Présentation de l`œuvre : Biographie du réalisateur : Fritz Lang.

Transcription

Présentation de l`œuvre : Biographie du réalisateur : Fritz Lang.
« Metropolis » (1927) de Fritz Lang, un film qui reflète l’évolution des systèmes de
production et ses conséquences sociales.
Objectifs :
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Exploiter des extraits d’un film d’anticipation/science-fiction en lien avec le contexte historique et les
arts de l’entre-deux-guerres.
Capacités :
- identifier la nature de l’œuvre
- situer l’œuvre dans le temps et dans son contexte et en expliquer l’intérêt historique
- décrire l’œuvre et en expliquer le sens
- distinguer les dimensions artistiques et historiques de l’œuvre d’art
Présentation de l’œuvre :
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Titre : Metropolis
Réalisation : Fritz Lang
Scénario : Fritz Lang et Thea von Harbou, adapté du roman Metropolis de Thea von Harbou
Musique : Gottfried Huppertz
Production : Erich Pommer pour UFA (Universum-Film AG), Berlin
Pays d'origine : Allemagne
Langue : allemand (cartons)
Format : noir et blanc - muet - 1,33:1 -35mm
Genre : science-fiction / fantastique
Courant: expressionnisme allemand (à nuancer…!)
Durée : 150 min
Longueur : 4189m raccourci à 3241m en août 1927
Dates de sortie : Allemagne : 10 janvier 1927, Berlin, Ufa-Palast (avant-première)
Metropolis, réalisé en 1927, est le seul film de l'histoire à être classé au Registre international Mémoire du
monde de l'UNESCO.
Biographie du réalisateur : Fritz Lang.
Friedrich Christian Anton Lang, dit Fritz Lang naît dans une famille de la grande bourgeoisie viennoise dont le
père Anton est un entrepreneur en bâtiment réputé. Des études d'architecture et de peinture, et surtout un
long périple autour du monde (Extrême-Orient, Afrique, Europe du Nord), constituent sa formation, jusqu'à la
guerre de 1914. Obligé de quitter la France où il séjourne, il est intercepté à la frontière belge, puis incorporé
dans l’armée autrichienne après avoir été blessé sur le front est. Il est nommé lieutenant et décoré 7 fois.
Dès 1917, Fritz Lang commence à rédiger des scénarios qu’il propose au cinéaste et producteur John May.
1919 est une année charnière pour Fritz Lang. Il fait la connaissance du producteur Erich Pommer qui le fait
entrer dans la compagnie de production allemande Decla (Deutsche Eclair), pour laquelle il écrit La Femme aux
orchidées, un mélodrame, et La Peste à Florence, un film historique. Devant la proposition de Pommer qui lui
offre la possibilité de devenir metteur en scène, et ne désirant plus être trahi par les réalisateurs, Lang décide
de passer derrière la caméra la même année.
Au début des années 20, il commence sa carrière de réalisateur dans le cinéma muet à Berlin et rencontre sa
première femme Thea von Harbou, qui participera à l'écriture de tous ses films allemands jusqu'à son départ de
Berlin en 1933.
Il réalise le Metis (1919) puis les films se succèdent entre 1920 et 1933 : Les Trois Lumières, le Docteur Mabuse
(en deux parties), M le Maudit (1er film parlant), les Nibelungen (saga épique sur la vie de Siegfried) et
Metropolis (1926).
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Le Testament du docteur Mabuse établit un parallèle évident entre les pratiques du Docteur Mabuse et son
réseau criminel avec les agissements nazis. La censure intervient et retire le film de l'affiche. Goebbels
convoque Lang et lui propose de prendre la direction du nouveau studio nazi. Lang décide alors de quitter
l'Allemagne pour Paris en 1933 et laisse derrière lui sa femme qui rejoindra peu après le parti nazi.
