Merrill Lynch ne voit le bout du tunnel qu`en 2011

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Merrill Lynch ne voit le bout du tunnel qu`en 2011
Économie
vendredi 6 février 2009
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International
Crise économique mondiale : Merrill
Lynch ne voit le bout du tunnel qu’en 2011
Prévisions À partir de Beyrouth, le directeur régional des investissements au sein de la troisième
banque d’affaires de Wall Street a évoqué les risques auxquels fera face l’économie mondiale au cours
des prochaines années.
Bachir EL-KHOURY
De passage dans la capitale
libanaise, le directeur régional des investissements
à Merrill Lynch (Europe,
Moyen-Orient et Afrique),
Gary Dugan, a tenu hier une
conférence de presse, axée
sur les principales prévisions
économiques du groupe pour
l’année en cours. Prévoyant
un taux de croissance mondial de seulement 1,2 % en
2009, M. Dugan a souligné
que la récession sera notamment sévère cette année aux
États-Unis et au RoyaumeUni, où la croissance devrait
afficher des taux négatifs de
-2,5 % et -1,6 %, respectivement. Pour lui, la crise actuelle présente de nombreuses similarités avec celle de la
grande dépression de 1929.
L’indice boursier S&P, par
exemple, qui regroupe les
500 plus grandes compagnies cotées aux Bourses de
New York, a chuté de plus de
30 % en 2008, « un nombre
proche de ceux enregistrés
en 1931 et 1937 », a-t-il in-
diqué. Selon Merrill Lynch,
cette récession ne devrait pas
se résorber avant 2011.
« Même si nos prévisions actuelles tablent pour
l’instant sur une croissance
mondiale
de
3,1 % l’an prochain, celles-ci
seront revues à
la baisse dans
notre prochain
rapport qui sera
publié bientôt.
Il nous faudra en tout cas
attendre
pas
moins de 3 ans
avant de renouer avec les
taux de croissance observés
au cours des
dernières années précédant
la crise », a-t-il ajouté.
Au niveau de l’emploi et du
pouvoir d’achat, les conséquences du ralentissement
de l’économie mondiale qui
se font déjà sentir aux quatre
coins de la planète risquent
de s’aggraver à court terme.
« En Chine, près de 30 mil-
lions d’emplois ont été supprimés depuis septembre
dernier tandis qu’aux ÉtatsUnis les dépenses des ménages ont chuté de 13 000
milliards de dollars au dernier trimestre
de 2008 », a
indiqué Dugan.
Pour le directeur des investissements
à
Merrill Lynch,
la consommation des ménages, un élément
essentiel de la
croissance, ne
saurait rebondir
dans un contexte de resserrement du crédit.
L’effet de levier inversé (deleveraging),
estimé aujourd’hui à 5 000
milliards d’euros en Europe,
contribue à limiter davantage le potentiel de croissance,
a-t-il expliqué. Les plans de
relance des gouvernements
devront ainsi non seulement porter sur une baisse
des taxes et l’augmenta-
« En Chine, près
de 30 millions
d’emplois ont
été supprimés
depuis
septembre
dernier »
tion des investissements de
l’État dans des projets d’infrastructure, mais surtout
servir d’appui aux banques
commerciales pour pallier le
problème d’assèchement des
liquidités, a-t-il ajouté.
M. Dugan a également
mis l’accent au cours de la
conférence sur le risque de
déflation, faisant notamment
allusion au rapport de la
Banque d’Angleterre, publié
en novembre dernier et dans
lequel elle prévoit un taux
d’inflation négatif au cours
des deux prochaines années.
« Les prix de l’immobilier
témoignent d’ailleurs de cette chute importante des prix.
En Europe, par exemple, les
espaces commerciaux, qui
ont déjà perdu 15 % de leur
valeur, pourraient voir leurs
prix chuter jusqu’à 50 % »,
a-t-il souligné. Cette déflation pourrait toutefois
profiter aux consommateurs
et investisseurs. « Avec une
inflation égale ou inférieure
à 0 %, un rendement variant
de 3 à 5 % sur les bons de
Trésor américains est, dans
le contexte actuel, considéré
comme un investissement
profitable », a-t-il ajouté.
Pour l’année en cours,
Merrill Lynch recommande
d’ailleurs à ses clients d’investir dans l’or, les bons du
Trésor, les placements privés
(private equity) et les actions
de sociétés appartenant à des
secteurs particuliers, notamment ceux des télécoms, de
la technologie et des médias…
5 janvier
1er trimestre
2e trimestre
Euro-dollar
1,29
1,12
1,24
Pétrole
($/baril)
38,0
43,0
45,0
Or ($/once)
854
1 100
1 152
Source : Merrill Lynch.
