31 mars 1999 - La Voix Acadienne

Transcription

31 mars 1999 - La Voix Acadienne
Les &Changes avec Carleton se précisent
Une délkgation de la zlille de Carleton en Gasphie e’taif dans la région Évangéline enfin de semaine. Sur la
photo, on zwit Lorraine Gallant, présidente d’Abram-Village, Wilfied Arsenault et Pauline Gallant de la Société
de dézwloppemerlf de la Baie acadienne, Marc Tétreault , maire de la ville de Carleton et Carol Gallant, présidente
de la conknauté de Wellington. (Photo : Marcia Enman)
Pur Jucinfhe IAFOREST
Pour faire suite à la visite récente d’une délégation de la région Évangéline à Carleton en
Gaspésie, une délégation de cette
ville s’est rendue dans la région
Évangéline durant la fin de semaine du 19,20 et 21 mars.
Cette délégation incluait le
maire de la ville ‘de Carleton,
Marc Tétrault, dont l’arrière
grand-père maternel, un Poirier,
était né à Mont-Carmel.
Marc Tétreault explique que le
projet d’échange entre. les deux
régions ne s’est pas développé
en un jour. Cela a commencé il y
a plusieurs mois lorsque des gens
de Carleton ont rencontré des
gens de la région Évangéline,
dans le cadre d’un congrès qui se
déroulait dans l’ouest du pays.
De là, on a maintenu les contacts
et on a profité du programme de
la Fédération canadienne des
municipalités pour encadrer des
rencontres exploratoires.
(<L’élément déclencheur p o u r
nous, cela a vraiment été la Société éducative et l’utilisation
qu’on y fait des nouvelles tech-
m
A ,
n
nologies. C’est vraiment cela qui
a motivé notre prise de contact»
dit Marc Tétreault.
De fait, un projet concret est en
cours dans le cadre duquel des
gens de la SE et de Cifta communications aident les gens de
Carleton a faire le saut dans les
NTIC. «On aimerait établir un
projet similaire. Notre centre
d’études collégiales s’intéresse à
l’éducation à distance; le concept de télécommunauté, on
trouve cela très intéressant aussi.
Cela fait longtemps qu’on jongle
avec l’idée d’utiliser les NTIC
l
-
pour briser les distances. Étant
donné qu’il y a chez-vous une
expertise, que les relations sont
bonnes, on va de l’avant» dit
M. Tétreault.
La délégation de Carleton
savait qu’elle allait trouver des
réponses dans le domaine des
NTIC. «Ce qui nous a surpris,
par contre, c’est le dynamisme
et le fonctionnement de la Société de développement, qui est
propriétaire de trois centres
commerciaux majeurs. Cheznous, ce n’est pas un automatisme. Et d’ailleurs, ce rôle est
joué par l’entreprise privée», dit
M. Tétreault.
Le dynamisme du secteur
coopératif a aussi agréablement
surpris la délégation, qui comptait la présidente de la coopérative de développement régional,
Jacinthe Cyr. «Il y a un mouvement coopératif chez nous, mais
il n’est pas développé de façon
aussi intensive» dit Marc Tétreault.
En général, les gens de Carleton
ont trouvé, tout comme les gens
de la région Évangéline avant
eux, que les deux régions avaient
beaucoup en commun. La région
Evangéline a un économusée,
Carleton a un projet en développement. Ils ont un terrain de golf
en construction, le nôtre est en
développement.
Une autre chose qui a surpris
la délégation de Carleton est le
fait qu’il y ait des parties de la
région Evangéline qui échappent
au contrôle des administrations
municipales. *
/
Franco Com 99 .- une foire commerciale internationale
à l’image des partena,riats de la francophonie mondiale
.
Les produits et services du
Canada atlantique seront à
l’avant scène de la Foire commerciale internationale «Franco
Com 99» qui aura lieu à Dieppe
(Nouveau-Brunswick) du 24 au
26 août 1999 au Palais Crystal.
Tous les pays de la francophonie
mondiale sont conviés à cet événement en marge du VIII’ Sommet de la Francophonie.
Franco Com 99 vise à établir
des partenariats entre les entreprises des pays de la francophonie et celles des provinces de
l’Atlantique déjà présentes sur la
scène internationale ou qui veulent s’y lancer. Une cinquantaine
d’entreprises des provinces de
l’Atlantique seront choisies sur le
volet en fonction des besoins répertoriés par les délégués commerciaux du Canada. Les organisateurs prévoient qu’environ
250 personnes du mqnde francophone et du Canada atlantique
seront regroupées sous la bannière de Franco Com 99 pour
amorcer un dialogue commercial qui devrait se traduire par
la création de partenariats.
«En tant que principal représentant du gouvernement canadien en Atlantique, I’APÉCA
agit en qualité de coordonnateur fédéral désigné des activités économiques en marge
du Sommet», a indiqué Madame Claudette Bradshaw, ministre du Travail et députée fédérale pour Moncton-RiverviewDieppe.
Le Solliciteur général du N.-B.,
James Lockyer, estime pour sa
part que la Foire commerciale
internationale sera une occasion
unique pour les entreprises du
Nouveau-Brunswick et des
autres provinces de l’Atlantique
d’identifier de nouvelles possibilités d e p a r t e n a r i a t e t
d’échange commerciaux avec
le reste du monde francophone.
«Franco Com 99 va non seulement engendrer des retombées
commerciales importantes dans
divers secteurs d’activités, mais
aussi faire connaître davantage
l’expertise et le talent de nos
entrepreneurs sur la scène internationale», croit-il.
«Nos gens d’affaires pourront
mettre en évidence leur potentiel
commercial dans le but de développer des partenariats durables avec la Francophonie», a
précisé le président du comité
organisateur et directeur exécutif du Conseil économique du
N.-B., Ronald Drisdelle.
Les secteurs thématiques de
Franco Com 99 toucheront entre
autres la haute technologie, l’environnement, l’agro-alimentaire,
l’océanographie, les pêcheries et
l’aquaculture, les services professionnels et la formation con-
tinue. Ces centres d’intérêts permettront aux gens de se rencontrer, de partager, des renseignements et de conclure des discussions d’affaires. Les 250 participants à Franco Com 99 assisteront non seulement à l’exposition et aux rencontres, ils prendront part également à des sessions d’information, à des ateliers et à des visites d’entreprises. C’&t une occasion unique et exceptionnelle d’accroître
les relations économiques et les
échanges internationaux.
Le Conseil économique du
N o u v e a u - B r u n s w i c k inc.! en
c o l l a b o r a t i o n a v e c l’APECA,
Industrie Canada et le ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international
(MAECI), comptent profiter de
cette fenêtre sur le monde pour
favoriser des rencontres axées
sur le commerce et l’exportation.
Pour info, communiquer avec
Ronald Drisdelle, président du
comité organisateur de Franco
Com ‘99 au (506) 857-3143. *
Les Flyetssont les grands champions de la ligue Blair Power
L’Équipe nzidget A, championne de la saison regulière et des séries dejïn de saison dans la ligue Blair Power, est composée de (au premier rang de gauche à droite) Richard Arsenault, Éric
Arsenault, Jo21 Wedge, Gérald Gallant, Mario Bernard, Etzenne Gallant et Nicholas Gallant. Dans la seconde rangée, on voit Vallier Ouellette, entraîneur-chef, Corey Arsenault, Marcel
Arsenault, Terty Caissie, Donald Caissie, James Richardson, Pierre Gallant, loyer Percy, Rémi Thériault, Marcel Caissie (entraîneur adjoint) et Brian Perry (gérant). Cette photo a éfé
prise samedi soir, juste azmnt le début d’une séance d’entraînement, à Abrarn-I&llage. -
Par Jacinthe LAFOREST *
Les Flyers de W e l l i n g t o n
Construction qui évoluent dans la
ligue Blair Power midget A ont
offert à leurs fans du beau hockey
tout au long de la saison, allant
même jusqu’à remporter en quatre
parties la série 3 de 5 contre
Montague, dans la grande finale
riDC &r;oc
joueurs.
Cette série finale contre
Montague est une surprise. Les
Flyers, avec une fiche de 25
victoires, une défaite et deux
matchs nuls, avaient termmé au
premier rang de la ligue, pour la
saison régulière. Montague avait
fini au 8’ rang.
Les séries ont débuté par un
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ayant nécessité une prolongation,
les deux équipes étaient à égalité.
Puis, jeudi dernier à Abram-Village,
l’entraîneur Vallier Ouellette a
réuni ses joueurs une heure avant
la partie. «Je leur ai parlé pendant
une demi-heure. On a revisé le
plan de match. J’ai laissé la chance
à chacun des joueurs de dire
comment il se sentait par rapport
21, nlnn ,411 match niai 6tait nr&r,,
à ses joueurs les valeurs d’équipe.
«Je valorise l’équilibre au sein de
l’équipe, et pas juste les records
individuels», dit-il.
