review - Sustainable Business Associates
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review Year 5, n°54, October 2008 business & sustainability Getting to know better waste pickers Dear Readers, CONTENT (click for instant access) Dossier: Informal recycling, role and issues La récupération informelle Des richesses cachées Les chineurs du Maroc Waste Pickers United Living on landfills A resourceful community p. 2 p. 4 p. 5 p. 6 p. 8 p. 9 Economy & Business Profiter de la crise pour bâtir une économie plus verte p. 10 Industry $1 bn venture for MENA utilities sector p. 11 Cleaner Production Des végétaux pour restaurer des mines p. 12 In a perspective to give some dignity and acknowledgement to this profession, we dedicate our monthly dossier to the informal recycling in emerging countries. Our goal is to highlight their role in urban zones and to understand better their particular situation. Enjoy the reading! New Technologies Satellites map eco damage Waste management became a central topic of city politics. Waste production increases along with the economic growth. Many developing countries are not prepared for this situation and their cities are weighted down by trash. Here come into play the informal recyclers –also called waste pickers or scavengers– who regulate the increasing flows of city waste. They consequently help to improve the living conditions and reduce the ecological impact. These people work in extremely difficult conditions, sometimes even in disregard of their own health or safety. p. 13 Energy Humdinger’s Wind Power Alternative p. 14 Environment Inquiètude face à l’acidification rapide des océans World can halt fossil fuel use by 2090 p. 15 p. 16 sba focus E-learning p. 17 Upcoming events Conference: climate change in Maghreb p. 19 Chères lectrices, chers lecteurs, La gestion des déchets est devenue une problématique centrale dans les politiques municipales. La production d’ordures augmente proportionnellement à la croissance économique. Les pays en développement ne sont généralement pas prêts pour affronter cette situation, et leurs villes croulent sous des montagnes de déchets, faute de moyens et de gestion. C’est là qu’interviennent les récupérateurs informels –également nommés chiffonniers ou chineurs–, qui permettent de réguler le flux incessant des ordures municipales, améliorant ainsi la qualité de vie urbaine et diminuant l’impact environnemental. Ces gens travaillent dans des conditions extrêmement difficiles et le payent parfois de leur propre santé. C’est pour essayer de donner de la dignité et une reconnaissance à ce métier que nous consacrons notre dossier de ce mois à la récupération informelle dans les pays en développement, afin de mettre en lumière le rôle primordial joué par les chineurs dans les zones urbaines et de mieux appréhender leur situation particulière. Bonne lecture! 1 La récupération informelle Déplacer des montagnes La gestion des déchets constitue un des principaux défis auquels sont confrontées nos sociétés. La conjonction d’un ensemble de facteurs, allant de l’accroissement démographique, à l’expansion urbanistique, au développement des activités socio-économiques et de production, ainsi qu’aux mutations des modes de vie et de consommation, engendre un gisement grandissant de déchets. L’ampleur de ce problème des déchets solides municipaux (DSM) se ressent avec extrême acuité dans les sociétés du Sud, qui souffrent d’insuffisances liées au cadres juridique et institutionnel, aux lacunes organisationnelles et à la rareté des moyens humains et financiers. En l’absence d’un système de traitement des ordures municipales adéquat, les déchets sont accumulés dans des décharges, entraînant toutes sortes de conséquences néfastes pour la qualité de vie, l’environnement et la santé publique. review Activité marginale, utilité indiscutable L’accumulation de déchets a engendré dans les zones défavorisées l’apparition d’une activité économique informelle. En effet, de nombreux objets ou matériaux jetés peuvent retrouver une valeur marchande à peu de frais, à travers la revente, le recyclage ou la réutilisation. Des récupérateurs –hommes, femmes et enfants– s’appliquent à trier et extraire manuellement ces divers matériaux valorisables depuis des déchets mélangés, dans les décharges ou directement dans la rue. Une fois collectés et triés, les déchets sont vendus à des intermédiaires qui s’occupent de les revendre soit directement, soit après transformation (nettoyage, n° 54 • October 2008 ajout de valeur, séparation des matériaux). Cette activité, que beaucoup jugent dégradante, joue néanmoins un rôle indispensable au sein des processus de gestion des DSM, notamment en matière de recyclage. Le volume des déchets récupérés est loin d’être négligeable : à Bangalore en Inde, 15% des déchets municipaux sont récupérés ainsi chaque jour ; au Caire, c’est entre 30 et 40%, soit 900 tonnes chaque jour. La gestion des DSM pouvant représenter jusqu’à 30 % du budget municipal, la récupération informelle permet aussi à la ville de réaliser des économies substantielles. S’il est difficile de savoir le nombre exact de personnes qui travaillent dans cette filière, les estimations donnent un total compris entre 2 et 6 millions de personnes au niveau mondial et des statistiques indiquent que, dans certaines villes d’Inde par exemple, les récupérateurs représentent jusqu’à 7 ‰ de la population. Sans assurance ni reconnaissance La récupération informelle est habituellement pratiquée par ceux qui n’ont guère d’autre choix et constitue leur principale source de revenus. La valorisation des matériaux collectés leur permet de subsister, voire d’exercer une activité lucrative, bien que souvent injustement rémunérée. Même si le bénéfice des personnes qui en font leur métier peut dans certains cas dépasser le revenu minimum du pays, il reste tout de même en général inférieur au seuil de pauvreté. Cette activité est parfois considérée comme illégale et dans ce cas les ramasseurs ont en plus à craindre les forces de police. Mais que la récupération soit légale ou non, le secteur reste majoritairement informel et ne procure aucune couverture sociale. Ces travailleurs sont généralement exclus de la société civile et la tentation est forte pour une municipalité de vouloir s’en débarrasser afin d’améliorer l’image de la ville ; les initiatives qui visent à les intégrer sont encore rares. 2 La récupération informelle Un travail ingrat dans un cadre hostile L’Organisation Internationale du Travail (OIT) note que les récupérateurs de déchets des pays en développement exercent partout les mêmes tâches dans des conditions similaires. Il s’agit la plupart du temps de familles entières qui travaillent sur les collines formées par l’accumulation des déchets dans les décharges ou qui font les poubelles dans les rues. Pratiquée sans protection (gants, chaussures, masques) ni outillage adapté, la collecte et la manipulation même des déchets entraîne des risques sanitaires et des dangers physiques pour les ramasseurs : blessures, maladies parasitaires intestinales ou cutanées, tuberculose, pneumonie, bronchite, infections des yeux, etc. La haute densité de particules (jusqu’à 25 fois plus élevée dans une décharge que dans les zones résidentielles) entraîne des problèmes pulmonaires : 40% de ramasseurs affectés sur un site en Thaïlande, 53% des enfants sur un site aux Philippines. Les métaux lourds affectent également leur santé. Sur un site philippin 70% des enfants ramasseurs avaient un taux de plomb dans le sang 2,5 fois plus élevé que les autres enfants des bidonvilles. L’instabilité des déchets augmente les risques d’accident, la remontée de gaz toxiques peut piéger un ramasseur, les incendies sont fréquents, et les éboulements peuvent être mortels : 39 morts à Istanbul en 1993, plus de 200 à Manille en 2000. de Mexico ont une espérance de vie de 39 ans quand celle du reste de la population est de 67 ans. Améliorer la condition des récupérateurs Les récupérateurs sont souvent l’objet d’interventions d’ONGs internationales et locales. Parmi les interventions déjà réalisées dans différents endroits du monde, on peut citer : • L’approvisionnement en nourriture, outils et équipements de protection, soins d’urgence et vaccins, abris pour la nuit • L’éducation formelle et informelle : création de structures d’accueil pour enfants, promotion et réhabilitation d’écoles, création de bourses, d’ateliers et de formations spécifiques au recyclage • La génération de revenus et d’emplois en créant des coopératives et en développant des possibilités de microcrédit • L’amélioration du statut : enregistrement, création de pièces d’identité, campagnes publiques et lobbying en faveur des récupérateurs review • Le développement de liens avec le secteur public pour intégrer les récupérateurs dans la gestion des déchets, et le développement de partenariats avec le secteur privé pour éviter les intermédiaires. Les risques sanitaires sont également étendus au voisinage par les animaux qui se nourrissent des ordures (et qui servent eux-mêmes de nourriture aux habitants) et par la dispersion des déchets. De plus, l’absence d’infrastructures de base et en particulier de latrines pousse de nombreuses personnes à utiliser