Lettre d`information - EDA

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Lettre d`information - EDA
Lettre d’information
Ambassade de Suisse en France
No 21 : novembre - décembre 2014
Janvier 2015
Au Sommaire :
- L’Ambassade est
sur Facebook
transfrontalière
Politique
- OSCE
- Coopération
transfrontalière
Économie
- Successions
- Prix Croisé de
l’Ambassadeur
Sciences
- Agence spatiale
européenne
- Mission Rosetta
- Human Brain
Project
- Paris 2015
Culture
-
Prix Médicis 2014
Sports d’hiver
« Les Suisses »
Prix Bédikian
2014
Affaires
consulaires
- Offre d’emploi
- Congrès UASF
- Réunions des
Clubs suisses
- Nouveau Consul
honoraire
- Erratum
- Infos pratiques
Chères lectrices, Chers lecteurs,
« Je suis Charlie »
Ces mots ont résonné tout au long de
ce week-end, exprimant le refus de
l’intolérance, de la terreur et
proclamant la solidarité, la liberté
d’expression et la liberté tout
simplement.
La Suisse a tenu à s’associer au deuil
national français et à la douleur des familles des victimes. Dimanche 11
janvier, la Présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a
marché aux côtés du Président de la République française, de
nombreux Chefs d’Etat, de Gouvernement et de tant de citoyens, venus
défendre ensemble les droits fondamentaux, nos valeurs communes et
exprimer leur volonté de lutter avec la plus grande fermeté contre le
terrorisme.
L’année 2015 a commencé de manière brutale et tragique. Les
Français ont réagi à ces évènements de manière aussi digne que
ferme et c’est finalement le monde entier qui a manifesté son refus du
terrorisme et de l’intolérance.
Et maintenant ? Que vont devenir ces élans historiques et
extraordinaires que l’on a pu constater sur toute la planète ? Mon vœu
pour cette nouvelle année est que cette solidarité et ce respect
continuent à se propager et s’épanouissent au contact de toutes les
populations.
Je vous souhaite pour cette année 2015 beaucoup de bonheur et de
sérénité.
Bien à vous,
Bernardino Regazzoni
Ambassadeur de Suisse en France
Présence Suisse
Swiss Business Hub
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Lettre d’information
Ambassade de Suisse en France
No 21 : novembre - décembre 2014
Janvier 2015
L’Ambassade est sur Facebook !
L’Ambassade de Suisse en France a récemment lancé sa propre page Facebook. De nature
vivante et interactive, cette page vous permet de suivre de près nos activités, entre autres,
dans les domaines de la presse, de la culture, de l’économie, de la formation et de la recherche,
ou encore des affaires consulaires.
Des #-Hashtags (Ex. : #AmbaSuisseParis_Presse, #AmbaSuisseParis_Culture, etc) ont
d’ailleurs été créés à cet effet pour chaque service de l’Ambassade, et vous permettront
d’utiliser Facebook comme un moteur de recherche (tel que Google par exemple).
Vous pouvez la visiter, même dans le cas où vous ne possédez pas de compte personnel ! Si
vous souhaitez néanmoins créer votre propre profil afin de nous suivre automatiquement, vous
trouverez ci-dessous deux tutoriels vidéo très simples pour créer votre compte Facebook
rapidement et en toute sécurité. Et pour ceux qui sont « à la page », devenez fan !
Bonne visite !
Pour plus d’informations :
- Page Facebook de l’Ambassade : www.facebook.com/AmbassadeSuisseParis
Vidéos :
- Comment créer un profil Facebook : https://www.youtube.com/watch?v=D7-BYTcO-us
- Comment sécuriser votre profil Facebook : https://www.youtube.com/watch?v=P5z08Jrf7k
-
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Lettre d’information
No 21 : novembre - décembre 2014
Janvier 2015
Ambassade de Suisse en France
POLITIQUE
OSCE : fin de la présidence suisse et passage de témoin à la Serbie
er
Le 1 janvier, la Serbie a pris le relais
de la Suisse à la présidence tournante
de l’Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE). En tant
que membre de la « troïka » composée
des présidences sortante, actuelle et
future de l’OSCE, la Suisse continuera
à exercer certaines fonctions au sein de
la direction de l’organisation au cours
de cette année. Cette coopération entre
les pays exerçant la présidence permet
d’assurer une continuité en termes
d’objectifs et d’améliorer la capacité
d’action de l’OSCE.
Photo de groupe des ministres des affaires étrangères lors de la
rencontre ministérielle de l’OSCE 2014 à Bâle. © DFAE
La présidence suisse s’est terminée à Bâle lors du Conseil ministériel, organe directeur et
centre de décision de l’organisation, qui a réuni 53 ministres des affaires étrangères et 1300
délégués. Les discussions sur le conflit en Ukraine et sur les leçons qu’il convient d’en tirer ont
occupé une place importante dans le programme de la réunion, comme elles ont d’ailleurs
représenté un défi tout au long de la présidence suisse.
