n° 11 du 13 juin
Transcription
n° 11 du 13 juin
N°11 L’hebdo de l’École normale supérieure ÉDITORIAL Le prix Abel est décerné à Jean-Pierre Serre Lundi 16 juin 2003 NOUVELLES DES DÉPARTEMENTS Département des Sciences de l'Antiquité Photo “Le Monde” , Laurent Monlaü Doctorants et jeunes docteurs se penchent sur les " Identités romaines " L'Académie des Sciences et des Lettres de Norvège a décerné le premier prix Abel à Jean-Pierre Serre. Ce prix, récompensant chaque année une personne pour une contribution exceptionnelle en mathématiques, a été créé par le gouvernement norvégien à l'occasion du bicentenaire de la naissance du mathématicien norvégien Niels Henrik Abel (1802-1829). Attribué pour la première fois en 2003, il a été remis le 3 juin à Oslo à JeanPierre Serre, ancien élève de l'École normale supérieure, professeur honoraire du Collège de France où il a été titulaire de la chaire d'Algèbre et Géométrie de 1956 à 1994. L'œuvre mathématique de Jean-Pierre Serre est considérable, par son étendue, sa profondeur, son influence. Il a joué un rôle central dans l'élaboration de la forme moderne de nombreuses branches des mathématiques, en particulier en topologie, en géométrie algébrique, en théorie des nombres, en algèbre commutative, en théorie des groupes … C'est un orateur extraordinaire. Ses articles et ses livres sont merveilleusement rédigés. Tout au long de sa carrière, Jean-Pierre Serre a collectionné les distinctions : Prix Gaston Julia en 1970, Prix Balzan en 1985, prix Steele en 1995, Prix Wolf en 2000… et surtout, en 1954, la médaille Fields considérée jusqu'ici comme un équivalent du Prix Nobel de mathématiques ; peut-être le Prix Abel jouera-t-il ce rôle à l'avenir ? Marc Rosso Directeur du Département de Mathématiques et Applications Permettre aux doctorants et aux jeunes docteurs travaillant dans le domaine de l'Antiquité romaine de se rencontrer et de confronter les résultats de leurs premiers travaux : tel était d'abord l'objectif de la rencontre qui s'est déroulée les 27, 28 et 29 mars derniers, au Centre d'Etudes Anciennes et à la maison René-Ginouvès de Nanterre. Il s'agissait de rompre l'isolement dont se plaignent souvent les thésards et de développer un échange capable de nourrir d'une manière parfois inattendue la réflexion menée par les jeunes chercheurs. Ces journées, organisées par le Département des Sciences de l'Antiquité et par l'équipe ESPRI (Espaces, pratiques sociales et images) de l'UMR 7041 (Université de Paris X-Nanterre), semblent avoir, de ce point de vue, atteint leur but : deux mois après la table ronde, le dialogue se poursuit entre certains intervenants, la communication entre tous les participants, en particulier par le moyen du courrier électronique, est maintenue. Le thème retenu, celui des Identités romaines, était assez vaste pour permettre à chacun de rendre compte de son travail ; les exposés ont donc concerné aussi bien l'époque archaïque que l'Antiquité tardive, l'empire parthe comme la Lusitanie, et la littérature autant que l'archéologie. Mais il a eu, au-delà de sa souplesse, un intérêt propre, et aucune des communications n'a éludé une notion qui a fait l'objet de travaux récents particulièrement stimulants. La question de la construction de l'identité d'un peuple ou d'un individu en fonction de la définition de la romanité a été particulièrement approfondie : l'image du Barbare, celle de l'ennemi de la République, la conscience littéraire d'un auteur, prennent ainsi leur sens par rapport à la référence romaine. Le lettré romanisé, par exemple, manifeste sa culture par sa connaissance de la littérature grecque et surtout par les choix qu'il opère ; ont été ainsi étudiés certains aspects des assimilations et des transformations par lesquelles se constitue la mémoire romaine. Les élèves et jeunes anciens sont venus nombreux écouter leurs camarades : l'Antiquité séduit donc toujours les jeunes à l'ENS Mathilde Mahé-Simon NOUVEAUX PROFESSEURS Bienvenue aux “nouveaux” professeurs qui rejoignent l’École en 2003* Jean-Loup BOURGET Professeur d’ Arts cinématographiques à la Passerelle des arts Ancien élève de l'École normale supérieure et de l'Université de Paris III, Jean-Loup BOURGET est aujourd'hui professeur de littérature américaine, Directeur de recherche en études cinématographiques et responsable d'une unité mixte de recherche "Intermédia" (Intermédialité et transferts culturels dans le monde anglophone du 19e au 21e siècle) à l'Université de Paris III. Yong CHEN Professeur de Chimie au département de Chimie Après un DEA de physique de la matière condensé et un Doctorat sur les propriétés physiques des semi-conducteurs à l'Université de