CONTENU

Transcription

CONTENU
Octobre 2013/II
Mouvements dans le corps pastoral
Leendert BOSGRA
La Commission des Ministères a donné un avis favorable sur la
période du stage d’intégration du collègue Leendert BOSGRA qui
exerce son ministère à Anderlecht et est aussi webmaster du site
EPUB NL.
Le Conseil Synodal est heureux de pouvoir valider ce stage.
Johannes BRONSVELD
En tant qu’EPUB, nous souhaitons la bienvenue à Johannes
BRONSVELD comme assistant paroissial à Grammont. M. Bronsveld
sera accompagné par le pr. M. SCHIPPERS.
CONTENU
Pg. 1
Mouvements dans le corps pastoral
Nouvelles personnelles
Pg.2
Districts
Conseil Synodal
Pg.3
Coordinations
Partenaires
Dates à retenir
Pg. 4
Relations extérieures
Paolo FARRIS
M. Paolo FARRSI a terminé son proposanat à la satisfaction de tous, si
bien que la Commission des Ministères FR a donné un avis favorable
pour son appellabilité. Le Conseil Synodal a suivi cet avis et
entretemps, M. Farris a été élu pasteur à Herstal, où il sera consacré
et installé le 17 novembre prochain.
Nicolas SEGER
Après un avis favorable de la Commission des Ministères FR, le Conseil
Synodal a déclaré M. Nicolas SEGER appelable. Il a accompli son
proposanat à Amay.
Nouvelles personnelles
Willem DOUWES
Le 2 octobre dernier, le pr. Douwes a été conduit d’Inkendaal à sa
nouvelle résidence à Vlezenbeek : Woon/Zorgcentrum de Populier,
Groteweg 25B, 9500 Geraardsbergen (section Hunnegem, chambre
01). Il lui faudra s’habituer à un nouvel environnement. Sa famille est
reconnaissante pour cette nouvelle étape. Surtout Mme DouwesGjsbers qui, chaque jour, devait rouler 2 heures, ce qui était fort
fatiguant, d’autant que maintenant nous sommes à la porte de l’hiver.
De plus, le pr. Douwes peut ainsi aussi rentrer chez lui de temps en
temps.
Il est impossible de prévoir comment les choses vont se passer du
point de vue médical, mais comme toujours, le pr. Douwes garde
courage.
Sa famille se sent portée dans la prière, ce qui est un bien précieux.
Un chaleureux merci.
Contact et info :
Président
Pr. Steven H. Fuite
[email protected]
Secrétariat
Bea Baetens : [email protected]
Joseph Vangansbeke: [email protected]
Comptabilité
Martine Hendrix :
[email protected]
Enseignement religieux Protestant
Christine van Belle : [email protected]
Districts
Conseil de district Oost- en West Vlaanderen
Le Conseil Synodal est heureux d’annoncer que le pr. Werner LATEGAN (Alost) a accepté de prendre des responsabilités
au sein du conseil de district.
Conseil Synodal
Ministre du Culte
Le Conseil Synodal fera savoir au Service Public Fédéral Justice) (SPF) ce que l’EPUB entend précisément par Ministre du
Culte. Il s’agit pour les autorités d’une question purement technique. En tant qu’église, nous avons toute liberté
d’apporter une définition nous-mêmes. Avant de prendre contact avec le SPF Justice à ce sujet, l’Assemblée Synodale du
16 novembre prochain aura la possibilité de discuter de notre proposition.
Appel Année du Jubilé 2017
En 2017, nous fêterons les 500 de la Réformation. Une chance et un devoir pour l’EPUB
de montrer que nos racines plongent dans la Réformation. Le but n’est pas tant de
glorifier le passé mais de rendre actuel notre héritage. En vue de la préparation de cette
Année du Jubilé, un groupe de travail a été constitué qui développera des projets
concrets. Nous recherchons un collaborateur par district.
