Maître, dites-moi, c`est quoi cet héritage de grand-papa
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Maître, dites-moi, c'est quoi cet héritage de grand-papa ? Loir-et-Cher / Vendôme / L... Page 1 sur 2 Lun Accueil | Archives | Contacts Infos + Accueil Infos + Actualité + NR Dimanche + Réagir à l'actualité + Appels à témoignages + Le blog de la rédaction + TV Tours + Avis d'obsèques + Annonces légales + Archives + DOSSIERS d'actu : A85 et A28, Ikea, Présidentielle 2007, Environnement, >> Les autres dossiers + Diaporamas + Instantanés + Les Unes en pdf + Les Unes anniversaire + Graines de reporters + Institutionnels + Le journal des communes + Météo Sports Loisirs Annonces Pratique + News letter + Concours photos + Jeux concours + Conditions de vente + Plan du site + Mentions légales + Abonnez-vous à la NR + Services abonnés + Devenez lecteur référent NR + Editions et boutique NR . Le journal de l'année 2006 . Les 100 UNES qui ont fait l'actualité . Horoscope 2007 . 100 ans Paris-Tours . UNES anniversaire . Magazine Tout réussir... + Contacts Loir-et-Cher / Vendôme / La Nr Vous En Dit Plus Maître, dites-moi, c'est quoi cet héritage de grand-papa ? Télécharger la page Vendredi, jour annuel de l'expertise gratuite de Me Philippe Rouillac, commissairepriseur. Dans l'hôtel des ventes transformé en salle d'attente, cet après-midi, tout comme le matin, un flux d'une vingtaine de personnes. Comme chez le médecin. • Ac • Fa A peu près une heure d'attente, précise Christine Rouillac, à deux vieilles dames élégantes qui viennent d'arriver. Dans un cabas, une couverture enveloppe soigneusement ce qui a tout l'air d'une toile. En hôtesse de maison avertie, Christine Rouillac lie conversation avec ses hôtes temporaires leur demandant leur lieu d'habitation : Beaugency, Mondoubleau, Pezou, Thoré-la-Rochette. Et pour une grande majorité, c'est la première fois qu'ils franchissent le seuil de l'hôtel des ventes. « C'est par le journal que nous avons appris la date de cette expertise annuelle. Depuis le temps qu'on veut savoir, c'était l'occasion ! » Savoir mais pas publiquement. Dans la salle, pas question de donner l'objet de sa visite. Discrétion, sur l'objet caché au fond du sac plastique. Tel un trésor qui va bientôt livrer DR tous ses secrets. L’œil, le toucher et beaucoup de savoir pour Le voile se lève dès que les visiteurs sont face à mettre l’objet à nu. Me Rouillac. Comme devant un confesseur, ils racontent ce qu'ils savent, confiant dans le même temps une partie de l'histoire familiale. Et là, on ne cache rien pour répondre à l'expert qui tourne et retourne, caresse ou gratte le sujet à expertiser. Un coup de loupe sur le décor. Une vérification dans un des trois cents bouquins réunis dans le bureau. D'abord silencieux, dès qu'il s'est fait son opinion, Philippe Rouillac se transforme en moulin à paroles face à un public qui boit littéralement ses propos. Heureux ou déçu par la sentence. Dépité ce couple d'Orléanais avec ses candélabres en porcelaine bleu de Sèvres qui ne seront pas présentés le 10 juin prochain à la vente de Cheverny. « Il ne s'agit que d'une porcelaine Napoléon III copiée du style Louis XVI. » Et de donner les raisons de son jugement, passant en revue la qualité de la patine des bronzes, du choix des motifs… « Une belle pièce que je peux vous prendre pour une vente à Vendôme. Mais réfléchissez ! La valeur estimée à 20.000 € vous paraît-elle suffisante comparée à la valeur sentimentale. Ce sont des pièces imposantes qui exigent un intérieur du même style et qui ne sont pas faciles à vendre… » “ L'objet raconte son histoire à celui qui sait la lire ” La messe est dite. Un salut et l'expert est déjà dans une autre pièce à caresser une porcelaine de Saxe de 1750. « Un Meissen reconnaissable à sa marque des épées entrecroisées. En fait, pas une tasse à thé mais plutôt une coupe à sorbet puisque ce que vous pensez être une soucoupe serait plutôt à placer dessus la coupe ! » Le propriétaire venu en curieux sans intention de vendre est médusé. Tel un joueur d'échec, conduisant plusieurs parties simultanément, Philippe Rouillac est déjà passé à grandes enjambées dans le bureau d'à côté. Emmanuel Layan, son assistant qui termine son stage de formation, a préparé l'expertise. Face au maître, il doit donner ses premières analyses. Dans la journée, des livres, des toiles, des statuettes. Et des trésors. Au fond d'une boîte à bijoux remplie de pacotille, alors que sa propriétaire n'avait d'yeux que pour une broche qui s'est avéré n'être qu'un cadeau publicitaire d'une marque de cosmétiques, Me Rouillac aura décelé une bague en platine avec un diamant de deux carats. « Un bijou de 5.000 à 10.000 € selon la qualité de la taille dans une boîte de 50 € ! » http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=41&num=394106 • • • • • B B B R Ve jo •U a •F m •G l'é •C b •U v 26/02/2007 Maître, dites-moi, c'est quoi cet héritage de grand-papa ? Loir-et-Cher / Vendôme / L... Page 2 sur 2 Ou cette exceptionnelle coupe pour les libations du XVIIIe siècle en corne de rhinocéros ciselée très rare dont le propriétaire ne connaissait pas l'usage, estimée entre 15.000 et 30.000 euros. Enfin, une superbe robe de mariée à la Watteau en soie sauvage brodée à la main, portée en 1786 et conservée dans du papier soie depuis quatre générations, apportée pour être vendue au bénéfice du mariage d'une petite-fille. Pas de Cranach cependant ce vendredi, cette toile de 1532 apportée roulée au fond d'un paquet de la FNAC lors d'une expertise gratuite. Vendue à Cheverny en 2002, elle avait fait… 16 millions de francs ! Édith VAN CUTSEM Les réactions des internautes Soyez le premier à réagir Réagir à cet article Vous souhaitez réagir à l’actualité ou à un article de la Nouvelle République... Ecriveznous ! Votre message sera transmis à la rédaction. En l’envoyant, vous acceptez, sans autre forme d’autorisation, que ce message soit, en partie ou totalement publié sur www.lanouvellerepublique.fr ou dans l’édition papier de La Nouvelle République. 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