Table des matières - Performances Group

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Table des matières - Performances Group
Semaine 08 – du 21 au 27 février 2011
N° 162
Table des matières
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Nigeria to receive $79m telecoms investment ----------------------------------------------------------- 3
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Une nouvelle Livebox en 2012, chez Orange ------------------------------------------------------------ 3
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La guerre des prix en Afrique de l’Est: les DG de Safaricom et d’Orange
Ouganda s’expliquent sur les pressions qu’elle impose sur les opérateurs ----------------- 3
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Maroc: Le nombre des abonnés au téléphone mobile a dépassé la population ----- 6
•
Togo Cellulaire plus rapide que ses concurrents-------------------------------------------------------- 7
•
Sénégal: Télécommunications - Le Sénat adopte le nouveau code.------------------------ 7
•
Sénégal: Google aiguillonne les médias sénégalais sur la toile --------------------------------- 8
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Congo-Kinshasa: Promotion des services financiers par le téléphone mobile - La
BCC se rapproche des PTT ---------------------------------------------------------------------------------------- 8
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Le bilan de santé de France Télécom en 15 chiffres clés ------------------------------------------ 9
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Didier Lombard, sa retraite chapeau, ses espoirs de jackpot ------------------------------------ 11
•
Kenya: Internet Growth Sparks Rush for Digital Marketing ----------------------------------------- 12
•
MTN forms e-waste disposal partnership with German group ------------------------------------ 13
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Tunisie Télécom lance l’offre PREMIUM PRO -------------------------------------------------------------- 14
•
France Telecom renforce sa dimension internationale à travers la Tunisie, le
Maroc et l’Egypte------------------------------------------------------------------------------------------------------ 15
•
Orange reçoit le Prix de la meilleure technologie mobile pour les pays
émergents lors des Global Mobile Awards 2011 -------------------------------------------------------- 16
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M-PESA recognised as one of the world’s best mobile money services --------------------- 17
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Kenya’s Mobile & Internet, by the Numbers (Q4 2010) ---------------------------------------------- 18
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Michael Joseph and Mpesa: A Missed Opportunity -------------------------------------------------- 20
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Phone and Internet Mesh for African Villages ------------------------------------------------------------ 21
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Gabon: Télécommunications - Les recettes de Gabon-Télécom chutent de
14,4% en 2010 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 21
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Internet and phone charges slashed in Botswana----------------------------------------------------- 22
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Development experts ring up Kenya's mobile money success story -------------------------- 23
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Nigeria’s telcos join cancer fight ------------------------------------------------------------------------------- 25
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Numericable réclame 3,1 milliards d'euros à France Télécom en justice------------------- 25
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Skype hors-la-loi en France ? ------------------------------------------------------------------------------------- 26
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L’avenir du WiMax est dans la téléphonie mobile ----------------------------------------------------- 26
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La couverture Fibre Orange estimé par un cabinet -------------------------------------------------- 27
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Orange a dégagé un chiffre d'affaires stable en 2010 ---------------------------------------------- 27
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Appel à "Tunisie Télécoms" à l'application du point 10 de la convention ... -------------- 27
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Tunisie: le salon IP TELECOM maintenu ----------------------------------------------------------------------- 28
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Le service de VoIP établit un nouveau record de connexions simultanées. En
France, une vieille affaire pourrait refaire surface à propos de l'illégalité de
Skype en tant qu'opérateur de télécommunications. ----------------------------------------------- 28
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Le service santé à travers le mobile : le Groupe Qtel propose le service « Mobile
Health » --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 29
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Ericsson prévoit 5 milliards de clients à l'Internet mobile -------------------------------------------- 30
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Mobiles: un monde sans imagination (et l'avenir selon Google) ------------------------------- 30
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Nigeria to receive $79m telecoms investment
IHS Nigeria Plc (IHS) and Investec Asset Management, the International Finance Corporation (IFC), a
member of the World Bank Group, and the Netherlands Development Finance Company (FMO) have
concluded an agreement worth US$79 million (N11.9 billion). This agreement forms part of efforts to improve growth in Nigeria’s telecommunications sector. The investment will be in the form of an equity investment in IHS.
Last week IHS informed Nigeria’s “The Guardian” newspaper that the investment, which is subject to
regulatory approvals, would help the company build and acquire mobile phone towers in sub-Saharan
Africa, thereby increasing mobile phone coverage and reducing communication costs in the region.
Executive Director, IHS, Issam Darwish, said the fund would enhance telecommunications services in the
country by breaking current barriers in the sector. Investec made the money available via its African
private equity funds.
Darwish, who said IHS, which is the largest telecommunications infrastructure provider in West Africa with
more than 2,700 towers under its management and is still expanding its ownership and leasing operations throughout Africa, noted that the company intended to bring down costs, expand coverage, accelerate technology rollouts and improve the quality of service for subscribers in Africa.
Nigeria has an estimated 80 million active mobile telephone users and a teledensity of 53 percent.
By Angela Meadon
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Une nouvelle Livebox en 2012, chez Orange
L'Expansion.com avec AFP - publié le 23/02/2011 à 09:27
La nouvelle box d'Orange sera fabriquée par Technicolor, ex Thomson.
France Télécom
France Télécom proposera sa
nouvelle box en 2012. Elle permettra de se connecter à internet, de regarder la télévision et
de jouer à des jeux vidéo, et
devra aider l'opérateur à rivaliser
avec les dernières box commercial-lisées par ses concurrents
Free et SFR.
Elle sera fabriquée à Angers par
le groupe français de technologies pour les médias Technicolor
(ex-Thomson). En plein redressement après avoir frôlé le dépôt de bilan, Technicolor a remporté l'appel
d'offres lancé par France Télécom, indique Le Figaro. Le journal rappelle que Technicolor avait perdu
ce client historique en 2007.
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La guerre des prix en Afrique de l’Est: les DG de Safaricom et
d’Orange Ouganda s’expliquent sur les pressions qu’elle impose sur les opérateurs
La guerre des prix fait maintenant partie de la vie du secteur mobile en Afrique et il y a peu de réseaux
qui soient aussi concurrentiels en ce moment qu’en Afrique de l’Est. Des tarifs toujours plus bas mettent
même beaucoup de pression sur des opérateurs aussi bien établis et dominant que Safaricom au
Kenya. Les opérateurs partagent le sentiment qu’il faut qu’ils y participent pour gagner plus de parts
de marché. Les premiers résultats pour ceux qui se sont engagés dans cette voie sont modestes. La
concurrence sur la qualité et les services est moins médiatisée en tant que stratégie mais elle fait cer-
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3
tainement partie de leur approche. Russell Southwood s’est entretenu avec deux DGs très différents qui
se trouvent au cœur de cette guerre des prix. Il s’agit de Bob Collimore, le DG de Safaricom et de Philipe de Luxcey, le DG d’Orange Ouganda, le premier défendant sa position d’opérateur dominant
alors que le second cherche à développer son réseau.
- L’entretien avec Bob Collimore est centré sur la qualité du réseau, le service clientèle, la technologie
LTE et le développement de contenu local.
La guerre des prix au Kenya s’est récemment traduite par une annonce d’Airtel d’une baisse des prix
des appels de 8 shillings à 3 shillings par minute. L’opérateur a par la suite « rectifié le tir » en annonçant
qu’il s’agissait d’une promotion et non pas d’un nouveau tarif. L’homme qui se trouve sur des chardons
ardents, c’est Bob Collymore, le DG de Safaricom, l’opérateur qui a la plus grosse part de marché du
segment mobile au Kenya.
« Notre part de marché sur la base du nombre d’abonnés s’élève à 77%. Notre ARPU est plus élevé que
celui des autres. Nous avons une position significative sur le marché mais nous avons le sentiment que
c’est parce que les autres n’étaient pas vraiment compétents. La direction en charge du second
opérateur manquait de consistance par exemple. Nous sommes ok avec l’idée de perdre des parts de
marché (aux regards des tarifs d’appels irréalistiquement trop bas) et de nous concentrer sur Nairobi et
les communautés disposant de revenus confortables. Les populations qui habitent dans des endroits
reculés reçoivent plus d’appels (qu’ils n’en font). Si les tarifs continuent à baisser, pourquoi est-ce que je
devrais continuer à le faire aussi ? »
Collymore souhaiterait que le Gouvernement fixe un prix plancher en dessous duquel les tarifs d’appels
ne peuvent pas être réduit. Cela a été fait au Congo RDC et au Sri-Lanka. « Une solution alternative serait de taxer les appels à bas prix mais une taxe ne résoudra pas les autres problèmes (comme les besoins d’investissements). Face à ces challenges, Bob Collymore dit qu’il sera nécessaire d’adopter un
autre modèle commercial plus centré sur les services professionnels à valeur ajoutée. « Nous
n’emploierons plus des personnes diplômés dans nos centres d’appels. Pour l’instant nous évitons
d’externaliser ». C’est un message clair pour le Gouvernement. En plus de ce message alarmant, il y a
les pertes financières pour l’Etat, actionnaire de Safaricom.
Avec cette guerre des prix et d’autres problèmes, Bob Collymore a beaucoup communiqué avec les
médias cherchant à ne rien cacher de telle sorte qu’ils ne viennent pas le hanter plus tard dans son
parcours. Il s’agit d’une personne beaucoup plus douce que son prédécesseur et il est bien conscient
des challenges qui l’attendent.
Sur le sujet de notoriété publique du réseau congestionné de Safaricom: « Lors de mes rencontres avec
des clients, il est clair que la qualité du réseau est un souci pour beaucoup d’entre eux. Les gens vous
disent des choses si vous les écoutez. Notre trafic a beaucoup augmenté. Notre trafic dans la semaine
50 de 2010 était 100% plus élevé que la même semaine en 2009 ».
Et du côté des services data? « Nous ne sommes pas aussi vulnérable que sur le segment voix. Ce n’est
pas mauvais et nous n’avons pas autant de plaintes concernant les prix et la couverture. Mes 3,000
adeptes sur Twitter me le diraient si quelque chose n’allait pas ».
Le service clientèle très peu réactif de Safaricom : « l’accès aux centres d’appels aurait du être mieux
contrôlé. Chaque jour nous recevons en moyenne 500,000 tentatives d’appels mais nous avons seulement une capacité de 100,000 appels. Par conséquent seul un appel sur 5 aura la chance de passer.
Cela dit le nombre à baisser après une pointe de 800,000 appels par jour ».
La grande partie de cette demande est générée par l’opérateur lui-même soit parce qu’il n’explique
pas bien les choses à ses clients soit parce que ses tarifs sont trop compliqués. Bob Collymore a décidé
de simplifier la structure des tarifs d’appels qui comptait 20 tarifs différents en la réduisant au prépayé et
post-payé (et aux appels on net et off net). Il y avait trop de tarifs. Cela sème la confusion dans le secteur. Nous devons dire la vérité aux consommateurs”.
En dépit des pressions causées par la guerre des prix, Safaricom continue à jouer son rôle d’innovateur
sur le marché kenyan. L’Internet résidentiel et une offre triple? « C’est sur notre feuille de route. Nous
devrons inévitablement proposer cela parce que c’est ce que le consommateur veut”. La technologie
LTE ? « Nos tests se sont bien passés mais il faut encore compter 12 à 18 mois parce que les portables ne
sont pas encore vraiment disponibles. Mais nous sommes prêts et nous serons les premiers sur le marché
».
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Le service M-Pesa ? « Nous avons 14 millions de clients et 2.5 millions de transactions journalières pour
une valeur de 1.3 milliards de shillings. Il y a de la concurrence dans ce segment mais nous continuons à
ajouter de nouvelles fonctionnalités en exclusivité. Le service a besoin de devenir plus omniprésent». Estce que Safaricom va s’interconnecter avec d’autres services de paiements via mobile ? « Il n’en est
pas question ». Mais vous avez le sentiment d’après l’éclat de ses yeux que cela arriver.
Il n’est pas question que nous nous lancions dans la construction d’un réseau national fibre. « C’est trop
tard pour le faire. Nous aurions du le faire il y a cinq ans deçà. Le réseau n’est pas très fiable en ce
moment. Il y a eu des coupures perturbantes sur la fibre lorsque nous avons annoncé nos résultats pour
le premier semestre et leurs occurrences étaient suspectes. Nous avons construit un partenariat solide
avec KPLC, Telkom Kenya et JTL qui nous proposent des prix concurrentiels ».
Est-ce que cela veut dire que les prix de l’Internet vont continuer à baisser ? « Oui, les prix vont continuer à baisser. Plus il y a de personnes qui l’utilisent, plus cela sera moins cher ». Quels sont les potentiels du
marché ? « Je souhaiterai que tous les enfants kenyans puissent être connectés à l’Internet. Il faut
l’utiliser pour encourager le développement social et j’ai la passion de le faire ».
