Constructions scolaires et installations sportives
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Constructions scolaires et installations sportives
TABLE DES MATIÈRES 1. REMARQUES PRELIMINAIRES .............................................. 1 2. DISPOSITIONS LEGALES ET REGLEMENTAIRES.................... 3 2.1 Lois et règlements relatifs à l'instruction publique: ............... 3 2.2 Lois et règlements et normes spécifiques aux constructions (liste non exhaustive) : ................................. 4 3. OBLIGATIONS (MARCHES PUBLICS, MINERGIE, NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION)............... 5 3.1 3.2 3.3 3.4 4. DIRECTIVES ET RECOMMANDATIONS CONCERNANT L'AMENAGEMENT ET L'EQUIPEMENT DES CONSTRUCTIONS SCOLAIRES ............................................ 13 4.1 4.2 4.3 4.4 4.5 5. Remarques préliminaires ..................................................29 Situation et implantation de la salle ...................................30 Conception générale ........................................................31 Inventaire des locaux.......................................................32 Détails de construction.....................................................33 Terrains extérieurs: installations pour le sport scolaire et associatif ........................................................36 NORMES DE SUBVENTIONNEMENT POUR LA CONSTRUCTION ET LA TRANSFORMATION DES BATIMENTS SCOLAIRES COMMUNAUX ET DES INSTALLATIONS SPORTIVES.............................................. 37 6.1 6.2 6.3 6.4 6.5 6.6 7. Remarques préliminaires ..................................................13 Situation et implantation du bâtiment ................................14 Conception générale ........................................................15 Détails de construction.....................................................16 Programme des locaux et détails d'aménagement ...............18 DIRECTIVES ET RECOMMANDATIONS CONCERNANT L'AMENAGEMENT ET L'EQUIPEMENT D'INSTALLATIONS SPORTIVES .......................................... 29 5.1 5.2 5.3 5.4 5.5 5.6 6. Marchés publics................................................................ 5 Minergie .......................................................................... 8 Réception et mesures de contrôle......................................11 Nouvelles technologies de l'information et de la communication ...............................................................12 Types de travaux ............................................................37 Procédure générale..........................................................38 Présentation du dossier....................................................39 Subventionnement ..........................................................40 Prise en compte d'autres élements financiers ......................43 Dispositions diverses .......................................................43 ANNEXES ........................................................................... 44 1 1. REMARQUES PRELIMINAIRES 1.1 Les présentes directives, recommandations et normes ont été établies pour que les autorités responsables de la construction, de la transformation ou de l'équipement de bâtiments scolaires, écoles ou installations sportives, puissent tenir compte des exigences dictées par les méthodes d'enseignement actuelles et les programmes officiels d'enseignement. 1.2 Avant l'établissement d'un projet de construction scolaire ou d'une installation sportive, il est impératif d'en faire reconnaître le besoin par le Département de l'instruction publique et des affaires culturelles (DIPAC). Une concertation préalable avec les services concernés est nécessaire. 1.3 Toutes demandes de précision et de renseignements complémentaires par rapport à ces directives et recommandations peuvent être adressées au Secrétariat général du Département de l'instruction publique et des affaires culturelles (DIPAC), Château, 2001 Neuchâtel ou, pour des questions spécifiques au sujet d'installations sportives, au Service cantonal des sports, route de l'Arsenal 2, 2013 Colombier. 1.4 Le DIPAC consulte la Commission cantonale des constructions scolaires pour les problèmes liés à la conception des bâtiments. La commission peut, en outre, informer et conseiller les autorités cantonales ou communales en matière de constructions scolaires et d'installations de sport. Les directives, les recommandations et les normes de subventionnement pourront être téléchargées sur le site www.ne.ch, dans le courant du printemps 2005. Neuchâtel, le 20 décembre 2004 2 2. DISPOSITIONS LEGALES ET REGLEMENTAIRES 2.1 LOIS ET REGLEMENTS RELATIFS A L'INSTRUCTION PUBLIQUE Si les présentes directives et recommandations n'en disposent pas autrement, les prescriptions des législations cantonales, voire fédérales, sont notamment applicables au niveau cantonal : Loi sur l'organisation scolaire, du 28 mars 1984 Loi sur l'éducation physique et les sports, du 27 février 1973 Loi sur l'école enfantine, du 17 octobre 1983 Loi donnant compétence au Conseil d'Etat de fixer des modalités de paiement des subventions cantonales accordées au titre des constructions scolaires et des installations sportives, du 17 décembre 1985 Arrêté concernant l'implantation et la construction des bâtiments scolaires communaux et des installations sportives, du 3 avril 1996 Les présentes directives et recommandations pour l'aménagement et la construction des constructions scolaires (école enfantine et école obligatoire) et des installations sportives, ainsi que des normes de subventionnement, du 20 décembre 2004 3 2.2 LOIS ET REGLEMENTS ET NORMES SPECIFIQUES AUX CONSTRUCTIONS (LISTE NON EXHAUSTIVE) Loi cantonale sur l’aménagement du territoire (LCAT), du 2 octobre 1991 Règlement d’exécution de la loi cantonale sur l’aménagement du territoire (RELCAT), du 16 octobre 1996 Loi cantonale sur les constructions (LConstr.), du 25 mars 1996 Règlement d’exécution de la loi cantonale sur les constructions (RELConstr.), du 16 octobre 1996 Par ailleurs, il faut tenir compte des points suivants : Les normes SIA sont à respecter. L’ensemble des locaux accessibles au public répondra à la norme SN 521500 concernant les constructions adaptées aux personnes handicapées. Les nouvelles constructions sont soumises à la loi cantonale sur l’énergie du 18 juin 2001 ainsi qu'à son règlement d'exécution du 19 novembre 2002. Elles répondront aux exigences ‘MINERGIE’. Les bâtiments doivent répondre à la norme de protection incendie de l’Association des établissements cantonaux d’incendie (AEAI), édition 1993. La protection contre le bruit dans le bâtiment doit correspondre aux exigences de la Norme SIA 181, édition 1988. Les garde-corps doivent correspondre à la Norme SIA 358 de 1996. 4 3. OBLIGATIONS (MARCHES PUBLICS, MINERGIE, NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION) 3.1 MARCHES PUBLICS I. Introduction La loi cantonale sur les marchés publics (LCMP), du 23 mars 1999, de même que son règlement d'exécution, du 3 novembre 1999, ont permis au canton de Neuchâtel, auparavant dépourvu de toutes normes en la matière, de se mettre en conformité avec les dispositions internationales, fédérales et intercantonales. En outre, la loi précitée a été modifiée par le Grand Conseil le 4 novembre 2003. Son entrée en vigueur a été fixée au 1er janvier 2004. Sans refaire l'histoire, c'est l'entrée en vigueur de l'Accord OMC sur les marchés publics, le 1er janvier 1996, qui a obligé la Confédération et les cantons à adapter leur législation aux normes du droit international. Dans le même temps, la Confédération, dans le cadre du programme de revitalisation de l'économie suisse faisant suite au vote négatif sur l'EEE en date du 6 décembre 1992, a adopté la loi fédérale sur le marché intérieur (LMI), du 6 octobre 1995, entrée en vigueur le 1er juillet 1996, qui vise notamment la suppression des obstacles de droit public à la concurrence dans le droit fédéral, cantonal et communal. La transposition de l'Accord OMC dans les divers droits cantonaux s'est faite par l'Accord intercantonal sur les marchés publics (AIMP), du 25 novembre 1994, entré en vigueur dans le canton de Neuchâtel le 24 décembre 1996. Cet accord international a été modifié le 15 mars 2001. Ce dernier énumérant avant tout des principes, chaque canton se devait d'adopter sa réglementation d'application. La marge de manœuvre des cantons dans le domaine des marchés publics est dès lors très réduite, au vu du cadre législatif aussi multiple que rigide qui l'entoure. II. Marchés Il y a trois types de marchés : les marchés de construction les marchés de services les marchés de fournitures. 