Liste questions Ecole Centrale Lyon

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Liste questions Ecole Centrale Lyon
 DOSSIER DE PRESSE Création d’un LIA, labellisé CNRS à l’Ecole Centrale de Pékin Laboratoire International Associé franco‐chinois, De la recherche universitaire à l’écoute des besoins industriels 26 Mai 2010 Contacts presse Ecole Centrale de Lyon Dépêches Emeline Uguen – Sandrine Duchêne Bérengère Vital – Florence le Berre Tél. : 04 72 18 65 51 Tél. : 04 37 49 02 02 Courriel : [email protected] Courriel : emeline.uguen@ec‐lyon.fr CNRS Sébastien BUthion, délégation Rhône Auvergne Tél. : 04 72 44 56 12 Courriel : [email protected] Tous les détails pratiques sur : http://beihang‐workshop‐2010.ec‐lyon.fr Lyon, le 26 mai 2010 COMMUNIQUE DE PRESSE La création d’un LIA labellisé CNRS à l’Ecole Centrale de Pékin : Un Laboratoire International Associé franco‐chinois, De la recherche universitaire à l’écoute des besoins industriels Lyon, le 26 mai 2010 : les représentants du Groupe des Ecoles Centrales (Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris), de l’Université Beihang et du CNRS entérinent aujourd’hui la création du volet recherche de l’Ecole Centrale de Pékin, avec la création du Laboratoire International Associé en Mécanique, Matériaux, Contrôle et Science de l'Information franco‐chinois (LIA2MCIS). Les LIA sont des instruments créés par le CNRS et développés avec ses partenaires pour impulser et structurer des recherches collaboratives avec l’étranger. Avec l’enseignement et l’immersion professionnelle, la recherche est un des piliers fondamentaux du modèle centralien. A ce titre, toutes les Ecoles Centrales hébergent sur leur campus des laboratoires, labellisés CNRS, reconnus mondialement. Une dynamique qui explique que le LIA2MCIS (Laboratoire International Associé en Mécanique, Matériaux, Contrôle et Science de l'Information) occupera une place majeure en Chine. Des enseignants‐chercheurs français et chinois, habitués à décliner les besoins de recherche des entreprises et à les traiter dans des laboratoires universitaires, y sont d’ailleurs déjà associés. En effet, après la création de Centrale Pékin en 2005, les acteurs de la recherche de l’Université Beihang et du Groupe des Ecoles Centrales et du CNRS se sont régulièrement rencontrés pour structurer et formaliser les projets de coopération scientifique entre la France et la Chine, autour de trois champs disciplinaires principaux : mécanique, matériaux, contrôle et science de l’information. Ce LIA LABELLISÉ CNRS représente l’aboutissement logique et structuré d’un partenariat innovant. Il promet de : ‐ ‐ compléter l’enseignement dispensé auprès des élèves‐ingénieurs chinois, proposer aux entreprises des applications innovantes dans les domaines du transport, et plus particulièrement de l’aéronautique, de l’énergie et de l’environnement, octroyer définitivement le label « Centrale » à l’Ecole Centrale de Pékin. ‐ Outre les doctorants qui travailleront sur les projets d’ores et déjà pressentis à ce jour, les meilleurs étudiants de la première promotion diplômée de Centrale Pékin, attendue en 2011, les rejoindront au sein de cette nouvelle entité, pour laquelle des scientifiques de 15 laboratoires sous cotutelle CNRS sont dores et déjà impliqués. Contacts presse Ecole Centrale de Lyon Emeline Uguen – Sandrine Duchêne Tél. : 04 72 18 65 51 Courriel : emeline.uguen@ec‐lyon.fr Dépêches Bérengère Vital – Florence le Berre Tél. : 04 37 49 02 02 Courriel : [email protected] CNRS / délégation Rhône Auvergne Sébastien Buthion, Tél. : 04 72 44 56 12 Courriel : [email protected] Tous les détails pratiques sur : http://beihang‐workshop‐2010.ec‐lyon.fr 2 SOMMAIRE COMMUNIQUE DE PRESSE : La création d’un LIA LABELLISÉ CNRS à l’Ecole Centrale de Pékin : un Laboratoire International Associé franco‐chinois, de la recherche universitaire à l’écoute des besoins industriels 1. Le LIA2MCIS 2. Le rôle des Ecoles Centrales et de l’Université Beihang 3. 