Est-ce que Safaricom est impliqué dans le développement de contenu et pourquoi le partage des revenus est aussi défavorable pour les développeurs ? « J’ai suivi le débat sur KICTANET ou l’on nous accuse d’en profiter. Nous demandons 70%. Pourquoi est-ce que les développeurs pensent qu’ils doivent
en profiter immédiatement. Nous n’avons pas l’intention de changer notre modèle commercial ».
« Nous souhaitons développer le contenu local et nous avons consenti des efforts et investi du temps
dans la musique locale. Nous gérons notre propre maison d’édition. Nous avons des contrats
d’exclusivité avec les artistes et nous les aiderons à se développer. Nous nous lancerons dans d’autres
types de contenu mais nous savions que la musique était importante pour Bharti et nous avons pensé
que c’était une bonne chose à faire. Le chiffre d’affaires est petit et nous ne générons pas des tonnes
d’argent. Il s’agit de créer quelque chose de durable. Les musiciens doivent bien vivre ». Qu’en est-il
des rumeurs qui disent que vous allez lancer une plate-forme pour les applicatifs mobiles ? « Nous
n’allons pas le faire maintenant mais nous le ferons. Le Kenya est un pays qui a soif de technologie ».
- Philippe Luxcey, le DG d’Orange Ouganda à propos du déploiement de la 3G, de la technologie LTE
et de la TV mobile
En tant que dernier entrant sur le segment mobile, Orange Ouganda s’est investi dans son développement. En terme de profile public, leur publicité extérieure est partout dans Kampala mais il reste encore
à l’opérateur de « gagner les cœurs » des consommateurs voix. Comme Safaricom au Kenya,
l’opérateur essaye de s’adapter à une guerre des prix initié par Essar, le nouveau propriétaire de Warid
Telecom.
Phillipe Luxcey ne croit pas que la guerre des prix apportera quelque chose de bien. « C’est fou, c’est
vraiment fou. Il y a des offres qui proposent des appels gratuits pendant 24 heures lorsque vous rechargez UGS1,000 de crédits. Les appels off-net ont baissé jusqu’à UGS3 par seconde et le tarif
d’interconnexion est à UGS131 par minute. A cela il faut ajouter, le paiement d’un impôt de 30% sur le
chiffre d’affaires. Nous n’avons pas assez de marges pour couvrir les coûts de réseaux. Tous les appels
off-net se traduisent par une perte d’argent. Warid a commencé cette guerre des prix et Airtel lui a enjambé le pas ».
“ Cependant en dépit des prix bas, leur part de marché n’a pas beaucoup bougé. Les opérateurs sont
trop confiants qu’ils vont tuer les autres (leurs concurrents) et ils prétendent aussi que le volume de trafic
va augmenter ».
Combien d’abonnés avez-vous à présent ? « Trois mois après le lancement commercial, nous avons
600,000 abonnés mais cela va doucement. Nous comptons que les clients actifs ».
Est-ce qu’Orange a eu plus de succès avec ses services data ? « Nous avons été les premiers à lancer
la technologie HSDPA et UPA et le service a eu un succès très vif dès le premier jour. Nous avons la couverture 3G la plus large avec 230 stations de base 3G. Nous avons à présent 50,000 abonnés et le chiffre est en augmentation puisque nous avons la meilleure qualité et le réseau le plus rapide. Il y a de plus
en plus de téléphone 3G sur le marché et beaucoup viennent du marché parallèle. Vous pouvez acheter des téléphones mobile tactiles pour environ 100 dollars US ou moins. Nous allons aussi offrir des services WiMAX mais pas à grande échelle. Nous offrons une version de la Livebox d’Orange sous le label
Flybox qui fonctionne avec la 3G ».
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L’Internet est principalement utilisé pour aller sur Facebook, BiTorrent, Yahoo et You Tube. Google a
créé un serveur cache local mais ce n’est pas bon pour l’instant. « Nous étions connecté à Google
Global Cache et c’était rapide mais maintenant c’est un cauchemar. Nous allons avoir une réunion
avec Google pour leur dire que nous ne sommes pas contents. Nos clients se plaignent et UTL
(l’opérateur historique) ne sait pas comment gérer le serveur cache ».
Est-ce que Orange va introduire la technologie LTE en Ouganda? « Nous avons des réseaux pilotes en
Europe mais je pense que pour cette année c’est trop tôt mais nous reverrons la situation l’année prochaine. Il nous faut d’abord stabiliser l’équipement ». Qu’en est-il de la TV mobile ? « Nous allons partager une plate-forme avec le Kenya pour fournir ce service via la 3G. La structure des tarifs sera soit
fonction du temps ou du type d’événement avec des tarifs spéciaux pour faire des choses différentes
et en garantir son succès ». Orange Money ? « Ce n’est pas encore disponible en Ouganda mais cela
le sera bientôt. Le future des paiements mobiles est l’interpolarité ».
NTIC en Afrique: Ne manquez pas nos dernières vidéos sur notre Web TV qui vous apportent des interviews récentes de personnalités d'Afrique et de la Diaspora. Ces entrevues sont en anglais et en
français:
Le Cloud en Afrique selon Hedera Tech
Pourquoi l'Afrique a besoin de data centres? par Konan Systems
Réduire la consommation et les coûts de son système informatique tout en le rendant plus adaptable
et accessible
Appel à l'attention des pros de l'informatique en Afrique - par Hedera Tech
Améliorer les services informatiques en Afrique: Konan Systems
Problématiques du marché des NTIC en Afrique sur 2011 - Fasken Martineau
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Maroc: Le nombre des abonnés au téléphone mobile a dépassé la population
Le secteur de la téléphonie mobile au Maroc a atteint en 2010 le nombre de 31.982.279 d'abonnés
contre 25.310.761 abonnés en 2009, soit une progression annuelle de 26,36 %, indique l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), soulignant que le nombre d'abonnée
dépasse désormais la population du royaume qui est de 30 millions d'habitants.
Cette augmentation a permis au taux de pénétration de ce segment de la téléphonie mobile de
dépasser le seuil de 100 pour cent pour se hisser à 101,49% à fin décembre 2010, contre 81,18% en 2009,
soit un gain de plus de 20 points.
Selon l'ANRT, l'analyse de l'évolution du secteur des télécommunications au Maroc pour l'année 2010
montre que cette croissance a été plus nette au troisième trimestre de l'année dernière avec un taux
de croissance trimestrielle de 9,41%, suivi du premier trimestre avec 6,46 pour cent de croissance.
Elle fait également ressortir une mutation dans la structure du marché, avec une progression du dernier
entrant, Wana Corporate, au détriment de l'opérateur historique (Maroc Telecom).
Maroc Télécom détient 52,81% du marché, suivi de Medi Telecom avec 33,74%, alors que Wana Corporate détient désormais 13,45% du marché.
Concernant la répartition des clients du mobile par type d'abonnement, l'ANRT constate qu'il n'y a
presque aucun changement dans la structure du marché par rapport à l'année dernière et que le
prépayé prédomine toujours avec une part de 96,16% (96% à fin décembre 2009) contre 3,84% pour le
post-payé.
L'Agence note également que les deux types d'abonnement ont évolué en 2010 de 26,56% pour le
prépayé et de 21,58% pour le post-payé par rapport à fin 2009.
Source: Info Plus Gabon
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Togo Cellulaire plus rapide que ses concurrents
L'annonce est venue non pas de l'opérateur, mais de l'un de ses équipementiers.
C'est Alcatel Lucent qui va installer le réseau 3G de Togo Cellulaire lui donnant ainsi la possibilité de
développer son réseau, d'améliorer la qualité des communications et surtout de pouvoir offrir à ses
clients du haut débit sur téléphone mobile et clé USB.
Togo Cellulaire sera ainsi le premier à proposer du 3G au Togo ; une longueur d'avance face à son
concurrent Moov.
Alcatel-Lucent se chargera de l'installation et la mise en service d'une grande partie des équipements
d'extension du réseau, la conception du réseau 3G, la planification du réseau radio, l'intégration sur le
terrain, l'optimisation et la gestion du projet, indique la société.
Source: Republic of Togo
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Sénégal: Télécommunications - Le Sénat adopte le nouveau
code.
La nouvelle loi portant Code des Télécommunications, déjà votée par l'Assemblée nationale, a été
adoptée en procédure d'urgence par le Sénat, rapporte Le Soleil dans son édition de jeudi.
La nouvelle loi qui comprend 188 articles "va transposer l'essentiel des dispositions, directives et textes
additionnels de l'UEMOA et de la CEDEAO dans notre Code national des Télécommunications", selon le
ministre de la Communication et des Télécommunications cité par le journal.
"Depuis le 31 décembre 2010, nous sommes dépassés et soumis aux textes communautaires. Donc il y a
une urgence (à) adapter notre législation", a ajouté Moustapha Guirassy qui défendait ce projet de loi
devant les sénateurs.
Parlant du volet investissement de la nouvelle loi, il a dit que si le Sénégal ne fait pas le nécessaire pour
se mettre à niveau des évolutions enregistrées dans ce secteur, le pays "pourrait perdre sa position de
leader dans ce domaine d'ici à quelques années".
"Si nous ne faisons pas vite, si nous n'encourageons pas les investissements dans ce domaine, le Sénégal
risque d'accuser un retard. Notre pays est bien outillé, mais il y a de câbles à haut débit qui sont en train
de traverser ou qui risquent de passer à côté du Sénégal", a-t-il prévenu.
"Si nous ne saisissons pas l'occasion de les faire entrer dans le pays, nous perdrons de belles opportunités", a insisté le ministre de la Communication et des Télécommunications, en allusion au câble à fibre
optique WACS (West Africa Cable System) qui a atteint, il y a quelques jours, les côtes namibiennes au
niveau de la ville de Swakopmund.
Le câble sous-marin reliera l'Afrique du Sud à la Grande Bretagne avec des points de raccordement au
Togo, en Namibie, en RDC, au Congo, au Cameroun, au Nigeria, au Ghana et en Côte d'Ivoire, notamment. C'est la première liaison directe de ce genre et il coûtera en tout 600 millions de dollars.
Ce câble de 14.000 km acheminera les communications classiques et le très haut débit internet (3.8
térabits/s) à des coûts largement inférieurs à ce qu'ils sont aujourd'hui, ce qui devrait ouvrir la voie à de
nouvelles technologies comme le triple-play (téléphone, télévision, internet).
Le WACS est un consortium qui regroupe plusieurs opérateurs africains dont Togo Telecom, Angola Telecom, Broadband Ifraco, Cable & Wireless, MTN, Portugal Telecom, Sotelco, Tata Communications,
Telecom Namibia, Telkom et Vodacom.
Selon Le Soleil, une grande partie du nouveau Code est consacrée à la régulation avec le renforcement attendu de l'Agence de régulations des télécommunications et des postes (ARTP).
"Le secteur des télécoms est extrêmement important et compte pour 10 pour cent du PIB. De ce point
de vue, il est important de rassurer les investisseurs, de repenser la régulation en faisant de l'ARTP un vrai
organe, en renforçant ses prérogatives et en changeant la direction par un collège. Cette direction sera l'organe de décision en matière d'arbitrage et de régulation", note le journal.
Source: APS
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Sénégal: Google aiguillonne les médias sénégalais sur la toile
Face à la baisse drastique de l'audience, le géant de la recherche internet, Google veut aider les organes de presse sénégalais à explorer de nouvelles pistes pour développer les sites des journaux et en
tirer des ressources additionnelles. Les responsables du moteur de recherche l'ont fait savoir hier lors du
Gsenegal qui s'est tenu à Dakar et dont le thème portait sur 'Croissance locale, Impact global'.
Parce que Internet gruge le marché des journaux en support papier, le géant de la recherche sur internet, Google, tente d'aider les groupes de presse sénégalais à s'orienter également dans ce créneau
pour trouver des ressources additionnelles.
C'est pourquoi, hier lors d'un atelier sur internet et les médias, organisé dans le cadre du Gsenegal qui
s'est tenu durant deux jours à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, les responsables de Google ont
discuté avec les patrons de presse des moyens de faire profiter les différents organes du pays des
réelles opportunités qu'internet leur offre encore.
'Les annonces commencent à être diffusées sur internet plutôt que dans les médias traditionnels. Donc,
il faut travailler pour que les sites des journaux soient plus complets.
Et Google propose des logiciels permettant de mieux enrichir les sites des journaux', a déclaré le viceprésident de Google pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique, Carlo d'Assaro Biondo.