les piles d’ordures comme toilettes, d’où une contamination accrue. En conséquence, l’espérance de vie des chineurs est inférieure à la moyenne : ceux Les résultats concrets de ces interventions sont mitigés, leur réussite dépendant de l’intégration correcte des différents éléments humains, techniques et économiques. Par exemple, se contenter de fournir des équipements de protection peut s’avérer inutile, souvent le matériel ne sera guère utilisé au final car jugé « peu pratique ». Par contre, les projets créant des centres de tri dédiés aux récupérateurs leur permettant de travailler dans un cadre organisé ont souvent plus de succès car ils leur procurent une meilleure autonomie. Source: enda.org, gtz-pgpe.ma, ilo.org n° 54 • October 2008 3 Des richesses cachées Le cas du Maroc Au Maroc, à l’instar de tous les pays du monde, les activités socio-économiques couplées à l’accroissement démographique et aux changements dans le mode de consommation génèrent une production importante de déchets solides municipaux (DSM), qui s’élève actuellement à près de 18’000 tonnes/ jour. En chiffres ronds, on peut considérer une production annuelle d’environ 6 millions de tonnes soit en moyenne par jour 0,75 kg/hab (1 kg/hab en milieu urbain et périurbain). Le taux moyen de la collecte des DSM est estimé à environ 70% en milieu urbain. En milieu rural, où la collecte est peu, voire non organisée, la quasi-totalité des déchets est acheminée vers les décharges sauvages sans aucun traitement au préalable et sans aménagement des sites réceptacles. En effet, on compte plus de 300 décharges sauvages contre quelques décharges contrôlées. review Des déchets qui coûtent cher... milliard de Dirhams (dont 1.487 milliard pour les DSM) soit près de 0.5% de PIB en l’an 2000. ...mais pourraient rapporter gros Alors que près de 40% de ces déchets sont recyclables, seuls 4 à 5% sont effectivement récupérés. Mais les autorités s’aperçoivent petit à petit des richesses que recèlent leurs poubelles et leurs décharges. Un potentiel commercial dont le secteur informel s’est emparé depuis des dizaines d’années, mais qui ne peut être efficacement exploité, faute d’organisation. La récupération de ces matériaux recyclables constituerait une économie en matières premières (bois, papier, verre, plastique...), et augmenterait la durée de vie des décharges. Pour prendre un exemple concret, le plan de gestion des déchets de la région de Tanger-Tétouan, réalisé par la coopération allemande GTZ (Coopération technique allemande) et le département marocain de l’Environnement, estime ainsi à 23,5 millions de dirhams la valeur économique des produits recyclables de la région. La gestion des déchets ménagers demeure problématique presque pour toutes les collectivités locales du Maroc. Les quantités importantes de déchets produites, l’insuffisance financière, les lacunes d’ordres organisationnel, institutionnel et de gestion, le déficit en matière de personnel qualifié, les infrastructures insuffisantes et le faible niveau d’éducation environnementale constituent autant d’obstacles à sa bonne mise en oeuvre. Ainsi, il résulte de la conjugaison de ces facteurs, une pression importante sur l’environnement qui se solde par des impacts négatifs sur les ressources naturelles et sur le cadre de vie et les conditions sanitaires des populations. Selon le rapport de la Banque Mondiale (2003), le coût annuel des dommages générés par les déchets, tous types confondus, s’élève à 1.7 Source: gtz-pgpe.ma, enda.org.ma, nadorcity.org, afrik.com n° 54 • October 2008 4 Les chineurs du Maroc Ignorés et exclus, comme partout ailleurs Selon Abdelmourhit Lahbabi, administrateur délégué à l’Agence de Développement Social Maroc (ADS) , 10’000 chiffonniers ont été recensés au niveau national. Il souligne que le « secteur du recyclage des déchets souffre d’une absence totale de reconnaissance tant au niveau institutionnel, que juridique et réglementaire ». Les récupérateurs présentent en effet toutes les caractéristiques d’une population vulnérable évoluant en marge de la société. A Tanger, l’analphabétisme prévaut de manière préoccupante chez cette population avec 44% chez les chineurs ambulants et pas moins de 60% chez les chiffonniers de la décharge municipale. A ces taux inquiétants vient s’ajouter le phénomène de l’abandon scolaire qui semble être une fatalité au sein des enfants aussi bien des chiffonniers que des ambulants. review Rares sont les chiffonniers dont les revenus suffisent pour sortir de la misère. Dans le cas de la fermeture des décharges, ils se retrouveraient simplement sans ressources, et dans l’impossibilité de retrouver un emploi. Des initiatives doivent donc être envisagées pour insérer les récupérateurs dans le secteur formel de gestion des déchets. L’insertion à travers l’éducation pourrait réussir car selon les enquêtes réalisées auprès des chiffonniers, une grande majorité souhaiteraient une formation relative à la gestion des déchets. Quant aux propositions de travail au sein de coopératives ou d’associations, elles doivent tenir compte du fait que les sondages révèlent un taux de satisfaction plus important chez les récupérateurs qui travaillent seuls que chez ceux qui travaillent en groupe, des campagnes de sensibilisation visant à expliquer l’intérêt d’une telle initiative doivent donc être entreprises. Des actions fructueuses au Maroc Les institutions marocaines apportent de plus en plus de soutien à des initiatives locales qui visent à sensibiliser la population et à élaborer un système efficace de récupération des déchets. C’est le cas pour Coopi, qui est arrivée à Nador, au nord-est du Maroc, en 1999. Son objectif était à l’origine de soutenir les artisans de la ville dans le pavage des rues, mais l’ONG a fini par s’installer, devant le travail qu’il restait à effectuer en matière de recyclage. Elle y mène depuis 2002 un projet de protection de l’environnement. La filière en question est constituée de récupérateurs méprisés, sans statut, qui s’échinent dans des conditions d’hygiène déplorables à ramasser les déchets pour un salaire journalier de 30 Dh, pour les plus jeunes (7-15 ans), à 60 Dh pour les plus âgés (plus de 16 ans). Intervient ensuite le grossiste local, également illégal, qui s’emploie à faire parvenir la matière récupérée aux usines de recyclage. Après deux ans de travail, Coopi est parvenu à faire éclore en juillet 2003 « l’Association des récupérateurs du papier carton » (ARPC). Premier rapprochement du genre, au Maroc, qui réunit essentiellement des grossistes. Des premiers fonds à hauteur de 5 millions de Dirhams ont été débloqués par Coopi Nador et par d’autres partenaires (ADS, associations locales, PNUD…). Un système d’octroi de microcrédits aux récupérateurs sous forme de charrette a pu être adopté et du matériel mis à disposition (machines, véhicules, presse carton, broyeur de plastique, combinaisons et gants). Source: gtz-pgpe.ma, enda.org.ma, nadorcity.org, afrik.com n° 54 • October 2008 5 Waste Pickers United World Congress of Waste Pickers In spite of working in an activity that each year provides thousands of tons of raw material to multinational industries and hundreds of small businesses, the population dedicated to recover recyclable material is economically and socially falling behind, becoming highly vulnerable. In view of that, these informal workers started to get organized and to debate about their right to work in decent conditions within the framework of the public system of waste collection. Waste pickers organizations have existed for more than 100 years, especially in third world countries. Colombia has the earliest background of formal organization of waste pickers, with associations created almost 35 years ago. Funded by international non-profits, the First World (3rd Latin American) Congress of Waste Pickers was held in early March 2008 in the colombian capital Bogota. The objective was “to exchange experiences and to create national and international alliances that will protect us” said Jorge Eliécer Ospina, a trash recycler who belongs to the 18,000 members Bogotá Association of Recyclers (ARB), which recently hosted hundreds of waste pickers from over 40 countries during the four-days conference. During the congress, groups from several countries expressed their concern about local government turning to private companies to manage recycling, which threatens to put thousands of informal workers out of work. Another problem expressed by many participants is harassment from local authorities. An Argentinian delegation told how just days before the conference, police violently evicted a group of 50 recycler families squatting in a building that doubled as a storage facility. termediaries who simply buy materials collected by others. Some of the groups at the conference do more than simply recycle trash. The Community Sanitation and Recycling Organization (CSARO) from Phnom Penh, Cambodia, uses part of the waste collected by its members to make handicrafts sold in markets. They make flowerpots from discarded rubber tires, stationary from paper, and colorful purses from used plastic. But their most profitable product is packaged compost they make from organic trash. Laila Rashed Iskandar, an organizer