4. Le rôle du CNRS L’Ecole Centrale de Pékin 5. Programme des 26, 27 et 28 mai à Lyon ANNEXES a. Les Ecoles Centrales : sous forme de Tableau b. c. Historique de la collaboration entre les Ecoles Centrales et la Chine Les relations entre la Chine et Lyon 3 1. Le LIA2MCIS Avec la signature du "Laboratoire International Associé en Matériaux, Mécanique, Contrôle et Science de l’Information" (LIA2MCIS), labellisé CNRS, l’Ecole Centrale de Pékin entérine aujourd’hui la création de son volet recherche. Avec l’objectif commun d’ouvrir un cadre de coordination d’activités de recherche entre des partenaires chinois et français, ce LIA labellisé CNRS vise dans un premier temps trois champs disciplinaires principaux : Mécanique, Matériaux, Contrôle et Science de l’Information. Ces trois champs sont par ailleurs au cœur de la recherche développée au sein des Ecoles Centrales et de l’Université Beihang. Une organisation bilatérale Ce LIA LABELLISÉ CNRS franco‐chinois sera placé sous l’égide de 4 tutelles :  pour la France : ‐ le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) ‐ le groupe des Ecoles Centrales (ECs)  pour la Chine : ‐ le Laboratoire National d’Aéronautique et d’Astronautique (NLAA) de Chine, tutelle d’Etat dotant le laboratoire de 200 000 euros supplémentaires, ‐ l’Université d’Aéronautique et d’Astronautique de Pékin (BUAA), Dans un premier temps, le laboratoire s’appuiera sur les équipements des 5 Ecoles Centrales françaises comme sur ceux de l’Université Beihang. La concrétisation Suite aux 3 précédents Entretiens pour la Recherche Centrale‐Beihang organisés en 2007, 2008 et 2009, près d’une vingtaine de projets ont déjà émergé en lien avec les thématiques de recherche définies. L’objectif pour les partenaires est ainsi de développer un laboratoire de référence en Sciences de l’Ingénieur, en associant des projets scientifiques qui impliquent à la fois les laboratoires de l’Université Beihang et ceux des Ecoles Centrales. Les projets de recherche seront initiés par des doctorants, post‐doctorants et chercheurs ouverts à des collaborations avec des entreprises, en particulier celles qui soutiennent déjà l’Ecole Centrale de Pékin. De grands groupes industriels se montrent d’ores et déjà intéressés notamment dans l’aéronautique, un des secteurs majeurs sur lesquels le laboratoire pourra apporter des résultats concrets. Dès 2011, après les 6 années de cursus, les futurs diplômés de Centrale Pékin, seront donc prioritaires pour devenir les doctorants et futurs enseignants à L’Ecole Centrale de Pékin (24 postes leur sont ouverts par l’Université BUAA). 4 2. Le rôle des Ecoles Centrales et de l’Université Beihang Tutelles du futur laboratoire LIA2MCIS, le groupe des Ecoles Centrales et l’Université Beihang placent déjà depuis longtemps la recherche au cœur même de leur cursus. Les Ecoles Centrales : la légitimité d’un groupe puissant Au total, les 5 Ecoles Centrales : Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Paris représentent plus de 6 000 élèves ingénieurs et près de 650 doctorants. Elles comptent parmi les plus grandes écoles d’ingénieurs françaises. Leur positionnement fort en termes de recherche et de politique internationale les pousse aujourd’hui, après l’ouverture de la première école d’ingénieurs en Chine basée sur le modèle français, à créer le laboratoire LIA2MCIS au sein de l’Ecole Centrale de Pékin. Avec 27 départements de recherche (« laboratoires »), pour la plupart labellisés CNRS et 3 LIA (Laboratoires Internationaux Associés : Corée, Japon, Canada), le groupe fait figure de leader avec une qualité de résultat dont peu d’écoles peuvent se prévaloir. Entre recherche fondamentale et recherche appliquée (150 thèses et 1 100 publications internationales par an et des liens avec les plus grands industriels), le groupe des Ecoles Centrales a depuis longtemps déjà su sensibiliser ses élèves à des projets de recherche. Une sensibilisation qui s’est aussi développée à l’international. Avec : ‐ plus de 40 nationalités différentes, ‐ un quart d’étudiants étrangers, ‐ 160 accords d’échange avec des universités partenaires dans le monde ‐ 20% de double ‐ diplômes. L’Université Beihang, l’élite chinoise Née en 1952 et d’abord tournée vers les sciences aérospatiales, l’Université Beihang a depuis évolué vers un enseignement et une recherche multidisciplinaires en sciences de l’ingénieur. C’est