Qui soutient que l'Afrique a un avantage sur les marchés occidentaux déjà très saturés. 'Le déclin de
l'audience est une tendance mondiale à cause de la forte concurrence. La concurrence sur internet
en Afrique est moins forte.
Donc, il y a une réelle opportunité pour la presse de se positionner. On a très peu de contenu Afrique.
Sur le mondial, seuls 0,2 % des contenus sont africains. Donc, les journaux africains ont l'opportunité de
développer des contenus à même d'intéresser les internautes des pays développés afin d'en tirer des
ressources conséquentes', poursuit-il.
Mais, pour ce faire, Biondo leur suggère de s'orienter vers des thèmes importants qui pourraient intéresser également le reste du monde. En effet, selon lui, vendre les journaux sur internet ne serait pas la solution. Il s'agira plutôt d'aller vers l'audience.
Et, dit-il, Google va y aider en montrant ce que les gens cherchent ailleurs sur l'Afrique pour pousser les
développeurs à s'investir dans ces contenus et d'y gagner de ressources additionnelles. 'Il n' y a pas de
solutions miracles.
Ce n'est pas l'abonnement qui va faire la différence. Il ne va pas résoudre le problème. Mais, la publicité sur le site oui. Le coût de la presse, c'est entre 50 à 60 % du physique. Cela devient extrêmement
difficile de faire le passage sur internet.
Avec internet, on vend en temps réel pour des petites quantités. Nous sommes prêts à vendre à votre
place si vous vous lancez dans la fragmentation des contenus en différentes thématiques susceptibles
d'intéresser d'autres utilisateurs à travers le monde. Car, plus on est présent sur internet, mieux on vend',
renchérit le vice-président de Google.
De plus, pour faire face aux problèmes des compétences techniques permettant de mettre en valeur
les outils de Google, le moteur de recherche propose d'organiser trois fois par an des sessions de formation au profit des webmasters des journaux de la place pour leur apprendre comment utiliser ses nouveaux outils.
Source: Walfadjri
•
Congo-Kinshasa: Promotion des services financiers par le téléphone mobile - La BCC se rapproche des PTT
A la Banque centrale du Congo, la modernisation du système national de paiement par l'introduction
de nouveaux modes de paiement n'est ni un voeu pieux, encore moins un discours creux. En effet, il est
vécu au quotidien. Avec la percée du téléphone mobile, la Banque centrale du Congo explore la possibilité de mettre à profit cet outil de télécommunications dans l'expérimentation des services financiers
innovants.
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C'est pour approfondir le sujet que l'Institut d'émission s'est rapproché du ministère des Postes,
Téléphones et Télécommunications (PTT). La semaine dernière, sur initiative de la direction de la Surveillance des intermédiaires financières de la BCC, des experts de deux camps se sont retrouvés au Cercle
de Kinshasa pour discuter des mécanismes à mettre en oeuvre pour concrétiser ce projet. La rencontre
a tourné autour du thème : «La téléphonie mobile et les services bancaires ».
De deux côtés, l'on s'est dit convaincu que les services financiers à distance, notamment par téléphonie mobile, représentent une nouvelle filière à explorer dans la phase de mise en oeuvre de modernisation en RDC du système national de paiement. En s'entourant de l'expertise du ministère des PTT, la
Banque centrale s'est fixé comme objectif d'avoir une connaissance adéquate des infrastructures existantes, des difficultés éventuelles et des opportunités pour accompagner et faciliter les élans d'innovation dans les domaines de la téléphonie mobile et des services bancaires en vue d'en assurer leur promotion et leur vulgarisation.
Présent à l'ouverture de cette concertation, le vice-Premier ministre et ministre des PTT, M. Simon Bulupiy, a loué l'initiative de la Banque centrale soulignant que, dans la phase de développement de nouveaux modes de paiements, les nouvelles technologues de l'information et de communications telles
que le téléphone mobile devaient être mis à profit pour offrir de nouveaux services financiers et bancaires. Mais, bien avant le vice-Premier ministre Bulupiy, le gouverneur de la Banque centrale du Congo, Jean-Claude Masangu Mulongo, a recadré le débat, en circonscrivant notamment les objectifs
poursuivis par la Banque centrale dans le contexte de mise en oeuvre du plan de modernisation du
système national de paiement. Pour justifier la nécessité de la réflexion engagée par la Banque centrale, il est parti de la volonté exprimée par la communauté internationale de réduire à l'horizon 2015 la
pauvreté dans le monde par la mise en oeuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement. La
stratégie pour l'atteinte de ces objectifs vitaux exige notamment la mobilisation des moyens importants
et nouveaux, capables de permettre à un grand nombre de personnes dont les plus démunis
d'accéder aux services financiers. Dans ce cadre, il a fait savoir que la Banque centrale continue à
jouer sa partition en développant depuis 2001 la réflexion sur la relance et de la consolidation du
système bancaire.
Ainsi, pour le gouverneur de la Banque centrale du Congo, la prochaine décennie de 2011 à 2020 sera
celle de l'expansion et de la pénétration géographique du système bancaire. « Outre la modernisation
actuelle en cours, la téléphonie mobile sera appelée elle aussi à jouer un rôle des plus déterminants. En
effet, et pour ne prendre que cet exemple, en comparant le nombre d'abonnés du secteur des
télécommunications par rapport au nombre des détenteurs de comptes, nous réalisons ce que pourra
être le champ d'intervention de ce nouvel outil qui permettra à des millions de Congolais d'accéder
aux services financiers tels que l'épargne, le transfert, le crédit, le paiement de factures et salaires ».
A noter que les services financiers à distance, comme ceux offerts par téléphone mobile, représentent
une « nouvelle filière qui mérite qu'on s'y penche au regard de son développement et de l'intérêt manifesté par les parties impliquées », a rappelé Jean-Claude Masangu. Compte du poids de l'innovation, il
y a bien des préalables à réunir pour réussir l'innovation. Il s'agit, entre autres, des questions relatives notamment à la définition de la monnaie électronique, aux conditions d'agrément des opérateurs exploitants, aux principes de surveillance prudentielle, aux risques encourus et à la lutte contre le blanchiment de capitaux.
Source: Le Potentiel
•
Le bilan de santé de France Télécom en 15 chiffres clés
Par Raphaële Karayan - France Télécom présentait aujourd'hui ses résultats financiers, sur fonds de
pression concurrentielle maximum. Ses objectifs atteints et ligne avec
les attentes, le groupe s'est montré prudent mais serein. Ce qu'il faut
retenir.
Stephane Richard, PDG de France Telecom, présentait les résultats du
groupe le 24 février 2011.
REUTERS/Benoit Tessier
Chiffre d'affaires : 45,5 milliards d'euros
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Les revenus sont en ligne avec l'objectif de croissance, à +0,6% sur un an. La croissance provient surtout
de l'Afrique et du Moyen-Orient (+5,5%). Le chiffre d'affaires de l'activité entreprises recule de 4,8%.
Marge d'Ebitda : 34,4%
Le groupe s'est félicité d'avoir contenu l'érosion de sa marge d'Ebitda à -0,9 point, l'objectif étant -1
point maximum sur l'année. L'Ebitda s'affiche à 15,6 milliards d'euros, "un niveau qui nous permet de financer nos investissements et les retours aux actionnaires", a précisé Stéphane Richard. Le programme
d'économies a permis de contribuer à ce résultat, avec 620 millions d'euros d'économies en 2010. La
marge a reculé en France (-1,8 point à 39,5%), mais elle y reste plus élevée qu'ailleurs.
Résultat net : 4,88 milliards d'euros
Le résultat net part du groupe s'inscrit en hausse de 28%, hors résultat de cession des entités d'Orange
au Royaume-Uni. Un résultat sur lequel France Télécom ne paie pas d'impôt sur les sociétés en France,
en raison du report de déficits enregistrés à la fin des années 90 et en 2002. Aucun impôt n'est prévu
avant 2012.
Investissements : +18,9% en France
France Télécom a consacré 12,1% de son chiffre d'affaires total aux investissements. 47% des dépenses
concernent la France, avec notamment des investissements dans les réseaux fibrés (60 millions d'euros).
D'ici à 2015, France Télécom compte couvrir en fibre optique 3600 villes françaises et 10 millions de foyers. Quant au LTE (4G), le groupe prévoit un déploiement en 2012 et des tests à partir de mi-2012.
Effectifs en France : - 1343 emplois
Dans le monde, les effectifs ont diminué de 2,7% à 96 769 personnes (équivalents temps plein). Les
charges de personnel ont progressé de 1,6%. Le groupe précise que les départs naturels devraient
augmenter en France en raison du vieillissement de la pyramide des âges. En France, l'âge moyen est
de 46,8 ans, contre 43,2 dans tout le groupe.
Hausse de la TVA : -130 millions d'euros en 2011
L'impact sur le chiffre d'affaires de la hausse de la TVA sur le triple play et le mobile est évalué à 130 millions d'euros cette année. Au chapitre des taxes, le montant de la taxe audiovisuelle représente 152 millions d'euros en 2010 (contre 139 millions en 2009).
Part de conquête ADSL : 36% au 4e trimestre 2010 en France
Le groupe a réussi à accélérer sa part de conquête et il partait de loin : 0% au T1, puis 19,3% au T2,
28,2% au T3, pour terminer l'année à 36%. Le groupe a gagné 400 000 clients en France en 2010, à 70,8
millions. La part de marché d'Orange dans l'ADSL est de 46,2%, en baisse de 0,1 point.
Arpu ADSL : 37 euros
Le revenu moyen par utilisateur de ligne ADSL a grimpé de 2,2%, grâce aux services web (notamment
vidéo à la demande).
Nombre de clients quadruple play : 300 000
L'offre quadruple play d'Orange, Open (internet + TV + téléphone fixe + mobile), a conquis plus de 300
000 clients depuis le lancement en août, dont plus de la moitié sont de nouveaux clients. "Le succès a
dépassé nos attentes", a déclaré Delphine Ernotte, directrice exécutive d'Orange France.
Part de marché mobile en France : 46,6% (stable)
La base clients atteint 26,9 millions de clients, dont 70,5 % de clients forfaits. L'Arpu (revenu moyen par
utilisateur) mobile a progressé de 1,2% sur un an hors réglementation. Il diminue de 3,8% effets réglementaires inclus.
Data : 33,2% des revenus mobiles
Les revenus data ont gagné 4,6 points en 2010 et représentent désormais plus de 33% des revenus issus
du mobile en France. La consommation mensuelle moyenne par utilisateur est de 180 Mo.
Smartphones : 26 % chez les clients forfaits en France
Le taux de pénétration du smartphone a progressé de 11 points, atteignant 26 % chez les clients forfaits.
Les smartphones ont représenté plus de 90 % des terminaux mobiles vendus avec un forfait au quatrième trimestre. Le groupe a pratiquement multiplié par deux le nombre de ses clients équipés. Un
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point très positif pour le groupe, qui précise qu'un client smartphone génère un Arpu 2,5 fois supérieur à
celui d'un client équipé d'un téléphone classique.
Nombre de formules de forfaits Origami : 14
Le groupe a réalisé un gros travail de simplification de la gamme, passant de 48 formules d'abonnements à 14.
Budget d'acquisition de fréquences mobiles : 1 à 1,5 milliard d'euros
L'enveloppe consacrée à l'achat de spectre et de licences sur 2011-2012, pour l'ensemble des pays européens dont la France, est plafonnée à 1,15 milliard d'euros.
Taux de distribution du dividende : 45%
L'entreprise a prévu un dividende de 1,40 euro par action au titre de chaque exercice fiscal de 2010 à
2012. Une politique très critiquée par les syndicats. Stéphane Richard admet que le rendement est "très
élevé" (près de 9 %), parce que le cours actuel est bas. Mais il a précisé que le taux de distribution pratiqué par France Télécom, qui est de 45% environ, se situait dans la "moyenne basse" du secteur, qu'il
indique être autour de 60%.
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Didier Lombard, sa retraite chapeau, ses espoirs de jackpot
Franck Dedieu, avec Yves Adaken - publié le 25/02/2011 à 18:58
La nomination de Didier Lombard au poste de conseiller de France Télécom ne passe décidément pas
auprès des syndicats. Ils y voient la volonté de lui permettre de toucher des stock-options. Mais le pactole est encore loin. Heureusement, il y a la retraite-chapeau...
Didier Lombard, l'ancien PDG de France Télécom
Philippe Wojazer / Reuters
Didier Lombard s'accroche-t-il à France
Télécom pour ses stock-options ? Les
syndicats persistent et signent vendredi
malgré le démenti de son successeur,
Stéphane
Richard.