5 Chacun de ces marchés est soumis, selon la valeur qu'il atteint (seuil) à une procédure spécifique de passation de marchés. A ce stade, il y a encore lieu de faire la distinction entre les marchés publics soumis aux traités internationaux et les marchés publics non soumis aux traités internationaux. III. Types de procédures Les procédures de mise en concurrence sont les suivantes : la procédure ouverte, dans laquelle l'adjudicateur lance un appel d'offres correspondant au marché prévu et où tous les soumissionnaires peuvent remettre une offre ; la procédure sélective, dans laquelle l'adjudicateur lance un appel d'offres pour le marché planifié. Cette procédure comporte deux phases. Dans un premier temps, les candidats intéressés présentent une demande de participation. Sur la base de critères d'aptitude, l'adjudicateur déterminera quels candidats seront invités, ensuite, à présenter une offre ;. la procédure sur invitation, dans laquelle l'adjudicateur choisit au minimum 3 soumissionnaires qu'il invite à remettre directement une offre, sans procéder à un appel d'offres ; la procédure de gré à gré, dans laquelle l'adjudicateur adjuge directement le marché à un soumissionnaire, sans procéder à un appel d'offres. NB.La procédure sur invitation ne s'applique qu'aux marchés publics non soumis aux seuils des Accords internationaux, du moment que l'Accord OMC, en particulier, ne connaît pas ce type de procédure. IV. Seuils A L'AIMP s'applique dès que la valeur estimée du marché atteint, hors TVA, le seuil suivant : a) Fr. 9'575'000.— pour les ouvrages b) Fr. 383'000.— pour les fournitures et les services Quant à la procédure de gré à gré, l'AIMP la réserve à certains cas de figure non liés à des seuils. 6 B Pour les marchés qui n'atteignent pas les montants précités, et qui ne sont donc pas soumis à l'ouverture internationale, mais réservés au marché intérieur suisse, les seuils applicables sont les suivants : Type de procédures Procédure ouverte/sélective Procédure sur invitation Procédure gré à gré Construction Services Gros Second œuvre œuvre dès dès dès 500'000.— 250'000.— 250'000.— jusqu'à jusqu'à jusqu'à 500'000.— 250'000.— 250'000.— jusqu'à jusqu'à jusqu'à 300'000.— 150'000.— 150'000.— Fournitures dès 250'000.— jusqu'à 250'000.— jusqu'à 100'000.— Au-dessus de ces montants, et jusqu'à concurrence des seuils fixés par l'AIMP, c'est la procédure ouverte ou sélective qui doit s'appliquer. V. Règles particulières L'organisation d'un concours d'architecture est vivement conseillé par la construction de bâtiments scolaires et/ou d'installations sportives. En cas d'une procédure sur invitation, un mandat d'étude confié à plusieurs architectes peut remplacer le concours. Ni l'Accord OMC ni l'AIMP ne règlent la question pourtant importante du concours. Le législateur neuchâtelois a fixé les conditions dans lesquelles l'adjudicateur peut organiser un concours et celles dans lesquelles il est en principe tenu de le faire. La réglementation de détail relative aux concours fait l'objet du Chapitre 2 du règlement d'exécution de la loi cantonale sur les marchés publics. (Voir également norme SIA 142, règlement des concours d'architectures et d'ingénierie). VI. Conclusions Cette initiation aux divers types de procédures de marchés publics ne saurait constituer autre chose qu'une aide à faire le bon choix de procédure et à déterminer si un marché donné relève des Accords internationaux ou du marché intérieur suisse. 7 3.2 MINERGIE Préambule Un bâtiment économique aux niveaux investissement, exploitation et énergie requiert une conception globale réunissant dès le début du projet toutes les différentes spécialités. Nous souhaitons par la présente vous rendre attentifs à la législation spécifique en matière d'énergie concernant la construction de bâtiments publics ainsi que vous donner un bref aperçu du standard MINERGIE. Bases légales Selon l’art. 4 de la loi cantonale sur l'énergie (LCEn), du 18 juin 2001, le canton et les communes veillent à garantir une utilisation économe et rationnelle de l'énergie. Leurs bâtiments seront conçus, choisis, adaptés et utilisés afin de servir de références auprès de la population et ainsi de l'inciter, par l'exemple, à poursuivre les buts de la loi. Conformément à l'art. 5 de la LCEn, les bâtiments construits ou subventionnés par le canton, doivent exigences énergétiques définies par le département. Si cas, ils perdent les subventions qui y sont liées. exceptions peuvent être décidées par le Conseil d’Etat. publics neufs, satisfaire aux ce n'est pas le Toutefois, des L'art. 38, al. 1 de la LCEn précise que dans les limites des contraintes architecturales et urbanistiques, les bâtiments sont conçus de manière à favoriser l'utilisation de l'énergie solaire passive et active, notamment par l'orientation de la construction, la répartition et la proportion des ouvertures vitrées, ainsi que par le choix des matériaux. Les exigences énergétiques du département sont définies dans le Règlement d’exécution de la loi cantonale sur l’énergie (RELCEn), du 19 novembre 2002, en particulier l’art. 36 du RELCEn : les bâtiments publics neufs, construits par le canton, les communes, des syndicats intercommunaux, des fondations ou institutions paraétatiques ou toute autre organisation grevant le budget de l'Etat doivent satisfaire au standard MINERGIE, défini par le règlement d'utilisation de cette marque de qualité. Si ce n'est pas le cas, ils ne peuvent plus prétendre à aucune subvention de l'Etat, mais devront tout de même satisfaire aux exigences de l'article 37. 8 Qu’est-ce que MINERGIE ? Généralité MINERGIE qualifie des biens et des services, entre autres des bâtiments, qui utilisent rationnellement l’énergie et recourent aux énergies renouvelables tout en apportant une meilleure qualité de vie et une compétitivité économique. Les standards MINERGIE abaissent l’utilisation d’énergie fossile à un bas niveau, compatible avec le développement durable. Ce standard exploite des techniques éprouvées et dont certaines sont déjà bien connues. On pense notamment à l’orientation du bâtiment favorisant l'utilisation de l'énergie solaire passive et active, à une excellente isolation, à la qualité thermique des vitrages, à l’étanchéité de l’enveloppe, à l’utilisation d’énergies renouvelables, à une production de chaleur adaptée et efficace, etc. Afin de ne pas perdre tous les avantages d’une excellente isolation et étanchéité de l’enveloppe ainsi que pour améliorer le confort, MINERGIE prévoit la mise en œuvre d’une aération douce et automatique qui permet de se protéger du bruit extérieur, d’évacuer les odeurs, les polluants et l’humidité et d’introduire de l’air frais avec la possibilité de récupérer la chaleur sur l’air vicié. L’ouverture des fenêtres reste cependant toujours possible. Respecter les exigences MINERGIE s’obtient en prenant des dispositions touchant aussi bien à l’architecture, à l’enveloppe du bâtiment et aux installations techniques. Par conséquent, il est indispensable de prendre en compte cette exigence dès le début du projet, voire au niveau du concours d’architecture. De telles dispositions permettent également de limiter les coûts d’un bâtiment MINERGIE. Conditions requises pour obtenir le label MINERGIE Afin de définir si une nouvelle construction répond au standard MINERGIE, deux exigences de base doivent être respectées : 1. La qualité de l'isolation thermique du bâtiment doit réduire les besoins de chaleur pour le chauffage (Qh) calculé selon la norme SIA 380/11) (en mode justification) à moins de 80% de la valeur-limite (Chli) pour bâtiment neuf. On évite ainsi de compenser une isolation thermique insuffisante, par des installations techniques coûteuses. 2. L'indice de dépense d'énergie pondéré du bâtiment doit être inférieur à la valeur-limite MINERGIE définie en fonction de la catégorie d'ouvrage et de la nature du projet. La catégorie d’ouvrage d’un bâtiment dépend de l’affectation des locaux et correspond à une des douze catégories définies par la norme SIA 380/1. 