l’une des plus importantes universités en matière d’éducation et de formation de haut niveau et de recherche scientifique en Chine. L’université compte ainsi : ‐ 53 laboratoires, dont 7 laboratoires essentiels (1 laboratoire national et 6 « state key laboratories »), ‐ 360 professeurs seniors de toutes disciplines ainsi qu’environ 700 professeurs associés, ‐ plus de 10 000 étudiants de Master, doctorat et post‐doctorat. Plus de 1 900 publications et un chiffre d’affaires annuel d’environ 100 millions d’euros en font une référence au niveau international. Comme les Ecoles Centrales, l’Université Beihang a également su, de son côté, développer son image à l’international en envoyant des étudiants poursuivre leur cursus à l’étranger. Une dizaine de ses étudiants sont ainsi régulièrement en thèse dans les Ecoles Centrales en France. Une coopération d’avenir Voilà donc plus de 10 ans que l’Université Beihang et le groupe des Ecoles Centrales, du fait de leurs similitudes, ont entamé une solide coopération, débutée par des échanges d’étudiants au niveau du master et de chercheurs confirmés, puis par des cotutelles de travaux de doctorat. C’est aujourd’hui dans une logique d’amplification et de structuration de leur partenariat que les établissements mettent en commun leurs moyens pour créer un nouveau laboratoire. Un moyen également de réunir des cultures, des compétences et des champs de recherche complémentaires. 5 3. Le rôle du CNRS Le statut de « Laboratoire international associé » (LIA) a été créé par le CNRS pour renforcer les collaborations de recherche internationales. En s’appuyant sur les Ecoles Centrales, il a souhaité formaliser les collaborations impulsées à leurs côtés avec l’Université Beihang en créant le Laboratoire International Associé en Mécanique, Matériaux, Contrôle et Science de l'Information franco‐chinois (LIA2MCIS) dont il est co‐
tutelle. Le CNRS à l’international Avec plus de 32 000 personnes, un budget 2009 de 3,367 milliards d'euros et une implantation sur l'ensemble du territoire national, le CNRS est le premier organisme de recherche publique français. Il exerce son activité dans tous les champs de la connaissance, en s'appuyant sur plus de 1 200 unités relevant de dix Instituts. Le CNRS génère en moyenne 25 000 publications scientifiques par an dans des revues internationales de haut niveau. Plus de la moitié est cosignée avec au moins un laboratoire étranger. Muni de dispositifs tournés vers l’international, il compte notamment 275 programmes internationaux de coopération scientifique, 90 groupements de recherche internationaux, 18 unités mixtes internationales, 8 bureaux permanents répartis dans le monde et 89 laboratoires internationaux associés (LIA). Le LIA : un outil CNRS pour des recherches collaboratives avec l’étranger Le statut de « Laboratoire international associé » a été créé par le CNRS pour impulser et structurer des travaux de recherche menés en collaboration avec des laboratoires étrangers. Il s’agit d’un « laboratoire sans mur », sans personnalité juridique. Les laboratoires associés au sein d’un LIA mettent en commun, pendant une durée de 4 ans éventuellement renouvelable une fois, des ressources humaines et matérielles pour réaliser, avec une « valeur ajoutée », un programme défini conjointement. Chaque LIA reçoit des moyens spécifiques (équipement, fonctionnement, missions, postes de chercheurs associés, etc.) du CNRS et des institutions partenaires. La co‐tutelle CNRS du LIA2MCIS Le CNRS est co‐tutelle du LIA2MCIS aux côtés des 5 Ecoles Centrales et de l’Université Beihang. Une quinzaine de laboratoires CNRS sont impliqués dans ce laboratoire international. Ce LIA est rattaché à l’Institut des sciences de l'ingénierie et des systèmes (INSIS) qui fédère au sein du CNRS les thématiques relevant des sciences et technologies des automatismes, des signaux et des systèmes électroniques et photoniques, ou encore des sciences et technologies de la mécanique, de l’énergie et des procédés. Cela représente plus d’une centaine de laboratoires, 7 Unités Mixtes Internationales et 14 LIA. Le LIA2MCIS répond au souhait du CNRS de renforcer ses collaborations avec l’Université Beihang et le National Chinese Laboratory of Aeronautics and Astronautics autour d’applications innovantes en transport, aéronautique, énergie et environnement. 