synthese du chapitre 1: menages et consommation

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synthese du chapitre 1: menages et consommation
SECONDE – CSI – A. STRATAKIS
SYNTHESE DU CHAPITRE 1:
MENAGES ET CONSOMMATION
. Quels sont les revenus des ménages et à quoi les utilisent –ils ?
Les ménages perçoivent des revenus primaires de leur participation à la production, soit par leur travail
(revenus du travail), soit par le capital investi (revenus du capital dits aussi du patrimoine), soit les deux
(revenus mixtes). Ils perçoivent aussi des administrations publiques des revenus de transfert dits aussi revenus
secondaires (allocation chômage, retraites, RSA…). Pour calculer le revenu disponible des ménages, on
retranche aux revenus primaires les prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) et on ajoute les
revenus de transfert. Ce revenu disponible est ensuite consommé ou épargné.
L’épargne est la partie du revenu qui n’est pas immédiatement consommée. Les ménages épargnent pour
différentes raisons : précaution, prévision de dépenses futures, spéculation. Le taux d’épargne est un taux de
répartition divisant l’épargne par le revenu disponible. Le taux d’épargne des ménages dépend du revenu : plus
le revenu est élevé et plus les capacités d’épargne augmentent. Ce qui crée un cercle vertueux pour les plus
riches : avec leur épargne, ces ménages peuvent se constituer un patrimoine, qui génère des revenus du
patrimoine, ce qui augmente leurs revenus et donc leur capacité d’épargne etc… Les ménages les plus
modestes ne peuvent pas épargner et sont, pour certains, en situation de surendettement.
. Comment la consommation des ménages réagit-elle à la variation des revenus ?
En France, l’INSEE calcule régulièrement l’inflation (augmentation du niveau général des prix) qu’elle présente
sous la forme de l’indice des prix à la consommation (IPC). Si le revenu disponible des ménages augmente plus
vite que l’inflation, alors leur pouvoir d’achat augmente, ce qui signifie qu’ils peuvent acheter plus de biens et
services avec le même montant de revenus.
On observe que lorsque le revenu augmente, la structure de la consommation se transforme : la part des
dépenses allouées à l’alimentation diminue, alors que la part des consommations de services augmente, c’est la
loi d’Engel, du nom d’un statisticien du 19ème siècle.
On peut calculer alors l’élasticité-revenu de chaque bien ou service, c’est-à-dire la réaction de la demande de
chaque bien lorsque le revenu augmente. Les ménages ont tendance à moins consommer de produits de base
(pain simple, pommes de terre…), ce sont des biens inférieurs. La consommation de biens normaux (légumes,
fruits, vêtements…) augmente, elle, proportionnellement à la hausse du revenu. Et la consommation de biens
supérieurs augmente plus rapidement (tous les services tels que l’éducation, la santé, les loisirs … L’élasticité –
revenu pour les biens normaux et supérieurs est positive.
Calcul : élasticité-revenu = taux de variation de la demande du bien X/ taux de variation du revenu
Le résultat n’a pas d’unité.
. Comment la consommation des ménages réagit-elle à la variation des prix ?
On peut aussi mesurer l’élasticité-prix de la demande, autrement dit la réaction de la demande d’un bien ou
service à la variation du prix. Lorsque le prix d’un bien ou service baisse, la demande généralement augmente.
On dit que la demande est élastique, ou très élastique si la demande augmente fortement. C’est le cas pour
les biens supérieurs ou biens de luxe (loisirs …). L’élasticité-prix est donc généralement négative.
Mais il y a des produits pour lesquels la demande réagit peu aux variations de prix, on dit alors que la demande
est faiblement élastique à la variation du prix. Ce sont les produits dont on ne peut se passer à court ou
moyen terme. C’est le cas par exemple du pétrole.
Calcul : élasticité-prix = taux de variation de la demande du bien X/ taux de variation du prix du bien X
Le résultat n’a pas d’unité.
. Savoir-faire vus dans ce chapitre :
1. Deux outils pour mesurer des variations
. Le taux de variation permet de mesurer l’évolution d’une donnée dans le temps (baisse ou augmentation). Le
taux de croissance du PIB est un taux de variation par exemple. Le résultat est en %.
Calcul : Taux de variation = (valeur d’arrivée-valeur de départ) /valeur de départ x100,
. L’indice de base 100 a la même fonction exactement que le taux de variation : mesurer l’évolution d’une
variable. Il a été vu en cours vu avec l’indice des prix à la consommation.
Calcul : Indice de base 100 = (Valeur d’arrivée /valeur de départ de référence) x 100
2. Les taux de répartition permet de mesurer la part, la proportion d’un sous-ensemble dans un ensemble. Un
taux de chômage par exemple est un taux de répartition par exemple. Le résultat est en %.
Calcul : Taux de répartition = (sous-ensemble/ensemble) x 100
Attention à ne pas confondre taux de variation et taux de répartition ! Dans les deux cas, le résultat est un pourcentage (%) mais ce n’est
pas la même signification. Deux exemples : Le pouvoir d’achat a augmenté de 300 % au cours des 50 dernières années en France (taux de
variation) ; en France en 2014, les ménages ont épargné 16 % de leur revenu disponible (taux de répartition).
SECONDE – CSI – A. STRATAKIS
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