with several recycling groups in Cairo, Egypt, notes that like her Cambodian colleagues, groups in Cairo specialize in processing recyclable materials and manufacturing. In this aspect, she explained, Cairo is ahead of its Latin American counterparts, who focus on the basic tasks of collecting, sorting, and selling recyclables. “However, we’re way behind the Latin American organizations in organizing, consolidating, dialoguing with government and lobbying for legal, legislative, and procedural reform,” said Iskandar. Asked why, she responded. “Because we’re fragmented; we’re not united. It’s very simple.” Still, almost all of the conference delegations, including the Latin Americans, were from established recycler organizations, which represent only a fraction of active waste pickers worldwide. Those who continue to work independently do so under more precarious conditions, make less money, and receive no health or social security benefits. review Sharing experience The conference also highlighted local subtleties among the different delegations. A presentation from Kagad Kach Patra Kashtakari Panchayat, a group made up almost entirely of women from Pune, India, described recycling in India as a highly specialized occupation with a distinct division of labor. At the bottom-end of the hierarchy are those that scour massive landfills and brave frequent dump fires during the summer months. At the wealthier end of the pyramid are doorstep collectors and itinerant in- n° 54 • October 2008 6 Waste Pickers United Organization for acknowledgment Since informal trash recyclers are becoming better organized, some governments see them as viable partners and are integrating them into official waste management systems. This process is essential for this activity to be considered as a legitimate profession that provides a badly needed service that helps protect the environment and reduces litter in urban areas. child labour, if the organisation in charge is a waste pickers’ association, which provides access only to its (adult) members. In this case the organisation has an economic, not only a social, interest in controlling access. These types of measures should always be accompanied by awareness raising. More sustainable measures that local governments can take and that provide waste pickers with more income are: • Arranging for separate sorting areas at landfills and provide concessions to waste pickers or their associations • Establishing selective collection and separation at source systems and provide wastepickers with service contracts In the latter example waste pickers actually cease being pickers, because they gain access to waste that is separated at source, and not mixed waste. This has several advantages for their occupational health and working conditions as well as for their income, as clean recyclables have more value than soiled waste. Service contracts could include clauses specifying the exclusion of child labour. The Brazilian government for instance provided the Brazil’s National Movement of Recyclable Materials Collectors a credit line of $85 million with the national development bank. The government hopes the loans will help the group raise incomes and improve working conditions for its members. In Bogota, a Supreme Court case forced the government to implement affirmative action policies in favor of recyclers when soliciting waste management contracts. Consequently, the city ceded management of a recycler center to the informal recyclers of the ARB. There are examples of waste pickers cooperatives who expanded their activities from a base or core business related to collection of recyclables into office cleaning, gardening, and other services. The effect on child labour is indirect and mainly relies on the increase in income. review The problem of child labour The 2004 ILO study, Addressing the Exploitation of Children in Scavenging (Waste Picking): a Thematic Evaluation of Action on Child Labour, provides some excellent examples of integration of livelihoods and child protection planning and programming. It lists a number of technical, environmental and institutional measures that can contribute to reducing child labour in waste picking. Experiences in Tanzania have shown that controlling access to transfer stations and landfills can have a potential positive effect on reducing Source: news.newamericamedia.org, alternativelabour.wordpress.com, theperpetualbloom.wordpress.com n° 54 • October 2008 7 Living on landfills Kyoto Protocol endangers Indian waste pickers India’s waste-pickers have been recycling trash for decades, since long before recycling became fashionable in the West.. They recycle almost 60 percent of country’s trash for about $3 a day. In Delhi alone, they are more than 300,000 and save the city an estimated $15,000 in daily waste-disposal costs. Almost all of these slum-dwellers are dalits, once known as untouchables, and recycling is often their only source of income. review Now their livelihoods may be endangered if the government begins incinerating garbage to gain carbon credits under the Kyoto Protocol. A new waste incinerator that turns trash into electricity is slated to be built in Timarpur, a suburb of Delhi. It will generate carbon credits, but will also emit cancer-causing dioxins, mercury and other heavy metals, and fly ash. Are the carbon credits available under Kyoto’s Clean Development Mechanism worth putting thousands of impoverished waste-pickers out of business and worsen even more their condition? In Timarpur’s case, the argument goes as follows: Incinerators will generate energy from waste; that waste used as fuel displaces fossil fuel use; thus all of the CO2 emissions that would have been generated had the energy come from fossil fuels should now qualify for carbon credit. To make the offer even more lucrative, incinerator companies can claim they are capturing and burning the methane that would have been released from rotting garbage. However, the Global Alliance for Incinerator Alternatives says that Delhi’s garbage doesn’t have enough burnable matter to justify the use of an incinerator. In fact, India’s Ministry of Environment and Forests concluded in 1997 that incineration in the Delhi region was “not feasible” and that composting was the preferred route. But the project implementation already started and according to Neil Tangri, of the Global Alliance for Incinerator Alternatives, the waste-pickers are now being harassed and denied access to the dry, highcalorie items the incinerator will devour. Source: us.oneworld.net, economist.com n° 54 • October 2008 8 A resourceful community Cairo’s Zabaleen An original initiative Thomas Taha Rassam Culhane is the founder of Solar Cities, a nongovernmental organization that is installing environment-friendly solar hot-water heaters on the rooftops of Coptic Christian and Muslim communities in Cairo’s slums. In the mid-90’s, Ann Wizer, a visual artist and environmental activist living in the Philippines, started using trash as her primary material in costumes and installations, as an artist’s expression against ongoing ecological abuse from industry and consumerism. In 2002, Wizer created XSProject in Jakarta (Indonesia), an operation involving poor communities of trash pickers and focusing on the development of sustainable solutions to the problem of unmanaged consumer waste. review A few years ago, Culhane says, the Egyptian government decided to privatize the country’s waste management system, threatening the Zabaleen (“waste pickers” in Arabic) way of life. But foreign companies hired to do the job found that their garbage trucks couldn’t navigate Cairo’s narrow streets the way the donkeys could. Today, the slum’s residents still collect much of the city’s trash. The Zabaleen’s efforts have attracted attention from the international community. Several years ago, UNESCO and Procter & Gamble (P&G) began investing in an informal recycling school — officially called the Mokattam Non-Formal Education Project. In fact the counterfeiters used to sift through garbage, take P&G shampoo bottles, fill them with cheaper products and resell them. To get the bottles off the streets, the American company agreed to fund the school and help the community learn how to recycle plastic. 