Gaël Malleret, PhD. Behavioral neuroscientist (animal research

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Gaël Malleret, PhD. Behavioral neuroscientist (animal research
Gaël Malleret, PhD.
Behavioral neuroscientist (animal research)
Team leader (FORGETTING – “Forgetting
Processes and Cortical Dynamics”), Lyon
Neuroscience Research Center (CRNL) - Dir:
Olivier BERTRAND
Research Career
2009-2013: ATIP (young researcher) team leader “Sleep and Memory” (ATIP: 2009-2011 – “ATIP plus”:
2011-13), Lyon Neuroscience Research Center CRNL
2008-2009: Chargé de Recherche CR1 (Asst Prof. eqvt) in Dr. Pierre-Hervé Luppi’s team “Neuronal
networks responsible for sleep-waking regulation”.
2001-2008: Post-Doctoral Scientist and Associate Research Scientist after 2005 (team leader – behavioral
studies), Laboratory of Prof. Eric R. Kandel, 2000 Nobel Prize laureate, Center for Neurobiology and
Behavior, Columbia University, New York, USA
1998-2000: Visiting Graduate Student, Center for Neurobiology and Behavior, Columbia University, New
York, USA
1997-2000: Ph.D. Student - Laboratory of Prof. Robert Jaffard, Behavioral and Cognitive Neuroscience
Institute – CNRS UMR 5106 - Teaching Assistant in Biology - Bordeaux I University, France
Abstract
Mémoire et Oubli
Pour beaucoup d’entre nous, l'oubli représente l’expérience désagréable d’une perte temporaire
ou permanente de mémoire. Ces pertes de mémoires peuvent même devenir fortement
handicapantes chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer. Cependant, oublier ne nous
est pas toujours préjudiciable. Des travaux récents suggèrent que l'oubli peut être un processus
adaptatif nous permettant de désapprendre des informations qui ne sont plus d'actualité, et même
d’empêcher la survenue de troubles tels que le désordre de stress post-traumatique ou la
dépression quand cet oubli concerne des événements émotionnellement négatifs de notre vie.
Avec cette présentation, nous verrons qu'il existe différentes formes d'oubli. Nous essayerons de
comprendre leurs bases physiologiques et de voir pourquoi oublier peut aussi nous permettre de
mieux mémoriser et de mieux vivre au quotidien. Nous évoquerons les recherches internationales
faites sur cet oubli adaptatif et visant à comprendre ses bases physiologiques. Nous aborderons
notamment le rôle du sommeil dans l’oubli.
Quelques publications liées à la conférence:
Kraemer, P.J., and Golding, J.M. (1997). Adaptive forgetting in animals. . Psychonomic bulletin and review
4, 480-491.
Levy, B.J., Kuhl, B.A., and Wagner, A.D. (2009). the functionnal neuroimaging of forgetting. in Forgetting,
Edited by Sergio Della Sala, 135-164.
Malleret, G., Alarcon, J.M., Martel, G., Takizawa, S., Vronskaya, S., Yin, D., Chen, I.Z., Kandel, E.R., and
Shumyatsky, G.P. (2010). Bidirectional regulation of hippocampal long-term synaptic plasticity and its
influence on opposing forms of memory. J Neurosci 30, 3813-3825.
Nicholls, R.E., Alarcon, J.M., Malleret, G., Carroll, R.C., Grody, M., Vronskaya, S., and Kandel, E.R.
(2008). Transgenic mice lacking NMDAR-dependent LTD exhibit deficits in behavioral flexibility. Neuron
58, 104-117.
Wixted, J.T. (2004). The psychology and neuroscience of forgetting. Annu Rev Psychol 55, 235-269.