PV conseil du 29 septembre 2016
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PV conseil du 29 septembre 2016
CONSEIL COMMUNAUTAIRE JEUDI 29 SEPTEMBRE 2016 à 18 H 30 ________________________________________________________________________ PROCES VERBAL ______________________________________________________________________________ PRESENTS : ALLAIN MONNIER Ghyslaine, ARVIS Frédéric, AURION Rémy, BAGHDASSARIAN Patrick, BANCK Daniel, BEROUJON Angèle, BOUCAUD Franck, BRAILLON Jean-Claude, BRAYER Daniel, BURLOT Pierre-Yves, CHARBONNEL Claire, CHARRIN Olivier, CHEVALIER Armelle, de CHALENDAR Yves, de LONGEVIALLE Ghislain, DECEUR Patrice, DUMONTET Jean-Pierre, DUTHEL Gilles, ECHALLIER Christiane, EPINAT Sylvie, FAURITE Daniel, FOURNET Jacqueline, GAIDON Alain, GAUTHIER Andrée, GAUTHIER GUDIN Régine, GREVOZ Georges, GROS Yves, HYVERNAT Agnès, JACQUEMET Marie-Camille, LAFORET Edith, LEBAIL Danielle, LIEVRE Daniel, LIEVRE Maurice, LONGEFAY Fabrice, ORIOL Florian, PARLIER Frédérique, PHILIBERT Raymond, PORTIER Alexandre, PRIVAT Sylvie, REBAUD Catherine, REGODIAT Christian, REYNAUD Pascale, ROCHE Petrus, ROMANET CHANCRIN Michel, SOULIER Christine, THIEN Michel ABSENTS EXCUSES : BARRY Didier, BAUDU-LAMARQUE Stylitt, BERTHOUX Béatrice (pouvoir à Gilles DUTHEL), BLANC Muriel (pouvoir à Marie-Camille JACQUEMET), GASQUET Jean-Paul (pouvoir à Régine GAUTHIER GUDIN), GLANDIER Martine (pouvoir à Daniel BANCK), JAMBON Michel (pouvoir à Pascal REYNAUD), LONCHANBON Valérie (pouvoir à Catherine REBAUD), LUTZ Sophie (pouvoir à Jacqueline FOURNET), MANDON Olivier (pouvoir à Jean-Pierre DUMONTET), PERRIN Nicole (pouvoir à Yves GROS), PERRUT Bernard (pouvoir à Daniel FAURITE), RAVIER Thomas (pouvoir Olivier CHARRIN), REVERCHON Jean-Pierre (pouvoir à Ghislaine ALLAIN MONNIER), RONZIERE Pascal, SEIVE Capucine (pouvoir à Frédérique PARLIER) Assistaient : Patrick PHULPIN/DGS Jean-Yves NENERT/Directeur adjoint CAVBS Oriane BRIAND/Directrice des Finances Monsieur le Président demande s’il y a des remarques, observations par rapport au compte rendu du dernier conseil communautaire. En l’absence de remarques, d’observations le compte rendu est adopté à l’unanimité. Monsieur BANCK est désigné en tant que secrétaire de séance. Monsieur le président demande le rattachement d'une délibération à l'ordre du jour du conseil communautaire concernant une garantie d’emprunt à la SAMDIV. - I - URBANISME 1.1. – Plan local d’urbanisme applicable sur les communes d’Arnas, Gleizé, Limas et Villefranche-sur-Saône – procédure de modification n°1 – approbation Le présent projet de rapport a pour objet d'approuver la modification n°1 du Plan Local d’Urbanisme (PLU) applicable sur les communes d’Arnas, Gleizé, Limas et Villefranche-surSaône. Il est rappelé que par délibération n° 15/222 en date du 17 décembre 2015, le conseil communautaire avait autorisé l’ouverture à l’urbanisation d’une partie de la zone AU2 de la Chartonnière afin de permettre le développement d’un programme de logements. Par arrêté n°2016-150 en date 17 mars 2016, Monsieur le Président de la Communauté d’agglomération a lancé la procédure de modification n°1 du PLU applicable sur les communes d’Arnas, Gleizé, Limas et Villefranche-sur-Saône. Par arrêté n°2016-144 Monsieur le Président de la Communauté d’agglomération Villefranche Beaujolais Saône a prescrit une enquête publique qui s’est déroulée du 9 mai au 10 juin 2016 inclus soit 33 jours. Préalablement Monsieur Thierry Brenot avait été désigné par le président du tribunal administratif en tant que commissaire enquêteur. Le projet de modification soumis à l'enquête publique comprend : L’ouverture très partielle de la zone AU2 de la Chartonnière sur Arnas pour un programme de logements, L’inscription de cinq emplacements réservés et la suppression de trois pour des voies et ouvrages publics, ainsi que l’inscription d’un principe de tracé de liaison piétonne, Des adaptations de certaines servitudes de mixité sociale au vu d’études en cours L’inscription d’un emplacement réservé pour la réalisation d’un programme de logements locatifs sociaux (réhabilitation de logements locatifs privés) à Arnas, La suppression de deux servitudes liées à l’attente de projet sur deux secteurs à Gleizé, et la réduction de celle sur le secteur ouvert à l’urbanisation de la zone AU2 de la Chartonnière à Arnas, Des précisions et adaptations de la partie écrite du règlement et mises à jour liées aux différentes évolutions législatives et réglementaires, Des évolutions des limites de zones des documents graphiques en vue de prendre en compte des projets, de préserver une harmonie des hauteurs dans certains quartiers deVillefranche-sur-Saône, L’inscription d’espaces verts à préserver en tant qu’éléments remarquables du paysage sur Gleizé et Limas au sein de lotissements, et sur un parc à Villefranche-sur-Saône ainsi que deux ajustements, La mise à jour des annexes avec le remplacement de l’Arrêté préfectoral des voies bruyantes en pièce 5.6 et du plan 5.4. des périmètres de zones d’aménagement concerté suite aux deux délibérations de suppression prises sur quatre ZAC à Arnas. Elles s'inscrivent ainsi dans la continuité des objectifs du projet d'aménagement et de développement durable (PADD) du PLU. Ainsi, les orientations du PADD ne sont pas modifiées. Dans les 4 communes sur lesquelles le PLU intercommunal s’applique un registre et un dossier ont été mis à disposition du public pour lui permettre de prendre connaissance du projet de modification. Le commissaire enquêteur a examiné les huit observations consignées sur les registres, une lettre postale et une lettre électronique. Le commissaire enquêteur a émis un avis favorable sans réserve aux différentes modifications. Il a assorti son avis d’une recommandation pour la réalisation d’une étude qui confirme ou infirme la présence de l’œdicnème criard autour de l’emplacement réservé n°50 de la commune d’Arnas et de limiter au plus juste nécessaire l’emprise au sol de cet emplacement réservé. Cette recommandation ne peut être suivie dans l’immédiat. Elle sera suivie par la commune d’Arnas lors des études préalables à la mise en œuvre du projet de création d’un groupe scolaire, d’équipements périscolaire et des équipements d’accompagnement nécessaires, objet de l’emplacement réservé. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. Madame LEBAIL dit que le commissaire enquêteur a effectivement donné un avis favorable sans réserve mais il a néanmoins fait une recommandation pour faire une étude sur la présence ou non de l’œdicnème criard sur l'emplacement réservé n°50 inscrit sur la commune d'Arnas. Il est écrit dans le rapport que cette recommandation ne peut être suivie dans l'immédiat et qu'il appartiendra à la commune d'Arnas de faire les études nécessaires. Elle se demande pourquoi la levée de cette recommandation est remise à plus tard. Monsieur le Président laisse la parole à Monsieur ROMANET-CHANCRIN. Monsieur ROMANET-CHANCRIN rappelle qu'il n'y a pas de réserve de la part du commissaire enquêteur mais il y a bien une recommandation. L'emplacement réservé est mis au profit de la commune d'Arnas et lorsqu'il y aura nécessité de l'activer, des études faunistiques seront diligentées afin de confirmer la présence ou non de cet oiseau protégé sur le site. Monsieur le Président demande s'il y a d'autres questions, interrogations ou interventions.. En l'absence d'autres questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité d’approuver le dossier de modification n°1 du PLU applicable sur les communes d’Arnas, Gleizé, Limas et Villefranche-sur-Saône, de préciser que la présente délibération : Sera transmise à Monsieur le sous-préfet de l’arrondissement de Villefranche-surSaône Fera l’objet d’un affichage pendant un mois au siège de la CAVBS et dans les mairies d’Arnas, Gleizé, Limas et Villefranche-sur-Saône ainsi que d’une mention dans un journal diffusé dans le département et sera publié au recueil des actes administratifs, conformément aux articles R 123-24 et R 123-25 du code de l’urbanisme. Sera tenue à la disposition du public ainsi que le dossier de modification approuvé au siège administratif de la CAVBS et dans les mairies d’Arnas, Gleizé, Limas et Villefranche-sur-Saône. 1.2. Modification du dossier de réalisation de la ZAC des Grillons Par délibérations n° 99/192 en date du 13 décembre 1999 et n° 00/106 en date du 19 juin 2000, le conseil de district a approuvé les dossiers de création et de réalisation de la ZAC des Grillons située sur la commune de Gleizé. Le District de Villefranche avait souhaité développer une zone spécifique sur ce secteur, dédiée aux bureaux et aux activités tertiaires. La Communauté d’Agglomération Villefranche Beaujolais Saône en concertation avec la commune de Gleizé et la SAMDIV, concessionnaire de l’aménagement, a retenu une évolution de la vocation unique du Parc d’activités des Grillons dans le cadre de l’élaboration en 2011, puis la révision de son Plan Local d’Urbanisme approuvée le 18 novembre 2013. En effet, l’extrémité sud du périmètre de la ZAC a été classée au PLUi en zone UC afin de donner la possibilité de réaliser un programme de logements. Cela concerne le lot n°1 de la ZAC, lot constitué de la parcelle AN 177 et une partie de la parcelle AN 8. Ce lot représente une surface d’environ 3 900 m², soit moins de 0,4 hectare la totalité du site « des Grillons » qui s’étend sur 10,8 hectares. La présente modification porte sur l’évolution de la vocation du lot n° 1 pour la réalisation d’un programme de logements participant au confortement de l’offre sur Gleizé dans un quartier résidentiel disposant d’équipements publics, notamment scolaires et situé à proximité immédiate du Centre-bourg et de ses commerces et services et rend cohérent le dossier de réalisation de la ZAC avec le PLUi. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité d’approuver la modification du dossier de réalisation de la ZAC des Grillons comme précisé dans le rapport ci-dessus et depréciser que la présente délibération : - Sera transmise à Monsieur le sous-préfet de l’arrondissement de Villefranche-surSaône - Fera l’objet d’un affichage pendant un mois au siège de la CAVBS et en mairie de Gleizé ainsi que d’une mention dans un journal diffusé dans le département et sera publié au recueil des actes administratifs, conformément aux dispositions de l’article R 311.5 du code de l’urbanisme. - II - ADMINISTRATION GENERALE 2.1. Décisions du Président et du Bureau prises en application de l’article L 5211.10 du CGCT 1 - Décisions du Président Marchés Publics Le 1er juillet 2016 Marché de mise en conformité du réseau d’électricité du complexe rugbystique de l’Escale attribué à la société SAITEC domiciliée à Gleizé (69) pour un montant de 18 500,00 euros hors taxes. Le 1er juillet 2016 Marché de diagnostic du domaine routier de la Communauté d’Agglomération Villefranche Beaujolais Saône attribué à la société IMMERGIS domiciliée à Grabels (34) pour un montant de 27 550,00 euros hors taxes. Le 1er juillet 2016 Marché de maîtrise d’œuvre portant sur la construction d’un vestiaire pour les agents et d’un hangar pour le matériel attribué au groupement WILD Architecture / ABIS Ingénierie domicilié à Lyon (69) pour un forfait provisoire de rémunération de 19 837,50 euros hors taxes. Le 5 juillet 2016 Marchés de travaux de réaménagement des bureaux du 3ème étage au siège de la CAVBS attribués à : Le lot n° 1 à l’entreprise TRI’BAT domiciliée à Cessieu (38) pour un montant de 14 559,00 euros hors taxes. Le lot n° 2 à l’entreprise MONTBARBON domiciliée à Chatillon sur Chalaronne (01) pour un montant de 5 700,00 euros hors taxes Le lot n° 3 à l’entreprise LARDY domiciliée à Saint-Genis-Laval (69) pour un montant de 34 550,70 euros hors taxes tranche optionnelle n°1 comprise. Le lot n° 4 à l’entreprise ATELIER DES AGENCEURS domiciliée à JassansRiottier (01) pour un montant de 15 649,20 euros hors taxes. Le lot n° 5, à l’entreprise PAGANO domiciliée à Marcilly d’Azergues pour un montant de 1 877,70 euros hors taxes. Le lot n° 6 à l’entreprise CAP SOL domiciliée à Saint-Priest (69) pour un montant de 17 442,60 euros hors taxes tranche optionnelle n°1 comprise. Le lot n° 7 à l’entreprise GOIFFON domiciliée à Villefranche-sur-Saône (69) pour un montant de 4 167,00 euros hors taxes. Le lot n° 8 à l’entreprise AKOUMELEC domiciliée à Denicé (69) pour un montant de 30 200,60 euros hors taxes tranche optionnelle n°1 comprise. Le lot n° 9 à l’entreprise GOIFFON domiciliée à Villefranche-sur-Saône (69) pour un montant de 25 688,00 euros hors taxes option n°2 comprise. Le 19 juillet 2016 Marché de collecte et traitement des encombrants attribué à la société VEOLIA PROPRETE domiciliée à Villefranche-sur-Saône (69) pour un montant de 59 124,80 euros hors taxes Le 21 juillet 2016 Attribution de subventions pour 4 logements PSLA en accession sociale à la propriété dans le cadre du projet Blanc-Jardiniers à Villefranche-sur-Saône. Il s’agit de 3 T2 et 1 T3. La grille des prix se situe entre 108 493 € et 155 800 € hors parking hors taxe. Les ménages acquéreurs d’un logement de ce programme immobilier et répondant aux critères définis par la CAVBS pourront prétendre à une subvention communautaire d’un montant de : - 5000 euros pour un ménage de moins de 4 personnes, - 6000 euros pour un ménage de 4 personnes et plus. Le montant total prévisionnel des subventions de la CAVBS est estimé entre 20 000 et 24 000 €. Le 22 juillet 2016 Marché de mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage sur la stratégie de reconstitution de l’offre de logements locatifs sociaux attribué au groupement HABITAT ET TERRITOIRES CONSEIL / EOHS domicilié à Lyon (69) pour un montant de 19 887,50 euros hors taxes. Le 29 juillet 2016 Marché de réalisation des opérations de déposes de matériaux amiantifères dans un bâtiment communautaire attribué à la société SFTP domiciliée à Villefranche-sur-Saône (69) pour un montant de 87 936,52 euros hors taxes. Le 29 juillet 2016 Accord-cadre à bons de commande d’acquisition de conteneurs pour le ramassage des ordures ménagères et le tri sélectif attribué à la société CONTENUR domiciliée à Lyon (69) pour un montant maximum de commande de 60 000,00 euros hors taxes par an. Le 5 août 2016 Les marchés de maîtrise d’œuvre portant sur les travaux de voirie 2016 attribués au cabinet CALAD’ETUDES domicilié à Limas (69) : - Le lot n° 1 pour un montant de 5 250,00 euros hors taxes. - Le lot n° 2 pour un montant de 2 700,00 euros hors taxes Le 16 septembre 2016 Avenant n° 1 au marché passé avec SFTP pour des travaux de réalisation d’opérations de déposes de matériaux amiantifères ayant pour objet la réalisation de travaux supplémentaires pour un montant de 8 163,56 euros hors taxes Cohésion Sociale Le 16 septembre 2016 Aide à la production de logements sociaux et accession sociale à la propriété dans le cadre du PLH - Attribution d’une subvention de 5 000 € à M.HUCK. Assainissement Le 14 juin 2016 Attribution d’une subvention de 2 600 € dans le cadre de l’opération groupée de réhabilitation des installations d’assainissement non collectif classées points noirs. 2 – Délibérations du bureau Le 27 juin 2016 AFFAIRES ECONOMIQUES : Cession au groupe NOVELIS LYDARIS du lot 2B1 d'une surface d'environ 11 317 m² issu d'une division des parcelles AE43 et AE44, au prix de 1M€ LYDARIS. Le 19 septembre 2016 AFFAIRES ECONOMIQUES : Autorisation donnée au Président de signer la convention d’occupation précaire pour un bureau à E-Cité avec la Société « ATB SAS » Le 19 septembre 2016 CULTURE : Musée – Mise à disposition de locaux et de la vigne du musée Claude Bernard pour l’Association des Amis du Musée Claude Bernard- autorisation donnée au Président de signer la convention Le 19 septembre 2016 ADMINISTRATION GENERALE : Réhabilitation siège social ONTEX - demande de subvention Le 19 septembre 2016 FINANCES : Admission en non valeurs- budget principal Le 19 septembre 2016 MARCHES PUBLICS : autorisation donnée au Président de signer les accords-cadres à bons de commande avec : L’entreprise GEOFFRAY (lot n° 1) pour un montant maximum annuel de 30 000,00 euros hors taxes. L’entreprise COMBES (lot n° 2) pour un montant maximum annuel de 30 000,00 euros hors taxes L’entreprise VERGNAIS (lot n° 3) pour un montant maximum annuel de 20 000,00 euros hors taxes L’entreprise VERGNAIS lot n° 4) pour un montant maximum annuel de 20 000,00 euros hors taxes Le 19 septembre 2016 MARCHES PUBLICS : autorisation donnée au Président de signer les accords-cadres avec marchés subséquents avec : L’entreprise ARTELIA (lot n° 1) pour un montant maximum annuel de 60 000,00 euros hors taxes. L’entreprise NALDEO (lot n° 2) pour un montant maximum annuel de 100 000,00 euros hors taxes. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire prend acte de ces décisions. - III - FINANCES 3.1. Actions Entreprises suite au Contrôle de la Chambre Régionale des Comptes Il est rappelé que la gestion 2009-2013 de l’agglomération a fait l’objet d’un contrôle de la Chambre Régionale des comptes. Dans ce cadre, la CRC a été remis un rapport d’observations définitives le 4 juin 2015 à l’exécutif. Ce rapport a été présenté au Conseil Communautaire le 25 juin 2015. L’article L 243-7 du code des juridictions financières prévoit que le président de l'établissement public de coopération intercommunale doit présenter devant l’assemblée, dans un délai d’un an, les actions qu'il a entreprises à la suite des observations de la chambre régionale des comptes. Le rapport présentant les actions entreprises est ensuite communiqué à la chambre régionale des comptes, qui fait une synthèse annuelle des rapports qui lui sont communiqués. Cette synthèse est présentée par le président de la chambre régionale des comptes devant la conférence territoriale de l'action publique. Le présent rapport vise ainsi à présenter les actions conduites par l’agglomération depuis 2015, sur la base des recommandations émises par la Chambre régionale des Comptes. Le rapport d’observations définitives remis par la chambre régionale des comptes comprenait 6 recommandations. Recommandation n°1 : poursuivre la répartition de la clarification des compétences entre la communauté d'agglomération et ses communes membres et engager les mutualisations de services les plus adaptées. Recommandation n°2 : Mieux identifier les risques financiers et contentieux et procéder à leur provisionnement. Recommandation n°3 : Enrichir le débat d'orientation de données sur l’exécution du budget et sur le niveau de trésorerie. Recommandation n°4 : En matière de marchés publics, définir une procédure de recensement et de suivi des besoins et mettre en place une commission procédures adaptées. Recommandation n°5 : Encadrer l’utilisation des véhicules de service et veiller à l'attribution de véhicules de fonction aux seuls agents en remplissant les conditions légales. Recommandation n°6 : Veiller au respect de la durée légale du temps de travail au regard des droits à congés annuels. Les actions entreprises pour répondre aux observations de la chambre sont les suivantes : Recommandation n°1 : poursuivre la répartition de la clarification des compétences entre la communauté d'agglomération et ses communes membres et engager les mutualisations de services les plus adaptées Clarification des compétences : Le rapport de la Chambre souligne un enchevêtrement de compétence entre la CAVIL et ses communes membres. Il précise néanmoins qu’avec la création de l’agglomération Villefranche Beaujolais Saône au 01/01/2014, la compétence scolaire a été rendue aux communes avec effet au 01/09/2014 (délibération du 23 juin 2014), et la compétence petite enfance a été redéfinie, avec prise d’effet au 01/01/2015 (délibération du 30 septembre 2014). Par délibération n°15-149 du 28 septembre 2015, l’agglomération a également défini l’intérêt communautaire de chacune des autres compétences nécessitant cette définition, et approuver ses statuts lors de ce même conseil. Le rapport de la CRC soulignait également des incohérences en matière de gestion de ZAC. Sur ce point, il est précisé que la loi Notre a renforcé les compétences obligatoires des communautés de communes et communautés d’agglomération, dont celle du développement économique. Avec la suppression de la notion d’intérêt communautaire, ce sont l’ensemble des ZAE du territoire restés de compétence communale qui devront être transférées à l’agglomération au 01 janvier 2017. Afin d’assurer la gestion de cette compétence conformément aux textes, un travail d’inventaire et de recensement pour identifier les zones concernées a été engagé. Le rapport d’observations définitives de la Chambre indiquait que la CAVIL assurait à la place de ses communes membres la contribution obligatoire au service départemental d’incendie et de secours. Selon la CRC, cette pratique de transfert à l’EPCI de la contribution financière communale au SDIS est illégale et il appartenait donc aux communes de s’acquitter elles-mêmes de leur contribution au SDIS. L’ordonnateur s’était engagé à cette régularisation à partir du 1er janvier 2015. Ainsi, la contribution au SDIS a été retournée aux communes concernées au 1er janvier 2015, (Villefranche sur Saône, Limas, Gleizé, Arnas), après évaluation de la CLECT et révision du montant de l’attribution de compensation. Néanmoins, une lecture attentive des textes a conduit à s’ interroger sur le caractère illégal du portage par l’agglomération des contributions des communes membres citées, sachant que la compétence d’incendie et de secours était détenue par le district antérieurement à la promulgation de la loi du 3 mai 1996 portant transfert de cette compétence aux SDIS, et que cette même loi prévoyait la possibilité pour les EPCI compétent de verser la contribution pour ses communes membres. Par ailleurs, la loi Notre a permis ce type de transfert récemment. Aussi, l’agglomération se positionnera définitivement sur ce point au vu des échanges en cours avec la Préfecture. Mutualisation des services : Le rapport d’observations définitives de la CRC pointait « une absence de processus de mutualisations des moyens ». L’élaboration d’un schéma de mutualisation a été engagée en mars 2015, au travers d’une démarche de concertation ayant aboutie à un projet de schéma de mutualisation approuvé au conseil communautaire le 17 décembre 2015. 