Montpellier. Yong CHEN a été professeur invité de l'Université de Pékin et de Wuhan (Chine). Il est aujourd'hui directeur de recherche au laboratoire de Photonique et de Nanostructures du CNRS à Marcoussis. Depuis 2001, il s'est investi dans la nanotechnologie et la nanoscience. Il a mis en place plusieurs programmes de recherche pluridisciplinaires autour de la microfluidique et des micro nanotechnologies pour la biologie et la chimie. Claude DUPLESSIS - KERGOMARD Professeur de Géographie au département de Géographie Après avoir obtenu une licence, une maîtrise et une agrégation de géographie (Université Lille I), ainsi qu'un doctorat en géographie physique sur les climats océaniques du secteur arctique européen et leur variabilité (températures, circulation atmosphérique et glaces marines), Claude KERGOMARD est maintenant professeur à l'UFR géographie et aménagement de l'Université des sciences et technologies de Lille. Son habilitation à diriger des recherches à porté sur la climatologie et la télédétection des glaces marines. Ses thèmes de recherche orientés à l'origine vers l'étude des climats polaires océaniques et des milieux naturels de l'Arctique européen se dirigent aujourd'hui vers l'étude des glaces marines et de leurs rapports avec le climat en utilisant systématiquement les techniques de la télédétection spatiale. * Certains d’entre eux exercent déjà à l’École, d’autres arrivent en septembre. 2 Lundi 16 juin 2003 Michaël GHIL Professeur de Météorologie au département de TAO Après une thèse de Mathématiques (P.h.D) à l'Université de New York, Michaël GHIL est professeur de science atmosphérique et géophysique, puis Directeur de l'Institut de géophysique et physique planétaire à l'Université de Californie, Los Angeles (UCLA) de 1992 à2002. Ses recherches portent notamment sur les domaines suivants : Sciences atmosphériques, dynamique des climats, théorie des systèmes dynamiques, dynamique des fluides géophysiques, océanographie physique... Jean-Louis HALPERIN Professeur de Droit privé au département de Sciences sociales Professeur à l'Université de Bourgogne, Jean-Louis HALPERIN est agrégé d'histoire , Docteur en droit. Il a soutenu une thèse à l'Université de Paris II sur le tribunal de cassation sous la Révolution française Daniel PETIT Professeur de Langues et littératures anciennes au département des Sciences de l'antiquité Ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé de grammaire, docteur en linguistique grecque, diplômé de Lituanien, Daniel PETIT est professeur habilité en linguistique comparée des langues indo-européennes, et maître de conférences en linguistique grecque et grammaire comparée indo-européenne au Centre d'études anciennes de l’École normale supérieure. Jacques STERN Professeur d’Informatique au département d’Informatique Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé de mathématiques, docteur es-sciences, Jacques STERN est actuellement Directeur du Département d'Informatique de l'École normale supérieure. En 1998, il devient membre du Conseil scientifique de défense et en 2000 membre du Conseil stratégique des technologies de l'information, créé auprès du Premier Ministre. Ses travaux de recherche et l'ensemble de sa carrière scientifique se partagent en deux périodes distinctes : jusqu'en 1983 environ, il s'est consacré aux mathématiques, en particulier à la logique et à la théorie des ensembles, puis il s'est ensuite tourné vers l'informatique en se spécialisant dans le domaine de la complexité algorithmique et de la cryptographie. Michel VOLOVITCH Professeur de Biologie au département de Biologie Ancien élève de l'École normale supérieure de St Cloud, agrégé de Physiologie-Biochimie, Docteur es-sciences, Professeur à l'Université Paris 7, Michel VOLOVITCH est actuellement chercheur au laboratoire de Développement et évolution du système nerveux au département de biologie de l’École normale supérieure. Ses recherches portent notamment sur la morphogénèse neuronale. ANNONCES FÊTE DE LA MUSIQUE Poste de lecteur Fête de la Musique à l'École Suite à différents désistements, la D R I dispose de deux postes de Lecteur de Français à pourvoir pour la rentrée 2003. Les deux situés en Californie (Etats-Unis d'Amérique) : un à Stanford University (San Francisco), et l'autre à Davis University. Pour tout renseignement et pour toute candidature, envoyer un mail à : Vendredi 20 Juin 2003 de 12h00 à 14h00 Dans la cour aux Ernests. Avec le traditionnel panier repas. Laurence [email protected] Contact : [email protected] Tel. 01 4432 3267 Comme chaque année tous ceux qui aiment chanter ou jouer d'un instrument , ou danser sont vivement invité à s'exprimer