En cette période de crise, l’OSCE a gagné en visibilité de par son action dans la crise
ukrainienne. Elle a démontré sa pertinence en tant qu’organisation ouverte à tous, s’efforçant
de construire des ponts entre toutes les parties. Véritable plateforme de dialogue capable de
réunir les acteurs en dépit de leurs intérêts antagonistes, l’OSCE s’est révélée le lieu de
formulation de solutions constructives et durables, dans un esprit de conciliation cher à la
Suisse.
Pour la Suisse, qui n’est membre ni de l’Union européenne, ni de l’OTAN, l’OSCE constitue un
forum dédié au dialogue et à la coopération internationale particulièrement important. En
présidant l’OSCE, la Suisse a voulu concrétiser l’une des priorités stratégiques de sa politique
étrangère, à savoir son engagement en faveur de la stabilité en Europe et dans le monde, tout
en appliquant le principe fondamental de sa politique en matière de sécurité : assurer la
sécurité par la coopération. Dans ce but, la présidence suisse a multiplié les missions de bons
offices. La Confédération n’a jamais été aussi présente sur la scène internationale qu’en 2014
et selon Didier Burkhalter, Chef du Département fédéral des affaires étrangères et Président de
la Confédération en 2014, la Suisse a gagné en respect sur la scène internationale au terme de
cette année mouvementée. « Nous avons réussi à faire comprendre que la Suisse peut délivrer,
plus qu’un message: des actions qui permettent de se rapprocher d’une solution ».
Quoique fortement mobilisée par la recherche d’une solution politique au conflit en Ukraine, la
présidence suisse a également déployé d’importants efforts dans les dix domaines prioritaires
qu’elle avait définis dans la perspective de l’année présidentielle, tel que le renforcement de
l’implication de la société civile et de la jeunesse, la lutte contre la traite des êtres humains, le
terrorisme, ou encore la protection des défenseurs des droits de l’Homme.
Pour plus d’informations :
- DFAE : Présidence Suisse OSCE
- OSCE
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Lettre d’information
Ambassade de Suisse en France
No 21 : novembre - décembre 2014
Janvier 2015
Coopération transfrontalière en matière de Défense
En
termes
de
sécurité,
l’organisation d’évènements tels
que le Conseil ministériel de
l’OSCE nécessite non seulement
l’intervention des corps de la
police et de la gendarmerie mais
également
l’engagement
de
l’armée
et
une
coopération
renforcée au plan international.
Le Conseil ministériel de l’OSCE
ayant eu lieu à Bâle, c’est à la
Suisse qu’il revenait d’organiser
cette manifestation politique. Pour
cette mission, environ 5'000
Un aéronef suisse et français en mission de police aérienne
militaires
suisses ont été engagés
©Armée suisse – Forces aériennes
en complément des forces de
l’ordre. Au titre de la coopération franco-suisse et des accords en matière d’aide
transfrontalière, l’Armée de l’air française a contribué à renforcer la sureté aérienne durant
toute la durée du sommet.
Concrètement, cette coopération opérationnelle s’est traduite par le renforcement du dispositif
d’alerte avec une mise en place d’avions de combat sur une base aérienne française frontalière,
l’engagement d’hélicoptères de sureté aérienne à partir de l’aéroport de Bâle-Mulhouse, ainsi
que le déploiement et l’exploitation de moyens de détection radar et une couverture radio avec
les forces aériennes suisses.
Les excellentes relations franco-suisses en matière de sécurité ont permis, dans des conditions
optimales, la réalisation de cette nouvelle coopération opérationnelle qui a été couronnée de
succès. Ces collaborations sont une plus-value considérable pour l’Armée suisse.
Pour plus d’informations :
-
Site de l’Armée suisse
Engagement de l’armée en faveur du Conseil ministériel de l’OSCE 2014
Dossier sur la présidence de l’OSCE par la Suisse en 2014
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Lettre d’information
Ambassade de Suisse en France
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ÉCONOMIE – EDUCATION
Bilan en matière de successions franco-suisses
Le passage de l’an a été marqué, dans le contexte franco-suisse, par l’abandon définitif de la
Convention franco-suisse de 1953 contre les doubles impositions en matière de successions, suite
à la dénonciation de celle-ci par la France. Depuis le 1er janvier 2015, la Suisse et la France
appliquent chacune leur droit interne en matière de successions. En l’absence de convention
bilatérale, les cas de ressortissants suisses avec résidence en France, qui héritent de défunts
domiciliés en Suisse, relèvent désormais aussi du droit français.
La France avait annoncé depuis plusieurs années son intention de dénoncer la convention. Suite à
la demande du gouvernement suisse, qui estimait une convention préférable à un vide juridique,
les deux gouvernements se sont alors attachés à formuler un accord alternatif. Or ce projet
alternatif a suscité des réactions parfois vives et des avis partagés, tant en Suisse qu’auprès de la
communauté suisse de France. Le Parlement suisse en était lui-même peu convaincu.
