Mercredi 4 novembre 2015 20 heures Rencontre avec Jean

Transcription

Mercredi 4 novembre 2015 20 heures Rencontre avec Jean
Mercredi 4 novembre 2015
20 heures
Rencontre avec Jean-Jacques Zilbermann
Projection de A la vie (2014)
Ciné-club animé par Samuel Blumenfeld, journaliste au Monde
A la vie (2014) de Jean-Jacques Zilberman, avec
Julie Depardieu, Johanna ter Steege, Suzanne
Clément. 1h44.
En 1960, quinze ans après la fin de la Seconde Guerre
mondiale et la libération des camps, trois rescapées
d’Auschwitz se revoient pour la première fois, quelques
jours, au bord de la mer, à Berck-Plage. L’une vit à
Paris, l’autre aux Pays-Bas, la troisième au Canada.
Aucune ne savait, avant leurs retrouvailles, si les deux
autres avaient survécu aux marches de la mort.
Ce drame teinté d’humour est l’un des rares films
consacrés au sort des déportés à leur retour de captivité
et à la difficulté de reprendre une vie normale après
cette tragédie. Dans ce film en partie autobiographique,
inspiré de l’histoire de sa mère, Jean-Jacques
Zilbermann se livre moins à un devoir de mémoire qu’à
une tentative de comprendre ce que signifiait avoir
vingt ans à Auschwitz. A la vie, sorti en 2014, est le
cinquième film du réalisateur après Tout le monde n’a
pas la chance d’avoir des parents communistes (1993)
et La Folle histoire de Simon Eskenazy (2009).
PAF : 10 € (5 € pour les étudiants, demandeurs d’emploi et titulaires de la carte Alliance Safra)
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Après avoir été préposé à La Poste, Jean-Jacques
Zilbermann décide de vivre de sa passion : le cinéma.
D’abord projectionniste, il se lance au début des années
70 dans la réalisation de documentaires (Faites chauffer
l’école, 1971; Vivre heureux en Ardèche, 1974 ; La
Cigogne en rogne, 1974). Il participe ensuite, avec
quelques amis cinéphiles, au rachat et à la relance de
deux grandes salles de cinéma : l’Escurial, au début
des années 80, et surtout le Max Linder, rebaptisé Max
Linder Panorama en 1987.
En 1993, Jean-Jacques Zilbermann réalise son premier long-métrage,
Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes,
dans lequel il dirige Josiane Balasko. Quatre ans plus tard, il récidive
dans la comédie avec L’Homme est une femme comme les autres,
porté par Antoine de Caunes et Elsa Zylberstein. En 2003, il nuance
son cinéma d’une touche dramatique avec Les Fautes d’orthographe,
dirigeant pour l’occasion Carole Bouquet et Olivier Gourmet.
Puis, après six ans d’absence, il revient au cinéma avec une nouvelle
comédie La Folle histoire d’amour de Simon Eskenazy, la suite de
L’Homme est une femme comme les autres, dans lequel il retrouve donc
Antoine de Caunes et Elsa Zylberstein. Toujours avec un temps de
pause, c’est en 2014 qu’il reprend la caméra et réalise A la vie, dans
lequel trois femmes, anciennes déportées d’Auschwitz qui ne s’étaient
pas revues depuis la guerre, se retrouvent dans les années 1960.
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