dans la cour aux Ernests. Toute candidature est la bienvenue. Bourse de thèse Le laboratoire de Physiologie de la Perception et de l'Action (CNRS/Collége de France) dispose d'une BOURSE DE THESE CIFRE de sciences cognitives (à partir du 1er Septembre 2003) sur la perception multisensorielle de l'accélération longitudinale chez l'homme. Le travail comportera de l'expérimentation avec stimulateurs (robot mobile et réalité virtuelle) combinée avec de la modélisation. Le projet est soutenu et financé par un industriel. Cette thèse conviendrait à un étudiant de sciences cognitives avec une formation solide de psychologie expérimentale, ou un ingénieur ou biomathématicien avec un intérêt pour la perception. Connaissance de l'anglais exigée. Contacter: [email protected] Réunion des agrégatifs 2004 Lettres modernes, Lettres classiques et Grammaire, le mercredi 18 juin à 14h, salle Cavaillès. Concert Lundi 16 juin, 20H30, Salon du Directeur Des élèves de musique de chambre du Conservatoire Gabriel Fauré du 5ème arrondissement - classes de N. Ruget-Langlois et S. Paulello, interpréteront des oeuvres de Mozart, Schubert, Grieg, Debussy et Stravinsky. La chorale de l’École dirigée par F. Debbasch interprétera pour sa part des musiques de Bach, Poulenc, Mahler, Britten. Concert Trouvères Venez écouter l'orgue installé à l'École ! L'Ensemble de musique ancienne vous interprétera, sur l'orgue ou sur d'autres instruments, des oeuvres de Bach, Händel, Clérambault, Sweelinck, Frescobaldi, Mozart... Le concert aura lieu mercredi 18, à 20 h 30, dans la troisième salle du Pot (tout au fond ; elle est aisément reconnaissable à l'orgue qui y est installé). l'Institut français d'Athènes cherche un normalien pour enseigner le français l'an prochain; cela doit concerner un élève partant avec son salaire (donc dans le cadre d'un programme d'études), puisque les cours sont rémunérés en vacations. Contact : sé[email protected] Cours Département d'études cognitives : cours "Systèmes Dynamiques et Cerveau" Professeur Jean-Jacques Slotine (Professeur au MIT, Professeur invité ENS sur la Chaire Condorcet, professeur invité au DEC) Les cours, en francais, auront lieu à 17 heures (excepté le 25 juin à 17h30) dans l'amphi Jules Ferry, ENS, 29 rue d'Ulm (sous-sol, à droite de l'entrée) lundi 16 juin 17h00 "Evolution biologique et modularité" mardi 17 juin 17h00 "Unité de la perception" mercredi 25 juin 17h30 "Adaptation et apprentissage" jeudi 26 juin 17h00 "Synchronisation et émergence" Lundi 16 juin 2003 3 " We are the champions... " RUGBY Les amoureux du ballon ovale sont venus nombreux à la Grande Fête du Rugby Amateur, le samedi 7 juin au Stade Jean Bouin. Au programme notamment, la rencontre HEC / École normale supérieure-ESPCI L'entente ENS-ESPCI a brillamment emporté la victoire par 20 à 11 et donc le titre convoité de champion d'Ile de France ! Qui aurait pu croire à une année aussi faste pour les rugbymen de l'ENS ? En effet, il y a un an après une saison difficile, la question du maintien de l'activité rugby à l'École était posée... Certains cadres de l'équipe ne purent se résoudre à voir disparaître cette activité traditionnelle de la vie sportive de l'ENS. Ils ont convaincu les professeurs de sport de l'ENS -qui ne demandaient que ça- que l'effectif de l'équipe serait suffisant grâce aux retours de stages de certains et aux promesses d'autres joueurs de se libérer pour les matchs du jeudi après-midi. Le pari méritait d'être tenté. Une mêlée d’athlètes Félicitations donc aux rugbeux pour leur saison formidable et merci à eux de nous avoir tenus en haleine pendant toute l'année par leurs articles dans le Bocal. Pierre Barré, pour le bureau des sports de l'ENS. 4 Lundi 16 juin 2003 Un des temps forts du match FICHE PRATIQUE Pour les élèves aussi… L'École assure! L'École vient d'étendre son contrat d'assurance avec la MAIF afin de couvrir les risques encourus par les élèves lors des stages en France et à l'étranger et des séjours ( lecteurs, pensionnaires…) à l'étranger organisés par l'École au cours de leur scolarité. Les élèves peuvent bénéficier de cette assurance lorsqu'ils sont victimes de dommages durant leur présence sur le lieu de stage ou de séjour , ainsi que sur le trajet aller et retour et éventuellement leur lieu d’hébergement lorsque celui-ci a été rendu nécessaire par l'organisation du stage ou du séjour. Le contenu de la garantie souscrite par l'École permet aux élèves qui seraient victimes de dommages corporels d'origine accidentelle de bénéficier notamment, des prestations contractuelles suivantes : - la responsabilité civile est couverte sans franchise avec une limitation financière selon le type de