La lettre de mission
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La lettre de mission
LA LETTRE DU CENTRE D’ÉTUDES DES ENTREPRISES N° 72 – SEPT. - OCT. 2009 EDITO Beaucoup de responsables d'équipe tendent le dos au moment de la rentrée de septembre. La baisse de l'activité entraîne des mesures de restriction voire des plans sociaux. L'incertitude de l'avenir rend toute réforme ou réorganisation particulièrement suspecte, les salariés ayant peur que le changement ne s’opère à leur détriment. Dans ce contexte, les réactions peuvent être vives et parfois radicales : séquestrations de dirigeants, menaces d'explosion d’usines, blocages de sites. Même les syndicats avouent leur impuissance à maîtriser ces mouvements sociaux. Les entreprises solides socialement sont, plus que jamais, celles qui soutiennent les responsables d'équipe de premier niveau. Ils doivent avoir un accès privilégié à l'information stratégique, la capacité d'agir sur les irritants sociaux et l’oreille attentive de toute leur ligne hiérarchique et des responsables RH. Alors pour éviter que la révolution ne se fasse sur le terrain, faites la révolution dans les états-majors ! Faites de vos responsables les vrais patrons de leur équipe. Jean Guéry [email protected] La lettre de mission Il est préférable de parler d’abord de lettre de mission avant d’aborder, si nécessaire, la question de la fiche de poste ou de la définition de fonction1. En effet, le mot ‘‘lettre’’ rappelle qu’il y a un responsable émetteur auquel l’employé rendra compte. Et le mot ‘‘mission’’ indique une finalité à laquelle sont subordonnées les notions de poste et de fonction. A contrario, l’utilisation fréquente voire anarchique des notions restreintes de ‘‘poste’’ et de ‘‘fonction’’ est souvent révélatrice d’une culture liée davantage à l’action et à la méthode qu’à la finalité, à la raison d’être de ce que l’on fait. Pourtant, une action n’a vraiment de sens que si son auteur comprend ce pour quoi il agit. C’est l’objet de la lettre de mission. Structure et contenu d’une lettre de mission Il est structurant de recevoir une lettre de mission qui donne un sens à sa fonction. Pour illustrer les idées, prenons l’exemple d’un 1 directeur commercial. Son DG lui communique sa propre lettre de mission pour qu’il prépare la sienne. Ils se réuniront ensuite tous les deux pour en discuter. Titre : Directeur commercial Mission : consolider et développer les ventes en respectant les clients et l’éthique de l’entreprise. Responsabilités : - progrès des employés en compétences et en qualités humaines, - amélioration de la sécurité de son équipe, - amélioration de l’environnement ergonomique et écologique de son équipe, - satisfaction des besoins du client, - relations bonnes et durables avec les clients, - croissance des ventes. On peut observer que les responsabilités inventoriées sont classées selon un ordre qui va de l’humain à l’économique. Cet ordre est important car naturellement, ce énéralement la lettre de mission s’adresse à un cadre, la fiche de poste décrit le travail d’un opérateur et la définition G de fonction décrit les grandes lignes de responsabilités génériques (responsable d’équipe, chef de projet, etc.). 1 Clarifier les responsabilités S'engager sur les moyens 2 sont les logiques financières, commerciales voire techniques qui imposent leurs priorités ; la dimension humaine passe souvent en dernier. Par exemple, un problème de trésorerie, un mécontentement client ou une non-conformité technique mettent une pression immédiate sur les responsables ; tandis que la lassitude des salariés devant des problèmes non réglés ou la monotonie de leur travail peuvent attendre de longues années avant de conduire à l’explosion sociale. Prioriser la progression du personnel assure, dans le temps, la pérennité de l’entreprise et génère des profits. Il est du ressort du Directeur général de faire la synthèse de ces différentes composantes de l’entreprise : les composantes humaines, techniques et financières, au service du client). Pouvoirs : - choisir son équipe, - déléguer responsabilités et pouvoirs, - rechercher, écouter et répondre aux