13 actions ont ainsi été identifiées, traduisant une approche réaliste de la mutualisation, sur l’ensemble des champs fonctionnels et opérationnels et couvrant des formes de mutualisation diverses. L’agglomération procède actuellement à un travail de priorisation et précision quant aux périmètres des actions, pour permettre la constitution de groupes de travail et l’avancée rapide des actions, dont certaines sont engagées (réflexion sur les marchés publics notamment). Recommandation n°2 : Mieux identifier les risques financiers et contentieux et procéder à leur provisionnement. Le rapport de la chambre indiquait l’absence de provisionnement et rappelait les cas dans lesquels une provision doit obligatoirement être constituée, soit : - Dès l’ouverture d’un contentieux en première instance contre la commune, à hauteur du montant estimé par la commune de la charge qui pourrait en résulter en fonction du risque encouru - Dès l’ouverture d’une procédure collective pour les garanties d’emprunts, les prêts et créances, les avances de trésorerie - Lorsque le recouvrement des restes à recouvrer sur compte de tiers est compromis malgré les diligences faites par le comptable public Plus globalement, une provision doit être constituée dès survenance d'un risque (litige par exemple) ou dès lors qu’une charge apparait comme probable. Au vu de la remarque de la chambre, l’agglomération a estimé l ‘ensemble des risques et procédé en juin 2015 à la constitution d’une provision d’un montant total de 89 740 €, couvrant les risques sur contentieux ( 2 000 €), les risques estimés sur les garanties d’emprunt (même en l’absence de procédure collective) (86 830 €) et les risques pour créances irrécouvrables (910,00 €). En 2016, elle a également provisionné un total de 90 000 € (pour garantie d’emprunt, contentieux et créances irrécouvrables), et dispose aujourd’hui d’un niveau de provision adapté au risque identifié. Ce niveau de provisions sera réexaminé et adapté dès survenance d’un nouveau risque identifié. La chambre soulignait enfin une absence de contrôle interne comptable, contrôle ayant pour objet de veiller au respect de la régularité et de la sincérité des comptes, et de maîtriser les principaux risques, et pointait notamment l’absence de formalisation de procédures comptables. Comme elle s’y était engagée, l’agglomération a établi et mis en place un règlement budgétaire et financier en 2015. Il sera mis à jour régulièrement et accompagné d’un meilleur dialogue au sein des services, avec la mise en place d’outils de pilotage et de réunions de dialogue de gestion d’ici fin 2016. Recommandation n°3 : Enrichir le débat d'orientation de données sur l’exécution du budget et sur le niveau de trésorerie. Le rapport d’observations définitives de la chambre indique que si le DOB se tenait bien chaque année, avec présentation d’éléments prospectifs et rétrospectifs, « les débats d'orientation budgétaire n'ont jamais mentionné les résultats positifs de la section d'investissement ni les importantes réserves de trésorerie constituées ». Selon la chambre, les élus n'ont ainsi pas été en mesure d'apprécier la situation réelle de la collectivité et la « déconnection de ses ressources par rapport à ses dépenses », ne permettant pas d’exercer pleinement leur pouvoir de décision au moment du vote du budget primitif suivant. Sur ce point, plusieurs actions ont été entreprises : - La décision a été prise de procéder, en 2017, à l’approbation des comptes administratifs non plus après le vote des budgets primitifs mais avant le vote des budgets primitifs, avec approbation des comptes administratifs et vote des budgets primitifs prévus lors d’une même séance du conseil communautaire. Ce rythme de présentation permettra une reprise des résultats passés dès le vote des budgets primitifs, et ainsi d’apporter une meilleure information aux élus. - Lors du débat d’orientations budgétaires pour 2016, une estimation du niveau du résultat attendu pour 2015 a été communiquée, et les conséquences attendues et souhaitées de la reprise du résultat au budget primitif 2016 ont été précisées (avec réduction attendue de l’emprunt initialement prévu au budget primitif). Le DOB sera accompagné en 2017 d’une estimation plus détaillée de l’exécution budgétaire de l’année précédente. - les documents accompagnant la présentation des comptes administratifs 2015 en vue de l’arrêt des comptes précisent l’origine et les conséquences du résultat positif constaté en 2015, indiquant qu’il se traduit par un fonds de roulement conséquent dont il est précisé qu’il est essentiellement lié à la reprise d’excédents d’investissement passés cumulés. - Au budget 2016, il a été prévu une ouverture de crédits afin de permettre un remboursement anticipé de la dette. Ce remboursement sera effectué en fonction des opportunités laissées par les marchés financiers et au vu des perspectives futures d’investissement, qui seront précisées d’ici la fin de l’exercice 2016. Recommandation n°4 : En matière de marchés publics, définir une procédure de recensement et de suivi des besoins et mettre en place une commission procédures adaptées. Le rapport d’observations définitives de la chambre avait relevé l’absence de démarche de mutualisation en matière d’achat public et recommandé la mise en place d’une procédure de recensement et de suivi des besoins ainsi que la mise en place d’une commission procédures adaptées. Il est précisé que le secteur de l’achat public fait l’objet d’une action identifiée au schéma de mutualisation, avec pour objectif la mise en place d’un service commun. La réflexion est aujourd’hui engagée dans ce sens. Ainsi, un prestataire a été mandaté par la commune de Villefranche-sur-Saône pour conduire une étude d’optimisation de la fonction « commande publique », étude étendue à l’agglomération. Cette étude visant à définir des principes pour améliorer la commande publique, tant dans ses processus et pratiques que dans son organisation, a permis de définir l’organisation cible pour la mise en place d’une direction de la commande publique mutualisée entre la commune de Villefranche-sur-Saône et la Communauté d’agglomération, avec élargissement aux autres communes qui le souhaitent. La mise en place de cette direction de la commande publique mutualisée pourra ainsi être mise en place rapidement, après approbation des élus. En matière d’estimation et de suivi des besoins, les actions entreprises sont les suivantes : A court terme, et comme elle s’était engagée à le faire, l’agglomération a rapidement réactivée la procédure mise en place en 2009 et arrêté en 2010, permettant une mesure des besoins, une alerte et action correctrice. Ainsi : - Les services continuent d’indiquer à chaque engagement comptable un code de la nomenclature des fournitures et des services, nomenclature vérifiée par le service des finances - Le service des finances a remis en fonction un système qui alerte la personne qui saisit un engagement si ledit engagement entraîne, sur le code de nomenclature renseigné, un dépassement du seuil de 25 000 euros HT. Dans ce cas, le service gestionnaire est invité à se rapprocher du service « marchés publics » afin de définir une procédure de marché à mettre en œuvre. Par ailleurs, la commune de Villefranche-sur-Saône et la Communauté d’agglomération, dans le cadre de l’étude mentionnée ci-dessus, ont élaboré une nomenclature commune des fournitures et des services homogènes. Cette nouvelle nomenclature entrera en application en janvier 2017. En vue de l’estimation des besoins 2017 de l’agglomération, il sera demandé aux services de renseigner le volume d’achat attendu pour 2017 sur certains codes de nomenclature des fournitures et des services homogènes préalablement repérés comme importantes ou sensibles, ce dans le cadre de la préparation budgétaire 2017. De plus, en juin 2016, le service des finances a procédé à une analyse de la nomenclature sur l’année 2015 pour mesurer les besoins, et les codes sur lesquels des dépassements du seuil de 25 000 euros HT étaient constatés, permettant une approche globale des seuils et des modalités d’achats, analyse qui sera reconduite pour 2016. Le croisement de ces éléments (estimation 2017 et analyse des achats 2015 et 2016) permettra un recensement des besoins significatifs pour 2017 de façon à organiser la commande publique avec une priorisation et une programmation des marchés à passer. Après cette phase de transition (2017), et avec un an de mise en œuvre de la nouvelle nomenclature, l’estimation des besoins sera facilitée par la suite. Il est par ailleurs précisé que l’agglomération a mis en place en 2015-2016 divers marchés couvrant des dépenses conséquentes et a d’ores et déjà priorisé la passation de certains marchés pour 2017. Ainsi, des marchés formalisés ont été passés pour l’achat de prestation de nettoyage des