Il semble que cette philosophie
fasse des adeptes. Le gardien de
but Gérald Gallant, l’un des plus
jeunes joueurs sur l’équipe, a mérité récemment le trophée du
meilleur gardien dè but de la ligue
RIS;,. Pnwm. ni.; rnmntn ld An,,;_
Lors de la troisième partie de la
finale contre Montagug disputée à
Abram-Village le jeudi 25 mars, le
public était survolté et suivait
l’évolution de la rondelle sur la
glace avec une attention soutenue.
Dans les gradins, les spectateurs
ponctuaient chaque geste des
joueurs d’exclamations, d’applaudissements, ou encore, des soupirs
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Arserzatrlt, Tery Caissie, Don@d Caisste, lames Kicnarason, rwrt- UC(LIU~+ IvyG, 1 cI aJ, -._..._ _ .__.
,
prise samedi sou, juste avant le début d’une stance d’entraînement, à Abram-Village.
~ayant nécessité une prolongation,
joueurs.
Par Jacinthe IAFORESI -
Les Flyers de Wellington
Construction qui évoluent dans la
ligue Blair Power midget A ont
offert à leurs fans du beau hockey
tout au long de la saison, allant
même jusqu’à remporter en quatre
parties la série 3 de 5 contre
Montague, dans la grande finale
des séries.
La quatrième partie, disputée
dimanche soir à Montague, s’est
soldée par un compte de 3 à 2 en
faveur des Flyers. Les trois buts
ont été marqués par James
Richardson, Nicholas Arsenault et
Eric Arsenault, ce dernier ayant
ete nommé le joueur le plus utile
des séries.
On estime à entre 200 à 300 le
nombre de personnes de la région
Évangéline qui se sont rendus à
Montague pour voir cette partie.
Alphonse Arsenault, propriétaire
de Wellington Construction, le
commanditaire de l’équipe, était
sur place. A la fin de la partie, il a
présenté à l’équipe un chèque de
200 $ pour permettre aux joueurs
d’aller manger quelque part. <(On
n’est pas restés très longtemps à
Montague, cela aurait pu être
dangereux. On a mangé à Charlottetown,surlecheminduretour».
L’entraîneur-chef de l’équipe,
Vallier Ouellette a indiqué lundi
matin que l!atmosphère était
surchauffée et que des gens ont
même lancé des pierres contre
l’autobus qui transportait les
Cette série finale contre
Montague est une surprise. Les
Flyers, avec une fiche de 25
victoires, une défaite et deux
matchs nuls, avaient terminé au
premier rang de la ligue, pour la
saison régulière. Montague avait
fini au 8’ rang.
Les séries ont débuté par un
tournoi à la ronde entre les 14
équipes de la ligue. Entre temps,
l’équipe de Montague avait
recruté de nouveaux joueurs, dont
une nouvelle gardienne de but,
Amy Handrahan, qui était la
gardienne de but de l’équipe de
l’Île de hockey féminin aux récents
Jeux du Canada.
Rencontré la veille de la partie
décisive lors d’une pratique à
l’aréna d’Abram-Village, Terry
Caissie, le capitaine de l’équipe,
disait être conscient de l’importance de la partie. «C’est sûr qu’on
veut terminer la série dimanche
soir. Tout le monde dans l’équipe
va travailler fort».
Il est heureux de voir que la
communauté les appuie. «Nos
deux dernières parties ici, il y a au
moins 400 à 500 personnes qui
sont venues nous voir jouer. Cela
nous met plus dans la partie. Cela
fait du bien parce que c’est long
quand même une saison et les
séries. On a besoin d’encouragement quand cela arrive à la fin)).
La pression sur ces jeunes
hommes était très forte. Après les
deux premiers matchs de la série,
les deux équipes étaient à égalité.
Puis, jeudi dernier à Abram-Village,
l’entraîneur Vallier Ouellette a
réuni ses joueurs une heure avant
la partie. «Je leur ai parlé pendant
une demi-heure. On a revisé le
plan de match. J’ai laissé la chance
à chacun des joueurs de dire
comment il se sentait par rapport
au plan du match qui était prévu.
Pour chaque partie, on établit une
stratégie, un plan défensif et un
plan offensif. Chaque joueur a un
rôle précis à jouer sur la glace. Une
fois que la partie est commencée,
les joueurs n’ont pas le temps de
regarder à droite et à gauche pour
voir où sont leurs coéquipiers. Tous
doivent avoir confiance que leurs
équipiers sont là où ils doivent
être». LesFlyersont remportécette
partie 3 à 2, ce qui leur donnait une
avance d’un match dans la série.
Vallier Ouellette porte un regard
satisfait sur la saison. «Ma plus
grande satisfaction, c’est le développement des joueurs. Je leur
donne autant de temps de glace
que je peux, pour leur permettre
de s’améliorer».
Par contre, les joueurs doivent
mériter ce temps de glace, en
montrant leur engagement envers
l’équipe. Vallier a refusé à des
joueurs le droit de jouer, parce
qu’ils avaient manqué deux à trois
pratiques de suite et que cela
pouvait nuire à l’équipe.
Ce qui coinpte avant tout pour
Vallier, c’est justement d’inculquer
à ses joueurs les valeurs d’équipe.
«Je valorise l’équilibre au sein dé
l’équipe, et pas juste les records
individuels», dit-il.
Il semble que cette philosophie
fasse des adeptes. Le gardien de
but Gérald Gallant, l’un des plus
jeunes joueurs sur I’équipe, a mérité récemment le trophée du
meilleur gardien dè but de la ligue
Blair Power, qui compte 14 équipes. Modeste, il réagit en disant
qu’il doit une partie du crédit à
l’équipe. «Je suis entouré de bons
joueurs à la défense qui font leur
travail» dit-il.
Avant chaque match, Gérald se
prépare mentalement, en libérant
le plus possible son esprit des
distractions qui pourraient, durant
le match, ralentir ses réflexes. Sa
moyenne de 1,3 buts, par match
parle pour lui. A titre de
comparaison, la moyenne des
meilleurs gardiens de la ligue
nationale de hockey peut aller
jusqu’à 3,0. Gérald est le fils de
Melvin et Lorraine.
Terry Caissie, fils d’Yvon et
Claudette, estime que son rôle de
capitaine est de montrer un bon
exemple, sur la glace et dans les
vestiaires.
Son père est un amateur de
hockey. Lorsqu’il vient assister
aux matches, il analyse la partie
que son fils joue et tous les deux
en discutent par après. «De cette
facon moi j’apprends. Il y a des
choses que je ne peux pas voir
quand je suis sur la glace».
Lors de la troisième partie de la
finale contre Montague, disputée à
Abram-Village le jeudi 25 mars, le
public était survolté et suivait
l’évolution de la rondelle sur la
glace avec une attention soutenue.
Dans les gradins, les spectateurs
ponctuaient chaque geste des
joueurs d’exclamations, d’applaudissements, ou encore, des soupirs
de douleur, comme pour ce but, le
premier du match, marqué par
Montague à tout juste une minute
de la fin de la première période.
Théo et Claudette Thériault,
parents de Rémi qui joue au sein
de l’équipe, ont confectionné pour.
les fans environ 70 petites boîtes
remplies d’un quart de tasse de
macaroni en coude. Ces boîtes sont
distribuées au début des parties et
on s’en sert pour encourager
l’équipe, tout en économisant ses
poumons. «La Premiere fois qu’on
est arrivés avec nos boites, il y en a
qui étaient gênés de s‘en servir. À
la fin de la partie, ils en avaient une
dans chaque main». Les Thériault
avaient pris cette idée lors d’une
finale des Jeux de l’Acadie.
Maintenant, que la saison de
hockey est finie, les joueurs n’ont
plus besoin de se ‘lever tôt pour
être à l’aréna à 6 h 30 un matin par
semaine, ni de s’entraîneri ni de
surveiller leur alimentation. E,n
sont-ils heureux? «TOUS les joueurs
sur l‘équipe, on aime vraiment le
hockey. Quand la saison est finie,
cela laisse comme un vide dans
nos vies», avoue Terry Caissie. Ir
La faune a besoin d’un habitat C’est Corinne qui fait la meilleure tarte
Par Jacinthe fAFORES
La perte d’habitats convenables constitue la principale menace qui guette la faune de nos
jours. C’est dans cette optique
que la Fédération canadienne de
la faune (FCF) a choisi «Pour
avoir un chez-soi, il faut un habitat», comme slogan de la Semaine nationale de la conservation de la faune (SNCF), qui se
déroulera du 4 au 10 avril prochain. La SNCF a été instaurée
en 1947 aux termes d’une loi du
Parlement. Elle a toujours lieu
dans la semaine qui inclut le 10
avril, date de naissance du regretté Jack Miner, un -des fondateurs du mouvement pour la
conservation au Canada.
.