Replaçons le débat dans un contexte plus général. La Suisse est favorable à la conclusion de tels
accords, en ce qu’ils renforcent la sécurité juridique des successions touchant des ressortissants
établis à l’étranger. Dans la pratique, ces accords sont plutôt rares ; la Suisse en a conclu 10, dont
2 ont été dénoncés l’année dernière (la France et la Norvège). A l’échelle mondiale, le nombre de
conventions contre les doubles impositions en matière de successions est relativement limité, et
ceci pour différentes raisons: complexité du sujet, différences de conceptions entre systèmes
juridiques, abolition de l’impôt sur les successions dans certains Etats (Norvège, Autriche) et dans
plusieurs cantons suisses. Enfin, un certain nombre d’Etats – et c’est le cas de la France –
renonce à prévoir des mesures contre des doubles impositions dans une convention internationale,
préférant, en application de sa loi interne, déduire a posteriori l’impôt perçu par un autre Etat.
Ce principe de subsidiarité (imputation de l’impôt payé à l’étranger) limite de manière substantielle
le risque de double imposition. C’est l’un des éléments souvent ignoré par les héritiers (ou futurs
héritiers) étrangers domiciliés en France. En outre, il est bon de savoir que le droit français prévoit
des abattements et des exonérations dans de nombreux cas et que les taux d’imposition élevés
circulant dans la presse semblent loin de s’appliquer à la moyenne des successions.
Reste que désormais certaines doubles impositions ne pourront plus être évitées lorsqu’un défunt
domicilié en Suisse lègue à ses héritiers domiciliés en Suisse ou en France certains types d’actifs,
tels que des actions d’une société immobilière non cotée à la bourse avec un actif constitué à
raison de plus de 50 % d’immeubles situés en France, des biens meubles corporels situés en
France (par ex. des collections d’art ou des lingots d’or) ou des biens meubles incorporels français
(par ex. des titres d’une société française).
L’imposition d’une succession en France n’est pas liée à la nationalité, mais au seul critère du lieu
de résidence. Toute discrimination fondée sur la nationalité serait d’ailleurs contraire aux principes
du droit moderne. Ainsi, un ressortissant suisse domicilié en France est considéré comme un
contribuable français dès lors qu’il a résidé en France au moins six ans durant les dix dernières
années précédant la réception des biens. Le même principe s’applique aux résidents étrangers
domiciliés en Suisse, qui sont soumis à la législation cantonale pouvant varier d’un canton à l’autre
(puisqu’en Suisse l’imposition des successions est une compétence cantonale et non fédérale).
Questions fréquentes en matière de droit successoral :
Qu’est-ce que le droit successoral ?
En l’absence de testament, c’est la loi qui définit qui sont les héritiers légaux, l’ordre dans lequel
les membres de la famille héritent et la part revenant à chacun des héritiers. Un testament permet
de prévoir une répartition des biens différente de celle prévue par la loi. Certaines conditions
légales demeurent néanmoins, notamment en ce qui concerne la réserve, soit la part qui doit être
laissée à son conjoint et à ses descendants (ou aux parents, en l’absence de descendants).
Toutes ces questions forment ce qu’on appelle le droit successoral.
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Lettre d’information
Ambassade de Suisse en France
No 21 : novembre - décembre 2014
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Peut-on choisir le droit national appliqué à sa succession ?
Pour un résident à l’étranger, la question se pose de savoir à quel droit est soumise sa
succession : son droit national, où le droit de son pays de résidence ? En Suisse, le testateur
étranger peut soumettre sa succession à son droit national, sauf s'il est double national suisse et
étranger. En ce cas, c'est le droit suisse qui s'applique.
En revanche, le droit français actuellement en vigueur ne prévoit pas que l'on puisse choisir le droit
national applicable à sa succession, sauf en recourant à des techniques juridiques particulières.
Ceci concerne également le résident suisse en France. C’est donc le droit successoral français qui
s’applique à toute succession établie en France.
Cependant, de nouvelles dispositions s’appliqueront en France avec l’adoption par les institutions
européennes du nouveau règlement européen sur les successions (Règlement no 650/2012) :
applicable aux successions qui s’ouvriront à partir du 17 août 2015, ce texte prévoit l’admission de
la résidence habituelle comme critère de compétence et de rattachement, ainsi que l’admission du
choix de la loi applicable à la succession. Une nouveauté pour la France.
Quel effet le droit successoral a-t-il sur l’imposition d’une succession ?
A priori, aucun. Le droit successoral ne règle pas l’aspect de l’imposition de la succession. Cette
question relève du droit fiscal, qui ne peut être choisi. En France, l’imposition de la succession
dépend du lieu de résidence du défunt ou de l’héritier (cf. ci-dessus). Une succession soumise au
droit suisse reste donc imposable en France, dès lors que l’héritier réside en France.