Pour le moment, la situation est la suivante :
Hainaut Occ.
: Vacant
HONL
: Emmanuel COULON
Liège
: Vacant
Brabant francophone
: Erik MINK
Oost- en W.-Vlaanderen
: Helen BLOW
Antwerpen-Br.- L.
: Vacant
Les personnes faisant partie des districts restant qui souhaitent faire partie de ce groupe,
peuvent le faire savoir à l’adresse [email protected].
Groupe de travail ″Etre une Eglise Contemporaine″
Lors de la partie ″Etude″ de l’Assemblée Synodale du 15 juin dernier, nous avons présenté de manière ouverte et illustrée
des tableaux et des chiffres avec des questions concrètes pour l’avenir de notre EPUB. Les postes vacants, certains depuis
des années déjà, les paroisses qui au fil des années sont devenues très petites, le vieillissement du corps pastoral – et
nous pourrions continuer à énumérer les problèmes – nous ont contraints à mener une réflexion fondamentale sur la
question suivante : comment voulons-nous et pouvons-nous ″être église″ dans l’avenir, de manière adéquate alors que
notre vœu et notre mission sont de présenter l’Evangile dans la société ?
La journée synodale du 15 juin nous a fait nous rendre compte d’une manière particulièrement claire que nous ne
pouvions pas faire autrement que d’apporter des changements structurels pour rendre cela possible.
C’est pourquoi il avait été décidé de créer un groupe de travail qui aurait pour tâche de présenter à l’Assemblée Synodale
2014 un plan (ce plan avait reçu provisoirement le nom de ″plan missionnaire″, ce qui pouvait prêter à confusion). Il s’agit
d’un plan qui comprendrait des propositions pour être une Eglise contemporaine, plus en adéquation avec la société
actuelle. Les questions que ce groupe de travail doit traiter sont les suivantes : Quelles sont les priorités pour nous, en
tant qu’EPUB, dans une société en complète évolution ; de quoi avons-nous besoin pour être une Eglise à part entière
témoignant de l’amour de Dieu ?
2
Pour préparer des propositions concrètes, le groupe de travail va se servir du document synodal édité en 2004
(Document B.1, annexe 3 – Assemblée Synodale 2004) auquel il a été régulièrement fait référence le 15 juin et utilisera
aussi tout le matériel et les informations qui ont été présentés lors de cette journée du 15 juin.
Le groupe de travail sera constitué de 2 membres par district. Le Conseil Synodal a pensé qu’il serait utile et logique
que les personnes qui ont fait les présentations lors de la journée du 15 juin rejoignent ce groupe de travail. Elles ont
en effet fait un travail de recherche pour la préparation de ces présentations et ont aussi des idées qui pourraient
s’avérer utiles pour ce groupe de travail.
Le Conseil Synodal demande aux conseils de district de lui faire parvenir les noms pour le 12 novembre au plus tard :
[email protected]
Coordinations
Coordination "Ministères"
On recherche un nouveau coordinateur NL
La coordinatrice NL, le pr. Marie-Claire VANDOOREN a fait savoir qu’elle ne pouvait plus exercer sa fonction de
coordinatrice Ministère pour des raisons de santé. Le Conseil Synodal comprend parfaitement cette décision difficile à
prendre.
Nous voulons ici remercier la collègue M.-C. Vandooren pour tout le travail qu’elle a accompli en tant que coordinatrice.
Si quelqu'un se sent appelé à exercer cette fonction très importante, il peut prendre contact avec son conseil de district,
afin que l’Assemblée Synodale du 16 novembre prochain, puisse procéder aux élections.
Coordination "Administration et Finances"
Assemblée générale des asbl
En 2014, l’Assemblée générale des 6 asbl nationales se tiendra le 12 juin. Pour cette réunion, à côté du Conseil Synodal, 3
délégués par district sont attendus.
Merci de bien vouloir déjà noter cette date dans vos agendas.