Sa
nomination
comme « conseiller spécial sur les orientations stratégiques et la vision technologique » n'aurait pour but, selon eux,
que de réactiver son contrat de travail
suspendu tant qu'il était mandataire
social de l'entreprise. Ce statut n'accorde en effet qu'un délai de deux mois
après la fin du mandat pour exercer des
stock-options. Lesquelles sont actuellement "sous l'eau", c'est à dire plus chères que le cours actuel de France Télécom. Un statut de salarié
permet de rallonger ce droit jusqu'à un maximum de 10 ans après une mise à la retraite. Pour la CFECGC, ce poste de conseiller est donc l'assurance de percevoir jusqu'à 70 ans un salaire supérieur à sa
retraite-chapeau, et prolonge ses chances de toucher le jackpot avec ses stock-options.
Dans le cadre de ses fonctions de mandataire (2005-2009), Didier Lombard a en effet bénéficié de
deux fournées d'options. L'une, en 2005, de 148 000 titres, exerçables au prix de 23,46 euros. Au cours
actuel de 15,90 euros, le titre doit donc progresser de 48% pour dégager la moindre plus-value. Autrement dit, une sacrée performance. Et à réaliser dans un temps limité : ces stocks « meurent » en octobre
2015, dans un peu plus de 4 ans et demi. L'action doit donc progresser au rythme annuel de 10,8% pour
commencer à espérer un gain. La deuxième enveloppe d'options, attribuée en 2007, est assortie de
contraintes un peu moins lourdes. Les 140 000 titres donnés à 21,61 euros avec pour échéance mai 2017
imposent une progression du titre de 5% par an. Plus facile mais pas gagné non plus.
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L'évolution du cours de France Télécoms au cours des cinq dernières années
Pour sa retraite complémentaire, Didier Lombard comptera donc plus sûrement sur sa retraite-chapeau
de quelque 300.000 euros par an. La direction a beau banaliser le fait qu'il s'agisse d'un régime qui
bénéficie à l'ensemble des cadres dirigeants du groupe (soit 140 personnes), il s'agit bien d'un système
très favorable financé par le groupe : 7,3 millions d'euros ont été provisionnés dans ce but. Selon le rapport financier 2009 de France Télécom, les bénéficiaires peuvent recevoir jusqu'à 20,8% de la meilleure
rémunération annuelle brute perçue au cours des trois dernières années d'activité. Sachant que Didier
Lombard a perçu 1,66 million d'euros en 2008, il devrait donc bien toucher une retraite chapeau de
plus de 300 000 euros.
•
Kenya: Internet Growth Sparks Rush for Digital Marketing
Kui Kinyanjui
Nairobi — Competition in the digital marketing field is heating up as firms scramble to gain a larger
share of the budding sector.
Over five firms are now jostling for a share of the online advertising space, hoping to mark their territory
ahead of mass adoption of internet services in the country.
Analysts estimate that spending on digital media is set to reach Sh200 million by the end of the year on
the back of aggressive advertising on social media websites such as Facebook and LinkedIn.
Last week, listed media services firm Scangroup deepened its foray into the digital marketing field with
the launch of a qualitative research house that will be known as Firefly.
Growing influence
Scangroup hopes to tap into the growing influence of internet based communication in Kenya by providing specialised research services to companies which are considering using digital marketing.
"There are fundamental shifts in how consumers communicate that brands must understand if they are
to keep in touch with their customers.
"In Kenya, a 372 per cent jump in Facebook users over the last year, signals the need for companies to
start thinking about reaching their customers on the site," said Rakesh Kumar, Regional Head for Firefly.
The venture is the latest in string of moves by Scangroup that have seen it diversify its product offering
by creating focused consultancy offices that specialise in targeted communications.
Recently, the firm launched Squad Digital, a digital marketing firm and a market research and insights
company Millward Brown East Africa that Firefly falls under.
It also announced a partnership with the South Africa based Smollan Group, a pairing that offered the
firm an opportunity to tap into the Sh2.5 billion research industry, taking on incumbents such as Synovate, Research International and Consumer Insight.
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As the latest addition to Scangroup's stable, Firefly will offer corporate clients in the region enhanced research capabilities by helping them to navigate the relatively new digital marketing field, with an emphasis on social media use.
The last six months have seen heightened interest by investors in social marketing initiatives, with a South
African based company, Habari Media, being the latest firm to set up in the area.
Major force
"The increasing levels of acceptance of Facebook as a major force in advertising have had a momentous effect on the advertising industry as a whole," said Adrian Hewlett, CEO Habari Media.
Scangroup's competitor in the advertising space, Young and Rubicam, has also restructured its operations to focus on digital marketing in the recent past due to increased demand from clients who want
to extend their brand presence online.
The moves are informed by the fact that Kenya is among the most progressive markets on the continent
when it comes to use of social media, with small businesses and news outlets dominating use of websites such as Facebook, Twitter and LinkedIn.
According to data from social media monitor Socialbakers, the number of Kenyans on Facebook is
growing by 35 per cent every month.
Socialbakers research reveals that the most active brands on the site belong to Safaricom, Airtel and
Yu, while news delivery is dominated by NTV, Citizen and Capital FM, in that order.
Apart from the mobile firms, small businesses form the next largest group of users who use social media
to market their goods.
"While small retail outlets are dominating use in the country, the time has come for larger companies to
start engaging their customers using social media outlets," said Kate Davidson, Qualitative Director at
Firefly.
According to a study carried out by Firefly in Kenya, 11 per cent of Kenyans have accessed internet in
the past four weeks, and among those 53 per cent have accessed it on their mobile phone. This study
was carried out across five regions.
Firefly says that Kenya has just over one million Facebook users, representing 2.8 per cent of the population
•
MTN forms e-waste disposal partnership with German group
By: Creamer Media Reporter
Mobile telecommunications (telecoms) provider MTN, and German sustainable development organization Gesellschaft fuer Internationale Zusammenarbeit (GIZ) have signed a development partnership for
a pilot project to manage the safe disposal of electronic-waste (e-waste) and to encourage enterprise
development for e-waste handlers.
The partnership sought to raise awareness among the general public and corporate businesses about
the safe recycling, management and disposal of e-waste, and provide support to fledgling small- and
medium-sized companies.
South Africa was the location of the first pilot project, which would focus on educating the public about
what e-waste is, why it is a matter of human health and environmental concern, and the value of recycling and responsible disposal.
MTN South Africa would roll out e-waste collection points at key publicly-accessible sites such as
schools, shopping malls and possibly in partnership with other corporate partners. These collection
points would collect cellular e-waste regardless of network operator or handset manufacturer.
As part of this partnership GIZ would be undertaking a situational analysis, develop standards and disposal protocols for the piloting model and undertaking a multi-stakeholder engagement process.
The partnership would also support enterprise development and the ‘green jobs’ agenda by ensuring
that selected small- and medium-sized e-waste handlers and large recyclers received a steady, consis-
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tent and sizeable supply of e-waste. These recyclers would be monitored by MTN to ensure that they
abide by approved and acceptable e-waste handling processes and protocols.
The partnership will initially be rolled out to two major cities in South Africa, and the implementation of
the partnership would be rolled out in a number of phases.
Subject to a successful multi-year South African pilot, results and lessons learnt would be documented
and replicated by MTN operations across the group’s footprint in Africa and the Middle East.
MTN noted that global mismanagement of e-waste was resulting in large-scale dumping, often in open
landfills, predominantly in areas or countries with poor levels of environmental governance or enforcement ability.
There was increasing concern at the growth of e-waste generated by global consumers, and ultimately, often dumped, especially in developing countries in Africa and Asia.
Valuable components were usually salvaged from discarded e-waste, but at the cost of human and
environmental health, because some degree of toxicity was evident in all electronic components.
“While we do not manufacture handsets, computers and other electronic devices, within the context of
network operators, e-waste is generated through customer purchase and use of mobile technology,
and through the business' own technology operations. Addressing the e-waste challenge remains one
of MTN’s top three sustainability imperatives,” said MTN group commercial and innovation senior vicepresident Christian de Faria.
GIZ, which has previous experience with e-waste management through partnerships in India and Morocco, said that it would bring its experience, knowledge base and technical support to this partnership.
“This partnership represents an excellent example where public and private sector bring together their
relative strengths to address a development issue and enable collective action. E-Waste is a growing
challenge in South Africa and Africa and if not jointly addressed from both the public and private sectors will become an overwhelming challenge,” said GIZ Centre for Cooperation with the Private Sector
coordinator Ellen Kallinowsky.
GIZ signed the partnership with MTN on behalf of the German Federal Ministry for Economic Cooperation and Development.
E-waste is any form of electrical or electronic technology that is no longer required, ranging from domestic and commercial ‘white goods’ such as fridges and air conditioners, to computers, phones and
other electrical and electronic devices. As global consumption of electrical devices grow, and products become obsolete, the challenge of how to responsibly dispose of e-waste grows.
Edited by: Creamer Media Reporter
•
Tunisie Télécom lance l’offre PREMIUM PRO
Tunisie Télécom lance, à partir d’aujourd’hui, une nouvelle offre mobile post-payée, «PREMIUM PRO»
destinée aux professionnels.
Selon l’opérateur public des télécommunications, PREMIUM PRO est à même d’alléger la facture de
50% sur le montant des communications nationales vers le réseau Tunisie Télécom (fixe & mobile) et Elissa, ainsi que sur les communications à l’international grâce à l’Option Passeport.
Le client reçoit, en guise de bienvenue, 500 SMS gratuits, et le choix entre un mois d’abonnement offert
au service BlackBerry®, Mail Mobile ou Internet Mobile.
Tunisie Telecom offre également la gratuité d’acquisition ou de migration vers la ligne «PREMIUM PRO».
(Pour plus d’informations, contacter le 1288 ou consulter le site web de Tunisie Telecom à l’adresse suivante: www.tunisietelecom.tn/B2B)
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•
France Telecom renforce sa dimension internationale à travers la Tunisie, le Maroc et l’Egypte
France-Télécom Orange, le premier opérateur de télécommunications français et l’un des principaux
opérateurs de télécommunications dans le monde, vient de publier ses résultats consolidés pour
l’année 2010.
En effet, grâce à la performance de sa stratégie commerciale, le Groupe, a pu atteindre l’ensemble
de ses objectifs en confirmant de ce fait un engagement de cash-flow organique de 8 milliards d'euros
pour cette année 2011.
En terme de clientèle, le Groupe a identifié plus de 209,6 millions des clients soit une augmentation de
6% au 31 décembre 2010. De même, le chiffre d’affaires a enregistré une progression de +0,6% hors
régulation à 45,503 milliards d’euros en 2010, dont une hausse de +1,2% au second semestre portée par
l’ensemble des pays.
Le résultat net du Groupe s’est élevé de son coté à 4,880 milliards d’euros, soit une hausse de 28% en
2010. Ainsi, la dette nette s’est établie à 31,840 milliards d’euros au 31 décembre 2010, en diminution de
694 millions d’euros sur l’année. Le ratio retraité dette nette/EBITDA est stable à 1,95.
Par ailleurs, le taux d’investissement s’est établi à 12,1% du chiffre d’affaires, soit 5,522 milliards d’euros
d’investissements et le cash-flow organique a atteint 8,11 milliards d‘euros, avant l’acquisition de
fréquences et de spectres pour les services mobiles et autres éléments exceptionnels.
Suite à ces résultats consolidés en 2010, le Groupe confirme ses objectifs financiers pour 2011 et rappelle son engagement de versement d’un dividende de 1,40 euro par action pour les exercices 2010,
2011 et 2012. A noter ainsi que pour l’exercice 2010, le solde du dividende (0,80 euro par action) sera
payé en numéraire le 15 juin 2011.
Selon M. Stéphane Richard, Directeur Général de France Telecom « Les bonnes performances du
Groupe en 2010 reflètent la pertinence de notre nouveau projet d’entreprise, Conquêtes 2015. Grâce à
la mobilisation de tous les collaborateurs du Groupe, nous avons relancé une dynamique commerciale
ambitieuse et atteint l’ensemble de nos objectifs financiers» a commenté le PDG après la publication
de ces résultats.
Dans le cadre de consolidation de son réseau, le groupe a renforcé sa dimension internationale en
2010 en déployant sa marque en Tunisie, en s’implantant, entre autre, au Maroc avec une prise de participation dans Meditel et en clarifiant leurs relations avec leur partenaire en Égypte. « Notre objectif est
de doubler notre chiffre d’affaires dans les pays émergents d’ici à 2015 est d’ores et déjà bien avancé.