6 4. L’Ecole Centrale de Pékin Avec la signature du "Laboratoire International Associé en Matériaux, Mécanique, Contrôle et Science de l’Information" (LIA2MCIS), l’Ecole Centrale de Pékin entérine aujourd’hui la création de son volet recherche. Avec pour vocation de former des ingénieurs de haut niveau qui : ‐ acquièrent une culture internationale, ‐ bénéficient plus spécifiquement d’une double culture sino‐française, ‐ peuvent, grâce à un double diplôme, faire valoir une double compétence : celle d’Ingénieur Centralien, généraliste capable de piloter des projets pluridisciplinaires et celle de spécialiste de la discipline d’un Master choisie à Beihang par l’élève. Centrale Pékin accueille aujourd’hui près de 600 élèves ‐ ingénieurs (soit en moyenne chaque année, 120 élèves recrutés parmi l’élite des élèves chinois) dans un bâtiment de 7 700 m2 au cœur du campus de Beihang. Pendant 6 ans, les cours sont majoritairement dispensés en français et en chinois (mais également en anglais pour certains) dès le cycle préparatoire et pendant les 3 phases du cursus : ‐ une année d’apprentissage intensif de la langue française, ‐ deux années de classes préparatoires à la française pour les enseignements scientifiques, ‐ trois ans de cycle ingénieur (tronc commun généraliste de 2 ans et une 3ème année d’approfondissement d’un domaine précis). Enfin, cet enseignement est complété par une ouverture sur la culture française, qui se prolonge pour certains par un séjour dans une des Ecoles Centrales en France. La première promotion de « Centraliens » Pékin est attendue en juin 2011. Immédiatement intégrables dans les entreprises françaises, occidentales ou chinoises, on retrouvera ces ingénieurs de haut niveau aussi bien dans des fonctions R&D que d’organisation, de direction ou de finance et ce, que ce soit dans l’industrie, les services ou encore au sein d’instances publiques. Parallèlement, fidèle à la longue tradition de collaboration entre les Ecoles Centrales et les entreprises, Centrale Pékin a, dès son ouverture, signé des partenariats privilégiés avec le monde des entreprises : Safran, Total, Schlumberger, Electricité de France, Orange, la Société Générale, Alstom, PSA Peugeot Citroën, Ernst & Young, Arcelormittal et EADS , ainsi que COMAC (société chinoise de grand avion), sont engagées à ses côtés. 7 5. Programme des 26, 27 et 28 mai à Lyon Date Place AM 05/26/2010 05/27/2010 CENTRALE Lyon CENTRALE Lyon CENTRALE Lyon 9H: COFFEE, RECEPTION 8H30: COFFEE 8H: COFFEE 8H20: WORKING SESSIONS 9H30: OPENING SPEECHES 9H – 12H30: SCIENTIFIC SESSIONS Parallel sessions by domain 9:30‐9:40: Patrick BOURGIN 9:40‐9:50: Hervé BIAUSSER 9:50‐10:10: KONG Quan 10:10‐10:20 : HUAI Jinpeng 10:20‐10:30 : CNRS 10H30: SIGNATURE of LIA 11H00 : PLENARY CONFERENCE Parallel sessions by domain (mechanics, 10H10 : COFFEE BREAK materials, Information Science and 10H30: SYNTHESIS & CLOSING System) 9H: 3 x SESSIONS 1 CONCLUSION 11H30: TRANSCULTURA PLENARY 10H30 : COFFEE BREAK 11H: 3 x SESSIONS 2 HUAI Jinpeng (President of Beihang University) 11H50‐12H15: PRESS MEETING CONFERENCE Professeur LU Jiande (Director of the Institute of Foreign Literature in Chinese Academy of Social Sciences) Better mutual knowledge for better joined work Lunch 05/28/2010 11H50 : COCKTAIL 12H30 : BUFFET 12H30: BUFFET 12H15: BUFFET POSTERS SESSION POSTERS SESSION 14H: VISITS OF CENTRALE LYON LABORATORIES 15H30 – 18H30: SCIENTIFIC SESSIONS 14H – 16H: GUIDED VISIT of historical center of Lyon (reservation needed) POSTERS SESSION PM 14H – 15H45: ROUND TABLE WITH COMPANIES - EADS INNOVATION WORKS, Didier Guedra‐Degeorges, Vice‐President - COMAC, YAN Hua, General Director - SAFRAN, Alain Coutrot, Research Director - PSA, Marc DUVAL‐DESTIN, Research Director - TOTAL : Adrien BECHONNET, Director of University liaison 15H30 : 3 x SESSIONS 3 16H45: COFFEE BREAK 17H15: 3 x SESSIONS 4 15H45: COFFEE BREAK 16 – 17H30: RESEARCH ROUND TABLE Evening 19H: BUS 19H: BUS events 20H: LYON CITY HALL RECEPTION 20H: DINNER IN DOWNTOWN LYON 8 ANNEXES a.
