est accrue de
0,8 million d’euros (5 millions de francs) par rapport à 1998, du fait de l’augmentation du
résultat taxable.
Le résultat inhabituel est négligeable et l’ensemble des éléments ci-dessus conduit à dégager
un bénéfice net - part du groupe - de 3 millions d’euros (20 millions de francs), à comparer
à une perte de 5 millions d’euros (33 millions de francs) en 1998. La part revenant aux tiers
s’élève à 0,5 million d’euros (3 millions de francs).
D - Analyse du développement par secteur d’activité
millions d’euros
1999
1998
%
Redevances de licences
Ventes en gros
Ventes au détail et divers
17,3
50,1
152,8
17,8
47,3
135,3
(3)
6
13
Total
220,2
200,4
10
LICENCES
Les redevances de licences par zone géographique s’établissent comme suit :
millions d’euros
1999
1998
Europe
Amérique du Nord
Asie - Pacifique
Autres
10,1
3,4
2,7
1,1
9,7
5,0
1,9
1,2
4
(32)
42
(8)
Total
17,3
17,8
(3)
16
%
En Europe, les licences ont connu une relative stabilité, en particulier dans le secteur des
lunettes et des montres.
Aux Etats-Unis, certaines prestations de licences n’étant pas jugées satisfaisantes, la société
n’a pas souhaité renouveler divers contrats venus à échéance. Il en est résulté une baisse du
chiffre d’affaires.
Au Japon, les licences relatives au prêt-à-porter masculin et aux articles pour enfants ont
connu une progression sensible.
VENTES EN GROS
Les ventes en gros ont augmenté de 6 % en 1999, du fait notamment de la progression du
chiffre d’affaires en Corée dans les boutiques hors taxes, et d’une présence renforcée de la
marque Christian Dior dans certains grands magasins américains.
VENTES AU DETAIL
La croissance du chiffre d’affaires du réseau s’élève à 13 % ; elle se répartit de manière assez
équilibrée entre les différentes zones géographiques.
Au Japon, le réseau enregistre une progression de 19 %. L’ouverture d’un point de vente
dans le magasin Isetan à Tokyo a rencontré un grand succès.
Aux Etats-Unis, un taux de croissance de 21 % a été obtenu grâce notamment à l’ouverture
de deux nouvelles boutiques : à New York et à Dallas.
Située au rez-de-chaussée de la Tour LVMH de la 57e rue dessinée par l’architecte Christian
de Portzamparc, la boutique de New York a valeur de symbole de la présence de la marque
Christian Dior sur le continent américain.
L’installation de boutiques d’accessoires dans les grands magasins de prestige a également
contribué à la croissance du chiffre d’affaires ; c’est le cas notamment des nouvelles
implantations dans les magasins Saks de Dallas, Palm Beach, Boca Raton, Chicago et Boston.
A Paris et en Europe, les taux de croissance s’élèvent respectivement à 14 % et 8 %. Les
boutiques de Londres et Genève, rénovées en 1998, réalisent d’excellentes performances.
En Corée, la marque était présente jusqu’en 1999 dans les magasins de vente hors taxes
seulement et ce réseau a été porté de 4 à 7 boutiques dans le courant de l’année. En outre,
deux boutiques ont été ouvertes sur le marché local.
Au Brésil, la boutique de Sao Paulo assure depuis le mois de novembre 1999 la présence de
la marque dans la première boutique en propre du continent sud-américain.
En Asie du Sud, le réseau nouvellement restructuré a permis de maintenir le chiffre d’affaires
à son niveau de 1998 et de prendre position dans la perspective d’une reprise de l’activité qui
s’est manifestée dès le quatrième trimestre. Les meilleures performances ont été enregistrées
à Hong Kong dans la nouvelle boutique du Peninsula, la nouvelle boutique de Saint George’s
au Landmark et la boutique réaménagée de Pacific Place ; à Kuala Lumpur dans la nouvelle
boutique du Star Hill ; à Taipei dans le nouvel emplacement de Sogo ; à Sidney avec
l’ouverture de « The Rocks ».
E - Perspecti
ves
L’année 2000 devrait être marquée par une confirmation de la reprise du chiffre d’affaires,
accompagnée d’une amélioration de la profitabilité.
Cette évolution s’inscrirait dans la continuité de celle déjà constatée au dernier trimestre de
l’année 1999.
17
LICENCES
• Le chiffre d’affaires des produits sous licence devrait globalement se stabiliser en raison de
la finalisation du programme visant à éliminer les licences qui ne répondent pas aux exigences
de qualité de Christian Dior.
• La présence de la Maison de Paris auprès des différents licenciés sera renforcée en
collaborant au développement de produits nouveaux, au contrôle de leur qualité et à la
communication publicitaire.
VENTES AU DETAIL
Le développement du réseau reste la priorité.
• Au Japon, l’extension accélérée du réseau de distribution avec l’ouverture d’un nouveau
point de vente et de nouvelles boutiques dans les grands magasins permettra d’obtenir une
croissance plus rapide.
• En Corée, les ouvertures de deux nouvelles boutiques sur le marché local et de deux
boutiques sur le marché des ventes hors taxes permettront à Christian Dior de renforcer sa
présence sur ce marché.
• En Amérique du Nord, les ouvertures seront nombreuses avec une nouvelle boutique à
Beverly Hills et la poursuite du déploiement de boutiques d’accessoires dans les grands
magasins Saks d’Orlando, Washington D.C., Philadelphia, Detroit et Beverly Hills.
• En Europe, les ouvertures d’une nouvelle boutique à Zürich et d’une autre en Italie
devraient être réalisées au milieu de l’année 2000. En France, la ville de Lyon a été retenue
pour une deuxième implantation provinciale.
• En Asie du Sud, le redressement de l’activité économique générale permet d’envisager
l’implantation de plusieurs boutiques : à Taïwan, le nombre de points de vente devrait passer
de 2 à 4 ; à Singapour, une ouverture est prévue au cours de l’année 2000 à Ngee Ann City.
2. Vins et Spiritueux
Le chiffre d’affaires du groupe Vins et Spiritueux s’est élevé à 2 240 millions d’euros
(14 695 millions de francs) en 1999, en progression de 17 % par rapport à 1998 ; le résultat
opérationnel s’est élevé à 655 millions d’euros (4 298 millions de francs) en croissance de
22 % par rapport à 1998.
Champagne et Vins
Le chiffre d’affaires de l’activité Champagne et Vins s’est élevé à 1 526 millions d’euros
(10 014 millions de francs) soit une progression de 22 % par rapport à 1998 et de 19 % à
devises constantes.
Le résultat opérationnel de l’activité Champagne et Vins s’est établi à 434 millions d’euros
(2 848 millions de francs) en hausse de 34 %. Cette progression a pour origine la croissance
des volumes et une hausse des prix de vente qui est restée modérée.
Les expéditions de la Champagne prise dans son ensemble se sont élevées à 327 millions de
bouteilles, en croissance de 12 % par rapport à celles de 1998. Les exportations ont progressé
de 20 % alors que les livraisons en France ont enregistré une moindre progression de 6 %.
Du fait de la décision des marques de LVMH de protéger les ventes de l’année 2000, les
ventes en volume ont été limitées en 1999 et progressent de 8 %, taux inférieur à celui du
marché. La politique privilégiant les ventes des marques à plus forte valeur ajoutée sur les
marchés les plus rémunérateurs a été poursuivie.
Par marché, les meilleures performances de ventes en volume ont été réalisées au Japon
(+ 25 %), aux Etats-Unis (+ 22 %) et en Grande Bretagne (+ 20 %) alors que les ventes en
France se sont affichées en baisse de – 8 %.
18
Comme celle de 1998, la vendange de 1999 a été remarquable à la fois en termes de qualité et
de rendements obtenus ; le rendement AOC de 1999 a été fixé à 13 000 kg à l’hectare dont
1 000 kg ont été bloqués et le prix indicatif du kilo de raisin pour un cru à 100 % a été fixé à
25,50 francs, en hausse de 2 % par rapport à 1998.
Vins Tranquilles et Vins Pétillants
Les ventes en volume de l’activité Vins Tranquilles et Vins Pétillants qui intègre désormais
Château d’Yquem se sont établies à 32,2 millions de bouteilles en progression de 2,5 % par
rapport à 1998 ; à périmètre comparable, hors Simi Winery et Porto Rozes cédés en cours
d’année 1999 et hors Château d’Yquem, la progression en volume aurait été de 8 % et la
croissance du chiffre d’affaires de 21,4 % par rapport à 1998.
L’année a été marquée par le lancement de vins pétillants argentins aux Etats-Unis ainsi que
par l’élaboration et la mise sur le marché argentin d’une gamme de vins rouges sous la marque
Terrazas.
Cognac et Spiritueux
Le chiffre d’affaires de l’activité Cognac et Spiritueux s’est établi à 714 millions d’euros
(4 683 millions de francs) en croissance de 7 % par rapport à 1998 et stable à devises
constantes.
Les volumes d’expédition de la région de Cognac ont progressé de 3 % par rapport à 1998
alors que les expéditions en volume des marques de LVMH régressaient de 3 %.
L’année 1999 a été marquée par une nouvelle baisse des ventes en volume au Japon de 8 %
qui a été compensée par une reprise des ventes en Asie de 12 % et par une confirmation de la
croissance aux Etats-Unis qui s’est établie à plus 10 %. Au total, les ventes en volume des
marques de LVMH progressent de plus de 5 %.
Le résultat opérationnel s’est établi à 221 millions d’euros (1 450 millions de francs) en
progression de 5 % par rapport à 1998. Cette croissance des résultats a pour origine la
progression du chiffre d’affaires, supportée par une hausse des frais de communication et
également par la poursuite des actions de réduction des coûts.
3. Groupe Mode et Maroquinerie
Le chiffre d’affaires du groupe Mode et Maroquinerie s’est élevé à 2 280 millions d’euros
(14 954 millions de francs) en progression de 25 % par rapport à 1998 et de 17 % à devises
constantes.
Louis Vuitton Malletier a connu une année de très forte croissance de son chiffre d’affaires
de plus de 36 %.
La sortie de la crise asiatique qui a commencé à la fin de l’année 1998 s’est confirmée au
premier semestre de l’année 1999 et s’est amplifiée au cours du deuxième semestre. La
poursuite des efforts de création de produits, de rénovation et d’élargissement du réseau de
distribution et des efforts de communication a permis ces remarquables performances.
Le réseau de distribution s’est enrichi de 17 boutiques et s’élevait à 261 boutiques à fin 1999
dont 15 « global stores ».
Les nouvelles gammes de produits de la marque Loewe ainsi que la rénovation de plusieurs
boutiques ont permis une croissance du chiffre d’affaires en 1999 qui s’est accélérée en fin
d’année. Le réseau de distribution contrôlé atteignait 94 points de vente à fin 1999. L’activité
Parfums de Loewe a été bien orientée avec un développement des ventes à l’exportation.
19
S’appuyant sur le succès de ses collections, Céline a poursuivi en 1999 la restructuration de
son réseau de distribution qui s’est traduit par le rachat de franchisés en Asie et par une plus
grande sélectivité dans le choix des points de vente ce qui a entraîné une légère baisse du
chiffre d’affaires. Le réseau de boutiques Céline en propre s’élevait à 83 à fin 1999.
Le chiffre d’affaires de Kenzo a poursuivi sa progression en 1999, le réseau de distribution
s’est notamment enrichi d’une nouvelle boutique place de la Madeleine à Paris. A fin 1999
Kenzo possédait 26 boutiques en propre.
La société Christian Lacroix a poursuivi en 1999 la restructuration de ses activités qui a
permis de réduire sensiblement ses pertes.
Le chiffre d’affaires de Givenchy a progressé en 1999 grâce notamment aux revenus des
licences et des collections Homme, le niveau des ventes de Haute Couture est resté stable par
rapport à 1998.
Le résultat opérationnel du groupe Mode et Maroquinerie s’est établi à 824 millions d’euros
(5 408 millions de francs) en croissance de 33 % par rapport à 1998.
4. Groupe Parfums et Cosmétiques
Le groupe Parfums et Cosmétiques a réalisé un chiffre d’affaires de 1 703 millions d’euros
(11 168 millions de francs) en progression de 24 % par rapport à 1998 et de 22 % à devises
constantes.
Ce groupe d’activités intègre depuis le 1er janvier 1999 la start-up américaine Bliss et le
groupe Laflachère, les autres acquisitions réalisées en fin d’année - Hard Candy, Benefit et
Make Up For Ever - seront consolidées à compter du 1er janvier 2000.
A périmètre constant, la croissance du chiffre d’affaires aurait été de 10 %
La croissance du chiffre d’affaires des quatre Maisons de Parfums a été favorisée par le succès
des lancements des nouveaux produits et par la reprise des ventes en Asie, notamment dans
le Duty Free. Les ventes ont également sensiblement progressé aux Etats-Unis (+ 26 %) et
au Japon (+ 18 %) alors que la progression des marchés européens a été moindre (+ 4 %).
Les chiffres d’affaires des nouveaux parfums lancés en 1999 ont dépassé les objectifs. C’est
le cas notamment de J’Adore de Christian Dior, Indécence et Pi de Givenchy, les Aqua
Allegoria de Guerlain et Time For Peace de Kenzo.
La création de centres administratifs communs aux filiales étrangères se poursuit de même
que les rationalisations industrielles et logistiques.
Au total, le résultat opérationnel du groupe Parfums et Cosmétiques s’est établi à 146 millions
d’euros (955 millions de francs), en progression de 33 % par rapport à 1998.
5. Groupe Distribution Sélective
Ce groupe d’activités a intégré Le Bon Marché à compter du 1er juin 1998 et Marie-Jeanne
Godard à compter du 1er juillet 1998.
En 1999, la société Thomas Pink fabricant et distributeur de chemises haut de gamme sous
sa marque, acquise par LV Capital, a été consolidée dans ce groupe d’activités à compter
du 1er octobre.
Le chiffre d’affaires du groupe Distribution sélective s’est élevé à 2 177 millions d’euros
(14 283 millions de francs), en progression de 21 % par rapport à 1998.
Après une forte chute en 1998 due à la crise asiatique, le chiffre d’affaires de DFS a progressé
en 1999 du fait de l’évolution favorable de la parité yen/dollar qui a favorisé le pouvoir d’achat
des touristes japonais et du retournement rapide de l’économie de nombreux pays de la zone
asiatique.
20
Sur le plan commercial, DFS a poursuivi le développement et la rénovation de ses magasins
notamment à Singapour, et à Guam où l’implantation d’un centre de loisirs face au Galleria a
permis d’attirer de nombreux touristes.
En 1999, DFS a réalisé un chiffre d’affaires de 1 432 millions d’euros, en croissance de 6 %
par rapport à 1998 et un résultat opérationnel positif de 38 millions d’euros contre une perte
de 69 millions d’euros l’année précédente.
Sephora qui a intégré Marie-Jeanne Godard à compter du 1er juillet 1998, a acquis en
novembre 1999 la société italienne Laguna qui sera consolidée à compter du 1er janvier 2000.
Le réseau de distribution de Sephora a connu une très importante extension à la fois aux
Etats-Unis avec 36 ouvertures pour atteindre 50 boutiques en fin d’année 1999 et en Europe
avec 91 boutiques supplémentaires pour atteindre 253 boutiques à fin 1999 (dont 48 boutiques
Laguna) alors que la première boutique Sephora a été implantée au Japon à Tokyo en fin
d’année.
En France, le passage sous enseigne Sephora des boutiques Marie-Jeanne Godard s’est
poursuivi et 20 nouvelles boutiques ont été ouvertes, ce qui porte le réseau à 164 boutiques ;
en Italie, l’acquisition de Laguna permet à Sephora de gérer à fin 1999 57 boutiques et d’être
désormais leader sur ce marché ; le développement en Pologne s’est fortement accéléré avec
un réseau de 14 boutiques à fin 1999 ; les ouvertures se sont poursuivies en Espagne et au
Portugal et ont débuté en Allemagne.
Aux Etats-Unis, outre le développement de la chaîne des magasins Sephora, un site Internet
Sephora.com a été lancé en octobre 1999 et permet, depuis, des achats en ligne sur le
territoire américain.
Le Bon Marché intégré dans le groupe LVMH depuis le 1er juin 1998 a poursuivi la
rénovation de ses espaces commerciaux et notamment en 1999 celui de La Grande Epicerie
dont le succès a permis la réalisation de très bonnes performances en fin d’année.
Deux nouveaux concepts de distribution ont été lancés aux Etats-Unis - Solstice pour les
lunettes de soleil et Synchrony pour les montres - avec l’ouverture de 2 boutiques en fin
d’année 1999.
Le résultat opérationnel de l’ensemble du groupe Distribution sélective s’est établi à
– 29 millions d’euros (– 190 millions de francs), la perte s’élevant à 34 millions d’euros en
1998. La perte 1999 a pour origine à la fois le coût du développement du réseau Sephora aux
Etats-Unis et du lancement du site Internet Sephora.com.
Perspectives 2000
L’année 2000 se présente favorablement pour LVMH en terme de croissance de son chiffre
d’affaires et de ses résultats.
L’environnement économique et les taux actuels des devises sont favorables à l’activité de
LVMH et les acquisitions réalisées en 1999 et en début d’année 2000 apporteront leur
contribution au résultat du Groupe sur l’exercice en cours.
Le chiffre d’affaires à fin février 2000 est en croissance de 41 % par rapport à la même
période de 1999 avec notamment une nouvelle forte croissance des ventes de Louis Vuitton.
LVMH aborde l’avenir en excellente position. La croissance économique mondiale devrait
continuer à dynamiser le marché de ses produits. LVMH est le leader mondial du luxe ;
ses parts de marché mondiales augmentent dans tous ses métiers. Pour amplifier la création
de valeur pour ses actionnaires, LVMH s’est fixé pour objectif d’atteindre un chiffre
d’affaires supérieur à 15 milliards d’euros (100 milliards de francs) et de doubler le résultat
opérationnel.
21
IV. RESULTAT DE LA SOCIETE CHRISTIAN DIOR SA
Le résultat de la société Christian Dior SA se compose essentiellement de revenus de
dividendes liés à la participation dans LVMH ; il est réduit des charges financières afférentes
au financement de cette participation.
Le résultat financier s’établit à 114 millions d’euros contre 99 millions d’euros en 1998.
Il se compose d’une part, des dividendes reçus des sociétés LVMH et Financière Jean
Goujon pour 133 millions d’euros et d’autre part, de charges d’intérêt pour 30 millions
d’euros. Le solde est constitué principalement d’une reprise de provision sur actions auto
détenues.
Le résultat net s’établit à 110 millions d’euros à comparer à 66 millions d’euros en 1998.
Affectation du résultat :
• Le résultat net
dont il convient de déduire la dotation
à la réserve légale
Francs
Euros
718 414 144,59
109 521 530,31
(1 032 148,00)
forme avec
• le report à nouveau
un résultat distribuable de
(157 349,95)
1 724 280 186,05
2 441 662 182,64
262 864 819,81
372 229 000,17
832 282 397,74
126 880 633,60
• le solde étant reporté à nouveau
1 609 379 784,90
245 348 366,57
Total
2 441 662 182,64
372 229 000,17
Nous vous proposons de l’affecter
de la façon suivante :
• un dividende de
- 2,80 euros par action assorti de
- 1,40 euro d’avoir fiscal formant
- 4,20 euros de rémunération brute
Un acompte sur dividende de 1 euro par action ayant été versé le 1er décembre 1999, le solde
de 1,80 euro avec avoir fiscal attaché de 0,90 euro par action sera mis en paiement le
5 juin 2000.
Les actions qui seraient détenues par la société au moment de ce paiement n’ayant pas droit
au dividende, le montant correspondant au dividende non versé à raison de ces actions serait
porté au compte de report à nouveau.
Au titre des trois précédents exercices, il a été distribué les dividendes suivants :
en euros
1998
1997
1996
Dividende net
Avoir fiscal
Dividende brut
2,54
2,53
2,32
1,27
1,27
1,16
3,81
3,80
3,48
22
V. ACTIONNARIAT DE LA SOCIETE
Les actionnaires détenant, à la connaissance de la société, 5 % ou plus du capital ou des droits
de vote sont les suivants :
Au 31 décembre 1999
Au 31 décembre 1998
ACTIONNAIRES
Financière Agache *
11, rue François 1 er
75008 PARIS
Nombre
d’actions
27 926 852
% du % du droit
capital
de vote
61,63
61,18
Nombre
d’actions
27 084 227
% du % du droit
capital
de vote
60,03
59,32
* Directement et indirectement.
Le capital, au 31 décembre 1999, est de 2 356 354 624 francs divisé en 45 314 512 actions de
52 francs nominal ; 3 303 387 actions bénéficient d’un droit de vote double.
La société a acquis, en 1999, 100 445 de ses propres actions, pour un coût global de
11 059 387,70 euros, soit une moyenne de 110,10 euros par action.
Au 31 décembre 1999 la société détient au total 483 039 actions Christian Dior, soit 1,07 %
du capital pour un coût global de 50 285 854,98 euros, soit une moyenne de 104,10 euros par
action.
VI. CONSEIL D’ADMINISTRATION
Il est demandé à l’assemblée de reconduire dans leurs fonctions d’administrateur, pour la
durée statutaire de trois ans, Messieurs Eric Guerlain et Christian de Labriffe et de nommer
administrateurs, Messieurs Yves Carcelle et Denis Dalibot pour la même durée.
VII. CONVERSION DU CAPITAL EN EUROS
Votre conseil d’administration propose de convertir dès maintenant en euros le capital de la
société et de porter à 8 euros la valeur nominale des actions actuellement émises. Il s’ensuivra
une augmentation de capital de 3 292 149,30 euros (21 595 083,78 francs) réalisée par
prélèvement de la même somme sur le compte Primes d’émission.
VIII. PROGRAMME DE RACHAT D’ACTIONS
La société se propose de mettre en œuvre un programme de rachat de ses propres actions
dans les conditions prévues par les articles 217.2 et suivants de la loi du 24 juillet 1966. La
notice prévue par la réglementation de la Commission des Opérations de Bourse a été publiée
et mise à disposition des actionnaires.
L’autorisation est également demandée à l’assemblée de pouvoir réduire le capital par
annulation de tout ou partie des actions ainsi rachetées dans la limite de 10 % du capital au
31 décembre 1999.
23
IX. DIVISION DE LA VALEUR NOMINALE DES ACTIONS
Le Conseil d’Administration a jugé opportun de vous proposer la division de la valeur
nominale des actions composant le capital social qui s’élève à 8 euros, après conversion du
capital en euros, de façon à améliorer la liquidité du titre et à faciliter sa diffusion.
Nous vous demandons de prendre dès maintenant la décision de fixer cette valeur nominale
à 2 euros et de donner au Conseil d’Administration les pouvoirs nécessaires à la mise en
œuvre de cette décision.
24
COMPTES CONSOLIDES
25
PRINCIP AUX C HIFFRES C ONSOLIDES
1995
1996
1997
Euros
1998
1999
1999
Francs
Chiffre d’affaires
4 695
4 932
7 513
7 130
8 758
57 452
millions d’unités monétaires
Résultat opérationnel*
1 131
1 092
1 275
1 181
1 551
10 175
Résultat avant impôts*
1 019
1 017
1 179
969
1 415
9 285
Résultat net courant part du groupe
avant amortissement
des écarts d’acquisition
256
282
300
184
295
1 937
Résultat net part du groupe
250
191
246
47
264
1 729
6,10
6,72
7,13
4,15
6,53
42,88
14 692
17 042
20 091
21 422
26 330
172 716
3 418
3 358
3 595
3 724
3 887
25 496
886
853
1 155
517
922
6 048
unités monétaires
Résultat net courant par
action, avant amortissement
des écarts d’acquisition
millions d’unités monétaires
Total du bilan
Capitaux propres
Capacité
d’autofinancement*
* Ajusté rétroactivement afin de tenir compte des reclassements opérés.
27
B ILAN CONSOLIDE AU 31 D ECEMBRE
millions d’unités monétaires
ACTIF
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997*
Notes
3
48 603
7 409
6 294
6 224
Actif immobilisé
Marques et autres immobilisations incorporelles
Dépréciations et amortissements
Ecarts d’acquisition
(856)
4
Amortissements
5
(54)
7 279
6 191
6 170
21 624
3 297
2 942
2 812
19 188
Immobilisations corporelles
(103)
47 747
(2 436)
Amortissements
(130)
(372)
2 925
(223)
2 719
(174)
2 638
32 714
4 987
4 232
3 178
(11 535)
(1 758)
(1 530)
(1 287)
21 179
3 229
2 702
1 891
Immobilisations financières
Titres mis en équivalence
6
89
14
10
1 162
Autres titres immobilisés
7
27 662
4 217
3 777
2 315
1 715
261
199
199
29 466
4 492
3 986
3 676
117 580
17 925
8-27
19 600
2 988
2 603
2 612
9
9 682
1 476
1 153
1 005
12 540
1 912
726
926
1 808
275
208
132
Autres immobilisations financières
Total de l’actif immobilisé
15 598
14 375
Actif circulant
Stocks et en-cours
Créances clients et comptes rattachés
Autres créances et charges payées d’avance
Impôts différés nets
Actions autodétenues
10
5 926
903
244
253
Valeurs mobilières de placement
11
1 225
187
218
361
Disponibilités
11
4 355
664
672
427
55 136
8 405
5 824
5 716
172 716
26 330
21 422
20 091
Total de l’actif circulant
Total de l’actif
28
* La présentation du bilan de l’exercice 1997 a été modifiée, afin de la rendre comparable à celle des exercices 1998 et 1999.
28
PASSIF
Notes
1999
après
affectation
Francs
1999
après
affectation
1999
1998
avant
après
affectation
affectation
Euros
1997
après
affectation
2 356
359
359
358
334
23 518
3 586
3 447
3 429
3 320
Capitaux propres
Capital
Réserves consolidées
Ecarts de conversion
(378)
(58)
(58)
(63)
(59)
Résultat de l’exercice
–
–
264
–
–
Acompte sur dividende
–
–
(45)
–
–
Total des capitaux propres
12
25 496
3 887
3 967
3 724
3 595
Intérêts minoritaires
12
51 213
7 807
7 807
7 268
7 410
1 120
171
171
188
27
Impôts différés à plus d’un an
Dettes à long et moyen terme
Titres à Durée Indéterminée (T.D.I.)
14
2 663
406
406
465
523
Dettes financières, part à plus d’un an
15
20 238
3 085
3 085
1 424
1 391
Autres dettes à long et moyen terme
et provisions
16
6 049
922
922
1 079
947
28 950
4 413
4 413
Total des dettes à long et moyen terme
2 968
2 861
Dettes à court terme
Dettes financières,
part à moins d’un an
15
2 861
436
436
130
27
Dettes financières à court terme
17
34 470
5 255
5 255
3 547
3 425
Découverts bancaires
17
2 599
396
396
629
113
39 930
6 087
6 087
4 306
3 565
Fournisseurs et comptes rattachés
7 316
1 116
1 116
935
766
18 691
2 849
2 769
2 033
1 867
26 007
3 965
3 885
2 968
2 633
65 937
10 052
9 972
7 274
6 198
172 716
26 330
26 330
21 422
20 091
Autres dettes
Total des dettes à court terme
Total du passif
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.
29
C O M P TE D E R E S U LTAT C O N S O L I D E
en millions d’unités monétaires,
sauf résultats par action exprimés en unités monétaires
1999
Francs
Notes
Chiffre d’affaires
20-27-28
Coût des ventes
Marge brute
Frais de création
1999
1998
Euros
1997*
57 452
8 758
7 130
7 513
(20 993)
(3 200)
(2 614)
(2 814)
36 459
5 558
4 516
4 699
(501)
(76)
(88)
(64)
Frais commerciaux
(19 673)
(2 999)
(2 448)
(2 562)
Frais administratifs
(6 110)
(932)
(799)
(798)
Résultat opérationnel
Résultat financier
18
10 175
27-28
(1 662)
20
1 551
(254)
1 181
(210)
1 275
(93)
Dividendes de participations non consolidées
635
97
2
3
Autres produits et charges nets
137
21
(4)
(6)
9 285
1 415
Résultat avant impôts
Impôts sur les bénéfices
(3 642)
(555)
6
(44)
(6)
1 179
(466)
(408)
62
100
854
565
871
(93)
(88)
(69)
4 994
761
477
802
266
41
(283)
(73)
5 260
802
194
729
(3 531)
(538)
(147)
(483)
Résultat net - part du groupe
1 729
264
47
246
Résultat net courant par action
42,88
6,53
4,15
7,13
45 169 145
45 169 145
44 249 266
42 134 914
42,70
6,50
4,10
6,89
45 366 377
45 366 377
44 817 646
43 620 515
Part dans les résultats des sociétés mises
en équivalence
21
969
Résultat net courant
(dont part du groupe ME : 1999 : 295 ;
1998 : 184 ; 1997 : 300)
Amortissement des écarts d’acquisition
5 599
(605)
22
Résultat net avant éléments inhabituels
(dont part du groupe ME : 1999 : 254 ;
1998 : 144 ; 1997 : 272)
Eléments inhabituels
23
Résultat net
Intérêts minoritaires
Nombre d’actions retenu pour le calcul
Résultat net courant par action après dilution
Nombre d’actions retenu pour le calcul
* La présentation du compte de résultat de l’exercice 1997 a été modifiée, afin de la rendre comparable à celle des exercices 1998
et 1999.