dommage - un recours amiable ou judiciaire en cas de préjudice subi - en cas de dommages corporels, prise en charge des frais médicaux et d'hospitalisation exposés sur place et versement d'un capital en fonction du taux d'incapacité - les biens personnels des élèves (avec quelques exceptions) sont couverts pendant l'activité, trajets inclus, contre tous dommages à caractère accidentel - prestations d'Inter mutuelles assistance à condition que l'événement se produise à plus de 50 km du domicile du bénéficiaire Les élèves concernés peuvent obtenir une attestation d'assurance auprès du Service des élèves qui leur remettra également une carte mémo MAIF comportant le n° d'appel et le n° de sociétaire. Que faire en cas d'accident ? Contacter la MAIF/ inter mutuelles ASSISTANCE si vous êtes en France au : 0 800 75 75 75 ( appel gratuit) si vous êtes à l'étranger au : 33 5 49 75 75 75 Indiquer le n° du contrat souscrit par l'École : 2930209 R . . . COURRIER DES LECTEURS Beau...”coup de bruit” Loin de l'agitation du gazouillis des oiseaux, du clapotis des " Ernests " dans le bassin du jardin intérieur de l'École normale supérieure, du bouillonnement des pensées philosophiques, scientifiques, logistiques et administratives dans les nombreux couloirs de l'École, se trouve " un ilôt de tuyaux et de ferrailles " situé au 29, rue d'Ulm. Tel un petit Beaubourg en gestation, le bâtiment se pare, chaque jour de nouveaux éléments décoratifs et auditifs sans que pour cela il n'arrive à la hauteur de son illustre modèle. A l'intérieur du 29 rue d'Ulm, fourmille une quantité incroyablement hétéroclite " de choses et de personnages ". Des cartons, des déménageurs, des boites de conserves, des poubelles, des balais, des cafards, des tuyaux, des retraités, des agents, tous animés certains jours par la même préoccupation, fuir ce " silence assourdissant " qui débute dès le matin pour s'arrêter à " l'heure des grillades dans le jardin " et reprendre après le café… Chaque étage de ce bâtiment,a son charme particulier. Le Hall est très imposant, et égayé par de charmantes hôtesses… Les deux étages suivants, sont réservés… Mais le troisième étage réserve à lui seul toutes les surprises. C'est un émerveillement de couleurs et de créativité artistique qui s'étalent sur les murs. De nombreuses sculptures mobiles faites de fils électriques ponctuent ce grand couloir qui se profile à perte de vue.. De part et d'autres des portes, chacune avec sa décoration particulière, introduisent une variété très artistique à cet ensemble, au demeurant très froid… Pour couronner le tout, il faut faire en repartant un détour par les toilettes, qui accumulent à elles seules un nombre incalculable de tranches de vie …Il suffit de lire sur les murs. Cet endroit est magique, et l'on a du mal à le quitter la journée finie. Heureusement les vacances sont encore loin ! Venez nous rejoindre dans cette quête insatiable de l'esthétique et de l'absolu…. Les soutier(e)s du Petit Beaubourg. Gisèle Vivance Lundi 16 juin 2003 5 AGENDA Professeur invité Professeur à l'Université de Berkeley, Loïc Wacquant est invité par le département de Sciences sociales du 27 mai au 27 juin 2003. Chef de file de la nouvelle ethnographie sociologique américaine. Loïc Wacquant participera aux Journées annuelles du Laboratoire de Sciences sociales (Foljuif, 16-17 juin). Il assure une permanence au Laboratoire de Sciences sociales le jeudi matin. Contact : Nicole Ruster au 01 43 13 62 00 ou [email protected] Conférences Conférence du département d'études cognitives Igor DOUVEN (Department of Philosophy Erasmus, University Rotterdam) lundi 16 juin, à 14h Salle des Résistants (couloir de droite, escalier A, 1er étage) "Evidence, explanation, and the empirical status of scientific realism" Igor Douven est un spécialiste de philosophie des sciences et de théorie de la connaissance. Il a publié de nombreux articles dans les meilleures revues, en particulier sur l'argument modèle-théorique de Putnam, sur l'inférence vers la meilleure explication, sur le réalisme scientifique, sur les croyances de base. etc. Séminaire Laboratoire de physique statistique Mercredi 18 juin 2003 à 11 heures en Conf IV Dominique d'Humières (LPS) “ Equation de Blotzmann sur réseau : de la diffusion à la viscoélasticité”. http://www.lps.ens.fr/seminaire_lps.html Séminaires département de biologie Lundi 16 juin - 11h00 Dr. Carlos RIBEIRO Dept. of Cell Biology, Biozentrum of the University of Basel, Bâle (Suisse) " In vivo imaging of branching morphogenesis in Drosophila melanogaster" Mercredi 18 juin - 11h00 Mme Estelle HIRSINGER University of Oregon, Eugene (USA) "Muscle lineages segregation in zebrafish" Mercredi 