Eveil à la musique et à la danse traditionnelles Bal

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Eveil à la musique et à la danse traditionnelles Bal
 Association Tornamai Eveil à la musique et à la danse traditionnelles Bal pour enfants Bals contés et spectacles enfants L’association Tornamai propose une série d’ateliers autour de la musique à danser et de la danse traditionnelle. Il s’agit d’un apprentissage de la musique par le mouvement, soit une pédagogie particulièrement adaptée aux jeunes enfants. On sait que l’environnement sonore constitue un repère fondamental pour le petit enfant. Le chant et le geste, la musique et le mouvement sont associés chez l’enfant et jouent un rôle important dans sa structuration. Les ateliers de Tornamai cherchent à développer cette motricité sensorielle qui constitue le stade premier de la pensée musicale. Une démarche qui correspond aux objectifs de l’éducation musicale : “Le corps entre en action aussi souvent que possible pour fixer l’acquisition de la pulsation et du tempo, parvenir à une meilleure maîtrise des gestes dans les activités d’accompagnement et renforcer l’exactitude rythmique.” (BO N° 5 du 12 avril 2007) Nos animations s’adressent aux écoles maternelles et primaires, aux crèches, aux relais d’assistantes maternelles, aux écoles de musique, aux centres de loisirs et de vacances et aux collectivités territoriales (dans le cadre de CEL). Elles se déroulent en séances ou sous forme de stages. Nous proposons également un bal traditionnel pour enfant, le “baléti de la Topina”. Dans un autre registre, nous réalisons des interventions autour du conte en partenariat avec la Compagnie Batifol (bal conté et spectacles enfants). L’association Tornamai L’association Tornamai fait la promotion des musiques et danses traditionnelles du domaine occitan et cévenol et de leur transmission à travers les valeurs de convivialité et de tolérance. Elle réunit des musiciens et chanteurs autour d’un répertoire collecté en Cévennes et dans les régions voisines. Les diverses manifestations qu’elle organise telles que la Fête des violons populaires à Sauve et les Rencontres chantées du Galeison, ainsi que ses interventions en milieu scolaire, témoignent de son rôle actif dans la diffusion de ce patrimoine musical. Un éveil musical à travers la danse traditionnelle La danse traditionnelle est un excellent outil de socialisation. Elle induit la concertation, le respect et la confiance au sein du groupe et offre par ailleurs un cadre à l’expression personnelle. Elle aide l’enfant à prendre conscience de son corps et de sa mobilité dans l’espace : elle fait travailler latéralisation, coordination, équilibre et motricité. Enfin, elle implique une écoute active qui se traduit dans la qualité de l’interprétation et du geste musical. 1 Nous utilisons un répertoire de musiques à danser enfantines (ronde, farandole, danse en ligne, en quadrette, en couple) ainsi que, en l’adaptant, un répertoire adulte (mixer, polka, bourrée, rigodon). Les enfants les apprennent sur des pas de base simples (pas de marche, pas de branle double et simple, pas de polka, pas sautillé, pas chassé). Les chants à danser sont privilégiés car l’association du chant et de la danse permet de mieux ressentir les rythmes, les appuis, les élans et les découpages. Le répertoire provient à la fois du fond traditionnel en occitan et en français et d’auteurs contemporains (Steve Waring, Baby Boom, Les Ours du Scorff, etc.). Nous veillons toujours à ce que, outre sa qualité langagière, poétique et musicale, une chanson respecte l’imaginaire de l’enfant. Elle constitue le matériau de base qu’il va s’approprier au fil des séances. Une découverte ludique et dynamique des fondamentaux de la musique L’éveil musical commence par une animation simple dans lequel l’enfant se situe aisément et qui le met en confiance. Le but est qu’il trouve rapidement ses repères à la fois au sein du groupe et dans le déroulement de la séance. Son travail de mémorisation nécessite un climat affectif sécurisant. L’apprentissage collectif qui se met en place passe par la compréhension des consignes et la connaissance de codes (démarrer/s’arrêter ensemble, à toi de jouer/à moi, plus haut/plus bas, etc.). Il s’appuie sur un ensemble de jeux musicaux qui stimulent la dynamique du groupe : • L’échauffement de la voix et du corps, le souffle. • Le placement de la voix : timbre, articulation, variation de hauteur et d’intensité. • Le rythme : placement, temps forts/temps faibles, variation du tempo, polyrythmies simples. • L’écoute : reconnaissance et distinction des sons, s’écouter/écouter les autres, enregistrer et s’enregistrer. • Les variations et improvisations mélodiques et rythmiques, l’ajout ou la