Il ne reste qu'une seule année à Paris et réalise un unique film, Liliom (1934), avec Charles Boyer. Après quoi il
s'exile à Hollywood, avec un contrat avec le producteur D. Selznick pour la MGM.
En 1935, il obtient la nationalité américaine et débute une nouvelle carrière avec Fury en 1936. Sa
filmographie très variée, mélange des genres allant du western (Les Pionniers de la Western Union) au film noir
Règlement de comptes) en passant par le film policier (L' Invraisemblable vérité ) et le film d'aventures en
costumes (Les Contrebandiers de Moonfleet).
Pour Lang le cinéma est un moyen d'explorer la part d'ombre de la nature humaine. On retrouve tout au long de
son œuvre les thèmes de la cruauté,
de la
peur, de l'horreur
et de la
mort.
En 1959, il retourne en Allemagne, et réalise ses trois derniers films ( Le Tigre du Bengale, Le Tombeau hindou,
et le dernier épisode du Docteur Mabuse en 1960 : Le Diabolique Docteur Mabuse) s'inspirant des scénarios de
Thea Von Harbou alors décédée. Après quoi il retourne aux Etats-Unis. Par la suite, il fait des apparitions
remarquées dans Le Mépris de Jean-Luc Godard, en 1963 où il joue son propre rôle, dans 75 years of Cinema
Museum, de Roberto Guerra et Elia Herschon (1972) ou The Exiles (1989) de Richard Kaplan (1989).
Unanimement reconnu, il reçoit de nombreuses distinctions, notamment en France et aux Etats-Unis. Il décède
à Beverly Hills le 2 août 1976.
Contexte historique : L’Allemagne dans l’entre-deux-guerres.
La Première Guerre mondiale a entraîné l’abdication de l’empereur Guillaume II, ce qui a pour de corolaire la
proclamation de la République le 9 novembre 1918 à Weimar. Cette République est rapidement contestée par la
droite et l’armée qui la rendent responsable du traité de Versailles. De plus, elle doit faire face à une grave
crise économique et financière qui frappe toute la population. Malgré le redressement économique à partir de
1924 et l’amélioration des relations avec la France, la République de Weimar demeure un régime fragile.
Après avoir été traversée par des courants culturels novateurs à la veille de la Première Guerre mondiale,
l’effervescence intellectuelle et artistique reprend et place les écrivains et artistes allemands à l’avantgarde de la culture européenne autour de :
-
Walter Gropius, fondateur d’une nouvelle école architecturale, le « Bauhaus » au début des années 1920
mais qui devra fermer ses portes en 1933 car considéré comme antigermanique et « dégénéré » par les
nazis
-
l’épanouissement de l’expressionnisme, vaste mouvement culturel en opposition à l’impressionnisme, au
futurisme italien et au conformiste « petit bourgeois », qui vise à exalter l’énergie vitale sous toutes ses
formes : violence, vitesse, dynamisme du geste…
Le cinéma a été en Allemagne le secteur privilégié du courant expressionniste et lui a assuré une diffusion
auprès du public. Il exprime le désarroi de l’individu et l’angoisse du corps social devant un monde marqué par
les crises politique, économique et sociale (vie politique violente, chômage, faillite, misère…).
Les thèmes du cinéma expressionniste allemand sont souvent tirés des sujets inquiétants ou de banalisation de
faits divers horrifiants. Cet expressionnisme réside dans le jeu tourmenté des acteurs, dans les maquillages
et les accoutrements insolites de personnages ainsi que dans un décor angoissant de paysage urbain aux
ruelles étroites bordées de maisons chancelantes.
Bien que Fritz Lang et son film Metropolis deviendront une source d’inspiration pour de nombreux artistes, le
réalisateur, lui-même a été influencé par d’autres réalisations, notamment :
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l'entrepreneur Paul Citroën et, plus particulièrement, par un de ses photomontages intitulé "Autopolis"
(1923).
 le film soviétique de science-fiction Aelita, de Yakov Protazanov, sorti en 1924, adaptation du roman
d'Alexis Nikolaïevitch Tolstoï.