18 juin - 14h00 Dr. Piyi PAPADAKI, Department of Biology, New York University, New York (USA) "The double life of a G-protein : Activation of Ras1 in S. pombe" Vendredi 20 juin - 11h00 Prof. GW ZAMPONI, Dept. of Physiology & Biophysics, University of Calgary (Canada) " Functional interactions between N-type calcium channels, second messengers & synaptic proteins"" Colloques Colloques du département d'études cognitives Première conférence internationale sur la Théorie Sens-Texte du 16 au 18 juin, à l'ENS, salle Dussane. web: www.mtt2003.linguist.jussieu.fr Sciences cognitives. Colloque jeunes chercheurs les 18, 19 et 20 juin au Ministère de la Recherche. Inscriptions jusqu'au 31 mai sur http://cognivence.free.fr/CJC2003/inscriptions.html Séminaires Séminaires David D. JACKSON (UCLA - Institute of Geophysics) " Earthquake Prediction and Forecasting : past, present, and prospects " Mercredi 18 juin à 14h, Salle 316, 3ème étage en Géologie E.N.S. Département T.A.O. Remco VAN DER HOFSTAD (Eindhoven) fera un expose Mardi 17 juin 2003, a 16h30, a l'IHP (Amphi Darboux) dans le cadre du seminaire "Les invites de l'ENS", sur le sujet Convergence of critical oriented percolation to superBrownian motion above $4+1$ dimensions Séminaire Nicolas BOURBAKI Institut Henri Poincaré (Amphithéâtre Hermite), 11 rue Pierre et Marie Curie, Paris 5e. Samedi 21 juin 2003 14h30 I. ITENBERG - Amibes de variétés algébriques et dénombrement de courbes [d'après G. Mikhalkin] 16h00 T. SZAMUELY - Groupes de Galois de corps de type fini Dimanche 22 juin 2003 11h00 P. COLMEZ - La conjecture de Birch et Swinnerton-Dyer p-adique 14h00 F.PAULIN - Sur la logique du premier ordre des groupes libres 15h30 A. CONNES - Nombres de Betti L2 et facteurs de type II1 "Acte", "Puissance", "Virtualité" Mercredi 18 Juin 2003 à 20 Heures - Salle Jean Cavaillès Serge REYNAUD (Laboratoire Kastler-Brossel / Paris VII) " Les inégalités de Heisenberg et l'espace-temps " Mercredi 25 Juin 2003 à 20 Heures - Salle Jean Cavaillès Pierre CARTIER (IHÉS) titre à préciser. http://www.ens.fr/pense-science/ Contact : Secrétariat général : [email protected] Envoyer vos annonces avant mercredi 12H pour une parution le vendredi numéro spécial LA RÉFORME DU L.M.D. (Licence-Master-Doctorat) Le cas de “l'École littéraire” (Lettres, sciences humaines et sociales). I / la situation actuelle Le modèle actuellement dominant (mais non unique) des études " littéraires " à l'École est le modèle " college " : formation diplômante à l'université, séminaires complémentaires librement choisis à l'ENS, tutorat individuel et contrat d'études annuel. Ce modèle est plus approprié aux lettres qu'aux sciences humaines, et plus à celles-ci qu'aux sciences économiques. Il est hérité de l'époque où l'essentiel des élèves s'orientaient vers l'enseignement secondaire et non vers les Écoles doctorales, mais il s'est progressivement adapté aux évolutions du système universitaire et des débouchés de l'École. Ce modèle connaît cependant deux types d'exception : les DEA (ou DESS) d'un côté, les magistères de l'autre. Ces diplômes permettent à nos élèves de se trouver dans des formations d'excellence, co-habilitées avec d'autres établissements, aux côtés d'étudiants sélectionnés. Les magistères donnent un diplôme d'établissement couvrant trois années ; les DEA un diplôme national, le plus souvent en un an. 2/ DEA et DESS co-habilités : DESS 20020173, GÉOPOLITIQUE Paris I Franck DEBIE DEA 19911206, MUSIQUE, HISTOIRE, SOCIÉTÉ EHESS - EPHE - CNSNDP - IRCAM Michael WERNER DEA 19930109, ANALYSE POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE EHESS - ENSAE Malakoff - École polytechnique, Christophe CHAMLEY DEA19911314, SCIENCES SOCIALES ENS-EHESS, C. BAUDELOT 3/ Nouveaux Magistères littéraires (ouverts en septembre 2002) MAGISTÈRE ANTIQUITÉ Paris 1 - Paris 4- Paris 10 Monique TREDE MAGISTÈRE DE PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE Paris 1 - Paris 4 Jean François COURTINE II / Les exigences générales et les nouvelles données de la scolarité à l'ENS : 1/ Les élèves qui entrent à l'École par nos concours, quels qu'ils soient, doivent pouvoir choisir librement leur(s) discipline(s) (au contraire de ce qui se passe dans les autres ENS). Ils doivent en particulier pouvoir changer d'orientation disciplinaire par rapport à leur " spécialité " initiale, découvrir de nouvelles disciplines absentes des classes préparatoires, et s'engager dans des croisements disciplinaires personnalisés. C'est pourquoi l'actuelle Direction de l'École encourage des passerelles entre des disciplines réputées éloignées (par exemple entre lettres et économie, etc.), comme elle a souhaité la " dé-départementalisation " de la première année, autorisé des années avec programme " École " sans diplôme universitaire (pour favoriser les reconversions), encouragé les doubles licences, etc. C'est aussi pourquoi les nouveaux magistères littéraires sont conçus comme des suppléments aux diplômes universitaires nationaux (licence/ maîtrise /DEA), ce qui permet l'entrée en deuxième année de magistère, comme la sortie, sans temps perdu, en cours de magistère. De tout cela, il résulte que des cursus trop définis (" tubulaires ") dès l'entrée à l'École semblent mal adaptés à la plupart des élèves et des disciplines " littéraires ". 