9 Excepté pour les catégories d’ouvrages habitat collectif et individuel, des exigences complémentaires viennent se greffer aux exigences de base. L’une d’entre elle concerne les besoins spécifiques d’électricité pour l’éclairage qui doivent être justifiés et optimisés au sens de la recommandation SIA 380/43). L’exigence MINERGIE est définie dans l’instrument d’application de la recommandation SIA 380/4 et peut être téléchargé gratuitement à l’adresse www.380-4.ch. Les indices de dépense d’énergie pondérés (valeurs-limites) pour les douze catégories d’ouvrages ainsi que les exigences complémentaires peuvent être consultés sur le site Internet http://www.minergie.ch, rubrique ″Standard″. Exemple possible d’un bâtiment MINERGIE Enveloppe du bâtiment : Murs extérieurs Toiture Sol Fenêtres (y compris cadre) Production de chaleur et d’eau chaude sanitaire Aération Indice de dépense d’énergie pondérée Coefficient de transmission thermique (valeur U) : 0,15 à 0,25 W/m2K 0,15 à 0,25 W/m2K 0,17 à 0,25 W/m2K < 1,30 W/m2K En fonction de la qualité de l’enveloppe (plus l’isolation est performante, plus la production de chaleur peut être simple) Double flux avec récupération de chaleur En fonction de la catégorie d’ouvrages Norme SIA 380/1 ″L’énergie thermique dans le bâtiment″, édition 2001. L'électricité consacrée à la production de chaleur et à l'aération compte double. 3) Recommandation SIA 380/4 ″L’énergie électrique dans le bâtiment″. 1) 2) Les instructions concernant la demande de label MINERGIE ainsi que la liste des documents à fournir figurent dans le classeur énergie (guide pour l'application de la législation sur l'énergie) sous l'onglet No. 9 "Procédure". Le dossier MINERGIE doit être joint à la demande de permis de construire. 10 3.3 RECEPTION ET MESURES DE CONTROLE La réception des ouvrages et installations techniques est réalisée conformément à la norme SIA 118. Le type de protocole devra être déterminé avec l'adjudicataire des travaux concernés. Après la réception de l'ouvrage, l'efficacité des dispositifs et la conformité à la planification sont contrôlées par le concepteur. La procédure, l'étendue et la durée de ces prestations sont définies lors de l'attribution des mandats. Pour chaque bâtiment, les concepteurs communiqueront à un ou plusieurs collaborateurs en charge de l'exploitation, toutes les instructions utiles pour les problèmes de maintenance et le suivi énergétique du bâtiment. 11 3.4 NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION Le maître de l'ouvrage doit impérativement prendre contact avec l'office de la statistique et de l'informatique scolaires Espacité 2300 La Chaux-de-Fonds M. Alain Zosso Tél : 032 919 68 98 E-mail : [email protected] pour tous les problèmes liés à l'informatique scolaire. 12 4. DIRECTIVES ET RECOMMANDATIONS CONCERNANT L'AMENAGEMENT ET L'EQUIPEMENT DES CONSTRUCTIONS SCOLAIRES 4.1 REMARQUES PRELIMINAIRES 4.1.1 Les textes législatifs et les normes figurant dans les chapitres 2 et 3 constituent la base des procédures. 4.1.2 Les projets prennent en compte les exigences issues de considérations d'ordre éducatif liées aux impératifs administratifs ou hygiéniques, aux normes reconnues, ainsi qu'aux mesures de sécurité. 13 4.2 SITUATION ET IMPLANTATION DU BATIMENT 4.2.1 Il est recommandé de : intégrer l'école dans la réalité citadine ; choisir un emplacement tranquille, ensoleillé, entouré de verdure et central par rapport au domicile des enfants ; éviter les zones de trafic intense, les centres d'activités et les régions à forte pollution atmosphérique ; prendre en considération l'itinéraire des transports publics ; grouper, dans la mesure du possible, les écoles avec les installations sportives ; orienter les salles de ensoleillement correct ; classe de façon à garantir leur prévoir des surfaces utilisables, intérieures et extérieures, suffisamment vastes pour permettre une circulation aisée des élèves et la sécurité lors des récréations ; veiller à un accès facile pour les ambulances et les véhicules du service du feu ; choisir, dans la mesure du possible, une permettant une extension future du collège. implantation 4.2.2 La surface nécessaire du terrain dépend du nombre d'élèves, mais aussi du nombre des salles spéciales et du parti architectural ; elle peut varier selon la nature du terrain. La surface se situe généralement dans une fourchette de 25 à 35 m2/élève y compris 20 m2 de préau couvert par classe (sans surfaces de sport). 4.2.3 Situation des salles dans un bâtiment scolaire : En principe, les salles de cours et salles spéciales seront situées aux niveaux suivants : a) pour les écoles enfantines : au rez-de-chaussée, avec si possible un accès direct à l'extérieur ; b) pour les écoles primaires : au rez-de-chaussée, 1er et 2ème étage ; c) pour les écoles secondaires : au rez-de-chaussée, 1er, 2ème et 3ème étage. Dans la mesure du possible on cherchera à limiter le nombre de niveaux. 14 4.3 CONCEPTION GENERALE Il est recommandé d'aménager les locaux des écoles enfantines et primaires dans le même collège. Le cas échéant, on cherchera la proximité entre ces écoles d'une part, et les installations sportives d'autre part. La construction de bâtiments particuliers n'est pas exclue, mais cela est jugé moins favorable. L'unité d'une école enfantine ne compte de préférence pas plus de 6 classes. Dans l'enseignement des écoles primaires, il faut privilégier les petites unités jusqu'à 10 classes. Au niveau secondaire, des ensembles plus importants permettront une utilisation optimale de toutes les salles. Lorsque le bâtiment est prévu également pour d'autres activités, celles-ci ne doivent ni perturber l'enseignement, ni diminuer la sécurité des élèves. L'accès et l'utilisation des locaux doivent permettre une implantation optimale des handicapés. A cette fin la norme CRB – SN 521 500 est applicable. La configuration de la salle de classe doit permettre des activités simultanées. Le choix d'un système constructif permettant une certaine flexibilité dans l'utilisation des surfaces, est recommandé. Il est souhaitable de prévoir des zones pour un enseignement en plein air, notamment pour l'école enfantine. 15 4.4 DETAILS DE CONSTRUCTION 4.4.1 Hauteur des salles La hauteur vide des salles de classe est en principe de 3 m. 4.4.2 Sécurité Les bâtiments doivent être conçus de manière à permettre une évacuation rapide en cas de sinistre. Visualiser par la couleur les différences entre marches et paliers. Les barrières, rampes d'escalier, parapets et allèges des fenêtres doivent avoir une hauteur minimale de 100 cm et plus en cas d'un risque de chute accru. Les mains-courantes seront accessibles aux enfants. Les couloirs et escaliers seront suffisamment vastes pour permettre une circulation aisée, en évitant les goulets d'étranglement. En outre, ils ne présenteront ni saillie ni chicane. Les angles vifs sont à éviter. Toutes les portes des salles d'enseignement doivent s'ouvrir vers l'extérieur, sans pour autant créer un obstacle dans les couloirs. Les vitrages de corridors, escaliers et portes d'entrée doivent être sécurisés et bien visibles. Eviter les objets en saillie (poignées de fenêtres, patères, extincteurs, vannes de radiateurs, etc.). La sécurité à l'extérieur du bâtiment doit être assurée par le choix des matériaux, l'aménagement des préaux sans obstacles dangereux et l'installation de barrières de sécurité. L'accès à l'école doit être signalé de manière claire et visible. 4.4.3 Insonorisation Les locaux scolaires disposent d'une protection suffisante contre les émissions de bruits extérieurs et contre la résonance intérieure. 4.4.4 Eclairage naturel L'éclairage peut être unilatéral ou non. La surface vitrée correspond au minimum au 1/5 de la surface du sol. 4.4.5 Eclairage artificiel L'éclairage doit être conçu de manière à assurer une intensité lumineuse suffisante sur tous les lieux d'activités, y compris le tableau noir. Est applicable à ce sujet, la recommandation SIA 380/4 'L'indice de dépense d'énergie (partie éclairage)' de 1982. 16 Lors de l'établissement du projet d'éclairage, il faut tenir compte également des projections et du travail à l'écran sur ordinateurs. L'entretien des luminaires doit pouvoir s'effectuer par une seule personne. 4.4.6 Installations électriques Prévoir des prises électriques en nombre suffisant et réparties de manière judicieuse. Les salles de classes doivent être équipées selon les normes établies par le DIPAC pour la liaison au réseau de télécommunications du bâtiment (vidéo, informatique, téléphone). Un projet doit inclure une étude spécifique à ce sujet, établie avec la collaboration de l'Office de la statistique et de l'informatique scolaires. Prévoir des signaux sonores efficaces mais non perturbants. 4.4.7 Ventilation L'installation de ventilation doit répondre aux exigences Minergie, c'est à dire aux directives de la Société Suisse des Ingénieurs en chauffage et climatisation. 