transformation de paroles. • L’accompagnement, l’orchestration et l’arrangement. Ces jeux musicaux sont adaptés aux classes et à leur programme. Nous nous concentrons sur la maîtrise du rythme et du tempo en maternelle, du rythme et de la justesse en cycle 2. La polyphonie est abordée en cycle 3. Les enfants ont l’occasion de découvrir les instruments utilisés par les intervenants : mandoline, banjo, accordéon, violon, flûte, chabrette et percussions. Une présentation leur en est faite. Les enfants apprennent à différencier les manières de jouer, en frappant, soufflant, pinçant, grattant, etc. Un travail d’initiation au jeu d’ensemble est proposé avec les percussions, des instruments appréciés des enfants et (relativement) faciles à jouer. 2 Le déroulement d’un atelier Séance type d’un éveil musical L’intervenant débute la séance par quelques chansons interprétées sur des instruments différents (10 mn), puis il propose aux enfants des jeux sur la voix (15 mn). Par ex. jeu du toboggan, prétexte à chanter la gamme ; jeu de l’ascenseur où les enfants s’entraînent sur les variations et hauteurs. Après une chanson de l’intervenant, les enfants s’initient aux percussions (15 mn). Ils s’accoutument aux consignes du jeu d’ensemble et apprennent les rythmes basiques avec des possibilités de solo sur un accompagnement du groupe. Avant d’aborder la danse, l’intervenant fait une transition avec une chanson dont les enfants jouent le rythme aux percussions. L’intervenant organise la danse collective, une ronde chantée pour les petits, des figures plus élaborées pour les plus âgés (15 mn). Séance type d’une initiation à la danse et au chant cévenols (cycle 3) La musique occitane traditionnelle est abordée (10 mn) par des chants et des airs joués au violon, à la chabrette et à la mandoline. Le caractère rural de cette musique est mis en exergue. La séance se poursuit avec l’apprentissage d’une bourrée (25 mn) par un travail collectif sur le chant et le rythme de cette danse. En fonction de la réceptivité des enfants, soit l’apprentissage de la bourrée se prolonge jusqu’à la fin de la séance, soit les 25 dernières minutes sont consacrées à une initiation au rigodon, à son rythme et ses pas de danse. En fin de séance, un enregistrement du chant est réalisé. L’atelier est modulable en fonction du projet de l’institutrice(teur), ainsi que de sa durée et du nombre d’intervenants y participant. Un atelier étalé sur plusieurs semaines permet d’approfondir l’un des volets artistiques et la présence de plusieurs musiciens de Tornamai autorise le travail en groupes restreints. Modalités des ateliers de plusieurs séances L’histoire de la musique traditionnelle en début d’atelier Tornamai propose un panorama de l’histoire de la musique occitane en général et du contexte historique et social des musiciens ruraux du Massif central en particulier, sous forme de courts exposés entrecoupés de passages musicaux. Dans un premier temps, un quizz musical est l’occasion d’identifier les instruments. Puis l’évolution historique de ces instruments est retracée, en partant de la musique des troubadours, et de leur langue véhiculaire, l’occitan, idiome d’une civilisation du Moyen-­‐âge. Des éléments d’explication sur les corporations ménétrières et sur leur disparition suite aux conflits les ayant opposé aux musiciens classiques sont fournis. La référence à la musique classique permet de mettre l’accent, par opposition, sur les traditions musicales des campagnes. Les enfants découvrent le monde des musiciens de la France rurale – violoneux, cabrettaïres et autres – et leur univers festif à travers les bals ou les cérémonies qu’ils animaient. 3 Les évaluations en fin d’atelier Afin de s’assurer que chaque élève ait tiré profit de l’atelier et se soit réellement investi dans le travail collectif, une évaluation des acquis est réalisée à la fin du cycle d’animations. Elle a lieu sous forme ludique puisqu’il s’agit de faire danser ou chanter ensemble les enfants (parfois de les faire jouer dans le cadre de l’atelier de percussions). La forme de l’évaluation est établie en concertation avec l’institutrice(teur). Les ateliers de petite lutherie Le roseau, disponible dans nos régions, est un matériau exceptionnel pour la qualité et la diversité des sonorités et timbres qu’il peut générer. Sa collecte est l’occasion d’une sortie de découverte de la nature et de ses ressources musicales. En fonction de l’âge des enfants, une partie ou la totalité de la réalisation de l’instrument leur est confiée. Les enfants s’approprient l’instrument par une décoration personnelle. Ils peuvent ainsi fabriquer mirlitons (kazoos), tricanettes (claquoirs), rasclets (racloirs), flûtes à bec et flûtes de pan, sonarels (clarinettes). L’argile permet