80,000 tons of flexible plastic packaging is manufactured each year in Indonesia. The average use of a single use drink container is only 4 seconds, after which it may sit in a landfill forever. This type of plastic has no market as it is difficult to recycle. XSProject buys waste from the trash pickers before it reaches the landfills. Then, in a proactive design workshop, local highly skilled craftspeople are trained: they learn the particular methods of working with trash, experiment with the inherent properties of different packaging materials and create a large variety of useful and colourful products. These objects are sold around the world, mainly on the web. The non-profit XSProject Foundation was established in 2004 with the aim of raising environmental awareness and to directly help the trash picker communities. They provide them income opportunities, but also assistance for daily needs, scholarships and health protection. Today, the school serves as a center where young people can learn about the business and economics of recycling. Students are trained to use Excel spreadsheets, and they learn how to shred plastic in machines, wash and dry it using solar energy, bag it and send it out to be melted down for reuse. On the school’s rooftop, Solar Cities has installed one of its solar hot-water heaters, partly made from recycled garbage bags and plastic. The local craftspeople have played a key role in helping Solar Cities install solar water heaters throughout the community. Culhane says the local steel cutters, copper welders and glass makers made it easy to build his systems. Source: npr.org, xsproject.us n° 54 • October 2008 9 Economy & Business Will Dubai’s soaring economy come in for a landing? Shares in government-backed Emaar, the Middle East’s biggest developer, are down more than 60 percent this year, mirroring a widespread sell-off in Dubai real estate. EFG-Hermes, an Egyptbased investment bank, recently projected that Dubai’s real estate market could shrink by as much as 20 percent by 2011. To be fair, Dubai’s slowdown looks nothing like the beating that the U.S. real estate market has taken. Property values still rose 16 percent in the second quarter this year, according to Colliers, a real estate research firm. That’s a sharp decline from the 46 percent increase of the first three months of 2008 but far outpacing nearly everywhere else in the world. Of greater concern to analysts is Dubai’s high level of debt. State-backed firms have borrowed huge sums to meet a seemingly endless demand for property and now carry a total debt of nearly $50 billion, more than the value of Dubai’s entire economy in 2006. Unlike the six other semiautonomous city-states that compose the United Arab Emirates, Dubai has relatively scant oil revenues to fall back on. Dubai’s leaders say they can meet their debt obligations for now. To calm investors’ fears, the UAE government guaranteed all deposits in national banks and injected more than $13 billion to keep the economy churning. Demand remains robust - Dubai continues to add about 200,000 residents a year - and at the top end of the market this is still a place of lavish dreams. Source: kansascity.com 27/10/2008 review Profiter de la crise pour bâtir une économie plus verte La crise du crédit “peut être utilisée pour progresser dans une nouvelle direction, c’est une chance de rebâtir un système financier de telle sorte qu’il soutienne une croissance durable”, a assuré le patron de la Convention climat de l’ONU (CNUUC), Yvo de Boer. “Les gouvernements ont désormais une occasion de définir et de faire appliquer des politiques qui stimulent la concurrence privée dans le but d’apporter des financements aux industries propres”, a-t-il insisté. Une conférence climat de l’ONU prévue en décembre 2009 à Copenhague doit conclure des négociations internationales, associant pays industrialisés et nations en développement et visant à la réduction des émissions polluantes. M. de Boer a affirmé que si les négociations débouchaient sur un résultat ambitieux en matière environnementale, cela aurait “d’importantes retombées économiques à travers le monde, sous forme de nouveaux marchés, de nouveaux secteurs d’investissement et de créations d’emplois”. “La haute technologie propre et l’industrie de haute qualité représentent déjà des secteurs à haut rendement pour les investisseurs”, a-t-il noté, relevant que les investissements dans les énergies propres avaient progressé en 2007 de 148 milliards de dollars par rapport à 2006, soit une hausse de 60%. Un rapport diffusé à New York le 24 septembre, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, affirmait que le marché des produits et services respectueux de l’environnement allait doubler dans les dix prochaines années, passant de 1’370 à 2’740 milliards USD par an en 2020. Source: ecolopop.info 10/10/2008 n° 54 • October 2008 Où vont les prêts de la Banque Mondiale ? Selon un dernier rapport de l’organisation environnementale Les Amis de la Terre aux EtatsUnis, les prêts du Groupe Banque mondiale pour les énergies fossiles auraient augmenté de 94 % entre 2007 et 2008 (256 % pour le charbon) dépassant les 3 milliards de dollars tandis que sur la même période, ceux attribués aux énergies renouvelables auraient augmenté de 13% seulement pour passer de 421 à 476 millions de dollars. Ces données accablantes décrédibilisent lourdement les récentes ambitions de la Banque en matière climatique, dénoncent Les Amis de la Terre. Source: actu-environnement.com 14/10/2008 Syria to host conference on financial crisis Syria will host an international conference in Damascus in mid-November to discuss the global financial crisis and its affect on Arab economies. The event will gather around 500 experts representing commercial and investment banks, financial institutions, ministries and chambers of commerce worldwide. The conference will examine the role of the financial institutions and the role of the private sector and free economic zones in developing the national economies. On November 15, Washington will also host an international summit on the global financial crisis. Source: article.wn.com 24/10/2008 Dubai Natural Resources World En réaction à de grandes possibilités de croissance dans le secteur des ressources naturelles mondiales, Dubai World a annoncé aujourd’hui la création d’une nouvelle unité commerciale, Dubai Natural Resources World, conçue pour explorer de nouvelles possibilités d’investissements à long terme, tout en contribuant de manière positive au développement durable. Ce sera le fer de lance de la croissance des intérêts du groupe sur toute la chaîne de valeur des ressources naturelles, y compris le pétrole et le gaz, l’énergie alternative, l’extraction minière et l’agriculture. Source: businesswire.com 05/10/2008 10 Industry $1 billion venture for MENA utilities sector Qatar, Iran, and Russia may form ‘Gas Opec’ Metito, the international water desalination and wastewater treatment specialist announced the creation of a new joint venture company with German based Berlinwasser. The new company, headquartered in Dubai, has plans to manage a total capital expenditure of $1billion over the next three years. Metito Berlinwasser is committed to offering a variety of industry leading services in the water utility sector across the Middle East and North Africa markets with a specialisation in water and wastewater projects. $120 billion are expected to be invested in the water industry in the region over the next decade. Governments throughout the Middle East, North Africa are planning to open the water sector to private companies with the objective of improving efficiency and enhancing services to consumers. There are many challenges facing the water industry in the region including escalating costs. With vast regional and international expertise the new company will be providing cutting edge solutions that improve cost efficiencies at the same time as reducing the impact on the environment. Qatar, Iran, and Russia, the world’s three leading natural gas producers, are forming a ‘big gas troika’ that could become a permanent body, reported Reuters. Details of the group’s role are still being ironed out. Alexei Miller, CEO of Russian gas monopoly Gazprom, said the body would meet up to four times a year to discuss pricing issues. However, Iranian Oil Minister Gholamhossein Nozari said he hopes the group will develop into ‘Gas OPEC’, a formal body that makes output decisions in the same way that OPEC does. Source: ameinfo.com 27/10/2008 La fièvre africaine du ciment review Les investisseurs semblent avoir compris le message de détresse du marché africain du ciment, qui exprime l’urgence à augmenter la production pour répondre à une demande en constante progression. Quatre investisseurs privés, africains et européens, viennent d’annoncer ou de confirmer leur décision de consacrer une somme globale de 590 millions d’euros à la construction de quatre cimenteries. Objectif stratégique : accroître considérablement la production de ciment pour juguler la crise des derniers mois. La firme allemande Schwenk Group a confirmé la construction dès 2009 de la première cimenterie de Namibie, qui coûtera 238 millions d’euros. Selon la presse d’Addis-Abeba, un milliardaire nigérian a récemment annoncé son intention d’investir 170 millions d’euros dans l’industrie du ciment en Ethiopie. Un groupe immobilier marocain a de son côté annoncé son intention de lancer à la fin de cette année la construction d’une cimenterie dans le centre du royaume chérifien d’un coût total de 136 millions d’euros. Enfin, la Société Les Ciments du Golfe (SCG-Bénin) va lancer un projet de construction d’une usine de production de ciment à vocation sous-régionale d’un coût de 45,6 millions d’euros. Les risques inhérents à ce genre d’entreprise n’ont pas empêché les bailleurs institutionnels de s’engager à soutenir ces initiatives. Sources: ameinfo.com 22/10/2008 Une centrale nucléaire en Tunisie La Tunisie devrait avoir sa première centrale nucléaire à l’horizon 2020-2022. C’est ce qui est ressorti de l’atelier tenu au début du mois par les ministères chargés de préparer la mise en place de ce