4.4.8 Divers L'entretien des fenêtres et vitrages doit pouvoir se faire depuis l'intérieur des locaux. Mode d'ouverture des fenêtres : choisir une solution qui limite l'emprise intérieure du vantail à 30 cm environ. Eviter le mode d'ouverture à battant (à la française). Prévoir des stores extérieurs (en toile ou à lamelles), si possible motorisés, efficaces contre l'éblouissement, la chaleur, suffisamment obscursissants et permettant l'adaptation aisée de la luminosité à l'activité en classe. Choisir des couleurs chaudes, claires et gaies pour les parois et plafonds. Prendre en considération le nettoyage et l'entretien. Les couleurs agressives sont à éviter. Chaque salle de classe doit être équipée d'un poste d'eau adéquat avec eau chaude et eau froide. Installer des horloges judicieusement placées. D'une façon générale, le choix des matériaux se fait de préférence en fonction des paramètres de la sécurité, du développement durable, de la durabilité et de l'entretien 17 4.5 PROGRAMME DES LOCAUX ET DETAILS D'AMENAGEMENT 4.5.1 Programme des locaux (école enfantine et école primaire) Une unité d'école enfantine ne compte de préférence pas plus de 6 classes, celle d'une école primaire, pas plus de 10 classes (cf. 4.3). Dans un collège commun, il ne faudrait pas dépasser le nombre de 15 classes au total. (Dans des cas particuliers, les locaux d'un logement peuvent servir de salle de classe d'école enfantine.) No 1 2 3 4 Locaux 1 à 5 cl. 6 à 10 cl. 11 à 15 cl. 20-100 élèves 1à5 oui oui * 100-200 élèves 6 à 10 oui oui * 200-300 élèves 11 à 15 oui oui * Salle de classe Vestiaire Local de matériel - école enfantine Salle de dégagement – école primaire 5 Salle polyvalente d'activités oui oui oui (rythmique etc.) 6 Activités créatrices (bois, carton) – oui oui oui école primaire 7 Activités créatrices (textiles) – oui oui oui école primaire 8 Salle de gymnastique ** ** ** 9 Salle des maîtres oui oui oui 10 Soutien pédagogique oui oui oui 11 Local administratif oui oui 12 Local de matériel scolaire oui oui oui (économat) 13 Infirmerie oui oui oui 14 Cuisine oui oui oui 15 Local concierge oui oui 16 Nettoyage et matériel oui oui oui 17 Installations sanitaires oui oui oui 18 Préau oui oui oui 19 Préau couvert oui oui oui 20 Terrain de sport ** ** ** * L'opportunité de l'aménagement de salles de dégagement dépend de la taille des salles de classes normales. ** L'aménagement des installations sportives est traité dans le chapitre 5. èSelon l'importance des unités scolaires, certaines activités peuvent être groupées dans un seul local (mention en gris dans le tableau). 18 4.5.2 Détails d'aménagement (école enfantine et école primaire) 4.5.2.1 Salle de classe Surface moyenne : 80 m2, Ecole enfantine : 80 à 90 m2 (pour les classes dont l'effectif est inférieur à 10 élèves, compter un minimum de 4 m2 par élève) Ecole primaire : 70 à 80 m2 Sous réserve des exigences générales (cf.4.3), la forme d'une salle de classe est libre. De préférence, la porte d'entrée et le lavabo sont placés près du tableau noir. Les installations et équipements doivent tenir compte de la taille des élèves. Le sol doit être lavable. Prévoir de nombreuses recouvrement de parois). surfaces d'affichage (panneaux et Placer des armoires basses et des rayonnages en suffisance (profondeur 40 cm), prévoir une armoire haute (200/100/50 cm). Particularités à prévoir pour l'école enfantine : - Tableau noir à la hauteur des enfants qui doivent pouvoir y dessiner sur toute la surface. - Armoires et des rayonnages mobiles. Particularités à prévoir pour l'école primaire : - Tableau noir mobile, de 3,6 à 4 m à 2 volets au minimum, dont un, si possible, métallique. En plus, le tableau sera équipé d'un crochetpermettant de suspendre cartes et documents. - Surface de projection (paroi lisse et blanche ou un écran enroulable) - Armoire basse profonde (130/90 cm) avec tiroirs anglais. - Dispositif, fixé au plafond à environ 1,50m de la paroi frontale, pour suspendre cartes et images de grand format. 4.5.2.2 Vestiaire Aménager les vestiaires avec patères dans des dégagements ou des couloirs suffisamment larges. Pour les écoles enfantines, l'installation de bancs (l ~40 cm / enfant) avec rayon à chaussures est nécessaire. 4.5.2.3 Local de matériel – école enfantine Chaque classe de l'école enfantine doit disposer d'un local de matériel ou d'une surface de stockage de 12 m2 environ. 19 4.5.2.4 Salle de dégagement – école primaire L'aménagement d'une salle de dégagement d'une surface de ~ 40 m2 est conseillé pour des groupes de trois à quatre salles de classe. 4.5.2.5 Salle d'activités polyvalente (rythmique, éducation du mouvement, musique et spectacles) Dès 6 classes, une salle de la taille d'une salle de classe est nécessaire, pour les unités plus petites une demi salle est suffisante. Le cas échéant, dans les petites unités, il est possible de grouper la salle polyvalente et le soutien pédagogique (4.5.2.10) dans une salle. 4.5.2.6 Activités créatrices sur bois et carton – école primaire Prévoir une salle de taille normale avec un local annexe de ~ 12 m2 dès 6 classes. Dans les petites unités, il est possible de grouper les activités créatrices sur bois et carton avec celles sur textiles (4.2.5.7) dans une salle. 4.5.2.7 Activités créatrices sur textiles – école primaire Les surfaces à prévoir correspondent à celles des activités créatrices sur bois et carton (cf. 4.5.2.6). Prévoir suffisamment de place près des fenêtres pour les machines à coudre. 4.5.2.8 Salle de gymnastique Se référer au chapitre 5. 4.5.2.9 Salle des maîtres Salle de taille variable, selon l'unité scolaire il faut prévoir une surface de 15 à 80 m2. Dans les petites unités, l'équipement de la salle des maîtres avec un bloc de cuisine (cf. 4.5.2.14) permet le groupement de locaux. 4.5.2.10 Soutien pédagogique Salle équipée comme une salle de classe, pouvant servir également à d'autres utilisations (appui, classe d'accueil, leçons particulières). Dans les petites unités, un groupement des surfaces de salles spéciales dans une seule salle normale est possible. 4.5.2.11 Local administratif Selon besoins, dans les grandes unités prévoir un local administratif (~ 12 à 20m2), servant également de lieu de réunion de la commission scolaire. 4.5.2.12 Local de matériel scolaire (économat) Situé de préférence à proximité de la salle des maîtres et disposant d'un accès aisé (livraisons), ce local, dont la taille dépend de l'importance de l'unité scolaire (~ 12 à 40 m2) doit être équipé de rayonnages. Dans une petite unité, la surface de l'économat peut être groupée avec celle de la salle des maîtres (4.5.2.10). 20 4.5.2.13 Infirmerie Dans les grandes unités, l'infirmerie est un local indépendant avec un accès aisé (~ 10 m2). Dans les petites et moyennes unités, il est possible d'aménager un coin infirmerie (visites médicales) dans une salle des maîtres ou dans un local administratif p.ex. 4.5.2.14 Cuisine Une cuisine agencée simplement, comportant des plaques de cuisson, un four, un frigo et un évier, est nécessaire autant pour l'école enfantine que pour l'école primaire pour la réalisation de recettes simples (Il ne s'agit pas d'une unité EFA). Installé en principe dans un local particulier (~ 12 à 20 m2), il est conseillé de la prévoir en liaison avec une salle de type polyvalente ou de dégagement. Dans les petites unités, un bloc de cuisine peut être aménagé dans la salle des maîtres. 4.5.2.15 Local concierge Prévoir un local pour le concierge dans les unités importantes. 4.5.2.16 Nettoyage et matériel Un local de matériel de nettoyage doit comporter un poste d'eau avec vidoir. Un groupement avec le local du concierge est possible. 4.5.2.17 Installations sanitaires Selon le projet et les besoins. Il n'est pas nécessaire de distinguer les installations de l'école enfantine de celles de l'école primaire. Prévoir un WC pour handicapés par étage, il sert également de WC pour les maîtres. 4.5.2.18 Préau Cour de récréation (~ 6 m2 par élève) aménagée de façon à diminuer au maximum le risque d'accidents, comprenant une zone de verdure. 4.5.2.19 Préau couvert Dans la mesure du possible, il faut prévoir un préau couvert abrité des courants d'air (~ 20 m2 par classe). 4.5.2.20 Terrain de sport Se référer au chapitre 5. Pour les petites unités scolaires, un petit terrain de sport peut être combiné avec le préau de l'école. 