L`easy-jetsetting de Paris à Berlin. Les enjeux urbains de l

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L`easy-jetsetting de Paris à Berlin. Les enjeux urbains de l
http://association-­‐astres.fr/fr/ L’easy-jetsetting de Paris à Berlin. Les enjeux urbains de
l’informalité d’un tourisme d’élite nocturne et festif.
GUERIN, Florian
Doctorant contractuel au Lab’Urba – Près Paris-est
Institut Français d’Urbanisme – Université Paris Est Marne-la-Vallée
4, rue Nobel
77420 - Champs sur Marne
courriel : [email protected]
tél. : 06.31.32.95.28
Résumé :
La communication portera sur une analyse du phénomène des city-breaks (ou tourisme
urbain de court-séjour) nocturnes et festifs.
Le cas empirique utilisé est l’easy-jetsetting de Paris à Berlin (contraction entre la
compagnie low-cost « easy-jet » et le terme « jetsetter »), désignant les touristes festifs (issus
de milieux aisés) partant un long week-end dans une ville attractive pour son clubbing. Ce
choix s’explique par l’importance des représentations autour du tourisme ludique berlinois.
En effet, les politiques publiques à Paris prennent en compte l’enjeu économique du tourisme
nocturne, suite à la pétition des établissements de loisir nocturnes qui met en avant la question
de la fuite des fêtards parisiens. Depuis, Berlin est exemplifié par divers acteurs et usagers de
la vie nocturne. D’ailleurs, une enquête IFOP (octobre 2010) montre l’impact en terme de
perception : 43% des répondants jugent Paris moins animée que la capitale allemande. Enfin,
Berlin est la ville la plus touristique d’Allemagne, en tant que capitale techno (Office des
Statistiques du Land de Berlin).
Je commencerai par replacer les enjeux de l’easy-jetsetting face aux problématiques
liées au tourisme urbain, puis, au city-break. Le « tourisme urbain », né dans les années 1980,
a engendré une dynamique urbaine du politique pour valoriser les centres-villes et les
spécificités locales, culturelles (Dubois, Ceron, 2001). Le fait de la transformation de lieux
urbains déjà constitués correspondrait à la deuxième révolution du tourisme (Sotck, Lucas,
2012). Pour autant, l’intérêt scientifique ne fut perçu que tardivement et à travers l’enjeu
économique pour les villes européennes (Pearce, 1987 ; Cazes, Poitier, 1996) puis
américaines (Gladstone, 1998). Ainsi, la notion de « tourisme urbain » est mal définie, ce qui
est expliqué par Knafou et Duhamel (2007) du fait que les deux termes n’ont pas été articulés
dans leurs champs. La perspective économico-spatiale a prédominé (Pages, 1995) pour étudier
la concentration spatiale de l’offre de loisirs (M.Law, 1993). Néanmoins, le tourisme urbain
est pluriel (social, d’affaires, événementiel, commercial, d’agrément). Parallèlement, le citybreak s’est développé par l’augmentation du temps libre (Etude Chronos-Média Mundi,
InProcess et What Time Is It, 2008), la flexibilité des temps de travail (pour les CSP +), le
développement des offres Internet de dernière minute, l’évolution des structures familiales et
le nombre de retraités (Dubois, Ceron, 2001). Avec l’élévation du niveau de vie, il y eut une
hausse de la demande de récréation dans les villes.
