Joseph Martin

Transcription

Joseph Martin
•S
Martin traversa deux fois ce désert, ré- pandu. M. Rozan, maire de Reventin, à
nouvelle,
s'empressa
d'avertir
sonant avec de précieuses collections en cette
1888. Sept longues années d» contact l'Hôpital de Vienne qui dépêcha son
embulance.
Mais
sur
les
lieux
on
cheravec les Yakoutes et les Tougouses
avait altéré sa santé. Après un séjour cha en vain le mystérieux cycliste qui
à Paris, où il déposa des idoles curieu- avait disparu. Alors... !
Tant va le sac aux pommes de
ses qu'il avait refusées à ses amis de
Moscou il repartait. Le quatrième voya- terre qu'à la fin on le pince. Il revenait,
ce
sac, sur les épaules d'un quige commençait, ce devait être le derdam, d'une expédition lucrative dans le
nier.
Début 1889 le voit à Pékin et il part jardin de M. Révon d'Ampuis. Interrogé
de la capitale de la Chine pour l'im- par les gendarmes de Ste-Colombe - il
mense voyage où il doit rencontrer la dénoua sa cravate en ficelle et laissa
DE FOIRE EN FOIRE
mort, voyage qui devait, pensait-il, le échapper la récolte. Seul son propriéramener en Europe en passant par la taire sera puni. On s'en doutait...
^» Ils sont heureusement rares les
route de Marco Polo.
A la fin de l'année 1890 il est à Sou- cultivateurs qui n'ont pas compris ! Il
ïl n'est pas trop tard pour parler de que le tour n'est pas mal joué. Vive le Tchéou et annonce le 27 décembre à la en est cependant qui continuent à ca!a foire d ela St Marc qui s'est tenue marché libre, le jeu de l'offre et de la Société de Géographie qu'il vient de cher leur blé. Témoin cet important
le
.5
avril. De tout temps elle demande et les joies du commerce. Ça parcourir une chaîne élevée dont les propriétaire d'Anthon du nom de Prudfut celle des petits cochons. Les. culti- vous remonte le moral et le portefeuille plus hauts sommets dépassent 7.500 m.; homme chez qui la police à découvert
vateurs y achètent les porcs en bas âge Tant va la transaction, tant l'avenir la faune, la flore, les roches de cette 600 kilos de blé dissimulés au jardin
qui deviendront des cochons gras, pour- porcin est rempli de promesses. Mais contrée offrent le plus vif intérêt. De- dans un silo ,sous des fagots dans la
puis deux ans il parcourt d'W. en E, cour et dans un tonneau. Un séjour en
vu eue Dieu leur prête vie et que leur pas pour tout le monde.
Le cultivateur loyal qui devra nourrir les parties les moins connues du Céles- montagne, lisez à Fort-Barraux, sancmaître mette dans l'auge le nécessaire
à cet effet. Cette année la demande a sa famille et son personnel avec son te Empire. On a de ses nouvelles de tionnera cet acte indigne. Fera égaleé;c importante, comme les saisons pas- cochon salé, dûment engraissé avec ses Tcherchen en juin 1891, de Khôtan en ment le voyage un boulanger de Noyasées. On connaît le souci des cultiva- trois repas par jour, le travail pendant juillet, de Kachgar, en août. Il a dé ret, nommé Borel-Garin, qui n'a pu
teur.! quant au contenu de leur saloir huit mois — et plus — nécessaire à cet passé la frontière russe. Il va pouvoir justifier l'emploi de 48 quintaux de fal'hiver, ce qui est chose fort naturelle. office, n'y trouvera pas son compte mettre en sûreté les précieuses collée rine. Un rien, comme on le' voit !
Des vandales se sont introduits,
Le prix d'achat du porcelet, par contre, avec la pomme de terre à 1 fr. 30 et le tions qu'il a réunies sur sa route.
blé à 3 francs. Quant à l'éleveur indus
Mais la fièvre jaune dont 'il a res dans la journée du 10 mai dans l'enest loin de l'être.
