review - Sustainable Business Associates

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review - Sustainable Business Associates
review
Year 5, n°54, October 2008
business & sustainability
Getting to know better waste pickers
Dear Readers,
CONTENT (click for instant access)
Dossier: Informal recycling, role and issues
La récupération informelle
Des richesses cachées
Les chineurs du Maroc
Waste Pickers United
Living on landfills
A resourceful community
p. 2
p. 4
p. 5
p. 6
p. 8
p. 9
Economy & Business
Profiter de la crise pour
bâtir une économie plus verte
p. 10
Industry
$1 bn venture for MENA utilities sector
p. 11
Cleaner Production
Des végétaux pour restaurer des mines
p. 12
In a perspective to give some dignity and acknowledgement to
this profession, we dedicate our monthly dossier to the informal
recycling in emerging countries. Our goal is to highlight their role
in urban zones and to understand better their particular situation.
Enjoy the reading!
New Technologies
Satellites map eco damage
Waste management became a central topic of city politics. Waste
production increases along with the economic growth. Many
developing countries are not prepared for this situation and their
cities are weighted down by trash. Here come into play the informal recyclers –also called waste pickers or scavengers– who
regulate the increasing flows of city waste. They consequently
help to improve the living conditions and reduce the ecological
impact. These people work in extremely difficult conditions,
sometimes even in disregard of their own health or safety.
p. 13
Energy
Humdinger’s Wind Power Alternative
p. 14
Environment
Inquiètude face à
l’acidification rapide des océans
World can halt fossil fuel use by 2090
p. 15
p. 16
sba focus
E-learning
p. 17
Upcoming events
Conference: climate change in Maghreb p. 19
Chères lectrices, chers lecteurs,
La gestion des déchets est devenue une problématique centrale
dans les politiques municipales. La production d’ordures augmente proportionnellement à la croissance économique. Les
pays en développement ne sont généralement pas prêts pour
affronter cette situation, et leurs villes croulent sous des
montagnes de déchets, faute de moyens et de gestion. C’est
là qu’interviennent les récupérateurs informels –également
nommés chiffonniers ou chineurs–, qui permettent de réguler le
flux incessant des ordures municipales, améliorant ainsi la qualité
de vie urbaine et diminuant l’impact environnemental. Ces gens
travaillent dans des conditions extrêmement difficiles et le payent
parfois de leur propre santé.
C’est pour essayer de donner de la dignité et une reconnaissance
à ce métier que nous consacrons notre dossier de ce mois à la
récupération informelle dans les pays en développement, afin de
mettre en lumière le rôle primordial joué par les chineurs dans les
zones urbaines et de mieux appréhender leur situation particulière.
Bonne lecture!
1
La récupération informelle
Déplacer des montagnes
La gestion des déchets constitue un des principaux
défis auquels sont confrontées nos sociétés. La
conjonction d’un ensemble de facteurs, allant de
l’accroissement démographique, à l’expansion urbanistique, au développement des activités socio-économiques et de production, ainsi qu’aux mutations
des modes de vie et de consommation, engendre un
gisement grandissant de déchets. L’ampleur de ce
problème des déchets solides municipaux (DSM) se
ressent avec extrême acuité dans les sociétés du Sud,
qui souffrent d’insuffisances liées au cadres juridique
et institutionnel, aux lacunes organisationnelles et à
la rareté des moyens humains et financiers. En
l’absence d’un système de traitement des ordures
municipales adéquat, les déchets sont accumulés
dans des décharges, entraînant toutes sortes de
conséquences néfastes pour la qualité de vie, l’environnement et la santé publique.
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Activité marginale, utilité indiscutable
L’accumulation de déchets a engendré dans les
zones défavorisées l’apparition d’une activité économique informelle. En effet, de nombreux objets ou
matériaux jetés peuvent retrouver une valeur marchande à peu de frais, à travers la revente, le
recyclage ou la réutilisation. Des récupérateurs
–hommes, femmes et enfants– s’appliquent à trier
et extraire manuellement ces divers matériaux valorisables depuis des déchets mélangés, dans les
décharges ou directement dans la rue. Une fois
collectés et triés, les déchets sont vendus à des
intermédiaires qui s’occupent de les revendre soit
directement, soit après transformation (nettoyage,
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ajout de valeur, séparation des matériaux). Cette
activité, que beaucoup jugent dégradante, joue
néanmoins un rôle indispensable au sein des processus de gestion des DSM, notamment en matière de
recyclage. Le volume des déchets récupérés est loin
d’être négligeable : à Bangalore en Inde, 15% des déchets municipaux sont récupérés ainsi chaque jour ;
au Caire, c’est entre 30 et 40%, soit 900 tonnes chaque jour. La gestion des DSM pouvant représenter
jusqu’à 30 % du budget municipal, la récupération
informelle permet aussi à la ville de réaliser des économies substantielles. S’il est difficile de savoir le
nombre exact de personnes qui travaillent dans
cette filière, les estimations donnent un total compris entre 2 et 6 millions de personnes au niveau
mondial et des statistiques indiquent que, dans
certaines villes d’Inde par exemple, les récupérateurs
représentent jusqu’à 7 ‰ de la population.
Sans assurance ni reconnaissance
La récupération informelle est habituellement pratiquée par ceux qui n’ont guère d’autre choix et
constitue leur principale source de revenus. La valorisation des matériaux collectés leur permet de
subsister, voire d’exercer une activité lucrative, bien
que souvent injustement rémunérée. Même si le
bénéfice des personnes qui en font leur métier peut
dans certains cas dépasser le revenu minimum du
pays, il reste tout de même en général inférieur au
seuil de pauvreté. Cette activité est parfois considérée comme illégale et dans ce cas les ramasseurs ont
en plus à craindre les forces de police. Mais que la
récupération soit légale ou non, le secteur reste
majoritairement informel et ne procure aucune couverture sociale. Ces travailleurs sont généralement
exclus de la société civile et la tentation est forte
pour une municipalité de vouloir s’en débarrasser
afin d’améliorer l’image de la ville ; les initiatives qui
visent à les intégrer sont encore rares.
2
La récupération informelle
Un travail ingrat dans un cadre hostile
L’Organisation Internationale du Travail (OIT) note
que les récupérateurs de déchets des pays en développement exercent partout les mêmes tâches dans
des conditions similaires. Il s’agit la plupart du temps
de familles entières qui travaillent sur les collines
formées par l’accumulation des déchets dans les
décharges ou qui font les poubelles dans les rues.
Pratiquée sans protection (gants, chaussures,
masques) ni outillage adapté, la collecte et la manipulation même des déchets entraîne des risques
sanitaires et des dangers physiques pour les ramasseurs : blessures, maladies parasitaires intestinales
ou cutanées, tuberculose, pneumonie, bronchite,
infections des yeux, etc.
La haute densité de particules (jusqu’à 25 fois plus
élevée dans une décharge que dans les zones résidentielles) entraîne des problèmes pulmonaires :
40% de ramasseurs affectés sur un site en Thaïlande,
53% des enfants sur un site aux Philippines. Les
métaux lourds affectent également leur santé. Sur
un site philippin 70% des enfants ramasseurs avaient
un taux de plomb dans le sang 2,5 fois plus élevé que
les autres enfants des bidonvilles. L’instabilité des
déchets augmente les risques d’accident, la remontée de gaz toxiques peut piéger un ramasseur, les
incendies sont fréquents, et les éboulements
peuvent être mortels : 39 morts à Istanbul en 1993,
plus de 200 à Manille en 2000.
de Mexico ont une espérance de vie de 39 ans quand
celle du reste de la population est de 67 ans.
Améliorer la condition des récupérateurs
Les récupérateurs sont souvent l’objet d’interventions
d’ONGs internationales et locales. Parmi les interventions déjà réalisées dans différents endroits du
monde, on peut citer :
• L’approvisionnement en nourriture, outils et
équipements de protection, soins d’urgence et vaccins, abris pour la nuit
• L’éducation formelle et informelle : création de
structures d’accueil pour enfants, promotion et
réhabilitation d’écoles, création de bourses, d’ateliers
et de formations spécifiques au recyclage
• La génération de revenus et d’emplois en créant
des coopératives et en développant des possibilités
de microcrédit
• L’amélioration du statut : enregistrement, création
de pièces d’identité, campagnes publiques et lobbying en faveur des récupérateurs
review
• Le développement de liens avec le secteur public
pour intégrer les récupérateurs dans la gestion des
déchets, et le développement de partenariats avec
le secteur privé pour éviter les intermédiaires.