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.
30
VA R I AT I O N D E T R E S O R E R I E C O N S O L I D E E
millions d’unités monétaires
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997*
I - OPERATIONS D’EXPLOITATION
Résultat net - part du groupe
Résultat net - part des minoritaires
Elimination du résultat relatif aux sociétés mises en équivalence
Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence
Dotations aux amortissements et provisions nettes
à long terme et court terme
Plus ou moins-values nettes de cession
1 729
3 531
44
7
264
538
6
1
47
147
(59)
87
246
483
(47)
61
2 952
(2 215)
451
(338)
360
(65)
564
(152)
Capacité d’autofinancement
Variation des actifs circulants
Variation des dettes à court terme
6 048
(4 292)
2 495
922
(654)
380
517
(172)
291
1 155
(115)
64
Variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation
(1 797)
(274)
119
4 251
648
636
1 104
➀
Variation de trésorerie issue des opérations d’exploitation
II - OPERATIONS D’INVESTISSEMENT
Acquisition d’immobilisations incorporelles
Acquisition d’immobilisations corporelles
Acquisition de titres de participation
Variation des dettes sur acquisition d’immobilisations
Prix de cession des immobilisations et actifs financiers
Variation des créances sur cession d’immobilisations
« Capital repayment » de Diageo
Variation des autres immobilisations financières
Incidence des variations de périmètre
➁
Variation de trésorerie issue des opérations d’investissement
III - OPERATIONS DE FINANCEMENT
Apport en fonds propres
Emissions d’emprunts et nouvelles dettes financières
Remboursements des emprunts et dettes financières
Variation des comptes courants
(51)
(501)
(3 436)
(11 211)
(39)
932
106
10 234
(312)
(7 970)
(76)
(524)
(1 709)
(6)
142
16
1 560
(47)
(1 215)
(32)
(381)
(271)
(1)
29
–
473
(59)
(897)
(24)
(357)
(2 076)
15
26
–
–
(20)
656
(12 197)
(1 859)
(1 139)
(1 780)
390
31 476
(7 852)
(6 396)
60
4 798
(1 197)
(975)
263
1 177
(911)
(90)
26
1 062
(464)
304
2 686
439
928
Variation de trésorerie issue des opérations de financement
➂
17 618
IV - ACQUISITION ET CESSION D’ACTIONS LVMH / DIOR
➃
(4 785)
(730)
(22)
(145)
V - DIVIDENDES VERSES DURANT L’EXERCICE
➄
(2 978)
(454)
(330)
(342)
VI - INCIDENCE DES ECARTS DE CONVERSION
➅
(639)
(97)
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE
➀+ ➁+➂+ ➃+➄+ ➅
2
(42)
1 270
194
(414)
(277)
Trésorerie à l’ouverture de l’exercice
Trésorerie à la clôture de l’exercice
1 711
2 981
261
455
675
261
952
675
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE
1 270
194
(414)
(277)
* La présentation de la variation de trésorerie de l’exercice 1997 a été modifiée, afin de la rendre comparable à celle des exercices
1998 et 1999.
La variation de trésorerie analyse les mouvements d’un exercice sur l’autre des disponibilités (sous déduction des découverts
bancaires) et des quasi-disponibilités constituées des valeurs mobilières de placement, nettes de provisions pour dépréciation.
31
NOTES ANNEXES
AUX C OMPTES CONSOLIDES
NOTE 1 - FAITS SIGNIFICATIFS ET MOUVEMENTS
DU PERIMETRE DE CONSOLIDATION
En 1999 :
• En janvier LVMH a acquis la maison de champagne Krug pour 153 millions d’euros
(environ 1 milliard de francs) ; la différence entre ce prix et le montant de l’actif net
comptable a été allouée à la valeur de la marque Krug pour 100 millions d’euros. Krug est
consolidée depuis le 1 er janvier dans la Branche Champagne et Vins.
• En janvier également, la participation dans la Compagnie Financière Laflachère a été
portée à 52 % ; après Offre Publique d’Achat simplifiée de février 1999, et Offre Publique de
Retrait en décembre, Laflachère détient plus de 99 % du groupe La Brosse et Dupont, coté
jusqu’à cette date à la bourse de Paris.
L’investissement total est de 90 millions d’euros dont 62 millions comptabilisés en écart
d’acquisition, au titre du savoir-faire de ce groupe en matière de distribution, écart
d’acquisition qui sera amorti sur 25 ans. Cette activité est consolidée dans la Branche Parfums
et Cosmétiques depuis le 1er janvier.
• La participation du groupe dans Château d’Yquem a été portée en avril à 64 %, et
consolidée à compter du 1er juillet dans la Branche Champagne et Vins. La différence entre
le prix payé, de 98 millions d’euros (645 millions de francs) et l’actif net comptable a été
allouée à la marque Yquem et à la réévaluation des terres à vignes, à hauteur de 108 et
18 millions d’euros.
• Le groupe a repris en mars 1999 pour 182 millions d’US dollars les intérêts minoritaires
dans les filiales du Sud Est Asiatique de Louis Vuitton Malletier et Loewe. Le goodwill
correspondant, représentatif d’une quote-part de la valeur de la marque Louis Vuitton est
amorti sur 40 ans.
• En septembre 1999 dans le cadre de la constitution d’un pôle horloger, LVMH a acquis sur
la bourse de Zurich, par voie d’Offre Publique d’Achat, plus de 98 % du groupe TAG Heuer.
Le prix de cette acquisition soit 1 151 millions de francs suisses représente dans sa quasi-totalité
la valeur de la marque TAG Heuer. TAG Heuer a été consolidé à compter du 1er octobre dans
la Branche Autres Activités, la Branche Montres et Joaillerie n’étant constituée qu’en 2000.
• En septembre, LVMH a également acquis via sa filiale LV Capital 70 % de la société
britannique Thomas Pink, pour 42 millions de livres sterling ; ce montant a été alloué à la
valeur de la marque Thomas Pink pour 50 millions d’euros, et pour 19 millions d’euros à
l’écart d’acquisition résiduel, amortissable sur 20 ans. Thomas Pink est consolidé dans la
Branche Distribution Sélective depuis le 1er octobre.
• Les autres investissements effectués au cours de l’exercice et consolidés sur cette période
ont été : 70 % de la société Bliss, 100 % de la société suisse Benedom, de Radio Classique et
de SID Editions, soit au total 97 millions d’euros.
En outre, essentiellement en raison de leur date d’acquisition, certaines prises de
participations réalisées pendant l’exercice ne seront consolidées qu’en 2000 : celles-ci sont
détaillées en note 7 « Autres titres immobilisés ».
32
Enfin ont été cédées en 1999 les participations de la Branche Champagne et Vins dans Simi
Winery (Californie) et Porto Rozès (Portugal), et la participation de la Branche Cognac et
Spiritueux dans les Etablissements Pellisson. L’ensemble de ces cessions a dégagé une plusvalue nette de 29 millions d’euros.
En 1998 :
• Christian Dior avait procédé en 1994 à une augmentation de capital pour 2 838 millions de
francs par émission de 6 170 000 actions à bons de souscriptions d’actions (ABSA), ces
derniers devant être exercés avant le 30 juin 1998.
Le nombre d’actions créées en 1998 par exercice de ces bons s’est établi à 2 962 084 pour un
montant de 1 422 millions de francs.
• En juin 1998, BM Holding, principal actionnaire de LVMH via Christian Dior, a fait
apport à LVMH des activités de distribution et du patrimoine immobilier du groupe Bon
Marché. L’évaluation de 259 millions d’euros retenue pour ces apports, rémunérés par
augmentation de capital réservée (environ 1,51 % du capital de LVMH après apport), a été
affectée en quasi totalité dans les comptes consolidés à la valeur de l’immobilier apporté.
Le Bon Marché est consolidé par intégration globale depuis le 1er juin 1998.
• En juillet, LVMH a acquis pour 118 millions d’euros le réseau de magasins de distribution
sélective de parfums et cosmétiques Marie-Jeanne Godard, qui comportait à cette date
environ 80 magasins en France. L’essentiel du prix d’acquisition a été traité comme un
complément à celui de l’enseigne Sephora (voir ci-dessous exercice 1997), et sera amorti
comme celui-ci sur une durée de 30 ans.
• Louis Vuitton SA, filiale de la holding LVMH, a proposé en novembre 1998 à ses
actionnaires autres que le groupe LVMH, représentant 2,95 % du capital (dont BM Holding
2,90 %) le rachat de leurs actions en vue de leur annulation. Le prix payé dans le cadre de cette
OPRA, soit 274 millions d’euros, a conduit à constater un goodwill de 213 millions d’euros
(ramené à un niveau de 153 millions d’euros chez Dior suite à la réévaluation des actifs). En
effet, les marques détenues par Louis Vuitton sont comptabilisées à valeur historique, ou non
comptabilisées car développées par le groupe ; dans ce contexte, ce goodwill a été considéré
comme représentatif de l’accroissement de la part du groupe dans la valeur théorique des
marques du sous ensemble Louis Vuitton et sera ainsi amorti sur une durée de 40 ans.
• Enfin en décembre 1998, LVMH a acquis 99 % de Belle Jardinière, société cotée au second
marché de Paris. Suivant les conditions de l’offre publique d’achat (OPA) ou d’échange
(OPE), les porteurs d’actions Belle Jardinière ont reçu de LVMH, pour la part OPA
7 millions d’euros et pour la part OPE 1 093 066 actions LVMH, acquises historiquement par
le groupe pour 180 millions d’euros. A la date de cette opération, BM Holding détenait 86 %
de Belle Jardinière. Le prix payé a été affecté à la valeur de l’ensemble immobilier de Belle
Jardinière, consolidée par intégration globale à la date du 31 décembre 1998.
En 1997 :
• En décembre 1996, LVMH a pris une participation de 58,75 % dans les sociétés constituant
le groupe DFS (Duty Free Shoppers), cette opération n’étant totalement réalisée qu’en
janvier 1997 pour les entités américaines du groupe. En février 1997, cette participation a été
portée à 61,25 %, l’ensemble représentant un investissement de 2 575 millions de dollars.
Le prix payé pour cette acquisition, qui représente essentiellement la valeur de l’enseigne
DFS et des parts de marché correspondantes, a été comptabilisé en goodwill à hauteur de
2 milliards d’euros. Celui-ci est amorti sur 40 ans.
DFS a été consolidé à compter du 1er janvier 1997.
33
• En juillet, LVMH a acquis pour 243 millions d’euros la totalité du capital de Sephora ; avec
57 magasins à cette date, Sephora était la première enseigne française et la deuxième enseigne
européenne de distribution sélective de parfums et cosmétiques.
La valeur de l’enseigne Sephora et des parts de marché correspondantes représente l’essentiel
du goodwill, évalué à 259 millions d’euros et amorti sur 30 ans.
*
* *
Données pro forma et effets sur la trésorerie :
Un compte de résultat simplifié pro forma est présenté ci-dessous pour les exercices 1998 et
1999, sur la base d’un périmètre comparable retenant comme réalisées au 1er janvier 1998 les
évolutions de périmètre intervenues au cours de ces exercices :
• En 1999, les acquisitions de Laflachère, Krug, Bliss, Château d’Yquem, Benedom, Radio
Classique, SID Editions, TAG Heuer et Thomas Pink, la reprise des intérêts minoritaires
dans les filiales de Louis Vuitton Malletier et Loewe en Asie du Sud Est, et les cessions de
Simi Winery, Pellisson, Rozes et Sagal.
• En 1998, l’apport du Bon Marché, l’acquisition de Marie-Jeanne Godard, la reprise des
intérêts minoritaires dans Louis Vuitton SA ainsi que l’interruption de la mise en équivalence
de Diageo.
Ces données pro forma ne représentent pas nécessairement les résultats qui auraient été
effectivement constatés dans les comptes consolidés si les opérations décrites étaient
intervenues à la date indiquée. Elles ne peuvent non plus être utilisées pour présumer de
l’évolution future des résultats consolidés.
1999
1998
millions d’euros
pro forma
pro forma
Chiffre d’affaires
dont : - Christian Dior Couture
- Champagne et Vins
- Cognac et Spiritueux
- Mode et Maroquinerie
- Parfums et Cosmétiques
- Distribution sélective
Résultat opérationnel
Résultat avant impôts
Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence
Résultat net courant - part du groupe
Résultat net avant éléments inhabituels - part du groupe
9 002
220
1 522
712
2 280
1 698
2 205
1 586
1 412
7 830
200
1 286
649
1 829
1 557
1 970
1 272
1 101
(7)
299
257
1
217
176
L’effet sur la trésorerie du groupe des variations de périmètre, net de la trésorerie propre aux
sociétés acquises ou cédées, s’élève à 1 215 millions d’euros (contre un effet de 897 millions
d’euros en 1998).
Ce chiffre représente principalement les investissements dans TAG Heuer (668 millions
d’euros), Krug (154 millions d’euros) et la reprise des minoritaires des filiales de distribution
de Louis Vuitton en Asie du Sud Est (165 millions d’euros).
En 1998, ce chiffre représentait essentiellement l’investissement dans Marie-Jeanne Godard
et Belle Jardinière, et les effets de l’OPRA Louis Vuitton.
34
NOTE 2 - PRINCIPES - REGLES - METHODES COMPTABLES
Les comptes du groupe Christian Dior sont établis en conformité avec les principes comptables
français, définis par la loi du 3 janvier 1985. L’application à compter du 1 er janvier 2000 de la
nouvelle réglementation applicable aux comptes consolidés (Règlement 99-02 du Comité de
Réglementation Comptable) ne devrait pas avoir d’impact significatif sur les capitaux propres
et résultats du groupe.
Les principes comptables essentiels retenus dans le cadre de l’établissement de ces comptes
sont décrits ci-après.
2.1 - Méthodes de consolidation
Les comptes des sociétés placées directement ou indirectement sous le contrôle exclusif de
Christian Dior sont consolidés par intégration globale.
Les comptes des filiales de distribution créées en joint ventures avec le groupe Diageo plc
sont consolidés à hauteur de la part de leurs bilan et compte de résultat correspondant aux
seules activités LVMH.
Les comptes des sociétés, dans lesquelles Christian Dior exerce directement ou indirectement
une influence notable, sont consolidés par mise en équivalence.
Certaines participations répondant à ces critères et dont l’importance rapportée aux comptes
consolidés n’est pas significative ne sont pas consolidées.
La liste des sociétés retenues dans le périmètre de consolidation est présentée en note 29.
2.2 - Méthodes de conversion, couver ture des risques de change et de taux d’intérêt
a - Ecarts de conversion
Les comptes des sociétés étrangères sont convertis comme suit :
• aux cours de fin d’exercice pour les postes du bilan ;
• aux cours moyens de l’exercice pour les éléments du compte de résultat.
L’écart résultant de l’application de ces cours est porté dans les capitaux propres au poste
« Ecarts de conversion ».
b - Transactions en devises
Les transactions commerciales réalisées en devises étrangères sont converties aux cours des
devises à la date des transactions.
Les pertes et profits résultant de la conversion des soldes concernés aux cours du
31 décembre sont portés au compte de résultat.
Les différences de change des emprunts en devises, affectés à la couverture des
investissements à long terme dans la même devise, sont portées en « Ecarts de conversion ».
c - Contr
ats de change et options
Les contrats de change à terme et les options de change sont réévalués aux cours du
31 décembre. Les gains et pertes non réalisés, résultant de cette conversion, sont :
• soit enregistrés au compte de résultat en compensation des gains ou pertes non réalisés sur
les actifs ou passifs couverts auxquels ces instruments ont été affectés ;
• soit différés s’ils ont été affectés à des opérations prévues de l’exercice suivant ;
• soit pris en résultat s’ils n’ont pas été affectés.
Les pertes et gains de change non réalisés différés sont portés aux comptes « Autres créances »
et « Autres dettes ».
35
d - Couverture
Les différences de change résultant de couvertures portant sur un sous-jacent commercial
sont comptabilisées en résultat opérationnel, à l’exception du déport/report sur opérations à
terme, comptabilisé prorata temporis en résultat financier. L’effet des couvertures de change
à sous-jacent financier est comptabilisé en résultat financier.
e - Couverture des risques de taux
Les charges et produits générés par les contrats de couverture de taux d’intérêt (swaps, CAP,
FRA, collars...) sont rapportés dans les résultats prorata temporis sur la durée des contrats.
Si l’échéance des « swaps » de taux d’intérêt s’avère postérieure à l’échéance des opérations
couvertes, les pertes latentes à la clôture de l’exercice sont, le cas échéant, portées en compte
de résultat ; les gains latents ne sont pas pris en compte.
2.3 - Marques et autres immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles sont portées à l’actif à leur prix d’acquisition majoré, le cas
échéant, des écarts d’évaluation.
Seules les marques de notoriété reconnue, individualisables et dont l’évolution de valeur dans
le temps peut être mesurée, sont valorisées par référence à des critères en fonction de l’activité
concernée et en relation directe avec sa rentabilité.
L’approche retenue est différenciée par métier et correspond soit à une capitalisation de
résultats nets ou marginaux (après impôt), soit à un coefficient du chiffre d’affaires, soit à une
combinaison des deux méthodes.
Les coefficients multiplicateurs ou de capitalisation ont été modulés en fonction des éléments
suivants :
• ancienneté de la marque ;
• appréciation de la pérennité de la marque ;
• notoriété de la marque ;
• références aux transactions passées.
Elles ne sont pas amorties. Si la règle établie fait constater sur l’un des éléments attribués aux
marques une diminution durable de valeur, une dépréciation est alors enregistrée.
Les immobilisations incorporelles autres que les marques sont amorties sur la durée probable
de leur utilisation :
• droits au bail
durée du bail
• logiciels
1 à 5 ans
2.4 - Ecarts d’acquisition et actifs incorporels assimilés
Les écarts d’acquisition représentent la différence entre le prix d’acquisition de titres de
sociétés consolidées, et la part du groupe dans leur actif net à cette date. Ce calcul s’effectue
après prise en compte des retraitements d’harmonisation avec les principes comptables du
groupe, et réévaluation des éléments d’actif et de passif dont la valeur effective diffère de la
valeur comptable à cette date.
Dans le cadre de l’activité de distribution sélective, les actifs incorporels acquis tels les
enseignes, parts de marché ou fonds de commerce ne sont pas dissociés de l’écart d’acquisition.
Les écarts d’acquisition sont enregistrés suivant qu’ils sont positifs ou négatifs aux postes
« Ecart d’acquisition » à l’actif ou « Provision pour risques » au passif.
36
Les écarts d’acquisition positifs sont amortis sur des durées comprises entre 5 et 40 ans,
fonction de l’estimation de leur pérennité (une dépréciation peut être constatée le cas échéant,
lorsque les cash flows futurs diffèrent durablement de ceux attendus lors de l’acquisition) et
les provisions pour risques sont reprises sur 40 ans.
Les fonds de commerce acquis dans le cadre de la réglementation française sont amortis sur
une durée ne pouvant excéder 18 ans.
2.5 - Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles figurent au bilan consolidé généralement à leur coût
d’acquisition. Celles-ci incluent également les écarts éventuels.
Les biens acquis au moyen de contrats de crédit-bail sont enregistrés en immobilisations et
corrélativement la dette financière qui en résulte est inscrite au passif.
Les immobilisations corporelles sont amorties principalement selon le mode linéaire et en
fonction des durées d’utilisation estimées suivantes :
• constructions
20 à 50 années
• installations techniques, matériels et outillages
3 à 20 années
• agencements de magasins
3 à 10 années
• vignobles
18 à 25 années
• autres immobilisations
3 à 10 années.
Les frais de constitution des vignobles jusqu’à ce que ceux-ci soient productifs (généralement
3 ans) sont portés en immobilisations en cours.
2.6 - Immobilisations financières
Les participations non consolidées sont comptabilisées à leur prix d’acquisition, y compris le
cas échéant les frais directs d’acquisition.
En cas de différence jugée permanente entre la valeur d’utilité pour le groupe de l’une de ces
participations, et la valeur en portefeuille, il est constitué une provision pour dépréciation du
montant de cette différence.
La valeur d’utilité des participations est mesurée sur la base de critères tels que la valeur de
la quote-part dans l’actif net, la valeur boursière ou les perspectives de rentabilité, ces critères
sont pondérés par les effets de leur détention pour le groupe en termes de stratégie, ou de
synergies avec les activités existantes.
2.7 - Stocks et en-cours
Les stocks sont valorisés au plus bas du prix de revient ou de la valeur de marché. Le prix de
revient est déterminé selon la méthode du prix moyen pondéré ou selon la méthode du
premier entré premier sorti (FIFO).
La durée de détention de ces stocks est le plus souvent supérieure à un an compte tenu du
processus de vieillissement nécessaire au champagne et au cognac. Ceux-ci sont néanmoins
classés en actif circulant selon les usages dans cette profession.
Les frais financiers ne sont pas pris en compte pour l’évaluation des stocks.
2.8 - Créances clients et autres créances
Les créances sont comptabilisées à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est
constituée lorsque leur valeur d’inventaire, basée sur la probabilité de leur recouvrement, est
inférieure à la valeur comptabilisée.
37
2.9 - Actions autodétenues
Les actions autodétenues sont comptabilisées à leur prix d’acquisition.
Figurent à l’actif du bilan, les actions autodétenues dans le cadre réglementaire de la
régularisation des cours boursiers ou de plans d’options d’achat, ainsi que les actions détenues
par les filiales dans une optique de placement de courte durée.
Les actions LVMH détenues par LVMH SA ou ses filiales dans la perspective d’une
détention longue, d’une annulation ou d’un échange sont réputées immobilisées et figurent en
déduction des capitaux propres, y compris les plus ou moins-values de cession réalisées.
Jusqu’à l’exercice 1999 figuraient en déduction des capitaux propres les seules actions
LVMH détenues par les filiales de LVMH SA, conformément à la réglementation en vigueur.
Les actions acquises dans le cadre de la régularisation des cours ou de placements de courte
durée sont assimilées à des valeurs mobilières de placement (voir 2.10 ci-dessous).
2.10 - Valeurs mobilières de placement
Les valeurs mobilières de placement et créances assimilées sont comptabilisées à leur coût
d’acquisition. Une provision pour dépréciation est constatée lorsque leur valeur d’acquisition
est supérieure à leur valeur de marché.
La valeur de marché est déterminée pour les titres cotés, par référence à la moyenne des cours
de bourse du dernier mois de l’exercice, valorisée le cas échéant au taux de change de clôture ;
pour les titres non cotés, par référence à la valeur liquidative publiée ou à la valeur de
réalisation estimée.
En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la détermination du résultat de cession
s’effectue selon la méthode FIFO.
2.11 - Disponibilités
Les disponibilités incluent les liquidités, ainsi que les dépôts à court terme pouvant être
rendus immédiatement disponibles, sous réserve des comptes bloqués.
2.12 - Emprunts obligataires
Les frais d’émission et primes de remboursement des emprunts obligataires convertibles sont
pris en charge, au même titre que les frais financiers, en fonction du nombre d’obligations
vivantes.
Les provisions pour primes de remboursement sont dotées annuellement et portées au compte
« Dettes financières ».
Les primes d’émission des emprunts obligataires émis au-dessus du pair viennent en
déduction des frais d’émission.
Les frais d’émission des Titres à Durée Indéterminée sont amortis sur 15 ans.
2.13 - Frais de création - Frais de recherche et de développement
Ces frais sont généralement constatés en charge dans l’exercice où ils sont engagés.
2.14 - Autres produits et charges nets - Eléments inhabituels
Les autres produits et charges nets sont constitués des éléments du compte de résultat qui, en
raison de leur nature et de leur non récurrence, ne peuvent pas être considérés comme
inhérents à l’activité opérationnelle du groupe.
38
Les autres produits et charges d’un montant significatif et de caractère exceptionnel sont
portés en éléments inhabituels. Les éléments inhabituels sont présentés nets d’impôts, avant
part des minoritaires.
2.15 - Impôts sur les bénéfices
Les différences temporaires entre le résultat imposable et le résultat consolidé avant impôt
donnent lieu à la constatation d’impôts différés, calculés selon la méthode du report variable
sur la base des conditions d’imposition connues à la fin de l’exercice.
Les impôts à la charge du groupe, au titre des réserves distribuables des filiales, sont
provisionnés dans le cas où leur distribution est envisagée.
2.16 - Résultat par action
Le résultat net consolidé par action est calculé en fonction du nombre moyen pondéré
d’actions en circulation durant l’exercice.
Le résultat net consolidé par action après dilution est calculé comme décrit ci-dessus, y
compris le nombre moyen pondéré d’actions qui résulterait de la levée des options existantes.
Ce calcul est effectué en tenant compte de la réduction de frais financiers, et de l’effet d’impôt
correspondants.
2.17 - Retraites et autres engagements vis-à-vis du personnel
Les indemnités de départ accordées aux salariés sont enregistrées en charge pour les
montants versés à des organismes extérieurs ; il n’existe aucun passif actuariel au titre de ces
régimes de retraite.
Lorsqu’il existe des plans de retraite ou d’autres engagements spécifiques dont le groupe
assure le service, les engagements actuariels correspondants sont généralement pris en charge
sur la base des droits acquis par les bénéficiaires, soit sous forme de provisions, soit sous
forme de versements de cotisations à des organismes indépendants chargés d’effectuer le
service de ces pensions.
2.18 - Engagements de reprise de produits
Les sociétés du groupe Parfums et Cosmétiques reprennent auprès de leurs clients et
distributeurs les produits invendus ou périmés. Les provisions destinées à couvrir le coût des
retours et destructions sont établies sur la base d’un pourcentage du chiffre d’affaires et de la
marge réalisés.
39
NOTE 3 - MARQUES
ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
millions
d’unités monétaires
1999
Francs
Brut
1999
Dépréciations
Amortissements
Brut
1998
Euros
Dépréciations
Amortissements
Brut
1997 (1)
Dépréciations
Amortissements
Brut
Dépréciations
Amortissements
Marques (*)
46 823
(27)
7 138
(4)
6 101
(4)
6 100
(4)
Droit au bail
685
(204)
104
(31)
81
(27)
58
(17)
1 095
(625)
167
(95)
112
(72)
66
(33)
48 603
(856)
7 409
(130)
6 294
(103)
6 224
(54)
Autres
Total
(1) Après reclassement en 1997, des fonds de commerce des filiales françaises en écart d’acquisition.
(*) Les marques se décomposent comme suit :
millions
d’unités monétaires
1999
Francs
1999
1998
Euros
Brut
Dépréciations
Amortissements
Brut
Dépréciations
Amortissements
13 500
–
2 058
–
2 058
–
2 058
–
Hennessy
7 000
–
1 067
–
1 067
–
1 067
–
Tag Heuer
4 821
–
735
–
–
–
–
–
Moët
4 800
–
732
–
732
–
732
–
Parfums Christian Dior
4 000
–
610
–
610
–
610
–
Guerlain
2 893
–
441
–
441
–
441
–
Céline
2 301
–
351
–
351
–
351
–
Veuve Clicquot
1 601
–
244
–
244
–
244
–
Parfums Givenchy
1 000
–
152
–
152
–
152
–
Loewe
800
–
122
–
122
–
122
–
Château d’Yquem
708
–
108
–
–
–
–
–
Krug
657
–
100
–
–
–
–
–
Louis Vuitton
Brut
1997
Dépréciations
Amortissements
Brut
Dépréciations
Amortissements
Autres
2 742
(27)
418
(4)
324
(4)
323
(4)
Total
46 823
(27)
7 138
(4)
6 101
(4)
6 100
(4)
Les marques « autres » non détaillées dans le tableau ci-dessus sont principalement Kenzo, et Bliss,
les champagnes Pommery et Canard Duchêne, les titres de presse La Tribune et Investir, les
marques Christian Lacroix, Thomas Pink et Fred Joaillier.
40
NOTE 4 - ECARTS D’ACQUISITION
1999
Francs
millions
d’unités monétaires
Brut
DFS
Sephora
Louis Vuitton
Diageo
(titres ex Guinness)
Laflachère
Autres
Total
Amortissements
1998
Euros
Brut Amortissements
2 061
418
181
(155)
(30)
(9)
–
–
405
(16)
3 478 (1 086)
–
62
532
–
(2)
(166)
–
–
249
21 340 (2 372)
3 254
(362)
(64)
43
21 624 (2 436)
3 297
284
1997 (*)
Brut Amortissements
13 518 (1 014)
2 751 (196)
1 188
(60)
Fonds de commerce
Total
1999
2 061 (103)
401 (16)
181
(4)
Brut Amortissements
2 061
268
28
(52)
(4)
(4)
–
–
(91)
230
–
178
(45)
–
(65)
2 892
(214)
2 765
(170)
(10)
50
(9)
47
(4)
(372)
2 942
(223)
2 812
(174)
(*) Après reclassement des fonds de commerce des filiales françaises dans ce poste en 1997.