U n habitat d e q u a l i t é e s t
indispensable à la survie de la
faune, des êtres humains et de !a
planète. Les habitats fauniques
s’amenuisent à un rythme alarmant. L’activité humaine est de
loin la plus grave menace qui
pèse sur l’habitat de la faune. Le
tourisme, le développement urbain et rural ainsi que des pratiques agricoles et forestières non
durables ont un effet dévastateur
sur l’habitat. La SNCF a pour but
d’accroître le degré de sensibilisation aux habitats. Pour savoir
comment participer à la Semaine,
composer le l-BOO-563-WILD. On
peut également visiter le site
Web au www.cwf-fcf.org Sr
Corinne Arsenault de Wellington a remporté haut la main
le concours de la meilleure tarte
aux pommes, organisé par la
coopérative de Wellington,
jeudi dernier. Le deuxième prix
est allé à Yvonne Cormier et le
troisième prix à Annie Arsenault.
Une douzaine de personnes
ont participé au concours et
les trois juges, Rita Gallant,
Jeanne-Mance Arsenault et Earl
Arsenault ont choisi la même
tarte qu’il y a deux ans, lors
d’un concours semblable.
((11 y a deux ans, tout le monde
m’avait demandé les épices
que je mettais dedans et je ne
m’attendais pas à gagner cette
année» dit-elle. Corinne n’a pas
Corinne Arsenault reçoit le premier prix du concours de tarte aux
de recette très précise pour sa
pommes que lui remet Claudette Arsenault (à droite), responsable des
tarte. Elle fait toujours sa croûte
fruits et légumes à la coopérative de Wellington. A gauche, on z)oit
de la même façon, elle utilise
Granny Smith en personne, c’est-à-dire Margaret Stinson de la
des pommes du mois d’août
Nouvelle-Écosse, qui a été choisie Grand-mère de l’annke en 1998-99.
Qu’elle cueille chez son fils et
Qu’elle congèle, elle met de la leure grand-mère du monde». l’année dernière, c’est Margaret
cannelle et de la muscade. Ce concours est parrainé par Stinson de la N.-E. qui a été
«Les juges regardent l’allure Coop Atlantique et l’Association choisie pour être la grand-mère
de la tarte, si elle se tient bien producteurs de pommes de l’état de l’année au niveau de 1’ Atlantique et Iles-de-la-Madeleine.
lorsqu’elle est tranchée, la de Washington.
Sur un formulaire qu’on trouve À ce titre, elle a visité un bon
présentation et finalement, le
goût,). Ce dernier test est sans à la coopérative, il faut écrire un nombre de magasins situés
doute celui que les juges pré- court texte d’une centaine de dans son territoire.
On est à la recherche de la
mots décrivant pourquoi l’on
fèrent.
Ce concours de tarte servait croit que notre grand-mère est Grand-mère de l’année pour
1999-2000. Le choix final sera
en fait à promouvoir un autre la meilleure du monde.
Au terme du concours de fait à la fin du mois d’avril. +
concours, visant à élire la ((MeilL.
La faune a besoin d’un habitat C’est Corinne qui fait la meilleure tarte
Par Jacinthe fAFORES
La perte d’habitats convenables constitue la principale menace qui guette la faune de nos
jours. C’est dans cette optique
que la Fédération canadienne de
la faune (FCF) a choisi «Pour
avoir un chez-soi, il faut un habitat», comme slogan de la Semaine nationale de la conservation de la faune (SNCF), qui se
déroulera du 4 au 10 avril prochain. La SNCF a été instaurée
en 1947 aux termes d’une loi du
Parlement. Elle a toujours lieu
dans la semaine qui inclut le 10
avril, date de naissance du regretté Jack Miner, un -des fondateurs du mouvement pour la
conservation au Canada.
.
U n habitat d e q u a l i t é e s t
indispensable à la survie de la
faune, des êtres humains et de !a
planète. Les habitats fauniques
s’amenuisent à un rythme alarmant. L’activité humaine est de
loin la plus grave menace qui
pèse sur l’habitat de la faune. Le
tourisme, le développement urbain et rural ainsi que des pratiques agricoles et forestières non
durables ont un effet dévastateur
sur l’habitat. La SNCF a pour but
d’accroître le degré de sensibilisation aux habitats. Pour savoir
comment participer à la Semaine,
composer le l-BOO-563-WILD. On
peut également visiter le site
Web au www.cwf-fcf.org Sr
Corinne Arsenault de Wellington a remporté haut la main
le concours de la meilleure tarte
aux pommes, organisé par la
coopérative de Wellington,
jeudi dernier. Le deuxième prix
est allé à Yvonne Cormier et le
troisième prix à Annie Arsenault.
Une douzaine de personnes
ont participé au concours et
les trois juges, Rita Gallant,
Jeanne-Mance Arsenault et Earl
Arsenault ont choisi la même
tarte qu’il y a deux ans, lors
d’un concours semblable.
((11 y a deux ans, tout le monde
m’avait demandé les épices
que je mettais dedans et je ne
m’attendais pas à gagner cette
année» dit-elle. Corinne n’a pas
Corinne Arsenault reçoit le premier prix du concours de tarte aux
de recette très précise pour sa
pommes que lui remet Claudette Arsenault (à droite), responsable des
tarte. Elle fait toujours sa croûte
fruits et légumes à la coopérative de Wellington. A gauche, on z)oit
de la même façon, elle utilise
Granny Smith en personne, c’est-à-dire Margaret Stinson de la
des pommes du mois d’août
Nouvelle-Écosse, qui a été choisie Grand-mère de l’annke en 1998-99.
Qu’elle cueille chez son fils et
Qu’elle congèle, elle met de la leure grand-mère du monde». l’année dernière, c’est Margaret
cannelle et de la muscade. Ce concours est parrainé par Stinson de la N.-E. qui a été
«Les juges regardent l’allure Coop Atlantique et l’Association choisie pour être la grand-mère
de la tarte, si elle se tient bien producteurs de pommes de l’état de l’année au niveau de 1’ Atlantique et Iles-de-la-Madeleine.
lorsqu’elle est tranchée, la de Washington.
Sur un formulaire qu’on trouve À ce titre, elle a visité un bon
présentation et finalement, le
goût,). Ce dernier test est sans à la coopérative, il faut écrire un nombre de magasins situés
doute celui que les juges pré- court texte d’une centaine de dans son territoire.
On est à la recherche de la
mots décrivant pourquoi l’on
fèrent.
Ce concours de tarte servait croit que notre grand-mère est Grand-mère de l’année pour
1999-2000. Le choix final sera
en fait à promouvoir un autre la meilleure du monde.
Au terme du concours de fait à la fin du mois d’avril. +
concours, visant à élire la ((MeilL.
Un timbre pour le Murco Polo
En 1851, James Smith
fait construire un troismâts carré à Saint John,
au Nouveau-Brunswick.
Mis à la mer le 17 avril
depuis Marsh Creek, sur
la baie Courtney, le
Marco Polo, tel était son
nom, ne tardera pas à
être proclamé «le bateau le plus rapide du
monde». La Société canadienne des postes est
fière d’émettre un timbre
commémoratif illustrant
ce magnifique voilier.
Conçue par A. Le
Sackett, de St. Andrews,
au Nouveau-Brunswick,
la figurine reprend une
oeuvre originale de l’artiste de marines J. Franklin
Wright, c a m p a n t l e
Marco Polo, toutes voil&
dehors, au départ de
Saint John.
Chargé de bois d’oeuvre et de
ferraille, le Marco Polo quitte
Saint John, le 31 mai 1851, à
destination de Liverpool, qu’il
rejoint 15 jours plus tard, un record pour l’époque. Il est acquis
peu après par James Baines,
propriétaire de la plus fameuse
ligne de transport de voyageurs
à l’époque, la Black Bal1 Line,
qui transportait des émigrants
en Austraïie. Converti en navire
à passagers, le trois-mâts fait le
trajet aller-retour d’Australie en
5 mois et 21 jours, en dépit d‘une
escale de trois semaines à
Melbourne. À son retour à Liverpool, le capitaine «Bully» Forbes
installe une bannière entre le
mât de misaine et le grand mât
du voilier proclamant le Marco
Polo «le navire le plus
rapidè du monde».
Le Marco Polo refait
cette traversée à maintes
reprises avant d’être retiré du service vers
1867 pour être réaffecté
au transport de marchandises. Durant son
dernier voyage, qui devait le conduire de la
ville de Québec à Londres
avec sa cargaison de
madriers, le trois-mâts
subit une violente tempête au large de l’îledu-Prince-Édouard. Le
capitaine fait échouer
le bateau, très imbibé
d’eau, à proximité de
Cavendish. Là, il est
réduit à l’état de coquille après que l’on ait
coupé ses poutres pour
vider son chargement
destiné aux enchères.
Une plaque commémorative,
installée à proximité du musée
de Saint John, évoque l’épopée
du légendaire trois-mâts. Le
musée abrite également une
réplique du voilier, l’une des
figures ornant sa poupe ainsi
que d’autres matériaux, pièces
et outils ayant servi à sa construction. *
_ . . . , u-,i~i~u~~t/ Lt MERCREDI 3 1 MARS 1999
PAGE/7
Entente fédérale-provinciale, sur
la retraite anticipée des pêcheurs
’ Les gouvernements du Canada
et de I’Ile-du-Prince-Édouard ont
conclu une entente sur la mise en
oeuvre conjointe de la composante
retraite anticipée des mesures
d’adaptation et de restructuration
des pêches pour l’industrie du
poisson de fond de l’Atlantique.