21 4.5.3 Programme des locaux (école secondaire) Enseignement secondaire 1 nombre d'élèves effectifs moyens par classe entre 120 et 220 12 à 18 Locaux 1 salles de classes 10 11 2 salle histoire/géographie 1 2 3 salle de sciences biologie/physique/chimie 1 2 4 salles info (24 places) 0.5 1 5 ateliers bois/carton/métal 1 1 6 ateliers activités textiles 1 1 7 ateliers éducation visuelle et artistique 1 1 8 salles d'économie familiale 1 1 9 * salles d'éducation physique 1 1 10 * (bassin de natation) 11 salle d'éducation musicale 1 1 Aula A=100 places B=200-300 places 12 C=400 places A A bibliothèque/médiathèque 13 documentation 1 1 14 accueil - réunion 1 1 15 salle des maîtres 1 1 direction/sous-direction 16 secrétariat services parascolaires 17 OROSP/SSE/soutien, etc. 1 1 18 infirmerie 1 1 Ordre de grandeur du nombre d'élèves considéré par rapport au nombre de classes avec indication des effectifs moyens par classe entre 170 entre 220 entre 280 entre 330 entre 390 entre 450 entre 500 entre 550 entre 600 et 270 et 330 et 380 et 440 et 500 et 550 et 600 et 650 et 750 13 à 18 14 à 18 15 à 18 15 à 18 16 à 19 16 à 18 16 à 18 16 à 18 16 à 19 4.5.4 12 2 13 2 14 2 15 2 16 2 17 2 18 3 19 3 20 3 21 3 22 3 23 24 3 3 2 1 1 1 1 1 1 2 1 2 2 1 1 2 2 1 2 2 1 1 2 2 1 2 2 1 1 2 2 1 2 2 1 1 2 3 1 2 2 1 1 2 3 1 2 2 1 1 2 3 1 2 2 1 1 2 3 1 2 2 1 1 2 3 1 2 2 1 1 2 3 2 2 2 1 1 2 3 2 2 2 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3 2 2 2 1 1 2 pour 1 1 A A A A B B B B B B B B 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 2 1 1 2 1 1 2 1 1 2 1 26 27 3 3 4 4 2 2 3 3 3 3 2 2 1 1 3 3 mémoire 1 1 C C 28 3 29 30 3 3 31 4 32 33 34 4 4 4 35 4 36 4 37 4 38 4 39 4 40 4 4 2 3 3 2 1 3 4 2 3 3 2 1 3 4 2 3 3 2 1 3 4 2 3 3 2 1 3 4 3 3 3 2 2 3 4 3 3 3 2 2 3 5 3 4 4 2 2 3 5 3 4 4 2 2 3 5 3 4 4 2 2 3 5 3 4 4 2 2 3 5 3 4 4 2 2 4 5 3 4 4 2 2 4 5 3 4 4 2 2 4 5 3 4 4 2 2 4 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 C C C C C C C C C C C C C C 1 4 2 1 4 2 1 4 2 1 4 2 1 4 2 1 4 2 1 4 2 1 4 2 1 4 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 3 3 3 3 3 3 3 3 3 4 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 1 bureau pour chaque cadre de direction 1 poste de travail pour chaque membre du personnel administratif + local photocopies 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 3 1 3 1 3 1 3 1 3 1 3 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 1 2 2 2 2 2 2 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 selon configuration des locaux 1 WC jusqu'à 10 enseignants ou 20 élèves, WC filles et garçons séparés 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 19 locaux d'entretien 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 20 21 22 23 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 loge ou appartement concierge économat ascenseur sanitaires B 25 3 l'effectif moyen par classe est calculé en tenant compte de classes dont l'effectif peut varier de 8 -12 élèves (enseignement spécialisé) à 22-25 élèves (voie de maturités) * voir le chapitre 5 : directives et recommandations concernant l'aménagement et l'équipement d'installations sportives 22 4.5.4 Détails d'aménagement (école secondaire) 4.5.4.1 Salle de classe Surface moyenne : de 55 à 65 m2 nécessaire pour un effectif jusqu'à 24 élèves. La porte d'entrée de la classe et le lavabo doivent en principe se trouver près de la paroi où se trouve le tableau noir. Une des parois au moins doit permettre l'affichage. Il est conseilléde prévoir un vestiaire pour les élèves dans la salle pour des raisons de sécurité. La paroi frontale supporte un tableau noir de 3,6 à 4 m2 avec 2 volets. Prévoir sur la même paroi la possibilité de projeter des images (peinture blanche et mur lisse ou écran). Prévoir une ou plusieurs armoires de rangement. 4.5.4.2 Salle d'histoire/géographie Surface moyenne : de 60 à 70 m2. Elle doit permettre toutes les formes de projection, y compris d'images et de textes informatisés. Elle sera donc obscurcissable, bénéficiera d'un éclairage réglable. Un local annexe (environ 30 à 40 m2) permettant le rangement des collections est nécessaire. Si deux salles sont installées, il est judicieux de prévoir ce local entre les deux salles avec accès direct depuis les salles. 4.5.4.3 Salle de sciences : biologie/physique/chimie Surface moyenne : de 70 à 80 m2. La salle de sciences doit être polyvalente et permettre à la fois l'enseignement théorique à une classe entière et des travaux de laboratoire. L'équipement comprend de nombreuses armoires de rangements. Des blocs de laboratoire avec eau, gaz, électricité. Elle doit autoriser toutes les formes de projection, y compris d'images et de textes informatisés. Elle sera donc obscurcissable, bénéficiera d'un éclairage réglable. Un local de préparation (40 à 60m2), pour 2 à 3 salles est nécessaire. Une disposition entre les salles avec accès direct est judicieuse pour la préparation des expériences, le stockage des produits toxiques, la documentation. Pour la chimie, une chapelle est nécessaire. Il est intéressant que l'accès à la chapelle et l'observation puissent se faire depuis la salle et depuis le local de préparation. 23 4.5.4.4 Salle informatique Surface moyenne :de 35 à 70 m2 comprenant 12 à 24 postes de travail. Cette salle doit permettre à la fois l'enseignement de l'informatique et les travaux de recherche. Elle doit donc être accessible à la fois pour des cours et pour une utilisation individuelle par les élèves au même titre que la bibliothèque/médiathèque. L'éclairage doit être particulièrement pensé en fonction de l'utilisation d'écrans. Il est conseillé de prévoir un tableau blanc pour éviter la poussière de craie et permettre la projection. 4.5.4.5 Atelier bois/cartons/métal Surface moyenne : de 70 à 80 m2 permettant l'installation d'au moins 13 établis y compris celui du maître. L'atelier d'activités manuelles sur bois/carton/métal offrant une polyvalence d'utilisation est à privilégier. Equiper l'atelier d'un bac large et profond avec eau chaude et froide. Une chapelle pour les travaux de soudure est nécessaire. Un ou des locaux annexes, (30 à 40 m2) facilement accessibles depuis la ou les salles sont nécessaires pour l'installation de machines, le stockage de produits toxiques, les petites fournitures et l'entreposage des travaux réalisés par les élèves. Les matières premières peuvent être stockées dans des sous-sols ou abris, pour autant que ceux-ci soient suffisamment secs et ventilés. 4.5.4.6 Ateliers textiles Surface moyenne : de 70 à 80m2 L'atelier d'activités manuelles sur textiles sera équipé de grandes tables plates et de prises électriques en suffisance pour les machines à coudre. Un lavabo avec eau froide suffit. Prévoir des armoires nombreuses pour les rangements des fournitures. Un local annexe (30 à 40 m2) facilement accessible depuis la ou les salles pour les rangements est aussi nécessaire. 24 4.5.4.7 Atelier d'éducation visuelle et artistique Surface moyenne : de 80 à 90m2 La salle d'éducation visuelle et artistique doit être suffisamment vaste pour permettre des travaux individuels et collectifs. Elle doit autoriser toutes les formes de projection, y compris d'images et de textes informatisés. Elle sera donc obscurcissable, bénéficiera d'un éclairage réglable. Un bassin suffisamment vaste pour les travaux de nettoyage liés à l'utilisation de la peinture est à prévoir. De plus de nombreuses armoires et un local annexe (20 à 40 m2) pour permettre le séchage des travaux d'élèves, les rangements et l'entreposage des collections est nécessaire. L'équipement en grandes tables et tables à dessin inclinables est recommandé. 4.5.4.8 Salle d'économie familiale Surface moyenne : de 80 à 90m2 répartie en deux zones, cuisine et salle de théorie et à manger. Salle équipée de quatre blocs-cuisine, (minimum 3) avec gaz, électricité et hottes de ventilation pour des équipes de 12 à 14 élèves. Il faut prévoir l'installation de micro-ondes et éventuellement d'un lave-vaisselle. De plus, un local annexe, (15 à 20 m2) pour une deux ou trois salles, équipé de congélateurs et permettant d'entreposer les produits de base est nécessaire. Une machine à recommandée. laver le linge pour 2 ou 3 salles est Prévoir un vestiaire séparé pour les élèves et les maîtres. 4.5.4.9 Salle d'éducation physique Se référer aux directives spécifiques liées aux installations sportives. 4.5.4.10 Bassin de natation Se référer aux directives spécifiques liées aux installations sportives 4.5.4.11 Salle d'éducation musicale Surface moyenne : de 55 à 65 m2 Il est peu efficace d'utiliser une grande aula pour ce type d'enseignement. La salle doit être équipée d'un piano et permettre la diffusion de tous supports audio-visuels dans des conditions optimales. Elle doit également permettre l'utilisation d'instruments et disposer de places de rangements suffisantes. La salle doit être insonorisée à l'égard des autres locaux. Le choix de son implantation est donc importante. 