» a-t-il expliqué le PDG.
En France, le groupe a enregistré un grand succès suite à l’offre dévoilée « Open » et il a retrouvé par
conséquent, des niveaux de parts de conquête ADSL conformes à sa position entant que leader sur le
marché. En dépit d’un contexte économique difficile en Espagne, le groupe a renouvelé ses positions
de marché sur l’activité mobile, tout en améliorant sa rentabilité.
« Ces résultats encourageants nous permettent d’aborder 2011 avec confiance et de poursuivre sereinement le déploiement de Conquêtes 2015, au service de nos clients. » ajoute M.Richard.
Parlant des perspectives pour l’année 2011, le Groupe poursuivra la mise en oeuvre de son plan Conquêtes 2015, et prévoit une évolution dans son chiffre d’affaires qui devrait enregistrer une légère croissance par rapport à l’année 2010.
La poursuite de sa stratégie qui vise à préserver ses parts de marché et à renforcer la valeur de ses
bases-clients, tout en contenant l’érosion de la marge d’EBITDA (environ -1 point sur l’ensemble de
l’année 2011, en données à base comparable).
Le taux d’investissement en outre, devrait s’établir à environ 13% du chiffre d’affaires sur l’ensemble de
l’année 2011, avec la poursuite des investissements dans le haut débit mobile et la fibre optique en
France, le développement des réseaux mobiles 2G et 3G en Afrique et au Moyen-Orient, des programmes de câble sous-marins et du Cloud Computing pour les entreprises
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Orange reçoit le Prix de la meilleure technologie mobile pour
les pays émergents lors des Global Mobile Awards 2011
Orange a reçu l’une des plus prestigieuses distinctions du secteur des télécommunications en remportant le Prix de la meilleure technologie mobile pour les pays émergents, lors des Global Mobile Awards
2011, qui ont eu lieu mardi 16 février 2011 à Barcelone, dans le cadre du Mobile World Congress organisé par la GSMA.
Le programme de stations de base solaires d'Orange a reçu le prix de la meilleure technologie mobile
pour les marchés émergents [« Best Mobile Technology for Emerging Markets award »]. Ce programme
permet, chaque année, d'économiser plus de 10 millions de litres de carburant, d'éviter l'émission de 29
000 tonnes de CO2 dans l'atmosphère, et fournit 6 GWh d'énergie solaire à l'ensemble du réseau de radiocommunication de la zone Afrique, Moyent-Orient et Asie (AMEA).
Le jury des Global Mobile Awards a déclaré : « Les stations de base solaires d’Orange permettent
d’utiliser l’énergie solaire de façon simple et pratique pour étendre le réseau mobile d’Orange ».
Marc Rennard, Directeur exécutif Afrique, Moyen-Orient et Asie d’Orange, commente : « Le programme de stations de base solaires présente de multiples avantages : pour nos clients dans les zones
rurales, pour nos coûts d’infrastructure et pour l'environnement. Cette récompense est une reconnaissance extraordinaire du succès de ce programme dont nous poursuivrons le déploiement à travers la
région AMEA. »
Selon Anne Bouverot, Directrice des services mobiles chez Orange : « C'est un véritable honneur pour
nous d'avoir été distingués lors de la prestigieuse cérémonie des Global Mobile Awards. Notre but est
de devenir l'opérateur numéro un en termes de fidélité de la clientèle. Cette reconnaissance témoigne
du succès constant de nos programmes innovants qui parviennent à fidéliser les clients en leur proposant de nouveaux services et de nouvelles expériences. »
A propos d'Orange
Orange est la marque phare de France Télécom, un des principaux opérateurs de télécommunications
dans le monde. Elle compte plus de 131 millions de clients, pour l'internet, la télévision et le mobile dans
la majorité des pays où le Groupe est présent. En 2009, le Groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 44,8
milliards d'euros (33,7 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de 2010) pour l'ensemble de ses activités. Au 30 septembre 2010, le Groupe comptait 203 millions de clients dans 32 pays, dont 144,5 millions
de clients du mobile et 13,3 millions de clients ADSL et fibre dans le monde. Orange est l'un des principaux opérateurs européens du mobile et l'accès internet ADSL et l'un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales, sous la marque Orange Business Services.
Avec son projet d'entreprise « conquêtes 2015 », Orange s'adresse simultanément à ses salariés, à ses
clients, à ses actionnaires et plus largement à la société dans laquelle l'entreprise évolue en s'engageant concrètement sur des plans d'actions. Ceux-ci concernent les salariés du Groupe grâce à une
nouvelle vision des Ressources Humaines ; les réseaux, avec le déploiement des infrastructures du futur
sur lesquelles le Groupe bâtira sa croissance ; les clients, avec l'ambition de leur offrir la meilleure
expérience parmi les opérateurs grâce, notamment, à l'amélioration de la qualité de service ; et
l'accélération du développement international.
France Télécom (NYSE:FTE) est cotée sur Euronext Paris (compartiment A) et sur le New York Stock Exchange.
Pour plus d'informations (sur le web et votre mobile) : www.orange.com, www.orange-business.com,
www.orange-innovation.tv
Orange et tout autre produit ou service d'Orange cités dans ce communiqué sont des marques
déposées appartenant à Orange Brand Services Limited, Orange France ou France Télécom.
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•
M-PESA recognised as one of the world’s best mobile money
services
M-PESA has won the Mobile Money for the Unbanked Award at this year’s Global Mobile Awards, which
was held last week in Barcelona.
The category topped by M-PESA recognises innovative, sustainable, pioneering
mobile money services around the world that bring low-cost financial services,
through mobile, within the reach of low income groups. The award recognises
the mobile money service that has had the most significant impact on unbanked customers in developing markets over the last year.
The award was jointly received by five operators – Vodafone Group, Safaricom,
Vodacom, Vodafone Essar Limited and Roshan Ltd – that offer the M-PESA service in various parts of the globe. The service is available in a number of countries, including Kenya, Tanzania, South Africa, Egypt, Afghanistan and Fiji.
M-PESA was first launched in Kenya on the Safaricom network just over three years ago.
Safaricom CEO Bob Collymore exalted in the win and said it was a validation of ongoing work to expand the M-PESA service in line with meeting the needs of the Kenyan customer.
In an exclusive interview with How we made it in Africa last year, Susie Lonie, who was recruited to develop and manage the project on the ground in Kenya from pilot to commercial operation, said: “From
very early in the project I felt certain that we were onto something pretty big with M-PESA. However, I
would never have predicted anything like the growth we experienced. I remember a month after the
Kenyan launch the Safaricom CEO called us to his office and said he wanted us to triple our year one
target. We thought he was joking but in fact we achieved this new target in the first eight months.”
Lonie expects to see an increasing level of integration between products such as M-PESA and the more
traditional financial services infrastructure. “Already in Kenya, M-PESA customers can have a savings
account held in a bank but only access it via M-PESA, and never set foot in a banking hall. In Tanzania,
customers have been able to top up their prepaid electricity through M-PESA without needing to travel
to a licensed vendor of electricity vouchers for nearly two years. This kind of integration, where M-PESA is
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an access channel to many kinds of payment and banking services, will continue to grow. One day in
the not too distant future products like M-PESA will be accepted by the banking community as just as
obvious an extension of their portfolio as internet payments have become,” she said.
•
Kenya’s Mobile & Internet, by the Numbers (Q4 2010)
If you’ve been wondering what the numbers look like for Kenya’s mobile and ISP space, look no further
than the latest CCK Report (Communications Commission of Kenya). It’s one of the best documents
that I’ve seen, compiling information that you just can’t seem to find anywhere else.
There are 22 million mobile subscribers in Kenya
9.5% mobile subscriptions growth, which is increasing over the previous quarters
6.63 billion minutes of local calls were made on the mobile networks
740 million text messages were sent
Prepaid accounts for 99% of the total mobile subscriptions
The number of internet users was estimated at 8.69 million
The number of internet/data subscriptions is 3.2 million
Broadband subscriptions increased from 18,626 subscribers in the previous quarter to 84,726
Price Wars
Everyone recognizes the impact on SMS and voice, due to the price wars brought on by Airtel last year.
The average, people are paying 2.65 Ksh per minute for voice representing 33.4% reduction on pre-paid
tariffs. It comes as no surprise that there was a 68.4% increase in traffic during this period, nearly triple
the norm.
There’s nothing like a chart to bring this point home:
Interestingly, a decline in total number of text messages sent (4% less) was recorded. It’s an indicator
that given the choice of lower cost voice, people would rather use that, and they do.
Safaricom lost 4.8% market share, from 80.1% to 75.9% (still massive). Surprisingly, it wasn’t Airtel who benefitied, as Orange made up for most of that with a 4.4% increase of their own. Airtel did lead the market by recording 1,143,353 new subscriptions, about 3x their closest competitor.
Internet
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A whopping 99% of the internet traffic in Kenya is done via mobile operators, meaning 3G, Edge or
GPRS. It’s to Safaricom’s credit that they moved on this early, not dithering around on data as their
competition did, effectively taking the whole market.
My theory is that there are only two major players in the ISP space in Kenya. The first is Safaricom, supported by this report, who will own most of the country due to having an island strategy (mobile towers).
This allows them to own all the rural areas and anyone who needs decent speeds and has to be mobile.
The other is the fiber bandwidth provider (ISP) who figures out and cracks the consumer market. The
closest to doing this is Zuku (Wananchi) who started rolling out 8Mb/s high-speed fiber-to-the-home internet connections in Q4 2010 at only 3,499 Ksh ($45). These numbers aren’t reflected yet. My guess is
that we’ll see Zuku tying up all the home internet connections in the major urban areas.
Estimates for those with internet access in Kenya is closing in on 9 million users, and at over 22% of the
population, we can say we’re getting a lot closer to the critical mass needed for real web businesses
and services to thrive.
Final Thoughts
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Overall, the numbers on both mobile and internet are trending up, and at a very favorable rate. The indicators here prove that you should be paying a lot of attention to mobiles and data connectivity in
Kenya.
If you’re a business, what’s your mobile plan? How are you providing and extending your services over
the internet (and no, a website is not enough)?
If you’re an entrepreneur, how are you going to use this information to decide what to build? Are you
paying attention to the wananchi, building apps for the upper class?
•
Michael Joseph and Mpesa: A Missed Opportunity
Michael Joseph was the CEO of Safaricom, taking the mobile operator from 5 employees to dominating
the Kenyan mobile operator market with over 80% market share in his 10 years at the helm. Regardless
of your personal feelings on the man, you have to admire the tenacious approach he took growing the
business, and his willingness to invest in his company’s future, thereby decimating his (often inept) competition.
Possibly MJ’s (how he’s known in local Kenyan parlance) greatest business move was also a measured
risk, that is being the company to take a software created by parent Vodafone Group and push it into
the market. That software: Mpesa, the most successful mobile payments system in the world. Safaricom
has more transactions each day than Western Union does globally in a year. Yes, it’s that impressive.
When Michael Joseph stepped down in October of last year, he had a blank slate. Only he knows just
how many opportunities were out there, but I’m guessing there were many. He just announced his next
move, and that is to join the World Bank and “spearhead expansion of mobile money transfers” in their
member states.
“The first fellow under the programme, Michael Joseph, will advise the Bank and governments on
spreading the use of mobile phone banking, drawing on his knowledge and experience at the helm of
Kenya’s largest telecommunications service provider,”
All of the business acumen and cache that MJ has built up is going to go towards being the World
Bank’s ambassador for mobile money. Meanwhile, he is maintaining a role at Vodafone as a director,
where he serves as an advisor on the expansion of Mpesa to other African countries. That’s to be expected, as he’s one of their greatest success stories to date. Both of these, though good, seem like a
waste of potential, and I’ll explain why.
A missed opportunity
No one in the world holds as much knowledge on how to deploy a mobile money system, nor how to
grow it and operate it as Michael Joseph. However, all of his success was penned in by the fact that
Safaricom only serves Kenya, he could never grow it outside of the country in a meaningful way. Forays
into Tanzania and South Africa have happened, but aren’t seeing nearly the success as in Kenya.
Vodafone knows they’re sitting on a goose that lays golden eggs, yet it’s only laid a single egg – their
problem is that they’ve not figured out how to duplicate its success.
Instead of trying to hold on to Mpesa, they should spin it out as its own entity, put Michael Joseph at its
head and let it take on the world (not just Africa).
There’s a few good reasons for this move:
First, Vodafone is too big and slow to do this internally, it’s like all of the services and startups eaten up
by other large companies that die due to not being within an ecosystem that has an entrepreneurial
bent, but instead are sucked down by bureaucracy.