2/ Cependant, l'ENS devient de plus en plus internationale (auditeurs libres, pensionnaires, boursiers de la section internationale) et souhaite l'être plus encore à l'avenir. Or cela n'est possible que si elle peut attirer d'excellents étudiants du monde entier par la perspective de cursus et de diplômes reconnus internationalement. 3/ En outre, la politique affirmée avec force par l'actuelle Direction, dans notre Contrat quadriennal récemment signé, est la suivante: Réforme LMD " Un des principaux objectifs de la politique de l'École au cours de cette période est l'achèvement de son insertion dans le tissu universitaire national et international, notamment en Lettres et Sciences Humaines, où son fonctionnement actuel la confine à un rôle de spectateur privilégié plutôt qu'à un rôle d'acteur à part entière. En collaborant avec des institutions universitaires françaises et européennes à la création de nouveaux magistères littéraires, à la co-habilitation de diplômes nationaux ou européens (Masters de recherche), en intégrant plus largement ses cours et séminaires à des formations diplômantes internationalement reconnues (Masters ou doctorats), en élargissant les droits conférés par le statut d'" auditeur " de l'ENS, l'École s'ouvrira à de nouveaux publics venus des universités françaises et étrangères, contribuera à créer de nouveaux débouchés pour les élèves issus des classes préparatoires se destinant à la recherche et à diminuer le fossé actuellement existant, en France, entre le système " prépas-grandes écoles " et " universités ". Au terme du contrat, elle espère ainsi que pour 1 élève entré par concours et bénéficiant ainsi, pour quatre ans, du statut d' " élève de l'ENS ", 2 étudiants (français, étrangers, magistériens, Masteriens, auditeurs d'agrégation, doctorants, post-doctorants) passent par ses formations ou ses laboratoires pendant une période plus ou moins longue (de 1 à 3 ans) : ce qui signifie, qu'à tout moment, il y ait AUTANT DE NON-NORMALIENS QUE DE NORMALIENS BENEFICIANT DE L'ÉCOLE ". En d'autres termes : l'École souhaite rayonner sur de nouvelles couches d'excellents étudiants sélectionnés. Or, là encore, cela n'est possible que si elle peut attirer, au-delà de ses propres élèves (recrutés par concours et bénéficiant de tous les droits et avantages qui leur sont légitimement réservés), les meilleurs étudiants issus des classes préparatoires ou des universités, par la perspective de cursus et de diplômes reconnus. 4/ Enfin, dans ce contexte (sur lequel pèsent aussi la professionnalisation accrue de la recherche, les Écoles doctorales, ainsi que l'étroitesse des débouchés pour les élèves littéraires à la sortie de l'École.), il est tout à fait compréhensible de constater une demande croissante - et légitime - des élèves littéraires pour des cursus définis à l'École par l'École mieux structurés, mieux identifiés, plus diversifiés. Les succès incontestables du campus Jourdan en ce sens (en sciences économiques et en sciences sociales) servent à cet égard de référence. La difficulté consiste donc à concilier les exigences 2, 3 et 4 avec l'exigence 1. III / Les nouvelles données de la réforme "crédits européens" et LMD La réforme LMD aura trois types de conséquences pour l'École 1/ Les crédits (ECTS): a) les élèves issus des CPGE seront, dès leur entrée à l'École, titulaires d'un certain nombre de crédits : au minimum 120 (4 semestres) et peut-être davantage ( ?) pour les cubes ou les bicas. Réforme LMD b) il n'est pas exclu que certains cours, organisés dans le cadre de la préparation à l'agrégation, puissent être évalués et crédités d'un certain nombre d'ECTS cumulables dans le cadre de Masters de recherche. Ce point est actuellement en discussion. c) plus généralement, on doit envisager que, même à l'intérieur du système dit " college " (voir I, 1) certains cours et séminaires puissent être crédités (au lieu d'être " gratuits ") tant pour les élèves que les auditeurs libres, et s'inscrire ainsi dans les nouveaux diplômes nationaux (licence ou