projet. L’Afrique du Sud était représentée afin de proposer son concours. C’est au cours de cette rencontre qu’a été présentée l’étude de faisabilité du projet. Celle-ci devrait être achevée dans les 5 ans pour déboucher sur un appel d’offres international. La Tunisie sera appuyée par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Les autorités cherchant à se doter des meilleurs procédés technologiques en la matière, l’heure est donc à l’étude technique et à la recherche de partenaires potentiels. Le lancement des travaux de construction est prévu vers 2013 et la mise en exploitation de la centrale pour les années 2020. La Tunisie prend donc les devants en engageant une politique de diversification de ses sources d’énergie. Source: animaweb.org 08/10/2008 Insulock Block deal for Riyadh American Insulock has signed a Letter of Intent to build a manufacturing facility for building materials in Riyadh. American Insulock, PolyLink, its polyurethane manufacturing partner, and Saudi-based contractor Al-Mobty have agreed to set up a joint venture to manufacture Insulock Block in the kingdom. PolyLink will provide the technology and equipment, Al-Mobty the facility, capital, construction expertise, marketing and regional relationships, and Insulock the building technology and new product development. Insulock Block is an energy efficient alternative to concrete and block construction for buildings. Sources: ameinfo.com11/10/2008 Source : lesafriques.com 14/10/2008 n° 54 • October 2008 11 Cleaner Production Recycled plastic has future in construction BT Tool for Eco-efficiency UK company i-plas has launched a building material made from recycled plastic that it claims could replace concrete, steel and timber. The material, also called i-plas, is made from plastic waste, which would otherwise end up in landfill, where it could take up to 5000 years to degrade. Of the 3 million tonnes of plastic waste that the UK produces each year, only 7% is currently recycled. i-plas can reuse most of this waste, except for PVC and thermoset plastics. The company claims that the material offers significant environmental benefits. According to its figures, diverting waste from landfill to produce 1 ton of i-plas saves 1.66 tons of CO2 emissions – by comparison, producing a ton of concrete generates almost a ton of CO2. The company also sources all of its power from renewable sources through an agreement with Scottish and Southern Energy. The material is suitable for exterior and landscaping uses such as bridges, footpaths, walls and fences, as well as architectural uses. It does not chip or splinter and does not require varnishing or coating, says the company. i-plas is hardwearing and particularly suited to wet applications because it is moisture resistant. As well as contributing to the requirement for use of recycled materials, i-plas has the advantage that it can also be recycled after use. The UK-based company BT launched an online tool to help small and medium-sized businesses measure and evaluate their energy consumption. The BT Business Environmental Self-Assessment Tool (BT BEST) allows users to see how changes to travel, IT use, business operations and corporate policies can shrink or fatten a company’s carbon footprint. The tool is geared toward companies with fewer than 250 employees. It focuses on three areas: people, places and policies. BT offers advice on the types of data that must be gathered beforehand. Once all the information is collected, the assessment takes about 15 minutes. Source: energyefficiencynews.com 23/10/2008 Des végétaux pour restaurer d’anciens sites miniers review À l’occasion du colloque du Programme national d’écotoxicologie qui s’est déroulé en France les 13 et 14 octobre derniers, une étude s’est penchée sur l’évolution dans le temps de sites pollués par des éléments traces métalliques (ETM) suite à la cessation de l’exploitation de mines. Ce travail s’est plus particulièrement intéressé à l’adaptation d’espèces végétales locales à ces environnements extrêmes dans le but de les utiliser pour la restauration de ces écosystèmes pollués. Les recherches ont ainsi permis d’isoler une nouvelle souche de bactérie capable de croître en présence de fortes quantités de zinc et de cadmium. Les racines des plantes s’associent alors avec ces bactéries sous forme symbiotique, ce qui permet aux végétaux de pousser dans des environnements riches en métaux. L’étude a par ailleurs montré que l’installation d’espèces tolérantes permet de revégétaliser les déblais d’exploitation minière. Le couvert végétal mis en place pourrait ainsi limiter l’envol de poussières et le transfert des métaux vers les eaux souterraines et superficielles. Source: actu-environnement.com 20/10/2008 Source: greenbiz.com 21/10/2008 Premiers téléphones de l’après-pétrole ? Le fabricant électronique sud-coréen Samsung a dévoilé durant l’été 2008, à Pékin, une gamme de téléphones «verts». Conçus notamment en bioplastique, à partir de maïs naturel, et sans composés chimiques toxiques. Un choix permettant de réduire les émissions de CO2 et la consommation d’énergie. Ainsi, en comparaison avec le polycarbonate obtenu du pétrole, 1 tonne de ce bioplastique permettrait selon la firme sud-coréenne d’économiser 2,16 tonnes de CO2. Des innovations également tangibles chez Nokia, leader du recyclage des mobiles et des chargeurs à économie d’énergie, avec la sortie d’un mobile recyclable grâce à sa coque en biomatériau à près de 90 % et dont le fonctionnement réclamerait 15 à 20 % moins d’énergie qu’un mobile équivalent. Source: novethic.fr 03/10/2008 Solar Drying of Phosphates As part of its drive to reduce energy spendings and resort to the use of alternative energies, the Gafsa Phosphates Company (CPG), has started using solar drying of phosphates since 2007. Combining an ancient technique used in North Africa with modern equipments has significantly helped reduce costs. In 2008 the tunisian company is able to save the equivalent of 3200 tons of petrol, and the recent acquisition of new equipment has enabled it to save more than 1, 1 million USD. It is estimated that the project also prevented the spilling of some 15,000 tons of carbon dioxide into the atmosphere.The Gafsa Phosphates Company also has plans afoot to use natural gas for the drying of its phosphates, and is currently honing plans with the Tunisian gas and electricity company (STEG), to replace the imported heavy fuel with natural gas dryers. The project will be fully operational by 2011. Source: allafrica.com 11/10/2008 n° 54 • October 2008 12 New Technologies Satellites map eco damage Un prototype polyvalent Satellite images will help highlight the environmental damage created by war and other manmade intrusions in the Gulf and other areas. It will also help chart rapid changes, so that more can be done to protect the environment. Protected sites will be selected for the UN-led project - Atlas of Environmental Change for West Asia. The initiative aims to provide scientific evidence of rapid environmental changes taking place in many areas around West Asia. It will look at six thematic areas: water resources, land resources, urban development, coastal and marine environment, pollution and extreme events (such as war) and environment disasters. It also intends to raise awareness among the general public and policymakers, while bringing local-level changes to the attention of global audiences. The project is sponsored by United Nations Environment Programme, Abu Dhabi Environment Agency and Qatar Environment Ministry. It will highlight environmental case studies, supported by narratives, images, ground photographs and environmental maps. Ashbindu Singh, from the Unep Division of Early Warning and Assessment (Dewa), said environmental issues were traditionally conveyed through text in journals. As this message only reached a select group, the idea for a visual tool was born out of the goal to reach a wider audience. «A picture is worth a thousand words and seeing is believing», he added. Le constructeur hongrois Antro a mis au point un véhicule qui roule en utilisant tout un éventail d’énergies. Des panneaux solaires sur le toit alimentent des batteries lithium-ion (25 km d’autonomie), et les passagers ont aussi la possibilité de pédaler pour générer du courant ! Pour de plus longs trajets, le moteur utilise divers types de carburants (biocarburant, éthanol, essence) et atteints 140 km/h pour une consommation de 1,5 litre (d’éthanol) aux 100 km. Le lancement est prévu pour 2012 pour un prix d’environ 12’000 euros. Source: solo-duo.hu Source: gulf-daily-news.com 14/10/2008 review Un nouveau modèle de tour écologique La Tour EDITT, un acronyme pour “Ecological Design In The Tropics” devrait voir le jour à Singapour. Conçus par les Eco-architectes TR Hamzah & Yeang et parrainés par l’Université nationale de Singapour, les 26 étages de cet édifice sont là pour promouvoir un certain nombre de caractéristiques environnementales telles que l’utilisation de panneaux photovoltaïques, l’exploitation d’une ventilation naturelle, la mise en service d’une centrale de production de biogaz et surtout la volonté de faire d’un mur végétal un excellent isolant naturel. L’élément végétal est prévu