L’entente entre le Canada et
H.-P.-É. sur la retraite anticipée
des pêcheurs vise à aider les pêcheurs et les travailleurs d’usine
âgés à quitter l’industrie du poisson de fond Il s’agira d’un programme à coûts partagés : le gouvernement du Canada assumera
70 pour cent des coûts du programme, et le gouvernement de
1’1.~P.-E. y contribuera pour 30
pour cent.
Le solliciteur général du Canada,
Lawrence MacAulay s’est dit heureux de l’entente. «Ce programme
profitera aux habitants de l’Île
d’un certain âge qui ont de la difficulté à s’adapter à la perte de leur
emploi dans le secteur des pêches.
Il aidera également le gouvemement du Canada à restructurer
l’industrie et â en assurer la survie», a-t-il dit.
De son côté, le député Wayne
Easter estime que les perspectives
sont de moins en moins bonnes en
ce qui a trait aux stocks de poisson
de fond, et les personnes touchées
par l’arrêt des activités dans
l’industrie du poisson de fond devraient prendre en considération
les possibilités mises à leur disposition pour quitter ce secteur
d’emploi. ((La retraite anticipée
est une des mesures offertes dans
le cadre des ententes définitives
conclues entre le gouvernement
canadien et les travailleurs de
l’industrie du poisson qui sont
touchés par la réduction des
stocks de poisson de fond».
Le ministre Kevin J. MacAdam,
ministre des Pêches et du Tourisme de l’f.-P.-É. a expliqué que
le programme constitue une solution de rechange pour les pêcheurs et travailleurs d’usine
âgés qui ont été touchés par la
réduction des stocks de poisson
de fond. «C’est pourquoi la province s’est officiellement engagée
à contribuer aux coûts de cette
initiative», affirme-t-il
T-a participation au programme
de retraite anticipée est volontaire. Celle-ci est proposée aux
personnes qui étaient admissibles
à l’ancienne stratégie du poisson
de fond de l’Atlantique (LSPA)
en date du 1” janvier 1998 et qui
étaient âgées de 55 ans et plus le
31 décembre 1998. Dans le cadre
de ce programme, qui entrera
en vigueur rétroactivement le 1”
septembre 1998, les participants
devront renoncer à leur permis
de pêche et quitter l’industrie de
façon définitive.
On offre à ces personnes des
prestations mensuelles allant de
640 $ à 1 159 $. Les personnes admissibles doivent présenter leur
demande de prestations de retraite anticipée dans les 60 jours
suivant la réception de leur avis
d’admissibilité aux prestations. -k
Le Canada rend hommaae
0
t1
Programmation spéciale de Pâques à la Télévision
La vie de ((Mère Teresa))
Une version écourtée du
CE Sors sera diffusée les vendredi
2 et lundi 5 avril de 18 heures à
18 h_ 30 à l‘occasion du congé
pascal. Le vendredi 2 avril à 18 h
30, vous pourrez voir ScuLLY
culture hip hop; dans la loge de
lachanteuseGinetteReno... Bref,
Jésus dans tous ses états, u n
sur scène le ténor et la soprano
Rebecca Evans en compagnie de
l’Orchestre philharmonique de
Londres, sous la direction de
Myung-Whun Chung.
Exceptionnellement le dimanche 4 avril, jour de Pâques, LE
Jésus souvent plus humain que
divin qui ne ressemble pas
forcément au Jésus de I’Eglise.
Au Réseau de l’information,
l’émission G RANDS REPORTAGES
seradiffuséede 12hà13 henlieu
et place du JOURNAL DU SIÈCLE et
L’ACCENT FRANCOPHONE. En ces
dernières Pâques avant le
nouveau millénaire, deux
reportages présenteront des
chrétiens des temps modernes.
«Les aventurières de Dieu» suit
trois religieuses françaises
missionnaires en Inde, où seulement 2 pour cent de la population est chrétienne.
Dans un pays où les ultra-natio-
J OUR DU S EIGNEUR sera diffusé à
10 h 30 alors que la Sa Sainteté
le pape Jean-Paul II célébrera la
messe pascale à Rome.
À 14 h 30, SECOND REGARD soulignera la fête de Pâques et l’arrivée
prochaine du troisième millénaire
avec une émission intitulée «Jésus
dans tous ses états», question de
voir ce qu’il en reste aujourd’hui
chez nous. À l’image de la société
dans laquelle on vit, Jésus est très
«éclaté» et vit désormais dans les
rues du centre-ville de Montréal,
la nuit, avec Pops et ses amis;
dans l’atelier d’un sculpteur de
Saint-Jean-Port-Joli; dans le cabinet d’un psychanalyste; dans la
bibliothèque d’un savant de Jésus;
dans la solitude méditative d’un
moine d’Oka; dans l’univers de la
nalistes sont au pouvoir, elles
font preuve d’un courage et d’un
dévouement remarquables. Bien
qu’ayant passé l’âge de la retraite,
elles souhaitent continuer le plus
longtemps possible à vivre et à
travailler au mieux-être des
Indiens, qu’ils soient chrétiens ou
non.
«Les pèlerins de Compostelle))
voyagent sur un chemin qu’on
connaît depuis plus de 1 000 ans.
Un chemin dont on avait perdu’
la trace et que l’on redécouvre
aujourd’hui avec tout son mystère
et avec toute sa symbolique.
Toutes ces émissions seront
des plus intéressantes. Faites une
provision de cassettes vidéo, pour
pouvoir en enregistrer quelques
unes. *
RENCONTRE.
Le lundi
5 avril à 18 h 30, la
Télévision de Radio-Canada
Atlantique présentera l’émission D ANS MA COUR.
n
9
!.
..
‘r
S
r
Le film «Mère Teresa» sera diffuse en première au CINÉMA de
fin de soirée, le jeudi 1” avril à
minuit 55. Ce drame biographique
mettant en vedette Géraldine
Chaplin raconte la vie de la célèbre
mère des pauvres de Calcutta. En
1946, soeur Teresa, qui enseigne
dans un collège privé de Calcutta,
prend conscience de la misère qui
touche cette ville. Répondant à un
appel de Dieu, elle quitte son travail pour aller s’occuper des plus
démunis. Elle fonde sa propre
congrégation, qui transmettra son
message partout dans le monde.
Son oeuvre lui vaudra le prix
Nobel de la paix en 1979.
Le vendredi 2 avril à l’occasion
du Vendredi Saint, le C INÉMA propose le drame biblique «Marie de
Nazareth)), qui raconte l’extraordinaire destin de la simple jeune
fille Nazareth, en Galilée, devenue par l’intervention du SaintEsprit la mère de Jésus, appelé
le fils de Dieu. Le soir même à 21
heures, LA FUREUR cédera l’antenne
à un concert d’Andrea Bocelli,
intitulé LES VOIX DU CIEL. Enregistré
à Brême en 1998, ce concert réunit
Les musicrens coopèrent
0
0
(1.L.) Quand OII zlelrt mettre de la zjie dans wz party, la musique de violon est ce qu’ilfaut. Ernest Arsenault de
la coop de Well@to~z sait bien cela. leudi dernier, il avait invité des nmsiciens pour venir animer la soirée de
magasinage des fidèles clients. De puche à droite, on -rIoit Marie Arsenatllt, Jolene Sonier, Jenna Sonier et le
se111 et unique Eddie Arseuault. *
0
t1
Programmation spéciale de Pâques à la Télévision
La vie de ((Mère Teresa))
Une version écourtée du
CE Sors sera diffusée les vendredi
2 et lundi 5 avril de 18 heures à
18 h_ 30 à l‘occasion du congé
pascal. Le vendredi 2 avril à 18 h
30, vous pourrez voir ScuLLY
culture hip hop; dans la loge de
lachanteuseGinetteReno... Bref,
Jésus dans tous ses états, u n
sur scène le ténor et la soprano
Rebecca Evans en compagnie de
l’Orchestre philharmonique de
Londres, sous la direction de
Myung-Whun Chung.
Exceptionnellement le dimanche 4 avril, jour de Pâques, LE
Jésus souvent plus humain que
divin qui ne ressemble pas
forcément au Jésus de I’Eglise.
Au Réseau de l’information,
l’émission G RANDS REPORTAGES
seradiffuséede 12hà13 henlieu
et place du JOURNAL DU SIÈCLE et
L’ACCENT FRANCOPHONE. En ces
dernières Pâques avant le
nouveau millénaire, deux
reportages présenteront des
chrétiens des temps modernes.
«Les aventurières de Dieu» suit
trois religieuses françaises
missionnaires en Inde, où seulement 2 pour cent de la population est chrétienne.
Dans un pays où les ultra-natio-
J OUR DU S EIGNEUR sera diffusé à
10 h 30 alors que la Sa Sainteté
le pape Jean-Paul II célébrera la
messe pascale à Rome.
