Les filles dans la Rome antique

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Les filles dans la Rome antique
Les filles dans la Rome antique
Vous en avez assez des bahuts modernes et des pensions aux moeurs étriquées ? Allez donc
faire un tour à Rome durant l'antiquité: dépaysement assuré !
Le rôle des femmes à Rome.
Les lois romaines accordaient peu de droits aux femmes: elles
avaient originellement le même statut que celui des enfants:
elles étaient considérées comme étant incapable de prendre
soins d'elles mêmes. Les femmes étaient sous l'autorité du "
Pater familias " jusqu'à ce qu'elles se marient. D'un autre côté,
une femme mariée prenait la direction des affaires de la
maison, donnant des ordres aux serviteurs et aux esclaves. Le
mariage était en général arrangé pour des raisons sociales et
économiques. Les filles étaient mariées très jeunes, entre 12
et 14 ans. Le maris, supposé prendre soin de sa femme était
en général un peu plus âgé (ceci dit, un mariage entre une fille
de 16 ans et un homme de 60 aurait parut totalement ridicule).
Les femmes jouaient malgré tout un rôle non négligeable dans la société: les épouses de
sénateurs aidèrent certains hommes à s'emparer du pouvoir. Les complots se tramaient en
coulisse. En public, les romaines tentaient d'incarner beauté et dignité. Les filles de sénateurs
avaient de fortes chances de mener une vie de luxe: elles pouvaient épouser un homme
puissant et vivre dans la haute société romaine.
L'un des rôle les plus prestigieux pour une femme était de devenir Vestales: des jeunes filles
de 6 à 10 ans étaient choisies dans ce but. Elles devenaient des personnalités religieuses très
importantes et leurs mission les faisaient officier dans un sanctuaire parfois durant 30 ans.
L'éducation des filles à Rome:
Les romains de toutes les classes sociales mettaient beaucoup d'importance dans l'éducation:
des Patriciens aux pebléiens, les citoyens de Rome envoyaient leurs enfants à l'école. Au
second siècle ap.JC, l'éducation des jeunes romains était issue de trois courants culturels:
L'humanisme gréco-romain, le christianisme, et l'éducation barbare orientée vers la formation
des paysans ou des guerriers.
Traditionnellement, les parents étaient en charge de l'éducation de leurs enfants, mais en
même temps que Rome absorbait la culture grecque, il devint nécessaire pour les romains de
faire appel à des professeurs. Beaucoup des professeurs et précepteurs étaient des esclaves
grecs qui étaient d'ailleurs souvent plus instruits que leurs maîtres.
-De 7 à 12 ans, les garçons et les filles se rendaient dans des écoles primaires bon marché.
Elles étaient généralement situées dans des rues commerçantes et louées par un maître. Les
enfants y apprenaient à lire le latin, et écrire sur des tablettes de cire. Mais les enfants de
familles riches étaient souvent instruits chez eux par un précepteur ou un esclave dont c'était
la tâche.
-De 12 à 16 ans, les filles et les garçons allaient dans des écoles secondaires appelées "
grammaticus " où ils faisaient l'apprentissage de la grammaire: on y étudiait l'Histoire, un peu
de géométrie et des textes d'auteurs classiques. Les filles étaient séparées des garçons et
apprenaient aussi la poésie et la musique. L'art de la cuisine et de la couture leur étaient
enseignés chez elles afin qu'elles deviennent de bonnes épouses et mères.
-A 16 ans, seuls les garçons pouvaient poursuivre leur éducation en entrant dans des écoles
supérieures appelées " rhetor ", dans lesquelles ils perfectionnaient leur art oratoire et
choisissaient entre le droit ou la philosophie. Les plus riches partaient pour Athènes où ils
devenaient les disciples des fameux philosophes qui y vivaient.
La discipline dans toutes ces écoles étaient de mise: les élèves étaient souvent frappés en
guise de punition.
La mode
Nombre de vêtements portés à Rome étaient semblables à ceux portés en Grèce à la même
époque à l'exception de la toge qui était l'élément le plus reconnaissable de la garde-robe d'un
romain. Durant les deux premiers siècles de l'existence de Rome, la toge est le seul vêtement à
avoir été porté par les deux sexes sans distinction de rang. Sa seule qualité distinctive était
l'étoffe dont elle était faite: les classes supérieure revêtaient des toges de la laine la plus fine
dans sa couleur naturelle, alors que celles des classes inférieures étaient en tissus grossier ou
faites d'un feutre mince. Le temps passant, la mode des toges disparut pour les femmes,
devenant un privilège masculin.
Au temps de la république, les vêtements des femmes étaient d'une grande simplicité et
suivaient plus ou moins leurs équivalents grecs: elles portaient une " stalla ", composée de
deux rectangles de tissus réunis sur un des longs côtés par des fibules, des broches, et plus
tard, des boutons, de telle sorte que le tissus tombait droit devant.
Par dessus la " stalla ", était porté la " palla ", une pièce de tissus oblongue que l'on pouvait
porter en manteau seul ou en manteau avec capuchon., ou encore avec l'extrémité passée sur
l'épaule et l'autre drapée sur le bras opposé. Les élégantes consacraient beaucoup de temps à
arranger avec goût les plis de la " palla ", observant des attitudes étudiées, propres à mettre en
valeur la draperie.
Les romaines portaient des sous-vêtements, un simple rectangle cousu en tube et épinglé sur
les épaules comme un chiton. Il existait aussi le strophium, qui ressemblait beaucoup au bikini
actuel. Les tissus employés étaient les mêmes qu'en Grèce, mais les techniques de tissages
s'étaient améliorées et les étoffes de lins et de laines étaient d'une grande finesses. Le coton
apparut en 180 av.JC à Rome et la soie, extrêmement chère, fut aussi connue à cette époque,
importée d'orient par les armées victorieuses. Les broderies, soieries, et coûteuses mousselines
étaient appréciées des riches romaines.
Les femmes portaient des cheveux tressés, bouclés, frisés, ou ondulés et souvent ornés de
bijoux pour les plus riches. Les esclaves passaient des heures à coiffer leurs maîtresses. Les
femmes de l'élite portaient de superbes bijoux venant des quatre coins de l'empire et des robes
de soie chinoise ou de coton des Indes.
Il va de soit que des scénarii durant cette période doivent être soigneusement préparés: la
vie à Rome et dans son empire est riche en aventures hautes en couleur, y compris pour des
jeunes filles désireuses de découvrir un cadre de jeu original. Cet article très succinct n'est
fait que pour vous inciter à vous plonger plus avant dans cette période fascinante