Le Liban à l’abri de la crise ?
Aux niveaux local et régional, le directeur régional des
investissements à Merrill Lynch
s’est contenté de souligner
que les revenus ont baissé de
moitié au Moyen-Orient, en
raison de la chute spectaculaire du prix du pétrole. Quant
au Liban, qui devrait afficher
une croissance de 2,7 % en
2009 et de 3,3 % en 2010,
selon Merrill Lynch, l’immunité
dont a fait preuve le secteur
bancaire pourrait aider à
réduire les effets de la crise,
a-t-il conclu.
Crise financière Face à la débâcle de l’économie, des banques centrales en Europe ont abaissé leurs taux
hier, la Banque d’Angleterre (BoE) le réduisant d’un demi-point à 1 %, un niveau inédit depuis sa création
en 1694, tandis que la tchèque, CNB, l’a diminué de 0,50 point à 1,75 %, au plus bas depuis 2005.
plus haut niveau de chômeurs
depuis octobre 1982 pour la
semaine close le 31 janvier.
Le nombre de nouveaux chômeurs inscrits sur cette période
a dépassé la barre des 600 000
hebdomadaires. En données
corrigées des variations saisonnières, 626 000 dossiers
d’inscriptions ont été déposés, selon le ministère, alors
que les analystes tablaient sur
580 000 nouvelles demandes
d’allocations.
Les États-Unis comptaient
à cette date 4,788 millions de
chômeurs indemnisés, soit le
plus grand nombre jamais relevé depuis le début de la publication de cette statistique
en 1967.
Le groupe américain de cosmétiques Estée Lauder vient
d’annoncer qu’il allait supprimer 2 000 postes sur deux ans,
soit environ 6 % de ses effectifs, après avoir publié un bénéfice net en chute de 29,6 %
pour le deuxième trimestre de
son exercice décalé.
Au même moment au Canada, le constructeur aéronautique Bombardier annonçait
1 360 suppressions de postes,
soit 4,5 % de sa main-d’œuvre, en raison d’une baisse de
la demande pour ses avions
d’affaires.
Les entreprises du secteur
financier, qui ont enclenché la
crise, continuent d’être malmenées. La première banque
allemande, Deutsche Bank,
a confirmé hier une perte
nette annuelle de 3,9 milliards
d’euros, la première de son
histoire, avec une perte de 4,8
milliards sur le seul quatrième
trimestre.
Le patron de la banque alle-
mande Josef Ackermann s’est
toutefois déclaré prudemment
« confiant » pour 2009.
Le numéro un mondial de
la réassurance, Swiss Re, va,
lui, lever au total 5 milliards
de francs suisses (3,4 milliards d’euros) pour faire face
à une perte nette anticipée de
1 milliard sur 2008 en raison
notamment de dépréciations
d’actifs dans ses produits financiers.
D’autres indicateurs publiés
hier sont venus alimenter les
inquiétudes des investisseurs
FMI : « La crise mondiale de l’immobilier
pourrait être plus longue que prévu »
Le Fonds monétaire international a affirmé hier que
la crise de l’immobilier aux
États-Unis et dans d’autres
pays pourrait être plus longue que prévu, avec des prix
qui continueraient à baisser
tout au long de l’année 2010,
sur fond de montée du chômage.
« Le recul du marché immobilier aux États-Unis et
ailleurs pourrait être plus profond qu’envisagé au départ.
Aux États-Unis, en particulier, il y a un risque d’une correction plus profonde et plus
longue », a averti l’institution
multilatérale dans cette note
destinée à une rencontre préparatoire au sommet du G20,
qui a eu lieu à Londres les 31
janvier et 1er février.
Parmi les raisons qui alimentent cette crainte, le FMI
a souligné que « le marché du
travail se détériore encore,
les contraintes sur le financement hypothécaire et les saisies augmentent brutalement,
alors que le problème de la
baisse de valeur des logements
couverts par une hypothèque
s’aggrave ».
« Les prix des logements
pourraient continuer à baisser fortement tout au long de
2010, minant le rétablissement des marchés financiers
et contribuant à entretenir la
spirale négative qui touche
l’économie réelle », a précisé
le FMI.
La crise de l’immobilier
américain, à l’origine de la crise financière qui a elle-même
dégénéré en crise économique
mondiale, devrait s’étendre.
Selon le Fonds, « il y a des
risques que la baisse des prix
de l’immobilier puisse s’aggraver dans les autres économies développées et aussi
s’étendre à un nombre plus
élevé de pays, en particulier si
la disponibilité du crédit immobilier s’amoindrit du fait
des ajustements dans le secteur financier ».