Seconde édition du Prix croisé de l’Ambassadeur
Créé en 2013 pour mettre en lumière l’importance des collaborations
d’affaires franco-suisses et pour valoriser les partenariats naissant
entre les deux pays, le Prix Croisé de l’Ambassadeur a été décerné,
le 10 décembre dernier, par Monsieur Bernardino Regazzoni,
Ambassadeur de Suisse en France, aux entreprises :
LARUSSÉE, lauréate 2014 dans la catégorie PRIX EXPORT «les Suisses en France», spécialisée
dans la production d’absinthe artisanale
ainsi que
TRI QUALITE SERVICE, lauréate 2014 dans la catégorie PRIX INVEST «les Français en Suisse»
dont l’activité est la sous-traitance de tri automatique de pièces mécaniques.
Innovation, création d’emplois, originalité du projet, implantation dans le tissu local, prise de
risques sont les principaux critères qui ont suscité le choix du jury présidé par Monsieur
l’Ambassadeur Bernardino Regazzoni et composé de Monsieur Roman Busch - Conseiller
économique, scientifique et financier de l’Ambassade, Monsieur Patrice Jacquier - Directeur du
Swiss Business Hub, Madame Alice Bourrouet – Responsable de la promotion des
Investissements, Madame Nathalie Granier – Responsable de la promotion des Exportations.
« Les deux sociétés lauréates que le jury a choisi de distinguer illustrent les collaborations
vertueuses entre la France et la Suisse ; celles qui participent aux succès que la Suisse cumule en
matière de compétitivité. Basés sur une compréhension culturelle réciproque, ces partenariats
industriels, commerciaux et technologiques renforcent l’écosystème d’innovation grâce à l’apport
d’idées nouvelles » se réjouit Patrice Jacquier, Directeur du Swiss Business Hub France.
Site Web : Swiss Business Hub France pour le compte de Switzerland Global Enterprise
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Lettre d’information
Ambassade de Suisse en France
No 21 : novembre - décembre 2014
Janvier 2015
SCIENCES
Agence spatiale européenne
Lors de la réunion du Conseil de l’Agence spatiale européenne (ESA) au niveau des ministres en
charge de l’espace qui s’est tenu en décembre dernier au Luxembourg, des décisions cruciales
concernant le développement du prochain lanceur européen, la stratégie européenne d’exploration
spatiale et l’évolution de l’ESA ont été prises, mettant en orbite l’ESA pour de nouveaux succès. La
Suisse assume la co-présidence du Conseil avec le Luxembourg jusqu’en 2016.
En tant que membre fondateur de l’ESA, la Suisse participe aux activités de l’Agence à hauteur
d’environ 150 millions de francs par année. Grâce à cet investissement, les Ecoles polytechniques
fédérales, les universités, les hautes écoles spécialisées et l’industrie suisse ont la possibilité de
travailler sur des missions spatiales à plusieurs niveaux, allant de la recherche scientifique de pointe
au développement de prototypes, à l’industrialisation et au développement des applications.
L’excellence scientifique, les innovations technologiques accomplies au niveau national dans le
secteur spatial, ainsi que la collaboration étroite entre les instituts de recherche et les entreprises sont
des vecteurs importants de croissance économique. La participation suisse à la mission Rosetta est
un parfait exemple de cet investissement et de cette réussite.
Un nez pour Rosetta et des yeux pour Philae
Vous avez certainement entendu parler de Rosetta, sonde de l’Agence spatiale européenne et projet
initié dans les années 90, lancée le 2 mars 2004 et partie à la chasse de la comète « Chury » sur
laquelle le module Philae a réalisé un atterrissage historique le 12 novembre dernier. Elue percée
scientifique de l’année 2014 par la prestigieuse revue Science, la mission Rosetta a notamment
permis de démontrer que l’eau d’origine cométaire ne correspond pas à l’eau présente sur Terre.
C’est la première mission à se mettre en orbite autour du noyau d’une comète et à poser une sonde
sur sa surface. C’est également le premier véhicule spatial à voler aux côtés d’une comète alors
qu’elle se dirige vers l’intérieur du système solaire pour observer la transformation de cette comète
glacée sous la chaleur des rayons du soleil. Un des principaux buts de cette mission est la meilleure
compréhension de l’origine des comètes, de la formation du système solaire et éventuellement de
l’apparition de la vie.
Saviez-vous que sur les quelques 50 entreprises européennes qui ont participé à l’aventure Rosetta,
environ une dizaine d’entreprises et d’instituts sont basés en Suisse et sont actifs dans le secteur
spatial ? Factsheet Rosetta - SEFRI
Les sept caméras de Philae, le module lâché depuis la sonde et ayant atterri sur
la comète, ont été développées en grande partie par le Centre suisse
d’électronique et de microtechnique de Neuchâtel (CSEM). Elles ont transmis
des photos d’une spectaculaire netteté.