Les risques sanitaires sont également étendus au
voisinage par les animaux qui se nourrissent des ordures (et qui servent eux-mêmes de nourriture aux
habitants) et par la dispersion des déchets. De plus,
l’absence d’infrastructures de base et en particulier
de latrines pousse de nombreuses personnes à utiliser les piles d’ordures comme toilettes, d’où une
contamination accrue. En conséquence, l’espérance
de vie des chineurs est inférieure à la moyenne : ceux
Les résultats concrets de ces interventions sont mitigés, leur réussite dépendant de l’intégration correcte
des différents éléments humains, techniques et
économiques. Par exemple, se contenter de fournir
des équipements de protection peut s’avérer inutile,
souvent le matériel ne sera guère utilisé au final car
jugé « peu pratique ». Par contre, les projets créant
des centres de tri dédiés aux récupérateurs leur permettant de travailler dans un cadre organisé ont
souvent plus de succès car ils leur procurent une
meilleure autonomie.
Source: enda.org, gtz-pgpe.ma, ilo.org
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Des richesses cachées
Le cas du Maroc
Au Maroc, à l’instar de tous les pays du monde, les
activités socio-économiques couplées à l’accroissement démographique et aux changements dans le
mode de consommation génèrent une production
importante de déchets solides municipaux (DSM),
qui s’élève actuellement à près de 18’000 tonnes/
jour. En chiffres ronds, on peut considérer une
production annuelle d’environ 6 millions de tonnes
soit en moyenne par jour 0,75 kg/hab (1 kg/hab en
milieu urbain et périurbain). Le taux moyen de la
collecte des DSM est estimé à environ 70% en milieu
urbain. En milieu rural, où la collecte est peu, voire
non organisée, la quasi-totalité des déchets est
acheminée vers les décharges sauvages sans aucun
traitement au préalable et sans aménagement des
sites réceptacles. En effet, on compte plus de 300
décharges sauvages contre quelques décharges
contrôlées.
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Des déchets qui coûtent cher...
milliard de Dirhams (dont 1.487 milliard pour les
DSM) soit près de 0.5% de PIB en l’an 2000.
...mais pourraient rapporter gros
Alors que près de 40% de ces déchets sont recyclables, seuls 4 à 5% sont effectivement récupérés. Mais
les autorités s’aperçoivent petit à petit des richesses
que recèlent leurs poubelles et leurs décharges. Un
potentiel commercial dont le secteur informel s’est
emparé depuis des dizaines d’années, mais qui ne
peut être efficacement exploité, faute d’organisation. La récupération de ces matériaux recyclables
constituerait une économie en matières premières
(bois, papier, verre, plastique...), et augmenterait la
durée de vie des décharges. Pour prendre un exemple concret, le plan de gestion des déchets de la
région de Tanger-Tétouan, réalisé par la coopération
allemande GTZ (Coopération technique allemande)
et le département marocain de l’Environnement,
estime ainsi à 23,5 millions de dirhams la valeur économique des produits recyclables de la région.
La gestion des déchets ménagers demeure problématique presque pour toutes les collectivités locales
du Maroc. Les quantités importantes de déchets
produites, l’insuffisance financière, les lacunes
d’ordres organisationnel, institutionnel et de gestion, le déficit en matière de personnel qualifié, les
infrastructures insuffisantes et le faible niveau
d’éducation environnementale constituent autant
d’obstacles à sa bonne mise en oeuvre. Ainsi, il
résulte de la conjugaison de ces facteurs, une pression importante sur l’environnement qui se solde
par des impacts négatifs sur les ressources naturelles et sur le cadre de vie et les conditions sanitaires
des populations. Selon le rapport de la Banque Mondiale (2003), le coût annuel des dommages générés
par les déchets, tous types confondus, s’élève à 1.7
Source: gtz-pgpe.ma, enda.org.ma, nadorcity.org, afrik.com
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Les chineurs du Maroc
Ignorés et exclus, comme partout ailleurs
Selon Abdelmourhit Lahbabi, administrateur délégué à l’Agence de Développement Social Maroc
(ADS) , 10’000 chiffonniers ont été recensés au niveau
national. Il souligne que le « secteur du recyclage des
déchets souffre d’une absence totale de reconnaissance tant au niveau institutionnel, que juridique et
réglementaire ». Les récupérateurs présentent en
effet toutes les caractéristiques d’une population
vulnérable évoluant en marge de la société. A Tanger,
l’analphabétisme prévaut de manière préoccupante
chez cette population avec 44% chez les chineurs
ambulants et pas moins de 60% chez les chiffonniers
de la décharge municipale. A ces taux inquiétants
vient s’ajouter le phénomène de l’abandon scolaire
qui semble être une fatalité au sein des enfants aussi
bien des chiffonniers que des ambulants.
review
Rares sont les chiffonniers dont les revenus suffisent
pour sortir de la misère. Dans le cas de la fermeture
des décharges, ils se retrouveraient simplement sans
ressources, et dans l’impossibilité de retrouver un
emploi. Des initiatives doivent donc être envisagées
pour insérer les récupérateurs dans le secteur formel
de gestion des déchets. L’insertion à travers l’éducation pourrait réussir car selon les enquêtes réalisées
auprès des chiffonniers, une grande majorité souhaiteraient une formation relative à la gestion des
déchets. Quant aux propositions de travail au sein
de coopératives ou d’associations, elles doivent tenir
compte du fait que les sondages révèlent un taux de
satisfaction plus important chez les récupérateurs
qui travaillent seuls que chez ceux qui travaillent en
groupe, des campagnes de sensibilisation visant à
expliquer l’intérêt d’une telle initiative doivent donc
être entreprises.
Des actions fructueuses au Maroc
Les institutions marocaines apportent de plus en
plus de soutien à des initiatives locales qui visent à
sensibiliser la population et à élaborer un système
efficace de récupération des déchets. C’est le cas
pour Coopi, qui est arrivée à Nador, au nord-est du
Maroc, en 1999. Son objectif était à l’origine de soutenir les artisans de la ville dans le pavage des rues,
mais l’ONG a fini par s’installer, devant le travail qu’il
restait à effectuer en matière de recyclage.
Elle y mène depuis 2002 un projet de protection de
l’environnement. La filière en question est constituée
de récupérateurs méprisés, sans statut, qui s’échinent
dans des conditions d’hygiène déplorables à ramasser les déchets pour un salaire journalier de 30 Dh,
pour les plus jeunes (7-15 ans), à 60 Dh pour les plus
âgés (plus de 16 ans). Intervient ensuite le grossiste
local, également illégal, qui s’emploie à faire parvenir
la matière récupérée aux usines de recyclage.
Après deux ans de travail, Coopi est parvenu à faire
éclore en juillet 2003 « l’Association des récupérateurs
du papier carton » (ARPC). Premier rapprochement
du genre, au Maroc, qui réunit essentiellement des
grossistes. Des premiers fonds à hauteur de 5 millions de Dirhams ont été débloqués par Coopi Nador
et par d’autres partenaires (ADS, associations locales,
PNUD…). Un système d’octroi de microcrédits aux
récupérateurs sous forme de charrette a pu être
adopté et du matériel mis à disposition (machines,
véhicules, presse carton, broyeur de plastique, combinaisons et gants).
Source: gtz-pgpe.ma, enda.org.ma, nadorcity.org, afrik.com
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Waste Pickers United
World Congress of Waste Pickers
In spite of working in an activity that each year
provides thousands of tons of raw material to multinational industries and hundreds of small businesses,
the population dedicated to recover recyclable material is economically and socially falling behind,
becoming highly vulnerable. In view of that, these
informal workers started to get organized and to debate about their right to work in decent conditions
within the framework of the public system of waste
collection. Waste pickers organizations have existed
for more than 100 years, especially in third world
countries. Colombia has the earliest background
of formal organization of waste pickers, with associations created almost 35 years ago. Funded by
international non-profits, the First World (3rd Latin
American) Congress of Waste Pickers was held in
early March 2008 in the colombian capital Bogota.
The objective was “to exchange experiences and to
create national and international alliances that will
protect us” said Jorge Eliécer Ospina, a trash recycler
who belongs to the 18,000 members Bogotá Association of Recyclers (ARB), which recently hosted
hundreds of waste pickers from over 40 countries
during the four-days conference.