Second, no one else could take this brand global and have the ability to stand toe-to-toe with other
operator peers around the world like MJ could. It needs that type of personality if it’s to do what’s next.
Third, there aren’t many opportunities that crop up that allows you to take on massively profitable and
embedded incumbents and win. In this case, that’s all of the other payment methods, including credit
cards and internet payment platforms. Mpesa could become the defacto mobile payment system for
the world – displacing other methods.
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To be honest, I thought this was the obvious play when Michael’s time at Safaricom came to an end –
for all of the players: Vodafone and MJ himself. I kept thinking that surely there was a reason for them
not moving on it, that it might have something to do with timing. Instead, it looks like the big IP owner,
Vodafone, is unwilling to take Mpesa big – and it looks like the reason why is that they’re unwilling to let
go of control (now ownership).
•
Phone and Internet Mesh for African Villages
In the words of Steve Song, Village Telco is “an easy-to-use, scalable, standards-based, wireless, local, doit-yourself, telephone company toolkit”. He’s just put out a new video making it very clear just how useful this system is.
http://www.youtube.com/watch?v=Z3BgVknO9c8&feature=player_embedded
The team over at Blinktower has done an exceptional job of creating a short, concise and eminently
understandable video of what Village Telco is.
The Village
Often, we get caught up in our high tech wizardry and get overly excited about the newest Android
app or the best new web app built in African Megalopolis #5. And by “we”, I mean “I”, since I too am a
tech guy who is endlessly intrigued by the latest, newest and shiniest.
What we forget is the village. “Up country”. What happens when we get comments like this last week from
the new CEO of Safaricom, Bob Collymore, threatening to do away with their rural network:
We’re OK with losing market share (faced with unrealistically low rates) and focusing on Nairobi and
high-income communities. The people in remote districts are receiving calls (more than making them). If
rates decline, why should I continue to do that?”
Some rural communities have never had connectivity of any kind, voice or data. Others have it now,
but could lose it if their revenues don’t prove to be high enough for big operators. Who is going to fill
that niche?
I think the answer lies in technology like Village Telco. It’s a business, not an aid program. Where an entrepreneur can get a link to the network started (or not), and then mesh out from there to the whole
community. People pay for access, and profits can be made.
For the last few years, a dedicated team of enthusiasts have been building the initial hardware and software. Both of which are open source. It’s a low-cost way to get into the telco business. Here’s to hoping
that more entrepreneurs take a serious look at rural connectivity.
•
Gabon: Télécommunications - Les recettes de GabonTélécom chutent de 14,4% en 2010
Yorick Kombila
Libreville — Les chiffres de Gabon-Télécom pour 2010 laissent apparaître une chute de 14,4% des recettes sur l'ensemble
des activités de téléphonie mobile, fixe et internet, soit 61,1 milliards de francs CFA, essentiellement dus au contexte concurrentiel qui caractérise ce marché au Gabon, selon un article publié ce vendredi dans le quotidien d'informations l'Union.
Parmi les causes de cette décrue, l'Union évoque l'arrivée sur le marché de « Bharti Airtel », qui a repris
les actifs de Zain. L'opérateur indien de téléphonie mobile miserait sur des baisses tarifaires pour accroître ses parts sur un segment de marché dont il se partage la clientèle avec Libertis, succursale de
Gabon - Télécom, Moov et Azur, la dernière venue.
Tout n'aura cependant pas été que négatif. Revigoré par des campagnes promotionnelles, le parc
mobile a enregistré une croissance de l'ordre de 36%, (ce qui porte à plus de 700 000 le nombre d'abonnés). Celui de la téléphonie filaire (le « fixe »), en regain de 27%, passe à près de 27 000 lignes. Sur
l'ensemble, l'internet se porte mieux avec 22 000 clients, soit une progression de 9,6% par rapport à
2009.
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Au total, les résultats financiers globaux du groupe Gabon-Télécom seraient en hausse de 4,3% en 2010,
soit près de 1851 milliards de francs CFA. Ce qui ne console pas forcément d'une baisse notable du
résultat opérationnel: - 21% par rapport à l'année précédente (2009), soit une baisse de 9,9 milliards de
francs CFA.
En 2010 donc, Gabon-Télécom le de Gabon-Télécom s'est situé à 9,9 milliards de francs CFA, soit une
baisse de 21% par rapport à l'année précédente (2009).
En réaction à ces résultats, Abdeslam Ahizoun, président du directoire de Maroc - Télécom, a expliqué
que cette faible progression tient à deux causes : la montée en puissance de la concurrence et le renforcement des investissements dans les filiales africaines du groupe en Mauritanie (Mauritel), au BurkinaFaso (avec Onatel), au Gabon (Gabon- Télécom) ainsi qu'au Mali (Sotelma), avec une prise de participation de 51% du capital de chacune d'elles.
•
Internet and phone charges slashed in Botswana
The dropping of broadband connectivity charges in Botswana has been directly linked to the East Africa Submarine System (Eassy) - an extensive undersea fibre-optic cable that went live in July 2010.
Reduced internet rates are attributed to the Botswana government's investment in the undersea fibreoptic cable, Eassy
Internet charges will drop alongside prices of other telecommunications services in the country, following a recent directive by the Botswana Telecommunications Authority (BTA).
Some rate reductions are expected to come into effect from 1 April, while others may happen before
then. BTA's decree affects broadband internet, mobile termination and fixed termination prices.
ADSL charges are set to drop by 17%. "The new internet rates, according to the BTA, are a result of the
government's investment in the Eastern African Submarine System," WIOCC, a group with a majority
stake in the cable, said in a recent statement.
Botswana was one of the countries that connected to Eassy soon after it went live. The landlocked nation accesses Eassy's high-speed services over terrestrial fibre networks that travel via South Africa and
Mozambique.
The submarine cable's landing stations in coastal areas Mtunzini and Maputo, of South Africa and Mozambique respectively, are the closest to Botswana. The 10 000km broadband cable stretches from
Mtunzini to the Horn of Africa, and has connection stations along the East African coast.
BTA is one of the African state-owned groups that invested heavily in Eassy, pumping about US$100million (R724-million) into the project.
Public telecommunication enterprises in South Africa, Zambia, Zimbabwe and Sudan are among others
with a large stake in the venture.
Botswana will also connect to the West African Cable System (WACS) when it goes lives in mid-2011. The
country's government and neighbouring Namibia co-invested U$75-million (R543-million) in the 14 000km
cable.
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WACS is expected to shake up the internet industry in 15 African countries when it goes live. Its connectivity speed of 5.12 Tbps will be faster than Eassy's current offering of 3.84 Tbps. Eassy's speed capacity
was upgraded from the initial 1.4 Tbps in August 2010.
Botswana phone charges to drop
Making phone calls in Botswana will soon be much cheaper. The three mobile phone service providers
in the country - Botswana Telecommunications Corporation, Mascom Wireless and Orange Botswana have been ordered to drop call-termination rates among themselves, which will have a positive impact
on customer charges.
Wholesale mobile termination rates will drop by 60% from 75 thebe ($0.11) to 45 cents ($0.07). The rate
will continue to fall by an average of five cents per year until 2014, in accordance with BTA's decree.
The authority ruled that fixed termination rates must increase by a cent every year until 2014. This is due
to such rates being marginally below cost at the moment.
BTA believes that the service providers will continue making a good profit regardless of the market price
drops. The BTA-owned Botswana Telecommunications Corporation has not been spared from the directives.
Source: MediaClubSouthAfrica.com
•
Development experts ring up Kenya's mobile money success
story
The success of the M-Pesa mobile money system in Kenya is attracting the attention of development
experts, aid organizations and companies seeking to replicate its effectiveness.
An award-winning advertisement for M-Pesa shows money flying from a
smiling son's mobile phone, handled from his luxurious city desk, into his mother's cell phone, which she
keeps in a sash while toiling at a field in the countryside.
"Now you can send M-Pesa fast and safe using Safaricom's new service M-Pesa," says the M-Pesa advertisement. It continues, "It is the new reliable way to send and receive money using your mobile
phone. Visit your nearest M-Pesa agent today. Terms and conditions apply."
Mobile money
M stands for mobile and Pesa is Swahili for money. Safaricom, an affiliate of British-based Vodafone, is
Kenya's leading mobile network operator.
M-Pesa was initially designed with help from the British Department for International Development as a
tool for micro-finance. It was then developed and fine-tuned in Kenya as mobile money for the general
population.
Another video circulating on the Internet, with sweeping music and equally sweeping landscapes, is this
documentary which praises M-Pesa, now in its fourth year of commercial existence. The movie also tells
the story of goat seller Emmanuel Sironga.
"As pastoralists, we have to travel long distances in search of greener pasture," said Sironga. "M-Pesa
has made our lives easier."
M-Pesa allows users to send money to others through their mobile phones, and pay more and more
items, from bills, to groceries, school fees, hotel bookings and even salaries and taxi fares. Digital
amounts are exchanged for cash at any of the 25,000 M-Pesa agents or at banks and ATMs.
Valuable services
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Deposits are free, but there are fees attached to transfers and withdrawals. Person-to-person transfers
and bill payments cost the equivalent of about 40 cents, while withdrawing money is on a sliding scale.
A withdrawal of $100 costs about $1.
But Kenyans have been willing to pay these services, as millions of M-Pesa transactions now take place
on a daily basis.
"What has really been lacking are technologies created by Africans for Africans" said G. Pascal Zachary, who teaches a class about technology and development in Africa at Arizona State University. He
calls M-Pesa a major success story.
"This is the first example in the digital age of a brand new service technology system being spawned in
an African country, so people need to spend a lot of time trying to understand how this happened in a
supposedly backward place like Kenya and what does it mean for what other African countries can do
to incubate appropriate solutions," said Zachary.
African entrepreneurship
One of those doing just that is William Jack, an associate professor in the Department of Economics at
Georgetown University in Washington.
"It is really uplifting to go to Safaricom headquarters in Nairobi and see all these very, very professional,
highly qualified Kenyans running the place, many of whom are women by the way," said Jack.
Jack recently co-authored a detailed research paper called "The Economics of M-Pesa."
While many other companies are trying to develop mobile money across Africa, Jack said several factors have helped Safaricom with M-Pesa, including having a dominant position in Kenya's voice market.
Jack said this gave users confidence in the service.
The economist said Safaricom also has been able to effectively integrate M-Pesa into Kenya's banking
system.
Success stories
He is not surprised the Bill and Melinda Gates Foundation has commissioned him to do more M-Pesa research.
"This looks like it might be a way to make people's lives better," said Jack. "I mean, the good thing about
it is it is sustainable. People want this stuff. They are willing to pay for it. And so, there is no need for continuing subsidies from outside to sustain it and that is the kind of thing we are looking for in development,
sustainable innovations that are valued enough by people to pay for them."
Jack hopes to see similar success in other sectors of Kenya's economy.
"One has the impression that the country does not produce anything else, that it is just mobile telephony. I think we have to remember that there are lots of other sectors of the economy in which a lot of
people could be employed, that also need innovation like this."
In an increasingly competitive market for mobile money in Africa, M-Pesa has since been launched in
other countries, including Tanzania and more recently, last September, in South Africa. It also now allows customers to transfer money internationally from their accounts to a Visa prepaid card, without
needing a bank account. That lifts a barrier many Africans have long faced in making purchases without cash outside their own countries.
Source: VOA News
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•
Nigeria’s telcos join cancer fight
With the high rate of cancer-related
deaths in Nigeria, the country’s telecom regulator is joining the fight for cancer prevention. The Nigerian
Communications Commission (NCC) announced it is teaming up with the non-governmental organization National Cancer Prevention Program (NCPP) and the Nigerian Guild of Editors (NGE) to raise
awareness and fund the fight to reduce cancer-related deaths.
Statistics reveal that around 400,000 Nigerians are diagnosed with cancer every year while more than
100,000 die annually as a result of the disease.
The month-long campaign is therefore aimed at raising funds for the establishment of cancer screening
and treatment centers across the country to be managed by NCPP.
As part of this campaign, all media of communications to the Nigerian populace are being solicited to
support the campaign which commenced on February 4 2011, which marked World Cancer Day.
The campaign will climax on February 28, 2011, which marks the International Corporate Philanthropy
Day (ICPD) when supporting organizations in Nigeria will raise a special flag to signal the “Attack Cancer Today (ACT) initiative.”
A special media advocacy group, Coalition of Journalists against Cancer (CoJaC), was inaugurated at
the NTA Network premises in Lagos, to lead the media campaign for the creation of awareness on the
prevention and treatment of cancer and related issues.