En Europe, « des conditions financières resserrées et
un chômage en hausse devraient déprimer la consommation et l’investissement des
entreprises, au moment où les
prix de l’immobilier en chute,
en particulier en Irlande et en
Espagne, ont des conséquences lourdes sur la consommation ».
Les mesures des gouvernements pour, dans un premier
temps, rétablir un fonctionnement normal des marchés
financiers « vont mettre du
temps à faire sentir leurs effets », et « des défis demeurent sur une large palette de
marchés et d’instruments »,
poursuit le Fonds.
« Malgré ces efforts sans
précédent, les marchés financiers restent soumis à des
tensions intenses et les institutions d’importance systémique sont toujours vues comme
fragiles », juge le FMI.
Parmi les mesures nécessaires pour affronter cette crise,
le FMI plaide une nouvelle
fois en faveur de plans de relance « qui semblent désormais probables dans les grandes économies ».
L’institution estime que
ceux projetés « devraient avoir
un impact considérable sur la
croissance des pays industrialisés et des grandes puissances économiques émergentes
du G20 en 2009 : de l’ordre
de 0,50 point à 1,25 point de
pourcentage ». Leur effet serait en revanche « minimal »
en 2010 « en l’état des rensei-
gnements actuels ».
Même si le FMI souligne
que les mesures à prendre diffèrent selon les pays, de manière générale, « les dépenses
d’infrastructure auront, selon
(ses) prévisions, le plus grand
impact sur la croissance ».
Ces plans auront une efficacité très différente selon les
pays. Leurs effets seront les
plus spectaculaires « au Canada, en Allemagne, au Japon,
en Corée du Sud et aux ÉtatsUnis » parmi les économies
développées, et « en Chine,
en Russie et en Afrique du
Sud » parmi les économies
émergentes.
Le coût sera élevé. « À ce
jour, les pays du G20 ont
adopté, ou prévoient d’adopter des mesures de relance
budgétaire se montant en
moyenne à un demi pour
cent du produit intérieur brut
en 2008, à 1,5 % en 2009 et
à environ 1,25 % en 2010 »,
d’après le FMI.
En ajoutant la perte de recettes fiscales, la crise économique creusera en moyenne le
déficit public des pays du G20
cette année de l’équivalent de
3,5 % du PIB.
France Une semaine après la
mobilisation syndicale du 29
janvier, Nicolas Sarkozy promet
de nouvelles mesures socioéconomiques.
Évolution du taux €/$ et des principales matières premières
Baisse des taux en Europe,
chiffre record de chômeurs aux États-Unis
Ces pays prennent ainsi le chemin des taux japonais et américains, qui flirtent avec zéro,
à 0,10 % pour les premiers et
compris dans une marge de 0
à 0,25 % pour les seconds.
La Banque centrale européenne a pour sa part décidé
de maintenir son taux directeur à 2,0 %. Son président,
Jean-Claude Trichet, n’a pas
en effet jugé un taux zéro « approprié » pour la zone euro.
Mais il n’a toutefois pas exclu
de baisser les taux en mars.
Pour Prague, « la crainte
d’une récession prend le dessus sur celle d’un recul de la
monnaie tchèque », a commenté un analyste de Raiffeisenbank Michal Brozka.
La CNB avait déjà baissé son taux de 0,50 point à
2,25 % le 17 décembre, afin
de soutenir la croissance et
juguler l’inflation. Le principal taux d’intérêt de la Banque
centrale tchèque pourrait encore être abaissé cette année,
estiment les analystes, certains
prédisant un recul jusqu’à
1 %.
Aux États-Unis, le département du Travail a annoncé le
Sarkozy promet un
geste social et la fin de
la taxe professionnelle
sur l’état lamentable de l’économie.
Les commandes industrielles aux États-Unis ont plongé
pour le cinquième mois de
suite en décembre, baissant de
3,9 % par rapport à novembre
Cette cinquième baisse mensuelle de l’indice est inédite
depuis 1992.
En Allemagne, les commandes industrielles ont baissé de 25,1 % sur l’ensemble de
2008 et ont reculé deux fois
plus que prévu au mois de décembre.
Les marchés, déjà incertains
quant à l’adoption rapide du
plan de relance économique
par le Sénat américain, ont
dégringolé après la publication du chiffre de chômage
américain.
Entre-temps, les tractations se poursuivaient au Sénat américain autour du plan
de relance économique qui
atteint désormais plus de 900
milliards de dollars, tandis que
les républicains, appuyés par
certains démocrates, exigent
des coupes drastiques dans les
dépenses.