During the congress, groups from several countries
expressed their concern about local government
turning to private companies to manage recycling,
which threatens to put thousands of informal workers out of work. Another problem expressed by many
participants is harassment from local authorities.
An Argentinian delegation told how just days before
the conference, police violently evicted a group of 50
recycler families squatting in a building that doubled
as a storage facility.
termediaries who simply buy materials collected by
others. Some of the groups at the conference do
more than simply recycle trash. The Community Sanitation and Recycling Organization (CSARO) from
Phnom Penh, Cambodia, uses part of the waste
collected by its members to make handicrafts sold
in markets. They make flowerpots from discarded
rubber tires, stationary from paper, and colorful
purses from used plastic. But their most profitable
product is packaged compost they make from organic
trash. Laila Rashed Iskandar, an organizer with several recycling groups in Cairo, Egypt, notes that like
her Cambodian colleagues, groups in Cairo specialize in processing recyclable materials and manufacturing. In this aspect, she explained, Cairo is ahead of
its Latin American counterparts, who focus on the
basic tasks of collecting, sorting, and selling recyclables. “However, we’re way behind the Latin American
organizations in organizing, consolidating, dialoguing
with government and lobbying for legal, legislative,
and procedural reform,” said Iskandar. Asked why,
she responded. “Because we’re fragmented; we’re
not united. It’s very simple.”
Still, almost all of the conference delegations, including the Latin Americans, were from established
recycler organizations, which represent only a fraction of active waste pickers worldwide. Those who
continue to work independently do so under more
precarious conditions, make less money, and receive
no health or social security benefits.
review
Sharing experience
The conference also highlighted local subtleties
among the different delegations. A presentation
from Kagad Kach Patra Kashtakari Panchayat, a group
made up almost entirely of women from Pune, India,
described recycling in India as a highly specialized
occupation with a distinct division of labor. At the
bottom-end of the hierarchy are those that scour
massive landfills and brave frequent dump fires
during the summer months. At the wealthier end of
the pyramid are doorstep collectors and itinerant in-
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Waste Pickers United
Organization for acknowledgment
Since informal trash recyclers are becoming better
organized, some governments see them as viable
partners and are integrating them into official waste
management systems. This process is essential for
this activity to be considered as a legitimate profession that provides a badly needed service that helps
protect the environment and reduces litter in urban
areas.
child labour, if the organisation in charge is a waste
pickers’ association, which provides access only to its
(adult) members. In this case the organisation has an
economic, not only a social, interest in controlling
access. These types of measures should always be
accompanied by awareness raising. More sustainable measures that local governments can take and
that provide waste pickers with more income are:
• Arranging for separate sorting areas at landfills and
provide concessions to waste pickers or their associations
• Establishing selective collection and separation at
source systems and provide wastepickers with service contracts
In the latter example waste pickers actually cease
being pickers, because they gain access to waste that
is separated at source, and not mixed waste. This has
several advantages for their occupational health and
working conditions as well as for their income, as
clean recyclables have more value than soiled waste.
Service contracts could include clauses specifying
the exclusion of child labour.
The Brazilian government for instance provided
the Brazil’s National Movement of Recyclable
Materials Collectors a credit line of $85 million with
the national development bank. The government
hopes the loans will help the group raise incomes
and improve working conditions for its members. In
Bogota, a Supreme Court case forced the government to implement affirmative action policies in
favor of recyclers when soliciting waste management contracts. Consequently, the city ceded management of a recycler center to the informal recyclers
of the ARB.
There are examples of waste pickers cooperatives
who expanded their activities from a base or core
business related to collection of recyclables into
office cleaning, gardening, and other services. The
effect on child labour is indirect and mainly relies on
the increase in income.
review
The problem of child labour
The 2004 ILO study, Addressing the Exploitation of
Children in Scavenging (Waste Picking): a Thematic
Evaluation of Action on Child Labour, provides some
excellent examples of integration of livelihoods and
child protection planning and programming. It lists a
number of technical, environmental and institutional
measures that can contribute to reducing child labour
in waste picking. Experiences in Tanzania have shown
that controlling access to transfer stations and landfills can have a potential positive effect on reducing
Source: news.newamericamedia.org, alternativelabour.wordpress.com, theperpetualbloom.wordpress.com
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Living on landfills
Kyoto Protocol endangers
Indian waste pickers
India’s waste-pickers have been recycling trash for
decades, since long before recycling became fashionable in the West.. They recycle almost 60 percent
of country’s trash for about $3 a day. In Delhi alone,
they are more than 300,000 and save the city an estimated $15,000 in daily waste-disposal costs. Almost
all of these slum-dwellers are dalits, once known as
untouchables, and recycling is often their only source
of income.
review
Now their livelihoods may be endangered if the government begins incinerating garbage to gain carbon
credits under the Kyoto Protocol. A new waste incinerator that turns trash into electricity is slated to be
built in Timarpur, a suburb of Delhi. It will generate
carbon credits, but will also emit cancer-causing
dioxins, mercury and other heavy metals, and fly ash.
Are the carbon credits available under Kyoto’s Clean
Development Mechanism worth putting thousands
of impoverished waste-pickers out of business and
worsen even more their condition?
In Timarpur’s case, the argument goes as follows:
Incinerators will generate energy from waste; that
waste used as fuel displaces fossil fuel use; thus all of
the CO2 emissions that would have been generated
had the energy come from fossil fuels should now
qualify for carbon credit. To make the offer even
more lucrative, incinerator companies can claim they
are capturing and burning the methane that would
have been released from rotting garbage.
However, the Global Alliance for Incinerator Alternatives says that Delhi’s garbage doesn’t have enough
burnable matter to justify the use of an incinerator.
In fact, India’s Ministry of Environment and Forests
concluded in 1997 that incineration in the Delhi
region was “not feasible” and that composting was
the preferred route.
But the project implementation already started and
according to Neil Tangri, of the Global Alliance for
Incinerator Alternatives, the waste-pickers are now
being harassed and denied access to the dry, highcalorie items the incinerator will devour.
Source: us.oneworld.net, economist.com
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A resourceful community
Cairo’s Zabaleen
An original initiative
Thomas Taha Rassam Culhane is the founder of Solar
Cities, a nongovernmental organization that is
installing environment-friendly solar hot-water
heaters on the rooftops of Coptic Christian and Muslim communities in Cairo’s slums.
In the mid-90’s, Ann Wizer, a visual artist and environmental activist living in the Philippines, started using
trash as her primary material in costumes and installations, as an artist’s expression against ongoing
ecological abuse from industry and consumerism. In
2002, Wizer created XSProject in Jakarta (Indonesia),
an operation involving poor communities of trash
pickers and focusing on the development of sustainable solutions to the problem of unmanaged
consumer waste.
review
A few years ago, Culhane says, the Egyptian government decided to privatize the country’s waste
management system, threatening the Zabaleen
(“waste pickers” in Arabic) way of life. But foreign
companies hired to do the job found that their garbage trucks couldn’t navigate Cairo’s narrow streets
the way the donkeys could. Today, the slum’s residents
still collect much of the city’s trash. The Zabaleen’s
efforts have attracted attention from the international community. Several years ago, UNESCO and
Procter & Gamble (P&G) began investing in an
informal recycling school — officially called the
Mokattam Non-Formal Education Project. In fact the
counterfeiters used to sift through garbage, take
P&G shampoo bottles, fill them with cheaper products and resell them. To get the bottles off the streets,
the American company agreed to fund the school
and help the community learn how to recycle plastic.
80,000 tons of flexible plastic packaging is manufactured each year in Indonesia. The average use of a
single use drink container is only 4 seconds, after
which it may sit in a landfill forever. This type of plastic has no market as it is difficult to recycle. XSProject
buys waste from the trash pickers before it reaches
the landfills. Then, in a proactive design workshop,
local highly skilled craftspeople are trained: they
learn the particular methods of working with trash,
experiment with the inherent properties of different
packaging materials and create a large variety of
useful and colourful products. These objects are sold
around the world, mainly on the web.
The non-profit XSProject Foundation was established in 2004 with the aim of raising environmental
awareness and to directly help the trash picker communities. They provide them income opportunities,
but also assistance for daily needs, scholarships and
health protection.
