37660 Depliants Sites Naturels

Jardin de la Ville
Théâtre de Verdure
Le jardin a été tracé, planté et aménagé
en 1889. Jusqu'au début du XXème siècle,
un Kiosque à Musique permettait de
présenter des concerts de musique dans
ce jardin.
Le kiosque fut démonté au profit d'aménagements plus contemporains, comme
des jeux pour enfants par exemple.
Très fréquenté par les personnes âgées
et les enfants, ce lieu agréable de détente et de repos est arboré de multiples sortes
de fleurs et d'arbustes. Le Jardin de la Ville s'appelle également "Théâtre de Verdure"
en raison des spectacles qu'il accueille régulièrement dans la pinède.
Sur l'une des nombreuses pelouses, un sarcophage Romain datant du IVème siècle,
trouvé dans la vieille ville lors de travaux de fouilles, est exposé à cet endroit.
A l'entrée ouest, le bassin rempli de papyrus et de nénuphars ajoute du charme à
ce petit jardin du centre ville.
Calanque et Parc Naturel du Mugel
Véritable forteresse géologique bâtie sur les torrents du secondaire dont les galets
ont formé au cours des ères dans un conglomérat rougeâtre, "le poudingue" de La
Ciotat. La Calanque du Mugel est un site naturel à l'abri du massif du Bec de l'Aigle.
La Calanque abrite un parc de verdure qui invite à la promenade et à la découverte
de nombreuses plantes de notre région, dont certaines très rares. Une végétation
dense comprenant de nombreuses essences confère à ce parc un aspect très agréable
où l'on peut rencontrer au hasard de la visite de magnifiques chênes verts, des châtaigniers, des lauriers nobles, des chênes lièges, des caroubiers, des lauriers tins,
des pins d'Alep, des pins parasols et maritimes, des massifs de bambous, des
plantes aromatiques et officinales, des fleurs sauvages, arbustes et arbrisseaux
et une collection d'agrumes et de rosiers.
Pour agrémenter cette balade botanique, le marquage des plantes en latin, en français
et en provençal permet de reconnaître toutes les espèces représentées.
Les bassins remplis d'eau provenant d'un pluvial à même la roche et certains végétaux tels que les roseaux donnent, à certains endroits de ce parc, une ambiance de
fraîcheur. Par un sentier assez abrupt on accède à un belvédère donnant sur l'immensité
de la mer. Pour apprécier la visite, une aire de pique-nique a été aménagée.
Calanque de Figuerolles
Anciennement plantée de figuiers, d'où son nom, la
Calanque de Figuerolles est caractérisée par les érosions
du poudingue et par le Rocher du Capucin.
Aperçu d'un autre cap, le rocher est aussi appelé
Tête de Chien par sa ressemblance. L'îlot du Lion,
témoigne également des formes extravagantes de
la calanque.
Ces deux calanques sont très différentes de celles
de Marseille ou de Cassis : la roche est un
conglomérat de poudingue, d'où sa couleur ocre.
L'Ile Verte
L'île Verte n'est qu'à 420 mètres du
rivage. Avec l'aide du vent, les pins ont
rapidement essaimé sur l'île.
Aujourd'hui, l'île est colonisée par ces
pins d'Alep qui donnent à cette île son
aspect émeraude.
Mais on y trouve aussi les essences
typiques des sols siliceux, comme le myrte
et l'oléastre, des cinéraires, des asphodèles,
des lentisques... et des champignons en
quantité les lendemains de pluie.
L'île Verte est la seule île boisée des
Bouches du Rhône. Autrefois, l'Ile Verte était le paradis des lapins. De nos jours,
ils ont été remplacés par les "gabians" qui y nichent pratiquement toute l'année.
D'une surface de 12 hectares, l'île culmine à 49 mètres au Fort Saint-Pierre.
Dans ses plus grandes dimensions, elle atteint une longueur de 430 mètres et une
largeur de 260 mètres.
Deux navettes régulières en saison, permettent de se rendre à l'Ile Verte. Depuis l'Ile
Verte, on appréciera la vue sur la baie de La Ciotat.
Un peu d'histoire...
Jusqu'au début du XIXème siècle,
c'est l'activité agricole qui règne
sur cette île. Durant la première
guerre mondiale, entre 1914 et
1918, les artilleurs prennent
position sur l'Ile.
C'est à cette époque que sont
érigées deux tourelles de tir,
construites sur les hauteurs.
Quatre canons sont débarqués à
la Calanque de Saint-Pierre. Mais
c'est surtout la dernière guerre
mondiale qui laisse des traces
indélébiles. La situation de l'île,
en fait un point stratégique en Méditerranée. Ainsi, en 1943, les Allemands font
de l'île Verte un véritable camp retranché.
Ils édifient des blockhaus reliés entre eux par un réseau de galeries souterraines.
De nos jours, les restes des blockhaus sont toujours là. Témoin de la guerre,
la pinède est émaillée de cratères creusés par les obus.
L'abandon des usages agricoles a favorisé une conquête naturelle de l'île par la
forêt, complétée par des reboisements localisés sur quelques hectares dont les
plus importants eurent lieu entre 1952 et 1958.
Au fil des temps, le vent, la mer et les orages ont sculpté la roche en des formes
tourmentées taillant dans les falaises abruptes des criques accueillantes et
verdoyantes.
La Route des Cretes
Route Panoramique Classée
Route panoramique par excellence,
cette route est dominée par le Cap
Canaille qui culmine à 394 mètres
d'altitude.
Reliant Cassis, distant de 12 kilomètres,
la Route des Crêtes a été inaugurée
en 1964.
Tout au long de la Route des Crêtes,
des belvédères sont aménagés pour
permettre d'admirer le panorama
exceptionnel de la Baie de La Ciotat
avec la vieille ville et l'Ile Verte en
toile de fond.
Plus loin, au cours de la promenade,
c'est le massif des calanques qui se
découpe somptueusement dans la mer.
Par temps très dégagé, on aperçoit la
chaîne des îles de Marseille.
Au départ de la Route des Crêtes, on peut apercevoir le site du "Cœur
d'Honoré".
Il s'agit d'un terrain de 7 hectares, aménagé en restanques, avec des ruines
d'habitation et un mur d'enceinte en forme de "cœur". Honoré en était le
propriétaire au début du siècle.
En chemin, on peut voir des rochers aux formes spectaculaires, tel "Le Pont
Naturel", arche naturelle creusée par l'érosion.
On atteint, enfin, le Sémaphore qui date de 1791 et se situe à 349 mètres
d'altitude. Sa tourelle blanche est visible de tous les coins de La Ciotat.
C'est un domaine militaire qui assure le contrôle de la navigation et veille à
la sécurité des plaisanciers.
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Alex d’Arrigo - Com. La Ciotat / Dessin : Sylvain Essayan