En mai 1941, les préfet avaient reçu triel, lié par contrat d'élevage et qui senti les premières atteintes à Pékin ceinte du Bassin de Natation de Leveau
du Ministère l'ordre de taxer à la vente devra fournir au Ravitaillement un lui inflige les plus grandes fatigues. Il et y ont commis des déprédations. Le
es petits animaux. Ce fut chose rapi- porc de 100 kilos à raison de 16 francs se remet un peu à Kachgar où il prend Club des Nageurs de Vienne fera les
dement faite et les prix oscillaient en- le kilo, il n'a plus qu'à retourner les un repos bien gagné. En fin d'année frais de ces actes inqualifiables. Dorétre 26 et 30 francs le kilo, suivant le auges dans seB cases à porcs et atten- 1891 il repart sur les pistes avec sa navant il est interdit de pénétrer dans
poids. Maïs Messieurs les producteurs dre des jours meilleurs en partageant caravane à^demi disloquée ; il se traîne cette enceinte sous peine d'amende.
ne se déclarèrent pas satisfaits. Leur son temps entre l'arithmétique et les jusqu'à Darghilân, où son mal redouble Qu'on se le dise !
syndicat entama, une campagne contre joies de la pêche à la ligne. Nul besoin de violence et l'emporte le 23 mai 1892.
cette taxe, campagne qui a porté ses d'être grand clerc pour en déduire qu'a- Il avait 44 ans, et avait mis près de
Sainte-Colombe
fruits. L'abolition de la taxation fut lors les charcuteries citadines à leur trois ans à traverser ainsi le monde
AVIS DE MESSE
décidée le 5 janvier de cette année. On tour baisseront leurs volets.
asiatique..
Que faut-il penser de cet état de
se frotta les mains dans le clan des
Il repose dans ce petit chef-lieu du
producteurs. Le petit cochon allait choses ?
Ferghnah, où les Russes firent à ce
Madame Maurice LUISET ;
Primo,
il
n'y
a
pas
eu
mévente
en
payer. En effet, il ne tarda pas à le
Français les plus imposantes funérailMonsieur et Madame Charles
démontrer. Le commerce dit libre, que raison de ces prix prohibitifs. Peu de les. Ils savaient le travail accompli par COGNAT et leurs enfants ;
d'aucuns préconisent, en envisageant la porcs ont été ramenés à l'étable natale. Joseph Martin dans les confins orien
Monsieur et Madame Abel SEformule du seul point de vue de l'inté- Le cours n'a pas baissé en fin de mar- taux de la Sibérie, ses recherches, ses
rêt personnel, n'a de raison qu'en pé- ché. Il se trouve des acheteurs « à - découvertes et ses relevés topographi- GUIN et leurs enfants ;
Rappellent à votre pieux souriode d'abondance, où la loi de la con- n'importe - quel - prix », ils sont nomu ques. Par lui ils connaissaient les rescurrence pèse d'un poids certain sur la breux et ne désarmeront pas de sitôt. sources inestimables de ce désert en- venir
balance des échanges commerciaux. En Ils ont de l'argent, ils payent. L'en-J core inconnu à l'époque.
Monsieur Maurice LUISET
ces jours de disette n'achète que celui graissement de leurs porcs sera à leur
Joseph Martin a perdu la vie dans
et
vous prient de bien vouloir
dont les disponibilités sont à la hau- seul profit ou à celui du marché noir. ies grands voyages qui rapportèrent à
teur de la convoitise. Les autres sui- Aux foires environnantes les .porcelets la France des collections remarquables assister au Service de Quarantaivent, au prix de je ne sais quels sacri- se sont maintenus et enlevés comme à se rapportant aux chamanes\et au cha- ne qui sera célébré le mardi 19
fices, d'autres encore s'abstiennent... la St Marc.
manisme, qui lui assurèrent aussi quel- mai à 10 heures en l'Eglise de
Secundo ! il faut penser dès à pré' que gloire par le sacrifice d'un de ses Ste-Colombe.
mais les crans à la ceinture, comme
sent aux approvisionnements de l'hiver enfants. Les Russes eux tirèrent le protoute chose, ont des limites.