À 14 h 30, SECOND REGARD soulignera la fête de Pâques et l’arrivée
prochaine du troisième millénaire
avec une émission intitulée «Jésus
dans tous ses états», question de
voir ce qu’il en reste aujourd’hui
chez nous. À l’image de la société
dans laquelle on vit, Jésus est très
«éclaté» et vit désormais dans les
rues du centre-ville de Montréal,
la nuit, avec Pops et ses amis;
dans l’atelier d’un sculpteur de
Saint-Jean-Port-Joli; dans le cabinet d’un psychanalyste; dans la
bibliothèque d’un savant de Jésus;
dans la solitude méditative d’un
moine d’Oka; dans l’univers de la
nalistes sont au pouvoir, elles
font preuve d’un courage et d’un
dévouement remarquables. Bien
qu’ayant passé l’âge de la retraite,
elles souhaitent continuer le plus
longtemps possible à vivre et à
travailler au mieux-être des
Indiens, qu’ils soient chrétiens ou
non.
«Les pèlerins de Compostelle))
voyagent sur un chemin qu’on
connaît depuis plus de 1 000 ans.
Un chemin dont on avait perdu’
la trace et que l’on redécouvre
aujourd’hui avec tout son mystère
et avec toute sa symbolique.
Toutes ces émissions seront
des plus intéressantes. Faites une
provision de cassettes vidéo, pour
pouvoir en enregistrer quelques
unes. *
RENCONTRE.
Le lundi
5 avril à 18 h 30, la
Télévision de Radio-Canada
Atlantique présentera l’émission D ANS MA COUR.
n
9
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Le film «Mère Teresa» sera diffuse en première au CINÉMA de
fin de soirée, le jeudi 1” avril à
minuit 55. Ce drame biographique
mettant en vedette Géraldine
Chaplin raconte la vie de la célèbre
mère des pauvres de Calcutta. En
1946, soeur Teresa, qui enseigne
dans un collège privé de Calcutta,
prend conscience de la misère qui
touche cette ville. Répondant à un
appel de Dieu, elle quitte son travail pour aller s’occuper des plus
démunis. Elle fonde sa propre
congrégation, qui transmettra son
message partout dans le monde.
Son oeuvre lui vaudra le prix
Nobel de la paix en 1979.
Le vendredi 2 avril à l’occasion
du Vendredi Saint, le C INÉMA propose le drame biblique «Marie de
Nazareth)), qui raconte l’extraordinaire destin de la simple jeune
fille Nazareth, en Galilée, devenue par l’intervention du SaintEsprit la mère de Jésus, appelé
le fils de Dieu. Le soir même à 21
heures, LA FUREUR cédera l’antenne
à un concert d’Andrea Bocelli,
intitulé LES VOIX DU CIEL. Enregistré
à Brême en 1998, ce concert réunit
Les musicrens coopèrent
0
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(1.L.) Quand OII zlelrt mettre de la zjie dans wz party, la musique de violon est ce qu’ilfaut. Ernest Arsenault de
la coop de Well@to~z sait bien cela. leudi dernier, il avait invité des nmsiciens pour venir animer la soirée de
magasinage des fidèles clients. De puche à droite, on -rIoit Marie Arsenatllt, Jolene Sonier, Jenna Sonier et le
se111 et unique Eddie Arseuault. *
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La vie de ((Mère Teresa»
a la ruelle virtuelle
hip hop; dans la loge de
Une version écourtée du
C E Sorasera diffusée les vendredi
2 et lundi 5 avril de 18 heures à
1 8 h_ 3 0 à l ’o c c a s i o n d u c o n g é
culture
pascal. Le vendredi2 avril à 18 h
3 0 , vous pourrez voir ScuLLY
RENCONTRE.
Le l u n d i
5 avril à 18 h 30, la
T é lévision de R a d io-C a n a d a
A t l a n t i q u e p r é s e n t e r a l ’é m i s s i o n D ANS MA COUR.
Le film « M è r e T e r e s a » s e r a d i f fuse en prem ière au CINBMA de
fin de soirée, le jeudi 1” avril à
m inuit 55. Ce dram e biographique
m ettant en vedette G éraldine
Chaplin raconte la vie de la célèbre
m ère des pauvres de Calcutta. E n
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l u i v a d e m a r s 1 9 9 9 à m a r s 2 0 0 0 f o r m a t s t a n d a r d p o u r l’I n t e r n e t
I été d é c l a r é e Année d e l a f r a n - ( . g i f o u . j p g b a s s e r é s o l u t i o n ) .
:ophonie canadienne. D e nom- E lle ne doit pas dépasser 30 K.
w e u x p r o j e t s s o n t e n c o u r s , d o n t C e u x q u i s ’o c c u p e n t d ’a f f i c h e r
:elui d e c o n s t r u i r e u n e r u e l l e les graffitis préfèrent des im ages
rirtuelle recouverte de graffitis qui sont déjà présentes sur
:olorés, a y a n t p o u r t h è m e l a Y Internet.
rancophonie.
D ans le form u laire, on doit
Ce mur de ruelle virtuelle, on écrire son prénom , la région
e t r o u v e s u r l e s i t e I n t e r n e t d e d ’o ù l ’o n v i e n t , s o n â g e , l e t i t r e
‘A n n é e d e l a f r a n c o p h o n i e c a - d e l ’o e u v r e e t l ’a d r e s s e i n t e r n e t
s a d i e n n e . E n p l u s d e v o i r l e s d e l ’im a g e q u e v o u s c h o i s i s s e z ,
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g r a f f i t i , à l ’a i d e d u f o r m u l a i r e c a n a d a @ f r a n c o . c a . S u r l e s i t e ,
lui est disponible sur le site. on dit que cela prend environ
2 ‘image que vous faites par- u n e s e m a i n e a v a n t q u e l ’im a g e
renir d o i t ê t r e d e d i m e n s i o n soit ajoutée au site. *
1
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-
1946, soeur Teresa, qui enseigne
dans un collège privede Calcutta,
prend conscience de la m isère qui
touche cette ville. Répondant à un
appel de D ieu, elle quitte son trav a i l p o u r a l l e r s ’o c c u p e r d e s p l u s
démunis. E lle fonde sa propre
congrégation, qui transm ettra son
m essage partout dans le monde.
Son oeuvre lui vaudra le prix
Nobel de la paix en 1979.
L e v e n d r e d i 2 a v r i l à l ’o c c a s i o n
d u V e n d r e d i S a i n t , l e CINÉMA p r o pose le dram e biblique «M arie de
N a z a r e t h ) ) , q u i r a c o n t e l ’e x t r a o r dinaire destin de la sim p le jeune
fille N a z a r e t h , e n G a l i l é e , d e v e n u e p a r l ’i n t e r v e n t i o n d u S a i n t Esprit la m ère de Jésus, appelé
le fils de D ieu. Le soir m êm e à 2 1
h e u r e s , LA FUREUR c é d e r a l ’a n t e n n e
à u n c o n c e r t d ’A n d r e a B o c e l l i ,
i n t i t u l é L E S V O IX D U CIEL. E n r e g i s t r é
à Brême en 1998, ce concert réunit
1
sur scène le ténor et la soprano
Rebecca Evans en compagnie de
l ’O r c h e s t r e p h i l h a r m o n i q u e d e
Londres, sous la direction de
M yung-W hun Chung.
Exceptionnellem ent le dim anche 4 avril, jour de Pâques, LE
J O U R D U SEIGNEUR sera diffusé à
10 h 30 alors que la Sa Sainteté
le pape Jean-Paul II célébrera la
m esse pascale à Rom e.
A 1 4 h 3 0 , SECOND REGARD s o u l i g n e r a l a f ê t e d e P â q u e s e t l ’a r r i v é e
prochaine du troisièm e m illénaire
avec une ém ission intitulée «Jésus
dans tous ses états», question de
v o i r c e q u ’i l e n r e s t e a u j o u r d ’h u i
c h e z n o u s . À l’im a g e d e l a s o c i é t é
dans laquelle on vit, Jésus est très
«éclaté), et vit désorm ais dans les
rues du centre-ville de M ontréal,
l a n u i t , a v e c P o p s e t s e s a m is;
d a n s l ’a t e l i e r d ’u n s c u l p t e u r d e
Saint-Jean-Port-Joli; dans le cab i n e t d ’u n p s y c h a n a l y s t e ; d a n s l a
b i b l i o t h è q u e d ’u n s a v a n t d e J é s u s ;
d a n s l a s o l i t u d e m é d i t a t i v e d ’u n
m o i n e d ’O k a ; d a n s l ’u n i v e r s d e l a
1achanteuseGinette Reno... Bref,
Jésus dans tous ses états, un
Jésus souvent plus hum ain que
divin qui ne ressem b le pas
f o r c é m e n t a u J é s u s d e l’E g l i s e .
A u R é s e a u d e l ’i n f o r m a t i o n ,
l’é m i s s i o n G RANDS REPORTAGES
sera diffusée de 12 hà 13 h en lieu
e t p l a c e d u JOURNAL DU SIÈCLE et
~/ACCENT FR ANCOPHONE . E n c e s
dernières Pâques avant le
nouveau m illénaire, deux
reportages présenteront des
chrétiens des temps modernes.