Les sénateurs ont assoupli
la formulation du texte en stipulant que le plan devra être
conforme aux lois et traités
commerciaux, c’est-à-dire les
règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Le projet contenait une
clause protectionniste interdisant l’achat d’acier, de fer
ou de produits manufacturés
étrangers pour des projets financés par ce plan.
En France, une semaine
après la mobilisation syndicale
du 29 janvier, le président Nicolas Sarkozy devait s’adresser
dans la soirée aux Français
pour tenter de calmer leur inquiétude croissante « face à la
crise » tout en maintenant le
cap de sa politique.
En Russie, le ministère des
Finances met la dernière main
à son projet de budget 2009
révisé à la lumière de l’effondrement des cours du pétrole,
basé sur un prix moyen du
baril de 41 dollars, contre 95
dollars auparavant. Ce projet,
qui sera présenté vendredi au
gouvernement, prévoit un déficit budgétaire de 6,1 % du
PIB, une première depuis plus
de dix ans.
Dès le début de son intervention radiotélévisée, le
chef de l’État a sans surprise
confirmé qu’il poursuivrait le
cap des réformes « au même
rythme », mais promis que
la somme de 1,4 milliard
d’euros rapportée par les intérêts des prêts accordés aux
banques servirait à aider les
plus démunis.
« Nous avons mobilisé des
moyens importants pour sauver les banques, pour l’instant » ça n’a « pas coûté un
centime d’euro » aux Français,
a-t-il expliqué sur 4 chaînes
nationales, répondant aux
nombreuses critiques qui ont
suivi sa décision de refinancer
le système bancaire mis à mal
par la crise financière.
« À la fin de l’année 2009,
l’argent que nous avons prêté
aux banques pour qu’elles
fassent leur métier rapportera au budget de l’État 1,4
milliard d’euros (d’intérêts),
que j’utiliserai intégralement
pour financer des mesures
sociales », a expliqué Nicolas
Sarkozy.
Parmi les « pistes » susceptibles d’être financées
par cette enveloppe, Nicolas
Sarkozy a indiqué qu’il réfléchissait à une suppression de
la première tranche de l’impôt sur le revenu, à une « augmentation des allocations
familiales » et à un « chèque
emploi service payé par l’État
(...) pour les personnes âgées
qui vivent seules ou les mères
de famille seules ».
« L’État est prêt à faire un
effort » pour « mieux protéger » les jeunes en fin de
CDD et qui ne retrouvent
pas d’emploi du fait de la
crise, a-t-il ajouté.
Le président a aussi estimé
qu’il fallait « aller plus loin »
sur l’indemnisation du chômage partiel, déjà passée en
décembre de 50 à 60 % du salaire brut à la suite d’un accord
entre partenaires sociaux.
Le président a précisé que
ces propositions seraient
soumises au patronat et aux
organisations syndicales lors
d’une réunion qui, a-t-il an-
noncé, aura lieu le 18 février.
Forts du succès de leur journée d’action de la semaine dernière, les syndicats ont suspendu leurs prochaines initiatives
au contenu de la prestation
télévisée du chef de l’État en
faisant savoir qu’ils attendaient
des gestes de sa part en faveur
du pouvoir d’achat.
Le patron de la CFDT
François Chérèque a ainsi
réclamé un « changement de
cap » de la politique gouvernementale, tandis que celui
de FO Jean-Claude Mailly
a prévenu que sans « relance
par la consommation », il y
aura « remobilisation ». L’opposition de gauche lui a, elle
aussi, réclamé un « changement de cap ».
Afin de préserver l’emploi
et de « garder des usines en
France », Nicolas Sarkozy
a également annoncé que la
taxe professionnelle serait
supprimée en 2010 dans tous
les secteurs.
« Je ne peux pas dire aux
actionnaires pour le coup :
“ne délocalisez plus, relocalisez”, et en même temps
leur laisser des charges et des
contraintes qui font qu’ils ne
s’en sortiront plus », selon le
chef de l’État.
Comme il le répète depuis
plus d’un mois à chacune de
ses sorties publiques, le chef
de l’État a confirmé qu’il
poursuivrait les réformes.
« Est-ce que les réformes
que la France doit mettre en
œuvre, pour avoir le même
emploi lorsque nous serons
sortis de la crise, est-ce que
ces réformes restent d’actualité ? La réponse est oui,
a-t-il dit. Si on doit arrêter,
comme cela s’est si souvent
fait dans le passé, chaque réforme quand il y a une manifestation, alors mieux vaut ne
faire aucune réforme. »
L’intervention de Nicolas
Sarkozy intervient dans un
contexte difficile, marqué par
une forte augmentation du
chômage et l’entrée du pays
dans la récession et sanctionné
par sa baisse dans les sondages.
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