Today, the school serves as a center where young
people can learn about the business and economics
of recycling. Students are trained to use Excel spreadsheets, and they learn how to shred plastic in machines, wash and dry it using solar energy, bag it and
send it out to be melted down for reuse. On the
school’s rooftop, Solar Cities has installed one of its
solar hot-water heaters, partly made from recycled
garbage bags and plastic. The local craftspeople
have played a key role in helping Solar Cities install
solar water heaters throughout the community.
Culhane says the local steel cutters, copper welders
and glass makers made it easy to build his systems.
Source: npr.org, xsproject.us
n° 54 • October 2008
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Economy & Business
Will Dubai’s soaring economy come in for a landing?
Shares in government-backed Emaar, the Middle East’s biggest
developer, are down more than 60 percent this year, mirroring a
widespread sell-off in Dubai real estate. EFG-Hermes, an Egyptbased investment bank, recently projected that Dubai’s real estate
market could shrink by as much as 20 percent by 2011. To be fair,
Dubai’s slowdown looks nothing like the beating that the U.S. real
estate market has taken. Property values still rose 16 percent in the
second quarter this year, according to Colliers, a real estate research
firm. That’s a sharp decline from the 46 percent increase of the first
three months of 2008 but far outpacing nearly everywhere else in
the world. Of greater concern to analysts is Dubai’s high level of
debt. State-backed firms have borrowed huge sums to meet a seemingly endless demand for property and now carry a total debt of
nearly $50 billion, more than the value of Dubai’s entire economy in
2006. Unlike the six other semiautonomous city-states that compose
the United Arab Emirates, Dubai has relatively scant oil revenues to
fall back on. Dubai’s leaders say they can meet their debt obligations
for now. To calm investors’ fears, the UAE government guaranteed all
deposits in national banks and injected more than $13 billion to keep
the economy churning. Demand remains robust - Dubai continues
to add about 200,000 residents a year - and at the top end of the
market this is still a place of lavish dreams.
Source: kansascity.com 27/10/2008
review
Profiter de la crise pour bâtir une économie plus verte
La crise du crédit “peut être utilisée pour progresser dans une nouvelle direction, c’est une chance de rebâtir un système financier de
telle sorte qu’il soutienne une croissance durable”, a assuré le patron
de la Convention climat de l’ONU (CNUUC), Yvo de Boer. “Les gouvernements ont désormais une occasion de définir et de faire appliquer
des politiques qui stimulent la concurrence privée dans le but d’apporter des financements aux industries propres”, a-t-il insisté. Une
conférence climat de l’ONU prévue en décembre 2009 à Copenhague
doit conclure des négociations internationales, associant pays industrialisés et nations en développement et visant à la réduction des
émissions polluantes. M. de Boer a affirmé que si les négociations débouchaient sur un résultat ambitieux en matière environnementale, cela
aurait “d’importantes retombées économiques à travers le monde, sous
forme de nouveaux marchés, de nouveaux secteurs d’investissement
et de créations d’emplois”. “La haute technologie propre et l’industrie de
haute qualité représentent déjà des secteurs à haut rendement pour
les investisseurs”, a-t-il noté, relevant que les investissements dans les
énergies propres avaient progressé en 2007 de 148 milliards de dollars par rapport à 2006, soit une hausse de 60%. Un rapport diffusé à
New York le 24 septembre, en marge de l’Assemblée générale de
l’ONU, affirmait que le marché des produits et services respectueux de
l’environnement allait doubler dans les dix prochaines années, passant
de 1’370 à 2’740 milliards USD par an en 2020.
Source: ecolopop.info 10/10/2008
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Où vont les prêts de la Banque Mondiale ?
Selon un dernier rapport de l’organisation environnementale Les Amis de la Terre aux EtatsUnis, les prêts du Groupe Banque mondiale
pour les énergies fossiles auraient augmenté
de 94 % entre 2007 et 2008 (256 % pour le
charbon) dépassant les 3 milliards de dollars
tandis que sur la même période, ceux attribués
aux énergies renouvelables auraient augmenté
de 13% seulement pour passer de 421 à 476
millions de dollars. Ces données accablantes
décrédibilisent lourdement les récentes ambitions de la Banque en matière climatique,
dénoncent Les Amis de la Terre.
Source: actu-environnement.com 14/10/2008
Syria to host conference on financial crisis
Syria will host an international conference in
Damascus in mid-November to discuss the
global financial crisis and its affect on Arab
economies. The event will gather around 500
experts representing commercial and investment banks, financial institutions, ministries
and chambers of commerce worldwide. The
conference will examine the role of the financial
institutions and the role of the private sector
and free economic zones in developing the national economies. On November 15, Washington
will also host an international summit on the
global financial crisis.
Source: article.wn.com 24/10/2008
Dubai Natural Resources World
En réaction à de grandes possibilités de croissance dans le secteur des ressources naturelles
mondiales, Dubai World a annoncé aujourd’hui
la création d’une nouvelle unité commerciale,
Dubai Natural Resources World, conçue pour
explorer de nouvelles possibilités d’investissements à long terme, tout en contribuant de
manière positive au développement durable.
Ce sera le fer de lance de la croissance des intérêts du groupe sur toute la chaîne de valeur
des ressources naturelles, y compris le pétrole
et le gaz, l’énergie alternative, l’extraction minière et l’agriculture.
Source: businesswire.com 05/10/2008
10
Industry
$1 billion venture for MENA utilities sector
Qatar, Iran, and Russia may form ‘Gas Opec’
Metito, the international water desalination and wastewater treatment specialist announced the creation of a new joint venture
company with German based Berlinwasser. The new company,
headquartered in Dubai, has plans to manage a total capital expenditure of $1billion over the next three years. Metito Berlinwasser is
committed to offering a variety of industry leading services in the
water utility sector across the Middle East and North Africa markets
with a specialisation in water and wastewater projects. $120 billion
are expected to be invested in the water industry in the region over
the next decade. Governments throughout the Middle East, North
Africa are planning to open the water sector to private companies
with the objective of improving efficiency and enhancing services to
consumers. There are many challenges facing the water industry
in the region including escalating
costs. With vast regional and international expertise the new company
will be providing cutting edge solutions that improve cost efficiencies
at the same time as reducing the
impact on the environment.
Qatar, Iran, and Russia, the world’s three leading
natural gas producers, are forming a ‘big gas
troika’ that could become a permanent body,
reported Reuters. Details of the group’s role are
still being ironed out. Alexei Miller, CEO of Russian gas monopoly Gazprom, said the body
would meet up to four times a year to discuss
pricing issues. However, Iranian Oil Minister
Gholamhossein Nozari said he hopes the group
will develop into ‘Gas OPEC’, a formal body that
makes output decisions in the same way that
OPEC does.
Source: ameinfo.com 27/10/2008
La fièvre africaine du ciment
review
Les investisseurs semblent avoir compris le message de détresse du
marché africain du ciment, qui exprime l’urgence à augmenter la
production pour répondre à une demande en constante progression. Quatre investisseurs privés, africains et européens, viennent
d’annoncer ou de confirmer leur décision de consacrer une somme
globale de 590 millions d’euros à la construction de quatre cimenteries. Objectif stratégique : accroître considérablement la production
de ciment pour juguler la crise des derniers mois. La firme allemande
Schwenk Group a confirmé la construction dès 2009 de la première
cimenterie de Namibie, qui coûtera 238 millions d’euros. Selon la
presse d’Addis-Abeba, un milliardaire nigérian a récemment annoncé son intention d’investir 170 millions d’euros dans l’industrie du
ciment en Ethiopie. Un groupe immobilier marocain a de son côté
annoncé son intention de lancer à la fin de cette année la construction d’une cimenterie dans le centre du royaume chérifien d’un coût
total de 136 millions d’euros. Enfin, la Société Les Ciments du Golfe
(SCG-Bénin) va lancer un projet de construction d’une usine de
production de ciment à vocation sous-régionale d’un coût de 45,6
millions d’euros. Les risques inhérents à ce genre d’entreprise n’ont
pas empêché les bailleurs institutionnels de s’engager à soutenir ces
initiatives.
Sources: ameinfo.com 22/10/2008
Une centrale nucléaire en Tunisie
La Tunisie devrait avoir sa première centrale nucléaire à l’horizon 2020-2022. C’est ce qui est
ressorti de l’atelier tenu au début du mois par
les ministères chargés de préparer la mise en
place de ce projet. L’Afrique du Sud était représentée afin de proposer son concours. C’est au
cours de cette rencontre qu’a été présentée
l’étude de faisabilité du projet. Celle-ci devrait
être achevée dans les 5 ans pour déboucher sur
un appel d’offres international. La Tunisie sera
appuyée par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Les autorités cherchant à
se doter des meilleurs procédés technologiques
en la matière, l’heure est donc à l’étude technique et à la recherche de partenaires potentiels.