locaux et de matériels informatiques, respectivement depuis le 1er janvier 2016 pour les prestations de nettoyage et depuis 2015 pour l’acquisition de matériel informatique. En 2017 seront passés des marchés pour la formation professionnelle continue et pour la maintenance des camions et véhicules utilitaires. Concernant la mise en place d’une commission « marchés à procédure adaptée », il est rappelé qu’aucune disposition réglementaire n’impose la constitution d’une commission pour les marchés à procédure adaptée et que ce point n’est pas une obligation. Aussi, la Communauté d’Agglomération a fait le choix, pour les marchés publics dont le montant prévisionnel est compris entre 90 000 euros HT et les seuils européens de passation des marchés formalisés (209 000 euros HT pour les fournitures et les services et 5 225 000 € HT pour les travaux), d’instaurer une nouvelle procédure. Jusqu’alors, pour tout marché non formalisé, l’élu référent - vice-président ou conseiller déléguéest sollicité pour avis sur le rapport d’analyse des offres établi par les services sur la base des critères de sélection définis dans le règlement de la consultation, avant que le dossier ne soit présenté au président qui décide de l’attribution du marché. La nouvelle procédure prévoit, pour les marchés publics dont le montant prévisionnel est compris entre 90 000 euros HT et les seuils européens de passation des marchés formalisés, que si un viceprésident ou un conseiller délégué, référent du marché, juge, par rapport à l’analyse qui lui est proposée par les services, qu’il est nécessaire, pour diverses raisons (montant du marché, complexité du dossier, prix proposés…) de recueillir l’avis informel de la commission d’appel d’offres, cette dernière sera réunie. La Communauté d’Agglomération ne souhaite pas instaurer une procédure qui consisterait à demander systématiquement l’avis de la commission d’appel d’offres pour les marchés publics dont le montant prévisionnel se situe entre 90 000 euros et les seuils européens de passation des marchés formalisés. Recommandation n°5 : Encadrer l’utilisation des véhicules de service et veiller à l'attribution de véhicules de fonction aux seuls agents en remplissant les conditions légales. Le régime des véhicules de fonctions a été revu au 1er juillet 2016. Seul le DGS est désormais bénéficiaire d’un véhicule de fonction, les 3 autres véhicules ayant été requalifiés en véhicules de service. Le 23 Juin 2016, le conseil communautaire a approuvé l’adoption d’un règlement intérieur d’utilisation des véhicules de service avec effet au 1er juillet 2016. Ce règlement dispose que les véhicules de service ne sont plus remisés à domicile, sauf dérogation ponctuelle et justifiée par les nécessités de service, dont la nature est précisée dans le règlement intérieur. S’agissant des modalités de suivi et contrôle de l’utilisation des véhicules, une consultation est actuellement en cours, en lien avec les services de la ville de Villefranche, pour la mise en place d’un système de gestion centralisée et informatisée, permettant de contrôler l’utilisation des véhicules. Ce dispositif sera installé dans les prochains mois. Recommandation n°6 : Veiller au respect de la durée légale du temps de travail au regard des droits à congés annuels. Le rapport de la chambre soulevait la question du temps de travail des agents de la collectivité ainsi que le régime très favorable des autorisations spéciales d’absence. Concernant le temps de travail, la collectivité a engagé une concertation avec les représentants du personnel en vue de l’élaboration d’un nouveau protocole d’accord. Ainsi, un groupe de travail a été constitué et se réunira le 13 septembre prochain pour étudier les propositions qui seront présentées par la Direction. Il est précisé que la réduction horaire accordée aux mères de famille a été supprimée par délibération du conseil communautaire du 17 décembre 2015. Rapport Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. Monsieur GREVOZ dit qu'il a pris la peine d'envoyer un mail pour préciser que la commission des finances et le bureau avaient décidé de mettre une date buttoir à la fin du mois de décembre pour la finalisation des dossiers du SDMIS et du temps de travail. Il dit que le rapport présenté ce soir n'est pas rectifié en ce sens et cela comme d'habitude. Monsieur DUTHEL répond que le rapport présenté ce soir est la réponse du Président aux observations faites par la chambre régionale des comptes. La commission des finances s'est effectivement réunie il y a quelques jours. A cette occasion il a été pris acte de cette demande de poser une date buttoir. Mais cela n'a que peu de rapport avec la réponse à apporter à la CRC. Les demandes de la commission des finances et du bureau ont bien été enregistrées. Monsieur GREVOZ dit qu'il est important d'en informer le conseil communautaire. Au 31 décembre, des décisions devront être prises. Monsieur le Président dit ne pas savoir de quelles décisions il s'agit. Il a écrit il y a presque un an au préfet qui n'a toujours pas répondu. Des précisions ont été apportées directement aux communes sur la question de la contribution au SDMIS. Il appartient à chacun de les accepter ou non. La défense incendie était une compétence qui appartenait au District jusqu’à la loi du 3 mai 1996 qui a créé les SDIS. La loi NOTRe a de nouveau permis aux EPCI de verser la contribution au SDMIS en lieu et place des communes. Il faudra bien entendu avoir un débat sur cette question et sur les conséquences financières en matière d'attribution de compensation. Monsieur GREVOZ tient à rappeler que par deux fois l'Etat, par l'intermédiaire des souspréfets, a soutenu la position des communes. Monsieur le Président dit que les parties prenantes lisent la même lettre mais ne lui donnent pas la même interprétation. Monsieur BAGHDASSARIAN dit qu'au 1er janvier 2017 la commune de Saint-Georges-deReneins ne sera plus intéressée par ce sujet mais néanmoins il s'agit d'un sujet qui suscite un débat. Il a été dit que la contribution versée au SDMIS par les communes avait une conséquence sur les attributions de compensation. Est-ce à dire que les quatre communes de l'ex-CAVIL se sont vues dans l'obligation de payer cette contribution et que cela a joué sur le montant de leur attribution de compensation. Monsieur le Président confirme cela. Monsieur BAGHDASSARIAN dit que cela pose des questions. Il dit qu'il fait une lecture de la lettre du sous-préfet proche de celle faite par Monsieur Grevoz. Le sous-préfet écrit qu'étant donné que le paiement des contributions au SDMIS n'est pas une compétence mais une dépense obligatoire il appartient aux communes de les assumer. Il est fait référence à la date du 3 février 1996. Une question parlementaire avait été posée à ce sujet et la réponse mentionnait que si l'EPCI avait été constitué avant la date du 3 mai 1996, il pouvait prendre en charge cette contribution. La réponse concluait ainsi "à ce titre elle ne peut pas faire l'objet d'un transfert à un EPCI ». La loi du 7 juillet 2015 a de nouveau donné la possibilité aux EPCI d'assurer à la place de leurs communes membres cette contribution au SDMIS. Cela pose un autre problème, celui de l'équité. Nous sommes dans la situation ou quatre communes faisaient payer par l'EPCI la contribution au SDMIS alors que les autres communes l’assumaient elles-mêmes. Le sous-préfet écrit que la compétence n'est plus dans les statuts de la Communauté d'agglomération. Par conséquent si demain, cette dépense obligatoire est reprise par la Communauté d'agglomération, il faudra le faire pour toutes les communes et sans qu'il n'y ait d’effet sur les attributions de compensation à défaut le système ne sera pas équitable. Pour les deux années précédentes, il serait de bon ton, si l'on veut construire un territoire solidaire, que toutes les communes soient traitées de la même façon. Monsieur DUTHEL dit qu'il souscrit à ce qui vient d'être dit. Le maire de la commune de Saint Etienne des Oullières serait tout à fait d'accord pour que la communauté d'agglomération prenne cette charge sans impact sur l'attribution de compensation. La situation est tout de même un peu plus complexe. Il n'y a pas seulement deux périodes, celle d'avant et celle d’après la loi de 2015. Mais il y a également la période antérieure au 3 février 1996 date à laquelle ont été créés les SDIS. La défense incendie était une compétence obligatoire des Districts et à ce titre le District de Villefranche, payait pour le compte des quatre communes la contribution au SDIS. La communauté d'agglomération s'est mise en place. Les communes de l'ex-CAVIL ont repris la compétence liée au versement de cette contribution au SDIS. Dans la mesure où cette situation conduit à un transfert de charge au détriment des quatre communes, cela a nécessairement eu des conséquences sur le montant des attributions de compensation versées aux quatre communes de l'ex-CAVIL. Il s'agit là du point de divergence d'interprétation avec Monsieur GREVOZ. Cette analyse est issue de consultations auprès de cabinets juridiques et financiers spécialisés et a été corroborée par la réponse faite par le sous-préfet aux communes. Telle est la situation à ce jour. Il est tout à fait possible d'imaginer pour l'avenir, en application des dispositions de la loi NOTRe, que la communauté d'agglomération reprenne à son compte le versement de la contribution au SDMIS et cela pour l'ensemble des communes. Dans cette hypothèse, et la dernière lettre du sous-préfet est très claire, il y aura une incidence sur les attributions de compensation. Monsieur BAGHDASSARIAN dit qu'il faut sur cette question se rapporter à certains arrêts du Conseil d'Etat. Monsieur BURLOT dit qu'il va simplement reprendre les termes de la lettre du sous-préfet. "A compter de la date du 3 février 2016, la CAVBS ne peut donc plus verser les contributions des anciennes communes de la CAVIL au SDMIS, sauf à modifier de nouveau ses statuts pour prendre en charge le versement des contributions de toutes les communes qui composent la communauté d'agglomération." Monsieur BAGHDASSARIAN fait remarquer que dans ce qui vient d'être lu, le sous-préfet ne dit pas que cela va impacter les attributions de compensation. Monsieur de LONGEVIALLE dit que le sous-préfet dans le troisième paragraphe de sa lettre rappelle comment fonctionne le système des attributions de compensation lorsqu'il y a le transfert d'une compétence. Lorsque la Communauté d'agglomération prend une compétence qui était assumée par les communes, ces dernières transfèrent les moyens notamment financiers qui étaient attachés à son exercice et inversement lorsque la Communauté d'agglomération restitue une compétence. C'est le principe de base qui a été retenu lorsque cette agglomération a été créée en conformité avec les textes sur la notion d'attribution de compensation. Si demain, la communauté d'agglomération reprend la compétence relative au versement de la contribution au SDMIS, les communes verraient leur attribution de compensation diminuer en lien avec ce qu'elle versait précédemment. Il dit que c'est mathématique et c'est bien indiqué dans la lettre du sous-préfet. Monsieur THIEN souhaite rappeler qu'en son temps, les investissements qui ont été faits sur le centre de secours et d'incendie de Villefranche, qui a d’ailleurs rayonné au-delà des limites de l'ex-CAVIL, ont été financés par les quatre communes et leurs contribuables. Il entend bien que certains de ses collègues veulent "se faire de l'argent" sur le dos des quatre communes cela reste humain. Monsieur le Président dit qu'il faut rester solidaire sur ce dossier. Si à l'avenir la communauté d'agglomération prend cette compétence du versement de la contribution au SDMIS il y aura forcément une incidence sur le montant des attributions de compensation. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire prend acte des actions entreprises suite au rapport de la Chambre Régionale des Comptes. 3.2. Décision modificative n°2 – Budget annexe STEP 2016 La CAVBS réalise chaque année des travaux sur le réseau d’assainissement afin d’assurer la pérennité de ce patrimoine et de protéger le milieu naturel. Pour l’année 2016, la CAVBS a notamment lancé deux opérations majeures : - La mise en séparatif du centre Bourg de Denicé : ces travaux ont commencé en mars 2016 et devraient se poursuivre sur le second semestre 2016. Ce chantier s’est avéré beaucoup plus complexe que prévu du fait de contraintes techniques fortes (encombrement du sous- sol…) et du dévoiement de conduite eau potable préalable, ce qui nécessite une augmentation des crédits ouverts en 2016 à hauteur de + 303 000 €TTC. - La mise en séparatif – RD76 à Lacenas : ces travaux ont commencé en mai 2016 et devraient se poursuivre sur le second semestre 2016. Ce chantier s’est également avéré beaucoup plus complexe que prévu du fait de contraintes techniques fortes (profondeur du réseau, amiante, renouvellement des conduites d’eaux pluviales…), ce qui nécessite une augmentation des crédits ouverts en 2016 à hauteur de + 267 000 €TTC. Initialement, le budget ouvert en 2016 pour ces travaux (opération 2916002 « travaux assainissement ex CCBNM) s’élevait à 572 000 € TTC. Au regard des éléments mentionnées ci-dessus, il est nécessaire d’inscrire des crédits supplémentaires pour finaliser les travaux pour un total de + 570 000 €TTC. Par ailleurs, la CAVBS a déposé un nouveau dossier loi sur l’eau (DLE) en octobre 2015 pour le renouvellement de son arrêté d’autorisation du système d’assainissement de l’ex CAVIL. Ce DLE a fait l’objet de remarques complémentaires de la DREAL. Aussi, il convient de procéder à sa mise à jour, pour un dépôt d’ici la fin de l’année 2016. Cette mise à jour appelle un crédit supplémentaire de + 32 000 €. Ainsi, il est proposé de procéder à divers virements, sur des opérations pour lesquelles les crédits ne seront pas utilisés en 2016. Dépenses d’investissement OPERATIONS 2915006 2915007 2916004 2915005 2915008 2916002 2914004 travaux réseaux Blacé travaux réseaux ex SIAV travaux réseaux St Julien travaux réseaux assainissement SDA Arnas travaux SDA EP Jassans travaux CCBNM Requalification de la STEP TOTAL -100 000 -100 000 -60 000 -90 000 - 252 000 + 570 000 + 32 000 0 Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité d’approuver la décision modificative n°2 du budget annexe STEP 2016 de la Communauté d’Agglomération Villefranche Beaujolais Saône comme présentée dans le rapport ci-dessus. 3.3. Garantie d’emprunt auprès de LYON METROPOLE HABITAT La Caisse des dépôts et consignations a consenti à l’OPAC du Rhône, tout au long de son histoire, des prêts destinés à financer des opérations de construction, d’acquisitionamélioration ou de réhabilitation. En raison de la création de l’OPH de la Métropole de Lyon (Lyon Métropole Habitat), prévue dans l’ordonnance n° 2014-1543, et du transfert de patrimoine qui en résulte, une partie de ces prêts doit être scindée entre l’OPAC du Rhône et Lyon Métropole Habitat. Ces prêts sont listés en annexe et ont un total de capitaux restant dus au 01/01/2016 de 666 575 707.85 €. L’OPAC du Rhône a sollicité de la Caisse des dépôts et consignations, qui a accepté, le transfert à Lyon Métropole Habitat de la part des prêts finançant des opérations situées sur le territoire de la Métropole de Lyon. Ce total représente un capital restant dû au 31/12/2015 de 415 342 870.97 € (voir annexe). Il sera demandé au Conseil Communautaire de bien vouloir se prononcer sur le maintien de la garantie relative aux prêts transférés au profit de Lyon Métropole Habitat, à hauteur des pourcentages indiqués et dont le total garanti au 31/12/2015 s’élève à 1 719 971.81 €. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. Monsieur BAGHDASSARIAN demande si dans ces conditions, la communauté d'agglomération garantit des emprunts de Lyon Métropole Habitat sur des logements situés sur Lyon. Est- ce qu’en contrepartie la Métropole garantit des emprunts pour des logements sur Villefranche ? Monsieur DUTHEL répond qu'il s'agit de garantir les emprunts contractés à l'époque par l'OPAC pour des opérations de constructions sur son ancien territoire. Les emprunts n’étaient pas spécifiquement affectés et donc ces mêmes emprunts ont été répartis entre les deux organismes. Monsieur BAGHDASSARIAN demande si sur le solde restant des emprunts, la Métropole apporte sa garantie. Monsieur DUTHEL confirme cela. Monsieur BAGHDASSARIAN dit qu'il y a donc bien réciprocité. Monsieur le Président demande s'il y a d'autres questions, interrogations ou interventions. En l'absence d'autres questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité : - de réitérer sa garantie, à hauteur des pourcentages mentionnés dans l’annexe, pour le remboursement des prêts dont le capital restant dû au 31/12/2015 est de 415 342 870.97 euros consentis par la Caisse des dépôts et consignations à l’OPAC du Rhône et transférés à Lyon Métropole Habitat, conformément aux dispositions susvisées du Code de la construction et de l’habitation. La garantie de l’agglomération porte ainsi sur un total garanti de 1 719 971.81 € au 31.12.2015. - de dire que les caractéristiques financières des prêts transférés sont précisées dans l’annexe jointe à la présente délibération. - de dire que la garantie est accordée pour la durée résiduelle totale des prêts, jusqu’au complet remboursement de ceux-ci et porte sur l’ensemble des sommes contractuellement dues par Lyon Métropole Habitat dont il ne se serait pas acquitté à la date d’exigibilité. - de s’engager sur notification par lettre simple de la Caisse des dépôts et consignations, à se substituer à Lyon Métropole Habitat pour son paiement, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement. - de s’engager pendant toute la durée résiduelle des prêts à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges de ces prêts. - d’autoriser le Président à intervenir à toute convention de transfert des prêts qui sera passée entre la Caisse des dépôts et consignations et Lyon Métropole Habitat ou, le cas échéant, à tout acte constatant l’engagement du garant à l’emprunt visé à l’article 1 de la présente délibération. 3.4. Garantie d’emprunt à l’OPAC du RHONE La Caisse des dépôts et consignations a consenti à l’OPAC du Rhône, tout au long de son histoire, des prêts destinés à financer des opérations de construction, d’acquisition-amélioration ou de réhabilitation. En raison de la création de l’OPH de la Métropole de Lyon (Lyon Métropole Habitat), prévue dans l’ordonnance n° 2014-1543, et du transfert de patrimoine qui en résulte, une partie de ces prêts doit être scindée entre l’OPAC du Rhône et Lyon Métropole Habitat. Ces prêts sont listés en annexe et ont un total de capitaux restant dus au 31/12/2015 de 666 575 707.85 €. L’OPAC du Rhône a sollicité de la Caisse des dépôts et consignations, qui a accepté, le transfert à Lyon Métropole Habitat de la part des prêts finançant des opérations situées sur le territoire de la Métropole de Lyon. Ce total représente un capital restant dû au 31/12/2015 de 415 342 870.97 € et fait l’objet d’une demande de maintien de garantie distincte de la présente demande. Après ce transfert, le capital restant dû par l’OPAC du Rhône des prêts, mentionnés en annexe, s’élève à 251 232 836.88 €. Il est demandé au Conseil Communautaire de maintenir sa garantie partielle sur certains prêts restants à l’OPAC du Rhône identifiés en annexe, à hauteur des pourcentages indiqués et dont le total garanti au 31/12/2015 s’élève à 1 357 398.09 €. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité : - de réitérer sa garantie à hauteur des pourcentages mentionnés dans l’annexe pour le remboursement des prêts dont le capital restant dû au 31/12/2015 est de 251 232 836.88 euros consentis par la Caisse des dépôts et consignations à l’OPAC du Rhône, conformément aux dispositions susvisées du Code de la construction et de l’habitation. La garantie de l’agglomération porte ainsi sur un total garanti au 31/12/2015 de 1 357 398.09 €. - de dire que les caractéristiques financières des prêts transférés sont précisées dans l’annexe jointe à la présente délibération. - de dire que la garantie de la collectivité est accordée pour la durée résiduelle totale des prêts, jusqu’au complet remboursement de ceux-ci et porte sur l’ensemble des sommes contractuellement dues par l’OPAC du Rhône dont il ne se serait pas acquitté à la date d’exigibilité. - de s’engager sur notification par lettre simple de la Caisse des dépôts et consignations, à se substituer à l’OPAC du Rhône pour son paiement, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement. - de s’engager pendant toute la durée résiduelle des prêts à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges de ces prêts. - d’autoriser le Président à intervenir à toute convention de transfert des prêts qui sera passée entre la Caisse des dépôts et consignations et l’OPAC du Rhône ou, le cas échéant, à tout acte constatant l’engagement du garant à l’emprunt visé à l’article 1 de la présente délibération. 