«Les aventurières de Dieu» suit
trois religieuses françaises
m issionnaires en Inde, où seulem ent 2 pour cent de la population est chrétienne.
D ans un pays où les ultra-nationalistes sont au pouvoir, elles
f o n t p r e u v e d ’u n c o u r a g e e t d ’u n
dévouement rem arquables. Bien
q u ’a y a n t p a s s é l ’â g e d e l a r e t r a i t e ,
elles souhaitent continuer le plus
longtemps possible à vivre et à
travailler au m ieux-être des
I n d i e n s , q u ’i l s s o i e n t c h r é t i e n s o u
non.
«Les pèlerins de Compostelle))
v o y a g e n t s u r u n c h e m i n q u ’o n
connaît depuis plus de 1 000 ans.
Un chemin dont on avait perdu
l a t r a c e e t q u e l ’o n r e d é c o u v r e
a u j o u r d ’h u i a v e c t o u t s o n m y s t è r e
et avec toute sa sym b o lique.
Toutes ces ém issions seront
des plus intéressantes. Faites une
provision de cassettes vidéo, pour
pouvoir en enregistrer quelques
unes. *
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(M.E.)Vendredi dernier, grâce à une initiative de Roger LeBlanc, professeur à l’école Anna:Malenfan t de Dieppe,
les étudiants de la 8” année de l’école Évangéline ont pu participer à une télé-conférence pour échanger avec les
jeunes de l’école de Dieppe. La professeure responsable pour l’école Évangéline, Lucie Bellemare, a souliglié que
ces jeunes échangent par courrier électronique depuis plusieurs semaines et que pour conclure ce projet spécial,
les étudiants d’Evangéline se rendront rencontrer à Dieppe leur correspondan f.e au @but du mois de mai et en
revenant les étudiants de Dieppe viendront passer une journée ou deux ici à l’l.-P.-E. Pour la télé-conférence,
les étudiants de Dieppe ont procédé à présenter leur école ainsi que les activités qui se passe à leur école. Tandis
que les étudiants d’Evangéline se sont présentés chacun eux-mêmes par un objet qui représentait bien leur
caractère ou leur intérêt. Exemple : casquette de hockey, habit de volley-ball, photo de leur animal favori, etc.
La Commission scolaire de langue française encourage beaucoup les initiatives qui englobe les nouvelles
technologies et la communication. Sur la photo, on voit les jeunes des deux écoles en télé-conférence. Y+
.
Une aide appréciée
La santé génétique des Acadiens fera l’objet
d’une conférence au CMA
(APF) : Les Acadiens sont malades. Pardon! Disons, pour être
moins brutal et politiquement
correct, qu‘ils sont porteurs de
maladies congénitales causées
par des siècles d’isolement dans
les bayous de la Louisiane.
Vous voulez un exemple?
L’ataxie, cette absence ou cette
difficulté de coordination des
mouvements volontaires frappe
davantage le peuple cadien. Et
ce n’est qu’une des maladies
qui se retrouve dans le bagage
génétique des descendants des
déportés de 1755: C’est ce qui explique cette idée originale d’organiser pour la première fois au
monde une conférence portant
sur la génétique du peuple
acadien.
Cette conférence, qui aura
lieu le 9 août à l’Université
McNeese State à Lake Charles
dans le cadre du Congrès mondial acadien, doit réunir des
conférenciers prestigieux. Il
s’agit d’une grande première
mondiale.
Il faut savoir qu’un enfant
sur vingt en Amérique naît avec
un problème relié à la génétique. Or, les risques de contracter certaines maladies sont
de 35 à 250 pour cent plus élevés
(j.L.) La Fédération des parents de l’île-du-Prince-Édouayd a accepté
d’aider le centre préscolaire le Jardin des étoiles de Summeyside, dont le
fonctionnement est défïcitaiye, en dépit des levées defonds et des efforts de
yecyutement, qui se poursuivent. Sur la photo, on voit Stéphane Feyland
(au centre) qui reçoit le chèque des mains d’Alain LeBlanc (à dyoite),
membre du conseil d’administration de la fédéyation. Le président sortant
de l’organisme, Ulysse Robichaud, assiste à la présentation. +
LE BESSON prend
I’aff iche
,au MacKenzie
Le Centre des arts de la
Confédération et le Carrefour de
l’Isle-Saint-Jean présentent le
troisième volet de la série de
théâtre français 1998-1999. Le
Théâtre populaire d’Acadie sera
de retour sur les planches du
théâtre MacKenzie, le mardi 6
avril, à 19 h 30; avec la pièce LE
BESSON, une coproduction du
Théâtre populaired’Acadie et du
Théâtre français du Centre na4;rr.,~l&X. nrCr
son voyage intérieur que nous le
retrouvons et devenons le public
fictif qu’il s’est créé à la fois
pour dire à voix haute ce qu’il
pense tout bas et tenter de
dompter le chaos qui gronde
dans sa tête. Conteur coloré et metteur en scène imaginatif, ce besson
nous livre ses états d’âme avec
ardeur. Tous sont aussi différents
que touchants et drôles. Au centre
de sa réflexion parlée, une question.
Rrzîlantca nhc&lantca «C’oet nrrni
L
chez le peuple cadien!
L’organisateur de cette conférence, le docteur John Doucet,
résume ainsi, le problème : «NOUS
partageons tous un héritage commun. Nous aimons la vie, nous
avons la ‘même religion, nous
avons la même géographie, nos
anktres remontent à l’époque de
la Déportation, et, à la limite, nous
parlons tous une langue commune. Mais il y a aussi une autre
partie de notre héritage : les maladies cardiaques, des prédispositions à certaines formes de cancer,
certains syndromes. Et cette partie
de notre héritage est génétique».
Selon le docteur Doucet, la
médecine moderne a les outils
pour guérir ces maladies. Ce dont
les chercheurs ont besoin maintenant, c’est d’en apprendre d’avantage sur la génétique et la santé
de la population cadienne.
Ce qu’on sait aujourd’hui, c’est
que quelques individus déportés
du Canada en 1755 étaient porteurs de maladies génétiques qui
frappent aujourd’hui les Cadiens
de la Louisiane. L’isolement et
donc, l’absence de brassage entre
les populations, a fait le reste. Les
Acadiens du Canada sont aussi
sujets à des maladies particulières,
selon le docteur Doucet, mais elles
sont différentes de celles des
Cadiens.
Soit dit en passant,,les chercheurs, médecins et citoyens
canadiens qui ont des informations sur les maladies génétiques propres aux Acadiens seront accueillis à bras ouverts
par les organisateurs de la conférence. Avis aux intéressés.
Les discussions porteront sur
les gènes et le cancer, les gènes
et les maladies psychiatriques,
les maladies génétiques chez
les enfants et les adultes, la
recherche génétique chez les
Acadiens, les questions judiciaires et éthiques, les thérapies
basées sur les gènes et l’impact
psychologique et social des
maladies génétiques.
Il sera aussi possible pour
les participants, chercheurs ou
simples citoyens, d’échanger
avec les médecins sur un problème particulier. Le premier
objectif de la conférence, ne
l’oublions pas, est de faire progresser la recherche.
Il faut s’inscrire avant le 5
août. L’entrée est gratuite. On
communique avec Judy LaBorde,
L S U Medical Center, 1 9 0 1
Perdico ST, New Orleans, LA
70112 (USA) *
.
Une aide appréciée
La santé génétique des Acadiens fera l’objet
d’une conférence au CMA
(APF) : Les Acadiens sont malades. Pardon! Disons, pour être
moins brutal et politiquement
correct, qu‘ils sont porteurs de
maladies congénitales causées
par des siècles d’isolement dans
les bayous de la Louisiane.
Vous voulez un exemple?
L’ataxie, cette absence ou cette
difficulté de coordination des
mouvements volontaires frappe
davantage le peuple cadien. Et
ce n’est qu’une des maladies
qui se retrouve dans le bagage
génétique des descendants des
déportés de 1755: C’est ce qui explique cette idée originale d’organiser pour la première fois au
monde une conférence portant
sur la génétique du peuple
acadien.
Cette conférence, qui aura
lieu le 9 août à l’Université
McNeese State à Lake Charles
dans le cadre du Congrès mondial acadien, doit réunir des
conférenciers prestigieux. Il
s’agit d’une grande première
mondiale.