Partenaires
Le silence est-il d’or et la parole d’argent ?
Le rôle des médias dans les abus sexuels – dilemmes et manière d’aborder cette problématique
Notre Eglise partenaire, la Fédération des Eglises Adventistes, organise le samedi 25 novembre prochain à Haarlem (PaysBas) une conférence autour de la question comment réagir par rapport à la presse dans les affaires de mœurs ou les
scandales dans l’Eglise…
Les personnes intéressées peuvent obtenir des informations à l’adresse suivante : [email protected]
Dates à retenir
24 octobre 2013
16 novembre 2013
21 novembre 2013
28 novembre 2013
19 décembre 2013
3
Conseil Synodal
Assemblée Synodale
Réunion extraordinaire du Conseil Synodal – Stratégie
Conseil Synodal
Conseil Synodal
Relations extérieures
Rencontre francophone des responsables des ministères, des ressources humaines et
de la formation continue des pasteurs
Du 23 au 25 octobre aura lieu à Genève une rencontre pour les responsables de France, Suisse Romande et Belgique
francophone sur les ministères, les ressources humaines et la formation continue.
Le pr. Georges QUENON (président de la commission des Ministères FR) et Grégory TASSIOULIS (personne de contact entre la
commission Ministère FR et le Conseil Synodal) y participeront.
10ème Assemblée du Conseil Œcuménique des Eglises
Lors de sa réunion en avril dernier, le Conseil Synodal avait décidé que notre Eglise, en la personne du président, le pr. S.
H. Fuite, participerait à l’Assemblée du Conseil Œcuménique des Eglises (COE) qui aura lieu à la fin du mois d’octobre à
Busan en Corée du Sud. Par cette décision, le Conseil Synodal veut souligner l’importance que l’Eglise Protestante Unie
de Belgique attache au fait de faire partie de la grande famille mondiale des Eglises qui font partie du COE.
Mais qu’est-ce que le Conseil Œcuménique des Eglises ? Il est constitué de 349 Eglises et dénominations membres issues
de plus de 110 pays. Cette assemblée ecclésiastique représente 560 millions de chrétiens. Ceci fait de cette Assemblée la
plus grande rencontre de chrétiens dans toute leur diversité. Cette Assemblée est l’organe directeur suprême du COE et
se tient tous les 7 ans. C’est un forum unique, dépassant les frontières géographiques et ecclésiastiques, pour célébrer et
fêter ensemble la foi et pour réfléchir à comment nous pouvons être église dans la société à notre époque. Au fil du
temps, le COE a démontré sa valeur sur le plan théologique et sociétal. Actuellement aussi, à une époque de globalisation
croissante, il est bien d’avoir une assemblée mondiale d’églises où il est possible de réfléchir à l’unité de l’Eglise et à celle
de l’humanité.
L’œcuménisme international peut nous enrichir, nous encourager et nous inspirer. Et nous pouvons aussi y contribuer.
Justement, une Eglise relativement petite comme la nôtre peut profiter de son emplacement idéal en Belgique, là où les
organes les plus importants de l’Europe sont situés.
Le thème de l’Assemblée est comme une prière : ″Dieu de la vie, conduis-nous vers la justice et la paix″.
Il existe tout un matériel préparatoire pour les paroisses et les groupes de discussion, comme des études biblique et les 6
étapes d’un Pèlerinage à Busan. Ce matériel se trouve sur les sites Web du COE et bientôt sur le site Web de l’EPUB. Les
4 documents importants seront discutés dans les Coordination "Eglise et Monde" et "Réflexion et Dialogue".