3.5. Taxe sur les Surfaces Commerciales (TASCOM) - Fixation du coefficient multiplicateur Il est rappelé aux membres du conseil communautaire que, depuis 2014, la CAVBS perçoit la TASCOM sur le territoire, à laquelle sont assujettis les établissements imposables, tels que prévu par la loi n° 72-657 du 13 juillet 1972 modifiée. L'organe délibérant de I'EPCI du territoire affectataire de la taxe peut appliquer aux montants de la taxe, calculés conformément à l'article 3 de la loi du l3 juillet 1972 précitée, un coefficient multiplicateur compris entre 0,8 et 1,2 ne comportant que 2 décimales. Ce coefficient ne peut être inférieur à 0,95 ni supérieur à 1,05 au titre de la première année pour laquelle cette faculté est exercée. Il ne peut ensuite varier de plus de 0,05 chaque année. Le 28 septembre 2015, le conseil communautaire s’est prononcé pour l’application d’un coefficient de 1.15 pour l’exercice 2016. Ce coefficient n’a cependant pu s’appliquer, car supérieur au rythme retenu tel que ci-dessus expliqué. Il a ainsi été plafonné à 1.1 pour répondre aux textes. Pour 2017, il est proposé de porter ce coefficient à 1.15. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité de décider, au titre de la taxe perçue à compter de l’année suivante, d'appliquer à son montant un coefficient multiplicateur et de fixer le coefficient multiplicateur à 1,15. 3.6. Approbation de la convention entre la Communauté d’Agglomération Villefranche Beaujolais Saône et la Communauté de Communes Beaujolais Pierres Dorées pour le remboursement des annuités d’emprunts imputables à la Commune de LIERGUES pour les travaux de voirie – autorisation donnée au Président de la signer Il est rappelé aux membres que par arrêté interpréfectoral n° 2013 136-0010, en date du 16 mai 2013, la fusion de la communauté d’agglomération de Villefranche sur Saône, des communautés de communes Beaujolais Vauxonne et Beaujolais Nizerand Morgon, avec intégration des quatre communes de Liergues, Jarnioux, Ville sur Jarnioux et Jassans Riottier, a été prononcé avec date d’effectivité au 1er janvier 2014. Cette fusion a notamment eu pour conséquence de transférer à la communauté d’agglomération Villefranche Beaujolais Saône l’ensemble des compétences obligatoires, optionnelles et facultatives ou supplémentaires précédemment transférées par les communes aux établissements publics de coopération qui ont fusionné, et l’ensemble des compétences auparavant dévolues par les 4 communes à leur communauté de communes respective, dont la compétence voirie. Cette compétence a été conservée, à compter de 2016, pour ce qui concerne la commune de Liergues. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité d’approuver les termes de la convention entre la Communauté d’Agglomération Villefranche Beaujolais Saône et la Communauté de Communes Beaujolais Pierres Dorées pour le remboursement des annuités d’emprunts imputables à la Commune de LIERGUES pour les travaux de voirie et d’autoriser Monsieur le Président à la signer. 3.7. Attribution d’un complément de subvention à l’association Beaujolais Runners – autorisation donnée au Président de signer la convention L'édition du marathon international du Beaujolais qui s'est déroulée le 21 novembre 2015 a tenu toutes ses promesses. Le bilan chiffré, aussi bien que les niveaux de satisfaction exprimés par les différents acteurs sont extrêmement positifs. La progression est très sensible avec 25% de croissance du nombre des inscrits (12 500 participants contre 10 000 en 2014, 65 pays et plus de 1 000 bénévoles). Le marathon international du Beaujolais, qui de l'avis de tous a atteint aujourd'hui une véritable maturité, sera tout naturellement reconduit en novembre 2016. Cette édition verra en complément des courses du marathon, du semi ou du 12 km, l'arrivée d'une nouvelle course très festive et haute en couleur de 5 km intramuros, la « color me rad ». Compte tenu de la renommée de cet évènement sportif et de ses incidences notamment sur le plan touristique dans notre agglomération, il est proposé d'augmenter au titre de 2016, la participation financière de la CAVBS. L’inscription au budget primitif 2016 pour cet évènement était de 11 400 €. Aussi considérant que ce projet s'inscrit dans le cadre de la politique sportive de notre agglomération et de promotion de son territoire. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité d'attribuer un complément de subvention de 18 600 € à l’association Beaujolais Runners. La subvention totale attribuée à l’association s’établira ainsi à 30 000 € au titre de l'édition 2016 (11 400 € + 18 600 €), d’accepter les termes de la convention à passer avec l’association Beaujolais Runners, d’inscrire le complément de financement à savoir 18 600 € en décision modificative et d’autoriser Monsieur le Président à signer ladite convention au titre de 2016 ainsi que tous documents et pièces connexes à cette affaire. AJOUT : FINANCES : garanties d’emprunts SAMDIV. Il est rappelé que la communauté d’agglomération avait apporté sa garantie à hauteur de 80% d’un prêt de 1 500 000 € auprès de la Caisse d’Epargne, afin de financer la réalisation de la ZAC d’Epinay. Au vu du bilan de l’opération et dans l’attente des recettes à venir, il est prévu de renouveler cette ligne de prêt à hauteur de 1 500 000 €. Aussi, les modalités de cette ligne, mobilisable en fonction des dépenses à venir, sont les suivants : Objet du financement : Aménagement de la ZAC d’Epinay Emprunteur : SAMDIV Type de crédit : Ouverture de crédit Montant : 1 500 000 € Echéance : 30/09/2018 Taux d’intérêt variable : Euribor 3 mois + 1,50 % Périodicité : trimestrielle Amortissement : in fine Commission d’engagement : 0,10 % Garantie : Collectivité locale 80 % (CAVBS) Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité d’accepter de garantir à hauteur de 80% la ligne de crédit d’un montant de 1 500 000 € contractée par la SAMDIV et destinée à financer la réalisation de la ZAC d’Epinay jusqu’au 30 septembre 2018 - IV - RESSOURCES HUMAINES 4.1. Modification du tableau des effectifs Afin d’adapter le tableau des effectifs aux besoins des services, il est proposé les modifications suivantes : Service assainissement Transformation d’un poste d’agent de maitrise en un poste de technicien territorial. Grades autorisés : - Technicien territorial - Technicien territorial principal 2e classe - Technicien territorial principal 1e classe Ce poste sera doté du régime indemnitaire applicable au cadre d’emplois des techniciens territoriaux. Date d’effet : 1er octobre 2016 Cimetière paysagé Transformation d’un poste d’adjoint technique en un poste d’agent de maitrise, responsable du site Grades autorisés : - Agent de maitrise - Agent de maitrise principal Ce poste sera doté du régime indemnitaire applicable au cadre d’emplois des agents de maitrise Date d’effet : 1er octobre 2016 Direction générale des services Création d’un poste d’administrateur territorial hors classe à compter du 1er janvier 2017. Ce poste sera doté du régime indemnitaire applicable au cadre d’emplois des administrateurs. La dépense résultant de ces mesures sera inscrit au budget 2016 au chapitre et articles prévus à cet effet. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité de modifier le tableau des effectifs comme indiqué dans le rapport ci-dessus. 4.2. Année scolaire 2016-2017 : taux des vacations 1) Vacations médecin et psychologue Il est proposé au conseil communautaire de fixer le montant de la vacation pour l’année 2016/2017 à 47,88 euros. Ce taux ne suit pas l’évolution périodique du point d’indice de la fonction publique territoriale. 2) Vacations professeur conservatoire de musique et intervenants extérieurs Vacation pour jury d’examens : 16,35 euros. 3) Vacation intervenant extérieur: - Intervention de type exposé simple avec un temps de questions/réponses : 38 €/heure - Intervention mettant en œuvre des pédagogies actives (mise en situation, travaux de groupe, analyses de pratiques…) : 50 €/h - Intervention pédagogique complexe ou soumise à de fortes contraintes (rareté du profil de l’intervenant, analyse de situation préalable complexe, intervention à caractère expérimental…) : 90 €/h 4) Formateur interne occasionnel Le formateur interne occasionnel est un agent d’un service qui, indépendamment de son statut, de son grade et de son affectation, possède des connaissances et des savoir-faire spécifiques régulièrement actualisés, qu’il met au service de sa structure d’appartenance, ou d’une autre structure de l’agglomération, de manière ponctuelle ou régulière, en plus de ses fonctions principales. Les formateurs internes occasionnels peuvent : - Intervenir de façon individuelle à la demande des opérateurs de formation de proximité dans le cadre des actions inscrites au plan de formation de la structure ; - être mobilisés dans le cadre d’un réseau constitué pour répondre à un besoin de formation identifié au niveau intercommunal Montant de la vacation : 25 €/h La dépense en résultant sera imputée sur le chapitre globalisé 012 (charges de personnel) du budget de l’exercice en cours. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité d’approuver les taux des vacations pour l’année scolaire 2016/2017 comme présentés dans le rapport ci-dessus. - V – CULTURE 5.1. Musée Claude Bernard– tarifs des produits de l’espace boutique Il est exposé que le musée Claude Bernard est la propriété de la Communauté d’Agglomération Villefranche Beaujolais Saône depuis le 1er janvier 2014 et est ouvert au public depuis le 4 octobre 2014. Cherchant à promouvoir la mémoire d’un scientifique de renom, son patrimoine, ainsi que la culture scientifique, le musée Claude Bernard s’adresse à la fois aux habitants du territoire, mais aussi aux touristes venus le découvrir. Afin de faire évoluer les ventes de l’espace boutique du musée Claude Bernard, et plus particulièrement les produits de la librairie, de nouveaux ouvrages sont proposés à la vente, en lien avec la thématique du musée, avec l’histoire du territoire, ou encore, avec les thématiques des expositions temporaires. De même, il est proposé de mettre en vente à l’espace boutique du musée les produits et ouvrages suivants aux tarifs proposés suivants : - Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, Claude Bernard, 8€ - Je suis Louis pasteur, Jonathan Simon, 10€ - Je suis Paul Bert, William Rostène, 10€ Je suis Michel-Eugène Chevreul, Denise Schoendorff, 10€ Mieux comprendre pour bien guérir, Gisserot 10€ La cuisine Lyonnaise, Gisserot, 5€ Comment fait-on le vin ?, Gisserot, 3€ Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. Monsieur BAGHDASSARIAN demande s'il est prévu de vendre au musée de Salles en Beaujolais les livres de Claude Bernard et réciproquement. Monsieur le Président ne sait pas si cela se fait effectivement, mais il l'avait proposé. Il dit que le taux de fréquentation des deux musées est en hausse. Monsieur GAIDON confirme que sur le musée Claude Bernard la fréquentation est en hausse ce qui peut s'expliquer par le fait que des manifestations ont été organisées pour les enfants les mercredis. Monsieur le Président dit qu'il faut vraiment créer une émulation entre les trois équipements culturels communautaires, les deux musées et le pôle œnologique de Vaux en Beaujolais. Il y a un travail à faire en direction des jeunes. Madame REBAUD tient à rappeler que les musées représentent une grande partie du budget de communication de la Communauté d'agglomération. Il y a eu beaucoup de communication faite pour le musée Claude Bernard. Les "ateliers famille" ont très bien marché malgré qu'ils aient été organisés au mois d'août. Monsieur le Président demande s'il y a d'autres questions, interrogations ou interventions. En l'absence d'autres questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité d’approuver les tarifs des produits de l’espace boutique du musée Claude Bernard comme indiqué dans le rapport ci-dessus. 5.2. Musée du Prieuré – tarifs des produits de l’espace boutique Il est exposé que le musée du Prieuré est la propriété de la Communauté d’Agglomération Villefranche Beaujolais Saône depuis le 1er janvier 2014. Cherchant à promouvoir le patrimoine local à travers la mise en valeur du cloître de Salles-Arbuissonnas et son histoire, ce musée s’adresse à la fois aux habitants de l’agglo et aux touristes venus découvrir le territoire. Afin de faire évoluer les ventes de l’espace boutique du Prieuré, et plus particulièrement les produits de la librairie, de nouveaux ouvrages sont proposés à la vente, en lien avec la thématique du musée, avec l’histoire du territoire, ou encore avec les thématiques des expositions temporaires. Il est proposé de mettre en vente à l’espace boutique du musée les produits et ouvrages suivants aux tarifs proposés suivants : - Les Abbayes bénédictines, Gisserot, 2,80€ - Contes du Moyen-âge, Gisserot, 5,00€ - Graziella, Lamartine, 6,90€ - Méditations poétiques, Lamartine, 10,90€ - Voyage en Orient, Lamartine, 26,00€ - A l’ombre du cloître de Salles, Damien Corban, 17€ Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité d’approuver les tarifs des produits de l’espace boutique du musée du Prieuré comme indiqué dans le rapport ci-dessus. 5.3. Musée Claude Bernard– Tarifs des ateliers famille chaque premier mercredi du mois Il est exposé que le musée Claude Bernard est la propriété de la Communauté d’Agglomération de Villefranche Beaujolais Saône depuis le 1er janvier 2014. Tous les premiers mercredi de chaque mois, le musée Claude Bernard propose des ateliers famille pour les enfants et leurs parents. Chaque atelier a une thématique spécifique et met en scène une série d’expériences simples et ludiques pour expérimenter tout en s’amusant. Toute l’année, la visite du musée est gratuite pour les moins de 12 ans mais dans le cadre d’une activité spécifique, il est d’usage de mettre en place une tarification (temps passé à la préparation de l’atelier, coût du matériel, encadrement par l’animateur, plus-value de l’animation). La plupart des musées proposent des prix entre 2 et 7€. Compte tenu du fait que l’on demande aux enfants d’être accompagnés (une seule personne pour la gestion des ateliers ne suffit pas à encadrer les enfants), et que les parents payent une entrée classique, la commission culture du 5 avril 2016 s’est prononcée pour une entrée payante à 3 € par enfant. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité d’autoriser la mise en place d’un tarif atelier famille à 3 € par enfant. 5.4. Conservatoire de musique – Autorisation de versement d’une subvention exceptionnelle à l’école de musique de St Etienne des Oullières. L’école de musique intercommunale de St Etienne des Oullières compte 93 élèves dont 78 résident sur le territoire de la communauté d’Agglomération. Du fait du surcoût généré par la mise en conformité avec la convention collective nationale de l’animation et de ressources financières insuffisantes, l’école de musique s’est trouvée en avril 2016 en situation financière déficitaire et dans l’incapacité à faire face aux prochaines échéances. Lors du bureau des élus du 12 juin dernier, Mme Berthoux a présenté la situation et a sollicité l’attribution d’une aide exceptionnelle pour garantir la survie de l’association et le maintien de cette activité de proximité. Le principe d’une subvention exceptionnelle a été validé par les élus, en contrepartie d’une réflexion globale et rapide sur l’organisation et le fonctionnement des activités d’enseignement et de pratique artistique sur le territoire de l’agglomération, hors conservatoire de Villefranche. La somme nécessaire pour permettre à l’école de musique de maintenir son activité est de 8 000 €. Le versement de cette subvention doit intervenir dans les meilleurs délais afin de permettre à l’école d’assurer la rentrée dans les meilleures conditions. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité d’accorder le versement d’une subvention exceptionnelle de 8 000 € à l’école de musique intercommunale de St Etienne des Oullières. - VI - TOURISME 6.1. Taxe de séjour – Nouveaux tarifs à compter du 1er janvier 2017 Exposé des motifs : Dans le cadre de Loi de finances 2015, les conditions d’applications de la taxe de séjour ont été substantiellement modifiées : modifications des tarifs planchers et plafonds des catégories d’hébergement, création de nouvelles tranches, application de la taxe aux réseaux de location en ligne, modification des exonérations, officialisation de la procédure de taxation d’office (…). Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. En l'absence de questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité : - d’abroger la délibération 15/169 au 1er janvier 2017. - de décider que la taxe de séjour est perçue au réel par toutes les natures d'hébergement à titre onéreux proposés, sur l’ensemble du territoire de l’agglomération Villefranche beaujolais Saône : − Palaces, − Hôtels de tourisme, − Résidences de tourisme, − Locations saisonnières (meublés, chambres d’hôtes…), − Village de vacances, − Emplacements dans des aires de campings-cars et des parcs de stationnement touristiques − Terrains de camping Terrains de caravanage − Ports de plaisance Que la taxe de séjour est perçue auprès des personnes hébergées à titre onéreux et qui n’y sont pas domiciliées et qui n'y possèdent pas de résidence à raison de laquelle elles sont passibles de la taxe d’habitation (voir : article L.2333-29 du Code général des collectivités territoriales). Que son montant est calculé à partir de la fréquentation réelle des établissements concernés. Que le montant de la taxe due par chaque touriste est égal au tarif qui lui est applicable en fonction de la classe de l’hébergement dans lequel il réside, multiplié par le nombre de nuitées correspondant à la durée de son séjour. La taxe est ainsi perçue par personne et par nuitée de séjour. - de décider que la taxe de séjour est perçue sur la période allant du 1er janvier au 31 décembre. - le Conseil Général du Rhône par délibération en date du 01/10/2013, a institué́ une taxe additionnelle de 10 % à la taxe de séjour, de dire que dans ce cadre et conformément aux dispositions de l’article L.3333-1 du CGCT, la taxe additionnelle est recouvrée par la communauté pour le compte du département dans les mêmes conditions que la taxe communautaire à laquelle elle s’ajoute. Son montant est calculé à partir de la fréquentation rréelle des établissements concernés. - de dire que conformément à l’article L.2333-30, les tarifs doivent être arrêtés par le conseil communautaire avant le 1er octobre de l’année pour être applicables l’année suivante. Le barème suivant est appliqué à partir du 1er janvier 2017 : Catégories d’hébergements Tarif Agglo TA CD 69 Tarif taxe Palaces et tous les autres établissements présentant des 1,82 € caractéristiques de classement touristique équivalentes 0,18 € 2,00 € Hôtels de tourisme 5 étoiles, résidences de tourisme 5 étoiles, 1,09 € meublés de tourisme 5 étoiles et tous les autres établissements présentant des caractéristiques de classement touristique équivalentes 0,11 € 1,20 € Hôtels de tourisme 4 étoiles, résidences de tourisme 4 étoiles, 0,91 € meublés de tourisme 4 étoiles et tous les autres établissements présentant des caractéristiques de classement touristique équivalentes 0,09 € 1,00 € Hôtels de tourisme 3 étoiles, résidences de tourisme 3 étoiles, 0,73 € meublés de tourisme 3 étoiles et tous les autres établissements présentant des caractéristiques de classement touristique équivalentes 0,07 € 0,80 € Hôtels de tourisme 2 étoiles, résidences de tourisme 2 étoiles, 0,64 € meublés de tourisme 2 étoiles, villages de vacances 4 et 5 étoiles et tous les autres établissements présentant des caractéristiques de classement touristique équivalentes 0,06 € 0,70 € Hôtels de tourisme 1 étoile, résidences de tourisme 1 étoile, 0,59 € meublés de tourisme 1 étoile, villages de vacances 1,2 et 3 étoiles, Chambres d'hôtes, emplacements dans des aires de camping-cars et des parcs de stationnement touristiques par tranche de 24 heures et tous les autres établissements présentant des caractéristiques de classement touristique équivalentes 0,06 € 0,65 € Hôtels et résidences de tourisme, villages de vacances en attente 0,45 € de classement ou sans classement 0,05 € 0,50 € Meublés de tourisme et hébergements assimilés en attente de 0,45 € classement ou sans classement 0,05 € 0,50 € Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 3,4 et 5 0,36 € étoiles et tout autre terrain