25 4.5.4.12 Aula Cette salle doit permettre les formes de projections les plus usuelles, (vidéo, rétro, images informatisées par beamer fixe) et de diffusion du son (équipement stéréo, micro, etc.) Il est utile également que la salle soit équipée d'une infrastructure technique pour des spectacles (projecteurs, etc.) Il faut éviter une disposition en gradins avec chaises fixes. L'implantation d'une scène ou d'un podium est utile. En cas d'utilisation extrascolaire, une entrée séparée peut être ajoutée aux frais de la commune. 4.5.4.13 Médiathèque/centre de documentation Surface selon l'importance du centre scolaire mais au minimum de 80 m2 La médiathèque doit être assez vaste pour accueillir au moins une classe. Outre les collections de livres et documents, un espace médiathèque avec postes informatiques reliés à Internet doit être prévu. La salle peut être composée de différents espaces bien reliés entre eux. Pour la surveillance, il est nécessaire de limiter au maximum les angles morts. 4.5.4.14 Accueil/réunion Plusieurs locaux de surfaces différentes seront prévus selon l'importance du centre, pour permettre : l'accueil des élèves avant et après les périodes de cours. diverses réunions de maîtres. des entretiens avec les parents, etc. la possibilité de travailler à l'école pour les maîtres, hors de la salle des maîtres. Si le centre accueille de nombreux élèves de l'extérieur, une cafétéria ou un réfectoire, combiné avec le lieu d'accueil est recommandé. 4.5.4.15 Salle des maîtres Surface moyenne : de 50 à 100 m2 La salle des maîtres est prévue pour l'accueil de 30 à 35 maîtres. Elle doit comporter une partie travail avec ouvrages de références, courrier, cases personnelles et une partie détente avec cafétéria. 26 4.5.4.16 Direction/sous-direction/secrétariat Ces locaux administratifs, fonctionnant comme réception, doivent être regroupés et placés judicieusement afin de garder une vue d'ensemble du centre et permettre un accès facile. La proximité de la salle des maîtres est un avantage. Il faut prévoir : un bureau pour chaque cadre de direction (entre 20 et 40 m2) et 15m2 environ par poste de travail administratif. un local accessible aux maîtres et au personnel administratif et destiné à la photocopieuse et à la réserve de papier représente une solution rationnelle. 4.5.4.17 Services parascolaires OROSP/service socio-éducatif Divers locaux (entre 15 et 25 m2) sont nécessaires pour permettre un fonctionnement judicieux des services parascolaires appelés à intervenir dans le centre et susceptibles d'accueillir des élèves individuellement ou en petits groupes. 4.5.4.18 Infirmerie Surface moyenne : de 20 à 30 m2 Elle doit être lumineuse avec lavabo médical, armoire à pharmacie fermée à clé et lit d'examen. Son aménagement doit permettre un nettoyage et une désinfection faciles.i 4.5.4.19 Locaux d'entretien En fonction de l'importance du centre et de son implantation, des locaux doivent être prévus pour faciliter la conciergerie. Ils doivent être suffisamment grands rangement des machines d'entretien. pour permettre le Ces locaux doivent disposer d'un vidoir et d'une batterie mélangeuse avec une douche extensible pour le nettoyage des machines et de rayonnages pour le stockage des produits de nettoyage et d'entretien. 4.5.4.20 Loge ou appartement de conciergerie Le fait de pouvoir bénéficier d'un concierge résident facilite l'utilisation des locaux en dehors des heures d'enseignement (aula, salles d'EPS, etc.) et garantit une meilleure sécurité pour le bâtiment. 4.5.4.21 Economat Surface moyenne : entre 60 et 150 m2 Selon l'importance du centre, un vaste local destiné à la réception, au stockage, au tri et à la distribution du matériel scolaire est nécessaire. Ce local doit être facilement accessible pour un camion. 27 4.5.4.22 Ascenseur Selon l'organisation du centre, un ascenseur suffisamment vaste permet le transport d'objets lourds et encombrants (machines d'entretien, tables et chaises scolaires, vidéo sur chariot, etc.) et permet, de ce fait, des économies d'équipement. De plus l'ascenseur est une composante nécessaire à l'élimination des barrières architecturales 4.5.4.23 Sanitaires Des sanitaires séparés pour les élèves, filles et garçons doivent être disposés judicieusement à proximité des lieux d'enseignement. Un sanitaire pour 20 élèves paraît suffisant. Il est préférable de prévoir plusieurs petites unités que de les concentrer. Les sanitaires pour maîtres, hommes et femmes séparés sont aussi nécessaires. Un sanitaire pour 10 maîtres semble suffisant. 28 5. DIRECTIVES ET RECOMMANDATIONS CONCERNANT L'AMENAGEMENT ET L'EQUIPEMENT D'INSTALLATIONS SPORTIVES 5.1 REMARQUES PRELIMINAIRES 5.1.1 Les textes législatifs et les normes figurant dans les chapitre 2 et 3 constituent la base des procédures. 5.1.2 Les considérations d'ordre éducatif au sens large, les impératifs administratifs ou hygiéniques, des normes reconnues, ainsi que des mesures de sécurité peuvent justifier certaines exigences. 5.1.3 Le Service des installations sportives de l'Office fédéral du sport (OFSPO), 2532 Macolin publie les Normes OFSPO en la matière. Devront notamment être prises en considération les Normes suivantes : OFSPO 001 : Principes de planification OFSPO 101 : Installations en plein air OFSPO 201 : Salles de sport OFSPO 221 : Sols des salles de sport OFSPO 801 : Tracés des aires de jeux OFSPO 802 : Liste d'engins pour salles de sport et leurs installations en plein air OFSPO 821 : Sol sportif : liste des produits et entreprise 5.1.4 Les présentes directives sont également applicables au niveau du secondaire supérieur et de la formation professionnelle. 5.1.5 De même, elles servent de guide technique pour les constructions privées. 5.1.6 Elles distinguent clairement la part des locaux et l'équipement destinés à des utilisations extra-scolaires. 29 5.2 SITUATION ET IMPLANTATION DE LA SALLE 5.2.1 Le choix du terrain et le programme de la construction déterminent le bon développement d'un projet : ils doivent toujours être accompagnés de considérations sur : La place que le sport occupe à l'école Les évolutions pédagogiques Les particularités du site et son influence sur le caractère des installations Le niveau d'équipement souhaitable La clause des besoins La diversité des utilisateurs. 5.2.2 Il convient de connaître la destination prioritaire de la salle (enseignement de l'éducation physique et entraînement des clubs, compétition, sport et activités socioculturelles), les sports et activités qui y seront pratiqués, le nombre d'usagers, voire le nombre d'éventuels spectateurs. Le Service cantonal des sports doit être associé à l'élaboration du projet et peut, cas échéant, faire partie du jury à un concours d'architecture. 5.2.3 L'examen du projet par le Service cantonal des sports portera sur les éléments normatifs considérés comme obligatoires (notamment les dimensions, l'équipement, l'éclairage, etc…). De concert avec le maître d'ouvrage, le Service cantonal des sports portera une attention particulière aux aspects liés à l'économie et la finalité du projet, au confort et à la sécurité des utilisateurs, à l'ambiance, à l'acoustique, etc… 5.2.4 Les installations sportives scolaires doivent être situées à proximité des lieux d'enseignement. Des dérogations peuvent être accordées par le Département de l'instruction publique et des affaires culturelles (DIPAC). 5.2.5 Conformément aux dispositions réglementaires, il sera tenu compte des besoins des personnes handicapées en ce qui concerne les secteurs réservés à la pratique du sport et ceux réservés aux spectateurs. En l'occurrence la Norme SN 521 500 "Construction adaptée aux personnes handicapées" fait foi. 30 5.3 CONCEPTION GENERALE 5.3.1 L'éducation physique fait partie du programme d'enseignement des écoles, des lycées et de la formation professionnelle. Ces écoles doivent disposer d'une équipement sportif rationnel. Le programme comprend : 1 salle de gymnastique pour 24-36 leçons hebdomadaires (ce qui correspond à 8-12 classes (OFSPO, Norme 201) (y.c. les classes enfantines) dans un groupement, une commune ou un établissement ainsi que les installations extérieures usuelles en rapport : pour l'enseignement du sport dans les écoles professionnelles, le nombre maximum de leçons hebdomadaires peut être porté à 40. Des installations extérieures correspondant au nombre de classes et à la finalité de l'objet. L'enseignement obligatoire de l'éducation physique et du sport (EPS) prévoit une leçon de natation toutes les deux semaines au minimum. (recommandation 301- piscines couvertes et de plein air). 