Le spécificité de l’easy-jetsetting vient du fait qu’il s’agisse d’un tourisme festif,
nocturne, undergound et d’hyper-mobilité. Le tourisme festif n’est pas innovant (Moreau,
Sauvage, 2006), mais, la motivation des easy-jetsetters pourrait correspondre à une recherche
de la « ville dionysiaque », c’est à dire, du sublime effrayant, de l’ivresse, contre la
planification économique et spatiale. Elle laisse place à l’imprévisible et l’insoumis. L’intérêt
se porte pour le cœur des villes, les foules se mélangent, l’ambiance et l’événement festif sont
mis à l’honneur. C’est aussi un tourisme nocturne, se différenciant du tourisme diurne, de par
son lien aux territoires du clubbing (zone située entre Berlin Mitte et Kreuzberg). Cependant,
ce caractère « nocturne » signifie ce tourisme négativement de par les représentations issues
de la mythologie grecque (« Nyx », déesse des ténèbres) ; puis, de la religion
catholique (« Nux ») ; de la construction du discours démonologique ; de la philosophie des
Lumières ; du folklore régional… Cependant, la nuit correspond également au temps libre,
temps de repos et divertissement, de sexualité et festivité. Pour autant, les tourismes diurne et
nocturne sont deux espaces-temps à articuler, même si des activités diurnes débordent
(Gwiazdzinski, 2005). Egalement, il s’agit d’une culture underground valorisée par la
politique culturelle pour dynamiser la vie nocturne. La ville de Berlin en est un exemple pour
ces easy-jetsetters, dont les soirées ne sont pas des free party déniées par les habitants, ni des
fêtes dans des zones désaffectées avec un droit d’accès payant, mais, plutôt une recherche
d’illégalisme comme frisson à caresser, avec un droit d’entrée et des videurs. Cette pratique
permet de dépasser La distinction de Bourdieu pour envisager un paradigme de la « diversité
culturelle » (Glévarec, 2013), où le plaisir « ici et maintenant » est davantage valorisé que la
correspondance à une culture de classe élitiste. Cependant, un décalage persiste entre la vie
nocturne réelle de Berlin et celle d’autres villes comme Hambourg et sa « Reeperbahn ».
Enfin, il s’agit d’un tourisme d’hyper-mobilité, l’occupation d’un territoire réticulaire pour
étendre sa territorialité de clubber. La pratique exprime un nouveau rapport au temps et à
l’espace, où la contiguïté regroupe la proximité. B. Marzloff (groupe Chronos)
conceptualisera le city-breaking via la notion d’hétérotopie (Foucault, 1966). En la
développant, l’easy-jetsetting pourrait correspondre à une hétérotopie de déviation dans des
lieux clos (clubs) correspondant au négatif de la société élitiste les fréquentant et liés au loisir
au sens d’oisiveté (d’otium). Mais, les pratiquants sont en fait acteurs de la nuit et actifs : leur
pratique modifie le territoire urbain dans lequel ils se trouvent. Ce serait également une
hétérochronie car la rythmique tripartite (travail, loisirs, sommeil) articulée aux trois temps de
la vie est complètement chamboulée. Le club berlinois est lui-même hors-temps : la nuit dure
plus de 72 heures.
Dans une seconde partie, je tenterai de faire la lumière sur la dimension hors des
sentiers battus ou non de cette pratique en termes quantitatifs et qualitatifs. L’enquête
« Vacances » de l’INSEE, ne prend ni en compte les court-séjours, ni le tourisme urbain.
L’enquête SDT montre que le tourisme urbain de court-séjour représente environ 60 % du
tourisme urbain. L’enquête European cities visitors (2008-2009) montre qu’entre 2002 et
2007, le nombre de nuits passées dans les villes européennes ont augmenté de 25.6%, alors
que le taux de croissance du tourisme global s’élève à 7%. Néanmoins, l’activité : « fête,
clubbing » n’est pas prise en compte statistiquement. Or, elle n’est pas marginale : selon T.
Rapp (2009), il y aurait 10 000 fêtards par semaine à rester trois jours et trois nuits à Berlin,
afin d’écouter de la musique techno et de libérer sa sexualité et sa psyché. Au niveau qualitatif,
l’étude Chronos et al. (2008) montre que le city-break correspond à la recherche
d’émancipation du consommateur contrôlée par des aides à la décision (les blogs/forums de
voyage), soit une forme d’improvisation contrôlée. Il s’agit d’effectuer une rupture avec le
quotidien en combinant lieux/individus/activités/temporalité courte. Cependant, le city-break
déborde le voyage car il se rêve et se conçoit et des posts et photos sont déposés sur des sites
communautaires. Les city-breakers sont davantage jeunes (70.9 % de taux de départ en ville
pour les 18-24 ans contre 42,4 % pour les plus de 65 ans) et issus d’un milieu social élevé
(84,9 % pour les cadres supérieurs, 56,8 % pour les ouvriers). Mais, l’easy-jetsetting
correspond à une forme d’élitisme social réservé aux clients des clubs branchés parisiens,
connaissant les codes sociaux à y respecter, et ayant les moyens financiers (pour acheter un
billet d’avion, une nuit d’hôtel, …). En fait, ils correspondraient à 5 % de la part des citybreakers, seraient clients haut de gamme de l’hôtellerie et cadres supérieurs (New Deal,
Décembre 2002). Nous pouvons supposer que ces easy-jetsetters correspondent à l’individu
hypermoderne (Aubert, 2006), ayant un rapport gourmand au temps possible du fait d’un
emploi du temps souple. Au-delà d’un segment marketing, il pourrait s’agir de nouveaux
comportements de touristes, voire d’une nouvelle conception du quotidien où le loisir
s’impose.