Master) habilités par des universités ou des établissements extérieurs (comme c'est actuellement déjà le cas pour des séminaires " reconnus " par tel ou tel DEA extérieur). Il est évident que cette intégration de ces enseignements nécessite leur semestrialisation 2/ Le problème des magistères : Les magistères s'inscrivent à l'intersection de la nouvelle Licence et du futur " Master ". Trois possibilités sont donc ouvertes : - suppression pure et simple des magistères existants. - maintien des magistères existants (voire création de nouveaux). Inconvénients : on se place ainsi hors du système LMD ; on décerne un diplôme d'établissement (ni national, ni international). Avantages : on garantit ainsi le maintien d'un niveau d'excellence dès l'entrée (niveau L3 ou niveau M1) ; on permet un travail pour des petites promotions, à l'échelle de l'École ; on affiche une spécificité propre à l'ENS, à ses ambitions, à sa vocation. - transformation des deux dernières années en Master cohabilité, ou (plutôt) en spécialité co-habilitée d'un Master Problèmes : Que devient la première année de magistère (correspondant actuellement à l'année de licence) ? Comment " gérer les flux " et contrôler le niveau d'excellence à l'entrée du M1 d'une façon compatible avec la taille et la vocation de l'ENS, d'une part, en accord avec les textes d'autre part ? 3/ Le problème des futurs Masters : a) Les ENS, qui étaient jusqu'à présent légalement autorisée à délivrer des D.E.A. ou des thèses, pourront désormais délivrer des Masters. Cependant, au cours d'une réunion du " groupe ENS ", il a été décidé de ne pas user de ce droit hors de co-habilitations avec d'autres établissements. b) Les textes prévoient que tous les étudiants titulaires d'une licence doivent pouvoir entrer (en M1) dans un Master du même domaine. Il serait donc en général imprudent pour l'ENS de co-habiliter des domaines (ex : sciences humaines), voire des mentions de Master (exemple : " philosophie ", " histoire ") : cela aurait pour conséquence qu'elle devrait inscrire, ou au moins accueillir, tous les étudiants licenciés qui en feraient la demande, ce qui est incompatible avec la définition et même l'existence de l'ENS. Cependant, rien n'empêche que certaines spécialités d'une mention de Master - plus étroites, plus exigeantes, ou transdisciplinaires (exemple : " études politiques ", " antiquité classique ", " études européennes ", " histoire et philosophie des sciences ") - exigent des prérequis particuliers, qui auraient été acquis au cours des années de licence en plus des crédits nécessaires à la licence " normale " du domaine. On obtiendrait ainsi un système qui pourrait être comparable, dans certains cas bien identifiés, aux actuels magistères littéraires : une " licence plus " suivie d'un " Master plus ", avec des petites promotions mêlant étudiants et normaliens se préparant à la recherche sur des programmes particuliers. IV / Solutions théoriques pour l'ENS En somme, nous devons donc, selon les cas, choisir entre cinq solutions (par ordre d'intégration croissante de l'ENS dans le système LMD) : a) cours ou séminaires totalement " gratuits " (c'està-dire hors de tout cursus ou formations diplômantes) : autrement dit, maintien du système " college " décrit en I/1. b) cours (par exemple d'agrégation) ou séminaires (notamment de recherche) crédités et reconnus dans des diplômes (le plus souvent au niveau M1 ou M2) habilités par une université sans co-habilitation par l'ENS. c) cours ou séminaires intégrés dans des magistères co-habilités. Dans ce cas, il est souhaitable que ces magistères s'appuient sur des licences ou des Masters d'université déjà constitués (ou en voie de constitution) et offrent un complément d'enseignement, de pratique, et d'encadrement, au diplôme national. d) cours ou séminaires crédités et intégrés dans la spécialité (de la mention d'un Master principal), cohabilitée avec une ou plusieurs universités (voir cidessus : III/3/b). e) cours ou séminaires crédités et intégrés dans une mention de Master co-habilitée. V / "Photographie" des perspectives actuelles en Lettres et sciences humaines. tés (voir I/2). Ils se transformeront sans doute en Master, mais il faut peser les avantages et les inconvénients des deux solutions, tant pour la discipline que pour l'ENS. 2/ La solution d/, qui paraît la plus prometteuse, est actuellement envisagée et en négociation pour de futurs nouveaux Masters : - une spécialité " histoire et philosophie des sciences ", cohabilitée avec P-I, P-IV et l'EHESS, ouverts, moyennant des pré-requis niveau acquis dès la licence, à des étudiants titulaires d'une licence de philosophie, d'histoire ou d'une discipline