besoins des clients, - définir une politique commerciale, - définir une stratégie commerciale, - fixer des objectifs commerciaux, - veiller à la bonne communication avec les fournisseurs internes, - accompagner, évaluer, reconnaître, sanctionner, - définir des objectifs annuels, disposer d’un tableau de bord, - développer le processus de maintien et de développement des compétences, - définir et contrôler le budget commercial, - etc. Ces pouvoirs sont des pouvoirs clef. Ils sont en amont de tous les autres pouvoirs décisionnels, de toutes les tâches ou compétences secondaires qui en découlent et qu’il n’est pas utile de mentionner dans une lettre de mission. Au mieux ils peuvent faire l’objet d’une fiche technique pour aider le titulaire du poste ou son successeur à prendre plus facilement le relais. Mais à y regarder de plus près, ils figureront sûrement dans la lettre de mission des collaborateurs n-1 ou n-2, car plus on descend dans la hiérarchie, plus précis et plus spécifiques deviennent les pouvoirs. Des écueils à éviter L’expérience nous montre qu’il y a quatre principaux défauts dans la plupart des définitions de fonction étudiées, ce qui explique souvent pourquoi elles sont peu utiles et peu exploitées par les employés : - le rédacteur a confondu les finalités et les moyens, - trop de tâches secondaires sont listées alors que de vraies responsabilités et pouvoirs clef sont oubliés, - les définitions ne collent pas à la réalité (définitions bureaucratiques), - la lettre de mission dépasse les deux ou trois pages. Clarifier les responsabilités et s’engager sur les pouvoirs clés correspondants n’est pas une mince affaire. C’est un dialogue exigeant en termes de transparence, de confiance et d’engagement réciproque : de la part de celui qui fait confiance en déléguant de réels pouvoirs et de la part de celui qui est investi de cette confiance et qui Outil OUTIL LA LETTRE DU CENTRE D’ÉTUDES DES ENTREPRISES N° 72 – SEPT.- OCT. 2009 subira les conséquences liées à ses responsabilités. Voilà pourquoi la lettre de mission n’est pas seulement une affaire de DRH. La meilleure façon d’élaborer une lettre de mission, c’est d’y réfléchir en équipe : le DG avec son équipe de direction, ensuite chaque dirigeant avec ses propres collaborateurs dans une réelle écoute en s’appuyant sur des faits vécus, et ainsi de suite en cascade. Degrés de délégation Pour chaque pouvoir, un degré de délégation La lettre de mission est évolutive Pour être plus précis, on peut mettre en face de chaque pouvoir un degré de délégation, ou degré d’autonomie par rapport à celui qui délègue. Dans le cas du DG, s’il n’est pas propriétaire de son entreprise il pourrait rendre compte à un conseil d’administration ou à un PDG couvrant plusieurs entités ou pays. Dans ce dernier cas, c’est le PDG qui devrait émettre la lettre de mission et définir quatre degrés d’autonomie : 1Autonomie minimum : avant de décider, le DG doit consulter l’équipe de direction (Président et autres collègues DG) pour une décision collégiale. Ceci concerne les décisions stratégiques ou toute décision impactant l’ensemble des entités ; 2Avant de décider il doit consulter son seul PDG. Décisions importantes n’impactant que sa propre entité ; 3Il décide seul (ou avec son équipe) mais doit ensuite informer le PDG ; 4Autonomie totale : il décide sans rendre compte. Reprenons quelques pouvoirs clef pour y appliquer les degrés de délégation. Les degrés proposés sont bien sûr discutables et doivent faire l’objet d’une négociation au cas par cas : Choisir son équipe.........................2 Ecouter et répondre aux besoins des clients.................1 Etablir une veille du marché ; coordonner et consolider les prévisions...............................3 Définir la politique de son entreprise..............................1 et y veiller...................................4 Organiser l’entreprise et veiller à l’équilibre charge / capacité........................3 Développer des plans d’actions pour la santé, sécurité et environnement.............3 Développer les processus techniques et opérationnels..........4 Veiller à la bonne communication