Executive Vice Chairman of the NCC, Eugene Juwah, said that cancer requires greater awareness in
the Nigerian public. He said that this necessitates the collaboration with the key organizations that are
relevant to achieving the objectives of the campaign.
•
Numericable réclame 3,1 milliards d'euros à France Télécom
en justice
PARIS — Le câblo-opérateur français Numericable a porté plainte contre France Télécom dans un
différend sur l'utilisation des fourreaux par lesquels transite la fibre optique, et réclame 3,1 milliards d'euros de dommages et intérêts, a confirmé vendredi à l'AFP l'opérateur historique.
Numericable a porté plainte en octobre 2010 contre l'opérateur historique devant le tribunal de commerce de Paris et devant la Chambre de commerce internationale de Paris, et "réclame au total 3,1
milliards d'euros" dans ces deux procédures, a expliqué un porte-parole de France Télécom.
Il confirmait une information parue dans le journal La Tribune vendredi.
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France Télécom, qui estime ces plaintes sans fondement, a précisé qu'il allait "demander aux juridictions
saisies de condamner les deux sociétés de Numericable (à l'origine des plaintes) pour procédure abusive".
Interrogé par l'AFP, Numericable n'a pas souhaité commenter.
Le différend porte sur l'installation de fibre optique, qui permet l'internet à très haut débit, dans des fourreaux de France Télécom utilisés par Numericable dans le cadre de "plans câble" agréés dans deux
contrats datant de 1999 et 2001.
France Télécom reconnaît avoir modifié dans ces contrats certaines modalités d'intervention opérationnelle "à des fins de rationalisation des procédures d'accès au génie civil de France Télécom en accord avec le régulateur".
L'opérateur fait en outre valoir que ces modifications contractuelles ont été soumises et approuvées
par le régulateur du secteur des télécoms Arcep en novembre 2010.
Alors que Numericable affirmait dans ce cadre que l'opérateur historique cherchait à gêner la concurrence dans le déploiement de la fibre optique en France --qui demande des investissements se comptant en milliards d'euros-- l'Arcep a au contraire considéré que ces modifications étaient "équitables"
car elles permettaient surtout d'harmoniser les procédés.
L'Arcep a jugé que par ce biais Numericable respecterait les procédures d'installation de la fibre
"s?imposant à l?ensemble des opérateurs", dans la décision consultée par l'AFP.
"Les modifications demandées permettront en outre de garantir à l?ensemble des opérateurs, qui
désormais installent et maintiennent sur les mêmes zones des réseaux de fibre optique dans le génie civil de France Télécom, y compris donc les sociétés Numéricable, (...) la pérennité et l?effectivité de leurs
droits d?accès", avait souligné l'Arcep dans sa décision.
•
Skype hors-la-loi en France ?
Skype hors-la-loi en France ?
Le site de téléphonie par Internet, déjà épinglé à propos de son statut en 2007 par l'Arcep, le régulateur
des télécoms, pourrait être de nouveau inquiété au moment où il va être introduit en bourse...
Skype va-t-il être poursuivi par la justice ? Selon L'Express, cette possibilité existe bel et bien. Le service
de téléphonie par Internet (VoIP) voit ainsi une affaire vieille de 2007 refaire surface. A l'époque, le
gendarme français des Télécoms, l'Arcep, avait saisi le procureur de la République à propos du statut de
l'entreprise. Cette dernière se qualifie d'éditeur de logiciels, ce qui n'est pas vraiment de l'avis de l'Arcep qui qualifie Skype d'opérateur de télécommunications, et donc soumis à des règles bien précises...
Or aucune de ces règles, comme permettre les interceptions des appels suite à une décision judiciaire,
acheminer des appels d'urgence ou encore participer au financement du service universel, n'ont été
respectées. En n'adoptant pas ce statut, Skype réalise des économies substantielles mais se voit sous la
menace d'une condamnation judiciaire, une menace à laquelle le site avait échappé à l'époque en
délocalisant ses bureaux au Luxembourg.
Mais sa future introduction en bourse pose de nouveau ce problème, en France et dans d'autres pays, le
gendarmes américain de la bourse (SEC) estimant que ce litige au niveau de son statut pourrait avoir
des conséquences sur la valorisation du titre qui pourrait être revue à la baisse.
•
L’avenir du WiMax est dans la téléphonie mobile
Source : Freenews
Les temps sont durs pour la technologie sans fil WiMax. Bien plus puissante que le WiFi elle permet de se
connecter aux réseaux télécoms dans les zones où l’ADSL et encore moins la Fibre Optique ne peuvent
être déployés. Mais à ce jour il n’y a guère que dans les pays en voie de développement que le WiMax
a réussi à s’implanter.
En France il ne couvre que 2% du territoire et la plupart du temps soulève des mouvements de protestations de la part des riverains. Pourtant cette technologie reste prometteuse, avec les dernières innova-
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tions les ondes WiMax peuvent atteindre des vitesses de transfert de l’ordre de 100 Mbps et couvrir des
distances de plus en plus importantes. Nombreux sont ceux pour qui croient encore en cette technologie appelée selon eux à compléter les réseaux de téléphonie mobile menacés d’engorgement.
Cette option était encore il y a peu au cœur de la stratégie de Boloré qui au fil des ans est parvenu à
acquérir l’ensemble des licences régionales. Quelques années auparavant Free avait lui aussi misé sur
cette technologie en s’offrant la seule licence nationale. Ce dernier l’a depuis toujours laissée en dormance, comme si son heure n’avait pas encore sonné.
Boloré pour sa part semble renoncer à son déploiement en zone rurale. Marc Taieb, son directeur
général vient de déclarer « Si j’étais élu local, je raisonnerais davantage fibre optique que Wimax. Notre
modèle ne peut marcher qu’en zone urbaine ». Zone urbaine ... tient tient ... un appel du pied aux
opérateurs de téléphonie mobile ? Ce ne serait pas le premier.
•
La couverture Fibre Orange estimé par un cabinet
A partir des différentes déclarations de l’opérateur historique (Conquêtes 2015 et réponse à un appel
d’offre de l’Etat), le cabinet Tactis a estimé les communes qui seront couvertes par la Fibre d’Orange.
Le cabinet Tactis a estimé les communes qui seront couvertes prochainement par la Fibre d’Orange
dans le cadre des programmes Conquêtes 2015 de l’opérateur et de l’appel d’offres de l’Etat concernant le Très Haut Débit. le cabinet d’études en télécoms. La cabinet a publié une carte de la France avec
ces communes qui seront couvertes par Orange en fibre optique.
Le cabinet estime le coût de ce déploiement de la fibre dans le cadre des plans entre 6 et 7 milliards
d’euros. Mais France Telecom-Orange indique qu’il ne compte débourser que 2 milliards d’euros pour
les déploiements de la fibre. Tactis estime que l’opérateur ferait de la couverture partiel ou cherchera
un co-financement avec les communes.
Il demande de s’assurer que les projets avec l’opérateur historique aient des engagements détaillés
(délais précis, capillarité du réseau envisagé, financements,…).
•
Orange a dégagé un chiffre d'affaires stable en 2010
Orange Suisse a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 1,295 milliard de francs, stable par rapport à
l'exercice 2009. Le résultat est dans l'ensemble satisfaisant, a indiqué la filiale de France Télécoms, sans
donner davantage de détails.
Les ventes ont été influencées par la réduction massive des frais de terminaison mobile ainsi que par les
baisses de tarifs consenties, a expliqué le troisième opérateur du pays, derrière Swisscom et Sunrise.
Le nombre de clients a pour sa part augmenté de 0,4% à 1,57 million. L'opérateur a enregistré une forte
croissance du nombre de clients dans la téléphonie mobile à large bande. A fin 2010, ils étaient
642'000, soit une hausse de plus d'un tiers par rapport à fin 2009.
•
Appel à "Tunisie Télécoms" à l'application du point 10 de la
convention ...
TUNIS, 23 Fev 2011 (TAP)- Le secrétariat d'Etat des technologies de la communication, appelle l'entreprise "Tunisie Télécoms" à appliquer immédiatement le point n 10 de la convention signée, le 9 février
2011, avec la Fédération générale de la poste et télécoms, relevant de l'UGTT.
Le point 10 stipule l'arrêt des contrats de travail des cadres qui perçoivent de hauts salaires, dépassant
la grille salariale appliquée aux agents de "Tunisie Télécoms", tout en donnant la possibilité d'exclure
certaines spécialisations rares et indispensables à la société.
Le secrétariat d'Etat a exprimé dans un communiqué dont l'agence Tunis Afrique Presse (TAP), a reçu
copie, mercredi, sa préoccupation de la situation sociale qui prévaut au sein de Tunisie Télécoms,
réitérant "son souci de dynamiser le dialogue entre l'entreprise et le syndicat, de manière à garantir un
climat social et professionnel serein au sein de la société" .
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Le secrétariat d'Etat appelle dans ce contexte, à la nécessité de la tenue d'une réunion d'urgence du
conseil d'administration de la société.
•
Tunisie: le salon IP TELECOM maintenu
IM CONSULTING, organisateur du salon IP TELECOM Expo annonce que cet événement B2B, qui réunira
les principaux Opérateurs télécoms, Fournisseurs d’Accès Internet, installateurs, intégrateurs etc. est bel
et bien maintenu.
"Nous ne voyons aucune raison d’annuler un évènement qui ne peut que contribuer à relancer nos activités, à créer de nouvelles opportunités et à maintenir notre compétitivité et surtout notre crédibilité à
l’échelle internationale." indique la direction de la société IM Consulting.
"Néanmoins, au regard du ralentissement imposé de nos activités respectives pendant cette dernière
période, nous avons décidé de reporter la date du salon". ajoute la même source.
Initialement prévu pour les 10 et 11 février 2011, IPTELECOM EXPO se tiendra finalement les 16 et 17 Mars
2011.
•
Le service de VoIP établit un nouveau record de connexions
simultanées. En France, une vieille affaire pourrait refaire surface à propos de l'illégalité de Skype en tant qu'opérateur de
télécommunications.
Le précédent record en la matière pour Skype datait du mois dernier. Le service de VoIP a fait mieux en
enregistrant en début de semaine un pic à 29 millions de connexions. Lundi, aux alentours de 19h en
France, plus de 29 millions d'utilisateurs à travers le monde se sont connectés en même temps.
Ce record est le signe de la popularité croissante de Skype, et aussi de sa présence sur divers types
d'appareils, de l'ordinateur en passant par les smartphones voire le téléviseur connecté pour bénéficier
notamment des appels vidéo.
Cette année, la société luxembourgeoise doit procéder à son introduction en Bourse pour un montant
estimé entre 750 millions et 1 milliard de dollars. Cela constituerait la deuxième plus importante introduction en Bourse jamais réalisée après Google en 2004 pour 1,67 milliard de dollars.
Des problèmes à l'horizon pour Skype ?
C'est dans ce contexte que TIC & Net ressort du tiroir une vieille affaire. Un problème de statut pour
Skype dans la mesure où il est considéré comme un opérateur de télécommunications électroniques
agissant en France.
En vertu de cette qualité d'opérateur, le gendarme français des télécoms ( ARCEP ) avait demandé en
2007 à Skype de se conformer à plusieurs obligations : " interception des appels pour des raisons de sécurité, acheminement des appels d'urgence, mise en place de la portabilité du numéro de téléphone
".
Au risque de sanctions pénales, Skype ne s'est jamais déclaré en tant qu'opérateur auprès de l'ARCEP. L'affaire n'a pas été plus loin suite à la fermeture de ses bureaux en France. D'après TIC & Net, l'entrée en
Bourse de Skype menace toutefois de relancer cette affaire, et y compris dans plusieurs pays avec
d'autres régulateurs.
Le blog de l'Express étaye ses dires avec un document déposé auprès des autorités boursières américaines ( PDF, page 36 ) où Skype fait mention de risques de coûts substantiels dans une ou plusieurs juridictions : " nous opérons comme un éditeur de logiciel et pas comme une société de télécommunications régulée ".
L'ARCEP a cependant indiqué à NouvelObs.com que " l'affaire a été classée après le déménagement de
Skype hors de France " et qu'il n'y a " pas de procédure en cours ".
Source : GNT
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Le service santé à travers le mobile : le Groupe Qtel propose
le service « Mobile Health »
Le Groupe Qtel a annoncé la signature d’un partenariat stratégique avec Mobile Health Company
(MHC), entreprise spécialisée dans la fourniture de services de santé via le téléphone mobile et ce, en
vue de lancer ces services dans la région du Moyen Orient, d’Afrique du Nord et d’Asie.