Or donc nos porcelets prennent rapi- prochain. Un cochon met huit à dix fit matériel. Le dernier voyage de Jomois
pour arriver à un poids presque seph Martin fut entrepris avec ses seudement une valeur dont on peut dire
qu'elle atteindra bientôt celle de l'or. normal et apte à la consommation. Le les ressources et celles de sa famille
La St Marc de cette année vit un débal- cultivateur qui livrait un porc au Ravi qui mit tous ses biens à sa disposition.
. du 8 au 15 mai 1942
lage considérable de cochons. Par la taillement et qu'il engraissait en même
Aussi dans le temps où ces mêmes
NAISSANCES
temps
que
celui
destiné
à
sa.
consom
route et le chemin de fer, en carrioles
Russes tentent de faire sombrer l'OcciCélard René, à St-Prim (Rhône). —
mation
ne
se
donnera
plus
cette
peine.
commo en fourgons, ils peuplèrent le
dent en le pliant sous leur joug, nous Bot Alain, à St-Clair-du-Rhône (Isère).
Champ de Mars de leurs grognements Il serait tenu de le revendre gras à un ne pensons pas sans amertume à ce — Devard Eliane, rue V.-Faugier, 95.
musicaux. Il en était de blonds et prix global inférieur à celui pratiqué Viennois qui repose dans un lointain — Mullet Colette, rue Cornemuse, 5. —
ronds, dodus et frais, l'œil rose et la à la foire des pprceletB. L'éleveur in- pays, au - delà de l'Oural. Darghilân ! Mollard Maurice, route de Chasse, 70.
queue sereine ; d'autres plus ternes et dustriel se décourage.
Pour nous, ses compatriotes qui com- — Sartre Gérard, à Roussillon (Isère).
Les Pouvoirs publics doivent prendre me lui dans ses premiers fins, fûmes — Hérard Florentin, à St-Romain-enneurasthéniques ,' certains, poilus comme des mulets du Poitou et gras com- dès maintenant les mesures qui s'impo bercés par lés chansons du vent de la Gal (Rhône). — Bourigault Michel, rue
me une chèvre de 15 ans, faisaient pi- sent. Il faut taxer les porcelets et en Vallée du Rhône, Joseph Martin, au de Bourgogne, 41. — Désestret Madetié ; de ces cochons que la pastorellose, surveiller la vente. On a recensé les milieu des steppes et des bois de bou- leine, chemin de l'Argentière. — Dutel
maladie sournoise, guette au tournant porcs gras des élevages industriels et leaux que griffe le blizard, reste le Robert, rue Marchande, 15. — Cucherat
d'une étable boueuse et sale.. On les demandé aux exploitations rurales des grand voyageur à la vie fruste et dou- Anne-Marie, mas de Charlemagne. —
vend à la pièce ; d'un coup d'œil on les déclarations d'étables. Mais jamais la loureuse. La découverte seule a guidé Euvrard Claude, rue S.-Gouët, 15. —
soupèse, on les suppute abondants en vente des petits cochons n'a été con- ses pensées et sa persévérance. Qu'il Tassy Hubert, rue Milleret, 21. — Chôlard futur ou échassiers et nuls à l'en- trôlée. Achète qui veut et qui peut pa- serve longtemps d'exemple aux généra- mât Marie, mas de Mépé. — Gérizier
yer. Il faut que l'élevage, porcelets ou tions nouvelles. Car il serait souhaita- Josette, rue Pégeron, 14. — Duvourdy
graissement.
cochons gras, soit rétribué à sa juste ble que les écoliers Viennois fassent Michel, à Ste-Colombe (Rhône).