Ecart d’acquisition DFS :
La crise dans le Sud Est Asiatique a entraîné une diminution importante de la fréquence des
voyages de la population de cette région, entraînant une détérioration significative du chiffre
d’affaires et du résultat opérationnel de DFS, particulièrement en 1998 :
millions d’USD
Chiffres d’affaires
Résultat opérationnel
1999
1998
1997
1 527
40
1 499
(77)
2 299
99
Le groupe pense que cette détérioration est temporaire, bien que le rétablissement du chiffre
d’affaires au niveau de celui observé lors de l’acquisition ne puisse être envisagé qu’à long
terme.
La valeur d’actif du goodwill de DFS est mesurée à chaque clôture par comparaison de la
valeur nette comptable de celui-ci à cette date, à la somme non actualisée des résultats
opérationnels prévisionnels dégagés sur la période résiduelle d’amortissement, nets d’un
impôt normatif (« cumul des résultats nets ») ; compte tenu de l’activité de DFS, le résultat
obtenu diffère assez peu de celui qui serait obtenu sur la base des cash flows nets.
Le « cumul des résultats nets » est déterminé à partir des données budgétaires et plans
stratégiques disponibles, et de projections d’activité et de résultat. Ces projections
représentent une estimation prudente de la performance de DFS sur la période
d’amortissement de l’écart d’acquisition ; elles sont notamment fondées sur des hypothèses de
croissance incluant des baisses cycliques du chiffre d’affaires.
Sur la base de ces projections, il ressort à fin 1999, comme à fin 1998 un « cumul des résultats
nets » d’un montant supérieur à la valeur nette comptable du goodwill mentionnée ci-dessus ;
comme toutes projections à très long terme, celles-ci restent toutefois susceptibles de s’écarter
des résultats nets réels sur la période considérée.
41
NOTE 5 - IMMOBILISATIONS CORPORELLES
1999
Francs
millions
d’unités monétaires
Brut
1999
Amortissements
Terrains et terres à vigne 6 373
(235)
Vignobles
732 (282)
Constructions
11 596 (3 367)
Installations techniques,
matériel et outillage
Autres immobilisations
corporelles
Immobilisations en cours
Total
Amortissements
1997
Brut Amortissements
Brut Amortissements
972
112
1 768
(36)
(43)
(513)
911
105
1 542
(35)
(39)
(459)
625
102
890
(4)
(36)
(330)
7 827 (5 183)
1 193
(790)
1 044
(681)
1 037
(652)
5 558 (2 465)
628
(3)
847
95
(376)
–
569
61
(316)
–
452
72
(265)
–
32 714 (11 535)
dont immobilisations
acquises et refinancées
par crédit-bail :
Brut
1998
Euros
1 940
4 987 (1 758)
(498)
296
(76)
4 232 (1 530)
208
3 178 (1 287)
(64)
203
(57)
NOTE 6 - TITRES MIS EN EQUIVALENCE
A - Valeur des titres mis en équivalence
1999
Francs
millions d’unités monétaires
1999
1998
Euros
1997
Titres Diageo (ex Guinness)
Autres
–
89
–
14
–
10
1 151
11
Total
89
14
10
1 162
1999
1998
Euros
1997
98
–
2
100
B - Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence
(incluse dans la valeur des titres mis en équivalence)
1999
Francs
millions d’unités monétaires
Titres Diageo (ex Guinness)
Titres Diageo (ex Guinness et GrandMet)
Autres
–
–
(44)
(6)
–
61
1
Total
(44)
(6)
62
42
C - Eléments caractéristiques de Diageo (ex Guinness)
Depuis 1988, LVMH et Guinness ont mis en place des participations réciproques, en
complément du partenariat dans la distribution de leurs produits.
Au 31 décembre 1996, Guinness détenait 34 % de Moët Hennessy, holding des activités «Vins
et Spiritueux » de LVMH, la participation de LVMH dans Guinness étant d’environ 20 %.
Ce pourcentage a été réduit à 14,21 % en janvier 1997, LVMH ayant cédé près de 7 % du
capital de Guinness.
En juillet et août 1997, LVMH a cédé environ 3 % du capital de Guinness, réduisant ainsi sa
participation à 11,46 % du capital, et a acquis simultanément près de 11 % du capital de
GrandMet pour 14,8 milliards de francs.
En décembre 1997, la fusion entre Guinness - GrandMet est devenue effective ; les actions
Diageo ex Guinness et ex GrandMet ont été échangées contre des actions A et B (864 actions
A et 136 actions B pour 1 000 actions détenues antérieurement), les actions B pouvant donner
lieu sur option à « capital repayment » à compter de février 1998.
Au 31 décembre 1997, l’investissement dans Diageo est présenté de la façon suivante :
• les titres Diageo A et B ex Guinness sont consolidés par mise en équivalence,
• les titres Diageo A ex GrandMet, sont comptabilisés en « Autres titres immobilisés », les
titres B étant classés en « Autres créances » pour 1,6 milliard de francs.
En février 1998, LVMH a exercé l’option de « capital repayment » attachée aux actions
Diageo B, représentant un encaissement total de 473 millions d’euros ; ce montant a été
imputé en déduction de la valeur des titres Diageo B ex Guinness mis en équivalence, et des
titres Diageo B ex GrandMet figurant en « Autres créances ». Après « capital repayment »,
la participation de LVMH dans Diageo était d’environ 10,9 %.
La mise en équivalence a été interrompue le 30 juin 1998 ; le Président de LVMH a
démissionné du Board de Diageo en décembre 1998.
En avril 1999, dans le cadre du programme mis en œuvre par Diageo pour le rachat de ses
propres actions, LVMH a apporté 143 millions de titres soit près de 4 % du capital ; cette
opération qui a représenté un encaissement d’environ 1,5 milliard d’euros, a dégagé un
résultat de 315 millions d’euros.
Au 31 décembre 1999, la participation de LVMH dans Diageo est de 6,87 %, LVMH étant
le principal actionnaire de Diageo.
*
* *
Les groupes Guinness et Diageo établissent leurs comptes consolidés selon les normes et
principes comptables en vigueur au Royaume-Uni ; l’évaluation de la quote-part du groupe
revenant à LVMH, qui exclut les intérêts de Guinness et Diageo dans Moët Hennessy, tenait
compte des retraitements d’harmonisation nécessaires à la mise en conformité des comptes
des groupes Guinness et Diageo avec les normes comptables retenues par LVMH.
43
Un rapprochement entre cette quote-part et les principaux chiffres consolidés des groupes
Guinness et Diageo est présenté ci-dessous :
1 - Rapprochement entre les fonds propres de Guinness et la valeur
valence
d’équi
des titres chez LVMH et chez Christian Dior :
1997
millions de francs
1 £ = 9,91 FF
Fonds propres Guinness
Quote-part LVMH
Affectation de l’écart de première consolidation aux marques
Retraitements d’harmonisation
Ecart d’acquisition (voir note 4)
Effets de la cession de titres par LVMH en janvier 1997
31 781
3 642
2 453
2 575
(1 217)
–
Titres Guinness mis en équivalence hors écart d’acquisition chez LVMH
7 453
Retraitements et ajustements de consolidation Christian Dior
95
Titres Guinness mis en équivalence hors écart d’acquisition
7 548
2 - Résultats consolidés du groupegeo/
Dia
Guinness :
(normes comptables du Royaume-Uni)
millions de livres sterling
Chiffre d’affaires
Résultat net
Quote-part de Diageo/Guinness dans les résultats
de Moët Hennessy
Effets de la fusion avec GrandMet et autres coûts exceptionnels
Effets des retraitements de 1re consolidation de titres GrandMet
Résultat net de Diageo/ Guinness hors Moët Hennessy
et coûts exceptionnels
Diageo
1er semestre 1998
Guinness
1997
5 312
527
4 606
370
(26)
–
(88)
(61)
313
–
413
622
3 - Rapprochement entre le résultat net de
geo/
Dia
Guinness et la quote-part de résulta
t
mis en équi
valence chez Christian Dior :
millions de francs
Résultat net de Diageo/Guinness hors Moët Hennessy,
effets de la fusion avec GrandMet et autres coûts exceptionnels
Quote-part LVMH
Retraitements d’harmonisation
Amortissements des écarts d’évaluation
Quote-part de résultat Diageo/Guinness mis en équivalence
44
Diageo
1er semestre 1998
Guinness
1997
1 £ = 9,99 FF
1 £ = 9,56 FF
4 127
449
(30)
(18)
5 946
710
(29)
(38)
401
643
NOTE 7 - AUTRES TITRES IMMOBILISES
1999
Francs
millions
d’unités monétaires
1999
Brut Provisions
• Diageo (1)
• Gucci
• Titres LVMH
autodétenus
• Autres participations
Participations
non consolidées en 1999
et consolidées en 2000
Total
12 902
8 238
–
–
1998
Euros
Brut Provisions
1 967
1 256
–
–
1997
Brut Provisions
3 263
170
–
–
Brut Provisions
2 013
–
–
–
1 380
2 145
–
(174)
210
326
–
(26)
77
304
–
(37)
141
166
–
(5)
24 665
(174)
3 759
(26)
3 814
(37)
2 320
(5)
3 171
27 836
–
(174)
484
4 243
–
(26)
–
3 814
–
(37)
–
2 320
–
(5)
(1) Au 31/12/97 : Titres Diageo A (ex GrandMet)
Au 31/12/98 et 31/12/99 : Titres Diageo A (ex GrandMet et Guinness) « déconsolidés».
Voir note 6 : Titres mis en équivalence
1 - Participations non consolidées
millions d’euros
Participation
du
groupe
%
Valeur
Divi- Capitaux Résultat
Valeur
nette
dendes propres
net boursière
des encaissés
au
titres
31/12/99
Diageo PLC (Grande-Bretagne) (1)
7
Oxygen Media (USA)
5
Video Networks Ltd (Grande-Bretagne)
16
Participations dans divers
fonds Internet (USA)
moins de 20
Grand Marnier SA (France) (1)
10
Prost developpement NV (Pays-Bas)
10
Autres participations
1 967
61
31
24
23
19
10
1
–
–
Participations inférieures à 20 %
2 135
88
1 256
27
23
18
25
7
–
1
–
–
1 349
8
Autres participations
39
1
Participations supérieures à 50 %
39
1
210
–
3 733
97
Gucci Group NV (Pays-Bas) (1)
Pechel Industries SA (France) (1)
Fininfo SA (France) (1)
Inter Parfums Inc. (USA) (1)
Autres participations
20
41
21
21
Participations comprises entre 20 et 50 %
Titres LVMH autodétenus
Titres de participations non consolidés
45
87
–
–
6 134
132
77
1 400
(27)
(19)
1 880
–
–
ND
140
ND
ND
16
ND
–
25
–
–
575
68
40
44
175
4
6
3
2 305
–
72
15
–
Au début de l’exercice 1999, LVMH a augmenté sa participation dans Gucci par un
investissement complémentaire de 1,1 milliard d’euros, pour atteindre 34,4 % du capital de
cette société ; cette participation serait ramenée à environ 20 % si l’augmentation de capital
décidée par Gucci le 19 mars 1999 était validée.
LVMH a entrepris des poursuites judiciaires portant sur la validité des deux augmentations
de capital réservées, intervenues le 18 février et le 19 mars 1999. A la suite des décisions
rendues le 22 mars et le 27 mai 1999 par la Chambre des Entreprises de la Cour d’Appel
d’Amsterdam, qui ont confirmé l’annulation des droits de vote issus de l’émission du
18 février 1999 et constaté la faute commise par Gucci et PPR (Pinault-Printemps-Redoute)
au détriment de LVMH, LVMH a introduit deux recours judiciaires, l’un devant la Cour
Suprême des Pays-Bas, l’autre devant la District Court d’Amsterdam, dont le principal objet
est de faire annuler l’augmentation de capital réservée décidée par Gucci le 19 mars 1999 et,
à défaut d’annulation, d’obtenir complète réparation du préjudice causé par l’obligation faite
à PPR de lancer une OPA sur Gucci.
2 - Participations acquises en 1999, consolidées en 2000
Participation
du groupe
%
Valeur
nette
des titres
Capitaux
propres
50
105
ND
ND
Phillips Auction Group Ltd (Grande-Bretagne)
100
87
4
49
Zenith International SA (Suisse)
100
74
33
47
Chaumet International SA (France)
100
47
51
34
70
46
3
15
100
20
(10)
135
21
24
2
51
millions d’euros
LVP Holding BV (Fendi) (3)
BeneFit Cosmetics Inc. (USA) (1)
Ebel SA (Suisse)
Progen Spa (« Laguna » - Italie) (4)
Autres
Chiffres
d’affaires
(2)
81
Total
484
(1) Les données comptables fournies sont antérieures au 31 décembre 1999.
(2) Capitaux propres sociaux ou consolidés avant réévaluation résultant de l’allocation économique du
prix payé par le groupe LVMH.
(3) Paiement partiel pour le compte de la joint venture devant être constituée à parité entre LVMH et
le groupe PRADA, et appelée à détenir 51 % du groupe FENDI sur la base d’un protocole d’accord
signé en octobre 1999.
(4) Cette société sera consolidée par intégration globale en 2000, étant contrôlée de fait par LVMH.
46
NOTE 8 - STOCKS ET EN-COURS
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
millions d’unités monétaires
Marchandises
Produits finis
3 636
5 587
554
852
319
682
397
590
9 223
1 406
1 001
987
10 574
1 249
1 612
190
1 596
194
1 582
166
11 823
1 802
1 790
1 748
Vins et eaux-de-vie en cours de vieillissement
Autres matières premières et en-cours
Provisions
(1 446)
(220)
(188)
(123)
Valeur nette
19 600
2 988
2 603
2 612
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
10 040
(358)
1 531
(55)
1 200
(47)
1 051
(46)
9 682
1 476
1 153
1 005
NOTE 9 - CLIENTS
millions d’unités monétaires
Brut
Provisions
Valeur nette
47
NOTE 10 - ACTIONS AUTODETENUES
Au 31 décembre 1999 :
• LVMH détenait 4 937 814 actions, dont 2 190 416 étaient affectées aux plans d’options
d’achat et le solde, soit 2 747 398, à la régularisation des cours.
• Dior détenait 483 039 actions, dont 380 400 étaient affectées aux plans d’achat et 102 639
à la régularisation des cours.
millions d’unités monétaires
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
840
128
181
147
5 086
775
5 926
903
A moins d’un an :
• plans d’options d’achat
• régularisation des cours
ou valeurs de placement :
- brut
- provision
Total
69
(6)
124
(18)
244
253
Au cours de l’exercice 1999, le portefeuille d’actions Dior a évolué de la façon suivante :
Régularisation des cours
ou placement
Nombre
millions d’unités monétaires
Plans d’options
Montant
Francs
Euros
Nombre
Montant
Francs
Euros
Au 1er janvier 1999
91 694
74
11
290 900
184
28
Acquisition
Cession de valeur nette
Plus-value réalisée
10 945
–
–
8
–
–
1
–
–
89 500
–
–
64
–
–
10
–
–
Au 31 décembre 1999
102 639
82
12
380 400
248
38
137
21
507
77
Valeur boursière
Le cours de bourse moyen de clôture de décembre 1999 de l’action Dior est de 203,10 euros
(1 332,25 francs).
48
NOTE 11 - VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT
ET DISPONIBILITES
A - Valeurs mobilières de placement
millions d’unités monétaires
Titres cotés, parts de SICAV
et de fonds communs de placement
Titres de créances négociables
et autres titres non cotés
Provisions
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
1 024
156
187
266
61
(30)
72
(41)
116
(21)
399
(198)
Valeur nette
1 225
187
218
361
Valeur de marché des titres de placement
dont valeur de marché des titres cotés et assimilés
1 241
820
189
125
218
144
366
252
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
millions d’unités monétaires
Dépôts à terme à plus de 3 mois
Dépôts à terme à moins de 3 mois
Comptes bancaires ordinaires
125
703
3 527
19
107
538
1
269
402
–
253
174
Total
4 355
664
672
427
B - Disponibilités
NOTE 12 - CAPITAL SOCIAL - VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
ET DES INTERETS MINORITAIRES
A - Capital social
Le capital social se compose de 45 314 512 actions au 31 décembre 1999 (dont 3 303 387 actions
à droit de vote double).
Le nombre maximal d’actions à créer s’établit à 117 250 actions par exercice d’options de
souscription attribuées en vertu de l’autorisation de l’assemblée générale du 11 juin 1993.
Le nombre d’actions créées en 1999 s’est établi à :
• 198 490 actions par exercice d’options de souscription pour un montant de 51 999 850 francs.
En 1997, 1998 et 1999, la société Christian Dior a, respectivement, acquis 43 290, 211 904 et
100 445 de ses propres actions et en a cédé 22 600. Le conseil d’administration a consenti,
pour un total de 380 400 actions, les options d’achat suivantes :
• au cours de sa séance du 14 octobre 1996, 94 600 actions au prix de 681,15 francs l’action
à exercer du 1 er décembre 1999 au 30 novembre 2006 au profit des cadres de la société et de
ses filiales et sous filiales ;
• au cours de sa séance du 29 mai 1997, 97 900 actions au prix de 840 francs l’action à exercer
du 30 mai 2002 au 29 mai 2007 au profit des cadres de la société et de ses filiales et sous
filiales ;
49
• au cours de sa séance du 3 novembre 1998, 98 400 actions au prix de 479,87 francs l’action
à exercer du 4 novembre 2003 au 3 novembre 2008, au profit des cadres de la société et de
ses filiales et sous filiales ;
• au cours de sa séance du 26 janvier 1999, 89 500 actions au prix de 101,46 euros l’action à
exercer du 25 janvier 2004 au 24 janvier 2009, au profit des cadres de la société et de ses
filiales et sous filiales.
B - Variation des capitaux propres et des intérêts minoritaires
millions
d’unités monétaires
1999
Francs
Groupe
Au 1 er janvier
Résultat de l’exercice
Dividendes et acomptes
distribués
Minoritaires
Groupe
Minoritaires
Groupe
Minoritaires
24 427 47 679
3 724
7 268
3 595
7 410
3 358
6 941
264
538
47
147
246
483
(45)
(266)
(43)
(221)
(41)
(239)
6
33
(3)
(11)
93
134
217
–
2
–
210
–
21
–
61
24
(17)
(72)
2
29
–
(2)
(6)
1
1
3 661
7 410
1 729
52
Rachats nets d’intérêts
minoritaires
221
8
1 380
71
Autres
Au 31 décembre
après affectation
3 531
(296) (1 747)
Incidence
des augmentations
de capital
Solde du dividende
de Christian Dior SA
(versé en juin)
1997
Groupe
39
Au 31 décembre
avant affectation
1998
Euros
Minoritaires
Variation des écarts
de conversion
des états financiers
des sociétés étrangères
Variation de
l’autocontrôle LVMH
1999
152
10
(3)
26 022 51 213
(526)
25 496 51 213
3 967
7 807
(80)
3 887
50
3 794
(70)
7 807
3 724
7 268
–
7 268
(66)
3 595
–
7 410
NOTE 13 - PLANS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION
OU D’ACHAT D’ACTIONS
Plans de souscription
Date
de
l’assemblée
LVMH
4 juin 1987
4 juin 1987
4 juin 1987
4 juin 1987
Christian Dior
11 juin 1993
11 juin 1993
Date
d’ouverture
du plan
Nombre
d’options
attribuées (1)
Prix
de souscription
(Euros)
(Francs)
Options
en vigueur au
31 décembre 1999 (2)
12 juin 1990
2 octobre 1990
20 mars 1991
18 mars 1992
45 878
45 878
53 158
47 498
93,60
69,36
78,97
104,58
614
455
518
686
1 314
4 613
12 165
14 075
11 juin 1993
30 mai 1996
150 000
2 250
31,25
85,98
205
564
115 000
2 250
Date
d’ouverture
du plan
Nombre
d’options
attribuées (1)
Plans d’acha
t
Date
de
l’assemblée
Prix
de souscription
(Euros)
(Francs)
Options
en vigueur au
31 décembre 1999 (2)
LVMH
25 mai 1992
25 mai 1992
25 mai 1992
25 mai 1992
8 juin 1995
8 juin 1995
8 juin 1995
8 juin 1995
8 juin 1995
8 juin 1995
17 mars 1993
16 mars 1994
17 juin 1994
22 mars 1995
30 mai 1996
29 mai 1997
29 janvier 1998
16 mars 1998
20 janvier 1999
16 septembre 1999
49 681
139 031
1 250
256 903
233 199
233 040
269 130
15 800
320 059
44 000
77,14
89,49
88,27
104,43
170,44
187,82
129,43
156,56
160,45
273,20
506
587
579
685
1 118
1 232
849
1 027
1 052
1 792
18 520
326 348
1 513
132 669
222 610
238 201
285 886
17 380
351 245
44 000
Christian Dior
30 mai 1996
30 mai 1996
30 mai 1996
30 mai 1996
14 octobre 1996
29 mai 1997
3 novembre 1998
26 janvier 1999
94 600
97 900
98 400
89 500
103,84
128,06
73,16
101,46
681
840
480
666
94 600
97 900
98 400
89 500
(1) Nombre d’options LVMH en vie à l’ouverture non retraité des ajustements liés aux attributions gratuites
à raison d’une pour dix de septembre 1991, de juillet 1994 et juin 1999 et à la division du nominal par cinq de
mars 1994.
(2) Ajustées du fait des opérations visées au (1).
Nombre d’options
1999
1998
1997
2 421 698
Options en circulation au 1 janvier
Attribution d’actions LVMH gratuites
Options consenties
Options caduques
Options levées
2 674 494
201 079
453 559
(229 665)
(931 278)
2 408 683
383 330
(8 202)
(109 317)
330 940
(9 279)
(334 676)
Options restant en circulation au 31 décembre
2 168 189 (3)
2 674 494 (4)
2 408 683 (5)
er
(3) dont : • 1 670 539 actions LVMH
(4) dont : • 2 067 854 actions LVMH
(5) dont : • 1 898 943 actions LVMH
• 497 650 actions Christian Dior
• 606 640 actions Christian Dior
• 509 740 actions Christian Dior
51
NOTE 14 - TITRES A DUREE INDETERMINEE
Dates d’émission
Décembre 1990
Février 1992
5 000
1 505
Au pair
Au pair
EURIBOR 6 mois + 0,45 %
9,70 %
Nominal (millions de francs)
Prix d’émission
Taux d’intérêt facial
Soldes au 31 décembre
1999
Euros
294
112
1999
FRF
1 926
737
1998
FRF
2 246
805
1997
FRF
2 566
867
En 1990 et 1992, ont été émis par LVMH hors de France deux emprunts obligataires sous
forme de Titres Subordonnés à Durée Indéterminée (TSDI), aux caractéristiques suivantes :
• remboursement de droit dans les seuls cas de liquidation judiciaire et dissolution anticipée
de LVMH, sauf fusion ou scission ;
• paiement du principal subordonné au désintéressement complet des autres créanciers ;
• possibilité de différer le paiement des intérêts si certains ratios financiers ne sont pas
atteints.
En 1996, un avenant à la convention d’émission des TSDI 1990 a supprimé les deux dernières
clauses ci-dessus, transformant ainsi les TSDI en créances chirographaires ordinaires, et
conduisant à leur reclassement en dettes financières comme Titres à Durée Indéterminée
(TDI). Les TSDI émis en 1992 ont été reclassés simultanément, par application de la clause
pari passu de leur convention d’émission.
Bien qu’ayant un caractère perpétuel, les TDI figurent au bilan pour un montant dont le solde
comptable évolue pour être ramené à une valeur nulle après quinze ans, du fait de l’existence
de conventions avec des sociétés tierces.
Par ces conventions, les sociétés tierces se sont en effet engagées à conserver ou à racheter les
titres aux souscripteurs après quinze ans, et ont renoncé en totalité ou quasi totalité à la
perception des intérêts à compter de cette date, moyennant le versement par LVMH d’un
montant définitif concomitamment à l’émission.
En raison de ces dispositions :
• les TDI ont été comptabilisés au bilan à l’émission pour leur montant nominal net de ces
versements, et sont amortis chaque exercice du montant des produits générés par le
placement, par les sociétés tierces, de ces versements ;
• le résultat consolidé de chaque exercice supporte les intérêts payés sur le montant nominal
de l’émission sous déduction de l’amortissement ci-dessus.
L’émission du TDI 1990, réalisée à taux variable a fait l’objet d’un swap le transformant à
taux fixe à hauteur de 469 millions d’euros. Le TDI 1992, émis à taux fixe, a été transformé
à taux variable à hauteur de 76 millions d’euros.
52
NOTE 15 - DETTES FINANCIERES A LONG ET MOYEN TERME
A - Nature des dettes financières
millions d’unités monétaires
Emprunt obligataire
Euro 800 000 000, 1999 (1)
Emprunt obligataire
Euro 150 000 000, 1999 (2)
Emprunt obligataire
Euro 275 000 000, 1999 (3)
Emprunt obligataire indexé
FRF 1 300 000 000, 1998 (4)
Emprunt obligataire
USD 200 000 000, 1997 (5)
Emprunt obligataire
FF 1 500 000 000, 1996 (6)
Emprunt obligataire
LUF 1 000 000 000, 1993
Emprunt obligataire
LUF 1 000 000 000, 1993
Dettes en crédit-bail
et locations longue durée
Autres dettes financières
Taux
d’intérêt
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
Echéances
5,00 %
2006
5 248
800
–
–
3,75 %
2001
984
150
–
–
Euribor
1 mois
2000
1 805
275
–
–
1,00 %
2005
1 300
198
198
–
6,75 %
2000
1 155
176
176
176
5,25 %
2002
1 500
229
229
229
6,75 %
1999
–
–
25
25
7,50 %
1999
–
–
25
25
2000 à 2006
2000 à 2006
967
10 140
147
1 546
75
826
81
882
Total
Part à moins d’un an (7)
23 099
(2 861)
3 521
(436)
1 554
(130)
1 418
(27)
Part à plus d’un an
20 238
3 085
1 424
1 391
(1) Emprunt 1999 de 800 millions d’euros, remboursable au pair et en totalité à l’échéance, émis en trois tranches,
selon les modalités suivantes :
• première tranche de 500 millions d’euros, émis à 99,515 % du nominal,
• deuxième tranche de 200 millions d’euros, émis à 97,395 % du nominal,
• troisième tranche de 100 millions d’euros, émis à 96,653 % du nominal.
Cet emprunt a fait l’objet de swaps le transformant en emprunt à taux variable.
(2) Emprunt émis à valeur nominale, remboursable au pair et en totalité à l’échéance, ayant fait l’objet de swaps le
transformant en emprunt à taux variable.
(3) Emprunt portant intérêt au taux variable Euribor 1 mois émis à 100 % du nominal remboursable au pair et en
totalité en 2000.
(4) Emprunt indexé émis à 100 % du nominal sur la base d’un cours de référence de l’action LVMH de 233 euros,
remboursable en totalité à l’échéance au pair ou pour un montant égal à la moyenne arithmétique des 10 derniers
cours de bourse précédant le 1 er mai 2005 si ce montant est plus élevé, ou de façon anticipée au gré du porteur entre
le 15 mai 2002 et le 15 avril 2005 sur la base du cours de l’action LVMH, ou de façon anticipée au gré de l’émetteur
entre le 15 avril et le 14 mai 2002 à 150 % du nominal; cet emprunt a fait l’objet d’un swap le transformant en
emprunt non indexé à taux variable sur la totalité du financement.
(5) Emprunt émis à 101,055 % du nominal, remboursable au pair et en totalité à l’échéance, ayant fait l’objet de
swaps le transformant en emprunt de 176 millions d’euros à taux variable.
(6) Emprunt émis à 100,76 % du nominal, remboursable au pair et en totalité à l’échéance, ayant fait l’objet de swaps
le transformant en emprunt à taux variable.
(7) Au 31 décembre 1999, les lignes de crédit irrévocables non encore utilisées dont les échéances sont à plus d’un
an s’élèvent à 1,1 milliard d’euros.
En raison de ces engagements, une fraction de la partie à moins d’un an des dettes financières à long terme a été
maintenue dans les emprunts et dettes financières à plus d’un an, soit 176 millions d’euros.
En outre, en raison de l’existence d’autorisations de renouvellement, une partie des dettes financières à moins d’un
an a été reclassée dans les emprunts et dettes financières à plus d’un an, soit 882 millions d’euros (46 millions d’euros
au 31 décembre 1998; 73 millions d’euros au 31 décembre 1997).