Fonctionnant tel un nez électronique reniflant l’atmosphère qui l’entoure, Rosina
(Rosetta Orbiter Spectrometer for Ion and Neutral Analysis) est un autre projet
suisse de l’Université de Berne embarqué sur Rosetta. Ce spectromètre de
masse a été conçu d’une part pour déterminer la composition chimique et la
température de l’atmosphère et de l’ionosphère de la comète, et d’autre part pour
expliquer la formation de l’atmosphère au fur et à mesure que la comète
s’approche du soleil. C’est notamment grâce aux données collectées par cet
instrument qu’il a été établi que l’eau provenant de « Chury » est différente de
l’eau terrestre. Plusieurs entreprises suisses ont participé à son élaboration sous
l’égide de l’Institut de physique de l’Université de Berne responsable de son
développement, des tests et de sa gestion.
Philae est toujours sur la comète et, si l’illumination du soleil le permet, il devrait se réveiller et
reprendre ses activités en mars. Quant à Rosetta, elle poursuit sa mission en orbite autour de
« Chury » et devrait encore fournir des données passionnantes ces prochains mois à l’approche du
soleil. L’aventure continue !
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Lettre d’information
Ambassade de Suisse en France
No 21 : novembre - décembre 2014
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Human Brain Project
Un cerveau virtuel au service de la recherche en neurosciences
Sous le label de son cycle d’événements « THINK SWISS : une vision du futur », l’Ambassade
de Suisse a accueilli, le 1er décembre dernier, le Professeur en neurosciences Henry Markram,
co-directeur du Human Brain Project (HBP). Cette soirée, organisée en partenariat avec l’Ecole
des Neurosciences Paris Ile-de-France, a réuni plus de 120 participants, dont de très
nombreux scientifiques. L’occasion pour l’Ambassadeur de Suisse en France de rappeler que
l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) a obtenu la direction de ce projet
scientifique de grande envergure et de mettre en lumière tant la vitalité que
l’internationalisation de la place scientifique suisse.
Le HBP a été choisi en 2013 pour être l'un des deux projets phares de l'Union européenne
dans le cadre du programme Future and Emerging Technologies (FET). Devisé à plus d’un
milliard d’euros, le projet sera financé à hauteur de 500 millions sur 10 ans par l’Union
européenne. Dirigé par une équipe de l’EPFL sous la conduite du Professeur Markram, le
projet est désormais basé à Genève, dans le tout nouveau Campus Biotech. Le HBP regroupe
des centaines de scientifiques de 112 institutions de recherche réparties dans 24 pays autour
de l’un des plus grands défis de la science contemporaine : comprendre le cerveau humain. À
terme, le projet vise à reconstruire des modèles biologiquement détaillés du cerveau et à en
simuler le comportement à l’aide de superordinateurs capables de réaliser 1018 opérations par
seconde ! Les découvertes attendues ont pour objectif de faire progresser les neurosciences
dans les domaines neuro-robotique et informatique et d’accélérer le développement de
nouvelles approches pour lutter contre les maladies neurodégénératives, telles Alzheimer et
Parkinson.
Les premiers résultats ont été présentés le 29 septembre 2014, lors d’un sommet à l’Université
de Heidelberg. Selon le Professeur Markram, 90% des objectifs fixés au HBP et à ses 13 sousprojets pour la première année ont été atteints. Ceux-ci comprenaient la création d’un modèle
de cerveau de rat biologiquement réaliste en 3D, l’inauguration de l’Institut européen des
neurosciences théoriques à Paris et un atlas du cerveau de référence en 3D avec une
résolution 50 fois plus fine que celle des cartes précédentes. Les chercheurs du HBP ont
également effectué des simulations à grande échelle sur quatre superordinateurs, parmi
lesquels celui du Centre suisse de calcul scientifique de Lugano, et testé des puces
neuromorphiques inspirées du cerveau qui pourraient rivaliser avec les ordinateurs les plus
performants du moment.
Pour plus d’informations :
- Human Brain Project
- Blue Brain Project EPFL
Explications en vidéo: http://www.ted.com/…/henry_markram_supercomputing_the_brain…
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Lettre d’information
Ambassade de Suisse en France
No 21 : novembre - décembre 2014
Janvier 2015
Conférence climat Paris 2015 (COP21)
Cette année, la France présidera la 21ème Conférence des Parties de la
Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui
se tiendra du 29 novembre au 11 décembre à Paris.
Cette échéance apparaît comme cruciale car elle doit aboutir à un accord
international sur le climat qui permettra de contenir le réchauffement
global en deçà de 2°C.
La Suisse est d’ores et déjà très impliquée dans ce processus et s’engage
fortement dans ce domaine. Elle a d’ailleurs défini sa « Stratégie
énergétique 2050 » afin de garantir la sécurité de l’approvisionnement
énergétique à long terme. L’objectif est de diminuer la consommation
individuelle d'énergie et d'électricité, de réduire la part des énergies
fossiles et remplacer la production d'électricité nucléaire par des gains
d'efficacité et le développement des énergies renouvelables.
L’Ambassade, quant elle, entend également vivre cette année verte sous le signe de la protection
de la Planète Bleue en organisant diverses manifestations sur ce thème.