L’« easy jet-setting » fait parler de lui dans nombre de médias « in ». Le jeune écrivain
P. Coussin-Grundzinski, qui se revendique easy-jetsetter, explique son choix de partir par le
coût élevé des soirées parisiennes réservées à la jeunesse dorée, pour une ambiance et des
relations sociales médiocres et contrôlées. Pierrette (une de mes enquêtés de 41 ans) évoque
cette sensation de contrôle accru par rapport à ses soirées étudiantes de raggaemuffin. Or, à
Berlin, le pas de porte est moins sélectif qu’à Paris, les codes sont davantage flexibles et
moins basés sur une place sociale que sur l’identité personnelle. Cependant, cette pratique
possède des limites intrinsèques. La carricaturalisation des nuits berlinoises est critiquée, ainsi
que le manque de recul sur la ville globale. En effet, l’easy-jetsetting encourage seulement à
la visite des clubs et, donc, à la confrontation avec ses clubbers, pas les berlinois. Récemment,
ce sont des critiques proches des associations de riverains parisiennes qui remontent par les
riverains berlinois, autour des nuisances sonores. Il me semble que la véritable problématique
soulevée soit celle de l’appropriation d’un espace signifié en lieu et faisant partie du territoire
de ces fêtards, mais aussi de ces habitants, avec des usages différenciés créant des conflits
d’appropriation. Ainsi, l’« habiter », au sens de M. Segaud (2008), de ces jeunes venus de
l’étranger, prenant collectivement possession du pont Admiralbrücke du canal (avant de
clubber), entre en contradiction avec la pratique de flânerie. Les Grüne locaux (parti des
Verts) ont repris politiquement ces plaintes et construit leur campagne politique autour du
slogan : « Au secours, les touristes débarquent ». Ceci revient à nier la valeur économique du
tourisme nocturne à Berlin. Or, la pauvreté de l’est et de Kreuzberg suite à la chute du mur a
permit l’investissement de lieux de convivialité, ce qui a précédé à une forme de
« gentrification » (Zukin, 1987). Plus globalement, le revers du phénomène des easyjetsetters vient d’une uniformisation des nuits avec la circulation des DJ’s, des nuits à bas coût
du fait d’une main d’œuvre payée au lance-pierre, d’une discrimination sociale accrue de par
l’élitisme à l’accès de ces nuits, etc.
Dans une troisième partie, je m’intéresserai aux effets et impacts du tourisme urbain,
du city-break et de l’easy-jetsetting. Les retombées économiques du tourisme urbain de courtséjour sont délicates à évaluer. Pour autant, il permet d’éviter les déséquilibres saisonniers et
les dépenses moyennes sont maximales. Néanmoins, les coûts d’investissements pour les
équipements sont lourds. Le city-break recèlerait davantage des enjeux politiques, en termes
de rénovation et réaménagement des centres-villes, suivant un schéma type (Dubois, Ceron,
2001). Cependant, l’enjeu pour l’élu est surtout communicationnel, un message en termes
d’image de la ville destiné aux touristes et à ses électeurs. Ainsi, une forme de concurrence
entre villes se dessine, qui induit un partage entre « villes de loisirs » et « villes actives ». A.
Pott (2007) montre comment ont été bouleversées les valeurs attachées à la ville industrielle et
militaire de Wetzlar, devenue un attracteur touristique, via un marketing urbain qui recode
positivement les éléments négatifs du quotidien, afin de recréer un mode d’habiter touristique.
De la sorte, l’impact urbain du tourisme n’est pas des moindres : il a créé de nouvelles formes
urbaines (comptoirs, complexes, …) et d’urbanité (en termes d’identification et d’altérité), en
modifiant le regard sur les villes via la patrimonialisation et la festivalisation (Nahrath, Stock,
2012). Mais, se pose la question de la qualité de l’urbain, avec des risques de surfréquentation et de banalisation des centres-villes via l’uniformisation des modes de vie. Au
niveau social, la pratique touristique de la ville a comme effet l’augmentation de la diversité
de population présente et la hausse du prix du foncier, ce qui crée des formes d’évitement
pour les habitants, se repliant sur des lieux marchands et privatifs et un sentiment d’insécurité
de certaines zones touristiques. Les populations défavorisées sont repoussées vers la
périphérie, même si les jeunes y résistent, ce qui crée un décalage entre une société de
consommation et du manque, à la source de violences (Juan, 1998). Donc, un hiatus persiste
entre la ville rêvée des touristes et la ville construite.