La Confession de Foi de Belhar et la réunion des Eglises en Afrique du Sud
Rapport de la visite à l’Algemene Synode (Synode Général) (AS) de la Nederduitse Gereformeerde kerk
(NGK) à Port Elizabeth le 8 octobre 2013
En 1986, la Gereformeerde Zendingskerk in Zuidelijk Afrika intégrait la Confession de Foi de Belhar (ainsi nommée) dans
ses confessions de foi de base. Cette Zendingskerk était une ″église-fille″ de la Nederduitse Gereformeerde Kerk (NGK),
en ligne avec la pensée de l’apartheid et réservée exclusivement aux membres qui appartenaient à la ″race″ des métis.
Au cours des années d’apartheid (1948-1994), les membres de cette Eglise avaient de plus en plus de difficultés avec
cette compréhension de leur identité ecclésiastique liée à des termes de communauté raciale. En 1982, avec en arrièreplan la résistance sans cesse croissante de la société en Afrique du Sud, l’Algemene Synode (AS) de l’église décida d’écrire
une nouvelle confession de foi à Belhar sous la direction de son modérateur dynamique, le Dr Allan Boesak. Le texte parle
de confiance dans le Dieu ″trin″ (3 personnes) qui unit toutes les personnes dans une nouvelle société, l’église, qui
dépasse toute différence de ″race″ ; qui met les personnes en chemin vers le pardon et qui conduit les personnes vers
une justice qui restaure. Ce texte était le travail d’une commission dans laquelle le théologien Dr Dirkie Smit prit une
place éminente. La Confession de Belhar fut acceptée par tous les synodes régionaux de la Zendingskerk et finalement en
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1986, elle fut acceptée par l’AS et ajoutée aux confessions de foi existantes (La Confessio Belgica, le Catéchisme de
Heidelberg et les Dordtse Regels). La Confession de Belhar devint aussi une partie de la nouvelle église, la Verenigende
Gereformeerde Kerk van Zuidelijk Afrika/The Uniting Reformed Church of Southern Africa (VGKSA/URCSA), qui fut
formée dans les années ’90 par la Zendingskerk, des parties de la Nederduitse Gereformeerde Kerk in Afrika (NGKA) et
par la Reformed Church in Africa (RCA). Ces deux dernières églises étaient des églises-filles de la NGK, respectivement
pour les membres de ″race″ noire et indienne.
Il y a quelque 10 ans, l’Assemblée Synodale de l’Eglise Protestante Unie de Belgique fut la première des églises hors
Afrique du Sud à reprendre la Confession de foi de Belhar dans ses Confessions de foi. La VGKSA/URCSA devint
officiellement une église sœur avec laquelle nous entretenons de chaleureux contacts. L’acceptation de la Confession de
Foi de Belhar se fit à la grande majorité. Cela est certainement dû aux sujets abordés : unité de l’église, pardon et justice
sociale, trois thèmes qui résonnaient aussi dans notre Eglise. Cela peut aussi être compris comme l’expression des
bonnes relations avec la VGKSA/URCSA. De plus, cette acceptation se fit assez rapidement étant donné que les écrits
confessionnels dans la pratique de l’église ont moins de poids que dans les autres dénominations au sein de la tradition
Réformée.
D’autres églises sœurs suivirent notre exemple. Mais les regards restaient quand même surtout fixés sur la NGK pour
savoir ce qu’elle-même allait faire. Cette église avait été tellement étroitement liée au parti en place durant les années
du régime de l’apartheid qu’on l’appelait de manière méprisante ″le Parti National en prière″. La NGK avait néanmoins
toujours eu des membres confessant qui n’étaient pas d’accord avec cette pratique de l’apartheid, ni avec l’idéologie de
l’apartheid ni avec la théologie de l’apartheid mais ils étaient marginalisés et, dans le cas du pr. Beyers Naude, exclu du
ministère pastoral et de l’église. Vers la fin de la période de l’apartheid, ces voix se firent entendre de plus en plus et petit
à petit, l’Eglise prit ses distances avec l’apartheid. La manière la plus authentique de tirer un trait sur le passé est une
unification avec les anciennes églises-filles. C’est ainsi que débutèrent des pourparlers lors desquels il devint clair assez
rapidement que la Confession de Foi de Belhar ne ferait pas partie des confessions de base de la nouvelle église unifiante.