Pour plus d’informations :
- Paris 2015
- Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
- Solutions COP21
- Office fédéral de l'énergie
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Lettre d’information
Ambassade de Suisse en France
No 21 : novembre - décembre 2014
Janvier 2015
CULTURE
Le Prix Médicis essai 2014 pour Frédéric Pajak
Belle récompense pour le dessinateur, écrivain et éditeur francosuisse Frédéric Pajak. Il vient de se voir attribuer le Prix Médicis
essai pour le troisième volume du «Manifeste incertain». Cet
ouvrage qui se veut sans fin, tresse les destinées de Walter
Benjamin et d’Ezra Pound avec celle de l’auteur lui-même.
Ce «Manifeste incertain» mérite assurément le nom d'«essai», en
ce sens qu'il tente de faire ce que personne n'a tenté avant. C’est
en 2012 que l’illustrateur-écrivain, connu pour son amour des
revues expérimentales («l’Imbécile», «9 semaines avant
l’élection»), a entamé la publication de ce projet bizarroïde: des
livres démembrés dans le temps comme dans la forme, où les
dessins surgissent au milieu des récits, l’ensemble tournant de
manière obsessionnelle autour de la Seconde Guerre mondiale.
Ce troisième tome se situe à l’époque de la « drôle de guerre ». L’écrivain et philosophe Walter
Benjamin vit à Paris depuis plusieurs années. Mais en 1939, comme tous les ressortissants
allemands, il est interné dans un camp de « travailleurs volontaires » à Nevers. Libéré après
deux mois et demi grâce à l’intervention de plusieurs amis, il regagne Paris jusqu’à l’arrivée des
troupes de la Wehrmacht. Il s’enfuit ; commence alors pour lui une errance dans le Midi, d’abord
à Lourdes, puis à Marseille, d’où il tente en vain de s’embarquer pour les États-Unis. Son
périple se poursuit dans les Pyrénées, jusqu’au poste-frontière espagnol de Port-Bou où,
menacé d’être livré à la Gestapo, il se donne la mort.
Pour plus d’informations :
- http://www.leseditionsnoirsurblanc.fr/fiche-auteur294/frederic-pajak
Affiches de sports d’hiver
La montagne est devenue inséparable des sports d'hiver et des
images qu'ils suscitent : vitesse, technique, compétition, mais
aussi un certain art de vivre au grand air et souvent en famille.
Mais comment cette image si largement partagée s'est-elle
construite ? De la naissance des sports d'hiver il y a 150 ans
environ jusqu'aux innovations des remontées mécaniques, des
Alpes aux Montagnes Rocheuses, l'affiche a servi de support de
promotion aux stations pour attirer un public toujours plus
nombreux en même temps que les idéaux qui se succèdent tout
au long du XXe siècle, portés par les grands noms du graphisme,
parmi lesquels Jules Chéret, Emil Cardinaux, Burkhard Mangold, Carl Moos et Martin Peikert.
Rassemblées par le collectionneur Jean-Daniel Clerc et l’historien Jean-Charles Giroud, tous
deux Genevois, ces affiches – dont bon nombre de stations suisses – sont présentées dans ce
beau livre édité chez Citadelles et Mazenod.
Pour plus d’informations :
http://www.citadelles-mazenod.com/165_jean-daniel-clerc-et-jean-charles-giroud
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Lettre d’information
Ambassade de Suisse en France
No 21 : novembre - décembre 2014
Janvier 2015
« Les Suisses » dans la collection Lignes de vie d’un peuple
La montagne, une montre et du chocolat. Qui se cache derrière le
décor des cartes postales suisses ? Des banquiers en costume troispièces, des lutteurs en habits traditionnels, des étudiants branchés en
soirée électro... Derrière le folklore, la Suisse accumule une incroyable
richesse économique, sociale et culturelle. Composée d’une mosaïque
de vingt-six cantons aux identités multiples, la Confédération helvétique
ne connaît pas d’unité de langue ni de religion. Son territoire exigu, au
milieu de l’Europe, ne recèle pas de matières premières. Pourtant, les
salaires de ses habitants sont parmi les plus hauts du monde et le
chômage ne dépasse guère les 3 %. Les Suisses ne forment pas à
proprement parler un peuple. Tiraillés entre unité et diversité,
intégration et isolement, les Suisses du vingtième siècle sont confrontés
à des controverses qui résonnent des mêmes échos identitaires que
ceux de l’Europe en devenir.
Historien et enseignant à Lausanne, Dominique Dirlewanger est l’auteur de plusieurs ouvrages,
dont « Tell me : la Suisse racontée autrement ». Lauréat en 2008 du Pacte multimédia de la
SSR-SRG (Société suisse de radiodiffusion et de télévision), il collabore avec l’Interface
sciences-société de l’Université de Lausanne pour la création d’ateliers de vulgarisation
scientifique en histoire. Il a également fondé l’association memorado.ch dans l’optique de
promouvoir la redécouverte de l’histoire suisse.