pour couvrir 50 % de la surperficie totale. En effet, cette tour se propose modestement d’accroître la bio-diversité et de réhabiliter l’écosystème local à Singapour. Le bâtiment pourra recueillir l’eau de pluie pour participer à l’irriguation des plantes et diminuer la consommation des “eaux sanitaires” d’environ 45 %. Les quelque 855 mètres carrés de panneaux photovoltaïques permettront de couvrir presque 40 % des besoins énergétiques de l’immeuble - soit 1’744 kWh de production d’énergie quotidienne. De plus, le projet inclut la capacité de convertir les eaux usées en biogaz et en engrais. La tour sera construite à partir de nombreuses matières recyclées et recyclables. Creating energy from Ocean’s heat Lockheed Martin has been chosen to help commercialize a process that uses the difference in heat between shallow and deep water to provide energy. The USA-based company will work on new technologies related to ocean thermal energy conversion, a process that utilizes both warm shallow water and cold deep water from the ocean to generate power. One of the barriers to commercializing the process is making and installing wide piping that can reach thousands of feet into the ocean and move massive amounts of water. Lockheed Martin will develop prototype and pilot plant pipes using fiberglass technology and low-cost composite material manufacturing. Source: greenbiz.com 09/10/2008 L’Egypte s’oriente vers la nanotechnologie L’Egypte va construire un centre de nanotechnologie, premier du genre dans les pays arabes et en Afrique du Nord, avec l’aide de la société IBM. Le géant des technologies, basé aux EtatsUnis, va participer à la construction de ce centre de nanotechnologie pour l’éducation, la recherche et l’industrie, selon un accord signé avec les Ministères égyptiens des communications et de l’éducation. La première phase de cet accord sera achevé en trois ans à partir de janvier 2009, avec près de 30 millions de dollars d’investissements. Source: Les Afriques No 45 10/2008 Source: enerzine.com 16/10/2008 n° 54 • October 2008 13 Energy Humdinger’s Wind Power Alternative Abu Dhabi se lance dans l’éolien A year ago, Shawn Frayne won a Breakthrough Award for his Humdinger Windbelt. When air passes over the device’s tiny ribbon-like vane, the fluttering vibration converts into a small amount of electricity. The current generation of his Windbelt technology is 100 times more efficient than the original, capable of producing 3 to 10 watts of power. He says that the Windbelt costs $2 per watt, which is some 3 to 4 times cheaper than most solar power, and edging closer to the average cost of coal. «Solar people always talk about $1.50 per watt as the sweet spot,» says Frayne. «That’s where you become competitive with nonrenewable sources. We got to $2 in a year. Who knows where we’ll be a year from now.» A single 1-meter Windbelt can charge multiple cellphones at once, or provide LED lighting to people in the developing world, where electrical grids are limited in reach and prone to constant blackouts. In theory, a series of 1-meter windbelts, chained together like cells in a larger array, could eventually be used for traditional large-scale power generation. But a «micro» version of the wind-harvesting generator with a smaller, finger-length ribbon, could serve as a permanent, renewable power source for energy-sipping wireless devices, such as stress sensors in bridges or temperature sensors in commercial HVAC systems. Abu Dhabi a pris une participation de 20 % (soit 5 milliards de dollars) dans le projet de construction du plus grand parc éolien offshore du monde. Masdar, la ville nouvelle d’Abou Dhabi, située à environ 30 km à l’Est de la capitale, affiche depuis le début de sa création, une volonté farouche de développer les technologies vertes. Le parc éolien sera construit en Angleterre, à environ 15 km des côtes du Kent et de l’Essex, dans l’estuaire de la Tamise. Une fois terminé, il sera composé de 271 éoliennes réparties sur 233 kilomètres carrés. La première phase consistant à installer 175 turbines pourrait être achevée d’ici à 2012. Source: enerzine.com 22/10/2008 Source: popularmechanics.com 17/10/2008 Biogas for electricity production After the success of the first Biogas facility in Russeifa, the Jordanian government is seeking private sector investments for the establishment of new biogas facilities turning solid wastes into electricity. Minister of Municipal Affairs Shihadeh Abu Hdeib met with selected local and foreign companies interested in carrying out a feasibility study on the project. According to ministry figures, Zarqa Municipality collects more than 1,000 tonnes of solid waste every day while the municipality of Irbid gathers over 700 tonnes of waste. If implemented, the project is expected to be “a good source of income for these municipalites, which can use the generated funds to carry out other development projects for the good of their local communities”, said Abu Hdeib. Source: arabenvironment.net 17/10/2008 review Energies renouvelables : L’Italie prévoit d’investir en Algérie Selon Samuel Porsia, directeur de l’Institut italien pour le commerce extérieur (ICE), L’ Algérie reste un marché très porteur pour l’Italie. En termes de chiffres, un communiqué du ICE a indiqué que « les exportations italiennes vers l’Algérie de machines et appareils électriques de précision ont atteint 74 millions d’euros durant le premier semestre 2008 soit une augmentation de 77% par rapport à la même période en 2007 ». Quant aux exportations italiennes de moteurs, générateurs et transformateurs électriques, elles ont atteint les 30 millions d’euros, soit une augmentation spectaculaire de plus de 180% par rapport au premier semestre 2007. Une grande importance est aujourd’hui accordée à l’investissement et à l’échange bilatéral en matière d’énergie renouvelable, l’Italie ambitionne donc de profiter des opportunités d’investissements en Algérie dans ce secteur très prometteur. La FAO s’oppose aux biocarburants L’organisation de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) met sérieusement en doute les effets positifs d’un recours aux biocarburants et appelle à une révision des politiques de soutien à cette énergie, dans son rapport annuel publié début octobre à Rome. La production de biocarburants, qui a triplé entre 2000 et 2007, est considérée par la FAO comme l’un des facteurs de la hausse des prix agricoles et de la crise alimentaire mondiale. De plus l’organisation déclare avoir des doutes concernant leur impact sur la réduction des gaz à effet de serre et des inquiétudes concernant leurs conséquences sur l’environnement. Source: ecolopop.info 07/10/2008 Source: algerie-dz.com 23/10/2008 n° 54 • October 2008 14 Environment UNESCO launches Global Aquifer Map Air pollution linked to appendicitis risk UNESCO’s International Hydrological Programme (IHP) is now presenting the first detailed map of transboundary aquifers - available online. It provides information about the quality of their water and rate of replenishment. The aquifers, which contain almost 96% of the planet’s freshwater resources, already supply a sizeable proportion of man’s needs. Underground aquifers account for more than 70% of the water used in the EU, and are often one of the only source of supply in arid and semi-arid zones (100% in Saudi Arabia, 95% in Tunisia and 75% in Morocco). Irrigation systems in many countries depend very largely on groundwater resources (90% in Libya, 89% in India, 84% in South Africa and 80% in Spain). Although aquifer systems exist in all continents, not all of them are renewable. For example, those in North Africa and the Arabian Peninsula were formed more than 10,000 years ago when the climate was more humid and are no longer replenished. In some regions, like in the small islands and coastal zones of the Mediterranean, even if the aquifers are renewable, they are in some cases endangered by over-exploitation or pollution. The aquifers in Africa, however, which are some of the biggest in the world, are still largely under-exploited. They generally extend across several State boundaries, and their exploitation presupposes agreed management mechanisms in order, for example, to prevent pollution or overexploitation by particular States. High levels of air pollution may increase the risk of appendicitis, finds a new American study. The team used data from Environment Canada’s National Air Pollution Surveillance (NAPS) monitors that collect hourly levels of ozone, nitrogen dioxide, sulfur dioxide, carbon monoxide, and particulate matter of varying sizes. Regression analysis was used to evaluate whether shortterm daily changes in air pollution levels were related to the development of appendicitis. Exposure to air pollutants, particularly ozone, was associated with a modest increased risk of developing appendicitis. Previous studies have shown that air pollution may promote other disease states through inflammation, and this may be the mechanism by which it also increases the risk of appendicitis. Source: news.bbc.co.uk 06/10/2008 Source: portal.unesco.org 22/10/2008 review Inquiètude face à l’acidification rapide des océans 250 scientifiques, réunis du 6 au 9 octobre à un Symposium organisé