transversale et hiérarchique..........4 Chemin faisant, le contenu de la lettre de mission, et en particulier les degrés de délégation, peuvent changer. Une bonne lettre de mission est par nature vivante et évolutive ; en plus du fait d’être une référence fondamentale pour chaque employé, elle devient un outil de dialogue hiérarchique. Considérations sur la fin et les moyens Dans plusieurs langues (français, espagnol, italien, anglais, arabe, …) on utilise la même combinaison des mots pour exprimer la cause (pourquoi ?) que pour exprimer la finalité (pour quoi) ; sans doute parce 3 D'abord le pourquoi... que toute cause n’existe que par sa finalité et inversement. En latin, le mot ‘‘moyen’’ a pour étymologie « situé au milieu – meiens » ou « situé entre – medium ». Cela suggère que le moyen est bien entre le début et la fin. Le ‘‘comment’’ doit toujours être subordonné au ‘‘pour quoi’’ car c’est de la finalité que doit découler toute action. Sinon, tout ce que l’on fait est non seulement du court terme mais risque aussi de nous mener vers l’impasse. L’homme pressé tend à ne penser qu’au comment et aux conséquences (a fortiori si son intérêt personnel est en jeu). L’homme sage pense d’abord à la finalité, ensuite aux conséquences possibles et enfin aux moyens. ... ensuite le comment RÉFLEXION Les moyens peuvent parfois nous éclairer davantage sur la finalité et les conséquences : il y aura alors un travail d’itération vertueux, et chemin faisant, on y verra plus clair. C’est le propre des êtres humains et ce serait présomptueux de prétendre que l’on puisse toujours voir avant d’agir. En revanche il est du rôle du dirigeant 4 de chercher toujours à voir ou à prévoir. Même en pleine action. Les mots ‘‘mission, raison d’être, responsabilité, but, vision, objectif, projet’’ sont relatifs à la finalité. ‘‘Comportement, politique, compétence, pouvoir, marge de manœuvre, décision, activité, tâche, fonction, organisation, stratégie, méthode, processus, procédure et action’’ sont relatifs aux moyens (le comment). Une lettre de mission bien faite, pour chaque collaborateur, structure le travail et minimise les risques de malentendus et de conflits. Prendre de la hauteur pour comprendre la finalité avant de décider des moyens et avant d’agir, est essentiel pour pérenniser nos entreprises. Cela aide aussi à retrouver une certaine paix, car la paix est le fruit de la cohérence entre le principe et la fin. L’ensemble des valeurs ainsi que leurs fondements sont liés à cette unification. La reconnaissance, un comportement au quotidien Sarkis Rouhban [email protected] Reconnaissance : un moteur indispensable ! En management, comme dans toute relation humaine, le sujet de la reconnaissance est majeur. Et cela ne date pas d’hier… Dès que nous arrivons au monde, nous cherchons l’amour inconditionnel et, hormis RÉFLEXION Outil LA LETTRE DU CENTRE D’ÉTUDES DES ENTREPRISES N° 72 – SEPT.- OCT. 2009 celui que donnent les parents, nous serons souvent frustrés. L’attente est toujours là. La maturité nous aide à tempérer notre quête mais ne nous trompons pas et ne jouons pas les durs : à des niveaux différents selon les individus, selon leur histoire, le besoin profond reste présent. Dans le cadre professionnel, la reconnaissance n’est pas un gadget managérial pour faire de la motivation facile, ni une ‘‘carotte’’ pour faire avancer son équipe. Elle est basée sur un respect réel et sincère des hommes et de leur contribution. Si elle passe par des actions spécifiques (dire bonjour, féliciter pour un travail bien fait, valoriser une initiative, etc.), elle est tout autant fondée sur un comportement quotidien qui prouve chaque jour, la prise en compte de celui avec lequel on travaille : l’informer, le consulter sur une évolution, s’arrêter de faire ce que l’on fait quand il vient nous parler, l’écouter véritablement quand il a besoin d’un avis… En un mot : le considérer2. Mais attention, il ne s’agit pas de faire de la démagogie : faire semblant ne dure qu’un temps, sera vite ressenti et s'avérera contreproductif ! Considération et motivation Les félicitations : adaptées et justifiées Un collaborateur, si