53
B - Echéancier et répartition par devises
millions d’euros
Echéances
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005 et au-delà
436
332
592
499
252
1 410
Total
3 521
Devises
1999
1998
1997
Euros
Yens
Dollars US
CHF
Autres devises
2 547
73
369
495
37
1 221
30
297
–
6
1 195
16
206
–
1
Total
3 521
1 554
1 418
NOTE 16 - AUTRES DETTES A LONG ET MOYEN TERME
ET PROVISIONS
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
millions d’unités monétaires
Provisions pour retraites
Participation des salariés
Provisions pour réorganisation
Provisions pour risques et charges
Autres dettes
1 048
442
814
3 355
390
160
67
124
511
60
149
55
204
568
103
125
53
173
52
544
Total
6 049
922
1 079
947
NOTE 17 - DETTES FINANCIERES A COURT TERME
ET DECOUVERTS BANCAIRES
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
millions d’unités monétaires
Billets de trésorerie
Autres lignes de crédit
Emprunt à court terme (1)
Découverts bancaires
16 097
14 437
3 936
2 599
2 454
2 201
600
396
1 829
1 108
610
629
1 829
1 596
Total dettes financières à court terme
37 069
5 651
4 176
3 538
113
(1) Emis et remboursables au pair, et portant intérêt à taux variable.
Les billets de trésorerie concernent LVMH.
NOTE 18 - FRAIS DE CREATION
Les frais de création comptabilisés en charges au cours de l’exercice se sont élevés à
76 millions d’euros en 1999 (88 en 1998 ; 64 en 1997). Ces sommes couvrent les dépenses liées
aux studios de création, aux travaux des stylistes, aux frais de fabrication de prototypes pour
les collections et les nouveaux produits.
54
NOTE 19 - FRAIS DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT
Les frais de recherche et développement comptabilisés en charges au cours de l’exercice s’élèvent
à 26 millions d’euros en 1999 (21 en 1998 ; 18 en 1997). Ces sommes couvrent les dépenses de
recherche scientifique et l’élaboration de nouveaux produits.
Les frais de recherche et développement, élargis aux dépenses de « conditionnement » et
« conception » représentent une charge de 37 millions d’euros pour 1999 (35 en 1998 ; 26 en 1997).
NOTE 20 - RESULTAT FINANCIER
1999
Francs
1999
millions d’unités monétaires
1998
Euros
1997
Frais financiers
Produits financiers
Résultat de change
(2 140)
543
(65)
(326)
82
(10)
(261)
53
(2)
(173)
74
6
Total
(1 662)
(254)
(210)
(93)
A - Exposition aux risques de change et couvertures
1 - Dans les sociétés françaises du groupe, le risque de change a une origine principalement
commerciale (chiffre d’affaires en devises) et, dans une moindre mesure, financière (placements,
financements en devises).
Opérations commerciales : certaines filiales du groupe réalisent une part importante de leurs
transactions commerciales en devises étrangères.
A titre indicatif, le chiffre d’affaires 1999 a été réalisé dans les devises suivantes :
millions d’euros
Valeur
%
Francs Français
Dollars US
Yens
Dollars HK
Livres Sterling
Autres devises
2 120
2 544
1 439
435
306
1 914
24
29
16
5
4
22
Chiffre d’affaires
8 758
100
Hors effet de couverture, une variation de 1 % des principales devises (dollar US, yen, dollar
HK, livre) aurait entraîné une variation du résultat net de 28 millions d’euros.
Opérations financières : certaines opérations financières, notamment des emprunts, peuvent
être réalisées en devises en fonction des anticipations sur les revenus futurs en devises ou des
variations de parités.
Divers instruments financiers sont utilisés pour se protéger des risques de variations de parités
de change, et notamment les swaps de devises, les contrats à terme et les options de change.
Conformément aux méthodes de conversion énoncées dans les principes comptables (note 2.2)
les instruments de couverture utilisés sont affectés, soit à des créances ou dettes, soit aux
transactions prévisionnelles de l’exercice suivant.
Les gains ou pertes de change potentiels évalués à partir des cours au 31 décembre sont :
• portés au compte de résultat, quand ils concernent des instruments de couverture affectés à
des créances ou dettes ;
• différés, quand ils sont affectés à des engagements de l’exercice suivant.
55
Toutes devises confondues, les couvertures existant au 31 décembre 1999, par nature et en
montants de capitaux couverts sont les suivantes :
millions d’euros
Evaluation au cours du 31 décembre 1999
• Couvertures commerciales
– Ventes à terme
US dollar
Yen
Autres
– Options
US dollar
Yen
Autres
• Couvertures financières
– Situations nettes et dividendes
Ventes à terme
Options
– Autres opérations
Ventes à terme
Options
Montants des couvertures affectées à
1999
2000
2001
165
130
42
521
146
93
–
–
–
337
760
–
–
10
–
198
494
18
25
281
–
Produits (charges)
différés nets d’impôts
(28)
10
710
306
(43)
347
1 470
306
(71)
–
–
112
58
–
–
(2)
(4)
6
–
1 995
423
–
–
(109)
–
6
2 588
–
(115)
A la clôture de l’exercice 1999 chez LVMH, les opérations de couvertures non adossées
consistaient en achats et ventes d’options de respectivement 400 et 25 millions de dollars contre yens.
2 - Pour les sociétés étrangères qui établissent leurs comptes en devises, il existe une sensibilité
du résultat converti en francs français aux variations des parités de change.
La part dans le résultat net consolidé part du groupe hors éléments inhabituels représentative
des résultats des filiales établissant leurs comptes en livres sterling, yens, et monnaies rattachées
au dollar s’élève respectivement à 2 %, 22 % et 20 %.
Pour ce seul effet de conversion, une variation de 10 % du cours de ces devises aurait eu une
incidence de 55 millions d’euros sur le résultat opérationnel consolidé et de 11 millions d’euros
sur le résultat net consolidé part du groupe hors éléments inhabituels.
B - Exposition aux risques de taux d’intérêt et couvertures
Divers instruments financiers sont utilisés pour couvrir les risques de taux : swaps de taux,
caps... La nature des couvertures en vie au 31 décembre 1999 et le montant des capitaux couverts
s’analysent de la façon suivante, en millions d’euros :
Echéances
– 1 an
1 à 5 ans
5 à 10 ans
Swaps payeurs de taux fixe
Swaps payeurs de taux variable
Caps achetés
Floors vendus
5
3 381
1 082
30
590
1 157
1 073
–
–
826
–
–
Compte tenu des éléments ci-dessus, la part à taux fixe ou à taux variable plafonné par caps
dans l’endettement net consolidé, y compris les TDI, représente environ 15 %.
Dans ces conditions, une variation instantanée de 1 % du niveau des taux d’intérêt aurait un
impact de 40 millions d’euros sur le résultat net consolidé.
56
NOTE 21 - IMPOTS SUR LES BENEFICES
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
millions d’unités monétaires
Impôt courant
Impôt différé
(3 717)
75
(567)
12
(488)
22
(490)
82
Total
(3 642)
(555)
(466)
(408)
En 1997 et 1998, les sociétés françaises ont été soumises à un supplément d’impôt courant de
25 %, et ramené à 20 % en 1999. Ce complément d’impôt s’est traduit en 1999 par une charge
complémentaire de 50 millions d’euros (50 en 1998 ; 35 en 1997).
Le régime français d’intégration fiscale permet à certaines sociétés françaises du groupe de
compenser leurs résultats imposables par la détermination de la charge d’impôt d’ensemble,
dont seule la société mère intégrante reste redevable.
L’adoption de ce régime permet de constater dans le groupe Christian Dior une économie
d’impôt de 168 millions d’euros au 31 décembre 1999 (137 en 1998 ; 58 en 1997).
Principales composantes des impôts différés :
millions d’unités monétaires
Provisions réglementées
Profits inter-sociétés inclus dans les stocks
Autres retraitements d’harmonisation
et écritures de consolidation
Effet des variations de taux sur les impôts différés
Produit de l’exercice
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
2
100
–
15
25
5
37
22
7
(34)
2
(5)
(5)
(3)
29
(6)
75
12
22
82
NOTE 22 - CHARGES NETTES D’AMORTISSEMENT ET DE REPRISE
DES ECARTS D’ACQUISITION
1999
Francs
millions d’unités monétaires
1999
1998
Euros
1997
Sociétés consolidées par :
• Intégration globale
• Mise en équivalence
(605)
–
(93)
–
(72)
(16)
(62)
(7)
Total
(605)
(93)
(88)
(69)
57
NOTE 23 - ELEMENTS INHABITUELS
Les éléments inhabituels, nets de l’effet d’impôt génèrent un résultat de 41 millions d’euros en
1999 ((283) millions d’euros en 1998 et (73) en 1997).
En 1999 :
Dans les comptes de LVMH, les éléments inhabituels de l’exercice 1999 reflètent à hauteur de
315 millions d’euros le résultat positif dégagé en avril, dans le cadre du programme de rachat
par Diageo de ses propres actions, auquel LVMH a apporté environ 143 millions de titres ; la
participation résiduelle a par ailleurs donné lieu à provision à hauteur de 37 millions d’euros.
Les éléments inhabituels enregistrent également à hauteur de 66 millions d’euros, des frais
indirects d’acquisition de participations ; à hauteur de 53 millions d’euros des dépréciations
d’actifs, incorporels pour l’essentiel ; enfin des charges de restructuration de la Branche Mode
et de réorganisations logistiques pour environ 68 millions d’euros.
Les actifs cédés par LVMH ayant une valeur de consolidation supérieure dans les livres de
Christian Dior à celle enregistrée chez LVMH, les résultats comptables sont ajustés à due
concurrence ; la plus-value sur Diageo s’élève à 280 millions d’euros.
En 1998 :
Dans les comptes de LVMH, en raison notamment de la persistance de la crise dans la région
du Sud Est Asiatique, les provisions pour réorganisation dotées en 1997 ont été complétées en
1998 à hauteur de 127 millions d’euros ; celles-ci concernent principalement DFS, mais aussi
les activités françaises de la Branche Vins et Spiritueux. En outre certains actifs incorporels
ont fait l’objet de provisions pour risques, à hauteur de 26 millions d’euros.
Dans les comptes de Christian Dior l’impôt inhabituel à la charge du groupe au titre du
précompte mobilier sur dividendes versés par LVMH a été provisionné pour 76 millions d’euros.
En 1997 :
Dans les comptes de LVMH, les éléments inhabituels de l’exercice 1997 enregistrent la plusvalue nette de 85 millions d’euros réalisée à l’occasion de la cession d’environ 3 % du capital
de Guinness en juillet 1997, et le paiement de 250 millions de livres sterling reçu de Guinness
en novembre 1997 soit après impôt 216 millions d’euros (voir Note 6). Ils proviennent également
à hauteur de 238 millions d’euros, de provisions constituées pour la réorganisation de certaines
activités du groupe, notamment la distribution à l’étranger de l’activité Parfums et Cosmétiques,
et dans une moindre mesure de celle des Vins et Spiritueux ; enfin, à hauteur de 49 millions
d’euros, de provisions constituées pour faire face aux coûts générés par la crise asiatique,
dépréciation de certains actifs du groupe ou fermetures de magasins.
Les actifs cédés par LVMH ayant une valeur de consolidation supérieure dans les livres de
Christian Dior à celle enregistrée chez LVMH, les résultats comptables sont ajustés à due
concurrence ; la plus-value sur Guinness s’élève à 69 millions d’euros.
*
* *
Au titre des trois exercices, le solde des « éléments inhabituels » correspond aux variations
exceptionnelles de provisions pour risques et charges.
58
NOTE 24 - ENGAGEMENTS ET LITIGES EN COURS
A - Engagements de location
Certains actifs du groupe (terrains, constructions ou équipements) ont été acquis ou refinancés
par crédit-bail ou location de longue durée.
Les loyers futurs minima résultant de contrats non résiliables d’une durée supérieure à un an,
nets des engagements de sous-location sont les suivants au 31 décembre 1999 :
millions d’unités monétaires
Francs
Euros
Locations
simples
Biens
capitalisés
Locations
simples
Biens
capitalisés
2000
1 283
119
196
18
2001
1 197
110
182
17
2002
990
103
151
15
2003
916
98
140
15
869
98
132
15
2005 et au-delà
2004
4 478
1 868
683
285
Engagements de location
9 733
2 396
1 484
Montants représentatifs d’intérêts
Valeur actuelle des loyers futurs
–
9 733
(1 429)
967
–
1 484
365
(218)
147
B - Autres engagements donnés
a) Dans l’activité Vins et Spiritueux, une partie des approvisionnements futurs en raisins et
eaux-de-vie résulte d’engagements d’achats auprès de producteurs locaux diversifiés. Valorisés
selon les activités sur la base des termes contractuels, ou sur la base des prix connus à la date
de la clôture et de rendements de production estimés, ces engagements représentent 224 millions
d’euros au 31 décembre 1999 (345 en 1998 ; 382 en 1997) ; ils couvrent principalement les
années 2000 et 2001.
b) Les engagements contractuels pris par le groupe pour l’achat de minoritaires de sociétés
consolidées, prises de participation, ou participations complémentaires dans des sociétés non
consolidées proviennent pour l’essentiel du Protocole d’Accord intervenu le 20 janvier 1994
entre LVMH et Diageo (ex Guinness), par lequel LVMH s’est engagé à acheter à Diageo sa
participation de 34 % dans Moët Hennessy, sous préavis de 6 mois, pour un montant égal à
80 % de sa valeur à la date d’exercice de la promesse.
A la date de ce protocole d’accord, la participation de Diageo dans Moët Hennessy avait été
évaluée à plus de 1,2 milliard d’euros.
Les autres engagements pour l’achat de minoritaires de sociétés consolidées ou prises de
participations complémentaires s’élèvent à 244 millions d’euros.
c) Les engagements d’achat d’immobilisations au 31 décembre 1999 s’élèvent à 65 millions d’euros
(93 en 1998 ; 51 en 1997), dont 21 millions d’euros au titre d’achats de barriques sur 5 ans.
d) Dans le cadre de son activité de distribution, le groupe exploite des concessions aéroportuaires
donnant lieu au paiement de redevances le plus souvent indexées sur le chiffre d’affaires, avec
minimum garanti.
Au 31 décembre 1999, ce minimum garanti s’élève à 366 millions d’euros pour les exercices
2000 et suivants.
59
e) Dans le cadre de la gestion de ses activités courantes, le groupe est impliqué dans ou a engagé
diverses procédures concernant le droit des marques, la protection des droits de la propriété
intellectuelle, la mise en place de systèmes de distribution sélective, les contrats de licence, les
relations avec ses salariés, le contrôle des déclarations fiscales, et toutes autres matières
inhérentes à ses activités. Le groupe estime que les provisions constituées, au titre de ces risques,
litiges ou situations contentieuses connus ou en cours à la date de la clôture, sont d’un montant
suffisant pour que la situation financière consolidée ne soit pas affectée de façon significative
en cas d’issue défavorable.
f) Les cautions, avals, et autres garanties donnés s’élèvent à 134 millions d’euros au
31 décembre 1999. Le montant des engagements similaires reçus est de 5 millions d’euros.
g) Voir également s’agissant de la participation dans Gucci la note 7-1 : Participations non
consolidées.
NOTE 25 - EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE
Depuis le début de l’exercice 2000, le groupe a réalisé des acquisitions venant compléter son
portefeuille de marques ou d’enseignes :
• la totalité du capital de Miami Cruiseline Services, leader mondial de la vente de produits
de luxe hors taxes sur les bateaux de croisière avec plus de 300 millions de dollars US de chiffre
d’affaires et de Boïdi, qui exploite un réseau de parfumeries dans le région de Turin ;
• 67 % du capital de Emilio Pucci ;
• déjà propriétaire de Phillips, LVMH a conclu un accord en vue de l’acquisition de l’étude
Tajan, première maison française de vente aux enchères ;
• enfin, LVMH a pris le contrôle de Urban Decay, société américaine de cosmétiques
spécialisée dans le maquillage.
NOTE 26 - DONNEES SOCIALES
Les charges de personnel s’élèvent à 1 428 millions d’euros (1 264 en 1998 ; 1 249 en 1997).
L’effectif moyen total en 1999 est de 39 259 (34 098 en 1998 ; 33 260 en 1997).
L’effectif au 31 décembre dans les entreprises consolidées par intégration globale est le suivant
par catégorie de salariés :
1999
1998
1997
Ouvriers
Employés
Agents de maîtrise
Cadres
8 236
23 174
4 398
6 432
6 661
20 579
3 199
5 412
6 596
19 757
3 096
5 046
Total
42 240
35 851
34 495
Rémunérations
Les rémunérations allouées aux membres des organes de direction et d’administration
de Christian Dior, à raison de leurs fonctions dans les sociétés consolidées, se sont élevées
à 1 546 milliers d’euros.
60
NOTE 27 - RENSEIGNEMENTS PAR GROUPES D’ACTIVITES
1. Chiffre d’affaires
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
Christian Dior Couture
Champagne et Vins
Cognac et Spiritueux
Mode et Maroquinerie
Parfums et Cosmétiques
Distribution sélective
Autres activités, éliminations et retraitements (1)
1 444
10 014
4 683
14 954
11 168
14 283
906
220
1 526
714
2 280
1 703
2 177
138
200
1 254
665
1 829
1 369
1 799
14
200
1 134
762
1 837
1 406
2 170
4
Total
57 452
8 758
7 130
7 513
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997 (*)
millions d’unités monétaires
Christian Dior Couture
Champagne et Vins
Cognac et Spiritueux
Mode et Maroquinerie
Parfums et Cosmétiques
Distribution sélective
Autres activités, éliminations et retraitements (1)
56
2 848
1 450
5 408
955
(190)
(352)
millions d’unités monétaires
2. Résultat opérationnel
Total
10 175
9
434
221
824
146
(29)
(54)
1 551
(1)
325
210
620
110
(34)
(49)
1 181
10
250
207
656
94
102
(44)
1 275
(*) Le résultat opérationnel de l’exercice 1997 a été modifié afin de le rendre comparable à celui des
exercices 1998 et 1999.
3. Stocks et en-cours
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
millions d’unités monétaires
Christian Dior Couture
Champagne et Vins
Cognac et Spiritueux
Mode et Maroquinerie
Parfums et Cosmétiques
Distribution sélective
Autres activités, éliminations et retraitements (1)
296
8 852
3 622
1 813
1 226
3 356
435
45
1 349
552
276
187
512
67
32
1 269
588
268
173
275
(2)
51
1 154
632
229
204
341
1
19 600
2 988
Total
(1) Y compris l’activité Montres & Joaillerie en 1999.
61
2 603
2 612
NOTE 28 - RENSEIGNEMENTS PAR ZONES GEOGRAPHIQUES
en millions d’unités monétaires
Exportations des sociétés françaises
Part des exportations par rapport
aux ventes des sociétés françaises
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
19 560
2 982
2 490
2 597
64 %
67 %
75 %
80 %
81 %
Part du chiffre d’affaires consolidé
réalisé à l’étranger
87 %
Les éléments ci-dessous correspondent aux zones géographiques d’implantation des sociétés
du groupe et non de commercialisation.
1. Chiffre d’affaires
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
30 490
8 553
12 560
8 379
10 909
2 813
4 648
1 304
1 915
1 277
1 663
429
3 736
1 014
1 517
1 021
1 400
362
3 453
988
1 644
992
2 021
368
73 704
(16 252)
11 236
(2 478)
9 050
(1 920)
9 466
(1 953)
Total
57 452
8 758
7 130
7 513
2. Résultat opérationnel
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997 (*)
en millions d’unités monétaires
France
Europe (hors France)
Etats-Unis
Japon
Asie (hors Japon)
Autres pays
6 396
427
28
1 362
1 686
276
975
65
4
208
257
42
755
48
35
178
132
33
674
70
107
181
210
33
10 175
1 551
en millions d’unités monétaires
France
Europe (hors France)
Etats-Unis
Japon
Asie (hors Japon)
Autres pays
Total
Eliminations
Total
1 181
1 275
(*) Le résultat opérationnel de l’exercice 1997 a été modifié afin de le rendre comparable à celui des
exercices 1998 et 1999.
3. Répartition des actifs
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
France
Europe (hors France)
Etats-Unis
Japon
Asie (hors Japon)
Autres pays
115 310
20 317
13 757
3 814
15 632
3 886
17 579
3 097
2 097
581
2 383
593
16 172
798
1 526
382
2 136
408
14 877
767
1 615
399
1 966
467
Total
172 716
26 330
en millions d’unités monétaires
62
21 422
20 091
NOTE 29 - LISTE DES SOCIETES CONSOLIDEES EN 1999
Toutes les sociétés sont consolidées selon la méthode de l’intégration globale sauf celles faisant
l’objet du renvoi (5), qui sont mises en équivalence.
SOCIETES
SIEGE
INTERETS
GROUPE
Christian Dior Couture
Christian Dior Couture SA
S.A.M. Christian Dior
Christian Dior GmbH
Christian Dior, Inc
Mexicor
Christian Dior Retail - UK Ltd
Looksor Ltd
Christian Dior (Suisse) SA
Les Jardins d’Avron
Mardi SpA
Ateliers AS
Christian Dior Far East
Diorasia Ltd
Christian Dior Malaysia Ltd
Christian Dior Hong Kong
Christian Dior Taïwan
Christian Dior Singapour
Christian Dior Saipan
Christian Dior Australia
Christian Dior New Zealand
Christian Dior (Thailand)
Christian Dior KK
Christian Dior Couture Korea Ltd
Christian Dior Guam Ltd
Montaigne Española
CD do Brazil
CD Fashion Malaysia
(5)
Paris, France
Monaco
Munich, Allemagne
New York, U.S.A.
Mexico, Mexique
Londres, Royaume-Uni
Londres, Royaume-Uni
Genève, Suisse
Paris, France
Badia e Settimo, Italie
Pierre Bénite, France
Hong Kong
Hong Kong
Hong Kong
Hong Kong
Hong Kong
Singapour
Saipan, NMI
Sydney, Australie
Sydney, Australie
Bangkok, Thaïlande
Tokyo, Japon
Séoul, Corée du Sud
Agana, Guam
Barcelone, Espagne
Sao Paulo, Brésil
Kuala-Lumpur, Malaisie
100%
95%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
50%
25%
100%
100%
100%
100%
90%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
Autres Activités
Christian Dior SA
Financière Jean Goujon
Sadifa
Groupe Lakenbleker
LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton SA
Louis Vuitton SA
Moët Hennessy SA
S.C.I. du 30 de l’avenue Hoche
(1)
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Amsterdam, Pays-Bas
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Société mère
100%
100%
100%
43%
43%
28%
42%
(1) La part des actifs et du résultat concernant l’activité Cognac est consolidée dans le groupe Cognac et Spiritueux
(5) Sociétés mises en équivalence
63
SOCIETES
SIEGE
Autres Activités (suite)
Ufipar SA
Sofidiv SA
GIE LVMH Services
Ufipress SA
Delphine SA
Saint Jacques Finance SA
LVMH Finance SA
LVMH Asia Pacific Ltd
Eutrope SA
Provital SA
Delano SA
LVMH BV
Moët Hennessy Inc.
LVMH Inc.
LVMH KK
Coriolan SA
Flavius SA
Cie Financière Laflachère
LV Capital SA
Tumon Entertainment Inc.
Comete Guam Inc.
Tumon Games Inc.
Tumon Aquarium Inc.
Comete Saipan Inc.
Desfossés International SA
Victoire Multimedia SA
Victoire Multi-Média Informatique
Imprimerie Desfossés SA
Tribune Desfossés SA
Investir Publications SA
Investir Télécom SA
Compo Finance SARL
Pressinvest SA
Globe on line SA
Radio Classique SA
OCD SA
SID Presse SARL
SID Communication SA
SID Formation SARL
SID Développement SA
Groupe SID SA
Freelance SA
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Hong Kong
Paris, France
Champillon, France
Bâle, Suisse
Naarden, Pays-Bas
New York, U.S.A.
New York, U.S.A.
Tokyo, Japon
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Tamuring, Guam
Tamuring, Guam
Tamuring, Guam
Tamuring, Guam
Saipan, NMI
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Poitiers, France
Poitiers, France
Poitiers, France
Poitiers, France
Poitiers, France
Poitiers, France
64
INTERETS
GROUPE
43%
43%
34%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
28%
43%
43%
43%
43%
23%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
42%
42%
28%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
35%
42%
35%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
INTERETS
GROUPE
SOCIETES
SIEGE
Autres Activités (suite)
Juris Eco Media SARL
Thomas Pink Holdings Ltd
Thomas Pink Ltd
Thomas Pink BV
Thomas Pink Inc.
Thomas Pink Ireland Ltd
Thomas Pink Belgium SA
Poitiers, France
Londres, Royaume-Uni
Edinburgh, Royaume-Uni
Pays-Bas
New York, U.S.A.
Dublin, Irlande
Bruxelles, Belgique
42%
30%
30%
30%
30%
30%
30%
Epernay, France
Epernay, France
Reims, France
Newhaven, Royaume-Uni
Epernay, France
Genève, Suisse
Sant Cugat, Espagne
Epernay, France
Londres, Royaume-Uni
Munich, Allemagne
Turin, Italie
Naarden, Pays-Bas
Paris, France
Yountville (Californie), U.S.A.
Yountville (Californie), U.S.A.
New York, U.S.A.
Buenos Aires, Argentine
Paris, France
Coldstream Victoria, Australie
Reims, France
Reims, France
Reims, France
Vevey, Suisse
Reims, France
Ludes, France
Reims, France
Reims, France
Londres, Royaume-Uni
Londres, Royaume-Uni
Nouvelle Zélande
Wiesbaden, Allemagne
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
6%
28%
31%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
14%
28%
28%
22%
28%
Champagne et Vins
Champagne Moët & Chandon SA
Champagne Mercier SA
Champagne Ruinart SA
Champagne Ruinart UK Ltd
France Champagne SA
Moët & Chandon SA (Suisse)
Chandon SA Espagne
De Fresnoy SA
Moët Hennessy UK Ltd
Moët Hennessy Deutschland GmbH
Moët Hennessy Italia Spa
Moët Hennessy Netherlands BV
MH UDV France SA
Domaine Chandon, Inc.
Deux Rivières General Partnership
Schieffelin & Co Inc.
Bodegas Chandon SA
Promesses SA
Domaine Chandon Australia, Pty Ltd
Chamfipar SA
Champagne Pommery SA
Champagne Pommery & Greno SA
Pommery Distribution SA (Suisse)
Veuve Clicquot Ponsardin SA
Champagne Canard-Duchêne SA
Société Civile des Crus de Champagne
Neggma SA
H. Parrot Ltd
Veuve Clicquot UK
Cloudy Bay Vineyards
Veuve Clicquot Import GmbH
(2)
(2)
(2)
(2)
(5)
(2)
(2) La part des actifs et du résultat concernant l’activité Cognac est consolidée dans le groupe Cognac et Spiritueux
(5) Sociétés mises en équivalence
65
INTERETS
GROUPE
SOCIETES
SIEGE
Champagne et Vins (suite)
Veuve Clicquot Suisse SA
Clicquot Inc.
Veuve Clicquot Properties, Pty Ltd
Cape Mentelle Vineyards Ltd
Widow Estates Ltd
Scharffenberger Cellars Inc.
Marques Champagne Spiritueux GIE
Paragon Vintners Ltd
Krug SA
Olivier Asia Ltd
Olivier Hong Kong Ltd
Olivier Singapore (Pte) Ltd
Olivier supplies (Malaysie) Sdn Bhd
Olivier Taïwan Ltd
P.T. Protara Boga Indonesia
Yquem SA
Yquem SC
Genève, Suisse
New York, U.S.A.
Sydney, Australie
Margaret River, Australie
Auckland, Nouvelle Zélande
Napa Valley (Californie) U.S.A.
Bruxelles, Belgique
Londres, Royaume-Uni
Reims, France
Hong Kong
Hong Kong
Singapour
Ampang, Malaisie
Taipei, Taiwan
Jakarta, Indonésie
Sauterne, France
Sauterne, France
28%
28%
28%
22%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
28%
17%
27%
27%
Cognac, France
Jarnac, France
Dublin, Irlande
Dublin, Irlande
La Haye, Pays-Bas
Amsterdam, Pays-Bas
Newhaven, Royaume-Uni
Tokyo, Japon
Hong Kong
Hong Kong
Hong Kong
Hong Kong
Singapour
Petaling Jaya, Malaisie
Taïpei, Taïwan
Singapour
Singapour
Bangkok, Thaïlande
Séoul, Corée du Sud
28%
28%
28%
9%
28%
19%
28%
19%
28%
21%
28%
21%
28%
14%
21%
28%
28%
28%
28%
Cognac et Spiritueux
Ja.s Hennessy & Co SA
Thomas Hine & Cie SA
Hennessy Dublin Ltd
Edward Dillon & Co Ltd
UD Moët Hennessy BV
DMJ Holdings BV
Hennessy UK Ltd
Jardine Wines & Spirits KK
Hennessy Far East Ltd
Riche Monde Hong Kong Ltd
Moët Hennessy UDG (Far East) Ltd
Riche Monde Orient Limited
Riche Monde Overseas Pte Ltd
Riche Monde Malaisie Inc.