Le lancement des travaux de construction est
prévu vers 2013 et la mise en exploitation de la
centrale pour les années 2020. La Tunisie prend
donc les devants en engageant une politique de
diversification de ses sources d’énergie.
Source: animaweb.org 08/10/2008
Insulock Block deal for Riyadh
American Insulock has signed a Letter of Intent
to build a manufacturing facility for building
materials in Riyadh. American Insulock, PolyLink, its polyurethane manufacturing partner,
and Saudi-based contractor Al-Mobty have
agreed to set up a joint venture to manufacture
Insulock Block in the kingdom. PolyLink will provide the technology and equipment, Al-Mobty
the facility, capital, construction expertise, marketing and regional relationships, and Insulock
the building technology and new product development. Insulock Block is an energy efficient
alternative to concrete and block construction
for buildings.
Sources: ameinfo.com11/10/2008
Source : lesafriques.com 14/10/2008
n° 54 • October 2008
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Cleaner Production
Recycled plastic has future in construction
BT Tool for Eco-efficiency
UK company i-plas has launched a building material made from
recycled plastic that it claims could replace concrete, steel and timber. The material, also called i-plas, is made from plastic waste, which
would otherwise end up in landfill, where it could take up to 5000
years to degrade. Of the 3 million tonnes of plastic waste that the UK
produces each year, only 7% is currently recycled. i-plas can reuse
most of this waste, except for PVC and thermoset plastics. The company claims that the material offers significant environmental
benefits. According to its figures, diverting waste from landfill to
produce 1 ton of i-plas saves 1.66 tons of CO2 emissions – by comparison, producing a ton of concrete generates almost a ton of CO2.
The company also sources all of its power from renewable sources
through an agreement with Scottish and Southern Energy. The
material is suitable for exterior and landscaping uses such as
bridges, footpaths, walls and fences, as well as architectural uses.
It does not chip or splinter and
does not require varnishing or
coating, says the company. i-plas is
hardwearing and particularly suited to wet applications because it is
moisture resistant. As well as contributing to the requirement for
use of recycled materials, i-plas
has the advantage that it can also
be recycled after use.
The UK-based company BT launched an online
tool to help small and medium-sized businesses
measure and evaluate their energy consumption. The BT Business Environmental Self-Assessment Tool (BT BEST) allows users to see how
changes to travel, IT use, business operations
and corporate policies can shrink or fatten a
company’s carbon footprint. The tool is geared
toward companies with fewer than 250 employees. It focuses on three areas: people, places and
policies. BT offers advice on the types of data
that must be gathered beforehand. Once all the
information is collected, the assessment takes
about 15 minutes.
Source: energyefficiencynews.com 23/10/2008
Des végétaux pour restaurer d’anciens sites miniers
review
À l’occasion du colloque du Programme national d’écotoxicologie
qui s’est déroulé en France les 13 et 14 octobre derniers, une étude
s’est penchée sur l’évolution dans le temps de sites pollués par
des éléments traces métalliques (ETM) suite à la cessation de
l’exploitation de mines. Ce travail s’est plus particulièrement
intéressé à l’adaptation d’espèces végétales locales à ces environnements extrêmes dans le but de les utiliser pour la
restauration de ces écosystèmes pollués. Les recherches ont ainsi
permis d’isoler une nouvelle souche de bactérie capable de croître
en présence de fortes quantités de zinc et de cadmium. Les racines
des plantes s’associent alors avec ces bactéries sous forme
symbiotique, ce qui permet aux végétaux de pousser dans des environnements riches en métaux. L’étude a par ailleurs montré que
l’installation d’espèces tolérantes permet de revégétaliser les
déblais d’exploitation minière. Le couvert végétal mis en place
pourrait ainsi limiter l’envol de poussières et le transfert des métaux vers les eaux souterraines et superficielles.
Source: actu-environnement.com 20/10/2008
Source: greenbiz.com 21/10/2008
Premiers téléphones de l’après-pétrole ?
Le fabricant électronique sud-coréen Samsung
a dévoilé durant l’été 2008, à Pékin, une gamme
de téléphones «verts». Conçus notamment en
bioplastique, à partir de maïs naturel, et sans
composés chimiques toxiques. Un choix permettant de réduire les émissions de CO2 et la
consommation d’énergie. Ainsi, en comparaison
avec le polycarbonate obtenu du pétrole, 1 tonne de ce bioplastique permettrait selon la firme
sud-coréenne d’économiser 2,16 tonnes de CO2.
Des innovations également tangibles chez
Nokia, leader du recyclage des mobiles et des
chargeurs à économie d’énergie, avec la sortie
d’un mobile recyclable grâce à sa coque en
biomatériau à près de 90 % et dont le fonctionnement réclamerait 15 à 20 % moins d’énergie
qu’un mobile équivalent.
Source: novethic.fr 03/10/2008
Solar Drying of Phosphates
As part of its drive to reduce energy spendings
and resort to the use of alternative energies, the
Gafsa Phosphates Company (CPG), has started
using solar drying of phosphates since 2007.
Combining an ancient technique used in North
Africa with modern equipments has significantly helped reduce costs. In 2008 the tunisian
company is able to save the equivalent of 3200
tons of petrol, and the recent acquisition of new
equipment has enabled it to save more than 1, 1
million USD. It is estimated that the project also
prevented the spilling of some 15,000 tons of
carbon dioxide into the atmosphere.The Gafsa
Phosphates Company also has plans afoot to
use natural gas for the drying of its phosphates,
and is currently honing plans with the Tunisian
gas and electricity company (STEG), to replace
the imported heavy fuel with natural gas dryers.
The project will be fully operational by 2011.
Source: allafrica.com 11/10/2008
n° 54 • October 2008
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New Technologies
Satellites map eco damage
Un prototype polyvalent
Satellite images will help highlight the environmental damage
created by war and other manmade intrusions in the Gulf and other
areas. It will also help chart rapid changes, so that more can be
done to protect the environment. Protected sites will be selected
for the UN-led project - Atlas of Environmental Change for West
Asia. The initiative aims to provide scientific evidence of rapid environmental changes taking place in many areas around West Asia. It
will look at six thematic areas: water resources, land resources,
urban development, coastal and marine environment, pollution
and extreme events (such as war) and environment disasters. It also
intends to raise awareness among the general public and policymakers, while bringing local-level changes to the attention of
global audiences. The project is sponsored by United Nations Environment Programme, Abu Dhabi Environment Agency and Qatar
Environment Ministry. It will highlight environmental case studies,
supported by narratives, images, ground photographs and environmental maps. Ashbindu Singh, from the Unep Division of Early
Warning and Assessment (Dewa), said environmental issues were
traditionally conveyed through text in journals. As this message
only reached a select group, the idea for a visual tool was born out
of the goal to reach a wider audience. «A picture is worth a thousand words and seeing is believing», he added.
Le constructeur hongrois Antro a mis au point
un véhicule qui roule en utilisant tout un éventail d’énergies. Des panneaux solaires sur le toit
alimentent des batteries lithium-ion (25 km
d’autonomie), et les passagers ont aussi la possibilité de pédaler pour générer du courant ! Pour
de plus longs trajets, le moteur utilise divers
types de carburants (biocarburant, éthanol,
essence) et atteints 140 km/h pour une consommation de 1,5 litre (d’éthanol) aux 100 km. Le
lancement est prévu pour 2012 pour un prix
d’environ 12’000 euros.
Source: solo-duo.hu
Source: gulf-daily-news.com 14/10/2008
review
Un nouveau modèle de tour écologique
La Tour EDITT, un acronyme pour “Ecological Design In The Tropics”
devrait voir le jour à Singapour. Conçus par les Eco-architectes TR
Hamzah & Yeang et parrainés par l’Université nationale de Singapour,
les 26 étages de cet édifice sont là pour promouvoir un certain nombre de caractéristiques environnementales telles que l’utilisation de
panneaux photovoltaïques, l’exploitation d’une ventilation naturelle,
la mise en service d’une centrale de production de biogaz et surtout
la volonté de faire d’un mur végétal un excellent isolant naturel. L’élément végétal est prévu pour couvrir 50 % de la surperficie totale. En
effet, cette tour se propose modestement d’accroître la bio-diversité
et de réhabiliter l’écosystème local à Singapour. Le bâtiment pourra
recueillir l’eau de pluie pour participer à l’irriguation des plantes et
diminuer la consommation des “eaux sanitaires” d’environ 45 %. Les
quelque 855 mètres carrés de panneaux photovoltaïques permettront
de couvrir presque 40 % des besoins
énergétiques de l’immeuble - soit
1’744 kWh de production d’énergie
quotidienne. De plus, le projet inclut la
capacité de convertir les eaux usées en
biogaz et en engrais. La tour sera
construite à partir de nombreuses matières recyclées et recyclables.