« Combien celui-ci ? »
valeur. II y a autant d'anomalie à ven- connaissance avec cette figure d'héroïs« 1600 francs. »
PUBLICATIONS
Pas de discussion. C'est pui ou non. dre 100 francs le kilo un porc de 20 me au moment de la Semaine ImpéPerois Charlemagne, cavalier au l or
L'acheteur paye, sort un sac de sa livres qu'à acheter au producteur un riale et dans un temps où le pays se R.C.C. et Brière Thérèse, s. p., au Havre
poche, y enfourne son cochon et se met cochon gras 16 francs le kilo. Entre les tourne avec angoisse vers ses posses- (^Seine-Inférieure).
en quête d'une bascule, avec le secret deux se trouvent les prix moyens qui sions lointaines. Nous aurons encore
MARIAGES
pressentiment qu'on l'a « eu » en beau- donneront à chacun satisfaction et qui besoin de pionniers pour assurer à la
Danérol Léon, mas de Charlemagne,
té. 13 kilos. Faites le compte : plus de permettront d'honorer cet hiver en mor- France son renom outre-mer et faire et Glière Marie, à Lyon. — Dal Nevo
tadelle et en côtelettes les quelques éclater son génie colonisateur parmi Antoine, cours de Verdun, 45, et Im120 francs les deux livres.
En fait,- les prix sont assez élastiques. tickets auxquels ont droit les habitants les peuplades qui nous restent fidèles. berdis Marie, cours de Verdun, 45. —;
Entre 80 et 120 francs se situe la des villes,
Sournac Albert, à Clermond-Ferrand, et
J.-P. Véga.
moyenne au kilo. En vérité convenons
Pleynet Marie, Estressin. — Comotto
Nello, à Vichy, et Logut Francine, montée des Epies, 13.
DECES
EN MARGE DE LA QUINZAINE IMPERIALE
Blache Marie, Vve Vittoz, 80 ans, rue
Ponsard, 10. — Davoine Marie, Vve
Pitiot, 76 ans, au Mont-Salomon. —
Quinet Josette, 5 ans, route de Chasse,
5. — Livercet Rosine, épouse Malat
70 ans, place du Palais, 8. — Veyre
François, 70 ans, rue du 4 Septembre, 1
Les gendarmes de Pont-Evêque
— Roudet Pierre, 74 ans, rue Cuvière,
ont fait déférer au Parquet de Vienne
33. — Mollard Maurice, 2 jours, avenue
par Alban VIENNET le nommé Louis Lavoipierre, 52 ans, ori- Berthelot, 70. — Kentcherian Anna, 73
ginaire de l'Afrique du Sud, dépourvu
ans, Vve Kalousdian, rue Maugiron, 43.
de papiers d'identité et de carte d'é— Braud Antoine, 85 ans, mas de Chartranger. .
figure
de
voyageur
intrépide.
Il
Notre empire colonial vaut par
lemagne. — Bottu Pierre, 73 ans, Port
w». MM. Cheytion et Galvanin de Saest
jusqu'à
ce
jour
un
des
explode l'Ecu, 5. — Serra Marie, épouse Rece qu'il nous apporte de bienfaits
laise étaient entrés dans une vive disrateurs
de
l'Asie
les
plus
célèbres
boulet, 63 ans, rûe A.-Briand, 17. —
grâce à ses ressources immenses
cussion de laquelle la lumière "était loin
et incomplètement mises en va- dont le nom est inscrit parmi les de sortir. Le premier nommé, à court Bosi Guiseppe, 53 ans, cours de Verdun, 8. — Pavy Odette, épouse Beauleur. Il vaut aussi par le travail noms glorieux dans l'histoire de d'arguments, saisit une pioche et en
mert, mas des Guillemottes, 31 ans.
frappa violemment son interlocuteur.
opiniâtre, l'intelligence têtue et la géographie.
Nous rappellerons brièvement Enfoncez-vous bien ça dans la tête !
parfois le sacrifice de ceux qui
contribuèrent à l'assurer à la les voyages de Joseph Martin, Large plaie frontale et blessures thoAUX
Métropole. On a dit souvent que les Viennois connaissant depuis raciques nécessitant les soins du médecin. Pour finir voyez enquête et pourle Français est né casanier et longtemps ses mérites.