Enfin, je tenterai de conceptualiser ce type de voyage au bout de la nuit via la notion
d’informel. Cela me permettra de complexifier des dualités heuristiques entre tourisme festif
underground et mainstreem, diurne et nocturne, touristes d’élites et transgressifs... Il ne s’agit
pas de comprendre « l’informel » au sens d’une absence de normes au de lois, tel qu’en
économie, mais plutôt comme un trouble (Monnet, 2010). Cette notion correspondrait à un
implicite qui conteste la possibilité de classer le phénomène dans une catégorie. Ainsi, l’easyjetsetting correspond-il plutôt à du tourisme urbain ou à une soirée festive ? En suivant la
définition d’une fête (Adrénaline, 2010), nous pouvons considérer que la fête clubbing est le
ciment de la société élitiste qu’est la jeunesse dorée, régulant leurs émotions en mettant leur
corps et psyché à l’épreuve, et permettant de se construire une culture commune d’easyjetsetter, dont l’appartenance est renforcée par les blogs et autres posts qui constituent une
forme de narration de leur souvenir de soirée reconstruite a posteriori. Avec Nahoum-Grappe,
nous comprenons qu’elle ne correspond pas aux fêtes traditionnelles, mais, aux moments
festifs contemporains. L’easy-jetsetting est un moment festif au sens anthropologique car il
casse l’ordinaire avec un contenu symbolique significatif. Imaginairement, les pratiquants
entrent dans un espace de liberté transgressive, perverse, où le club devient le chez-soi.
Cependant, le temps de latence est oublié. De même, et contrairement aux fêtes populaires, il
semblerait que l’easy-jetsetting soit un moyen des élites pour se décentrer du monde social
dans lequel ils évoluent. Le vertige est alors recherché dans un jeu (Caillois, 1957) qui relève
de l’ilinx (déstabilisation des sens) et de la mimicry (accession à un rôle autre).
Donc, cette pratique oscille entre un ensemble de dualités empêchant sa classification.
Telles les oppositions de notions issues de l’époque des Lumières (privé/public,
domestique/économique), l’opposition entre formel et informelle est dichotomique, dans la
volonté d’une maîtrise du monde (telle que la dichotomie diurne/nocturne pour maîtriser les
nuits urbaines). E. Goffman utilisait la métaphore de la « membrane » pour montrer les
ambiguïtés de cette coupure. Or, leur identification peut être dissociée (Monnet, 2006). La
volonté d’un contrôle des corps et du temps est dénigrée par les easy-jetsetters hypermodernes. Il s’agit d’une activité de classe supérieure, localisée dans un espace spécialisé et
privé, mais accueillant du public, donc publicisable dans le sens où elles se déroulent au vu
des autres, ici et virtuellement présents. De plus, la pratique entre dans le cadre d’une
économie formelle de clubbing, du marché de la fête nocturne. Elle tend à se massifier et se
formaliser : il existe aujourd’hui des agences de voyage spécialisées ; la partie « vie nocturne
» des guides de voyage est devenue incontournable ; des régions de l’Europe de l’est (côte
bulgare) ou des cités se sont ultra-spécialisées (Mykonos). Or, l’économie formelle serait la
forme pure de l’économie. Cependant, l’économie touristique autour de l’easy-jetsetting est
plus délicate à mesurer et l’activité économique pure ne serait qu’un idéel à atteindre
(Granovetter, 1985). Mais, l’easy-jetsetting possède aussi une dimension culturelle techno,
politique d’image de la ville, etc, soit une multitude d’aspects à articuler remettant en cause la
distinction entre formel et informel. Ce tourisme ne serait, donc, pas hors des sentiers battus,
en soi, en opposition à un tourisme diurne et mainstreem qui serait dans les sentiers battus,
pur et formel, mais, une articulation entre les deux. L’improvisation serait contrôlée par des
points de repères étant un ensemble de régulations implicites ou normes pratiques (au sens
d’Olivier de Sardan, 2008), faisant partie de la définition de la situation. Ces normes pratiques
entrent en écart avec les normes officielles relatives à ces élites et à la culture techno.
Mots-clés :
city-break/easy-jetsetting, informel, complexité, festivité nocturne, sociologie urbaine
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