à Monaco par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO, ont alerté les politiques de l’acidification rapide des océans, due à l’absorption en grande quantité de CO2 qui menace les écosystèmes marins et les moyens de subsistance de dizaines de millions de personnes. L’acidité des eaux de surface de l’océan aurait augmenté de 30 % depuis la révolution industrielle, ce qui correspond à un changement 100 fois plus rapide que les épisodes précédents d’acidification subis par les océans depuis plusieurs millions d’années. Les travaux de recherche publiés indiquent que d’ici 2030, la mer australe commencera à devenir corrosive pour les coquilles des escargots de mer évoluant à la surface des eaux, une source importante de nourriture pour les saumons du Pacifique. C’est là un exemple parmi d’autres de déséquilibre de l’écosystème des océans, dont l’acidification rapide menace aussi les récifs coralliens qui abritent un quart des poissons dans le monde et qui génèrent une industrie touristique de plusieurs milliards de dollars. Conclusion des scientifiques présent à la conférence : la réduction des émissions de carbone est la seule voie efficace pour stabiliser et inverser le processus d’acidification. Source: actu-environnement.com 17/10/2008 n° 54 • October 2008 Abeilles: des ouvrières indispensables Un rapport a été commandé par le Premier Ministre français pour analyser les causes de l’affaiblissement et de surmortalité des colonies d’abeilles et des pollinisateurs sauvages. Ce rapport constitue une étape importante dans la mise en place de mesures pour mieux réglementer et améliorer la gestion de la filière apicole. Les conséquences d’une mauvaise gestion dans ce domaine pourraient s’avérer désastreuses. En effet, la subsistance quotidienne de plus des deux tiers de l’humanité ainsi que plus de 40 % de l’économie mondiale dépendent directement de la conservation des écosystèmes. A cet égard, la pollinisation des cultures à l’échelle mondiale est évaluée à près de 200 milliards de dollars, sans tenir compte du service vital que rendent les pollinisateurs à la nature tout entière. Source: premier-ministre.gouv.fr 10/10/2008 Qatargas wins environmental award The ‘Qatar Today Green Award’ recognizes initiatives taken by corporations, institutions, schools and individuals towards a better and greener environment in Qatar and the region. Qatargas won the award for its coral relocation program completed in early 2007. The program involved the relocation of over 4,500 coral colonies in an area that would have been affected by the Company’s expansion projects. A recent survey carried out in August 2008 showed that a high percentage (96%) of the reattached colonies were alive and healthy, 18 months after relocation. This project represents an option for off-site mitigation. Source: ameinfo.com 13/10/2008 15 Environment World can halt fossil fuel use by 2090 Thon rouge menacé en Méditerranée The European Renewable Energy Council (EREC) and environmental group Greenpeace published a 210-page study entitled «Energy (R) evolution», wich is one of few reports - even by lobby groups - to look in detail at how energy use would have to be overhauled to meet the toughest scenarios for curbing greenhouse gases outlined by the UN Climate Panel. Solar power, biomass such as biofuels or wood, geothermal energy and wind could be the leading energies by 2090 in a shift from fossil fuels. Needed energy investments until 2030, the main period studied, would total $14.7 trillion, according to the study. By contrast, the International Energy Agency (IEA), which advises rich nations, foresees energy investments of just $11.3 trillion to 2030, with a bigger stress on fossil fuels and nuclear power. Rajendra Pachauri, head of the UN Climate Panel, called this study «comprehensive and rigorous». The report urged measures such as a phase-out of subsidies for fossil fuels and nuclear energy, «cap and trade» systems for greenhouse gas emissions, legally bringing targets for renewable energies and tough efficiency standards for buildings and vehicles. It said renewable energy markets were booming with turnover almost doubling in 2007 from 2006 to more than $70 billion, and they could more than double their share of world energy supplies to 30 percent by 2030 and reach 50 percent by 2050. The projections are far more optimistic for renewables than the IEA, which foresees just 13 percent of energy from renewables in 2030 with fossil fuels staying dominant. Les membres de l’UICN (Union Internationale de Conservation de la Nature) réunis en congrès mondial à Barcelone, ont adopté mi-octobre une résolution appelant à un moratoire sur la pêche au thon rouge en Méditerranée, afin de permettre la restauration du stock. Cette recommandation vise à demander à la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés (ICCAT), dont la prochaine réunion est prévue en novembre à Marrakech, de se prononcer pour une suspension immédiate de la pêche au thon rouge. Alors que le niveau de capture autorisé par l’ICCAT était de 29’500 t. pour 2007, le niveau réel de capture a été de 61’000 t. Source: actu-environnement.com 14/10/2008 Source: planetark.com 28/10/2008 review L’UE veut mettre un coup d’arrêt à la déforestation L’Union Européenne a proposé d’utiliser une partie de l’argent généré par le marché européen de permis d’émissions pour gérer le problème de la déforestation dans le monde, responsable d’une perte considérable de biodiversité et d’une grande proportion des émissions de gaz à effet de serre. Le Commissaire européen à l’environnement, Stavros Dimas a déclaré qu’il voulait réduire la déforestation tropicale d’au moins 50% d’ici 2020 et faire cesser la diminution de la superficie forestière d’ici 2030 au plus tard. Les forêts disparaissent actuellement à un taux d’environ 13 millions hectares par années, soit environ la taille de la Grèce. Lors des négociations des Nations Unies, d’après Stavros Dimas, la Commission européenne voulait élaborer un Mécanisme Mondial pour le Carbone Forestier (Global Forest Carbon Mechanism (GFCM)), dans lequel les pays en développement pourraient être récompensés pour avoir réduit leurs émissions en prenant des mesures visant à réduire la déforestation. Si 5% des recettes de la vente de permis d’émissions de CO2 sont allouées au GFCM, cela permettrait au Mécanisme de disposer de 2,5 milliards d’euros d’ici 2020 pour lutter contre la déforestation, d’après Stavros Dimas. Des propositions ont également encouragé l’utilisation de modèles d’étiquetages pour aider à réduire l’importation en Europe de bois obtenu illégalement. Source: actualites-news-environnement.com 20/10/2008 New green programme in UAE schools A new version of environmental-education programme, ‘Enviro-Spellathon’, organised by the Environment Agency - Abu Dhabi (EAD) in conjunction with the Emirates Wildlife Society and partners, has been launched for the academic year 2008-2009 in schools across the UAE. Having already engaged with over 675,000 pupils across 545 government and private schools since its inception in 2001- 2002, the updated programme is designed to reach even more students, educating school children between the ages of six and 13, with the aim of increasing their knowledge and awareness of local and global environment issues. Source: gulfnews.com 21/10/2008 Scouts arabes unis pour l’environnement Plus de 12 associations de scouts de Tunisie, d’Egypte, de Jordanie, de Bahreïn, d’Algérie, de Syrie, du Soudan, de Mauritanie, des Emirats Arabes Unis, de Palestine, d’Oman et de Libye ont participé à la 8ème rencontre des responsables de l’environnement au sein des associations arabes de scoutisme, du 11 au 16 octobre courant. En vue d’agir pour un avenir durable et de sensibiliser les différentes franges de la société sur les dangers qui menacent l’environnement, ils ont mis sur pied des projets – relatifs aux domaines de la préservation des parcs naturels, la désertification, la promotion des espaces verts, la sensibilisation sur l’exploitation rationnelle de l’eau et la lutte contre sa pollution, etc. – qui seront réalisés au cours de l’année 2009. Source: : afriquenligne.fr 17/10/2008 n° 54 • October 2008 16 sba focus E-learning development by sba Qu’est-ce que l’e-learning ? Interactive formations based on information and communication technologies (ICT) are booming. They offer flexibility in the knowledge diffusion, facilitate the access to information, improve training coordination and increase self-education capacity. In order to satisfy the resulting demand sba developed continuous training programs implementing e-learning. sba ’s efforts paid off in 2002 with the creation of the e-learning platform and the uploading of 5 ecomanagement educational modules. This platform allowed educating over 300 Maghreb and Middle-East executives as well as key people in the DELTA network (www.deltaassociation.org). L’apprentissage en ligne, ou elearning, est une spécialisation de l’apprentissage à distance (ou formation à distance) qui utilise les technologies multimédias de l’Internet. C’est une méthode qui correspond particulièrement bien à la formation continue, l’enseignement supérieur mais aussi la formation en entreprise en