efficace soit-il, aura toujours besoin de marques de reconnaissance ; cela fait partie de son carburant, il en a besoin pour avancer, tout comme vous. A propos, quand votre chef vous a-t-il témoigné de la reconnaissance pour la dernière fois ? N’en avez-vous pas été ‘‘regonflé’’ ? L’impact psychologique de la reconnaissance est lié au sentiment d’utilité qu’elle engendre. Il s’agit d’une question quasiment existentielle : lorsqu’il reconnaît mon travail et m’en félicite, mon chef reconnaît le bien-fondé de ma présence dans l’entreprise, le fait que je serve à quelque chose... Et vous, quand avez-vous témoigné de la reconnaissance à vos collaborateurs pour la dernière fois ? Félicitations : soyons généreux Dans nos stages, nous intégrons un jeu de rôle au cours duquel un des stagiaires doit adresser des félicitations à un autre stagiaire, censé être un membre de son équipe. Il est toujours surprenant de voir combien cet exercice est peu naturel, bien moins que celui qui consiste à recadrer une dérive. Cela tient souvent à la faculté de celui qui ‘‘joue’’ le chef, mais aussi à la capacité de celui qui reçoit les félicitations, à les accepter. Nous vous livrons ici quelques réflexions, qui visent à vous aider à adopter le bon calage en matière de reconnaissance : - ne pas attendre forcément une grande innovation ou un dossier exceptionnel pour reconnaître le bon travail (« merci, ton dossier tenait vraiment la route ; bravo, tes remarques pendant la réunion étaient très pertinentes ; cela fait maintenant trois mois que tu es parmi nous : ta contribution à l’équilibre de l’équipe et aux travaux est très appréciée… ». - féliciter ceux qui le méritent, simplement ; un compliment adressé de 2 Considération : l’un des besoins psychologiques énoncés par André Frament dans son « Trièdre des besoins de la personne humaine ». 5 La reconnaissance est multi-forme La reconnaissance est souvent réduite à sa dimension financière ; elle est pourtant bien plus que cela. Pour terminer cette réflexion, voici quelques idées exprimées récemment par un groupe de participants à l’un de nos stages. A la question « Comment reconnaître un collabo- PUBLICATION La reconnaissance n'est pas que financière 6 rateur par d’autres moyens que la rémunération ? », voici leurs réponses : « augmenter le périmètre d’autonomie, déléguer plus de tâches, accueillir et former les nouveaux, offrir des formations qui aideront à augmenter les compétences, permettre au collaborateur d’assister à des réunions réservées au niveau hiérarchique supérieur et le laisser exposer les résultats des travaux qui lui avaient été confiés, lui donner l’opportunité de faire une visite guidée des installations à un client ou fournisseur, reconnaître en public son attitude et ses efforts, envoyer une note de remerciement, lui donner la priorité dans le choix des dates de vacances… ». coup de houle, mise en place d’organisations matricielles avec le risque de perdre ses repères et de diluer les responsabilités, généralisation des nouvelles technologies de l’information. Pour accompagner ces changements, et d’autres encore, l’encadrement de proximité s’est révélé le meilleur des relais. Aujourd’hui, qu’en est-il ? Comment les managers de terrain exercent-ils leur métier auprès de leur équipe ? Pour le savoir, nous sommes allés à leur rencontre. Ils nous ont livrés leur expérience quotidienne, leur attachement à leur équipe, leurs difficultés, ce qu’ils aiment dans leur métier, les patrons qui les ont marqués… A la rencontre des managers Vous pouvez retrouver leurs témoignages dans le Cahier bleu n°148 paru en juillet dernier, reçu dans le cadre de votre abonnement ou disponible à l’achat (bon de commande sur notre site : www.ceemanagement.com). A n’en pas douter, il y a du vécu et peut-être des attentes, dans ces citations ! Alors si vous êtes responsable, n’hésitez pas : la reconnaissance, les encouragements, la considération font aussi partie de votre travail. Damien Sanchez-Buxareu [email protected] Agnès Laurent [email protected] Le management de proximité : paroles de terrain En novembre 1997, le CEE publiait un cahier bleu