Pour plus d’informations :
http://ateliershenrydougier.com/
http://www.dirlewanger.ch/
Récompense parisienne pour un peintre et dessinateur fribourgeois
Le dessinateur et artiste peintre fribourgeois Guy Oberson a reçu le 2 décembre le Prix 2014 de
la Fondation Krikor Bédikian. Ce prix lui a été remis lors d’une réception à l’Ambassade de
Suisse, en présence notamment de sa compagne, l’écrivain Nancy Huston. Guy Oberson, né
en 1960, vit entre le canton de Fribourg, où il a son atelier, Berlin et Paris où réside Nancy
Huston. Ils viennent de publier deux ouvrages communs chez Actes Sud, « Terrestres » et «
Bad Girl ».
Guy Oberson s’exprime avec ardeur à travers sa peinture. L’orage gronde en lui, les vagues
déferlent. L’urgence se matérialise dans des paysages vides de figures humaines. La vibration
de la vie se concrétise dans le silence. Sa peinture est à elle seule un voyage dans les
profondeurs émotionnelles. Cette quête des abysses se concrétise dans une série de portraits
dont l’expression est captée en quelques traits, d’une manière particulièrement incisive. Une
dichotomie entre extase et douleur est ancrée dans l’œuvre de Guy Oberson. Les corps sont
soit abandonnés au plaisir ou recroquevillés dans la douleur. La frontière entre ces sentiments
extrêmes est abolie par un traitement unifié de l’image, que ce soit à l’huile, à la sanguine ou à
la pierre noire.
Le peintre Krikor Bédikian est né à Ankara au début du vingtième siècle et décédé à Paris le 24
novembre 1981. Créée à la demande du peintre, la Fondation qui porte son nom s’est donné
notamment pour vocation de "conserver et promouvoir son œuvre". Pour marquer son
attachement à la ville et au canton de Fribourg, la Fondation a pris l’engagement de distribuer
chaque année une bourse en faveur d’artistes fribourgeois ayant favorisé le rayonnement
culturel de la ville et du canton de Fribourg.
Plus d’informations :
- Guy Oberson.com
- Entretien Nancy Huston – Guy Oberson : Entretien Nancy Huston - Guy Oberson
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Lettre d’information
Ambassade de Suisse en France
No 21 : novembre - décembre 2014
Janvier 2015
Affaires consulaires
Offre d’emploi
L’Ambassade de Suisse recrute un(e) hôte(esse) d’accueil. L’offre d’emploi sera mise en ligne
à partir du 19 janvier 2015 sur le site de l’Ambassade rubrique « postes vacants ».
57ème Congrès de l´Union des Associations suisses de France (UASF)
du 24 au 26 avril 2015 au Palais des Congrès de Vittel
La Société Suisse des Vosges se réjouit de vous accueillir pour le
57ème Congrès de l´UASF et espère que vous viendrez nombreux
pour cette rencontre au cœur des Vosges.
Vittel est un petit coin de paradis qui unit depuis longtemps la Suisse et
la France, à travers l´immigration de nombreux Suisses, des fromagers
d´abord et des agriculteurs par la suite attirés par les célèbres sources
d’eau, élément indispensable pour ces activités.
Au programme de l´Assemblée générale de l´UASF, les rapports de la
Présidente, du trésorier et du chargé des concours de jeunes seront
présentés. Ils seront suivis d´une discussion sur les objectifs d´avenir et
de diverses communications officielles. Inspirée par la symbolique du lieu,
la Conférence-Débat de l’après-midi accordera une attention particulière
au thème de l’eau et de la terre animée par quatre intervenants d´horizons
très différents. M. Marc Deschamps de l´Université de Lorraine présentera l´origine de l´eau
terrestre. M. Marc Benoit, chercheur à l´INRA parlera de la préservation du captage de l´eau. M.
Hannes Heinimann de la Croix Rouge Suisse interviendra sur le droit à l´eau pour tout le monde
et M. Christophe Klotz de la Société Nestlé abordera les enjeux écologiques et économiques de
la protection de l´eau."
Le programme détaillé du congrès ainsi que le bulletin d’inscription sont à votre disposition sur
le site de l’UASF et seront prochainement publiés dans la Revue Suisse.
Réunion des Présidents des clubs suisses et des consuls honoraires
Le 21 novembre dernier, la réunion annuelle des Présidents des clubs suisses et des consuls
honoraires s’est tenue dans les locaux de l’Ambassade. M. Jacques-Simon Eggly, président de
l’Organisation des Suisses de l’Etranger (OSE) ainsi que M. Burri, directeur de la Direction
consulaire du Département fédéral des affaires étrangères avaient fait le déplacement à Paris et
ont eu l’occasion de présenter à l’assistance les derniers développements qui font l’actualité
des Suisses de l’étranger. En préambule, l’Ambassadeur Bernardino Regazzoni a fait un tour
d’horizon des relations franco-suisses. Il a souligné le rôle important des clubs suisses dans la
préservation des liens entres Suisses de l’étranger, ainsi qu’avec la mère patrie. Il a également
chaleureusement remercié les Présidents et Consuls honoraires pour leur engagement et leur
enthousiasme à promouvoir et dynamiser l’image de la Suisse dans leur région.