Mais pour une partie de la NGK, ceci semblait être un pas de trop. Ils étaient radicalement contre. Ils trouvaient cette
confession trop politique. La peur de ce danger restait très vivace dans leurs rangs. Cette protestation put être localisée
assez clairement : les synodes régionaux surtout des territoires des anciennes républiques du Transvaal et de l’Etat Libre
d’Orange. Dans ces régions, l’Eglise NGK est l’une des dernières institutions où la Communauté blanche Afrikaner trouvait
son identité. De plus, ils avaient peur des conséquences financières. Ils craignaient que leur richesse ne se perde dans
une église devenue unie. Mais comme nous l’avons dit, ce n’était pas le cas pour toute l’église NGK. Au Cap,
particulièrement dans le synode régional de la NGK du Cap occidental, le texte de la Confession de Belhar fait partie
depuis longtemps des confessions de base de l’église. Comme les discussions s’éternisaient depuis des années, la
VGKSA/URCSA décida d’un moratoire sur ces textes. Via mes contacts dans les facultés de théologie des universités de
Stellensbosch, Pretoria et Bloemfontein, je fis connaissance des professeurs de théologie de la NGK. La plupart sont très
ennuyés par cette situation, ils trouvent que la lutte autour de la Confession de Belhar est une lutte symbolique et n’ont
aucune difficulté pour faire de la Confession de foi une partie de leur base confessionnelle. Ils veulent surtout sortir de
l’isolement. J’ai également donné quelques cours à des étudiants de la NGK. J’ai remarqué chez eux un grand embarras
quand on aborde les relations entre l’identité confessionnelle et culturelle.
Lors du synode de l’EPUB en novembre 2001, à l’occasion du 25ème anniversaire de la Confession de Belhar, les Dr. N.
Koopman et D. Smit étaient présents en tant que délégués de notre église sœur VGKSA/URCSA. Ils racontèrent que
quelques semaines auparavant, le Synode Général de la NGK avait décidé de mettre le processus en route pour accepter
la Confession de Belhar comme l’une de leurs confessions de foi de leur église. Ce fut unanimement reconnu comme un
″miracle″, car après l’annonce du moratoire, la situation paraissait bloquée pour des décennies. Tous deux reconnurent
que le temps était venu de prendre contact avec la NGK pour lui signaler que l’EPUB était la première église hors Afrique
du Sud qui avait repris la Confession de Belhar parmi ses confessions de foi et qu’elle voulait soutenir de tout son cœur la
NGK dans ce processus. Par la suite, le Conseil Synodal envoya une lettre à la NGK et en mars 2012, le modérateur de la
NGK, le Dr. Nelus Niemandt, et le secrétaire général le Dr. Kobus Gerber rendirent visite au bureau du Conseil Synodal à
Bruxelles. En novembre 2012, l’Assemblée Synodale de l’EPUB accueillait le DR. Kobus Gerber et récemment, le Conseil
Synodal reçut une invitation à participer à la 15ème réunion de leur Synode Général à Port Elizabeth du 6 au 10 octobre
2013.
Comme je me trouvais déjà en Afrique du Sud à cette époque, il me fut possible de représenter l’EPUB lors de cette
assemblée pendant une journée. Ce fut précisément le jour où la Confession de Belhar était à l’ordre du jour et qu’ils
acceptèrent de démarrer le processus d’unification avec la NGKSA/URCSA.