d'hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes 0,04 € 0,40 € Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 1 et 2 0,23 € étoiles et tout autre terrain d'hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, ports de plaisance 0,02 € 0,25 € - de décider que des arrêtés communautaires répartiront par référence au barème les aires, les espaces, les locaux et les autres installations accueillant les personnes mentionnées à l'article L. 2333-32 du CGCT. - de décider que sont exemptés de la taxe de séjour conformément à l’article L. 2333-31 du CGCT Les personnes mineures ; Les titulaires d'un contrat de travail saisonnier employés dans l’agglomération ; Les personnes bénéficiant d'un hébergement d'urgence ou d'un relogement temporaire. - de dire que les logeurs doivent déclarer tous les mois le nombre de nuitées effectuées dans leur établissement auprès du service taxe de séjour. Cette déclaration peut s’effectuer par courrier ou par internet. En cas de déclaration par courrier le logeur doit transmettre chaque mois avant le 10 le formulaire de déclaration accompagné d’une copie intégrale de son registre du logeur. En cas de déclaration par internet le logeur doit effectuer sa déclaration avant le 15 du mois et ne communiquera ses justificatifs à la collectivité qu’à sa demande. Le service taxe de séjour transmet à tous les hébergeurs un état récapitulatif portant le détail des sommes collectées qu’ils doivent leur retourner accompagné de leur règlement avant le : • 20 juillet, pour les taxes perçues du 1er janvier au 30 juin • 20 janvier, pour les taxes perçues du 1er juillet au 31 décembre. - VII - EAU / ASSAINISSEMENT 7.1. Rapports annuels sur la qualité et le prix du service public de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif et de l’eau potable – Exercice 2015 Comme chaque année, les collectivités compétentes en assainissement collectif, assainissement non collectif ou en eau potable doivent produire un rapport sur le prix et la qualité de leurs services (RPQS) (art. L.2224-7 du CGCT pour l’eau potable et art. L.2224-8 du CGCT pour l’assainissement). Ce rapport est élaboré par la collectivité compétente, quels que soient le mode d'exploitation, la taille et l'étendue des missions du service. Ce rapport permet de centraliser les informations sur le fonctionnement du service et d'évaluer sa performance par le calcul d'indicateurs de performance. Depuis 2014, la communauté d’agglomération assume la compétence assainissement collectif et non collectif sur l’ensemble des communes membres (21 communes). Vous trouverez annexé à la présente note les rapports suivants : Assainissement Collectif : 1. RPQS pour le service de l’Ex-CAVIL (Arnas (zone industrielle uniquement), Gleizé, Limas et Villefranche-sur-Saône), 2. RPQS pour le service de l’Ex-CCBNM (Cogny, Denicé, Lacenas, Montmelas, Rivolet et Saint Cyr Le Châtoux), 3. RPQS pour le service de l’Ex-SIAV (Le Perréon, Saint-Etienne des Oullières, Salles Arbuissonnas, Vaux en Beaujolais), 4. RPQS pour le service d’Arnas (bourg), 5. RPQS pour le service de Blacé 6. RPQS pour le service de Jassans, 7. RPQS pour le service de Saint Julien, 8. RPQS pour le service de Saint Georges, Pour les communes de Jarnioux, Liergues et Ville-sur Jarnioux, la communauté d’agglomération a adhéré au syndicat mixte d’assainissement de Pont Sollières (SMAPS). Les rapports sont donc établis par ce syndicat. Assainissement Non Collectif : 1. RPQS pour l’ensemble des services (Ex-CAVIL, Ex-CCBNM, Ex-SIAV, Blacé, Jassans, Saint Julien, Saint Georges) Pour les communes de Jarnioux, Liergues et Ville-sur Jarnioux, la communauté d’agglomération a adhéré au syndicat mixte d’assainissement de Pont Sollières (SMAPS). Les rapports sont donc établis par ce syndicat. Eau potable : 1. RPQS pour le service de l’Ex-CAVIL, 2. RPQS pour le service de l’Ex-SIEOV (Cogny, Denicé, Gleizé (partiellement), Jarnioux, Lacenas, Liergues, Pouilly Le Monial, Rivolet (partiellement), Ville sur Jarnioux). Pour les communes d’Arnas (bourg), Blacé, Le Perréon, Montmelas, Rivolet (partiellement), Saint Etienne des Oullières, Saint Cyr Le Châtoux, Salles Arbuissonnas, Vaux en Beaujolais, la communauté d’agglomération a adhéré au syndicat mixte intercommunal d’eau du Centre Beaujolais (SMIECB). Les rapports sont donc établis par ce syndicat. Monsieur le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. Madame LEBAIL souhaite rappeler la demande faite par un collectif, demande qu'elle reprend également en son nom propre. La délégation du service public de l'eau s'achève en 2018. Elle pense que la CAVBS aurait tout intérêt à commander une étude indépendante pour évaluer cette délégation de service public. Elle rappelle qu'il y a de nombreuses villes de toutes tendances politiques qui sont revenues à la régie publique. Elle dit qu'il y a une demande d'un débat public sur cette question. Elle sait bien que pour 2018 le passage en régie publique va être compliqué mais cela doit réellement se travailler, d'autant plus que le contrat de délégation de l'ex-SIEOV se termine en 2023. Monsieur DUMONTET répond qu’une analyse similaire a été faite dans le cadre du renouvellement des contrats d'assainissement de l'ex-CCBNM et de l'ex-SIAV. Au vu de cette analyse, sur la comparaison entre gestion en régie et gestion déléguée, il a été proposé à la CCSPL et au conseil communautaire d’assurer la gestion les réseaux en régie et en délégation l'exploitation des stations d'épuration. S'agissant de l'important contrat de l'agglomération qui vaut pour l'eau et la gestion de la station d'épuration, les élus et les services ont deux ans pour travailler sur ce sujet. Le travail va débuter dès le 1er janvier de l'année prochaine et des choix de gestion vont devoir obligatoirement être faits. Il ne pense pas aujourd'hui que l'agglomération ait les moyens de gérer en direct les stations d'épuration mais en tout état de cause, la question du mode de gestion sera étudiée. Il précise qu'en ce qui concerne l'assainissement ce sont déjà les services de l'agglomération qui entretiennent les réseaux. Monsieur BAGHDASSARIAN demande la nature des avis défavorables sur les assainissements non collectifs qui sont classés dans deux rubriques ceux qui présentent un risque sanitaire et les autres. Il a souvenir qu'étaient classés comme présentant un risque sanitaire ceux qui était raccordés à un puits perdu en ayant l'illusion que cela allait polluer la nappe. Il demande si cela est confirmé. Monsieur DUMONTET dit qu'il s'en tient aux rapports qui ont été établis et qui ont classé à risque des installations autonomes sur les territoires et il ne connaît pas particulièrement les installations à risque sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins. Monsieur BAGHDASSARIAN dit qu'il y a quelques "points noirs" en matière d'assainissement sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins notamment dans le hameau de Port Rivière pour des raisons évidentes d'inondabilité. Il avait en souvenir que les cas qui présentaient un réel risque sanitaire étaient beaucoup moins nombreux car toutes les installations qui rejetaient dans un puits perdu n’étaient pas comptabilisées car avant 1996, au contraire, on imposait un puits perdu. Maintenant vouloir mettre ces installations en conformité dans les trois ans, cela signifie que les personnes qui ont ce système d’assainissement se doivent de mettre en place un autre système. Il ne pense pas que le système avec un puits perdu ne présente de risque majeur pour la nappe phréatique. Monsieur DUMONTET dit qu'au niveau des contrôles qui ont été effectués ces dernières années, il y en a une grande partie qui ont été faits par les délégataires et essentiellement par Suez qui avait pratiquement tout le territoire Nord de la Communauté d'Agglomération d'aujourd'hui. Sur le territoire Sud, les contrôles sont faits en régie par un agent qui est une personne de terrain et qui est en capacité de juger les points critiquent et ceux qui le sont moins. Monsieur BAGHDASSARIAN dit qu'il ne faudrait pas être excessif dans la "répression" et que des choses soient imposées en termes d'assainissement autonome qui ne soient pas forcément justifiées. Monsieur DUMONTET fait part également de la disparition des subventions départementales afin de traiter les "points noirs". Aujourd'hui, il n'y a plus que des subventions provenant de l'agence de l'eau. Madame ALLAIN MONIER demande pourquoi, en ce qui concerne les indicateurs de conformité "collecte effluents" et "équipements des stations de traitement", il n'y a, sur Jassans-Riottier et sur d’autres communes également, aucune information en 2015. Monsieur DUMONTET reconnait que cela lui avait échappé. Il y a peut-être une erreur dans la transposition entre le rapport du délégataire et le rapport sur le prix et la qualité du service. Il dit qu'il vérifiera. Madame ECHALLIER dit qu'un point a été fait récemment avec le technicien de la CAVBS. Il a été décidé de lister les points les plus critiques et d’essayer de rencontrer l'Agence de l'Eau afin de pouvoir monter des dossiers afin d'apporter des aides aux usagers. Monsieur BAGHDASSARIAN voit noter à la page 13 du rapport sur l'assainissement collectif de Saint-Georges-de-Reneins qu'il y a en recettes pour 2014 155 200 euros et en 2015 155 180 euros. Afin de satisfaire sa curiosité, il demande quelles dépenses ont été faites au regard de ces deux sommes. Monsieur DUMONTET dirait aucune. Monsieur le Président dit qu'en plus de ces deux compétences importantes que sont l'assainissement et l'eau, va venir se rajouter en 2018 la GEMAPI qui devient une compétence obligatoire des EPCI. En question diverses, Monsieur BAGHDASSARIAN demande où en est l'étude sur la mise en place de la redevance spéciale. Monsieur PHILIBERT répond que l'étude est finalisée, elle va être présentée à la commission environnement d'ici quelques jours et ensuite au Bureau et au conseil communautaire. Monsieur le Président demande s'il y a d'autres questions, interrogations ou interventions. En l'absence d'autres questions, interrogations ou interventions, il met le rapport au vote. Le conseil communautaire décide à l’unanimité de formuler un avis favorable sur les rapports annuels sur la qualité et le prix de l’assainissement collectif, non collectif et eau potable pour l’année 2015. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 21 h 00. Daniel FAURITE Président