Le Groupe des Ecoles Centrales Les cinq Écoles Centrales (Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Paris) forment le groupe des Écoles Centrales et partagent une éthique commune sur la formation d'ingénieurs généralistes de haut niveau pour les entreprises. Le Groupe des Écoles Centrales accueille chaque année 6 000 étudiants sur ses campus. 700 professeurs y enseignent à temps plein et 2 200 à temps partiel (essentiellement des professionnels d'entreprise) ; 1500 chercheurs y exercent au sein de 27 laboratoires et plus de 200 thèses y sont soutenues par an. Chaque année, 1 500 ingénieurs diplômés viennent renforcer un réseau d’anciens élèves déjà constitué de plus de 30 000 ingénieurs, cadres dirigeants et managers. La création de l’École Centrale de Pékin a marqué une étape importante d’élargissement pour le Groupe des Écoles Centrales. Date de Création Directeur Français Etrangers diplômés 1872 Etienne Craye 860 11% 1857 Patrick Bourgin 1 200 18% 2006 Frédéric Fiotadu 545 17% 1919 Patrick Chedmail 1 100 9% 1829 Hervé Biausser 1 232 27% Jean Dorey Xiong Zhang 500 Centrale Lille Centrale Lyon Centrale Marseille Centrale Nantes Centrale Paris Centrale Pékin 2005 Nombre d'élèves ‐ ingénieurs Nombre d'enseignants Temps plein
Temps partiel 100 + 250 intervenants 168 NC 150 16 ha 224 7ha NC 16,2 ha Superficie Campus 18 ha 48 + intervenants 7,7ha 9 b. Historique de la collaboration entre le Groupe des Ecoles Centrales et la Chine « Dans le cadre de l’Accord de Coopération Scientifique et Technique entre le Gouvernement de la République Française et le Gouvernement de la République Populaire de Chine, signé le 21 janvier 1978, l’Ecole Centrale de Lyon, dès le début des années 1980, accueille en formation de docteur ingénieur des étudiants chinois venus de différentes universités. Parallèlement, des contacts sont établis par les enseignants‐chercheurs de l’Ecole avec leurs homologues chinois : ainsi, dès 1986, les Pr. Jean‐Marie Georges et Pr. Raymond Volant rencontrent le Pr. Zheng Lin‐qing, directeur du laboratoire de tribologie de l’Université Tsinghua. En 1986, douze élèves motivés demandent à Raymond Volant, Professeur de chinois à la Faculté de Langues de Lyon III, de leur enseigner cette langue à Centrale Lyon qui devient l’une des toutes premières écoles d’ingénieurs en France à proposer le chinois dans son programme d’études. En 1990, une première élève effectue son stage d’application à l’Université Tsinghua. Par la suite, chaque année, quelques élèves continuent de réaliser un D.E.A. dans l’une des universités partenaires. En parallèle, des programmes de recherche se développent progressivement entre les laboratoires de l’Ecole et ceux des Universités chinoises et dès 1991, un premier accord de coopération est signé avec une des plus prestigieuses universités de Chine, celle de Tsinghua à Pékin. C’est le point de départ d’une longue collaboration avec Tsinghua et le début d’accord et d’échanges avec d’autres universités (Jiao‐tong de Chengdu, dans la province du Sichuan, Jiao‐tong de Shanghai et Xi An). L’initiative revient aussi aux élèves de Centrale Lyon qui dès 1995 se disent « préparés et très vivement intéressés pour partir en Chine ou dans le monde chinois » et invitent les entreprises françaises à prendre contact avec eux, notamment ALSTOM. Celle‐ci demande en 1997‐1998, de recruter et de former en génie électrotechnique (niveau master) : 15 ingénieurs (12 chinois, 1 français, 1 anglais et 1 allemande) pour leurs unités situées en Chine. Un recrutement effectué avec les personnes d’ALSTOM auprès de nos universités partenaires, par l’intermédiaire de Raymond Volant. En 1996 est signé le Protocole d’accord, dénommé « Projet 4+4 » entre le groupe des Ecoles Centrales (à l’époque au nombre de 