Creating energy from Ocean’s heat
Lockheed Martin has been chosen to help commercialize a process that uses the difference in
heat between shallow and deep water to provide energy. The USA-based company will work
on new technologies related to ocean thermal
energy conversion, a process that utilizes both
warm shallow water and cold deep water from
the ocean to generate power. One of the barriers to commercializing the process is making
and installing wide piping that can reach thousands of feet into the ocean and move massive
amounts of water. Lockheed Martin will develop
prototype and pilot plant pipes using fiberglass
technology and low-cost composite material
manufacturing.
Source: greenbiz.com 09/10/2008
L’Egypte s’oriente vers la nanotechnologie
L’Egypte va construire un centre de nanotechnologie, premier du genre dans les pays arabes
et en Afrique du Nord, avec l’aide de la société
IBM. Le géant des technologies, basé aux EtatsUnis, va participer à la construction de ce centre
de nanotechnologie pour l’éducation, la recherche et l’industrie, selon un accord signé avec les
Ministères égyptiens des communications et de
l’éducation. La première phase de cet accord
sera achevé en trois ans à partir de janvier 2009,
avec près de 30 millions de dollars d’investissements.
Source: Les Afriques No 45 10/2008
Source: enerzine.com 16/10/2008
n° 54 • October 2008
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Energy
Humdinger’s Wind Power Alternative
Abu Dhabi se lance dans l’éolien
A year ago, Shawn Frayne won a Breakthrough Award for his Humdinger Windbelt. When air passes over the device’s tiny ribbon-like
vane, the fluttering vibration converts into a small amount of electricity. The current generation of his Windbelt technology is 100
times more efficient than the original, capable of producing 3 to 10
watts of power. He says that the Windbelt costs $2 per watt, which is
some 3 to 4 times cheaper than most solar power, and edging closer
to the average cost of coal. «Solar people always talk about $1.50 per
watt as the sweet spot,» says Frayne. «That’s where you become competitive with nonrenewable sources. We got to $2 in a year. Who
knows where we’ll be a year from now.» A single 1-meter Windbelt
can charge multiple cellphones at once, or provide LED lighting to
people in the developing world, where electrical grids are limited in
reach and prone to constant blackouts. In theory, a series of 1-meter
windbelts, chained together like cells in a larger array, could eventually be used for traditional large-scale power generation. But a
«micro» version of the wind-harvesting generator with a smaller,
finger-length ribbon, could serve as a permanent, renewable power
source for energy-sipping wireless devices, such as stress sensors in
bridges or temperature sensors in commercial HVAC systems.
Abu Dhabi a pris une participation de 20 % (soit
5 milliards de dollars) dans le projet de construction du plus grand parc éolien offshore du
monde. Masdar, la ville nouvelle d’Abou Dhabi,
située à environ 30 km à l’Est de la capitale, affiche depuis le début de sa création, une volonté
farouche de développer les technologies vertes.
Le parc éolien sera construit en Angleterre, à environ 15 km des côtes du Kent et de l’Essex, dans
l’estuaire de la Tamise. Une fois terminé, il sera
composé de 271 éoliennes réparties sur 233
kilomètres carrés. La première phase consistant
à installer 175 turbines pourrait être achevée
d’ici à 2012.
Source: enerzine.com 22/10/2008
Source: popularmechanics.com 17/10/2008
Biogas for electricity production
After the success of the first Biogas facility in
Russeifa, the Jordanian government is seeking
private sector investments for the establishment
of new biogas facilities turning solid wastes into
electricity. Minister of Municipal Affairs Shihadeh Abu Hdeib met with selected local and
foreign companies interested in carrying out a
feasibility study on the project. According to
ministry figures, Zarqa Municipality collects
more than 1,000 tonnes of solid waste every day
while the municipality of Irbid gathers over 700
tonnes of waste. If implemented, the project is
expected to be “a good source of income for
these municipalites, which can use the generated funds to carry out other development projects for the good of their local communities”,
said Abu Hdeib.
Source: arabenvironment.net 17/10/2008
review
Energies renouvelables :
L’Italie prévoit d’investir en Algérie
Selon Samuel Porsia, directeur de l’Institut italien pour le commerce extérieur (ICE), L’ Algérie reste un marché très porteur pour
l’Italie. En termes de chiffres, un communiqué du ICE a indiqué que
« les exportations italiennes vers l’Algérie de machines et appareils
électriques de précision ont atteint 74 millions d’euros durant le
premier semestre 2008 soit une augmentation de 77% par rapport
à la même période en 2007 ». Quant aux exportations italiennes de
moteurs, générateurs et transformateurs électriques, elles ont atteint les 30 millions d’euros, soit une augmentation spectaculaire
de plus de 180% par rapport au premier semestre 2007. Une grande importance est aujourd’hui accordée à l’investissement et à
l’échange bilatéral en matière d’énergie renouvelable, l’Italie ambitionne donc de profiter des opportunités d’investissements en
Algérie dans ce secteur très prometteur.
La FAO s’oppose aux biocarburants
L’organisation de l’ONU pour l’Alimentation
et l’Agriculture (FAO) met sérieusement en
doute les effets positifs d’un recours aux
biocarburants et appelle à une révision des
politiques de soutien à cette énergie, dans
son rapport annuel publié début octobre à
Rome. La production de biocarburants, qui
a triplé entre 2000 et 2007, est considérée
par la FAO comme l’un des facteurs de la
hausse des prix agricoles et de la crise alimentaire mondiale. De plus l’organisation
déclare avoir des doutes concernant leur
impact sur la réduction des gaz à effet de
serre et des inquiétudes concernant leurs
conséquences sur l’environnement.
Source: ecolopop.info 07/10/2008
Source: algerie-dz.com 23/10/2008
n° 54 • October 2008
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Environment
UNESCO launches Global Aquifer Map
Air pollution linked to appendicitis risk
UNESCO’s International Hydrological Programme (IHP) is now presenting the first detailed map of transboundary aquifers - available
online. It provides information about the quality of their water and
rate of replenishment. The aquifers, which contain almost 96% of the
planet’s freshwater resources, already supply a sizeable proportion
of man’s needs. Underground aquifers account for more than 70% of
the water used in the EU, and are often one of the only source of supply in arid and semi-arid zones (100% in Saudi Arabia, 95% in Tunisia
and 75% in Morocco). Irrigation systems in many countries depend
very largely on groundwater resources (90% in Libya, 89% in India,
84% in South Africa and 80% in Spain). Although aquifer systems exist in all continents, not all of them are renewable. For example, those
in North Africa and the Arabian Peninsula were formed more than
10,000 years ago when the climate was more humid and are no longer replenished. In some regions, like in the small islands and coastal
zones of the Mediterranean, even if the aquifers are renewable, they
are in some cases endangered by over-exploitation or pollution. The
aquifers in Africa, however, which are some of the biggest in the
world, are still largely under-exploited. They generally extend
across several State boundaries,
and their exploitation presupposes agreed management
mechanisms in order, for example, to prevent pollution or overexploitation by particular States.
High levels of air pollution may increase the risk
of appendicitis, finds a new American study. The
team used data from Environment Canada’s
National Air Pollution Surveillance (NAPS) monitors that collect hourly levels of ozone, nitrogen
dioxide, sulfur dioxide, carbon monoxide, and
particulate matter of varying sizes. Regression
analysis was used to evaluate whether shortterm daily changes in air pollution levels were
related to the development of appendicitis.
Exposure to air pollutants, particularly ozone,
was associated with a modest increased risk of
developing appendicitis. Previous studies have
shown that air pollution may promote other disease states through inflammation, and this may
be the mechanism by which it also increases the
risk of appendicitis.
