Hyperglycémie
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Hyperglycémie
BIEN CONNAÎTRE SON DIABÈTE , C’EST ESSENTIEL c’est-à-dire N°7 glycémie Quand votre est trop haute... L’augmentation de votre glycémie au-delà d’un certain taux peut, surtout si elle s’accompagne d’acétone*, vous mettre en danger et nécessiter un traitement “énergique”. c Il est important que vous puissiez : - vous rendre compte que votre glycémie est anormalement élevée, - rechercher la présence d’acétone*, pour adapter votre traitement et contacter votre médecin si besoin. c Même si vous ne ressentez aucun symptôme particulier, un taux de glycémie au bout du doigt supérieur à 2,5 g/L doit vous alerter (plus les valeurs sont élevées, plus la situation est sérieuse) : vous devez alors rechercher la présence d’acétone. c Ajuster son traitement, corriger d’éventuels déséquilibres au fur et à mesure, diminuent le risque d’hyperglycémie grave. * ou corps cétoniques. B I E N C O N N A Î T R E Comment je m’en aperçois ? Je suis traité à l’insuline c Vous pouvez être alerté par certains signes : - soif intense - fatigue inhabituelle - urines abondantes - somnolence - bouche sèche. c Contrôlez votre glycémie capillaire. Si elle dépasse 2,5 g/L, faites une analyse urinaire. c Si vous n’avez pas d’appareil pour mesurer la glycémie, les bandelettes urinaires vous suffiront pour rechercher le sucre et l’acétone dans les urines. c Urinez sur les zones réactives de la bandelette et contrôlez les changements de couleur. Coloration positive Sucre dans les urines ? Acétone*¨ dans les urines ? S O N vert violet * Une coloration rose sans présence de sucre est sans incidence et ne nécessite pas de traitement. Que faire si la recherche d’acétone est positive ? La présence d’acétone et de sucre en quantité élevée dans le sang et dans les urines témoigne d’un manque d’insuline. c Si vous êtes déjà traité habituellement par insuline : Il faut vous injecter d’emblée, en plus de votre traitement habituel, un supplément d’insuline d’action rapide. c Pour calculer la dose d’insuline rapide supplémentaire à injecter en cas de glycémie élevée avec acétone : additionnez toutes les doses d’insuline que vous injectez pendant 24 h et divisez par 10 le nombre obtenu. Exemple : pour un patient qui s’injecte quotidiennement 30 unités de NPH (18 le matin et 12 le soir) et 18 unités de rapide (6 avant chacun des 3 repas) le calcul est le suivant : 48 unités : 10 = 4,8 ou 5 unités. Cette dose devra être renouvelée toutes les 1 à 3 heures si le contrôle pratiqué à ce moment-là montre à nouveau de l’acétone avec une glycémie haute. Si la situation ne s’améliore pas au bout de plusieurs injections d’insuline rapide, ou que des vomissements surviennent, ou en cas de douleurs abdominales une hospitalisation est nécessaire. La présence d’acétone avec une glycosurie normale ou basse ne nécessite pas de traitement particulier. D I A B È T E , C ’ E S T Que faire si la recherche d’acétone est négative ? Si votre glycémie est très haute, il est conseillé d’injecter un supplément d’insuline d’action rapide selon le protocole établi avec votre diabétologue. Dans tous les cas, restez vigilant, contrôlez régulièrement votre glycémie capillaire et faites des tests urinaires pour vérifier l’amélioration. E S S E N T I E L c’est-à-dire Si vous n’êtes pas traité habituellement par l’insuline L’apparition d’acétone est rare, mais peut toutefois vous concerner si vos glycémies sont habituellement trop élevées, surtout en cas d’infection, de problèmes de santé importants ou de traitement par la cortisone. Contactez rapidement votre médecin. Causes possibles de déséquilibre important du diabète avec ou sans acétone c oubli ou retard important Dois-je voir mon médecin ? et dans quel délai ? Si la recherche d’acétone est positive et que vous ne savez pas pour quel motif votre diabète s’est “déséquilibré”, il est indispensable de contacter votre médecin dans la demi-journée. Dans les autres cas, contactez votre médecin si le déséquilibre persiste après plusieurs contrôles. NPH insuline insuline rapide d’une injection d’insuline, c arrêt du traitement par comprimés, c infection (bronchite, angine, sinusite, panaris, infection dentaire ou urinaire...), c traumatisme, accident, stress intense, maladies diverses, parfois latentes, c traitement par la cortisone sous toutes ses formes (comprimés, injections, infiltrations...), c écarts alimentaires répétés ou abus de boissons sucrées (ceux-ci ne provoquent jamais d’acétone, mais la glycémie peut être dangereusement haute). En pratique c Que vous soyez traités ou non par insuline : - Tenez à jour un carnet d’autosurveillance. - N’interrompez jamais votre traitement sans l’accord de votre médecin. - Utilisez des bandelettes pour la recherche d’acétone et de sucre dans les urines (Keto-Diabur-Test 5000 ou Ketodiastix). c Seulement si vous êtes traités à l’insuline : Adhérer à une association de diabétiques est recommandé et contribue à une meilleure connaissance de sa maladie et des progrès de la recherche. AFD - Association Française des Diabétiques 58, rue AlexandreDumas 75544 Paris Cedex 11 Tél. 01 40 09 24 25 www.afd.asso.fr Union des Maisons du Diabète Tél. 03 20 72 32 82 www.maisondiabete.info AJD - Aide aux Jeunes Diabétiques 17, rue Gazan 75014 Paris Tél. 01 44 16 89 89 www.diabete-france.net LDF - Ligue des Diabétiques de France 1, rue Ségure 64000 Pau Tél. 05 59 32 36 01 liguediabetiquesfrance @worldonline.fr OSE - Association de diabétiques 58, rue du Cherche-Midi 75006 Paris Tél. 01 45 44 33 33 [email protected] Le diabète en ligne c Site Diabsurf : www.diabsurf.free.fr c Site Mellodia : www.sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/mellodia/ mellodia.htm c Site LDIF : www.diabetenet.com c Site Roche Diagnostics : www.rochediagnostics.fr Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à en parler à votre médecin. Directeur de publication : F. Leenhardt Comité de rédaction : S. Halimi, P.Y. Benhamou, A. Rueff. Comité de lecture : V. Guillaume, F. Wattecamps, L. Lombardo, A. Mocochain, A. Arend, J. Toinon 2, avenue du Vercors 38240 Meylan Réf. 000 4020 6445 - 06/05 - Version 2 - Insign’ Infos pratiques (0506028) - Ayez toujours de l’insuline d’action rapide (sur prescription de votre médecin). - Ne réduisez pas vos doses habituelles d’insuline quand vous êtes malade, même si vous n’avez pas faim : respectez vos doses d’insuline retard et adaptez vos doses d’insuline rapide selon les résultats des analyses d’urines et des glycémies capillaires. Si les aliments solides ou mixés ne passent pas, buvez fréquemment des boissons sucrées.