31 5.4 INVENTAIRE DES LOCAUX 5.4.1 Dimensions recommandées Les dimensions de la salle sont subordonnées à son utilisation, aux besoins en locaux et aux dimensions des surfaces à usage sportif. Plus les dimensions d'une salle sont importantes, plus il est généralement possible d'en faire une salle de sport ou une salle polyvalente multifonctionnelle. A cet effet, la Norme OFSPO 201 fournit toutes les indications nécessaires. Salles pour le sport scolaire Salle simple Programme des locaux (dimensions minimales) 28x16x7 m 44x23,50x7-8 m (24x12x6-7 m) 32,50x28x7-8 m Salle de sport 448 (288) m² 80 m² 2x20 m² 2x20 m² 1034 m² 910 m² 46x26x8-9 m (avec tribune télescopique, largeur 27-32 m) 1196 m² 160 m² 4x20 m² 4x20 m² 160 m² 4x20 m² 4x20 m² 240 m² 6x20 m² 6x20 m² 16 m² 16 m² 16 m² 24 m² 10 m² D. 1 / M.1 10 m² D. 2 / M. 1+1 10 m² D. 2 / M. 1+1 10 m² D. 2 / M. 2+1 50 m² 60-80 m² 60-80 m² 60-80 m² Selon besoins Selon besoins Selon besoins Selon besoins Local à matériel Vestiaires Douches, zones de séchage Salle des maîtres avec douche + toilettes Local de gardiennage Toilettes pour sportifs, avec WC pour handicapés Salle de théorie (év. subdivisible) Local technique Disciplines sportives Sport scolaire Sport associatif Badminton Basketball Football en salle Hockey en salle Handball Sport de combat (dojo) Balle au panier Unihockey Volleyball X X X 26x14 m X 24x14 m X Salle double X X X 28x15 m longitudinalement X X X X Salle triple X X X 28x15 m longitudinalement 26x14 m 2x transversalement X X 40x20 m longitudinalement 24x14 m 2x régional 3x transversalement national 1x transversalement national 1x longitudinalement, 2x transversalement X X X 28x15 m longitudinalement 13x24 m 3x transversalement X X X X X 40x20 m longitudinalement 24x14 m 3x transversalement national 1x longitudinalement, 3x transversalement 32 5.4.2 Locaux annexes 5.4.2.1 Un local de séchage entre les douches et les vestiaires sera prévu. 5.4.2.2 La salle des maîtres et des entraîneurs pourrait également servir de salle de réunion. 5.4.2.3 Un local, accessible directement depuis la salle, permettra d'y ranger les agrès et les appareils. Des armoires, en suffisance, pour les divers utilisateurs seront prévues pour y ranger le petit matériel. 5.5 DETAILS DE CONSTRUCTION 5.5.1 Sécurité Les bâtiments doivent être conçus de manière à permettre une évacuation rapide en cas de sinistre. Visualiser par la couleur les différences entre marches et paliers. Les gardes-corps doivent correspondre à la Norme SIA 358 de 1996. Les couloirs seront suffisamment vastes pour permettre une circulation aisée. En outre, ils ne présenteront ni saillie ni chicane. 5.5.2 Sol Le sol des salles de sport est un élément essentiel qui doit correspondre aussi bien aux utilisations dans le cadre scolaire que dans le cadre des clubs sportifs. Le type de sol doit être connu au stade du gros œuvre déjà, car sa hauteur peut varier de 1,5 à 16 cm. En règle générale, le genre et le nombre des lignes de jeu tiendront compte des exigences requises par le sport scolaire, le sport de compétition et les besoins de sport de masse (voir Norme OFSPO 801). Le sol des vestiaires sera muni d'un revêtement résistant, hygiénique, antidérapant, chaud sous le pied et facile à entretenir. Il convient de prévoir une place de douche pour 4 personnes, mais au minimum 8 places par local. Les douches seront directement accessibles par les vestiaires. Une douche conforme aux normes appliquées en la matière, sera installées dans les WC pour personnes handicapées. Le sol des douches sera muni d'un revêtement antidérapant insensible à l'humidité. 33 Le sol des toilettes sera muni d'un revêtement antidérapant, hygiénique et facile à entretenir. 5.5.3 Parois Les parois et les plafonds (y compris les équipements qui y sont liés) résisteront à l'impact des balles et des ballons. Elles seront planes, régulières, lisses et exemptes d'échardes jusqu'à une hauteur d'au moins 2,7 m au-dessus du sol. Il en ira de même pour les portes, les fermetures des locaux d'entreposage des agrès, les podiums et engins fixes ainsi que les ferrures et éléments d'installation en tout genre posés à fleur des parois. Une paroi au moins ne comportera aucun agrès pour permettre le jeu de balle. Pour subdiviser une salle en plusieurs parties, il est généralement utilisé des cloisons à double paroi qui garantissent une bonne dissociation acoustique et optique. Elles seront conçues de manière à ne pas perturber les activités sportives ou ludiques et à prévenir tout risque de blessure. 5.5.4 Fenêtres et portes Jusqu'à une hauteur de 2,7 m, les fenêtres et les portes affleureront les parois intérieures, les piliers et les entretroises. Les portes ne pourront s'ouvrir que vers l'extérieur de la salle. Le vitrage utilisé au niveau de la salle sera un verre de sécurité approprié sur le côté intérieur : le verre de sécurité sera également utilisé à l'extérieur si un préau ou un terrain de sport se trouve devant la salle. La version escamotable des ferrements sera utilisée jusqu'à une hauteur de 2,7 m. Les poignées de porte et de fenêtre seront en forme de coquille : les cylindres de fermetures seront affleurants. 5.5.5 Éclairage L'éclairage naturel et artificiel des salles de sport sera envisagé comme un tout. Il doit permettre aux sportifs et aux spectateurs de saisir facilement toutes les phases de jeu, y compris les mouvements de petits objets, il faudra faire également attention au problème de l'éblouissement. Pour l'éclairage naturel, les baies de lumière seront de préférence constituées par des fenêtres et/ou des lanterneaux disposés dans la toiture. Selon les dimensions de la salle, il faut compter une surface vitrée correspondant entre 10 et 30% de la surface au sol. 34 Des protections solaires devront être prévues. De même une protection contre les regards indiscrets peut être prévue. Pour l'éclairage artificiel, la brochure ASE/SLG "Recommandations pour l'éclairage des salles de sport" fait foi pour l'éclairage des salles de sport. 5.5.6 Installations techniques Il convient également de prendre en considération les points suivants : Ventilation Chauffage Acoustique Pour le plus détail, veuillez consulter la Norme OFSPO 201 qui donnent tous les renseignements utiles. 5.5.7 Engins sportifs Le genre et le nombre des engins intégrés sont subordonnés à l'utilisation prévue. La brochure OFSPO 802 "Liste d'engins pour salles de sport et leurs installations en plein air" donne le détail d'un équipement basé sur des principes pédagogiques et précise également les normes sécuritaires. Les principaux engins fixes et commandes à loger dans des niches sont : les espaliers, les montants de barre fixe, les cordes à grimper, les commandes des anneaux, des panneaux de basketball, les panneaux de basketball fixés aux murs à rendre rabattables latéralement. On évitera si possible d'installer des parois d'escalade sportive dans une salle de sport. Si cela n'est pas possible, ces parois seront conçues ou recouvertes jusqu'à 2,70 m au minimum au-dessus du sol de manière à respecter le principe de la paroi lisse. Quant aux engins fixes au plafond, pour les hauteurs libres exigées par les règlements des diverses fédérations sportives, on tiendra compte de leur encombrement en position de repli. Les principales installations au plafond sont : les anneaux balançants (éventuellement sur portique rabattable dans les salles d'une hauteur supérieure à 6,00m), les suspensions des montants des barres fixes (sur rails), les gabarits de support des panneaux de basketball (rabattables). 35 5.5.8 Salles polyvalentes Les salles polyvalentes nécessitent différents équipements spéciaux. Pour concilier les exigences des sportifs et celles des spectateurs ou auditeurs, il est recommandé de consulter des spécialistes en ce qui concerne les domaines suivants : Chauffage / ventilation Acoustique des salles Sonorisation Éclairage pour le sport et les manifestations socio-culturelles Équipement d'obscurcissement Revêtement de sol (sollicitations accrues et encrassement) Plus de détails sont donnés dans la Norme OFSPO 201. 5.6 TERRAINS EXTERIEURS: INSTALLATIONS POUR LE SPORT SCOLAIRE ET ASSOCIATIF Les installations en plein air destinées à la formation de base en matière de sport scolaire et populaire se trouveront à proximité immédiate d'établissement scolaire ou de salle de sport. Les installations scolaires et associatives se distinguent des installations réservées à des compétitions par le fait qu'elle ne doivent pas obligatoirement satisfaire à toutes les mesures et dimensions prescrites par les fédérations. Les dimensions minimales admissibles sont indiquées dans le chapitre 2 " Installations de compétition et d'entraînement "de la Norme OFSPO 101. Une réduction des dimensions normales sera en tous les cas discutés avec les utilisateurs. Vous trouverez tous les renseignements complémentaires dans ladite Norme. 