scientifique. Le principe général : mutualiser certains enseignements spécialisés (philosophie, histoire des sciences, logique, épistémologie, modules scientifiques, etc.) appartenant à des Masters relevant de plusieurs universités et de plusieurs mentions (philosophie, histoire, etc.) - une spécialité " cognition " à l'intérieur de Masters " linguistique " ou " psychologie ". - On s'interroge encore sur la possibilité d'une future spécialité " études politiques " (EHESS + une université ?) dont le " Cycle de Formation à la Recherches en Etudes Politiques " (ENS-EHESS), ouvert dès 2002, constitue une éventuelle pierre d'attente. Ont été aussi avancées la possibilité d'une spécialité " études européennes " (avec Paris-1 ?), celle d'une spécialité " arts du spectacle " (avec Paris III ?). Dans tous ces cas, ces " spécialités " de Master pourraient - d'une part constituer, chacune séparément, la base parisienne de Masters européens à monter, - d'autre part constituer, collectivement, les différentes branches d'un " Master de l'ENS " (sous réserve de l'accord de la Direction de l'Enseignement Supérieur). 3/ Les " magistères littéraires " ouverts en 2002 devraient être maintenus tels quels dans les années à venir. Cette décision a été prise officiellement par le Conseil du magistère " Antiquité ". Une décision similaire pourrait être prise prochainement par le Conseil du magistère " philosophie contemporaine ". Un nouveau magistère " histoire de l'art " (ENS-P1-P4-P10-EHESSEPHE) est à l'étude. Il pourrait aussi constituer la base d'un Master européen. 4/ Pour les grandes disciplines " littéraires ", correspondant aux agrégations du second degré (histoire, lettres modernes, lettres classiques, philosophie, langues vivantes), les Départements, les enseignants et les équipes de recherche, en concertation avec les élèves dans les Conseils de département ou à la Commission des études, décideront petit à petit, et selon les cas, entre les solutions a/ ou b/. Ils pourront aussi proposer des solutions de type c ou d. Francis Wolff 1/ On hésite encore entre les solutions d/ et e/ pour l'avenir des actuels DEA (sciences sociales, économie, musicologie) et DESS (géopolitique) co-habiliRéforme LMD Le cas de " l'Ecole scientifique " Les réflexions et propositions en cours dans les différents départements scientifiques de l'École convergent sur quelques points importants : - le partenariat, spécialité par spécialité, avec les Universités - l'ouverture des cursus, par les échanges avec l'étranger, les options, et les stages - le contrôle des flux pour les spécialités de master construites autour de l'ENS (à l'intérieur de mentions de masters universitaires qui, elles, ne seront pas sélectives) - l'affirmation de l'identité de l'École (Master des ENS ou de l'ENS) Sur ce dernier point, il faut noter que les Masters seront des diplômes nationaux alors que les Magistères sont des diplômes d'établissement. Il est vraisemblable qu'à terme les Masters s'imposeront puisqu'ils sont la référence internationale. Cependant, dans la période de mise en place des Masters, il n'y a que des avantages à utiliser le dispositif des Magistères : ils constituent aujourd'hui un cadre naturel pour le contrôle des flux, l'affirmation de l'identité de l'École, et le partenariat avec l'Université. Il y aurait tout intérêt pour l'École à demander la création d'un Master des ENS parisiennes (voir note de travail ci-jointe) qui permettrait, par les co-habilitations avec les Universités partenaires, d'offrir un diplôme reconnu nationalement et internationalement, tout en affirmant son identité. Exemple de cursus possibles : - l'intérêt de maintenir, au moins pour une période transitoire, les Magistères (qui incluent une troisième année de licence adaptée au magistère) Pré-Master Projet mai 2003 PHYSIQUE CHIMIE Licence (60 ECTS) : 7 mod. oblig. = 56 ECTS 1 mod. option = 4 ECTS 1er semestre (30 ECTS) : Licence (60 ECTS) : 5 mod . oblig. = 23 ECTS mod. suivis à l'ENS 1 mod. option = 2 ECTS 1 stage court = 5 ECTS MATHEMATIQUES M1 Compléments (24 ECTS) : 2ème semestre (30 ECTS) : Compléments (30 ECTS) : 1 mod . oblig. = 8 ECTS idem voir M1 1 projet exp. = 4 ECTS 1 stage 1 mois = 12 ECTS 1er semestre (30 ECTS) : 4 mod. option = 24 ECTS 1 mod. langue = 6 ECTS 1er semestre (30 ECTS) : stage rech . 1er semestre (30 ECTS): mod. suivis à l'ENS M2 2ème semestre (30 ECTS): 2ème semestre (30 ECTS): 2ème semestre (30 ECTS): stage rech. mod. suivis à P6 et ENS stage rech Choix parmi les spécialités des universités partenaires Choix parmi les spécialités des universités partenaires Choix parmi les spécialités des universités partenaires Yves Guéguen Réforme LMD