ciblant notamment les apprenants adultes ayant une certaine autonomie dans l’organisation de leur processus d’apprentissage. In 2005 the platform evolved to fit the need of the continuous training program sba-EPFL-UNIGE. The interface has finally been modified in 2006 in order to provide adequate computer security and improve the surfing ergonomics. Eco-management modules The eco-management courses provided by sba ally practical and theoretical learning. Indeed, the modules start with exercises destined to improve the basic knowledge. Different aspects of eco-management are treated. Among these the eco-efficency concept, a management strategy which consists in the optimization of resources consumption in order to diminish the environmental impactand increase the product value. Several methodological tools are featured: Good Housekeeping, Ecomapping, Environmental Self-Diagnosis Guide, Environmental Performance Indicators. review An e-learning course can be developped on request ([email protected]), it can thus be personalized and fitted to the participant’s expectations. La flexibilité de la formation à distance permet aux participants de gérer, à leur guise, leur apprentissage afin d’atteindre leurs objectifs et permet aux personnes en emploi de suivre une formation sans pour autant être continuellement mobilisées comme dans un cours traditionnel (en présentiel). De plus, les supports de cours sont accessibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. 54• •septembre October 2008 n° 1 2008 17 sba focus DAS SEEE L’intégration de la gestion environnementale dans la stratégie d’une entreprise est actuellement une exigence et un avantage concurrentiel. Avec comme objectif de promouvoir la notion de “gagnantgagnant” (win-win) dans la gestion de l’entreprise, la formation du Diploma of Advanced Studies en stratégie environnementale et enjeux économiques (DAS SEEE) offre un programme de formation mixte aux composantes multidisciplinaires et complémentaires. Elle s’adresse à des cadres au niveau stratégique et décisionnel (du secteur privé ou de l’administration publique) et aborde, en plus des bases du management de l’environnement et du développement durable, des notions pour satisfaire et améliorer l’avantage compétitif de l’entreprise. Dans une perspective de proactivité, la formation intègre la production propre, l’économie de l’environnement et l’écologie industrielle. C’est une formation continue qui est pensée et organisée par des professionnels pour des professionnels. Elle allie théorie, pratique, échanges d’expériences et la diversité des cours et des thèmes permet aux participants d’exploiter concrètement leurs connaissances de manière polyvalente. Le programme de formation se base sur les compétences et l’expertise d’enseignants et d’intervenants de renom du corps professoral de l’EPFL, de l’UNIGE, de la HEG-Genève, du FNHW (école d’ingénieurs de Bâle) et d’autres institutions, ainsi que des experts du terrain. Différentes formes de formation à distance Formation asynchrone Méthode de formation en temps différé permettant à l’apprenant d’accéder à la formation à sa guise, au moment voulu et autant de fois qu’il le souhaite (contenus sous forme de textes, animations multimédias, etc.). Formation synchrone Le participant est en contact avec le tuteur et les autres membres de la formation à travers une application prévue à cet effet comme les discussions en ligne ‘chats’ ou encore les vidéoconférences. Les participants connectés posent leurs questions et reçoivent les réponses comme en présentiel. Pour en savoir plus : www.epfl-das-stratenv.ch Networking Networks are dynamic complex systems connecting individuals and organisations. They vary in their shapes and structures and can be divided in 3 categories: practical communities, social networks and formal networks. review The e-learning course on Network Management organised by sba and its partner SKAT – an internationally renowned consulting firm – focuses mainly on the formal networks. These networks are considered as independent groups of institutions and organisations striving towards a common goal. A lack of structuring in the implementation of formal networks usually leads to losses of time and resources. This situation unveils a broad spectrum of possible improvements in the management of existing networks. Formation mixte Formule qui combine la formation à distance et l’apprentissage classique, en présentiel. Le e-learning est utilisé pour homogénéiser les savoirs avant une présentation, une conférence, une intervention ou une formation (pré-requis). Similairement, il peut servir pour approfondir des notions après une session en présentiel. The objective of the course is to foster a conceptual understanding of network management by strengthening management and communication capacities of the participants. Several e-learning tools are designed to pursue this goal: theoretical corpus, undirected and directed chat sessions, on-line discussions and case studies are among these. n° 54 • October 2008 18 Upcoming Events International Conference on climate change in Maghreb 26-27 of November 2008, Marrakech, Marocco The University of Marrakech and its partners, with the support of the Climate Change and Adaptation in Africa program (CCAA), announce a two day international workshop. The overall objective of this conference –titled “Climate change in Maghreb: thresholds and limits to adaptation”– is to consider strategies for adapting to climate change, in particular to explore the potential barriers to adaptation that may limit the ability of societies in the Maghreb countries to adapt to climate change and to identify opportunities for overcoming these barriers. The workshop aims to enable the Maghreb countries to response effectively to climate change risks by applying rigorous scientific assessment techniques, encouraging information collection and sharing, and identifying required capacity building programs. These responses should be targeted toward the most vulnerable regions and sectors where capacity building is needed. Website: ucam.ac.ma 23e Salon International Pollutec 2-5 décembre 2008, Lyon, France 5th World Water Forum 16-22 of March 2009, Istanbul, Turkey Ce 23e salon des équipements, des technologies et des services de l’environnement accueillera pendant 4 jours 2’750 exposants, qui présenteront sur 120’000 m2 d’exposition leurs solutions pour la prévention et le traitement des pollutions, la préservation de l’environnement et la mise en œuvre du développement durable. The World Water Forum, organized every three years by the World Water Council in close collaboration with the authorities of the hosting country, is the largest international event in the field of water. The Forum offers the water community and decision-makers from all over the world the unique opportunity to make recommendations for ensuring the security of water resources in the different parts of the world. Vous pourrez y découvrir une offre internationale unique dans les secteurs clés –l’eau, les déchets, l’air, les sites et sols, le recyclage, le nettoyage, l’analyse-mesure-contrôle, les énergies propres et renouvelables, etc.– enrichis de thématiques nouvelles comme la photocatalyse, la récupération des eaux de pluie, la lutte contre les gaz à effet de serre, la mobilité ou les milieux naturels et marins. De plus, dans le cadre d’un symposium eurojaponais, et sous l’égide de la Présidence Française de l’Union Européenne, les sociétés pionnières des éco-technologies au Japon vous feront découvrir leurs solutions autour des thèmes : véhicules propres, énergies renouvelables, bâtiment durable, traitement de l’eau, des déchets et gestion des risques. Cette année le Mexique est l’invité d’honneur du salon et partagera son expérience des problèmes inhérents à l’environnement dans son pays. A variety of events throughout the week will aim to focus on just one overarching theme: “Bridging Divides for Water”. Some of the highlights of the week will include: 100 topic-sessions will be held throughout the week, each one attempting to provide an answer and clearer understanding on a crucial water-related. Hundreds of exhibitors will present their activities and technology in the World Water Expo and Water Fair. Moreover, some excellent grassroots water-related activities, as candidates for the Kyoto World Water Grand Prize, will share their experiences with participants. A social and cultural programme, including the International Water and Film Encounter and events in the Citizen’s Water House. Website: worldwaterforum5.org review Website: pollutec.com The sba review is published on a monthly basis. It compiles and reports recent news and events in the fields of economy, industry, cleaner production, new technologies, energy and environment. The information contained in this newsletter is for information purposes only: sba does not represent or endorse the accuracy or reliability of any advice, opinion, statement or other information contained in this review. sba is an international NGO based in Switzerland. It cooperates with enterprises, ministries, academia and NGOs to encourage eco-efficiecy, cleaner production and environmental management . (see www.sba-int.ch) 19