Les solutions « mHealth » utilisent les technologies de la téléphonie mobile afin d’orienter les utilisateurs
vers les meilleures pratiques en matière de santé et d’informer les utilisateurs de smartphones sur les
dernières nouveautés dans ce domaine. Le Groupe Qtel sera l’un des premiers opérateurs à lancer ce
type de solutions dans la région, faisant ainsi la promotion de la culture sanitaire en diffusant
l’information autour des maladies chroniques les plus répandues dans la région.
Ce partenariat avec MHC aura pour objectif d’informer les abonnés du Groupe Qtel sur les normes caloriques nutritionnelles exemplaires, les exercices physiques et les conseils fournis par des spécialistes
permettant ainsi aux abonnés de choisir le l’hygiène de vie qui leur convient le mieux.
Cette large palette de services interactifs fournira de l’information instantanée autour des régimes alimentaires, de l’obésité, du diabète ainsi que les meilleurs conseils pour garder la forme. Ce service sera
rapide et facile d’accès via le téléphone portable. Les abonnés à ce service pourront également
bénéficier de consultation médicale et un ensemble d’applications sanitaires personnalisées.
L’abonnement à ce service se fera de manière directe et réservera un bouquet d’applications personnalisables. Et s’agissant d’un service d’intérêt général, il ciblera également les populations des milieux
ruraux et éloignés qui manquent de services médicaux complets.
A propos de ce service, le Dr. Nesser Marafih a déclaré : « la technologie mHealth nous offre
l’opportunité de fournir à nos abonnés un contenu et des applications spécifiques à la santé et
adaptés à leurs besoins. Ceci en partenariat avec des spécialistes dans le domaine de la prévention
sanitaire. Notre partenariat avec MHC nous fournit des informations directes et importantes pour les
abonnés de la région du Moyen Orient. Ce qui représente un pas de plus dans notre chemin vers position de leader de l’innovation ».
Le diabète et l’obésité sont considérés comme des maladies chroniques et l’organisation mondiale de
la santé estime que le nombre de personnes atteintes de diabète sera de 51,7 millions dans la région
MENA d’ici 2030. En plus de leur impact sur la santé, ces maladies peuvent entrainer d’autres telles que
la cécité, l’insuffisance rénale, les maladies cardiovasculaires. D’un autre côté, ces maladies ont un
impact sur la société et leurs soins coûtent cher aux individus.
S’exprimant sur ce partenariat, le Docteur Hamad Al Omar, Directeur général de MHC, a notamment
déclaré : « La préservation de la santé est une affaire qui concerne tout le monde. Par conséquent, la
possibilité d’obtenir les informations relatives à ce sujet est très bénéfique pour les abonnés. Ce nouveau partenariat avec le Groupe Qtel encouragera les personnes à préserver davantage leur santé et
participera à l’amélioration de la prévention dans ce domaine ».
Le Groupe Qtel croit dans la réussite du service santé via le mobile grâce à l’ensemble des services
conçus spécialement pour combattre des maladies avec de l’information disponible en plusieurs langues.
A l’aide de son réseau hautement développé, le Groupe Qtel sera parmi les premiers opérateurs
télécoms à jouer un rôle actif dans le développement du service « mHealth » grâce à sa présence dans
17 pays.
Affaire de corruption dans le secteur des télécoms en Inde : Le PM indien Manmohan Singh accepte la
création d'une commission d'enquête parlementaire
Le Premier ministre indien Manmohan Singh a accepté mardi la création d'une commission d'enquête
parlementaire sur la vente présumée frauduleuse de licences de téléphonie mobile qui aurait fait perdre au pays jusqu'à 40 milliards de dollars.
Les partis d'opposition avaient bloqué les travaux de la précédente session parlementaire l'an dernier
pour faire pression sur le gouvernement qui rejetait la création de cette commission.
"Nous ne pouvons nous permettre d'avoir une situation dans laquelle le parlement n'est pas autorisé à
fonctionner", a déclaré M. Singh devant les parlementaires.
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"C'est donc dans cette situation particulière que le gouvernement accepte d'installer un comité mixte
parlementaire", a-t-il ajouté.
La révélation de ce scandale dans les télécoms a conduit à la démission et à l'arrestation du ministre
des Télécommunications, accusé d'avoir orchestré l'attribution en 2008 de licences de téléphonie mobile à des opérateurs pour des prix inférieurs à leur valeur et sans passer par le procédé des enchères.
Des hommes d'affaires importants, dont des magnats de l'industrie et de l'immobilier parmi les plus
riches du pays, ont aussi été interrogés par la police.
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Ericsson prévoit 5 milliards de clients à l'Internet mobile
Le géant suédois a annoncé une coopération exclusive avec Akamai.Les deux alliés veulent livrer leurs
solutions dans le monde des mobiles.
«Nous allons passer cette année le cap du milliard de clients à l'Internet mobile. En 2016, le nombre de
ces abonnés sera de 5 milliards », a déclaré, à Barcelone, Hans Vestberg, le PDG d'Ericsson, le numéro
un mondial des infrastructures pour les équipements mobiles. Ces deux chiffres expliquent pourquoi la
bataille qui se noue actuellement dans les Smartphones et les tablettes Internet est fondamentale.
Ceux qui ont raté le démarrage de l'Internet mobile, tels Nokia et Microsoft, doivent trouver rapidement
des solutions pour se relancer. Dans le futur, il n'est pas sûr que la première manière de se connecter à
Internet sera à partir d'un PC à la maison ou au travail, relié à une ligne fixe d'un opérateur de
télécoms.
«Dans les dix à vingt prochaines années, nous croyons dans l'idée d'une société en réseau.Tout ce qui
peut être connecté le sera», a ajouté Hans Vestberg. La situation s'accélère. Alors qu'il a fallu cent ans
pour avoir le premier milliard de lignes de téléphonie fixe, en vingt ans, les acteurs des télécoms ont pu
capter 5 milliards d'adeptes au téléphone mobile. Dans une poignée d'années, «en 2015, il y en aura
entre 7 et 8 milliards. C'est supérieur à la population de la terre. Car une personne aura plusieurs abonnements», a ajouté le PDG du groupe suédois.
Face au développement des usages du mobile, le groupe suédois a donc annoncé, à Barcelone, un
accord exclusif avec Akamai, société américaine spécialisée dans la fourniture de contenus et d'applications sur Internet. Les deux alliés veulent livrer leurs solutions dans le monde des mobiles. David
Kenny, numéro deux d'Akamai, a rappelé que son entreprise a déjà été retenue par « es 30 premiers
groupes de médias dans le monde» pour livrer leurs contenus via Internet.
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Mobiles: un monde sans imagination (et l'avenir selon
Google)
Un petit bilan du Mobile world congress de Barcelone, qui s'est tenu du 14 au 17 février, et qui est devenu le plus intéressant des salons technologiques en Europe : on va s'ennuyer. Ce salon dévoile les nouveautés en matière de téléphone intelligent ( les modèles normaux ne sont même plus exposés), de
tablettes, et même d'informatique ( ce salon a piqué la place du grand Cebit de Hanovre). Et bien,
cette année, il n'y aura rien de neuf, si ce n'est des gadgets. Certes, il y a un biais, puisque ni Apple - qui
ne va jamais dans les salons- ni Nokia - qui n'avait plus rien de neuf à montrer et qui ne sera donc plus le
numéro un mondial du secteur à la fin de l'année - n'étaient la, mais tous les autres se sont signalés par
un sacré manque d'imagination : tous les Smartphones se ressemblent comme deux gouttes d'eaux.
Certains sont plus fins ( Samsung), d'autres en 3D ( LG), ou avec une fonction jeu ( Sony Ericsson), mais
dans l'ensemble, tout se ressemble, et on peut faire le même constat pour toutes les tablettes qui vont
déferler : elles sont plus ou moins grandes, mais toutes pareilles sur le fond. Cela s'explique : comme l'industrie du PC qui fait des produits tous identiques parce que tous construits sur le même moteur, Windows, avec les mêmes pièces, toute l'industrie de la mobilité s'orchestre maintenant autour des logiciels
Android de Google, véritable roi du salon. Pour le design, aucun fabricant n'arrive à imaginer de faire
autre chose qu'un semi iPhone...et le résultat est donc une quasi uniformité. Ce sera sur le prix que se fera la différence. En mettant leur avenir entre les mains de Google, les constructeurs sont aussi en train
de renoncer à toute création de valeur, et sans doute, tout brillant avenir. Ils ont délégué la RD à un acteur qui le leur fera payer un jour ou l'autre.
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Signalons que l'acteur en question, Google, tient lui-même un discours sur l'avenir qui est très pauvre,
tant il est marqué par un mélange de naïveté confondante et d'angélisme roublard. Eric Schmidt, le
PDG pour encore quelques jours, est venu faire un grand show, où il donnait « sa » vision de l'évolution.
« Je suis un ingénieur en informatique, donc, quelqu'un d'optimiste. D'abord parce que la transparence de notre nouveau monde digital aide les politiciens à s'améliorer. » Ca, c'est possible. Il a ensuite
tenté de nous expliquer pourquoi le futur serait mieux que le passé : « parce que nous n'oublierons plus
rien. On gardera tous nos souvenirs, même les plud petits, chaque journée sera gardée grâce à la
mémoire éternelle des ordinateurs. » Cet avantage la semble douteux, tout comme le suivant « On ne
se perdra plus nulle part : nos mobiles nous permettront de nous retrouver. Quand j'étais jeune, j'étais
venu en Europe. Je ne savais pas ou j'étais, ce n'étais pas rassurant. Cela n'arrivera plus, on saura où on
est. Et nos amis sauront eux aussi toujours ou nous serons ( la dame à coté de moi s'est alors écriée, effrayée « mais la police aussi saura ou on est ! »). Eric a continué, accrochez vous : « Tous les humains
sont bons, ils veulent tous la même chose, il ne faut pas avoir peur. » Et la dessus, il a balancé sa dernière carte pour défendre l'avenir « Vous ne vous ennuierez plus jamais, car votre mobile vous suggérera toujours quelque chose à faire, il vous donnera des idées si vous n'en avez pas. ». Heureusement, il a
terminé sur un point d'actualité « mais le plus important, c'est sans doute que désormais l'information
est partout, qu'elle ne peut plus rester entre les mains des élites, que tout le monde est égal, puissant ou
pas ». Sur c'est aspect la, oui, on est d'accord avec lui...mais on le trouve quand même angélique, car
rien n'est plus dangereux que de l'info brute, non commentée, non expliquée...Wikileaks c'est bien,
quand c'est surveillé par des journalistes, mais pas forcement quand c'est brut de fonderie.
Pour résumer, aucune de ces idées made in Google ne dessine des perspectives enivrantes. C'est une
vision terre à terre, qui correspond assez bien à ce qu'on a vu pendant 3 jours...à quelques exceptions
prés. Car heureusement, les amateurs de science fiction pouvaient aussi trouver de quoi s'amuser, à
condition d'aller chercher les innovations au Japon qui reste à la pointe. Le géant local des télécoms,
NTT Docomo, montrait quelques résultats sortis de ses labos qui sont autre chose que l'eau tiède. D'abord, un téléphone mobile qui traduit tout seul les conversations : cela fait longtemps qu'on en parle,
mais ca commence à marcher. Dans le test, vous parlez en japonais, mais comme vous appelez un
anglais, votre demande est traduite automatiquement par le réseau...Ca marche pour le moment sur
des conversations très simples (réserver un restaurant). Autre nouveauté très stimulante : l'image en relief. Vous prenez un stylo qui a un bout de caoutchouc, et vous le passez à la surface d'un petit écran,
3D. Dessous, une image animée : c'est un caméléon. Quand votre stylo approche de l'écran, il vous tire
la lange dessus, et surprise, on ressent un choc violent qui nous fait sauter la main en l'air « On a du le
régler un peu trop fort » a commenté l'expert japonais. C'est en tout cas bluffant : demain, on ira au
cinéma, et on va sortir avec un œil au beurre noir quand on ira voir un film violent... « Non, on s'en servira surtout pour les jeux » dit notre Japonais. Comme quoi, la nouveauté existe encore quand on se
donne la peine de chercher !
PS, on est quand même un peu de mauvaise foi, car il ya une nouveauté cette année: le NFC. Nos
téléphones mobiles vont recevoir une fonction leur permettant le paiement sans contact; ils deviendront des cartes bancaires- et des passes navigo,, mais ces fonctions sont gérées par les cartes sim, et
les opérateurs. Et le nouvel iPhone qui va l'intégrer. On en reparlera donc bientot.
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