intitulé « Quel avenir pour la maîtrise ? ». Depuis, douze ans ont passé pendant lesquels les hommes d’entreprises ont assisté, PUBLICATION manière trop insistante, ou à mauvais escient, sur des faits non probants pourra avoir l’effet inverse de celui escompté ! Alors que des félicitations adressées sans emphase, simplement, sur la base de faits objectifs (en un mot, des félicitations justifiées) n’en auront que plus de valeur et d’effet ; - penser à encourager ses collaborateurs, même les meilleurs (surtout les meilleurs) ; ce sont eux qui entrainent la dynamique de l’équipe. On peut avoir tendance à considérer qu’il n’y a rien à dire aux plus performants. Mais il y a toujours quelque chose à dire : il ne faut surtout pas oublier d’encourager aussi ceux qui font habituellement bien. CITATION RÉFLEXION LA LETTRE DU CENTRE D’ÉTUDES DES ENTREPRISES N° 72 – SEPT.- OCT. 2009 parfois crédules parfois dubitatifs, à l’émergence de théories sur le management, avec plus ou moins de succès : expériences d’équipes autonomes qui ont capoté au premier La cohésion par le projet Le mot de St-Ex « Si tu veux qu’ils soient frères, oblige-les de bâtir une tour. Mais si tu veux qu’ils se haïssent, jette-leur du grain ». (Citadelle –XI) Le souci premier de la ‘‘carotte’’ (avoir ce qu’il faut pour motiver ses collaborateurs) est la revendication immédiate et récurrente de la plupart des responsables d’équipe. Si son effet sur l’accroissement du désir est certain3, celui sur la motivation est plus discutable : on tombe rapidement dans le « tout se paye » ou « pour cela tu me donnes combien ? ». En revanche, tout projet, à condition qu’il soit réalisable et valorisant, constitue un cadre vertueux où entraide et solidarité peuvent s’épanouir 4. Frédéric de Butler [email protected] 3 Voire l’emballement mimétique qui en découle : (avoir ce que l’autre a) et la violence qu’il génère. 4 Sauf si on en fait un outil de manipulation (il n’a d’autre raison d’être que de fédérer –artificiellement- les énergies) comme c’est trop souvent le cas des « projets d’entreprise ». 7 mot à mot Reprise Reprise ou pas Reprise ? L’été qui s’achève aura résonné de cette question, qui a bien souvent figuré à la Une des media. Deux des significations de ce terme méritent que l’on s’y attarde… 1er sens : « continuation d’un travail interrompu »… Au plan économique, si la reprise consiste à renouer avec les habitudes et les modes de fonctionnement passés, à fonctionner selon les mêmes règles, sans renouveler un système dont les limites ne cessent d’être décriées, alors il n’y a aucune raison pour que la situation s’améliore durablement… Regardons plutôt la deuxième définition. 2e sens : « réparation » : en revanche, si la reprise économique consiste à définir de nouvelles bases, à réparer ce qui doit l’être, à renouveler en profondeur les façons de faire, alors ce terme pourra réellement être porteur d’espoir. Entre ces deux définitions, mieux vaudrait ne pas se tromper… La lettre du CEE Bimestrielle – Sept.-Oct. 2009 Abonnement annuel : cinq Lettres et deux Cahiers bleus Entreprise : 175 € Groupés par trois : 300 € Groupés par dix : 850 € Particulier : 80 € Particulier Etudiant : 45 € Particulier Etranger : 95 € Directeur de la publication : Frédéric de Butler. Editions du CEE 10 rue de l’Hermitage 44100 Nantes Tél. + 33 (0) 1 39 17 01 01 Email : [email protected] www.cee-management.com ISSN 1 Création orginale / Maquette : inbloom.fr – 02 53 45 57 54 Impression : L'Atelier des Couleurs – 02 40 20 16 66 Agnès Laurent [email protected] Sessions interentreprises Fondements du management Maîtriser les situations délicates Identifier et comprendre les modes de fonctionnement qui favorisent la confiance et la prise de responsabilités. S’entraîner aux comportements favorisant la confiance et la prise de responsabilités. Eviter les écueils que tout responsable rencontre au quotidien. Recadrer, remotiver, aborder la rémunération, etc. 15 et 16 octobre 2009 à Nantes 19 et 20 novembre 2009 à Paris 20 et 21 octobre 2009 à Nantes Convention de formation possible Renseignements : www.cee-management.com ou au +33 (0)1 39 17 01 01