également de fabriquer des instruments (ocarina, sifflet, flûte), tout comme les matériaux de récupération (toutes sortes d’instruments, la liste de ces matériaux est fournie aux élèves pour qu’ils les apportent en classe). Il est ainsi possible de constituer un instrumentarium, par exemple sous la forme d’un jardin musical où sont représentées toutes les grandes familles d’instruments (la classification occitane est de M.J. et J.M. Lhubac) : • Tremolaires (qui tremble), cloches, sonnailles, maracas… • Tustaires (qui se tape), tambours, claquoirs, claves… • Siblaires (qui siffle), flûtes, ocarinas, biseaux variés… • Rasclaires (qui se gratte), guiro, guitare, boite de conserve… • Fretaires (qui se frotte), violon, tambour à friction… • Bronzinaires (qui bourdonne), rhombe, mirliton, instruments à anches… En fonction du lieu géographique de l’établissement, Tornamai propose soit une sortie, soit de fournir l’argile, les bambous ou les matériaux nécessaires à l’atelier. LE BAL POUR ENFANTS Le BAL de la TOPINA (se prononce toupine), ou bal des familles, est un baléti proposé à un public d’enfants (avec la possibilité d’associer les parents). Il entremêle musiques et danses inspirées de la tradition orale des Cévennes et des pays voisins (Limousin, Provence, Alpes du Sud, bas Languedoc). Les musiciens entraînent les petits danseurs sur des rythmes de bourrée, rigodon, farandole ou polka, au fil de danses-­‐jeux, de rondes à chanter, à mimer ou à répondre, de comptines ou d’historiettes locales et universelles, en français ou en oc. Avec : Clément Gauthier (chabrette, boudègue, voix et pieds, flûte) Mana Serrano (violon, voix et pieds, guimbarde) Nicolas Roche (mandolines, banjo, voix et pieds, kartals, guimbarde) Pascal Jaussaud (vielle à roue, voix, boha, tambourins) 4 LES SPECTACLES CONTE ET MUSIQUE En partenariat avec la compagnie Batifol, Tornamai réalise des spectacles et bals contés pour enfants. “Le réveil de l’ours.” Les tribulations théâtralisées d’un musicien nous ouvrent les portes de récits facétieux, mythes et contes merveilleux évoquant notre étonnante relation avec l’ours. Agnès Devenne : conte et théâtre d’ombres. Nicolas roche : musique (banjo, mandole, violon) et chant. “Le monde tient dans une goutte d’eau.” Magie de l’eau vive, énigme des eaux troubles. Quand la grenouille se fait muse, voici un spectacle chamarré où l’imaginaire de l’eau est aussi une invitation à d’essentielles considérations écologiques. Agnès Devenne : conte et théâtre d’ombres. Nicolas roche : musique (banjo, mandole, sanza, tambour baul) et chant. “Le château du bois Tortillard.” Trois contes, trois voyages, trois jeunes hommes à l’esprit troubadour et une série d’épreuves initiatiques parcourues de frissons. Agnès Devenne : conte et théâtre d’ombres. Mana Serrano : Musique (violon) et chant. “Barbe de ciel et le petit peuple de l’eau.” Gargouillette la grenouillette a su affronter le génie de la pluie. Depuis lors, elle cache dans sa musette un tourbillon d’histoires en rimes et ritournelles pour mieux se confier aux petites oreilles. Agnès Devenne : conte et théâtre d’ombres. Nicolas roche : Musique (banjo, mandoline, guimbarde) et chant. Bal conté “Les musiciens et le loup” Au fil d’un récit conté, chanté et illustré par un théâtre d’ombres, les enfants sont invités à mettre un pied devant l’autre pour démultiplier les pas de danse ! Avec la conteuse Agnès Devenne et les musiciens de Tornamai : Clément Gauthier (flûte, chabrette, chant), Mana Serrano (violon et chant), Nicolas Roche (mandole, banjo, chant). Les intervenants Nicolas Roche est un spécialiste de la musique traditionnelle du domaine occitan. Il est polyinstrumentiste (mandoline, banjo, violon, percussions), chanteur et danseur. Il s’est formé en langage musical avec J.P. Finck, en éveil musical avec M.J. et J.M. Lhubac, et en musiques et danses traditionnelles à travers de nombreux stages. Il est titulaire du cycle général renforcé au JAM de Montpellier et d’une licence de sciences de l’éducation. 5 Agnès Devenne s’est consacrée au conte après un parcours dans le secteur social puis une formation d’éco-­‐interprète avec les Centres Permanents d’Initiation à l’Environnement de Franche Comté. Elle s’est d’abord penchée sur l’imaginaire des lieux et la symbolique des éléments dans le cadre de son travail comme animatrice nature et formatrice en pédagogie de l’environnement. Au cours de trois années de formation avec le Centre Méditerranéen à la Littérature Orale d’Alès (2000-­‐ 2003), elle a créé la Compagnie Batifol pour s’adonner à l’art du conte. Nicolas Roche et Mana Serrano, alors musiciens voyageurs, participaient aux premiers projets portés par la compagnie. 6 

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