Riche Monde Taïpei Ltd
Moët Hennessy Asia Pte Ltd
Riche Monde Singapour Pte Ltd
Riche Monde Bangkok Ltd
France Korea Wines & Spirits Ltd
(5)
(4)
(4)
(3) (4)
(3) (4)
(4)
(4)
(4)
(3) (4)
(3) (4)
(3)
(3) (4)
(3) (4)
(3) L’activité Champagne de ces filiales est consolidée dans le groupe Champagne et Vins
(4) Sociétés Joint Venture - Consolidation de la seule activité LVMH
(5) Sociétés mises en équivalence
66
SOCIETES
SIEGE
INTERETS
GROUPE
Mode et Maroquinerie
Louis Vuitton Malletier SA
SNC Société des Ateliers Louis Vuitton
SNC Société Louis Vuitton Services
SNC Société des Magasins Louis Vuitton - France
Louis Vuitton Monaco SA
Louis Vuitton UK Ltd
Louis Vuitton Deutschland GmbH
Louis Vuitton Suisse SA
Louis Vuitton Belgique SA
Louis Vuitton Italia SpA
Louis Vuitton GesmbH
Louis Vuitton Hellas SA
Louis Vuitton Espana SA
Louis Vuitton Portugal, Maleiro, LdA.
Louis Vuitton Danmark A/S
Magasin Louis Vuitton Koweït
San Dimas Luggage Company
Louis Vuitton N.A, Inc.
Louis Vuitton Canada Inc.
Louis Vuitton US Manufacturing, Inc.
Louis Vuitton New Zealand Ltd
Louis Vuitton Chili Ltda.
Louis Vuitton Hawaii, Inc.
Louis Vuitton Guam, Inc.
Louis Vuitton Saipan, Inc.
Louis Vuitton Japan KK
(3)
Louis Vuitton Pacific Ltd
Louis Vuitton Hong Kong Ltd
Louis Vuitton (Singapore) Pte Ltd
Louis Vuitton Taïwan Ltd
Louis Vuitton Comete Services Ltd
Louis Vuitton Malaysia Sdn Berhad Inc.
Louis Vuitton Korea, Ltd
Louis Vuitton Australia, Pty Ltd
Catalana Talleres SA
Louis Vuitton Mexico, SA de CV
Comete Realty, Ltd
Louis Vuitton Argentine SA
Louis Vuitton Cantacilik Ticaret, Anonim Sirketi
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Monte Carlo, Monaco
Londres, Royaume-Uni
Düsseldorf, Allemagne
Genève, Suisse
Bruxelles, Belgique
Milan, Italie
Vienne, Autriche
Athènes, Grèce
Madrid, Espagne
Lisbonne, Portugal
Copenhague, Danemark
Koweït
San Dimas (Californie), U.S.A.
New York, U.S.A.
Toronto, Canada
San Dimas (Californie), U.S.A.
Auckland, Nouvelle Zélande
Santiago, Chili
Honolulu (Hawaii), U.S.A.
Agana, Guam
Saipan, NMI
Tokyo, Japon
Hong Kong
Hong Kong
Singapour
Taïpei, Taïwan
Taïpei, Taïwan
Kuala-Lumpur, Malaisie
Séoul, Corée du Sud
Melbourne, Australie
Barbera del Valles, Espagne
Mexico, Mexique
Honolulu (Hawaii), U.S.A.
Buenos Aires, Argentine
Istanbul, Turquie
(3) L’activité Champagne de ces filiales est consolidée dans le groupe Champagne et Vins
67
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
26%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
42%
43%
43%
43%
39%
39%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
SOCIETES
SIEGE
Mode et Maroquinerie (suite)
Louis Vuittton Distribuçao Ltda
Louis Vuitton Ceska
Louis Vuitton UAE
Louis Vuitton Colombian Corp.
Atlantic Luggage Company Ltd
Louis Vuitton Cup New Zealand, Ltd
Louis Vuitton Saudi Arabia,
Limited Liability Company
Louis Vuitton Venezuela SA
Louis Vuitton Eire
Belle Jardinière SA
SNC Loewe International
SNC Loewe France
Loewe Hermanos (UK) Ltd
Loewe Hawaii, Inc.
Loewe Guam, Inc.
Loewe Japan KK
Loewe Hong Kong Ltd
Loewe Fashions (Singapore) Pte Ltd
Loewe Malaysia Sdn Berhad Inc.
Loewe Taïwan Ltd
Loewe Australia, Pty Ltd
Loewe Saipan Inc.
Serrano Inc.
Fashion Holding SA
Loewe SA
Perfumes Loewe
Loewe Hermanos SA
Lopeña SA
Loewe FAP SL
Manufacturas Loewe
Céline SA
Romad SARL
Céline Monaco SA
Avenue M International SCA
Enilec Gestion SARL
Céline Suisse SA
Céline Inc.
Céline Ltd (Hong Kong)
Céline Pte Ltd (Singapour)
68
INTERETS
GROUPE
Brasilia, Brésil
Prague, République Tchèque
Dubaï, Emirats Arabes Unis
Bogota, Colombie
Hamilton, Bermudes
Auckland, Nouvelle Zélande
43%
43%
28%
43%
17%
43%
Jedtah, Arabie Saoudite
Caracas, Venezuela
Irlande
Paris, France
Paris, France
Paris, France
Londres, Royaume-Uni
Honolulu (Hawaii), U.S.A.
Agana, Guam
Tokyo, Japon
Hong Kong
Singapour
Kuala-Lumpur, Malaisie
Taïpeï, Taïwan
Sydney, Australie
Saipan, NMI
New York, U.S.A.
Madrid, Espagne
Madrid, Espagne
Madrid, Espagne
Madrid, Espagne
Madrid, Espagne
Madrid, Espagne
Barcelone, Espagne
Paris, France
Lyon, France
Monte Carlo, Monaco
Paris, France
Paris, France
Genève, Suisse
New York, U.S.A
Hong Kong
Singapour
28%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
40%
43%
43%
43%
39%
43%
43%
43%
43%
43%
42%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
42%
43%
SOCIETES
SIEGE
INTERETS
GROUPE
Mode et Maroquinerie (suite)
Céline Ltd (Saipan)
Céline Italia SRL
Céline Production SRL
Camoï SpA
Céline Montaigne SA
Céline U.K. Ltd
Céline Guam Inc.
Céline Australia, Pty Ltd
Céline Japon
Céline Hawaï Inc.
Céline Korea Ltd
Céline Taïwan Ltd
Parfums Céline SNC
Kenzo SA
Kenzo Logistique SA
Kenzo Homme Madeleine SA
Modulo SA
Fleurisloane Ltd
Fleurus Mode GmbH
Florixelles SA
Florimadrid SA
Kenzo Paris KK
Fleurus of America Corp.
Givenchy SA
Gentleman Givenchy SA
Givenchy Corporation
Givenchy KK (Japon)
Givenchy Boutique Ltd
Gentleman Givenchy Far East Ltd
Christian Lacroix SNC
Christian Lacroix KK
Saipan, NMI
Florence, Italie
Florence, Italie
Rome, Italie
Paris, France
Londres, Royaume-Uni
Tamaning, Guam
Sydney, Australie
Tokyo, Japon
Hawaï, U.S.A.
Séoul, Corée du Sud
Taïwan
Paris, France
Paris, France
Montbazon, France
Paris, France
Montbazon, France
Londres, Royaume-Uni
Berlin, Allemagne
Bruxelles, Belgique
Madrid, Espagne
Tokyo, Japon
Wilmington (Delaware), U.S.A.
Paris, France
Paris, France
New York, U.S.A.
Tokyo, Japon
Tokyo, Japon
Hong Kong
Paris, France
Tokyo, Japon
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
22%
42%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
33%
43%
43%
26%
33%
43%
43%
Paris, France
Paris, France
Londres, Royaume-Uni
Dublin, Irlande
Düsseldorf, Allemagne
Bruxelles, Belgique
Rotterdam, Pays-Bas
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
Parfums et Cosmétiques
Parfums Christian Dior SA
SNC du 33 avenue Hoche
Parfums Christian Dior (UK) Ltd
Parfums Christian Dior Ireland Ltd
Parfums Christian Dior GmbH
Parfums Christian Dior SAB
Parfums Christian Dior BV
69
INTERETS
GROUPE
SOCIETES
SIEGE
Parfums et Cosmétiques (suite)
Iparkos BV
Parfums Christian Dior AG.
Parfums Christian Dior SpA
Farlabo SA
(5)
Distribuidora Farlabo SA
(5)
Christian Dior Perfumes, Inc.
Parfums Christian Dior Canada, Inc.
Parfums Christian Dior de Panama SA
Parfums Christian Dior America Latina SA
Perfumes Christian Dior de Mexico, SA de CV
Parfums Christian Dior KK
Parfums Christian Dior Singapour Pte Ltd
Inalux SA
Parfums Christian Dior Far East Ltd
Parfums Christian Dior China Co, Ltd
Koluxe Parfums Dior Ltd
Parfums Christian Dior Hong Kong Ltd
Parfums Christian Dior Malaisie Sdn berhad Inc.
Fa Hua Hong Kong Co, Ltd
Fa Hua Taïwan Ltd
Diorfil SA
Pardior de Mexico SA de CV
Parfums Christian Dior A/S (Danemark)
Parfums Christian Dior A/S (Norvège)
Parfums Christian Dior Australia Pty Ltd
Parfums Christian Dior AB
Parfums Christian Dior New Zealand Ltd
Iparkos Company Ltd
Parfums Christian Dior Brésil Ltda
Parfums Christian Dior Argentine SA
Parfums Christian Dior Autriche GesmbH
Guerlain SA
Guerlain Ltd
Guerlain Parfumeur GmbH
Guerlain GesmbH
Cofra GesmbH
Guerlain Oceania Australia Pty Ltd
Guerlain SA (Belgique)
Guerlain SA (Suisse)
Rotterdam, Pays-Bas
Zurich, Suisse
Pise, Italie
Madrid, Espagne
Madrid, Espagne
New York, U.S.A.
Montréal, Canada
Panama, Panama
Panama, Panama
Mexico, Mexique
Tokyo, Japon
Singapour
Luxembourg
Hong Kong
Shangaï, Chine
Séoul, Corée du Sud
Hong Kong
Kuala-Lumpur, Malaisie
Hong Kong
Taïpei, Taïwan
Athènes, Grèce
Mexico, Mexique
Copenhague, Danemark
Hoevik, Norvège
Sydney, Australie
Stockolm, Suède
Auckland, Nouvelle Zélande
Bankgok, Thailande
Sao Paolo, Brésil
Buenos Aires, Argentina
Vienne, Autriche
Paris, France
Perivale, Royaume-Uni
Wiesbaden, Allemagne
Vienne, Autriche
Vienne, Autriche
Melbourne, Australie
Fleurus, Belgique
Genève, Suisse
(5) Sociétés mises en équivalence
70
43%
43%
43%
11%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
30%
32%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
21%
42%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
INTERETS
GROUPE
SOCIETES
SIEGE
Parfums et Cosmétiques (suite)
Guerlain SpA
Guerlain SAE
Guerlain de Portugal LdA.
Oy Guerlain AB
Guerlain Inc.
Guerlain Canada Ltd
Guerlain De Mexico SA
Guerlain Puerto Rico Inc.
Guerlain KK
Guerlain Asia Pacific Ltd (Hong Kong)
GuerlainTaïwan Co Ltd
Guerlain South East Asia Singapore Pte Ltd
Guerlain Malaisie SDN Berhad Inc.
Parfums Givenchy SA
Parfums Givenchy Ltd
Parfums Givenchy GmbH
Parfums Givenchy, Inc.
Parfums Givenchy Canada Ltd
Parfums Givenchy KK
Parfums Givenchy SRL
Parfums Givenchy Western Hemisphere Div. Inc.
Parfums Givenchy Asia Pacific Ltd
Cosmetic of France Inc.
Tamaris SA
Tamalia SpA
J.G.L.F. SA
Saint Vérand SA
Laflachère SA
La Brosse et Dupont SA
Lardenois SA
Lardenois Portugal SA
Lardenois Belgique SA
Mitsie SA
Serpe SA
Arielux SA
SN Celluloïd
Medicis SA
Vikim SARL
Medicis Plisson
Ladoë SA
Milan, Italie
Madrid, Espagne
Lisbonne, Portugal
Helsinki, Finlande
New York, U.S.A.
Montréal, Canada
Satelite, Mexique
San Juan, Puerto Rico
Tokyo, Japon
Hong Kong
Taïpei, Taïwan
Singapour
Kuala-Lumpur, Malaisie
Levallois, France
Hersham, Royaume-Uni
Wiesbaden, Allemagne
New York, U.S.A.
Toronto, Canada
Tokyo, Japon
Milan, Italie
Miami (Floride), U.S.A.
Singapour
New York, U.S.A.
Paris, France
Milan, Italie
Saint Vérand, France
Saint Vérand, France
Saint Vérand, France
Courbevoie, France
Hermes, France
S. Domingos de Rana, Portugal
Bruxelles, Belgique
Tarare, France
Barcelone, Espagne
Arielux, France
Selestat, France
Selestat, France
Saint-Brieuc, France
Beauvais, France
Ladoë, France
71
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
22%
22%
22%
22%
22%
22%
22%
22%
22%
22%
22%
8%
7%
21%
22%
INTERETS
GROUPE
SOCIETES
SIEGE
Parfums et Cosmétiques (suite)
IBCS SA
STE Roulor Belge SA NV
SCI Masurel
SCI Sageda
LDB Asia Ltd
Lamatex SA
La Niçoise SA
AGD Italie SRL
Metal et Plastique SA
Centre Formation SARL
Bliss Ltd
Béthisy Saint-Pierre, France
Bruxelles, Belgique
Tourcoing, France
Orange, France
Kowloon, Hong Kong
Cours La Ville, France
Carros, France
Stezzano, Italie
Oyonnax, France
Saint Vérand, France
New York, U.S.A.
22%
22%
22%
22%
19%
18%
21%
21%
21%
17%
30%
Paris, France
Boigny sur Bionne, France
Boigny sur Bionne, France
Paris, France
Paris, France
Loury, France
Luxembourg
Madrid, Espagne
Curno, Italie
Portugal
Pologne
Allemagne
U.S.A.
Japon
Hamilton, Bermudes
Sydney, Australie
Bermudes
Bermudes
Florence, Italie
Vancouver, Canada
Saipan, NMI
Saipan, NMI
Northern Mariana Islands
Kowloon, Hong Kong
Kowloon, Hong Kong
Kowloon, Hong Kong
Kowloon, Hong Kong
43%
43%
43%
32%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
43%
26%
26%
26%
26%
26%
26%
26%
26%
26%
26%
26%
26%
26%
Distribution Sélective
Sephora Holding SA
Immo-Parfums SARL
Sephora France SA
Plus Beau Moins Cher SARL
Sephora Productions SA
Unité de valeur SARL
Sephora Luxembourg SARL
Sephora Espagne SA
Sephora Italie Spa
Sephora Portugal Lda
Sephora Pologne SPZ00
Sephora Deutschland GmbH
Sephora US Inc.
Sephora Japon KK
DFS Holdings Limited
DFS Australia Pty. Limited
DFS Group Limited
DFS Trading Limited
DFS Italy Limited Srl
DFS Northwest Retailing Limited
DFS Saipan Limited
Kinkai Saipan L.P.
Commonwealth Investment Company, Inc.
Duty Free Shoppers Hong Kong Limited
DFS Trading Hong Kong Limited
DFS China Partners Limited
Preferred Products Limited
72
INTERETS
GROUPE
SOCIETES
SIEGE
Distribution Sélective (suite)
DFS Palau Limited
DFS New Zealand Limited
DFS Merchandising Limited
DFS Korea Limited
DFS Japan KK
DFS Singapore (Pte) Limited
DFS Trading Singapore (Pte) Limited
DFS Venture Singapore (Pte) Limited
DFS Taïwan Limited
DFS Galleria Taiwan Limited
Tou You Duty Free Shop Co. Ltd
Duty Free Shoppers Macau Limited
DFS Macau Limited
Hong Kong International Boutique Partners
Singapore International Boutique Partners
JAL / DFS Duty Free Shoppers KK
DFS Group L.P.
Royal Hawaïan Insurance Company Ltd
DFS / BP Concession Inc.
LAX Plan
DFS / Concessions Unique, Inc.
Hawaï International Boutique Partners
Guam Retail Joint Venture
Waikiki Retail Joint Venture
Twenty Seven-Twenty Eight Corp.
Le Bon Marché SA
SEGEP SA
Franck & Fils SA
LVMH Specialty Retail Concepts LLC
Sephora.com LLC
Eluxury.com LLC
Korror, Palau
Auckland, Nouvelle Zélande
Netherlands Antilles
Séoul, Corée du Sud
Tokyo, Japon
Singapore
Singapore
Singapore
Taïpei, Taïwan, ROC
ROC
ROC
Kowloon, Hong Kong
Kowloon, Hong Kong
Kowloon, Hong Kong
Singapour
Chiba, Japon
Delaware, U.S.A.
Hawaï, U.S.A.
Portland (Oregon), U.S.A.
Los Angeles (Californie), U.S.A.
Dallas (Texas), U.S.A.
Honolulu, Hawaï, U.S.A.
Tamuning, Guam
Honolulu (Hawaii), U.S.A.
Delaware, U.S.A.
Paris, France
Paris, France
Paris, France
San Francisco, U.S.A.
San Francisco, U.S.A.
San Francisco, U.S.A.
26%
26%
26%
26%
26%
26%
26%
26%
26%
26%
26%
12%
13%
13%
13%
11%
26%
26%
21%
18%
18%
13%
13%
13%
26%
43%
42%
43%
43%
43%
21%
Paris, France
Paris, France
Beverly Hills (Californie), U.S.A.
Monte Carlo, Monaco
Genève, Suisse
Paris, France
New York, U.S.A.
43%
43%
43%
43%
43%
43%
36%
Montres, Joaillerie
Fred Joaillier SA
Fred SA
Fred Inc.
Joaillerie de Monaco SA
Benedom Suisse
Benedom France SA
Benedom Inc.
73
INTERETS
GROUPE
SOCIETES
SIEGE
Montres, Joaillerie (suite)
TAG Heuer SA
TAG Heuer Española SA
TAG Heuer France SA
TAG Heuer Italia SpA
TAG Heuer Deutschland GmbH
Timecrown Ltd
Duval, Ltd
Oris (UK) Ltd
PTD Ltd
TAG Heuer USA Inc.
Pro Time Service Inc.
TAG Heuer Canada Ltd
TAG Heuer Far East Ltd
TAG Heuer Singapore Pte Ltd
TAG Heuer Malaysia Sdn Bnd
TAG Heuer Capital Pte Ltd
TAG Heuer Japan KK
TAG Heuer Australia Pty Ltd
TAG Heuer Hong Kong Ltd
TAG Heuer International SA
Cortech SA
Miserez SARL
Marin, Suisse
Madrid, Espagne
Paris, France
Milan, Italie
Bad Homburg, Allemagne
Manchester, Royaume Uni
Manchester, Royaume Uni
Manchester, Royaume Uni
Manchester, Royaume Uni
Springfield, New Jersey, U.S.A.
Springfield, New Jersey, U.S.A.
Toronto, Canada
Hong Kong
Singapour
Kuala-Lumpur, Malaisie
Singapour
Tokyo, Japon
Melbourne, Australie
Hong Kong
Luxembourg
Cornol, Suisse
Bendorf, France
74
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
42%
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES
EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 1999
BARBIER FRINAULT & AUTRES
Arthur ANDERSEN
41, rue Ybry
92576 Neuilly-sur-Seine Cedex
ERNST & YOUNG AUDIT
4, rue Auber
75009 Paris
Commissaires aux Comptes
Membre de la Compagnie Régionale
de Versailles
Membre de la Compagnie Régionale
de Paris
Aux actionnaires Christian Dior SA
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons
procédé au contrôle des comptes consolidés de la société Christian Dior établis en francs
relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 1999, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur
la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession applicables en France ; ces
normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable
que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à
examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes.
Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives
retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons
que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés établis conformément aux principes comptables
généralement admis en France sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les
entreprises comprises dans la consolidation.
Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations relatives au groupe,
données dans le rapport de gestion.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les
comptes consolidés.
Neuilly-sur-Seine et Paris, le 10 mars 2000
Les Commissaires aux Comptes
BARBIER FRINAULT & AUTRES
Gilles Galippe
ERNST & YOUNG AUDIT
François Hilly
75
COMPTES ANNUELS
77
B ILAN
milliers d’unités monétaires
1999
ACTIF
Notes
1999
Net
Francs
Brut
Amortis. et
provisions
23
23
100
1998
1997
Net
Net
1
4
241
261
193
Net
Euros
Immobilisations incorporelles
2.1/2.2
Immobilisations corporelles
2.1/2.2
1 582
341
Participations
2.1/2.8
24 032 965
3 663 802
3 663 802
3 663 722
3 480 197
33
5
5
4
2
3 663 807
3 663 726
3 480 199
Prêts
Autres immobilisations financières
Immobilisations financières
Actif immobilisé
2.1
24 032 998
3 663 807
2.1/2.2
24 034 580
3 664 171
123
3 664 048
3 663 988
Avances et acomptes versés
Créances clients
3 480 396
3
3
216
92
14
14
89
2 585 446
394 149
394 149
11
22 293
3 399
3 399
343
262
329 854
50 286
50 286
36 028
23 203
Disponibilités
50 748
7 737
7 737
11
137
Actif circulant
2 988 433
455 585
455 585
36 485
14 248
2 172
2 172
3 474
27 037 261
4 121 928
2.3/2.8
Créances financières
Autres créances
2.3/2.8
Valeurs mobilières
de placement
Charges constatées d’avance
TOTAL DE L’ACTIF
2.3
78
123
4 121 805
3 703 947
23 821
4 346
3 508 563
B ILAN
milliers d’unités monétaires
1999
1999
1999
1998
1997
Après
répartition
Francs
Après
répartition
Avant
répartition
Après
répartition
Après
répartition
2 356 355
359 224
359 224
357 650
334 157
14 464 284
2 205 066
2 205 066
2 198 712
2 005 393
104
16
16
16
16
Réserve légale
235 635
35 922
35 765
35 765
33 416
Réserves réglementées
517 447
78 884
78 884
78 884
78 884
1 618 252
246 702
262 865
262 865
312 849
PASSIF
Notes
Capital
Primes d’émission
Ecarts de réévaluation
Report à nouveau (1)
Euros
Résultat de l’exercice
109 522
Acompte sur dividendes répartis
1.6
(45 317)
Capitaux propres
2.4
19 192 077
2 925 814
3 006 025
2 933 892
2 764 715
Provisions pour risques et charges
2.5
303 738
46 305
46 305
46 305
31 060
Autres emprunts obligataires
1 804 779
275 137
275 137
Emprunts et dettes
auprès des établissements de crédit
5 160 119
786 655
786 655
213 675
168 772
435 999
474 011
649 674
642 783
Emprunts et dettes financières divers
Dettes financières
6 964 898
1 061 792
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
536
82
82
484
462
Dettes fiscales et sociales
519
79
79
101
132
Autres dettes d’exploitation (1)
529 319
80 694
483
70 492
65 713
Dettes d’exploitation
530 374
80 855
644
71 077
66 307
39 345
5 998
5 998
1 495
1 341
2.6/2.8
7 534 617
1 148 645
1 068 434
722 246
710 431
2.6
6 829
1 041
1 041
1 504
2 357
27 037 261
4 121 805
4 121 805
3 703 947
Autres dettes
Dettes
Produits constatés d’avance
TOTAL DU PASSIF
1 061 792
(1) Les dividendes relatifs aux actions autodétenues ont été reclassés en report à nouveau en 1997, 1998 et 1999.
79
3 508 563
C O M P T E D E R E S U L TAT
milliers d’unités monétaires
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
Production vendue de services
1 084
165
294
715
MONTANT NET DU CHIFFRE D’AFFAIRES
1 084
165
294
715
1
37
Autres produits
2
Produits d’exploitation
1 086
165
295
752
23 101
3 522
3 699
2 040
67
10
12
39
1 836
280
281
485
Charges sociales
806
123
123
202
Dotations aux amortissements
292
44
50
44
7
1
1
2
26 109
3 980
4 166
2 812
(25 023)
(3 815)
(3 871)
(2 060)
Autres achats et charges externes
Impôts, taxes et versements assimilés
Salaires et traitements
Autres charges
Charges d’exploitation
RESULTAT D’EXPLOITATION
80
C O M P T E D E R E S U L TAT
milliers d’unités monétaires
Notes
Produits de participations
1999
Francs
1999
1998
Euros
1997
874 885
133 375
128 025
99 369
Produits d’autres valeurs mobilières
et créances d’actif immobilisé
111
Autres intérêts et produits assimilés
47 948
7 310
917
Reprises sur provisions et transferts de charges
20 980
3 198
34
32
6
9
Différences positives de change
Produits nets sur cessions
de valeurs mobilières de placement
692
9
229
Produits financiers
943 845
143 889
Dotations aux amortissements et aux provisions
Intérêts et charges assimilées
Différences négatives de change
128 985
100 410
3 198
34
20 796
197 442
30 100
25 566
31
5
1
Charges nettes sur cessions
de valeurs mobilières de placement
1 306
Charges financières
197 473
30 105
RESULTAT FINANCIER
746 372
113 784
98 914
79 580
RESULTAT COURANT
721 349
109 969
95 043
77 520
Produits exceptionnels sur opérations de gestion
31
5
Produits exceptionnels sur opérations en capital
1
Reprises sur provisions et transferts de charges
Produits exceptionnels
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion
30 071
20 830
416
104 389
3
30 490
926
929
32
5
135 295
2 852
435
30 492
Charges exceptionnelles sur opérations en capital
88 276
8
Dotations aux amortissements et aux provisions
45 735
30 490
Charges exceptionnelles
RESULTAT EXCEPTIONNEL
Impôts sur les bénéfices
2.9
2 852
435
164 503
30 498
(2 820)
(430)
(29 208)
(29 569)
115
17
14
(3 168)
TOTAL DES PRODUITS
944 963
144 059
264 575
102 091
TOTAL DES CHARGES
226 549
34 537
198 754
50 972
RESULTAT NET
718 414
109 522
65 821
2.10
81
51 119
VA R I AT I O N D E T R E S O R E R I E
millions d’unités monétaires
1999
Francs
1999
718
109
1998
Euros
1997
I - OPERATIONS D’EXPLOITATION
Résultat net
Dotations nettes aux amortissements et provisions
Plus ou moins-values nettes de cessions
66
51
16
29
(16)
Capacité d’autofinancement
718
Variation des actifs circulants
(11)
(2)
Variation des dettes à court terme
24
4
Variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation
13
2
1
3
731
111
67
83
(272)
(83)
➀
Variation de trésorerie issue des opérations d’exploitation
109
66
80
1
3
II - OPERATIONS D’INVESTISSEMENT
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles
Acquisitions de titres de participation
Prix de cessions d’immobilisations financières
104
➁
Variation de trésorerie issue des opérations d’investissement
0
0
(168)
10
2
23
(83)
III - OPERATIONS DE FINANCEMENT
Augmentations de capital
Augmentations des autres capitaux propres
42
6
193
Emissions d’emprunts et nouvelles dettes financières
5 562
848
45
Remboursements des emprunts et dettes financières
0
0
Variation des comptes courants
(5 445)
2
(140)
(830)
(38)
238
Variation de trésorerie issue des opérations de financement
➂
169
26
223
100
IV - DIVIDENDES VERSES DURANT L’EXERCICE
➃
(757)
(115)
(109)
(100)
143
22
13
0
Trésorerie à l’ouverture de l’exercice
236
36
23
23
Trésorerie à la clôture de l’exercice
379
58
36
23
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE
143
22
13
0
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE
➀+➁+➂+➃
La variation de trésorerie analyse les mouvements d’un exercice sur l’autre des disponibilités (sous déduction
des découverts bancaires) et des quasi-disponibilités constituées des valeurs mobilières de placement, nettes des
provisions pour dépréciation.
82
ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS
Les montants sont exprimés en milliers sauf indication contraire.
Le bilan au 31 décembre 1999, avant répartition, fait état d’un total de 4 121 805 milliers d’euros
(27 037 261 milliers de francs). Ces comptes ont été arrêtés le 9 mars 2000 par le conseil
d’administration.
1. PRINCIPES, REGLES ET METHODES COMPTABLES
Les comptes annuels sont établis conformément au plan comptable général de 1999, homologué
par l’arrêté du 22 juin 1999.
Les conventions générales comptables ont été appliquées dans le respect du principe de
prudence conformément aux hypothèses de base : continuité d’exploitation, permanence des
méthodes comptables, indépendance des exercices, et conformément aux règles générales
d’établissement et de présentation des comptes annuels.
Les éléments inscrits en comptabilité ont été évalués selon la méthode du coût historique sauf
pour les immobilisations ayant fait l’objet d’une réévaluation légale.