VENTS
Mais les événements actuels, le suites.
pantouflard, que les grands voyaLes collectes faites aux mariages
branle-bas
général
qui
agite
les
ges, même sans risque, ne l'intéen faveur des Prisonniers de guerre
ressent pas. Il se peut qu'il . y ait peuples de la terre entière et spé- pendant lu mois d'avril s'élèvent à la
Le monde a toujours été si fercialement
ceux
sur
les
terres
insomme de 2.954 fr. 30.
tile en événements, il y a eu tant
un grand nombre d'entre nous
connues
desquels
se
pencha
notre
a» En attendant le temps des cerid'hommes de sciences, de lettres,
rétifs à l'idée d'expatriation — le
qui ont honoré l'humanité, que chaciel de France suffit à notre bon- compatriote pendant sa courte ses trois jeunes gens du Péage cueillaient les fraises de M. Finand et se
que fois que vous détachez un feuilvie,
donnent
à
ses
travaux
une
heur — mais parmi les Français
livraient sur place à une dégustation
let de votre éphéméride, vous pourvaleur
nouvelle.
qui s'arrachèrent aux terres chéintensive. Plainte à la gendarmerie et
riez évoquer un anniversaire célèries pour courir le monde que de
Joseph Martin naquit à Vienne le 15 sanctions.
bre.
magnifiques exemples de téna- août 1848. Il fit son devoir pendant la
WK Toujours au Péage, il y a 8 jours,
Ainsi cette année, en Avril-Mai,
cité, d'endurance et de gloire re- guerre 1870-71, puis passa en Russie. un lot complet de vieux hangars, de
nos chemins de fer auront légaleportée sur la communauté par la Le grand duc Nicolas le remarqua et le remises et d'ateliers- s'est effondré
ment 100 ans, puisque c'est en
chargea de divers travaux géographi- comme châteaux de cartes. Les ans en
gloire d'un seul.
ques. Il s'en acquitta remarquablement
Vienne peut dire qu'au con- et en 1879 reçut une mission en Sibérie so'nt la cause, aidés par un affouillefluent du Rhône et de la Gère les qu'il poursuivit pendant plus de trois ment des eaux. Importants dégâts matégrandes vocations voyageuses fu- ans, explorant' les gites aurifères de la riels, tant en immeubles qu'en matériel
sous ces toits.
rent et sont rares. Cependant Jo- Léna et les mines d'or de l'Ossouri. De jI abrité
>B* Du sang sur la route. Crime ou
Vienne s'associera à la protesseph Martin, issu d'une famille là lui est venue la mystérieuse envie de ' accident ? Tout renseignements pris il
viennoise, s'il ne contribua pas à visiter le terrible Taija, où se dressent i s'agissait d'un cycliste qui à la des- tation française contre l'occupal'expansion coloniale française, l2s monts Stanowoï, coupés de tundras ! cente du grand pavé avait 'fait une tion de notre belle colonie par
n'en reste pas moins une grande marécageuses et dangereuses. Joseph chute assez grave, motivant le sang ré- les Anglais.
UN
SCANDALE
QUI DOIT
CESSER
Etat-Civil de Vienne
NOUVELLES
Un illustre voyageur de chez nous
Joseph Martin
BRÈVES
Avril-Mai 1842 que le projet en fut
présenté devant la Chambre des
députés et après maintes discussions, adopté.
Cette année encore, au mois de
Mai, la « Carte de pain » pourra
fêter son 150 im' anniversaire. C'est
en effet en Mai 1792 qu'elle fut
inventée à La Rochelle qui connaissait les difficultés du ravitaillement. Elle donnait droit d'abord à
500 gr. de pain par jour et par habitant, puis plus tard à 350 seulement. Sans doute les Rochelais se
plaignaient-ils ? pourtant s'ils avaient pu deviner quelle quantité...
et quelle qualité seraient réservées
à leurs descendants, comme ils se
seraient estimés heureux.
Pour finir, une question au lecteur : lisez-vous le journal officiel ? Evidemment non. C'est dommage car de temps en temps vous
y verriez des choses bien amusantes. Exemple : l'autre jour un décret de 15 avril faisait connaître
que M. Cocu (vous avez bien lu)
est autorisé à s'appeler « Magloire »
J'étais Gocu... voilà Magloire. Comme disait un confrère « il n'y a
pas de quoi se vanter ».