Source: news.bbc.co.uk 06/10/2008
Source: portal.unesco.org 22/10/2008
review
Inquiètude face à l’acidification rapide des océans
250 scientifiques, réunis du 6 au 9 octobre à un Symposium organisé à
Monaco par la Commission océanographique intergouvernementale
(COI) de l’UNESCO, ont alerté les politiques de l’acidification rapide des
océans, due à l’absorption en grande quantité de CO2 qui menace les
écosystèmes marins et les moyens de subsistance de dizaines de
millions de personnes. L’acidité des eaux de surface de l’océan aurait
augmenté de 30 % depuis la révolution industrielle, ce qui correspond
à un changement 100 fois plus rapide que les épisodes précédents
d’acidification subis par les océans depuis plusieurs millions d’années.
Les travaux de recherche publiés indiquent que d’ici 2030, la mer australe commencera à devenir corrosive pour les coquilles des escargots
de mer évoluant à la surface des eaux, une source importante de nourriture pour les saumons du Pacifique. C’est là un exemple parmi
d’autres de déséquilibre de l’écosystème des océans, dont l’acidification rapide menace aussi les récifs coralliens qui abritent un quart des
poissons dans le monde et qui génèrent une industrie touristique de
plusieurs milliards de dollars. Conclusion des scientifiques présent à la
conférence : la réduction des émissions de carbone est la seule voie
efficace pour stabiliser et inverser le processus d’acidification.
Source: actu-environnement.com 17/10/2008
n° 54 • October 2008
Abeilles: des ouvrières indispensables
Un rapport a été commandé par le Premier
Ministre français pour analyser les causes de
l’affaiblissement et de surmortalité des colonies
d’abeilles et des pollinisateurs sauvages. Ce rapport constitue une étape importante dans
la mise en place de mesures pour mieux réglementer et améliorer la gestion de la filière
apicole. Les conséquences d’une mauvaise
gestion dans ce domaine pourraient s’avérer
désastreuses. En effet, la subsistance quotidienne de plus des deux tiers de l’humanité ainsi
que plus de 40 % de l’économie mondiale dépendent directement de la conservation des
écosystèmes. A cet égard, la pollinisation des
cultures à l’échelle mondiale est évaluée à près
de 200 milliards de dollars, sans tenir compte du
service vital que rendent les pollinisateurs à la
nature tout entière.
Source: premier-ministre.gouv.fr 10/10/2008
Qatargas wins environmental award
The ‘Qatar Today Green Award’ recognizes
initiatives taken by corporations, institutions,
schools and individuals towards a better and
greener environment in Qatar and the region. Qatargas won the award for its coral
relocation program completed in early 2007.
The program involved the relocation of over
4,500 coral colonies in an area that would
have been affected by the Company’s expansion projects. A recent survey carried out in
August 2008 showed that a high percentage
(96%) of the reattached colonies were alive
and healthy, 18 months after relocation. This
project represents an option for off-site mitigation.
Source: ameinfo.com 13/10/2008
15
Environment
World can halt fossil fuel use by 2090
Thon rouge menacé en Méditerranée
The European Renewable Energy Council (EREC) and environmental
group Greenpeace published a 210-page study entitled «Energy (R)
evolution», wich is one of few reports - even by lobby groups - to
look in detail at how energy use would have to be overhauled to
meet the toughest scenarios for curbing greenhouse gases outlined
by the UN Climate Panel. Solar power, biomass such as biofuels or
wood, geothermal energy and wind could be the leading energies
by 2090 in a shift from fossil fuels. Needed energy investments until
2030, the main period studied, would total $14.7 trillion, according to the study. By contrast, the International Energy Agency
(IEA), which advises rich nations, foresees energy investments of
just $11.3 trillion to 2030, with a bigger stress on fossil fuels and nuclear power. Rajendra Pachauri, head of the UN Climate Panel, called
this study «comprehensive and rigorous». The report urged measures such as a phase-out of subsidies for fossil fuels and nuclear energy, «cap and trade» systems for greenhouse gas emissions, legally
bringing targets for renewable energies and tough efficiency standards for buildings and vehicles. It said renewable energy markets
were booming with turnover almost doubling in 2007 from 2006 to
more than $70 billion, and they could more than double their share
of world energy supplies to 30 percent by 2030 and reach 50 percent
by 2050. The projections are far more optimistic for renewables than
the IEA, which foresees just 13 percent of energy from renewables in
2030 with fossil fuels staying dominant.
Les membres de l’UICN (Union Internationale de
Conservation de la Nature) réunis en congrès
mondial à Barcelone, ont adopté mi-octobre
une résolution appelant à un moratoire sur la
pêche au thon rouge en Méditerranée, afin de
permettre la restauration du stock. Cette recommandation vise à demander à la Commission
Internationale pour la Conservation des Thonidés (ICCAT), dont la prochaine réunion est prévue en novembre à Marrakech, de se prononcer
pour une suspension immédiate de la pêche au
thon rouge. Alors que le niveau de capture autorisé par l’ICCAT était de 29’500 t. pour 2007, le
niveau réel de capture a été de 61’000 t.
Source: actu-environnement.com 14/10/2008
Source: planetark.com 28/10/2008
review
L’UE veut mettre un coup d’arrêt à la déforestation
L’Union Européenne a proposé d’utiliser une partie de l’argent généré
par le marché européen de permis d’émissions pour gérer le problème
de la déforestation dans le monde, responsable d’une perte considérable de biodiversité et d’une grande proportion des émissions de gaz
à effet de serre. Le Commissaire européen à l’environnement, Stavros
Dimas a déclaré qu’il voulait réduire la déforestation tropicale d’au
moins 50% d’ici 2020 et faire cesser la diminution de la superficie forestière d’ici 2030 au plus tard. Les forêts disparaissent actuellement à
un taux d’environ 13 millions hectares par années, soit environ la taille
de la Grèce. Lors des négociations des Nations Unies, d’après Stavros
Dimas, la Commission européenne voulait élaborer un Mécanisme
Mondial pour le Carbone Forestier (Global Forest Carbon Mechanism
(GFCM)), dans lequel les pays en développement pourraient être récompensés pour avoir réduit leurs émissions en prenant des mesures
visant à réduire la déforestation. Si 5% des recettes de la vente de permis d’émissions de CO2 sont allouées au GFCM, cela permettrait au
Mécanisme de disposer de 2,5 milliards d’euros d’ici 2020 pour lutter
contre la déforestation, d’après Stavros Dimas. Des propositions ont
également encouragé l’utilisation de modèles d’étiquetages pour
aider à réduire l’importation en Europe de bois obtenu illégalement.
Source: actualites-news-environnement.com 20/10/2008
New green programme in UAE schools
A new version of environmental-education programme, ‘Enviro-Spellathon’, organised by the
Environment Agency - Abu Dhabi (EAD) in conjunction with the Emirates Wildlife Society and
partners, has been launched for the academic
year 2008-2009 in schools across the UAE. Having already engaged with over 675,000 pupils
across 545 government and private schools
since its inception in 2001- 2002, the updated
programme is designed to reach even more students, educating school children between the
ages of six and 13, with the aim of increasing
their knowledge and awareness of local and
global environment issues.
Source: gulfnews.com 21/10/2008
Scouts arabes unis pour l’environnement
Plus de 12 associations de scouts de Tunisie,
d’Egypte, de Jordanie, de Bahreïn, d’Algérie, de
Syrie, du Soudan, de Mauritanie, des Emirats
Arabes Unis, de Palestine, d’Oman et de Libye
ont participé à la 8ème rencontre des responsables de l’environnement au sein des associations
arabes de scoutisme, du 11 au 16 octobre courant. En vue d’agir pour un avenir durable et de
sensibiliser les différentes franges de la société
sur les dangers qui menacent l’environnement,
ils ont mis sur pied des projets – relatifs aux domaines de la préservation des parcs naturels, la
désertification, la promotion des espaces verts,
la sensibilisation sur l’exploitation rationnelle
de l’eau et la lutte contre sa pollution, etc. – qui
seront réalisés au cours de l’année 2009.
Source: : afriquenligne.fr 17/10/2008
n° 54 • October 2008
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sba focus
E-learning development by sba
Qu’est-ce que l’e-learning ?
Interactive formations based on information and communication
technologies (ICT) are booming. They offer flexibility in the knowledge
diffusion, facilitate the access to information, improve training
coordination and increase self-education capacity. In order to satisfy
the resulting demand sba developed continuous training programs
implementing e-learning. sba ’s efforts paid off in 2002 with
the creation of the e-learning platform and the uploading of 5 ecomanagement educational modules. This platform allowed educating
over 300 Maghreb and Middle-East executives as well as key
people in the DELTA network (www.deltaassociation.org).