Il faut savoir qu’un enfant
sur vingt en Amérique naît avec
un problème relié à la génétique. Or, les risques de contracter certaines maladies sont
de 35 à 250 pour cent plus élevés
(j.L.) La Fédération des parents de l’île-du-Prince-Édouayd a accepté
d’aider le centre préscolaire le Jardin des étoiles de Summeyside, dont le
fonctionnement est défïcitaiye, en dépit des levées defonds et des efforts de
yecyutement, qui se poursuivent. Sur la photo, on voit Stéphane Feyland
(au centre) qui reçoit le chèque des mains d’Alain LeBlanc (à dyoite),
membre du conseil d’administration de la fédéyation. Le président sortant
de l’organisme, Ulysse Robichaud, assiste à la présentation. +
LE BESSON prend
I’aff iche
,au MacKenzie
Le Centre des arts de la
Confédération et le Carrefour de
l’Isle-Saint-Jean présentent le
troisième volet de la série de
théâtre français 1998-1999. Le
Théâtre populaire d’Acadie sera
de retour sur les planches du
théâtre MacKenzie, le mardi 6
avril, à 19 h 30; avec la pièce LE
BESSON, une coproduction du
Théâtre populaired’Acadie et du
Théâtre français du Centre na4;rr.,~l&X. nrCr
son voyage intérieur que nous le
retrouvons et devenons le public
fictif qu’il s’est créé à la fois
pour dire à voix haute ce qu’il
pense tout bas et tenter de
dompter le chaos qui gronde
dans sa tête. Conteur coloré et metteur en scène imaginatif, ce besson
nous livre ses états d’âme avec
ardeur. Tous sont aussi différents
que touchants et drôles. Au centre
de sa réflexion parlée, une question.
Rrzîlantca nhc&lantca «C’oet nrrni
L
chez le peuple cadien!
L’organisateur de cette conférence, le docteur John Doucet,
résume ainsi, le problème : «NOUS
partageons tous un héritage commun. Nous aimons la vie, nous
avons la ‘même religion, nous
avons la même géographie, nos
anktres remontent à l’époque de
la Déportation, et, à la limite, nous
parlons tous une langue commune. Mais il y a aussi une autre
partie de notre héritage : les maladies cardiaques, des prédispositions à certaines formes de cancer,
certains syndromes. Et cette partie
de notre héritage est génétique».
Selon le docteur Doucet, la
médecine moderne a les outils
pour guérir ces maladies. Ce dont
les chercheurs ont besoin maintenant, c’est d’en apprendre d’avantage sur la génétique et la santé
de la population cadienne.
Ce qu’on sait aujourd’hui, c’est
que quelques individus déportés
du Canada en 1755 étaient porteurs de maladies génétiques qui
frappent aujourd’hui les Cadiens
de la Louisiane. L’isolement et
donc, l’absence de brassage entre
les populations, a fait le reste. Les
Acadiens du Canada sont aussi
sujets à des maladies particulières,
selon le docteur Doucet, mais elles
sont différentes de celles des
Cadiens.
Soit dit en passant,,les chercheurs, médecins et citoyens
canadiens qui ont des informations sur les maladies génétiques propres aux Acadiens seront accueillis à bras ouverts
par les organisateurs de la conférence. Avis aux intéressés.
Les discussions porteront sur
les gènes et le cancer, les gènes
et les maladies psychiatriques,
les maladies génétiques chez
les enfants et les adultes, la
recherche génétique chez les
Acadiens, les questions judiciaires et éthiques, les thérapies
basées sur les gènes et l’impact
psychologique et social des
maladies génétiques.
Il sera aussi possible pour
les participants, chercheurs ou
simples citoyens, d’échanger
avec les médecins sur un problème particulier. Le premier
objectif de la conférence, ne
l’oublions pas, est de faire progresser la recherche.
Il faut s’inscrire avant le 5
août. L’entrée est gratuite. On
communique avec Judy LaBorde,
L S U Medical Center, 1 9 0 1
Perdico ST, New Orleans, LA
70112 (USA) *
C’est qui la Fédération des parents?
La réunion annuelle de la Fédération des parents de l’Île-du-PrinceÉdouard a eu lieu cette fin de semaine. C’était la réunion qui clôturait
l’année 1997-98. Avant la fin du moisde juin, on tiendra la réunion annuelle
qui clôturera les activités de l’année’1998-99. On sera donc à jour dans les
réunions annuelles.
Au cours des derniers mois, la situation à la Fédération des parents a
alimenté bien des conversations. Chaque fois qu’on disait : la Fédération
va faire céci, va faire cela, a fait ceci, a fait cela, la question qui venait ,en
suite était invariablement : «Oui mais c’est qui la Fédération des parents?»
Il y a lieu de poser cette question et d’y répondre une fois pour toutes.
Même les comités locaux de parents qui composent la Fédération ne
semblent pas comprendre pleinement qu’ils sont le tissu même de l’organisme. Ils ne sont pas «au service» de la Fédération et de ses employés,
«ils sont» la Fédération. Les employés travaillent pour eux.
Durant la récente-assemblée générale annuelle, j’ai eu l’impression que
les parents reprenaient la parole et qu’ils y prenaient plaisir. Même si
le président sortant a jugé que «beaucoup de négatif» avait sorti durant la
réunion, la plupart des personnes présentes, moi y compris, ont trouvé
très sain l’échange vif et dynamique des idées, des questions et des réponses.
C’est évident que toutes ces personnes qui sont venues à l’assemblée
annuelle ont à coeur l’éducation en français à l’Île-du-Prince-Édouard, et
ont à coeur de participer à l’amélioration du système d’éducation, par
l’entremise de l’organisme qu’ils composent.
Il ne fait pas de doute que nous avons besoin, à l’Île-du-Prince-Édouard,
d’un organisme qui réunit les parents motivés à faire avancer les dossiers
touchant l’instruction en français. Personne n’est intéressé à participer à
une vendetta. On n’a pas le temps.
D’ici la prochaine réunion annuelle, dans trois mois environ, la
communication est la priorité. Un bulletin d’information, c’est bien, mais
c’est ni plus ni moins que de la propagande. Il faut qu’au sein du conseil
d’administration et des organismes qui sont la Fédération des parents,
toute l’information, celle qu’on aime comme celle qu’on n’aime pas, circule
librement et obligatoirement.
Il faut aussi réviser de fond en comble les statuts et règlements et les
politiques et procédures de l’organisme, ce qui n’a pas été fait depuis trois
ou quatre ans. C’est ‘une grosse tâche, mais c’est un travail nécessaire.
Chaque .organisme doit voir à s’améliorer sans cesse et réviser les statuts
et règlements, les amender au besoin, fait partie de ce processus, surtout
quand c’est la volonté de l’assemblée annuelle. *
Jacinthe Laforest
Le drapeau acadien sera
partout où il y aura des drapeaux
(J.L.) Le drapeau acadien aura
finalement une place importante,
dans les activités officielles du
Sommet de la francophonie. Au
Nouveau-Brunswick plus qu’ici à
l’île, la question a soulevé les
passions. Aux dernières nouvelles,
onaffirmait queledrapeaunational
de l’Acadie allait être hissé sur tous
les sites du Sommet.
«Partout où il y aura -des
drapeaux, le drapeau acadien va y
être» confirme une employée du
Sommet de Moncton. Le tricolore
étoilé sera placé dans un ensemble
de cinq drapeaux incluant le
drapeau du Canada, celui du
Nouveau-Brunswick, celui du
Québec, celui du Sommet de la
francophonie de M oncton et le
d r a p e a u a c a d i e n . Ces cinq
drapeaux viendront en surplus des
quelque 52 drapeaux officiels des
gouvernements membres de la
francophonie internationale, qui
seront hissés sur les lieux du
Sommet.
Dans une déclaration datant du
17 février, le ministre Bernard
affaires
Thériault
des
intergouvernementales
et
a u t o c h t o n e s d u NouveauBrunswick disait que son
gouvernement était prêt à
«soutenir» les principes suivants,
quant à l’utilisation du drapeau
acadien :
-Offrir la plus grande visibilité
possible au drapeau et à la réalité
acadienne à l’occasion du Sommet;
-Donner une place d’honneur au
drapeau acadien dans le cadre des
activités officielles du Sommet tout
en respectant les conventions en
vigueur au sein de la Francophonie
i n s t i t u t i o n n e l l e . À ce titre, le
drapeau acadien accompagnerait
les drapeaux des gouvernements
hôtes et celui du Sommet, créant
ainsi un ensemble distinct qui sera
mis en évidence lors des activités
officielles du Sommet. *
,Prévention du crime
On préparelIe plan d’action
:
L
(J.L.) Suite aux deuxforums sur la prévention du crime, celui de la communauté et celui s’adressant aux
élèves de la 7’ à la 12’ année de l’école Évangéline, les membres du Groupe consultatif de la GRC et leurs
partenaires se sont réunis vendredi demierpour débuter la rédaction d‘un plan d’action détaillé! qui identifiera
les responsabilités avec soin. Sur la photo, on voit, dans le sens des aiguilles d’une montre, Elise Arsenault
du Centre de santé Évangéline, Gabriel Arsenault de la Commission scolaire de langue française, Tanya
Gallant, de jeunesse Acadienne, ]ay Gallant, président du groupe consultatif, lmelda Arsenaulf de l‘école
Évangéline, Colette Arsenault du Centre scolaire et comunaufaire Évangéline, Sr Norma Gallanf,
coordonnatrice du projet et Kevin Leahy de la GRC. *
Le drapeau acadien sera
partout où il y aura des drapeaux
(J.L.) Le drapeau acadien aura
finalement une place importante,
dans les activités officielles du
Sommet de la francophonie. Au
Nouveau-Brunswick plus qu’ici à
l’île, la question a soulevé les
passions. Aux dernières nouvelles,
onaffirmait queledrapeaunational
de l’Acadie allait être hissé sur tous
les sites du Sommet.