Ces 2 dernières années, il était apparu que maintenant aussi, il serait difficile de trouver la majorité des 2/3 au sein de
quelques synodes généraux pour adopter la Confession de Belhar. Etant donné que la Constitution et Discipline prévoit
qu’il faut la majorité des 2/3 au sein de tous les synodes régionaux, l’affaire semble encore bloquée. Sans doute les 2/3
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des délégués au Synode Général étaient-ils pour l’acceptation de la Confession de Belhar, mais le règlement qui veut que
chaque synode régional doive être d’accord empêche cette acceptation. Lors du Synode Général, les opposants se
trouvaient sous la direction de Constant Viljoen, ancien général qui avait été chef des armées Sud-africaines lors de la
dernière période de l’apartheid. Ils répétèrent qu’ils ne pouvaient approuver une confession de foi horizontale qui n’a
pas Dieu pour sujet mais bien des concepts sociaux comme l’unité, la réconciliation et la justice sociale. Poursuivre le
vote ouvrirait la porte à une scission d’un certain nombre de paroisses et peut-être de deux synodes régionaux. D’autre
part, ils comprenaient qu’ils étaient de loin en minorité.
Un groupe ad hoc arriva ensuite avec une proposition pour modifier l’article 1 de la Constitution et Discipline : La
confession de Foi de Belhar allait faire partie des confessions de foi fondamentales. Mais une formule présentant une
option y avait ajoutée. Celui qui ne peut pas approuver ce texte peut quand même continuer à être membre de l’église.
Une telle formulation – et ce encore bien dans le 1er article de la Constitution et Discipline – était bien sûr utopique, du
point de vue de la Constitution et ecclésiologiquement parant. Pourtant, la grande majorité vota ce texte favorablement.
Ceux qui étaient pour l’adoption de la Confession de Foi de Belhar votèrent favorablement car ils préféraient éviter une
déchirure de l’église et ceux qui étaient contre votèrent favorablement car même si la Confession de foi de Belhar faisait
partie désormais des Confessions de foi de base, ils avaient quand même personnellement la liberté de ne pas l’accepter.
Par la suite, la NGK décida de donner le feu vert pour continuer un processus d’unification de l’église avec la
VGKSA/URCSA, la NGKA et la RCA.
Le modérateur de notre église sœur VGKSA/URCSA, le Dr. Mary-Anne Plaatjies van Huffel était également présente. Elle
me raconta qu’elle avait des sentiments très mitigés par rapport à cette formule et précisa que pour la VGKSA/URCSA, la
Confession de Belhar devra faire partie de la nouvelle église de manière explicite.
Il est clair que la NGK sort de plus en plus de son isolement. La PKN (Protestantse Kerken Nederland) par exemple, était
présente pour la première fois ainsi que des délégués d’innombrables églises de par le monde. C’est ainsi que la NGHK
prit la décision d’engager en partie des relations œcuméniques avec l’EPUB. En partie, parce que qu’ils se rendent
compte que pour nous, une acceptation sans réserve de la Confession de Belhar est une nécessité, tout comme pour les
autres églises. J’ai aussi pris la parole au Synode Général et signalé que c’était notre église sœur la VGKSA/URCSA qui
nous avait incités à prendre contact avec la NGK.
L’église compte en ce moment quelque 800.000 membres confessant et les synodes régionaux avaient au total 200
délégués. A côté de la Confession de Belhar et l’unification de l’église, il y avait d’autres points comme ″être une église
missionnaire, les petites paroisses, la formation théologique, l’homosexualité et le service de délivrances en cas de
possession diabolique, une étude sur la signification actuelle de l’Apostolicum et la lutte contre la pauvreté.
Des délégués m’ont également dit à plusieurs reprises que leur église faisait des collectes pour le travail missionnaire en
Belgique. Je pense que cet argent va surtout aux églises évangéliques en Belgique. Peut-être que notre nouvelle relation
avec la NGK ouvrira des possibilités pour que nous puissions travailler davantage avec eux en Belgique.
Espérons que ce Synode Général de la NGK devienne historique parce qu’il est l’amorce de l’unification des églises de la
Nederduitse Gereformeerde famille comme signe de la victoire contre l’apartheid.
Eddy Van der Borght.
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