Le film Metropolis est aussi directement inspiré de la ville futuriste d'Antonio Sant'Elia (1888-1916), un
architecte italien du mouvement futuriste.

Le tournage d’un film pharaonique :
Tourné de mai 1925 à octobre 1926 (soit un total de 310 jours et 60 nuits), Metropolis avant d’être un
classique du cinéma est une entreprise d’une ambition folle et pour la UFA, un péché d’orgueil car elle met en
danger les finances de la société cinématographique. Ce film met par ailleurs en exergue le comportement
autoritaire de Fritz Lang vis-à-vis des acteurs mais aussi des figurants qui sont souvent traités comme des
esclaves. En effet, avec le contexte de crise économique des années 1920 et la progression fulgurante du
chômage, nombreux (plus de 35 000 !) sont ceux qui se présentent pour tourner dans l’ancien hangar à zeppelins
transformé en studio à Staaken. Mais ce hangar n’est pas chauffé et l’hiver de 1925 est particulièrement froid :
les figurants tentent tant bien que mal de réchauffer leurs corps nus et tremblants au cours de scènes de
travail pouvant durer de huit à douze heures par jour pour une poignée de reichsmarks.
Metropolis est une « œuvre de masses » dont Fritz Lang regrettera par la suite la fin trop consensuelle de son
grand « prêchi-prêcha » idéaliste (dans la société, « le cœur doit servir de médiateur entre les bras et la
tête »). Fritz Lang veut en faire une vision du futur servie par des effets spéciaux extrêmement soignés,
des mouvements de foule et le grand spectacle d’une catastrophe finale.
Pour accompagner ce film apocalyptique, la musique de Metropolis est composée par Gottfried Huppertz et est
conçue pour être exécutée par de grands orchestres. Huppertz s'est inspiré de Richard Wagner et Richard
Strauss, ainsi que quelques symphonies dites "modernistes" pour l'époque pour illustrer la ville des travailleurs. Il
emprunte et transforme la populaire « Dies Irae » du thème de Berlioz La Symphonie Fantastique pour illustrer
certaines images apocalyptiques, ainsi que l'hymne national français, La Marseillaise.
Dès le lendemain de la première, le film est coupé en janvier 1927, mutilé puis remonté pour sa sortie
américaine. L’accueil du film est particulièrement mitigé. H.G.Wells, l’auteur de la guerre des mondes, écrit alors
dans le New York Times qu’il « ne cro[it] pas possible que l’on puisse faire un film aussi bête, […] qui concentre à
peu près tous les clichés, toutes les bêtises, toutes les platitudes imaginables, sur le progrès mécanique ».
Le film est un échec critique comme financier au moment de sa sortie avec une recette brute estimée de 75
000 reichsmarks pour un budget estimé de 5 000 000 reichsmarks soit 1,5% de recette par rapport au budget.
Dans les années 1980, le compositeur disco Giorgio Mordorer en donne une version réduite et colorisée,
accompagnée d’une musique envahissante.
Metropolis et la restauration du film :
Un gros travail de recherche et de reconstitution est lancé, rassemblant les diverses versions disponibles (dont
certaines retrouvées dans des collections privées) et aboutissant à une version rénovée, en noir et blanc, de 153
minutes (2 h 33), avec une bande son neuve mais plus classique, qui est projetée en 1995, pour les cent ans du
cinéma. Pour remplacer les scènes manquantes, ont été ajoutées quelques photographies de tournage, recadrées.
Suite à une nouvelle restauration du film en 2001, initiée par la Fondation Friedrich Wilhelm Murnau (Friedrich
Wilhelm Murnau Stiftung), Metropolis devient le premier film inscrit sur le Registre de la Mémoire du monde de
l’UNESCO.
