UNE DREAM TEAM À LA FRANÇAISE

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UNE DREAM TEAM À LA FRANÇAISE
SPORT
MERCREDI 15 JUIN 2011
23
BASKET A deux mois du championnat d’Europe, Vincent Collet présente sa sélection de joueurs
E
20
secondes
t d’un coup, le petit nuage
sur lequel voguait Ian
Mahinmi depuis dimanche s’est évaporé. Tout
juste sacré champion NBA, l’intérieur de Dallas n’a pas été
retenu hier par le sélectionneur
de l’équipe de France, Vincent
Collet, dans sa préliste de 16
joueurs (il n’en restera plus que
12 début août) retenus pour
l’Euro 2011, qui se déroulera cet
été (31 août - 18 septembre) en
Lituanie. Avec son coéquipier
Rodrigue Beaubois, trop juste
physiquement, Mahinmi est le
grand absent d’un groupe qui a
(enfin) réussi à rassembler
toutes les stars NBA : Parker,
Noah, Batum, Turiaf…
« J’ai beaucoup hésité, justifie
Collet. Si j’ai choisi Ali Traoré [à
la place de Mahinmi] c’est pour
une question de complémentarité. Avec Joakim Noah et Ronny
Turiaf, nous avons des références au poste de pivot dans le
jeu défensif. Ali apporte la
meilleure complémentarité
avec eux. »
Aucun Dallas Maverick
Car pour la première fois depuis
longtemps, les Bleus ont l’embarras du choix. Cette équipe se
rapproche de plus en plus d’une
dream team à la française.
« C’est sûr, nous avons le potentiel pour gagner, s’enthousiasmait ainsi début juin Nicolas
Batum. On a une bonne
connexion, une bonne alchimie,
Joakim Noah, des Chicago Bulls, jouera son premier tournoi international sous le maillot bleu.
et on va avoir une grosse préparation [de six semaines] qui
va nous permettre d’être prêts.
On va tout faire pour y arriver. »
Quand on sait que seuls les deux
finalistes de l’Euro seront qualifiés pour les Jeux de Londres,
partir armé ne semble pas superflu. W
A. Diot (Le Mans), T. Parker (San Antonio), A. Albicy (ParisLevallois), Y. Bokolo (Gravelines), N. De Colo (Valence), F.
Causeur (Cholet), N. Batum (Portland), M. Gelabale (Asvel),
M. Pietrus (Phoenix), C. Lombahe-Kahudi (Le Mans), B. Diaw
(Charlotte), F. Pietrus (Valence), J. Noah (Chicago), A. Traoré
(Rome), R. Turiaf (New York), K. Séraphin (Washington).
BERNARD LAPORTE / RUGBY
FOOTBALL
Leonardo bientôt directeur sportif du PSG ?
L’actuel entraîneur du Milan Ac serait sur le point de signer en tant
que directeur sportif avec le club parisien, selon Lequipe.fr.
L’affaire pourrait être conclue dans les 48 heures.
SOLIDARITÉ
Premier de cordée : du sport pour les enfants hospitalisés
L’association, dont le but est de faire pratiquer le sport aux enfants
hospitalisés, a présenté hier ses 3 nouveaux parrains : Bacary
Sagna, Maxime Médard et Thierry Omeyer. Ils ont partagé un
moment de détente avec les enfants en jouant au foot et au hand.
FOOTBALL FÉMININ
Les Bleues cherchent le grand public
A voir le nombre de journalistes présents hier à Calais pour le premier
point presse pré-Mondial de l’équipe de
France, l’effervescence médiatique n’a
pas vraiment débuté dix jours avant le
début de la coupe du Monde féminine
en Allemagne. Pourtant, quelque chose
a bien changé chez les Bleues. « On a
fini d’être tranquille », sourit Bruno Bini,
le sélectionneur des Françaises qui affrontent ce soir la Belgique en match de
préparation. Avec la Ligue des champions remportée par Lyon il y a trois
semaines, les regards sur le foot fémi-
W LES 12 + 4 JOUEURS CHOISIS POUR L’EURO
nin commencent à évoluer. « Il y avait
20 000 personnes pour la demi-finale à
Lyon. Et nous, on joue souvent devant
10 000 personnes. Les gens sont toujours surpris quand ils nous voient car
il y a beaucoup de technique », souligne
Bini. Reste maintenant à toucher le
grand public. Outsider du Mondial après
un brillant parcours en qualifications
(aucune défaite, 50 buts marqués, 0 encaissé), les Bleues peuvent rêver. « Ça
peut décoller si on fait une grosse performance », concède un coach qui ne
veut pas retrouver l’anonymat. W F. L.
« Ce sont des gens bien »
Nouvel administrateur du Stade Français, Bernard Laporte apporte un éclairage sur cette mystérieuse fondation
canadienne d’aide à l’enfance (la
Facem) capable d’investir 12 millions
d’euros dans le sauvetage du club parisien. S’il connaît encore mal ses interlocuteurs, l’ancien sélectionneur ne
doute pas de leur sérieux.
Pourquoi vos partenaires
canadiens sont-ils silencieux ?
Ils vont communiquer la semaine prochaine.Ce sont des gens bien.
On a du mal à comprendre
le cœur de leur activité…
Ils ont une fondation, la Fadesm, qui fait
de l’asset management [gérer et faire
fructifier l’argent de particuliers ou
d’entreprise]. Ensuite, elle met ses bénéfices à disposition de la Facem, qui
est son volet humanitaire. Ce sont ces
intérêts qui sont réinvestis.
Pourquoi une fondation d’aide aux
enfants investit-elle dans le rugby ?
Ils sont déjà très attachés aux valeurs
du rugby même si c’est un sport qu’ils
connaissent mal. Ils pensent même à
monter un centre de formation sur
Paris. Et puis il ne faut pas le cacher, le
Stade Français leur apporte une certaine notoriété.
On a été surpris par
la modestie des locaux, sur place…
Mais ce que vous avez vu, c’est la Facem
et pas la Fadesm. A la Facem, ils ne sont
pas beaucoup, cinq ou six je crois. Mais
attention, ils ont des traders et des gens
dans le monde entier qui travaillent
A. P.
pour eux. C’est du sérieux. W
V. WARTNER / 20 MINUTES
BERTRAND VOLPILHAC
E. POL / SIPA
UNE DREAM
TEAM À LA
FRANÇAISE
Bernard Laporte soutient la Facem.

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