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RESTAURAIT I
PLAN DE L'AIGU!
Sans prétendre être complet sur
ce chapitre ajoutons que la Société
des Ingénieurs Civils et le Comité
National de l'Organisation Française viennent de célébrer le tricentenaire de l'invention de la Machine
à calculer œuvre de Biaise Pascal.
Ce célèbre mathématicien en construisit une cinquantaine avant d'arriver au type définitif dont nos
modernes modèles ont conservé tous
les principes.
POL NAT.
L A RI
37 Bd de la Pj{
Dépannage
DAN]
T. S. F.
—
14, rue des OrfèvnJ
Jean
C A Yl
Bijouterie'
11,
INSTALLATIONS
L'Hommage
de notre ville
à JEANNE D'ARC
I
ÉLEcI
A.
C«|
Les monuments publics avaient pris
Vélos - Motos I
leur parure de fête, les drapeaux claRéparations
quaient au vent, aux fenêtres des particuliers (pas assez nous semble-t_il)
B A
des oriflammes égayaient les façades.
Vienne, prenait, dimanche sa part du
grand mouvement de ferveur qui cha
que année, d'un bout à l'autre de la
France courbe les têtes devant la statue
de Ste Jeanne d'Arc.
Le matin à la Cathédrale une messe
solennelle a été célébrée par M. le cha<
noine Jullien et à laquelle assistaient
R A D l
toutes les autorités civileB et militaires
BIJOl
les Compagnons de France, les scouts,
etc..
Cet office qui avait attiré une as
semblée considérable, fut rehaussé par GRAINETi
la participation de la chorale que di
rigent avec tant de bonheur MM. Louis
FAHRIQUE D'il
Guérin, aux orgues et François Grenier
A.
L AI
au pupitre de chef.
Celle-ci donna avec une absolue maî
trise un fragment de la Messe de Widdor, puis elle interpréta avec un sens
très heureux du mouvement, bien dans
TAPISSERIES
la pensée de l'auteur, la célèbre prière
de Gounod « Dieu de Miséricorde » si MATELASSER!
souvent exécutée dans un style trop rapide qui . lui enlève sa religiosité.
Louis
Une fois de plus cette excellente chorale a montré ses belles qualités et per
mis d'entrevoir toutes ses grandes possibilités.
A l'issue de l'office, les autorités se
rendirent au Monument aux morts où
parmi un grand concours de population
eut lieu la classique cérémonie de l'en
voi des couleurs, après que des gerbes
de fleurs aient été déposées au pied du
monument.
Enfin, les groupements de jeunesse
défilèrent, devant les autorités, les La femme chici
chasseurs rejoignirent le quartier St
« AU PETI|
Germain ; la cérémonie, simple sans
9, Cours
doute mais empreinte de recueillement
était terminée. Ste Jeanne d'Arc une
fois de plus avait provoqué le rassem
LA MAISON DU
blement des Français dans une indéfectible foi en la patrie.
f
MAISON
m
A Ste-Colombe et Pont-Evêque, des
fêtes semblables se déroulèrent dans la
même atmosphère de Rassemblement FLEURS NATim &l
national. Tous, depuis le plus humble
Fleurs de Ni'i
village jusqu'aux grandes cités, ont cé
Mlle
lébré la mémoire de celle qui restera
pour les Français la libéintnee de la
12, placf
patrie.
1
PHARMACIE
DE
SERVICE
VERRET, rue de Bourgogne
Transactions Commerciales
et Immobilières
10, Place de l'Hôtel-de-Ville
VIENNE — Tél. 9.05
La France à Madagascar
Cette SEMAINE I
17 mai inclus :
L
VARIETES-CINE'!
1100
de générale,
j
L'EMPREINTE D" L
SALLE BEKLIOîl
gai : OPERA MOSSJ
Réunion ce soir, à 20 h. 30, au toire d'un musici«f
EDEN-CINEMA. ^
Théâtre Municipal. Conférence
de M. CRETTIEN, délégué dé- constitué d'après •
res : FAUSSAIBM
partemental à la propagande.