36 6. NORMES DE SUBVENTIONNEMENT POUR LA CONSTRUCTION ET LA TRANSFORMATION DES BATIMENTS SCOLAIRES COMMUNAUX ET DES INSTALLATIONS SPORTIVES 6.1 TYPES DE TRAVAUX 6.1.1 Constructions nouvelles Toutes constructions nouvelles affectées entièrement ou partiellement à l'enseignement scolaire obligatoire (Ecoles enfantines, primaires et secondaires, salles de gymnastique). Ces travaux sont subventionnés, sous réserve des exclusions et restrictions mentionnées dans le chapitre 6.4. 6.1.2 Transformations Modification de la disposition de locaux ou de parties de bâtiment sans changement notable du volume de construction. Ces travaux correspondent souvent, mais non nécessairement, à une modification de l'affectation des locaux. Ces travaux sont subventionnés, sous réserve des exclusions et restrictions mentionnées dans le chapitre 6.4. 6.1.3 Rénovations et entretien Opération d'ensemble qui a pour but d'améliorer une construction ne répondant plus aux exigences actuelles d'une part, et d'autre part à conserver la valeur d'un immeuble et à éviter sa dégradation. Ces travaux ne sont pas subventionnés. 37 6.2 PROCEDURE GENERALE 6.2.1 Il est impératif que le secrétariat général du DIPAC soit informé dans la phase préliminaire d'étude de tout projet en matière de constructions scolaires ou d'installations de sport notamment sur l'implantation, la construction, la transformation ou l'agrandissement de celles-ci. Le DIPAC se prononce par la suite sur le bien-fondé des besoins et sur le principe d'admissibilité du programme. 6.2.2 La procédure de demande de subvention cantonale provisoire des constructions scolaires doit être terminée avant le début des travaux. Dans le cas contraire, l'article 9 de l'arrêté concernant l'implantation et la construction des bâtiments scolaires communaux et des installations sportives, du 3 avril 1996, peut être appliqué. 6.2.3 Les demandes ou promesses de subventions d'autres instances doivent être annoncées lors de la demande de subvention cantonale des constructions scolaires et des installations sportives. 6.2.4 Les procédures des marchés publics doivent être respectées (cf. chapitre 3). 6.2.5 Entreprise générale: Si le maître de l'ouvrage confie les travaux à une entreprise générale, cette dernière doit travailler selon la méthode du prix plafond avec livres ouverts. 38 6.3 PRESENTATION DU DOSSIER 6.3.1 Avant-projet: Suite à la reconnaissance des besoins par le DIPAC, un dossier d'avantprojet doit être adressé au DIPAC par le maître de l'ouvrage. Il comprend : le plan de situation ; les plans, schémas et esquisses de l'avant-projet ; une estimation des coûts (cf. règlement SIA 102) ; un rapport descriptif. Sur la base des documents soumis, le DIPAC se prononce sur l'avantprojet. Il demande au maître de l'ouvrage de lui adresser, avant le début des travaux, le dossier du projet. 6.3.2 Projet de l'ouvrage: Le dossier du projet présenté au DIPAC contient : un descriptif des travaux ; les plans, coupes et façades à l'échelle des d'autorisation de construire (sanction définitive) ; demandes un devis général, sous forme d'un tableau récapitulatif selon le CFC (code des frais de construction du Centre suisse d’étude pour la rationalisation de la construction (CRB) à 4 chiffres (cf. règlement SIA 102) ; sur demande du DIPAC, les offres détaillées classées selon le CFC, notamment en cas de transformations de rénovations et/ou d'entretiens ; les éléments non subventionnés (appartement de concierge, locaux non scolaires) doivent faire l'objet de devis séparés. En plus des exigences précitées, en cas de nouvelles constructions, les éléments de contrôle économique et de statistique suivants sont à joindre au dossier : Cube SIA 116 Surface brute de plancher SP SIA 416 Coût / m3 SIA 116 * Coût / m2 de surface brute de plancher SP SIA 416 * Surface de l'enveloppe (sol, façades et toiture) ( * CFC 2, y compris les honoraires du CFC 2) 39 6.4 SUBVENTIONNEMENT 6.4.1 Généralités Selon le chapitre 6.1, les constructions nouvelles et les transformations sont en principe subventionnées. Cependant, indépendamment du fait qu'il s'agisse d'une nouvelle construction ou d'une transformation, un certain nombre de travaux ou d'articles du CFC ne sont en aucun cas subventionnés. 6.4.2 Travaux ou articles classés selon le CFC CFC 0 - Terrain Les articles du CFC 0 ne sont pas subventionnés. CFC 1 – Travaux préparatoires Sont subventionnés, tous les articles du CFC, sauf : CFC 124 Travaux d'entretien CFC 16 Adaptation des voies de circulation existantes affectées par les travaux de construction, appartenant à des tiers. Est subventionné au prorata des articles subventionnés: CFC 19 Honoraires CFC 2 – Bâtiment Sont subventionnés, tous les articles du CFC, sauf : CFC 211.7 Travaux d'entretien Est subventionné au prorata des articles subventionnés: CFC 29 Honoraires CFC 3 – Equipement d'exploitation Les travaux libellés selon les articles du CFC 3 sont traités par analogie aux articles du CFC 2, à condition qu'il s'agisse d'installations fixes exigées par le DIPAC. 40 CFC 4 – Aménagements extérieurs Sont subventionnés dans les limites d'une surface raisonnable (définie dans l'article 4.2.2 des présentes directives et recommandations) du terrain par rapport à l'importance du bâtiment scolaire. CFC 40 Mise en forme du terrain CFC 41 Constructions, sauf CFC 411.7: Travaux d'entretien CFC 42 Jardins CFC 44 Installations CFC 45 Conduites de raccordement aux réseaux (à l'intérieur de la parcelle) CFC 46 Petits tracés CFC 47 Petits ouvrages d'art CFC 48 Petits ouvrages souterrains Est subventionné au prorata du reste des articles subventionnés: CFC 49 Honoraires A l'intérieur de la parcelle, une seule place de parc est subventionnée par classe d'enseignement général et par salle de gymnastique. CFC 5 – Frais secondaires et comptes d'attente Sont subventionnés: CFC 50 Frais de concours CFC 52 Echantillons, maquettes, reproductions, documents CFC 57 Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) Ne sont pas subventionnés: CFC 51 Autorisations, taxes CFC 53 Assurances CFC 55 Prestations du maître de l'ouvrage (planification, directions des travaux ou prestations exécutées à titre d'entrepreneur) CFC 56 Autres frais secondaires Sont admis pour le calcul de la subvention provisoire au prorata des articles subventionnés : CFC 58 Réserve pour imprévus CFC 59 Honoraires 41 CFC 9 - Equipement mobile Sont subventionnés : CFC 90 Tableaux noirs, écrans de projection fixes, meubles encastrés ou muraux CFC 901 Equipement de vestiaires et rayonnages, pour autant qu'il s'agisse d'installations fixes CFC 902 Engins de gymnastique fixes CFC 91 Luminaires fixes CFC 98 Œuvres d'art, jusqu'à 1 % du coût de construction (CFC 2) Ne sont pas subventionnés dans le cadre des constructions scolaires : CFC 90 Meubles, soit l'ameublement mobile ou non fabriqué sur mesure pour le bâtiment scolaire en question. CFC 92 Textiles CFC 93 Appareils, machines CFC 94 Petit inventaire CFC 96 Moyens de transport CFC 97 Matériel de consommation Est subventionné au prorata du reste des articles subventionnés : CFC 99 Honoraires 6.4.3 Remarques complémentaires Ne sont pas subventionnés, l'appartement du concierge, les locaux non scolaires et des installations complémentaires, non exigés par le DIPAC (p.ex., des gradins dans une salle de gymnastique normale d'un collège). En cas de construction à usage polyvalent, le taux d'utilisation scolaire doit être mentionné lors de la demande de subvention. La plus-value pour la construction de halles de gymnastique plus grande que celle admise par les normes est à la charge du maître de l'ouvrage. Les prestations des bureaux techniques des services communaux ne sont pas subventionnés. 42 6.5 PRISE EN COMPTE D'AUTRES ELEMENTS FINANCIERS 6.5.1 Subventions cantonales ordinaires L'élément d'une construction, pour lequel est accordée une autre subvention cantonale ordinaire, n'est pas subventionné dans le cadre de la subvention des constructions scolaires. 6.5.2 Subventions cantonales d'encouragement Le montant d'une subvention cantonale d'encouragement (par exemple dans les domaines de l'énergie ou du développement durable) est déduit du coût des travaux subventionnés avant le calcul de la subvention des constructions scolaires. 6.6 DISPOSITIONS DIVERSES L'indice publié par l'OFS Office fédéral de la statistique des prix de la construction est appliqué (èhttp://www.bfs.admin.ch) è Thèmes è Prix è Prix de la construction è Grandes régions è Espace Mitteland. 43 7. ANNEXES 44