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Enfin, à l'issue d'une longue enquête d'une vingtaine d'années le 3 juillet 2008, la fondation Murnau,
propriétaire des droits du film, annonce que la quasi-totalité des scènes manquantes, soit environ 25 minutes, ont
été retrouvées au Musée du cinéma de Buenos Aires. Il s'agit d'une copie en 16mm presque intégrale de 145
minutes. Le 12 février 2010, la nouvelle version restaurée, de 145 minutes, a été projetée simultanément
à Berlin dans le cadre de la 60 e Berlinale, à l'ancien Opéra de Francfort et sur la chaîne Arte,
accompagnée par sa partition musicale d'origine écrite en 1926 par Gottfried Huppertz, exécutée en direct par
l'orchestre symphonique de la Radio de Berlin. Après plus de 80 ans de recherches, versions tronquées et
plusieurs restaurations, on peut enfin voir une version quasi intégrale, en tout cas proche de celle conçue par
Fritz Lang en 1927.
Metropolis dans la postérité :
La réputation du film n’est plus à faire car Metropolis est considéré aujourd’hui comme un classique, sans doute
parce qu’il inaugure le genre de la science-fiction au cinéma et parce que son histoire et ses images ont
influencé toute une production artistique ultérieure dans les domaines du cinéma (Blade Runner, Superman,
Retour vers le futur, Roboforce, Star Wars, Le Cinquième Elément, Final Fantasy VII …), les dessins animés et
les mangas (Le Roi et l’Oiseau, Gunnm…), les jeux vidéos (Ratchet & Clank, BioShock…), les clips musicaux (The
Wall de Pink Floyd, Express Yourself de Madonna, Radio Gaga de Queen, Que Sera de Wax Tailor, Invincible de
Muse, Alejandro et Paparazzi de Lady Gaga…) ou encore la littérature (2046 de Wong Kar-wai…).
Résumé du film :
En 2026, dans la cité immense de Metropolis, John Fredersen règne en maître absolu sur la ville et le monde
ouvrier situé dans la partie basse. C’est à ces ouvriers que revient le travail éreintant et avilissant de faire
fonctionner la mégalopole.
Un jour, Freder, le fils de Fredersen, rencontre Maria, une jeune femme issue de la ville du dessous qui prêche la
bonne parole aux ouvriers. Envouté par la belle prolétaire, Freder la poursuit et découvre la ville du bas et avec
elle, la misère et l’exploitation ouvrière. Bouleversé par les conditions de vie des ouvriers, Freder essaye de
défendre la cause des travailleurs auprès de son père, sans grand succès.
Fredersen, craignant de perdre le contrôle sur sa ville, décide de créer avec l’aide d’un savant Rotwang, un robot
qu’il pourra contrôler et envoyer semer la terreur dans la cité…
Séquence 1 : L’introduction du film « Metropolis » (2 minutes 54 – 6 minutes 23).
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Question n°1 : quelle est la première image du film ? De quel type de
paysage s’agit-il ?
New-York à la fin des années 1930.
Après la guerre, Bardamu, héros du romancier français L-F Céline,
découvre NY.
« Figurez-vous qu’elle était droite, leur ville, absolument droite. New
York, c’est une ville debout. On en avait vu déjà des villes bien sûr, et des
belles encore, et des ports et des fameux même. Mais chez nous, elles
sont couchées les villes […] ».
Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932.
Question n°2 : quelle impression créent ces machines ?
Question n°3 : à quel objet pourrait-on associer ce type de
rouages ? (voir séquence n°3)
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Question n°4 : décrivez la scène.
Question n°5 : quelles impressions dégage cette scène ?
Question n°6 : où vivent les ouvriers ? Que dire de ce cadre
de vie ?
Séquence n°2 : Freder découvre l’usine sous-terraine et le monde ouvrier (13 minutes 07).
Question n°7 : où se déroule l’action ?
Question n°8 : quelle énergie est nécessaire au fonctionnement
de la ville ?
Question n°9 : qualifiez le travail des ouvriers.