«Partout où il y aura -des
drapeaux, le drapeau acadien va y
être» confirme une employée du
Sommet de Moncton. Le tricolore
étoilé sera placé dans un ensemble
de cinq drapeaux incluant le
drapeau du Canada, celui du
Nouveau-Brunswick, celui du
Québec, celui du Sommet de la
francophonie de M oncton et le
d r a p e a u a c a d i e n . Ces cinq
drapeaux viendront en surplus des
quelque 52 drapeaux officiels des
gouvernements membres de la
francophonie internationale, qui
seront hissés sur les lieux du
Sommet.
Dans une déclaration datant du
17 février, le ministre Bernard
affaires
Thériault
des
intergouvernementales
et
a u t o c h t o n e s d u NouveauBrunswick disait que son
gouvernement était prêt à
«soutenir» les principes suivants,
quant à l’utilisation du drapeau
acadien :
-Offrir la plus grande visibilité
possible au drapeau et à la réalité
acadienne à l’occasion du Sommet;
-Donner une place d’honneur au
drapeau acadien dans le cadre des
activités officielles du Sommet tout
en respectant les conventions en
vigueur au sein de la Francophonie
i n s t i t u t i o n n e l l e . À ce titre, le
drapeau acadien accompagnerait
les drapeaux des gouvernements
hôtes et celui du Sommet, créant
ainsi un ensemble distinct qui sera
mis en évidence lors des activités
officielles du Sommet. *
,Prévention du crime
On préparelIe plan d’action
:
L
(J.L.) Suite aux deuxforums sur la prévention du crime, celui de la communauté et celui s’adressant aux
élèves de la 7’ à la 12’ année de l’école Évangéline, les membres du Groupe consultatif de la GRC et leurs
partenaires se sont réunis vendredi demierpour débuter la rédaction d‘un plan d’action détaillé! qui identifiera
les responsabilités avec soin. Sur la photo, on voit, dans le sens des aiguilles d’une montre, Elise Arsenault
du Centre de santé Évangéline, Gabriel Arsenault de la Commission scolaire de langue française, Tanya
Gallant, de jeunesse Acadienne, ]ay Gallant, président du groupe consultatif, lmelda Arsenaulf de l‘école
Évangéline, Colette Arsenault du Centre scolaire et comunaufaire Évangéline, Sr Norma Gallanf,
coordonnatrice du projet et Kevin Leahy de la GRC. *
Les pompiers de Wellington auront ,une nouvelle maison
Par Jacinthe LAFOREST
Les pompiers de service de
protection contre les incendies de
Wellington, qui dessert l’ensemble
de la région Evangéline et même
plus, vont déménager dans une
nouvelle caserne toute neuve
l’automne prochain.
«Le conseil a pris la décision en
janvier et nous avons soumis le
projet à une réunion publique le
24 février. Nous avons reçu
l’appui du public)>, dit Carol
Gallant, presidente du conseil
de la communauté de Wellington.
Gilles Labonté de Wellington
est responsable du projet de
construction, avec un comité. Il
explique que la caserne est trop
petite. «NOUS avons quatre camions
qui sont stationnés côte à côte. Ils
sont tellement serrés qu’on ne
peut pas ouvrir la porte sans risquer de toucher le camion voisin.
Il n’y a pas de place en arrière
du tout, et en avant, on a à peine
deux pieds pour passer. Il faut se
tourner de côté pour passer.
Quand on vient pour faire des
réparations, on n’a pas de place,
des fois, c’est dangereux)), dit
Gilles Labonté.
Trois des quatre camions
appartiennent au département
des pompiers. Le quatrième
appartient à la province et sert
lorsqu’il y a des feux de forêt.
<<On veut acheter un autre
camion pour transporter de l’eau
lorsque nous sommes sur le lieu
.
.
d’un intendie. Présentement, nous
devons faire appel aux autres
départements des pompiers pour
qu’ils nous alimentent en eau.
Autrement, on en manque» dit
Gilles Labonté.
La nouvelle caserne va avoir
six places de stationnements, trois
de large, deux de profondeur, ce
qui permettra l’ajout du nouveau
camion et aussi, qui procurera de
l’espace de travail.
La préparation du terrain choisi
pour la construction devrait
commencer à la mi-juin. La
nouvelle caserne sera construite
à Wellington, sur une parcelle de
terre située non loin du Centre
d’affaires communautaire. On y
accèdera p a r
Construire une caserne de
pompiers coûte cher. «On a prévu
dépenser 250 000 $ et cela ne
comprend pas une finition en
chêne.
C’est vraiment le
minimum».
Gilles Labonté
explique qu‘on n’a pas décidé du
jour au lendemain de construire
une nouvelle caserne. Au cours
des cinq dernières années, la
communauté a mis 96 000 $ de
côté. De plus, on a une promesse
de don de 10 000 $ de la part de
la corporation qui exploite le
pont de la Confédération. «Ils
s’engagent à nous donner le
montant dès que le projet sera
complété)), dit Gilles Labonté. Le
reste de la somme nécessaire
sera financé par les moyens
traditionnels. ((Ilfaudraemprunter
n n
Comme le démontre Gilles Labonté du département des pompiers de Wellington, les camions sont serrés comme
des sardines, dans la caserne actuelle.
144 000 $. On va amortir sur 15
ou 20 ans».
Le département de protection
contre les incendies de Wellington
compte 26 pompiers volontaires.
Melvin Arsenault est le chef..
Dans leur nouvelle caserne, ils
auront une salle de conférence,
une cuisinette, des toilettes pour
hommes et femmes, un bureau,
de la place pour travailler.et
arranger l’équipement, etc.
On s’attend d’intégrer les
nouveaux locaux entre la miseptembre et le début octobre. *
L’ATk se hâte vers la saison touristique
Par Jacinthe LAFOREST
L’Association touristique Évangéline est en pleine effervescence,
à l’approche de la saison touristique 1999, la toute dernière du
20’ siècle.
« NOUS nous sommes donnés
une nouvelle structure,’ avec des
sous-comités responsables de
dossiers précis, comme le marketi:lg, les centres d’information,
es projets spéciaux et les relations avec les médias, dit Karen
Gallant, vice-présidente de I’ATÉ.
Les projets de promotion sont
nombreux. Tout d’abord, on est
après rassembler de l’information pour faire une carte-dépliant
de la région, sur laquelle on va
identifier environ 35 points d’intérêts, comme les églises, les lieux
d’hébergement tour&tiques, les
attractions, etc.
«On trouvait qu’on n’avait pas
beaucoup de littérature de l’ensemble de la région à donner aux
visiteurs. En plus, on voulait avoir
un outil de promotion pour notre
passage dans un salon touristi-
que à Montréal les 16,17 et 18 avril. de la région. Lorsque des visiteurs
On en fait imprimer 20 000 vont s’arrêter pour demander où
copies» précise Karen Gallant.
sont les hébergements, on n’aura
Ce dépliant-carte va aussi être qu’à leur donner le dépliant.
distribué dans les lieux publics
Le matériel promotionnel de
Ln IIOII~~L~~~L~ prkidcrzfr de I’Associnfiurz tuwistiqw est Sr Nurnra Gnllmt.
«l’ai nccyt7tL; ce pusfC /wrcc qw j’ai à cuwr l’lrnifk dc lrz curlrrlrllrzatrtl;
acadierzw. ]~‘zwrlnis rhrrrir les furces, pour azwir ,ulus de poids potrrfnirr
nzmzcer 170s prujefsj> dit-elle. AU cwrs de ses nrmk pmsks ri l’office de
I n cntkhPse de I’Atlnntiqw, elle n acql,is bearm~~p dr conrpL:frmes
ur~cl~zisatiurznellrs, et dos curzfacts dnrzs twt le pays, qr~‘elle pmt
nrnirzfennnf nwtfw m profit ifc l’azmnctww~f tuirristiqiw et cunmrirnnrftrzire
dr Irz rkgiurz.
la saison comprendra aussi un
calendrier complet des activités
qui se passent dans la région,
celles qui reviennent chaque
semaine, chaque jour, où qui se
produisent une seule fois. «T’espère qu’on les aura toutes. On
veut avoir des activités de juin à
septembre», dit la vice-présidente.
L’Association touristique Évangéline va poursuivre cette année
son engagement envers les festivals qu’elle a aidé à mettre sur
pieds et on fait des démarches
pour amener un nouveau festival, dont le thème sera les cerfsvolants. On a toujours dans l’idée
de développer une plage publique
dans la région et ce dossier a été
donné à la Société de développement de la Baie acadienne.
Cet été, on va poursuivre le partenariat avec Cnvendish Figurines,
qui permet à I’ATÉ de maintenir un kiosque d’information
à Gatrzcyy Villqe et on aura aussi le
kiosque à la Promenade acadienne.
Une journée de planification
stratégique est prévue pour
aujourd’hui. *