Maître, dites-moi, c`est quoi cet héritage de grand-papa

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Maître, dites-moi, c'est quoi cet héritage de grand-papa ?
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Vendredi, jour annuel de l'expertise gratuite
de Me Philippe Rouillac, commissairepriseur. Dans l'hôtel des ventes transformé
en salle d'attente, cet après-midi, tout
comme le matin, un flux d'une vingtaine de
personnes. Comme chez le médecin.
• Ac
• Fa
A peu près une heure d'attente, précise
Christine Rouillac, à deux vieilles dames
élégantes qui viennent d'arriver. Dans un cabas,
une couverture enveloppe soigneusement ce
qui a tout l'air d'une toile. En hôtesse de maison
avertie, Christine Rouillac lie conversation avec
ses hôtes temporaires leur demandant leur lieu
d'habitation : Beaugency, Mondoubleau, Pezou,
Thoré-la-Rochette. Et pour une grande majorité,
c'est la première fois qu'ils franchissent le seuil
de l'hôtel des ventes. « C'est par le journal que
nous avons appris la date de cette expertise
annuelle. Depuis le temps qu'on veut savoir,
c'était l'occasion ! » Savoir mais pas
publiquement.
Dans la salle, pas question de donner l'objet de
sa visite. Discrétion, sur l'objet caché au fond du
sac plastique. Tel un trésor qui va bientôt livrer
DR
tous ses secrets.
L’œil, le toucher et beaucoup de savoir pour
Le voile se lève dès que les visiteurs sont face à mettre l’objet à nu.
Me Rouillac. Comme devant un confesseur, ils
racontent ce qu'ils savent, confiant dans le même temps une partie de l'histoire familiale. Et
là, on ne cache rien pour répondre à l'expert qui tourne et retourne, caresse ou gratte le sujet à
expertiser. Un coup de loupe sur le décor. Une vérification dans un des trois cents bouquins
réunis dans le bureau.
D'abord silencieux, dès qu'il s'est fait son opinion, Philippe Rouillac se transforme en moulin à
paroles face à un public qui boit littéralement ses propos. Heureux ou déçu par la sentence.
Dépité ce couple d'Orléanais avec ses candélabres en porcelaine bleu de Sèvres qui ne seront
pas présentés le 10 juin prochain à la vente de Cheverny. « Il ne s'agit que d'une porcelaine
Napoléon III copiée du style Louis XVI. » Et de donner les raisons de son jugement, passant
en revue la qualité de la patine des bronzes, du choix des motifs… « Une belle pièce que je
peux vous prendre pour une vente à Vendôme. Mais réfléchissez ! La valeur estimée à 20.000
€ vous paraît-elle suffisante comparée à la valeur sentimentale. Ce sont des pièces
imposantes qui exigent un intérieur du même style et qui ne sont pas faciles à vendre… »
“ L'objet raconte
son histoire
à celui qui sait
la lire ”
La messe est dite. Un salut et l'expert est déjà dans une autre pièce à caresser une porcelaine
de Saxe de 1750. « Un Meissen reconnaissable à sa marque des épées entrecroisées. En fait,
pas une tasse à thé mais plutôt une coupe à sorbet puisque ce que vous pensez être une
soucoupe serait plutôt à placer dessus la coupe ! » Le propriétaire venu en curieux sans
intention de vendre est médusé.
Tel un joueur d'échec, conduisant plusieurs parties simultanément, Philippe Rouillac est déjà
passé à grandes enjambées dans le bureau d'à côté. Emmanuel Layan, son assistant qui
termine son stage de formation, a préparé l'expertise. Face au maître, il doit donner ses
premières analyses.
Dans la journée, des livres, des toiles, des statuettes. Et des trésors. Au fond d'une boîte à
bijoux remplie de pacotille, alors que sa propriétaire n'avait d'yeux que pour une broche qui
s'est avéré n'être qu'un cadeau publicitaire d'une marque de cosmétiques, Me Rouillac aura
décelé une bague en platine avec un diamant de deux carats. « Un bijou de 5.000 à 10.000 €
selon la qualité de la taille dans une boîte de 50 € ! »
http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=41&num=394106
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26/02/2007
Maître, dites-moi, c'est quoi cet héritage de grand-papa ? Loir-et-Cher / Vendôme / L... Page 2 sur 2
Ou cette exceptionnelle coupe pour les libations du XVIIIe siècle en corne de rhinocéros
ciselée très rare dont le propriétaire ne connaissait pas l'usage, estimée entre 15.000 et
30.000 euros.
Enfin, une superbe robe de mariée à la Watteau en soie sauvage brodée à la main, portée en
1786 et conservée dans du papier soie depuis quatre générations, apportée pour être vendue
au bénéfice du mariage d'une petite-fille.
Pas de Cranach cependant ce vendredi, cette toile de 1532 apportée roulée au fond d'un
paquet de la FNAC lors d'une expertise gratuite. Vendue à Cheverny en 2002, elle avait fait…
16 millions de francs !
Édith VAN CUTSEM
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