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Question n°10 : de quel type de
production étudié en classe s’agit-il ?
Question n°11 :
machine ?
à
quoi
Freder
système
compare-t-il
de
Question n°12 : quelles sont les relations entre l’homme, le
travail et la machine ?
la
Séquence 3 : Freder remplace l’ouvrier Georgy à l’usine (44 minutes 48 à 46 minutes 13 secondes).
Question n°13 : comment Freder doit-il s’habiller pour prendre
la place de l’ouvrier Georgy ?
Question n°14 : comment Freder réagit-il face au travail qu’il
doit effectuer ?
Séquence 4 : Chez le savant Rotwang. (36 minutes 39 à 42 minutes 40).
Question n°15 : où se déroule la scène ? Décrivez ce lieu.
Question n°16 : qui est Hel ? Comment est-elle considérée ?
Question n°17 : dans son film Metropolis, Fritz Lang considère-t-il le
robot de manière positive ?
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CONCLUSIONS :
Question n°18 : Fritz Lang a toujours refusé de considérer Metropolis comme un film expressionniste
allemand. A l’aide du document ci-dessous, expliquez si oui ou non, vous partagez son point de vue.
Document : Metropolis, un film expressionniste allemand ?
« Fritz Lang a toujours refusé que l’on classe Metropolis dans la catégorie des films expressionnistes. Cependant, ce courant
artistique né dans la peinture et le théâtre allemand au début des années 1910 l’a fortement marqué pour la réalisation de son
film. Le cinéma expressionniste allemand est un cinéma d’avant-garde, en rupture avec les règles du cinéma narratif imposées
dès les années 1910 par Hollywood. Le réalisateur doit exprimer son point de vus et l’art doit servir à libérer l’Homme des
contraintes sociales, l’amener à réfléchir sur sa « condition ». Les acteurs doivent surjouer, tout réalisme est rejeté, y
compris dans les décors.
Dans le cinéma expressionniste, le thème de la ville a été privilégié pour trois raisons essentielles :
- La ville présente une abondance de lieux de passage (foires, ponts, corridors, escaliers,…). Or, c’est là que se joue l’action
car le surnaturel peut surgir à tout moment de la vie quotidienne.
- La ville est l’espace par excellence des contrastes de lumières. La lumière symbolise les multiples facettes de l’âme humaine.
- La ville est un espace perméable qui intègre l’état psychologique des personnages (comme dans Le cabinet du docteur
Cagliari, de Robert Wiene (1918) où les habitations tordues, l’absence de lignes droites, les ombres sur le sol, sont autant de
reflets des déséquilibres mentaux des personnages…)
Gilles Sabatier, Site « CinéHG », Les Clionautes.
Question n°19 : quel regard Fritz Lang porte-il sur le travail, les conditions de vie des ouvriers et sur la
modernité à venir à travers la robotisation ?
Document : Autobiographie de Fritz Lang (passage malgré tout contestable sur la véracité des faits…).
« En 1920 j’épousai l’écrivain allemand Théa von Harbou, qui fut ensuite avec moi l’auteur de tous mes scénarios allemands. Comme
désormais c’est en Allemagne que je travaillais, j’ai acquis la nationalité dont je futs privé en 1933 par le régime hitlérien.
A l’avènement de celui-ci, je venais de tourner un film antinazi, Le testament du docteur Mabuse, et ce film – où j’avais placé des slogans
nazis dans la bouche d’un criminel fou- fut bien entendu interdit.
Je fus convoqué chez Goebbels, non pas comme je le craignais pour rendre des comptes au sujet de ce film, mais pour apprendre, à ma grande
surprise, que le ministre de la Propagande du troisième Reich était chargé par Hitler de m’offrir la direction du cinéma allemand : « Le Führer
a vu votre film Metropolis et a dit : voici l’homme qui créera le cinéma national-socialiste. »
Le soir même, je quittais l’Allemagne. »
Fritz Lang, Cahiers du cinéma.
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