4) et les 4 universités chinoises précitées. Depuis 1999, les formations de double diplôme développées dans le cadre du réseau TIME ont été étendues avec succès à ces quatre universités chinoises, grâce à l’aide du Ministère des Affaires Etrangères de France et du Ministère de l’Education de Chine. Cette coopération est considérée par le Ministère de l’Education de Chine comme exemplaire et a bénéficié d’une reconnaissance éclatante de la part des milieux industriels des deux pays. Au fil des années, cette action de double formation d’ingénieurs s’étend très vite à d’autres partenaires universitaires et industriels. Le Ministère de l’Education de Chine décide, quant à lui, de développer une coopération dans le domaine de la formation ingénieur et propose aux écoles Centrales de créer une Ecole du même type en Chine. » Ainsi naquit le projet de l’Ecole Centrale de Pékin … Propos recueilli auprès du Professeur Raymond Volant
10 c. Les relations entre la Chine et Lyon Lyon entretient des relations fortes avec la Chine depuis des siècles grâce à sa grande tradition d’imprimeur et son commerce de la soie. On lui doit notamment quelques uns des premiers textes décrivant l'empire chinois, contés par les missionnaires jésuites. Plus récemment, elle abrite, entre 1921 et 1946, la seule Université chinoise installée en dehors du territoire chinois : l'Institut franco‐chinois de Lyon. Cette école de type « normale » est fondée grâce à Maurice Courant, enseignant en civilisation d'Extrême‐Orient et langue chinoise, et au soutien de personnalités lyonnaises comme Edouard Herriot, maire de Lyon, le recteur Paul Joubin et Marius Moutet, député du Rhône. Elle accueille, pendant un quart de siècle, 473 étudiantes et étudiants chinois, recrutés sur concours et munis d'un diplôme d'études secondaires obtenu dans leur pays d'origine. Ces derniers y reçoivent des cours pour une "remise à niveau" en français, en histoire, en sciences..., destinés à leur permettre d'accéder à des facultés ou des grandes écoles françaises. Cette expérience leur permet, de retour dans leur pays, d’occuper des places de cadres dans l'enseignement, le monde politique, médical ou économique. Un quart d'entre eux rentre même munis d'une thèse d'Etat obtenue devant l'Université française. En 1973, le fonds chinois de la Bibliothèque municipale de Lyon a été créé à partir du transfert des collections de la bibliothèque de l'Institut franco‐chinois et de ses archives, déposées par leur propriétaire : l’Université Lyon 3 – Jean Moulin. C’est la seule collection chinoise de province accessible à tous publics sinisants ou non. Il est pour 90% composé de documents imprimés en chinois. Ses contenus décrivent le climat culturel dans lequel baignaient les étudiants chinois présents à Lyon, tant pour ce qui concernait leurs études que les liens culturels et politiques les unissant à leur pays. Aujourd’hui, la Ville de Lyon ainsi que la Région Rhône‐Alpes poursuivent activement leurs partenariats avec la Chine sur le plan des relations économiques, des échanges universitaires ou des techniques urbaines. Dans le domaine culturel, une action d’envergure a été menée en Chine à l'occasion des années croisées France‐Chine (2003‐
2005) permettant aux différentes institutions culturelles chinoises et lyonnaises (danse, opéra, art contemporain, expositions …) de diffuser leurs œuvres et créations auprès du grand public à Lyon et dans plusieurs villes de Chine. Actuellement, à l’Exposition Universelle 2010 de Shanghai, (du 01/05/2010 au 31/10/2010), un des 4 pavillons représentant la France est celui de Rhône‐Alpes, au côté d’Ile de France, sur la thématique des meilleures pratiques urbaines d’aujourd’hui et de demain. 11 

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