1.1. Immobilisations incorporelles
Les logiciels sont amortis selon le mode linéaire sur une durée d’un an.
1.2. Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont amorties selon le mode linéaire et en fonction des durées
d’utilisation estimées suivantes :
• installations générales diverses
5 années ;
• matériel de transport
4 années ;
• matériel de bureau et matériel informatique
3 années ;
• mobilier
10 années.
1.3. Immobilisations financières
Les titres de participation ainsi que les autres titres immobilisés sont évalués au plus bas de
leur coût d’entrée ou de leur valeur d’usage. Lorsque la valeur d’usage est inférieure au coût
d’entrée, une provision pour dépréciation est constituée pour le montant de la différence.
La valeur d’usage des autres participations non cotées est estimée en fonction de la quote-part
des capitaux propres retraités des sociétés concernées.
Les résultats de cession partielle de titres de participation sont enregistrés en résultat financier
et sont calculés selon la méthode du coût moyen pondéré.
1.4. Créances et dettes
Les créances et dettes ont été évaluées pour leur valeur nominale. Une provision pour
dépréciation est constatée lorsque les perspectives d’encaissement s’avèrent inférieures à la
valeur comptable.
83
1.5. Valeurs mobilières de placement
Les valeurs mobilières de placement sont évaluées à leur coût d’acquisition. Une provision pour
dépréciation est constatée lorsque leur valeur d’acquisition est supérieure à leur valeur de
marché établie comme suit :
• titres cotés : cours moyen du dernier mois ;
• autres titres : valeur probable de négociation ou valeur liquidative.
Les actions autodétenues, dans la mesure où elles sont affectées à des plans d’option, ne font
pas l’objet de dépréciation.
1.6. Capitaux propres
Conformément à la recommandation du Conseil National des Commissaires aux Comptes, les
acomptes sur dividendes sont inscrits en déduction des capitaux propres.
1.7. Provisions pour risques et charges
La société constitue une provision pour les risques et charges certains et probables à la clôture
de chaque exercice dans le respect du principe de prudence.
1.8. Opérations en devises
En cours d’exercice, les transactions en devises sont enregistrées pour leur contre-valeur en
francs français à la date de l’opération.
Les dettes, créances, disponibilités en devises figurent au bilan pour leur contre-valeur aux
cours de fin d’exercice. La différence résultant de l’actualisation des dettes et des créances en
devises à ce dernier cours est inscrite dans le poste « Ecart de conversion » ; elle est enregistrée
dans les comptes « Pertes ou gains de change » lorsqu’elle émane de la réévaluation des
disponibilités à l’exception toutefois des comptes bancaires en position symétrique avec un
emprunt de même devise. Dans ce dernier cas la réévaluation suit la même procédure que les
créances et les dettes.
Les pertes latentes de change sont provisionnées sauf si elles font l’objet d’une opération de
couverture.
1.9. Résultat financier
Les plus et moins-values nettes sur valeurs mobilières de placement comprennent les charges
et produits liés aux cessions.
84
2. COMPLEMENTS D’INFORMATIONS RELATIFS AU BILAN
ET AU COMPTE DE RESULTAT
2.1. Immobilisations
Augmentations
Diminutions
Acquisitions,
Valeurs brutes créations, apports
au 01.01.99
virements
Euros
Concessions, brevets
et droits similaires (logiciels)
Cessions
23
Valeurs brutes
au 31.12.99
Valeurs brutes
au 31.12.99
Francs
23
151
23
151
59
389
261
1 589
Avances et acomptes sur logiciels
Immobilisations incorporelles
23
Immobilisations corporelles :
• installations générales diverses
• matériel de transport
• matériel de bureau et informatique
• mobilier
• avances et acomptes
Immobilisations corporelles
Participations
Prêts
Autres
Immobilisations financières
59
53
221
2
22
16
39
243
333
24
16
341
3 663 722
4
80
1
3 663 726
TOTAL
3 663 802
5
81
3 664 082
105
2 239
24 032 965
33
3 663 807 24 032 998
16
3 664 171 24 035 388
2.2. Amortissements et provisions sur actifs immobilisés
SITUATIONS ET MOUVEMENTS DE L’EXERCICE
Amortissements Augmentations Diminutions
au 01.01.99
dotations
Euros
Amortissements Amortissements
au 31.12.99
au 31.12.99
Francs
Concessions, brevets
et droits similaires (logiciels)
22
1
23
151
Immobilisations incorporelles
22
1
23
151
24
157
Autres immobilisations corporelles :
• installations générales diverses
• matériel de transport
• matériel de bureau et informatique
• mobilier
12
12
37
23
8
24
16
29
47
194
306
Immobilisations corporelles
72
44
16
100
657
TOTAL
94
45
16
123
808
85
2.3. Etat des échéances des créances
CREANCES
Montant brut
A 1 an au plus
Euros
A plus d’1 an
Montant brut
Francs
14
14
92
394 149
394 149
2 585 446
58
121
58
121
383
794
De l’actif circulant
Clients
Créances financières
Etat et autres collectivités publiques :
• impôt sur les bénéfices
• taxe sur la valeur ajoutée
• divers
Organismes sociaux
1
1
6
Autres créances
3 219
3 219
21 110
Charges constatées d’avance (liées aux Caps)
2 106
936
66
66
399 734
398 564
Charges constatées d’avance (autres)
TOTAL
1 170
13 817
431
1 170
2 622 079
2.4. Capitaux propres
A. Composition du capital social
Le capital social est composé de 45 314 512 actions d’un nominal de 52 francs, dont
3 303 387 actions bénéficient d’un droit de vote double.
Le nombre maximal d’actions à créer s’établit à 117 250 actions par exercice d’options de
souscription attribuées en vertu de l’autorisation de l’Assemblée Générale du 11 juin 1993.
B. Variation des capitaux propres
Exercice
1999
Euros
CAPITAUX PROPRES AU 31.12.1998
(avant affectation des résultats)
Exercice
1999
Francs
3 004 017
19 705 060
Variation du capital
1 574
10 322
Variation de la prime d’émission
6 354
41 678
Résultat de l’exercice 1999
109 522
718 414
Dividendes distribués (solde pour l’exercice 1998)
(70 125)
(459 987)
Acompte sur dividendes pour l’exercice 1999
(45 317)
(297 263)
CAPITAUX PROPRES AU 31.12.1999
(avant affectation des résultats)
3 006 025
19 718 224
Le nombre d’actions créées en 1999 s’est établi à 198 490 actions par exercice d’options de
souscription pour un montant de 51 999 850 francs.
Acquisitions d’actions propres :
1999
Nombre d’actions acquises
1998
1997
1996
100 445
211 904
43 290
150 000
–
(22 600)
–
–
Nombre d’actions cédées
86
Options d’achats consenties par le Conseil d’administration aux cadres de la société,
des ses filiales et sous filiales :
Date de séance
du Conseil d’Administration
Nombre d’actions
affectées
Prix unitaire
d’exercice
Dates limites
d’exercice
14/10/1996
94 600
681,15 FRF
(soit 103,84 E)
du 01/12/1999
au 30/11/2006
29/05/1997
97 900
840 FRF
(soit 128,06 E)
du 30/05/2002
au 29/05/2007
03/11/1998
98 400
479,87 FRF
(soit 73,16 E)
du 04/11/2003
au 03/11/2008
26/01/1999
89 500
101,46 Euros
du 25/01/2004
au 24/01/2009
2.5. Provisions
Montant
au 01.01.99
Dotations Diminutions
de l’exercice de l’exercice
Euros
Montant
au 31.12.99
Montant
au 31.12.99
Francs
Pour risques et charges
570
570
3 738
Provision pour risques généraux
Spécifiques
45 735
45 735
300 000
TOTAL
46 305
46 305
303 738
Une provision pour risques de 300 millions de francs a été constituée en 1998 pour couvrir les
coûts correspondant à des risques généraux des filiales, notamment sur la zone Asie.
2.6. Etat des échéances des dettes
DETTES
Montant
brut
A 1 an
+ 1 an et
au plus
– 5 ans
Euros
A plus
de 5 ans
Montant
brut
Francs
Autres emprunts obligataires
275 137
275 137
1 804 779
Emprunts et dettes auprès
des établissements de crédit
786 655
786 655
5 160 119
Fournisseurs et comptes rattachés
82
82
536
Dettes sociales et fiscales
79
79
519
483
483
3 172
Autres dettes
Autres dettes d’exploitation
5 998
5 998
39 345
Produits constatés d’avance
(liés aux Caps)
1 041
463
TOTAL
1 069 475
1 068 897
87
578
578
6 829
7 015 299
2.7. Produits à recevoir et charges à payer rattachés
aux postes de créances et de dettes
Charges à payer
Euros
Francs
Produits à recevoir
Euros
Francs
3 218
21 110
Créances
Autres créances (liées aux Swaps et Caps)
Dettes
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
137
898
2 424
15 903
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
42
274
Dettes fiscales et sociales
38
252
5 943
38 985
Autres dettes (liées aux Swaps)
2.8. Eléments concernant les entreprises liées
Eléments du bilan
ELEMENTS CONCERNANT LES ENTREPRISES
liées
(1)
Euros
Francs
3 663 801
24 032 959
Actif circulant
Créances clients et comptes rattachés
13
87
Dettes
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Autres dettes
8
55
52
360
Actif immobilisé
Participations
ayant un lien
de participation (2)
Euros
Francs
(1) Entreprises susceptibles d’être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable
(exemple : société mère, filiale, société sœur consolidées).
(2) Pourcentage de contrôle compris entre 10 et 50 %.
Eléments du compte de résultat
Les charges et produits concernant les entreprises liées ou avec lesquelles la société a un lien
de participation, se décomposent comme suit :
Produits
Dividendes reçus
88
Charges
Euros
Francs
Euros
Francs
133 375
874 885
néant
néant
2.9. Charges et produits exceptionnels
Produits sur opérations de gestion
1999
Euros
1999
Francs
1998
Euros
1998
Francs
5
31
416
2 726
1
20
104 369
129
684 621
1
104 389
684 750
30 490
200 000
Immobilisations corporelles et incorporelles
Participations
Produits sur opérations en capital
Reprises sur provisions et transferts de charges
PRODUITS EXCEPTIONNELS
Charges sur opérations de gestion
5
32
135 295
887 476
435
2 852
30 492
200 017
Immobilisations corporelles et incorporelles
Participations
20
88 256
129
578 923
Charges sur opérations en capital
88 276
579 052
Dotations aux amortissements et aux provisions
45 735
300 000
164 503
1 079 069
CHARGES EXCEPTIONNELLES
RESULTAT EXCEPTIONNEL NET
435
2 852
(430)
(2 820)
(29 208)
(191 593)
2.10. Impôts sur les bénéfices
1999
Avant
impôts Impôts
Euros
Résultat courant
Résultat exceptionnel
TOTAL
109 969
(430)
109 539
(17)
1998
Après
Après
impôts impôts
Francs
Avant
impôts Impôts
Euros
Après
impôts
Après
impôts
Francs
109 969 721 349
95 043
95 043
623 443
(447)
(2 935) (29 208)
(17) 109 522 718 414
89
65 835
(14) (29 222) (191 688)
(14) 65 821 431 755
2.11. Situation fiscale
Les sociétés Christian Dior, Christian Dior Couture et Sadifa ont conclu une convention
d’intégration fiscale qui porte effet depuis le 1er janvier 1991. La société Jardins d’Avron
est devenue membre du groupe d’intégration fiscale à compter de l’exercice 1997. La
société Financière Jean Goujon est sortie de l’intégration fiscale en 1998. Christian Dior,
société tête de groupe, est à ce titre seule redevable de l’impôt sur les sociétés de l’ensemble
du groupe.
L’avenant de la convention d’intégration fiscale conclu en 1998 prévoit que les économies et
les pertes transférées par les filiales en application de ce régime ne sont pas constatées en impôt
sur les sociétés ni inscrites aux postes « Autres créances » et « Autres dettes » pour les coûts et
les économies provisoires sauf dans le cas où la société Christian Dior serait redevable de l’impôt
sur les sociétés au titre de l’ensemble du groupe.
Au 31 décembre 1999, le déficit ordinaire du groupe s’élève à 49 873 milliers d’euros (soit
327 144 milliers de francs), les amortissements réputés différés à 11 038 milliers d’euros (soit
72 406 milliers de francs). Les amortissements réputés différés antérieurs à l’intégration fiscale
s’élèvent à 3 058 milliers d’euros (soit 20 057 milliers de francs).
90
3. AUTRES INFORMATIONS
3.1. Litige fiscal
Une provision de 570 milliers d’euros (soit 3,7 millions de francs) est maintenue afin de couvrir
les risques contentieux suite au contrôle fiscal relatif aux années 1993 et 1994.
3.2. Engagements financiers
Contrats optionnels
La société Christian Dior utilise, pour son propre compte, différents instruments de couverture
de taux d’intérêt, qui répondent à sa politique de gestion. Celle-ci a pour objectif de se prémunir
de l’effet de possibles hausses de taux d’intérêts sur l’endettement existant, tout en veillant à
ne pas prendre de positions spéculatives.
La nature des instruments en vie au 31 décembre 1999 et le montant des sous-jacent (hors ceux
à court terme), s’analysent de la façon suivante :
Echéance
milliers d’euros
2000
Swaps payeurs de taux révisable
600 000
Caps achetés
600 000
2001
2002
106 714
Caps vendus
106 714
3.3. Engagement de retraite
Ce régime est géré de manière externe.
Une charge a été constatée à ce titre en 1999 pour 33 milliers d’euros (soit 219 milliers de
francs).
3.4. Information en matière de crédit-bail
La société n’a pris aucun engagement dans le cadre d’opérations de crédit-bail.
3.5. Rémunération des organes d’administration et de direction
Une rémunération de 54 milliers d’euros (soit 357 milliers de francs) a été versée aux organes
d’administration et de direction.
3.6. Identité des sociétés consolidant les comptes de Christian Dior SA
DENOMINATION SOCIALE
SIEGE SOCIAL
Financière Agache
11, rue François Ier
75008 PARIS
Compagnie Financière du Nord
41, avenue Montaigne
75008 PARIS
91
Tableau des filiales et participations au 31 décembre 1999
Capital
Capitaux propres
autres que le capital
et hors résultat
Quote-part
du capital
détenue
1. Filiales
Financière Jean Goujon
Sadifa
Christian Dior Couture
Lakenbleker
Montaigne Développement
962 405
77
98 562
19
40
1 957 490
1 079
233 519
1 625
40
100,00 %
99,68 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
2. Participations
LVMH
Les Jardins d’Avron
146 936
152
3 093 906
(2 155)
milliers d’euros
A. Renseignements détaillés
concernant les filiales
et participations ci-dessous
1,70 %
0,10 %
B. Renseignements globaux
concernant les autres filiales
ou participations
Autres participations
• Dans des sociétés françaises
milliers de francs
A. Renseignements détaillés
concernant les filiales
et participations ci-dessous
1. Filiales
Financière Jean Goujon
Sadifa
Christian Dior Couture
Lakenbleker
Montaigne Développement
6 312 963
504
646 526
122
262
2. Participations
LVMH
Les Jardins d’Avron
963 840
1 000
B. Renseignements globaux
concernant les autres filiales
ou participations
Autres participations
• Dans des sociétés françaises
92
12 840 291
7 076
1 531 782
10 657
262
20 294 691
(14 135)
100,00 %
99,68 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
1,70 %
0,10 %
Valeur comptable
des titres détenus
Brute
Prêts
et avances
Nette consentis
3 093 679
836
295 736
7
80
3 093 679
836
295 736
7
80
273 461
2
273 461
2
1
1
20 293 204
5 484
1 939 901
46
525
20 293 204
5 484
1 939 901
46
525
1 793 789
10
1 793 789
10
6
6
Cautions
et avals
donnés
C.A.
hors taxes
du dernier
exercice
43
153 397
554 690
12 806
284
1 006 220
3 638 531
84 003
93
Bénéfice
(perte)
du dernier
exercice
Dividendes
encaissés
au cours de
l’exercice
39 700
331
8 333
9
(1)
128 009
908 774
(2 075)
5 366
260 418
2 169
54 658
56
(9)
839 686
5 961 168
(13 610)
35 199
Inventaire des titres de participation et des valeurs mobilières
Au 31.12.99
Nombre
de titres
Valeur nette
comptable
Euros
Valeur nette
comptable
Francs
61 290 894
3 093 679
20 293 204
milliers d’unités monétaires
Participations françaises
Actions Financière Jean Goujon
Actions Christian Dior Couture
6 465 247
295 736
1 939 901
Actions LVMH
1 667 815
273 461
1 793 789
5 020
836
5 484
400
7
46
10
2
10
800
80
525
Actions Sadifa
Actions Lakenbleker
Actions Les Jardins d’Avron
Actions Montaigne Développement
Parts Sopec
5
Parts Aotep
10
Parts Sarelli
48
TITRES DE PARTICIPATION (actions et parts)
1
1
3 663 802
5
24 032 965
Au 31.12.99
Valeur
d’inventaire
Valeur nette
comptable
Euros
Valeur nette
comptable
Francs
96 792
50 286
329 854
milliers d’unités monétaires
Actions autodétenues
VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT
96 792
TOTAL DES TITRES DE PARTICIPATION
ET VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT
94
50 286
329 854
3 714 088
24 362 819
Résultats et autres éléments significatifs de la société
au cours des cinq derniers exercices
1995
1996
1997
Euros
milliers d’unités monétaires
1998
1999
1999
Francs
CAPITAL EN FIN D’EXERCICE
Capital social (1)
332 898
333 797
334 157
357 650
359 224 2 356 355
Nombre d’actions
ordinaires existantes
41 993 586 42 107 031 42 152 438 45 116 022 45 314 512 45 314 512
Nombre maximal
d’actions futures :
• à créer par exercice
de bons de souscription
3 084 980 2 981 077 2 963 670
• à créer par exercice
d’options de souscription
356 090
345 240
317 240
315 740
117 250
117 250
OPERATIONS ET RESULTATS DE L’EXERCICE
Chiffre d’affaires hors taxes
723
715
Résultat avant impôts,
participation des salariés
et dotations aux
amortissements et provisions 342 715
97 021
77 593
Impôts sur les bénéfices
4 112
(5 425)
(3 168)
Participation des salariés
due au titre de l’exercice
Résultat après impôts,
participation des salariés
et dotations aux
amortissements et provisions 338 603
103 212
51 119
Résultat distribué
aux actions ordinaires
91 547
97 480
106 673
294
165
1 084
84 294
14
106 385
17
697 841
115
65 821
109 522
718 414
114 586
126 881
832 282
1,92
1,90
2,35
15,45
1,21
1,49
2,42
15,90
2,53
2,54
2,80
18,36 (2)
12
12
10
9
9
463
485
281
280
1 836
192
202
123
123
806
RESULTAT PAR ACTION (en unités monétaires)
Résultat après impôts,
participation des salariés
mais avant dotations aux
amortissements et provisions
8,06
2,44
Résultat après impôts,
participation des salariés
et dotations aux
amortissements et provisions
8,06
2,46
Dividende attribué
à chaque action
2,18
2,32
PERSONNEL
Effectif moyen des salariés
employés pendant l’exercice
Montant de la masse
salariale de l’exercice
Montant des sommes
versées au titre des avantages
sociaux de l’exercice
(1) Augmentation de capital par exercice d’options
et de bons de souscription (1995 à 1999)
(2) Proposition du conseil d’administration.
Euros
Francs
26 332
172 727
95
RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES ANNUELS
EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 1999
BARBIER FRINAULT & AUTRES
ERNST & YOUNG AUDIT
Arthur ANDERSEN
41, rue Ybry
4, rue Auber
92576 Neuilly-sur-Seine Cedex
75009 Paris
Commissaires aux Comptes
Membre de la Compagnie Régionale
Membre de la Compagnie Régionale
de Versailles
de Paris
Aux actionnaires Christian Dior SA
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous
présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 1999 sur :
• le contrôle des comptes annuels de la société Christian Dior SA, établis en francs, tels qu’ils
sont joints au présent rapport,
• les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur
la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
1. Opinion sur les comptes annuels
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la
mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes
annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par
sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste
également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues
pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos
contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle
du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du
patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
2. Vérifications et informations spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes de la profession, aux vérifications
spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes
annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et
dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives
aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital ou des droits
de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Neuilly-sur-Seine et Paris, le 10 mars 2000
Les Commissaires aux Comptes
BARBIER FRINAULT & AUTRES
ERNST & YOUNG AUDIT
Gilles Galippe
François Hilly
96
RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES CONVENTIONS REGLEMENTEES
EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 1999
BARBIER FRINAULT & AUTRES
Arthur ANDERSEN
41, rue Ybry
92576 Neuilly-sur-Seine Cedex
ERNST & YOUNG AUDIT
4, rue Auber
75009 Paris
Commissaires aux Comptes
Membre de la Compagnie Régionale
de Versailles
Membre de la Compagnie Régionale
de Paris
Aux actionnaires Christian Dior SA
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre
rapport sur les conventions réglementées.
En application de l’article 103 de la loi du 24 juillet 1966, nous avons été avisés des conventions
qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration.
Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions mais de
vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques
et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer
sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 92 du décret
du 23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en
vue de leur approbation.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la
mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont
été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Avec la société Groupe ARNAULT s.a.
Administr
ateurs concernés
Messieurs Bernard Arnault et Pierre Godé
Nature, objet et modalités
Par autorisation de votre conseil d’administration du 17 mars 1999, votre société a conclu,
avec la société Groupe ARNAULT s.a., une nouvelle convention de prestations de services
prévoyant notamment le concours de la société Groupe ARNAULT s.a. à votre société dans
le domaine des fusions et acquisitions.
Dans le cadre de cette convention, la rémunération versée par votre société en 1999 s’élève à
203 265 euros (1 333 333,33 francs) hors taxes.
97
Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l’exécution
des conventions suivantes, approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au
cours du dernier exercice.
1. Avec les sociétés Financière Agache, Groupe A RNAULT s.a., Christian Dior Couture,
Financière Jean Goujon, Sèvres Investissements et Financière Truffaut.
Nature, objet et modalités
Dans le cadre d’une convention d’assistance juridique, votre société a reçu une rémunération
de 123 288 euros (808 714,27 francs) hors taxes en 1999.
2. Avec la société Groupe ARNAULT s.a.
Nature, objet et modalités
Votre société a conclu avec la société Groupe ARNAULT s.a. une convention d’assistance
portant sur les services financiers, la gestion des besoins et excédents de trésorerie, les
méthodes comptables, la fiscalité, l’ingénierie financière, ainsi qu’en matière de direction des
ressources humaines et gestion du personnel. La rémunération versée par votre société à ce
titre en 1999 s’élève à 1 408 249 euros (9 237 510,16 francs) hors taxes.
Neuilly-sur-Seine et Paris, le 10 mars 2000
Les Commissaires aux Comptes
BARBIER FRINAULT & AUTRES
Gilles Galippe
ERNST & YOUNG AUDIT
François Hilly
98
RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LA REDUCTION DE CAPITAL
PAR ANNULATION D’ACTIONS ACHETÉES
ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE DU 17 MAI 2000
BARBIER FRINAULT & AUTRES
Arthur ANDERSEN
41, rue Ybry
92576 Neuilly-sur-Seine Cedex
ERNST & YOUNG AUDIT
4, rue Auber
75009 Paris
Commissaires aux Comptes
Membre de la Compagnie Régionale
de Versailles
Membre de la Compagnie Régionale
de Paris
Aux actionnaires de la société Christian Dior
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Christian Dior et en exécution de
la mission prévue à l’article 217-2, 4e alinéa, de la loi du 24 juillet 1966 en cas de réduction du
capital par annulation d’actions achetées, nous vous présentons notre rapport sur l’opération
envisagée.
Nous avons analysé l’opération de réduction du capital envisagée en effectuant les diligences
que nous avons estimé nécessaires selon les normes de la profession.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’achat par votre société, dans la limite de 10 % de
son capital, de ses propres actions, dans les conditions prévues à l’article 217-2 de la loi du
24 juillet 1966. Cette autorisation d’achat est proposée par ailleurs à l’approbation de votre
assemblée générale et serait donnée pour une période de dix-huit mois.
Votre conseil vous demande de lui déléguer, pour une période de vingt-quatre mois, au titre
de la mise en œuvre de l’autorisation d’achat par votre société de ses propres actions, tous
pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10 % de son capital, en une ou plusieurs fois, les
actions ainsi achetées ou les actions actuellement détenues dans le cadre d’autorisations
antérieures.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du
capital envisagée, étant rappelé que celle-ci ne peut être réalisée que dans la mesure où votre
assemblée approuve au préalable l’opération d’achat, par votre société, de ses propres actions.
Neuilly-sur-Seine et Paris, le 10 mars 2000
Les Commissaires aux Comptes
BARBIER FRINAULT & AUTRES
Gilles Galippe
ERNST & YOUNG AUDIT
François Hilly
99
TEXTE DES RESOLUTIONS
RESOLUTIONS A CARACTERE ORDINAIRE
PREMIERE RESOLUTION
L’assemblée générale, connaissance prise des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 1999,
des comptes consolidés de cet exercice, du rapport de gestion du conseil d’administration sur
l’activité de la société et celle du groupe et du rapport des commissaires aux comptes,
approuve dans toutes ses dispositions le rapport de gestion du conseil d’administration.
L’assemblée générale approuve les comptes de l’exercice 1999 : bilan, compte de résultat et
annexe arrêtés au 31 décembre 1999, tels qu’ils sont présentés.
DEUXIEME RESOLUTION
L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport spécial des commissaires aux
comptes sur les conventions visées à l’article 101 de la loi sur les sociétés commerciales,
approuve les opérations qui y sont mentionnées.
TROISIEME RESOLUTION
L’assemblée générale, sur proposition du conseil d’administration, décide d’affecter et de
répartir comme suit le bénéfice de l’exercice s’élevant à 718 414 144,59 francs :
Francs
Euros
Bénéfice de l’exercice
Dotation de la réserve légale
718 414 144,59
(1 032 148,00)
109 521 530,31
(157 349,95)
Solde
717 381 996,59
109 364 180,36
auquel s’ajoute le report à nouveau
1 724 280 186,05
262 864 819,81
Formant un résultat distribuable de
2 441 662 182,64
372 229 000,17
A titre de dividende aux actionnaires
2,80 euros par action assorti
de 1,40 euro d’avoir fiscal
soit une rémunération brute de 4,20 euros
832 282 397,74
126 880 633,60
Le solde à reporter à nouveau
1 609 379 784,90
245 348 366,57
Total
2 441 662 182,64
372 229 000,17
Un acompte sur dividende de 1 euro par action ayant été versé le 1er décembre 1999, le
solde de 1,80 euro avec avoir fiscal attaché de 0,90 euro par action sera mis en paiement le
5 juin 2000.
Les actions qui seraient détenues par la société au moment de ce paiement n’ayant pas droit
au dividende, le montant correspondant au dividende non versé à raison de ces actions serait
porté au compte de report à nouveau.
101
L’assemblée a pris acte qu’au titre des trois précédents exercices, il a été distribué les
dividendes suivants :
Exercice
Euros
1998
1997
1996
Dividende
net
Avoir
fiscal
Dividende
brut
2,54
2,53
2,32
1,27
1,27
1,16
3,81
3,80
3,48
QUATRIEME RESOLUTION
L’assemblée générale renouvelle, pour trois ans, le mandat d’administrateur de Monsieur Eric
Guerlain.
CINQUIEME RESOLUTION
L’assemblée générale renouvelle, pour trois ans, le mandat d’administrateur de Monsieur
Christian de Labriffe.
SIXIEME RESOLUTION
L’assemblée générale nomme administrateur, pour la durée statutaire de trois ans, Monsieur
Yves Carcelle.
SEPTIEME RESOLUTION
L’assemblée générale nomme administrateur, pour la durée statutaire de trois ans, Monsieur
Denis Dalibot.
HUITIEME RESOLUTION
L’assemblée générale, connaissance prise du rapport du conseil d’administration, autorise ce
dernier à acquérir des actions de la société conformément aux dispositions des articles 217-2
et suivants de la loi du 24 juillet 1966.
Les acquisitions d’actions pourront être réalisées en vue notamment de leur conservation, de
leur cession, de leur annulation, de leur remise à titre d’échange ou de dation en paiement,
d’opérations de régularisation des cours ou encore de l’attribution d’options prévue à
l’article 208-3 de la loi du 24 juillet 1966.
Le nombre de titres pouvant être acquis ne pourra dépasser 10 % du capital social au
1er janvier 2000, soit 4 531 451 actions. Le prix unitaire d’achat des actions ne pourra excéder
400 euros. Les actions pourront être acquises par tous moyens y compris par achat ou vente
d’options.
En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves et attributions gratuites
d’actions ainsi qu’en cas, soit d’une division, soit d’un regroupement des titres, le prix
maximum d’achat indiqué ci-dessus sera ajusté par un coefficient multiplicateur égal au
rapport entre le nombre de titres composant le capital avant l’opération et ce nombre après
l’opération.