L’apprentissage en ligne, ou elearning, est une spécialisation
de l’apprentissage à distance
(ou formation à distance) qui
utilise les technologies multimédias de l’Internet. C’est une
méthode qui correspond particulièrement bien à la formation
continue, l’enseignement supérieur mais aussi la formation en
entreprise en ciblant notamment les apprenants adultes
ayant une certaine autonomie
dans l’organisation de leur processus d’apprentissage.
In 2005 the platform evolved to fit the need of the continuous
training program sba-EPFL-UNIGE. The interface has finally been
modified in 2006 in order to provide adequate computer security
and improve the surfing ergonomics.
Eco-management modules
The eco-management courses provided by sba ally practical and
theoretical learning. Indeed, the modules start with exercises
destined to improve the basic knowledge. Different aspects of
eco-management are treated. Among these the eco-efficency concept, a management strategy which consists in the optimization of
resources consumption in order to diminish the environmental
impactand increase the product value. Several methodological
tools are featured: Good Housekeeping, Ecomapping, Environmental Self-Diagnosis Guide, Environmental Performance Indicators.
review
An e-learning course can be developped on request ([email protected]),
it can thus be personalized and fitted to the participant’s expectations.
La flexibilité de la formation à
distance permet aux participants de gérer, à leur guise, leur
apprentissage afin d’atteindre
leurs objectifs et permet aux
personnes en emploi de suivre
une formation sans pour autant
être continuellement mobilisées
comme dans un cours traditionnel
(en présentiel). De plus, les supports de cours sont accessibles
24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
54• •septembre
October 2008
n° 1
2008
17
sba focus
DAS SEEE
L’intégration de la gestion environnementale dans la stratégie d’une
entreprise est actuellement une exigence et un avantage concurrentiel. Avec comme objectif de promouvoir la notion de “gagnantgagnant” (win-win) dans la gestion de l’entreprise, la formation du
Diploma of Advanced Studies en stratégie environnementale et enjeux
économiques (DAS SEEE) offre un programme de formation mixte aux
composantes multidisciplinaires et complémentaires. Elle s’adresse à
des cadres au niveau stratégique et décisionnel (du secteur privé ou
de l’administration publique) et aborde, en plus des bases du management de l’environnement et du développement durable, des notions
pour satisfaire et améliorer l’avantage compétitif de l’entreprise.
Dans une perspective de proactivité, la formation intègre la production
propre, l’économie de l’environnement et l’écologie industrielle. C’est
une formation continue qui est pensée et organisée par des professionnels pour des professionnels. Elle allie théorie, pratique, échanges
d’expériences et la diversité des cours et des thèmes permet aux participants d’exploiter concrètement leurs connaissances de manière
polyvalente.
Le programme de formation se base sur les compétences et l’expertise d’enseignants et d’intervenants de renom du corps professoral
de l’EPFL, de l’UNIGE, de la HEG-Genève, du FNHW (école d’ingénieurs
de Bâle) et d’autres institutions, ainsi que des experts du terrain.
Différentes formes
de formation à distance
Formation asynchrone
Méthode de formation en temps
différé permettant à l’apprenant d’accéder à la formation à
sa guise, au moment voulu et
autant de fois qu’il le souhaite
(contenus sous forme de textes,
animations multimédias, etc.).
Formation synchrone
Le participant est en contact
avec le tuteur et les autres
membres de la formation à travers une application prévue à
cet effet comme les discussions en ligne ‘chats’ ou encore
les vidéoconférences. Les participants connectés posent
leurs questions et reçoivent les
réponses comme en présentiel.
Pour en savoir plus : www.epfl-das-stratenv.ch
Networking
Networks are dynamic complex systems connecting individuals and
organisations. They vary in their shapes and structures and can be
divided in 3 categories: practical communities, social networks and
formal networks.
review
The e-learning course on Network Management organised by sba
and its partner SKAT – an internationally renowned consulting firm –
focuses mainly on the formal networks. These networks are considered as independent groups of institutions and organisations striving
towards a common goal. A lack of structuring in the implementation
of formal networks usually leads to losses of time and resources. This
situation unveils a broad spectrum of possible improvements in the
management of existing networks.
Formation mixte
Formule qui combine la formation à distance et l’apprentissage classique, en présentiel.
Le e-learning est utilisé pour
homogénéiser les savoirs avant
une présentation, une conférence, une intervention ou une
formation (pré-requis). Similairement, il peut servir pour
approfondir des notions après
une session en présentiel.
The objective of the course is to foster a conceptual understanding of
network management by strengthening management and communication capacities of the participants. Several e-learning tools are
designed to pursue this goal: theoretical corpus, undirected and
directed chat sessions, on-line discussions and case studies are among
these.
n° 54 • October 2008
18
Upcoming Events
International Conference on climate change in Maghreb
26-27 of November 2008, Marrakech, Marocco
The University of Marrakech and its partners, with the support of the Climate Change and Adaptation in Africa program
(CCAA), announce a two day international workshop. The overall objective of this conference –titled “Climate change in
Maghreb: thresholds and limits to adaptation”– is to consider strategies for adapting to climate change, in particular to
explore the potential barriers to adaptation that may limit the ability of societies in the Maghreb countries to adapt to
climate change and to identify opportunities for overcoming these barriers.
The workshop aims to enable the Maghreb countries to response effectively to climate change risks by applying rigorous scientific assessment techniques, encouraging information collection and sharing, and identifying required capacity
building programs. These responses should be targeted toward the most vulnerable regions and sectors where capacity
building is needed.
Website: ucam.ac.ma
23e Salon International Pollutec
2-5 décembre 2008, Lyon, France
5th World Water Forum
16-22 of March 2009, Istanbul, Turkey
Ce 23e salon des équipements, des technologies et des
services de l’environnement accueillera pendant 4 jours
2’750 exposants, qui présenteront sur 120’000 m2
d’exposition leurs solutions pour la prévention et le traitement des pollutions, la préservation de l’environnement
et la mise en œuvre du développement durable.
The World Water Forum, organized every three years by
the World Water Council in close collaboration with the
authorities of the hosting country, is the largest international event in the field of water. The Forum offers the
water community and decision-makers from all over the
world the unique opportunity to make recommendations for ensuring the security of water resources in the
different parts of the world.
Vous pourrez y découvrir une offre internationale unique
dans les secteurs clés –l’eau, les déchets, l’air, les sites et
sols, le recyclage, le nettoyage, l’analyse-mesure-contrôle, les énergies propres et renouvelables, etc.–
enrichis de thématiques nouvelles comme la photocatalyse, la récupération des eaux de pluie, la lutte contre
les gaz à effet de serre, la mobilité ou les milieux naturels
et marins. De plus, dans le cadre d’un symposium eurojaponais, et sous l’égide de la Présidence Française
de l’Union Européenne, les sociétés pionnières des
éco-technologies au Japon vous feront découvrir leurs
solutions autour des thèmes : véhicules propres,
énergies renouvelables, bâtiment durable, traitement de
l’eau, des déchets et gestion des risques.
Cette année le Mexique est l’invité d’honneur du salon
et partagera son expérience des problèmes inhérents à
l’environnement dans son pays.
A variety of events throughout the week will aim to focus on just one overarching theme: “Bridging Divides for
Water”. Some of the highlights of the week will include:
100 topic-sessions will be held throughout the week,
each one attempting to provide an answer and clearer
understanding on a crucial water-related. Hundreds of
exhibitors will present their activities and technology in
the World Water Expo and Water Fair. Moreover, some
excellent grassroots water-related activities, as candidates for the Kyoto World Water Grand Prize, will share their
experiences with participants.
A social and cultural programme, including the International Water and Film Encounter and events in the Citizen’s
Water House.
Website: worldwaterforum5.org
review
Website: pollutec.com
The sba review is published on a monthly basis.
It compiles and reports recent news and events in
the fields of economy, industry, cleaner production, new technologies, energy and environment.
The information contained in this newsletter is for
information purposes only: sba does not represent or endorse the accuracy or reliability of any
advice, opinion, statement or other information
contained in this review.
sba is an international NGO based in Switzerland. It cooperates with enterprises, ministries,
academia and NGOs to encourage eco-efficiecy,
cleaner production and environmental management . (see www.sba-int.ch)
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