Pour plus d’informations :
- Union des associations suisses de France
- Revue suisse - nouvelles régionales de France
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Lettre d’information
Ambassade de Suisse en France
No 21 : novembre - décembre 2014
Janvier 2015
Nouveau Consul honoraire de Suisse à Bordeaux
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le Département fédéral des affaires étrangères a
nommé Monsieur André Frey en qualité de Consul honoraire de Suisse à Bordeaux avec effet
au 1er septembre 2014.
Les coordonnées du Consulat honoraire sont désormais les suivantes :
Consulat de Suisse
51, rue Tranchère
33100 Bordeaux
France
Tél. 05 56 32 31 15
Courriel : [email protected]
L’Ambassadeur souhaite beaucoup de succès à Monsieur Frey dans l’exercice de sa fonction et,
par avance, vous remercie de l’accueil que vous réserverez à notre nouveau Consul honoraire
qui défendra les intérêts de la Suisse dans le Département de la Gironde.
Erratum
Nous vous remercions de prendre note de l’erreur qui s’est glissée dans notre dernière lettre
d’information (n°20) dans l’article « Fête nationale suisse » (page 11). Il faut lire M. Lemeslif
ancien Président de l’Union des associations suisses de France.
INFORMATIONS PRATIQUES
Maintenez à jour vos coordonnées
Merci de bien vouloir contacter l’Ambassade si vous changez d’adresse électronique et de
nous donner la nouvelle afin que vous puissiez continuer à être informés. Veuillez également
nous communiquer sans tarder tout changement d’état civil, d’adresse, de numéro de
téléphone et/ou de fax à l’aide du formulaire en ligne que vous trouverez à la page suivante :
Changement d'adresse
Plateforme Internet « Itinéris »
Les voyageurs ont la possibilité de s’enregistrer par Internet auprès du DFAE. Autre nouveauté,
le DFAE publie désormais également des conseils aux voyageurs pour l’Espagne, le Portugal,
la Grèce et le Royaume-Uni, destinations touristiques d’Europe occidentale.
www.itineris.eda.admin.ch
Suisse Magazine – le magazine des Suisses et des amis de la Suisse
Saviez-vous qu'il existe depuis 55 ans un magazine bimestriel nommé Suisse Magazine, ex
Messager Suisse ? Il vous apporte des nouvelles de Suisse, des reportages touristiques, une
série historique, une série généalogique, un calendrier culturel et des critiques de livres, ainsi
qu’une rubrique de droit franco-suisse. Pour en savoir plus, demander un numéro gratuit, ou
pour s'abonner, contactez les auteurs sous www.suissemagazine.com
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Lettre d’information
Ambassade de Suisse en France
No 21 : novembre - décembre 2014
Janvier 2015
SwissCommunity – La plate-forme des Suisses de l'étranger
SwissCommunity est une plate-forme gratuite et de qualité créée par l'Organisation des
Suisses de l'étranger (OSE) afin de renforcer les liens des Suisses de l’étranger entre eux ainsi
qu'avec la Suisse. C’est un « club » de la Suisse internationale, pensé et taillé sur mesure pour
les besoins des Suisses du monde entier. En étant membre de SwissCommunity, vous
entrerez en contact et nouerez des liens avec la diaspora suisse dans le monde ainsi qu’avec
la Suisse, tout en profitant d’un large catalogue d’offres et de prestations. Plus d'informations :
www.swisscommunity.org
La Suisse officielle sur Internet
Le site www.ch.ch est le portail d’entrée créé par la Chancellerie fédérale. Véritable carte de
visite électronique du pays, il permet d’accéder de manière centralisée aux informations mises
en ligne par la Confédération, les cantons et les communes. Il existe dans les quatre langues
nationales et en anglais.
Liens utiles
Ambassade de Suisse en France : www.eda.admin.ch/paris
Gouvernement : www.admin.ch
Portail suisse : www.ch.ch
Présence suisse (PRS) : PRS
Actualité suisse dans le monde : www.swissinfo.ch
Tourisme : www.myswitzerland.com
Information : www.swissworld.org
Revue suisse : www.revue.ch
Contact / Impressum
Ambassade de Suisse
142, rue de Grenelle
75007 Paris, France
Téléphone : 0033 1 49 55 67 00
Téléfax : 0033 1 49 55 67 67
E-mail : [email protected]
Internet : www.eda.admin.ch/paris
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Nous aimerions beaucoup vous fournir cette Lettre d’information dans toutes les
langues nationales. Malheureusement, nos ressources limitées ne nous le permettent
pas, ce que nous regrettons.
Gerne würden wir Ihnen diesen Newsletter in allen Landessprachen zukommen
lassen. Leider verunmöglichen unsere begrenzten Ressourcen dies, was wir äußerst
bedauern.
Ci farebbe molto piacere fornirvi questa Lettera d'informazione in tutte le lingue
nazionali. Le nostre risorse limitate non ce lo permettono e ce ne dispiace.
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