102
En vue d’assurer l’exécution de la présente autorisation, tous pouvoirs sont conférés au
conseil d’administration. Le conseil pourra déléguer lesdits pouvoirs pour passer tous ordres
de bourse, conclure tous contrats, signer tous actes, effectuer toutes déclarations, remplir
toutes formalités et, d’une manière générale, faire le nécessaire.
Cette autorisation, qui se substitue aux autorisations antérieures, est donnée pour une période
de dix-huit mois à compter de ce jour.
RESOLUTIONS A CARACTERE EXTRAORDINAIRE
NEUVIEME RESOLUTION
L’assemblée générale, connaissance prise du rapport du conseil d’administration et du
rapport spécial des commissaires aux comptes, autorise le conseil d’administration à réduire
le capital social de la société, en une ou plusieurs fois, par annulation d’actions acquises
conformément aux dispositions des articles 217-2 et suivants de la loi du 24 juillet 1966.
L’assemblée générale fixe à 10 % du capital actuel de la société le montant maximum de la
réduction de capital qui pourra être réalisée, au titre de la présente autorisation, au cours
d’une période de vingt-quatre mois à compter de ce jour.
L’assemblée générale confère tous pouvoirs au conseil d’administration pour réaliser et
constater les opérations de réduction de capital, accomplir tous actes et formalités à cet effet,
modifier les statuts en conséquence et, d’une manière générale, faire le nécessaire.
DIXIEME RESOLUTION
L’assemblée générale, étant rappelé que le capital social s’élève à 2 356 393 624 francs, divisé
en 45 315 262 actions de 52 francs de valeur nominale et connaissance prise du rapport du
conseil d’administration, décide d’exprimer en euros le montant du capital social au moyen de
la conversion de la valeur nominale des actions qui le composent ; d’arrondir le montant de
cette valeur nominale à l’euro près, soit 8 euros ; de procéder en conséquence à une
augmentation de capital s’élevant à 3 292 203,80 euros par prélèvement de cette somme sur
le compte primes d’émission.
En conséquence, l’assemblée générale décide de modifier ainsi qu’il suit l’article 6 des statuts :
Article 6 - CAPITAL SOCIAL
Le capital social est fixé à la somme de 362 522 096 euros divisé en 45 315 262 actions d’une
valeur nominale de 8 euros, entièrement libérées toutes de même catégorie.
(Le reste de l’article étant inchangé).
ONZIEME RESOLUTION
L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration,
décide de réduire de 8 euros à 2 euros la valeur nominale de l’action et de multiplier par
quatre le nombre d’actions composant le capital.
103
La division du capital en actions de 2 euros donnera lieu à l’échange de quatre actions
nouvelles de 2 euros pour une action ancienne de 8 euros.
L’assemblée générale donne tous pouvoirs au conseil d’administration pour réaliser cette
modification et notamment :
• Fixer dans un délai maximum d’un an la date à laquelle prendra effet la modification de la
valeur nominale et du nombre des actions composant le capital ;
• Déterminer le nombre d’actions nouvelles de 2 euros à émettre en fonction du nombre
d’actions de 8 euros existant à cette date ;
• Réaliser l’échange des actions nouvelles contre les actions anciennes ;
• Procéder à l’ajustement du prix et du nombre des options en vigueur ;
• Modifier l’article 6 des statuts ;
d’une façon générale, décider et effectuer, soit par lui-même, soit par mandataire, toutes
opérations et formalités de dépôt et publicité, et faire le nécessaire en vue de la réalisation de
la réduction de la valeur nominale des actions.
104
RENSEIGNEMENTS DIVERS
105
HISTORIQUE
1905
Christian Dior naît à Granville, dans la Manche, le 21 janvier.
1946
Financé par Marcel Boussac, Christian Dior fonde sa propre maison, dans un petit
hôtel particulier du 30, avenue Montaigne.
1947
Le 12 février, Christian Dior présente sur 6 mannequins les 90 modèles de sa
première collection. Les lignes « Corolle » et « Huit » seront très vite rebaptisées
« New Look ». La société des Parfums Christian Dior est constituée, dirigée par
Serge Heftler Louiche. Dior baptise le premier parfum « Miss Dior » en hommage
à sa sœur Catherine. Pierre Cardin débute chez Christian Dior, comme « premier »
d’atelier. Il y restera jusqu’en 1950.
1948
En novembre, création à New York à l’angle de la 5e avenue et de la 57e rue, d’une
maison de prêt-à-porter de luxe, première en son genre. Création de Christian Dior
Parfums New York.
1949
Lancement du parfum « Diorama ». En commercialisant aux Etats-Unis les bas Dior,
la maison crée le système de licences.
1950
Licence pour les cravates. Suivront tous les accessoires. Ce système sera repris en
trois ans par toutes les maisons de couture.
1952
La maison Christian Dior consolide son implantation en Europe en créant la société
Christian Dior Models Limited à Londres. Contrat avec the House of Youth de
Sydney pour l’exclusivité des modèles Christian Dior New York. Contrat
d’exclusivité avec Los Gobelinos de Santiago du Chili pour les collections Haute
Couture de Christian Dior Paris.
1955
Yves Saint Laurent devient à 19 ans, le seul assistant que Christian Dior ait jamais eu.
Ouverture de la Grande Boutique à l’angle de l’avenue Montaigne et de la rue
François I er. Lancement des rouges à lèvres Dior. Suivra une gamme de produits de
beauté.
1957
Christian Dior succombe à une crise cardiaque pendant une cure à Montecatini, le
24 octobre. Yves Saint Laurent est appelé à assurer la direction artistique de la maison.
1960
Mobilisé, Yves Saint Laurent quitte Dior après avoir réalisé six collections. Marc
Bohan lui succède. Il a 34 ans.
1961
Marc Bohan présente sa première collection « Slim Look », sous la griffe Dior.
1962
Yves Saint Laurent ouvre sa propre maison.
1963
Lancement du parfum « Diorling ».
1966
Lancement du parfum pour homme « Eau Sauvage ».
1967
Philippe Guibourgé, assistant de Marc Bohan, crée la ligne « Miss Dior » première ligne
de prêt-à-porter féminin Dior, en France. Inauguration de la boutique « Baby Dior ».
1968
Lancement de la ligne Christian Dior Tricots-Coordonnés. La société des parfums
Dior est cédée à Moët Hennessy. Frédéric Castet prend la direction du département
Haute Fourrure - Christian Dior Paris.
1970
Création de la ligne Christian Dior Monsieur. A Parly II, une nouvelle boutique
Christian Dior est décorée par Gae Aulenti.
106
1972
Lancement du parfum « Diorella ».
1973
Création en France, de la collection prêt-à-porter Fourrure qui sera ensuite fabriquée
sous licence aux Etats-Unis, au Canada et au Japon.
1978
Mise en règlement judiciaire du groupe Marcel Boussac dont les actifs, sur autorisation
du Tribunal de Commerce de Paris, sont achetés par le groupe Willot.
1979
Lancement du parfum « Dioressence ».
1980
Lancement du parfum pour homme « Jules ».
1981
Le groupe Willot est mis en règlement judiciaire.
1984
Un groupe d’investisseurs, animé par Bernard Arnault, prend le contrôle de l’ancien
groupe Willot.
1985
Bernard Arnault devient Président-Directeur Général de la société Christian Dior.
Lancement du parfum « Poison ».
1987
Le Musée de la Mode consacre une exposition à Christian Dior, à l’occasion du
quarantième anniversaire de sa première collection.
1988
La société Christian Dior prend au travers de sa filiale Jacques Rober, détenue
conjointement avec le groupe Guinness, une participation de 32 % dans le capital de
LVMH. Le capital de Christian Dior est ouvert à des investisseurs institutionnels
français et étrangers qui, dans le cadre d’un placement privé, souscrivent à une
augmentation de capital de 3,3 milliards de francs.
1989
Gianfranco Ferré rejoint Christian Dior en qualité de créateur des collections de
Haute Couture, Haute Fourrure et prêt-à-porter féminin. Sa première collection de
Haute Couture est couronnée du Dé d’Or. Ouverture d’une boutique à Hawaii. La
participation de Jacques Rober dans LVMH est portée à 44 %.
1990
Ouverture de boutiques à Los Angeles et à New York. La participation dans LVMH
est portée à 46 %.
1991
Introduction en bourse au Marché au Comptant puis au Règlement Mensuel de la
société Christian Dior. Lancement du parfum « Dune ».
1992
Patrick Lavoix est nommé directeur artistique de « Christian Dior Monsieur ».
Relancement du parfum « Miss Dior ».
1994
La révision des accords conclus avec Guinness a pour effet de porter la participation
consolidée de Christian Dior dans LVMH de 24,5 % à 41,6 %.
1995
L’activité Couture est apportée à une filiale détenue à 100 % qui prend pour dénomination sociale « Christian Dior Couture ».
1996
John Galliano devient créateur de Christian Dior Couture.
1997
Christian Dior Couture reprend le réseau de 13 boutiques exploitées en franchise par
son licencié japonais, Kanebo.
1998
Christian Dior Couture reprend en direct la commercialisation du prêt-à-porter et
des accessoires féminins au Japon après avoir mis fin au contrat de licence qui le
liait à Kanebo.
1999
Lancement du parfum « J’adore ».
107
RENSEIGNEMENTS
DE C ARACTERE G ENERAL
CONCERNANT LA SOCIETE ET SON C APITAL
RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL
CONCERNANT LA SOCIETE
Dénomination sociale - Siège social
Dénomination sociale : Christian Dior
Siège social : 30, avenue Montaigne - 75008 Paris.
Forme juridique
Société anonyme.
Législation de la société
Société régie par le droit français (loi du 24 juillet 1966 et décret du 23 mars 1967).
Date de constitution - Durée
Christian Dior a été constituée le 8 octobre 1946 pour une durée de 99 ans expirant le
7 octobre 2045, sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation décidée par l’assemblée
générale extraordinaire des actionnaires.
Objet social (article 2 des statuts)
La société a pour objet, en France et dans tout pays, la prise et la gestion de participations
dans toute société ou organisme commercial, industriel ou financier, dont l’activité directe
ou indirecte se rattache à la fabrication et ou à la diffusion de produits de prestige, par
l’acquisition, sous quelque forme que ce soit, de toutes actions, parts sociales, obligations ou
autres titres ou droits mobiliers.
La participation directe ou indirecte dans toutes opérations industrielles ou commerciales par
voie de création de sociétés nouvelles, d’apports, souscriptions ou achats de titres ou droits
sociaux, fusion, prise en gestion, association en participation ou autrement.
Et plus généralement, toutes opérations commerciales, financières, industrielles, mobilières et
immobilières, de nature à faciliter, favoriser ou développer l’activité de la société.
Registre du Commerce et des Sociétés
La société est inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro
582 110 987, code APE : 182 C.
Lieu de consultation des documents relatifs à la société
Les statuts, comptes et rapports, procès-verbaux d’assemblées générales peuvent être consultés
au siège social et aux bureaux : 72B Chemin de la Campagnerie - 59700 Marcq-en-Barœul.
Exercice social
Du 1 er janvier au 31 décembre.
Répartition statutaire des bénéfices (article 26 des statuts)
1 - Les produits nets de chaque exercice, déduction faite des frais généraux et autres charges
de la société y compris tous amortissements et provisions, constituent les bénéfices nets ou les
pertes de l’exercice.
108
2 - Sur les bénéfices nets de chaque exercice diminués, le cas échéant, des pertes antérieures,
il est fait un prélèvement d’un vingtième au moins, affecté à la formation d’un fonds de réserve
dit « Réserve Légale ». Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque ledit fonds atteint une
somme égale au dixième du capital social. Il reprend son cours lorsque, pour une cause
quelconque, la « Réserve Légale » est descendue au-dessous de cette fraction.
3 - Le solde augmenté le cas échéant des reports bénéficiaires, constitue le bénéfice
distribuable.
Sur ce bénéfice distribuable :
L’assemblée générale a la faculté de prélever les sommes nécessaires pour les affecter à la
dotation de la réserve spéciale des plus-values à long terme, telles que prévues par les
dispositions fiscales en vigueur, si d’autres réserves légales ou facultatives ne permettent pas
cette dotation lorsque ladite dotation s’imposera pour différer l’imposition au taux plein à
l’impôt sur les sociétés des plus-values à long terme qui auraient été réalisées au cours de
l’exercice.
L’assemblée générale a ensuite la faculté de prélever sur le solde les sommes qu’elle juge
convenable de fixer, soit pour être reportées à nouveau sur l’exercice suivant, soit pour
être portées à un ou plusieurs fonds de réserves, généraux ou spéciaux, dont elle détermine
librement l’affectation ou l’emploi.
Le reliquat du solde, s’il en existe un, est réparti entre tous les actionnaires à titre de
dividende, au prorata du capital social représenté par chaque action.
L’assemblée générale, statuant sur les comptes de l’exercice, a la faculté, sur proposition du
conseil d’administration, d’accorder à chaque actionnaire pour tout ou partie du dividende
mis en distribution, une option entre le paiement du dividende en numéraire ou en actions.
Le conseil d’administration a la même faculté lors des mises en distribution d’acomptes sur
dividende.
4 - Hors le cas de réduction de capital, aucune distribution ne peut être faite aux actionnaires
lorsque les capitaux propres sont ou deviendraient à la suite de celle-ci inférieurs au montant
du capital.
Assemblées générales
Mode de convocation
Les assemblées générales sont convoquées et réunies dans les conditions fixées par la loi et
les décrets en vigueur. Les réunions ont lieu au siège social ou en tout autre lieu précisé dans
l’avis de convocation.
Conditions d’admission
Le droit de participer aux assemblées est subordonné, soit à l’inscription de l’actionnaire en
compte nominatif, soit pour les actionnaires au porteur au dépôt, aux lieux indiqués dans
l’avis de convocation, d’un certificat d’immobilisation délivré par la banque, l’établissement
financier ou la société de bourse dépositaire de ces actions constatant leur indisponibilité
jusqu’à la date de l’assemblée, cinq jours au moins avant la date de la réunion de celle-ci.
L’assemblée générale ordinaire réunit les actionnaires possédant ou représentant dix actions
au moins.
Conditions d’exercice du droit de vote - droit de vote double
Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent. A
égalité de valeur nominale, chaque action de capital ou de jouissance donne droit à une voix.
Un droit de vote double est conféré aux actions inscrites sans discontinuité sous forme
nominative au nom des mêmes titulaires depuis trois ans (A.G.E. 14 juin 1991).
109
Franchissements de seuil
Indépendamment des obligations légales, les statuts disposent que toute personne physique
ou morale venant à détenir une fraction du capital égale ou supérieure à un pour cent doit
porter à la connaissance de la société le nombre total d’actions qu’elle détient. L’information
doit être effectuée dans un délai de quinze jours à compter du jour où la fraction est atteinte.
Cette obligation s’applique chaque fois que la part du capital détenue augmente d’au moins
un pour cent.
En cas de non-respect de cette disposition et sur demande, consignée dans le procès-verbal
de l’assemblée générale, d’un ou plusieurs actionnaires détenant 5 % au moins du capital de
la société, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées du droit de
vote pour toute assemblée d’actionnaires qui se tiendrait jusqu’à l’expiration d’un délai de
trois mois suivant la date de régularisation de la notification.
RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL
CONCERNANT LE CAPITAL
Règles statutaires relatives aux modifications du capital social
Le capital social peut être augmenté ou réduit par une décision de l’assemblée générale
extraordinaire des actionnaires. Toutefois, lorsque l’augmentation de capital a lieu par
incorporation de réserves, bénéfices ou prime d’émission, l’assemblée générale qui la décide
statue aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires.
Capital social - Catégories d’actions
Au 31 décembre 1999, le capital social de la société s’élevait à 2 356 354 624 francs divisé en
45 314 512 actions de 52 francs de nominal chacune, entièrement libérées.
Les actions émises par la société relèvent toutes d’une seule catégorie.
Parmi ces 45 314 512 actions, 3 303 387 actions avaient un droit de vote double au
31 décembre 1999.
Capital autorisé
Au 31 décembre 1999, le capital autorisé de la société s’élevait à 2 362 451 624 francs. La
différence par rapport au capital émis correspond aux options de souscription d’actions en
cours de validité.
Autorisation d’inter
venir en régularisation de cours
L’assemblée générale, connaissance prise du rapport du conseil d’administration, autorise ce
dernier à acquérir des actions de la société conformément aux dispositions des articles 217-2
et suivants de la loi du 24 juillet 1966.
Les acquisitions d’actions pourront être réalisées en vue notamment de leur conservation, de
leur cession, de leur annulation, de leur remise à titre d’échange ou de dation en paiement,
d’opérations de régularisation des cours ou encore de l’attribution d’options prévue à
l’article 208-3 de la loi du 24 juillet 1966.
Le nombre de titres pouvant être acquis ne pourra dépasser 10 % du capital social au
1er janvier 2000, soit 4 531 451 actions. Le prix unitaire d’achat des actions ne pourra excéder
400 euros. Les actions pourront être acquises par tous moyens y compris par achat ou vente
d’options.
En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves et attributions gratuites
d’actions ainsi qu’en cas, soit d’une division, soit d’un regroupement des titres, le prix
maximum d’achat indiqué ci-dessus sera ajusté par un coefficient multiplicateur égal au
rapport entre le nombre de titres composant le capital avant l’opération et ce nombre après
l’opération.
110
Identification des porteurs de titres
L’article 8 des statuts autorise la société à mettre en œuvre une procédure d’identification des
détenteurs de titres.
Titres non représentatifs du capital
La société n’a pas émis de titres non représentatifs du capital social.
Titres donnant accès au capital
La société n’a pas émis de titres donnant accès au capital.
Tableau d’évolution du capital de la société au cours des cinq dernières années
Nature des opérations
Nominal
Prime Numéraire
émis d’émission
(1)
(en KF)
(en KF)
Apports
(2)
1995
1996
Levée d’options de souscription,
émission de 730 actions
Exercice de bons de souscription,
émission de 8 actions
Levée d’options de souscription,
émission de 9 540 actions
Exercice de bons de souscription,
émission de 103 905 actions
1997
1998
1999
Levée d’options de souscription,
émission de 28 000 actions
Exercice de bons de souscription,
émission de 17 407 actions
38
235
Montants
successifs
du capital
(francs)
Nombre Nominal
cumulé
par
d’actions de
action
la société
(1) 2 183 666 056
41 993 578
52
(1) 2 183 666 472
41 993 586
52
496
3 034
(1) 2 184 162 552
42 003 126
52
5 403
44 471
(1) 2 189 565 612
42 107 031
52
1 456
5 064
(1) 2 191 021 612
42 135 031
52
905
7 450
(1) 2 191 926 776
42 152 438
52
Levée d’options de souscription,
émission de 1 500 actions
Exercice de bons de souscription,
émission de 2 962 084 actions
78
319
(1) 2 192 004 776
42 153 938
52
154 028
1 267 772
(1) 2 346 033 144
45 116 022
52
Levée d’options de souscription,
émission de 198 490 actions
10 321
41 678
(1) 2 356 354 624
45 314 512
52
111
REPARTITION ACTUELLE DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE
Actionnariat de la société au 31 décembre 1999
Au 31 décembre 1999, il existait 44 831 473 actions portant droit de vote, dont 3 303 387 actions
à droit de vote double.
28 442 102 actions étaient à cette date sous forme nominative pure (dont 483 039 autodétenues).
1 755 638 actions étaient à cette date sous forme nominative administrée.
15 116 772 actions étaient au porteur.
Au 31 décembre 1999, 42 actionnaires nominatifs possédaient au moins 100 actions.
Actionnaires
Financière Agache (*)
Autodétenues
Autres
Nombre
d’actions
Nombre de
droits de vote
% du
capital
% des droits
de vote
27 926 852
29 448 574
61,63
61,18
483 039
–
1,07
–
16 904 621
18 686 286
37,30
38,82
(*) Directement et indirectement.
A la connaissance de la société, aucun autre actionnaire ne détenait plus de 5 % du capital de
la société au 31 décembre 1999.
Modifications intervenues dans la répartition du capital
au cours des trois dernières années
Actionnaires
Financière Agache
directement et indirectement
31 décembre 1997
31 décembre 1998
31 décembre 1999
Nombre
d’actions
% du
capital
Nombre
d’actions
% du
capital
Nombre
d’actions
% du
capital
23 180 060
54,99
27 084 227
60,03
27 926 852
61,63
Personnes morales ou physiques pouvant exercer un contrôle sur la société
Au 31 décembre 1999, Financière Agache détenait, directement et indirectement, par filiales
à 100 %, 27 926 852 actions de la société représentant 61,63 % du capital et 61,18 % des droits
de vote.
Financière Agache est elle-même contrôlée par le groupe familial Arnault au travers des
sociétés Montaigne Finance, Groupe ARNAULT sa et Compagnie Financière du Nord.
Monsieur Bernard Arnault est Président du conseil d’administration de Christian Dior.
112
LA B OURSE
LE CAPITAL
Au 31 décembre 1999 le capital de Dior s’élevait à 2 356 354 624 francs constitué de
45 314 512 actions de 52 francs de valeur nominale. L’augmentation du nombre d’actions
durant l’exercice s’explique par la création de 198 490 actions par exercice d’options de
souscription.
L’ACTION DIOR
L’action LVMH a réalisé une excellente performance en 1999. Le cours a atteint le
31 décembre un plus haut historique de 444,7 euros, soit une hausse de 190,1 % (*) depuis le
1er janvier 1999. A fin décembre, la capitalisation boursière de LVMH atteignait 43,6 milliards
d’euros, ce qui en faisait la 10e capitalisation de la place de Paris.
LVMH fait partie des principaux indices français et européens utilisés par les gestionnaires
de fonds : CAC40, DJ Euro Stoxx 50, et MSCI European et Pan-European Index.
Dans ce contexte, le cours de l’action Christian Dior a connu des variations de forte
amplitude au cours de l’année, atteignant un plus bas de 92,10 euros et un plus haut de
246 euros. Au 31 décembre 1999, le cours s’est établi à 246 euros.
Au 17 mars 2000, l’action Christian Dior cotait 245,9 euros, soit un cours équivalent au cours
du 31 décembre 1999.
(*) Cours ajustés de l’attribution gratuite du 21 juin 1999.
113
EVOLUTION DU COURS DE L’ACTION CHRISTIAN DIOR
ET VOLUME DE TITRES DIOR NEGOCIES A PARIS
EVOLUTION DU DIVIDENDE SUR CINQ ANS
Dividende net en euros
Taux de distribution en %
du résultat net courant part du groupe
114
PAIEMENT DU DIVIDENDE
Le dividende de 2,8 euros avant avoir fiscal sera mis en paiement au siège social de la société
le 5 juin 2000, sous déduction de l’acompte de 1 euro hors avoir fiscal mis en distribution le
1er décembre 1999.
CAPITALISATION BOURSIERE
Au 31 décembre, en millions d’euros
• 1997
3 965
• 1998
4 250
• 1999
11 147
EVOLUTION DU CAPITAL SOCIAL
Nombre d’actions au 31 décembre 1998
45 116 022
Actions créées par exercice d’options de souscription
198 490
Nombre d’actions au 31 décembre 1999
45 314 512
PERFORMANCE PAR ACTION
1996
1997
1998
1999
1999
Francs
Euros
Résultat net courant
6,72
7,13
4,15
6,53
42,88
Dividende global (net + avoir fiscal)
3,48
3,80
3,81
4,20
27,55
6,3 %
9,2 %
–
7,9 %
7,9 %
Cours le plus haut
129,12
160,07
130,50
246
1 614
Cours le plus bas
79,58
81,71
60,80
92,10
604
127,60
94,06
94,20
246
1 614
–
NA
NA
Progression / année précédente
Cours au 31 décembre
Progression / année précédente
42 %
115
(26 %)
MARCHE DES TITRES DE L’EMETTEUR
Les actions de la société sont cotées à la Bourse de Paris sur le marché à Règlement Mensuel.
Valeurs traitées en nombre de titres et en capitaux à la Bourse de Paris
et évolution des cours depuis 18 mois
Cours
Cours
d’ouverture
de clôture
1er jour dernier jour
(Euros)
(Euros)
Cours
le plus
haut
(Euros)
Cours
le plus
bas
(Euros)
Nombre
de
titres
échangés
Capitaux
échangés
(Euros)
septembre 1998
85,52
68,60
91,16
64,84
1 019 033
79 316 765
octobre 1998
67,08
89,49
89,64
60,83
1 511 505
115 900 296
novembre 1998
89,64
94,37
98,02
83,24
1 216 570
111 251 965
décembre 1998
90,55
94,21
94,37
82,63
930 906
82 556 804
janvier 1999
94,55
114,60
122,00
92,10
1 738 836
197 359 337
février 1999
115,50
104,70
118,00
102,10
1 341 202
147 299 948
mars 1999
102,00
118,90
125,00
98,30
1 231 586
142 095 819
avril 1999
118,00
123,80
126,50
110,00
632 175
74 889 751
mai 1999
124,00
135,50
136,90
119,80
1 812 765
235 151 768
juin 1999
132,00
158,00
160,50
130,00
3 340 009
503 990 083
juillet 1999
156,00
139,80
159,30
138,10
1 336 074
203 736 122
août 1999
137,00
152,00
160,00
135,50
1 178 991
172 931 127
septembre 1999
151,00
153,00
158,50
145,80
1 197 457
184 053 215
octobre 1999
154,00
170,20
170,80
151,30
1 730 963
282 963 158
novembre 1999
170,00
178,50
183,10
168,50
1 166 437
202 518 113
décembre 1999
176,00
246,00
246,00
175,50
1 300 880
257 454 005
janvier 2000
248,80
229,80
275,80
203,40
1 296 421
305 340 080
février 2000
230,00
212,50
253,80
201,20
1 002 193
225 847 410
DIVIDENDES VERSES AU TITRE
DES EXERCICES 1994, 1995, 1996, 1997, 1998 ET 1999
Année
(en euros)
Dividende net
Avoir fiscal
Total
1999
2,80
1,40
4,20
1998
2,54
1,27
3,81
1997
2,53
1,27
3,80
1996
2,32
1,16
3,48
1995
2,18
1,09
3,27
1994
1,98
0,99
2,97
Conformément aux dispositions en vigueur en France, les dividendes et acomptes sur
dividendes se prescrivent par 5 ans au profit de l’Etat.
116
P R I N C I P A U X E TA B L I S S E M E N T S
ET P ROPRIETES F ONCIERES
Champagne et Vins - Cognac et Spiritueux
La société possède elle même et à travers sa filiale Moët Hennessy, la superficie de vignobles
suivante, exprimée en hectares :
détenu
détenu en production
Appellation Champagne
Autres Vins (*)
Appellation Cognac
1 738
2 697
178
1 492
1 237
178
(*) France, Californie, Argentine, Australie, Brésil, Nouvelle Zélande, Espagne.
La société possède également des bâtiments de bureaux et industriels, des « wineries », et des
caves liés à chacune de ses principales marques de Champagne, et à ses opérations de
production en France, Californie, Argentine, Australie, Brésil, Nouvelle Zélande et Espagne,
ainsi que des distilleries et des entrepôts à Cognac.
En 1999, l’acquisition de Krug a accru la superficie de vignobles détenus par le groupe en
Champagne, et celle de Château d’Yquem a permis d’acquérir des vignobles dans le Bordelais.
L’augmentation de la superficie de vignobles des Autres Vins a pour origine l’achat de terres
à vignes en Argentine et en Australie, et l’acquisition de Château d’Yquem en France ; par
ailleurs, le groupe a cédé Simi Winery située en Californie avec les vignobles lui appartenant.
Mode et Maroquinerie
Louis Vuitton Malletier est propriétaire, via sa filiale La Belle Jardinière, des locaux
regroupant ses bureaux et ateliers au Pont Neuf à Paris, également siège de la société ; une
partie de ces locaux est louée à des tiers en bureaux et surfaces commerciales ; La Belle
Jardinière a acquis en 1999 un immeuble à usage de bureaux rue du Pont Neuf à Paris,
qu’elle loue à Céline.
Les magasins de détail de Louis Vuitton sont situés dans des emplacements de choix dans les
plus grandes villes du monde, et sont généralement loués. Aux Etats-Unis et au Japon, les
baux commerciaux comportent fréquemment des clauses de loyer aux termes desquelles
Louis Vuitton paie un loyer basé sur un pourcentage des ventes réalisées par le magasin,
venant s’ajouter à un loyer minimum.
En 1999, le réseau de Louis Vuitton s’est accru de vingt-sept boutiques, notamment par
l’ouverture de onze « global stores » pour un réseau total de quinze global stores.
Les usines de Louis Vuitton appartiennent au groupe et se trouvent essentiellement en
France, bien que des ateliers importants soient également situés près de Barcelone en
Espagne, à San Dimas en Californie, à Ferrara en Italie ; les entrepôts sont la propriété du
groupe en France et sont loués à Hawaii, en Asie et en Océanie.
Louis Vuitton a acquis un immeuble en Corée du Sud à Séoul, où il installera une boutique
et ses bureaux.
Louis Vuitton Malletier possède également un immeuble de bureaux à Hawaii, qui abrite les
magasins Louis Vuitton et loue des bureaux à New York, Tokyo, Hong Kong et dans
plusieurs autres pays.
117
Céline possède des bureaux à Paris, qu’elle donne en location. Ses magasins de détail, situés
dans les plus grandes villes du monde sont généralement loués. Céline possède des
installations de production et de distribution près de Florence en Italie, et loue des entrepôts
à Beverly Hills et Hong Kong
Les emplacements des boutiques en propre de Loewe sont généralement loués auprès de
propriétaires locaux, à l’exception de la boutique du 46, avenue Montaigne dont Loewe
est propriétaire. Les ateliers loués à Madrid, Barcelone, Villaverde, et Getafe en Espagne
fabriquent les produits Loewe et des accessoires pour d’autres marques du groupe. Le siège
social situé à Madrid est en location.
Berluti loue ses magasins, ainsi qu’une usine en Italie.
Kenzo, Givenchy Couture et Christian Lacroix louent leurs sièges sociaux, leurs ateliers et
leurs magasins à Paris.
Kenzo loue des installations de distribution près de Tours en France, qui desservent à la fois
les activités de mode de Kenzo, de Lacroix, de Céline et de Givenchy.
Parfums et Cosmétiques
Les installations de fabrication et de distribution de Parfums Christian Dior sont situées sur
un terrain qui appartient à la société près d’Orléans en France.
En outre, Parfums Christian Dior occupe un immeuble de bureaux, siège de la société, dans
le centre de Paris, financé en leased back avec option d’achat.
Parfums Christian Dior possède également des bureaux en Allemagne, en Belgique et en
Italie, et loue des bureaux et entrepôts dans de nombreuses villes dans le monde.
Les deux centres de production de Guerlain sont situés sur des terrains appartenant à la
société près de Chartres, en France ; le centre de distribution situé à Beville a été cédé en
1999 ; le siège social à Levallois, près de Paris, est en location.
Parfums Givenchy a établi son siège social dans des locaux loués à Levallois, près de Paris,
et possède une usine et des installations de stockage à Beauvais et une seconde usine à
Vervins, en France, cette dernière unité produit des lignes de produits Givenchy et Kenzo
Parfums depuis février 1995.
En outre, Parfums Christian Dior, Guerlain et Parfums Givenchy louent ensemble des
bureaux et des installations de distribution et de vente à New York, Tokyo, Londres et dans
d’autres pays à travers le monde.
Bliss, société acquise en 1999, loue des bureaux et un local où est situé un spa à New York ;
le second spa est établi dans la LVMH Tower 57th Street.
Distribution sélective
Le Bon Marché est propriétaire de trois immeubles à Paris, abritant bureaux et commerces ;
une partie de ces immeubles est louée à des tiers. Le Bon Marché est par ailleurs locataire
d’installations de stockage à Bagneux.
Franck & Fils est propriétaire de deux immeubles à Paris, exploités en magasins, et dont une
partie est louée à des tiers en appartements.
Sephora loue ses bureaux à Boigny, près d’Orléans, et à San Francisco aux Etats-Unis ; les
locaux commerciaux et les magasins de Sephora sont loués, à l’exception du mégastore des
Champs-Elysées dont LVMH a acquis les murs en 1998.
En 1999, Sephora a développé son réseau en France et aux Etats-Unis, et a ouvert une
première boutique au Japon ; l’ensemble de ces emplacements est loué.
118
DFS loue ses surfaces de bureaux, à l’exception des bureaux occupés à Guam, dont DFS a
la propriété. Les magasins gérés par DFS sont généralement loués auprès de propriétaires
locaux, à l’exception des magasins de Waïkiki (Hawaii), de Guam (Tumond Bay Galleria) et
de Saipan, propriété de DFS ; la société possède également un terrain à Saipan.
Une filiale de la société possède un immeuble à Saipan à vocation commerciale, et un
immeuble à Guam dans lequel la société a installé des activités de loisir.
Laflachère, qui a intégré LVMH en 1999, possède cinq usines en France et en loue cinq
autres en France, et une en Espagne ; le groupe exploite quatre sites de distribution en
France, dont trois sont en location. Des bureaux sont loués en France, dans divers pays
européens et à Hong Kong.
Thomas Pink, acquis par LVMH en 1999, loue l’ensemble de ses locaux, bureaux et
infrastructures de distribution à Londres. Son réseau de boutiques en propre, en location,
est pour l’essentiel situé en Grande-Bretagne, et également en Irlande, en Belgique et aux
Etats-Unis.
Autres Activités
TAG Heuer, acquis en 1999, loue des ateliers et des entrepôts en Suisse à La-Chaux-deFonds et à Saint-Imier, ainsi que des locaux à usage de bureaux, dont son siège social, à
Neuchâtel. La société loue également des bureaux et des installations de distribution aux
Etats-Unis, au Canada, en Asie, en Australie et dans plusieurs pays européens.
Fred Joaillier loue des surfaces de bureaux à Paris, ainsi que des emplacements de magasins
en France, à Monaco et aux Etats-Unis.
Benedom loue son siège en Suisse près de Genève, ainsi que son usine en Suisse à La-Chauxde-Fonds.
Desfossés International loue des bureaux à Paris ; la société SID Editions, acquise en 1999,
loue des bureaux à Paris et Poitiers ; Radio Classique, acquis en 1999, loue des bureaux à
Paris.
Le groupe possède un immeuble à New York sur la 57th Street, qui a été inauguré le
8 décembre 1999 ; il abrite les bureaux américains de Parfums Christian Dior, Céline,
Guerlain, Loewe, Louis Vuitton Malletier, et LVMH.
Dior Coutur e
Le groupe Christian Dior Couture est propriétaire de son siège social situé du 11 au 17 de la
rue François I er et du 28 au 30 de l’avenue Montaigne, dans le 8 e arrondissement à Paris. Ces
locaux abritent également la boutique Christian Dior de l’avenue Montaigne.
Depuis le 20 janvier 1998, la société a également acquis la propriété de son centre logistique
à Blois, dont la vocation est d’assurer la distribution internationale de ses produits.
A l’exception de l’avenue Montaigne, les boutiques exploitées en propre par Christian Dior,
et situées dans des emplacements privilégiés dans la plupart des métropoles mondiales, sont
louées à des propriétaires indépendants.
Les sièges des principales filiales de Christian Dior à l’étranger font également l’objet de
locations.
119
S OURCES D’ A PPROVISIONNEMENT
Champagne
L’approvisionnement en raisin de champagne vient de la zone d’appellation Champagne, qui
s’étend sur 35 155 hectares, légalement utilisables pour le Champagne.
Environ 30 400 hectares sont actuellement cultivés. La société possède 1 492 hectares en
production, qui fournissent environ 26 % de ses besoins annuels de raisin de champagne. En
outre, la société s’approvisionne en raisin et vins auprès d’autres vignerons auxquels elle est
liée par des accords individuels. Le plus grand fournisseur de raisin de la société en
Champagne 1999 représentait environ 8 % des besoins de la société et trois fournisseurs
ensemble ne fournissaient pas plus de 18 %.
Historiquement, les prix du raisin ont été établis de multiples manières par un comité
rassemblant l’ensemble de la profession et représentant à la fois des vignerons et des
négociants.
Avant 1996, un prix indicatif était publié, bien que les prix du raisin étaient négociés
individuellement entre les vignerons et les négociants. En avril 1996, un nouvel accord de
quatre ans a été signé par les vignerons et les négociants qui fixe le prix du raisin au prix
moyen des vingt-cinq dernières années, les deux meilleures et les deux plus mauvaises n’étant
pas prises en compte. En outre, l’accord stipule que le prix ne pourra varier de plus de 3 %
d’une année à l’autre, évitant ainsi des fluctuations importantes constatées depuis 1990. En
1999, le prix du raisin a été fixé à 25,50 francs le kilogramme.
Depuis la récolte de 1992, les vignerons et les négociants ont également convenu, en cas de
récolte abondante, de limiter la récolte de raisin et la quantité de raisins utilisés dans la
production de vins embouteillés ; le reste de la production autorisée pourra être stocké pour
être mis en vente les années de faible récolte.
A fin 1999, environ l’équivalent d’un tiers de vendange est mis en réserve qualitative.
Cognac
Les vignobles de Cognac couvrent environ 78 800 hectares ; la surface en production a une
superficie de 77 800 hectares, en réduction d’environ 2 % par rapport à 1998.
Le groupe exploite 178 hectares en propriété dans la région de Cognac. En 1999, il a procédé
à l’arrachage de 60 hectares de vignes, ceci dans le cadre du plan interprofessionnel mis en
place en 1998, visant à réduire la superficie de production, par des primes offertes à
l’arrachage et des aides attribuées aux vignerons, les incitant à un changement de leur
production vers des vins autres que les vins rentrant dans l’élaboration du cognac.
Cependant, l’essentiel du vin et des eaux-de-vie dont la société a besoin est acheté auprès d’un
réseau d’environ 2 500 producteurs indépendants avec lesquels la société veille au maintien
de la qualité. Les prix d’achat des raisins de Cognac, ainsi que ceux des vins et eaux-de-vie
sont établis entre la société et chaque producteur suivant la loi de l’offre et de la demande.
Grâce à son stock important d’eaux-de-vie, la société peut gérer les effets des évolutions de
prix en adaptant ses achats d’une année sur l’autre. Les cinq dernières récoltes de raisin ont
été de loin supérieures aux besoins du négoce.
En conséquence, les limites réglementaires à la production ont été délibérément abaissées
pour la récolte de 1997, celles de 1998 et 1999 étant stables par rapport à 1997.
Néanmoins, une surproduction demeure, dont la réduction reste une priorité pour la société.
120
En 1999, la société a limité ses achats d’eaux-de-vie d’environ 9 % par rapport à 1998, et a
modifié leur « mix » afin de poursuivre l’adaptation aux besoins d’un marché qui évolue de
manière sensible.
Louis Vuitton Malletier
Louis Vuitton Malletier possède onze ateliers de fabrication et recourt à des entrepreneurs
indépendants pour compléter ses fabrications et obtenir une flexibilité de production.
En 1999, l’atelier de Sainte-Florence, démarré en 1998, a atteint sa pleine capacité de
production, afin de répondre aux besoins croissants de production.
La société dépend de fournisseurs extérieurs pour la plupart des matières utilisées dans la
fabrication de ses produits. Bien qu’une partie significative des matières premières soient
achetées auprès d’un nombre assez faible de fournisseurs, la société considère qu’elle pourrait
obtenir des fournitures auprès d’autres sources. Après une diversification lancée en 1998
vers la Norvège et l’Espagne, le portefeuille des fournisseurs est resté stable en 1999. Cet
effort de diversification portera ses fruits en 2000.
En outre, la fabrication de ses produits n’est pas dépendante de brevets ou de savoir-faire
exclusifs appartenant à des tiers.
Dior Coutur e
Le groupe Christian Dior possède un atelier de production et fait appel à des entreprises
indépendantes selon la nature des produits concernés.
Christian Dior Couture exploite en association avec un partenaire italien une unité de
production de produits de maroquinerie à Florence en Italie. Elle fait également appel pour
assurer ses fabrications et obtenir une grande flexibilité de production à des entreprises
extérieures de maroquinerie.
Dans le domaine du prêt-à-porter, la société s’approvisionne auprès d’entreprises extérieures
exclusivement.
121
O RGANES D’ A DMINISTRATION,
DE D I REC TI ON ET D E S URVEILLANCE
ADMINISTRATEURS
Administrateur
Président
M. Raymond Wibaux - 61 ans
276/6, avenue de la Marne - 59700 Marcq en Barœul
Date de 1 re nomination : 11 juin 1993
M. Bernard Arnault - 51 ans
30, avenue Hoche - 75008 Paris
Date de 1 re nomination : 20 mars 1985
• Président du conseil d’administration de la société
Financière Joire Pajot Martin
• Président du conseil d’administration des sociétés :
- Compagnie Financière du Nord, Paris
- Groupe Arnault s.a., Paris
- LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, Paris
• Administrateur des sociétés :
- C I P M (Consortium d’Investissement
et de Placements Mobiliers)
- C I P M International
- Mosane
- Participex
- Recydem
• Administrateur des sociétés :
- Christian Dior Couture, Paris
- Financière Jean Goujon, Paris
- Vivendi, Paris
• Director des sociétés :
- Moët Hennessy Inc., New York
- LVMH K.K., Japon
Administrateur
Financière Agache S.A.
11, rue François I er - 75008 Paris
représentée par M. Pierre Godé - 55 ans
Date de 1 re nomination : 1 er juillet 1997
• Représentant permanent
de la société Groupe Arnault s.a.,
administrateur de la société Financière Agache, Paris
• Président du conseil d’administration des sociétés :
- Financière Agache, Paris
- Financière Jean Goujon, Paris
- Financière Truffaut, Paris
- Héliantis, Paris
- Le Peigné, Bruxelles
- Louis Vuitton, Paris
- LVMH Inc.
- Raspail Investissements, Paris
Vice-Président et Administrateur
M. Eric Guerlain - 60 ans
42, Berkeley Square - London W1X 5DB, (GB)
Date de 1 re nomination : 29 juin 1994
• Président du conseil d’administration de la société
Hydroélectrique d’Energie, Oloron Sainte-Marie
• Représentant permanent de la société Louis Vuitton,
administrateur de Guerlain SA, Paris
Administrateur
• Administrateur - Directeur Général de la société
Compagnie Financière du Nord, Paris
M. Christian de Labriffe - 53 ans
23, avenue Junot - 75018 Paris
Date de 1 re nomination : 14 mai 1986
• Administrateur des sociétés :
- Belle Jardinière, Paris
- Christian Dior Couture, Paris
- Civile du Cheval Blanc, Saint-Emilion
- Groupe Arnault s.a., Paris
- Le Bon Marché, Paris
- Louis Vuitton Malletier, Paris
- LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, Paris
- Sanderson International, Luxembourg
- Sofidiv, Paris
• Associé-gérant commandité de Rothschild & Cie,
et de Rothschild & Cie Banque, Paris
• Membre du conseil de surveillance
de la société Financière Rabelais
• Administrateur des sociétés :
- Christian Dior Couture, Paris
- Holding Financier Jean Goujon, Paris
- Paris Orléans
122
• Dirigeant des sociétés :
• Associé-gérant des sociétés :
- Lazard Frères & Cie, Paris
- Aristide Boucicaut, Paris
- Maison Lazard & Cie, Paris
- Partena, Paris
- Financière Saint Nivard, Paris
- Sèvres Investissements, Paris
• Président des sociétés :
- Euralux, Luxembourg
- Generali France Holding
• Membre du collège des administrateurs de LVMH
Services Gie, Paris
• Director des sociétés :
- Generali, Trieste
- La France Participations et Gestion, Paris
- Christian Dior Boutique Hawaii, Hawaii
- Christian Dior Inc., New York
- LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton KK,
Tokyo
• Vice-Président et administrateur de la société
Eurafrance, Paris
• Représentant permanent des sociétés :
• Vice-Président et administrateur de la société LVMH
Moët Hennessy Louis Vuitton, Paris
- Compagnie Financière du Nord, administrateur
de la société Pechel Industries
• Vice-Président de la société Mediobanca, Milan
- Compagnie Financière du Nord, Président
de la société Ficonor, Paris
• Directeur Général de la société Française Générale
Immobilière, Paris
- Financière Agache, administrateur de la société
BM Développement, Paris
• Membre du Conseil de surveillance de la société Axa,
Paris
- Financière Agache, administrateur de la société
Parfums Christian Dior, Paris
• Administrateur des sociétés :
- Groupe Arnault s.a., administrateur de la société
FA Expansion, Paris
- AMB, Aachen
- BSI, Lugano
- Bolloré Tehnologies, Ergue Gaberic
- Groupe Arnault s.a., administrateur de la société
FA Participations, Paris
- Ciments Français, Paris
- De la Rue Impériale de Lyon, Lyon
- EA - Generali, Vienne
- Le Bon Marché, administrateur de la société
Franck & Fils, Paris
- LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton,
administrateur de la société Desfossés International,
Paris
- Eridania Beghin Say, Thumeries
- Generali France assurances, Paris
- Ufipar, administrateur de la société Investir Telecom,
Paris
- Immobilière Marseillaise, Marseille
- La France Vie
- Ufipar, administrateur de la société LV Capital,
Paris
• Général Partner de la Société Lazard Partners Ltd
Partnership, Wilmington
- Ufipar, administrateur de la société Flavius
Investissements, Paris
• Représentant permanent des sociétés :
- Cie Centrale de Placements, administrateur
de la société Chaussures André, Paris
- Eurafrance, administrateur de la société Financière
et Industrielle Gaz et Eaux, Paris
• Gérant de la SCI du 30 de l’Avenue Hoche, Paris
Administrateur
La France Participations et Gestion S.A.
23, rue de l’Arcade - 75008 PARIS
représentée par M. Antoine Bernheim - 76 ans
Date de 1 re nomination : 14 mai 1986
- La France Participations et Gestion, administrateur
de la société Financière Agache, Paris
- La France Participations et Gestion, administrateur
de la société Christian Dior Couture, Paris
123
MANDATS A RENOUVELER
M. Eric Guerlain - 60 ans
42, Berkeley Square - London W1X 5DB, (GB)
Date de 1 re nomination : 29 juin 1994
M. Christian de Labriffe - 53 ans
23, avenue Junot - 75018 Paris
Date de 1 re nomination : 14 mai 1986
Fonctions actuelles
Fonctions actuelles
• Président du conseil d’administration
de la société Hydroélectrique d’Energie,
Oloron Sainte-Marie
• Associé-gérant commandité de Rothschild & Cie,
et de Rothschild & Cie Banque, Paris
• Membre du conseil de surveillance
de la société Financière Rabelais
• Représentant permanent de la société Louis Vuitton,
administrateur de Guerlain SA, Paris
• Administrateur des sociétés :
- Christian Dior, Paris
- Holding Financier Jean Goujon, Paris
- Paris Orléans
- Selftrade
• Director, Folio Corporate Finance Ltd, London
• Director, Eurofolio Limited, London
Principales fonctions antérieures
Principales fonctions antérieures
• Président du conseil de surveillance de Djedi Holding,
Paris
• Associé de la société Financière Rabelais
• Gérant non associé de la société Percier-Rabelais
• Membre du conseil de surveillance de Guerlain,
Paris
• Alternate Director de Marehome, Londres
• Administrateur de Hédiard Promoteurs, Colombes
• Administrateur de la société Financière Agache, Paris
124
- Loewe Guam, Inc.
- Loewe Hawaii, Inc.
- Loewe Hermanos S.A.
- Loewe Hermanos (UK) Ltd
- Loewe Hong-Kong Ltd
- Loewe Japan KK
- Loewe Saipan, Inc.
- Loewe S.A.
- Loewe Taïwan Ltd
- Louis Vuitton Argentina S.A.
- Louis Vuitton Australia Pty Ltd
- Louis Vuitton Canada, Inc.
- Louis Vuitton Chile
- Louis Vuitton Danmark A/S
- Louis Vuitton EAU, LLC
- Louis Vuitton Guam, Inc.
- Louis Vuitton Hawaii, Inc.
- Louis Vuitton Hong-Kong Limited
- Louis Vuitton Italia
- Louis Vuitton Korea Limited
- Louis Vuitton Malaysia Sdn Bhd
- Louis Vuitton Mexico, S de RL de CV
- Louis Vuitton N.A., Inc.
- Louis Vuitton New Zealand Ltd
- Louis Vuitton Saipan, Inc.
- Louis Vuitton Taïwan Ltd
- Louis Vuitton (Thailand) S.A.
- Louis Vuitton U.S.Manufacturing
- LV Colombia S.A.
- LVNA Finance Corp.
- Perfumes Loewe
- San Dimas Luggage Company
- Serrano, Inc.
NOUVELLES NOMINATIONS
M. Yves Carcelle - 51 ans
Fonctions actuelles
• Président du conseil d’administration :
- Louis Vuitton Malletier
- Céline Suisse
- Céline UKLimited
- Atlantic Luggage Company Ltd
- Céline Japan KK
- Céline Inc.
- Loewe S.A.
- Louis Vuitton N.A., Inc.
- Louis Vuitton Taïwan
- Marc Jacobs International, LLC
- Marc Jacobs Trademarks, LLC
- San Dimas Luggage Company
• Président du conseil de surveillance :
- Avenue MInternational
- Berluti
• Vice-Président :
- Loewe Guam, Inc.
- Loewe Saipan, Inc.
- Louis Vuitton Argentina S.A.
- Louis Vuitton Guam, Inc.
- Louis Vuitton Hawaii, Inc.
- Louis Vuitton Saipan, Inc.
• Administrateur :
- Belle Jardinière
- Céline
- Givenchy
• Gérant :
- Christian Lacroix
- Loewe International
- Loewe Development B.V.
- Louis Vuitton Portugal Maleiro
• Director :
- Atlantic Luggage Company Ltd
- Céline Hawaii, Inc.
- Céline Inc.
- Comete Realty, Inc.
- Loewe Australia Pty Ltd
- Loewe Fashion (M) Sdn Bhd
- Loewe Fashion Pte Ltd
• Représentant permanent des sociétés :
- Louis Vuitton, Administrateur de Kenzo
- Loewe International, Gérant de Loewe France
125
- Louis Vuitton Malletier,
Gérant de Société des Ateliers Louis Vuitton
• Représentant permanent :
- de la société Louis Vuitton Malletier, Gérant de
Société de distribution Robert Estienne
- de la société Louis Vuitton Malletier, Administrateur
de la société Sociedad Catalana de Talleres
Artesanos Louis Vuitton
- Louis Vuitton Malletier,
Gérant de Société Louis Vuitton Services
- Louis Vuitton Malletier, Gérant de Société
des Magasins Louis Vuitton, France
• Gérant :
- Loewe International
- LV Deutschland
- LV Österreich
- Louis Vuitton Malletier, Président de l’Association
du Musée Louis Vuitton
- Céline, Administrateur de Céline Monaco
- Louis Vuitton Malletier, Administrateur
de Louis Vuitton Belgique
- Louis Vuitton Malletier, Vice-Président
de Louis Vuitton Cantacilik Ticaret
M. Denis Dalibot - 55 ans
27, rue Singer - 75016 Paris
- Louis Vuitton Malletier, Administrateur
de Louis Vuitton Espana
Fonctions actuelles
- Louis Vuitton Malletier, Administrateur
de Louis Vuitton Hellas
• Président du conseil d’administration de la société :
- Paris Provence Bâtiment, Paris
- Louis Vuitton Malletier, Administrateur
de Louis Vuitton Monaco
• Directeur général administrateur des sociétés :
- Financière Agache, Paris
- Financière Truffaut, Paris
- Omnium Lyonnais d’Etudes, Paris
- Sofidiv, Director de Loewe S.A.
• Representative Director :
- Louis Vuitton Japan KK
- Louis Vuitton Korea Limited
• Administrateur des sociétés :
- Christian Dior Couture, Paris
- Financière Jean Goujon, Paris
- Heliantis, Paris
- S.B.C., Saint-Herblain
Principales fonctions antérieures
• Président / Chairman :
- 1896 Corp.
• Dirigeant de la société Sèvres Investissements, Paris
- Céline Montaigne
• Gérant des sociétés :
- Kléber Participations, Paris
- Montaigne Investissements, Paris
- Loewe Italia
- Louis Vuitton (Suisse) S.A.
• Vice-Président :
• Représentant permanent des sociétés :
- Belle Jardinière administrateur de la société
Le Jardin d’Acclimatation, Paris
- Christian Dior Couture administrateur des Ateliers
Arnaud Savy
- FA Expansion administrateur de la société Raspail
Investissements, Paris
- Financière Agache Président de la société Aristide
Boucicaut, Paris
- Comete Guam, Inc.
- Comete Saipan, Inc.
- Louis Vuitton Cantacilik Ticaret
• Administrateur / Director :
- Lopena S.A.
- Louis Vuitton Singapore
- L.V. U.K. Limited
126
- Financière Agache Président de la société Babylone
Investissements, Paris
- Financière Agache administrateur de Crédis Euro,
Paris
- Financière Agache administrateur de la société FA
Expansion, Paris
- Financière Agache administrateur de la société FA
Participations, Paris
- Financière Agache administrateur de la société IFP,
Marcq-en-Barœul
- Financière Agache administrateur de la société
Morgan Court Terme
- Financière Agache Président de la société Sifanor,
Paris
- Financière Agache administrateur de Sicav Indocam
Arbitrages 3 Mois, Paris
- IFP administrateur de la société BM
Développement, Paris
- Groupe Arnault s.a. Président de la société Gasa
Développement, Paris
- Groupe Arnault s.a. Président de la société
Financière Saint Nivard, Paris
• Administrateur des sociétés :
- Heliantis, Paris
- Au Bon Marché, Paris
- Aristide Boucicaut, Paris
- Franck et Fils, Paris
- John Galliano, Paris
• Représentant permanent des sociétés :
- Financière Agache administrateur de Sicav Indocam
Arbitrages 3 mois, Paris
- Financière Agache administrateur de la société
Raspail Investissements, Paris
- Kléber Participations administrateur de la société
Le Peigné, Bruxelles
- Au Bon Marché administrateur de la société Belle
Jardinière, Paris
- Au Bon Marché administrateur de la société BM
Développement, Paris
- Au Bon Marché administrateur de la société BM
Expansion, Paris
- Au Bon Marché administrateur de la société Sèvres
Investissements, Paris
• Liquidateur de Auxiliaire de Financement du Nord,
de l’Est et du Centre - Aufinec, Paris
- Au Bon Marché administrateur de la société
Babylone Investissements, Paris
- Financière Agache administrateur de la société
Immobilière A. Lamourelle Bordeaux, Paris
Principales fonctions antérieures
• Président du conseil d’administration des sociétés :
- Babylone Investissements, Paris
- Financière Saint Nivart, Paris
- Montaigne Finance, Paris
- Sadifa, Paris
- Financière Agache, Paris
- Financière Agache administrateur de Sicav Indosuez
Europibor
- Financière Agache gérant de la société Agafin, Paris
- Compagnie Commerciale d’Investissements gérant de
la société Sevrilux, Paris
• Director Olivier Asia, Hongkong
• Directeur général non administrateur de Compagnie
Commerciale d’Investissements C.C.I., Paris
• Director The Helium Company Ltd
Conformément à la charte du conseil d’administration, chaque administrateur doit détenir
au moins 50 actions inscrites en compte nominatif.
127
FONCTIONNEMENT
Conseil d’administration
Le conseil d’administration fonctionne conformément aux dispositions de la loi du 24 juillet
1966 sur les sociétés commerciales.
Collège de censeurs
L’assemblée générale peut nommer, sur proposition du conseil d’administration, des censeurs
dont le nombre ne peut excéder trois.
Ils sont nommés pour une durée de trois ans prenant fin à l’issue de l’assemblée générale
ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans
l’année au cours de laquelle expirent leurs fonctions.
Les censeurs sont convoqués aux séances du conseil d’administration et prennent part aux
délibérations avec voix consultative, sans que toutefois leur absence puisse nuire à la validité
de ces délibérations.
Aucun censeur n’était en fonction au 31 décembre 1999.
Comité d’audit
M. Eric Guerlain
M. Christian de Labriffe
M. Pierre Godé
Comité de rémunération
M. Antoine Bernheim
M. Eric Guerlain
M. Raymond Wibaux
Comité de sélection
M. Antoine Bernheim
M. Eric Guerlain
M. Pierre Godé
128
CONTROLEURS LEGAUX
Commissaires aux comptes
Mandat en cours
date de début
du 1 er mandat
date de
nomination
date de fin
de mandat
ERNST & YOUNG AUDIT
Tour Ernst & Young
Faubourg de l’Arche
92037 Paris La Défense Cedex
représenté par M. François Hilly
29 mai 1997
29 mai 1997
exercice 2002
BARBIER FRINAULT & AUTRES
41, rue Ybry
92576 Neuilly sur Seine Cedex
représenté par M. Gilles Galippe
21 juin 1985
29 mai 1997
exercice 2002
M. Dominique Thouvenin
(suppléant)
Tour Ernst & Young
Faubourg de l’Arche
92037 Paris La Défense Cedex
29 mai 1997
29 mai 1997
exercice 2002
M. Alain Grossmann
(suppléant)
41, rue Ybry
92576 Neuilly sur Seine Cedex
21 juin 1985
29 mai 1997
exercice 2002
POLITIQUE D’INFORMATION
Responsable de l’information : Monsieur Denis DALIBOT, Directeur Financier.
Tél. : 01 40 73 57 13 - Fax : 01 47 20 42 14
Adresse du site internet : christiandior.fr
129
3o Avenue Montaigne Paris 8 e

Documents pareils