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UNIVERSITÉ
OUVERTE
ANNÉE
2015-2016
Bienvenue à
l’université
ouverte
Sommaire
L’université ouverte (uo)
Présentation du SeFoCoPP
Présentation de l’UO
Organisation des enseignements
6
7
8
Les enseignements de l’UO
Arts
Architecture
Architecture - Le château en France,
de la Renaissance à la Belle-Époque (1450-1900) Didier BOUCHARD
Architecture - Le décor intérieur en France
Didier BOUCHARD
12
13
Histoire de l’art
Esthétique médiévale et de la Renaissance
Analyse des œuvres d’art
Le problème de la narration en histoire de l’art
Sylvie CLARET de FLEURIEU
15
Michel HOMMET
17
Klaus Speidel20
Art plastique
Initiation à l’art plastique
Techniques en art plastique : perfectionnement
Dominique DUCHESNE
Dominique DUCHESNE
Musique
Le pouvoir de la musique au cinéma
Découverte du monde de l’opéra
Une période, un compositeur
Musique et interprétations
Les genres musicaux : écoute et analyses d’œuvres
L’orchestre et son histoire au fil des siècles
L’histoire de la musique au travers des arts picturaux
Panorama de la musique savante occidentale
Panorama des musiques extra-européennes
Visites-Conférences des sites musicaux
remarquables en Île de France
Théâtre
Pratique théâtrale et représentation
Audiovisuel
Filiations
23
24
Philippe D’ARAM
25
Julia Le BRUN
26
Damien ETCHEGORRY
27
Damien ETCHEGORRY
28
Damien ETCHEGORRY
29
Damien ETCHEGORRY
30
Damien ETCHEGORRY
31
Damien Etchegorry32
Damien Etchegorry33
Damien ETCHEGORRY
34
Claire Lamballais35
Agnès DUPUY
2
36
Atelier : Au jeu du désir (à travers l’œuvre d’E. Lubitsch) Agnès DUPUY
Atelier : Oser écrire avec des images et des sons Agnès DUPUY
38
40
Civilisations
Civilisation en Égypte ancienne
L’histoire de l’Égypte
Felix Relats Montserrat44
Civilisation subsaharienne
Africaines d’hier à aujourd’hui
Chantal AHOUNOU
45
Civilisation brésilienne
Un regard sur la civilisation à travers le cinéma
Arts et cultures du Brésil
Alberto Da SILVA
Alberto Da SILVA
46
47
Civilisation japonaise
L’art de vivre japonais : les japonais et la nature
Lionel GUILLAIN
48
Eric KESLASSY
52
Sociologie et Politique
Initiation aux sciences sociales
Géopolitique
Espérances et réalités de l’Europe de la défense
Jean-Claude ALLARD
54
Les enjeux contemporains du religieux
dans les relations internationales
Nicholas Kazarian55
Extrême droite et populisme en Europe
Magali Balent56
Choix énergétiques
Viviane du Castel57
Terres rares : levier de l’indépendance énergétiqueViviane du Castel58
Langues
Anglais
Niveau 1 : Faux débutant
Niveau 2
Niveau 3
Niveau 4
Niveau 5
Niveau 6
Nick GROWSE
Gaud-Annick MEYRIEUX
Claire DELAROCQUE
Paul O’KEEFFE
Nick GROWSE
Paul O’KEEFFE
62
62
63
63
63
64
Espagnol
DAEU niveau 1 et 2
Conversation en espagnol, niveau débutant
Conversation en espagnol, niveau intermédiaire
Conversation en espagnol, niveau avancé
Maria NICASTRO
[Enseignant à préciser]
[Enseignant à préciser]
Teresa ALVAREZ
65
65
66
66
3
Italien
Cours de langue et culture italiennes : niveau 1
Cours de langue et culture italiennes : niveau 2
Cours de langue et culture italiennes : niveau 3
Langue italienne : improvisation et cinéma
Elisa MICH
Elisa MICH
Elisa MICH
Bénédicte DESCHAMPS
67
67
68
69
Russe
Russe niveau débutant
Russe niveau intermédiaire
Natalia CAVAILLE
Natalia CAVAILLE
70
71
Lettres
Ateliers d’écriture
Atelier 1
Atelier 2
Atelier 3
Littérature
Littérature du xixe : (Re)lire une grande œuvre
Portraits de femmes chez Balzac
L’exode, entre témoignage et roman
Littérature et solitude
Claire LEMOUCHOUX
74
Agnès SPIQUEL
Alain Parrau Alain PARRAU
Alain PARRAU
75
76
77
78
Littérature étrangère
Littérature classique japonaise
Littérature italienne : La Divine Comédie
Daniel STRUVE
Jean-Pierre FERRINI
79
80
Sciences
Biologie Écologie
Êtres vivants : se reproduire à tout prix
Nicolas UNTZ et Lolita BOCQUILLON82
Biologie Génétique
Introduction à la biologie
Communication et mémoire cellulaire
Éric LE CAM
Éric LE CAM
Géologie
Géologie au Pays des Merveilles
Le système solaire
Extinction des espèces : la biosphère menacée ?
Georges Feterman85
Charles FRANKEL
86
Charles FRANKEL
87
Mathématiques
Histoire des mathématiques
Michel GARCIA
4
83
84
88
Physique
Cosmologie moderne
Cosmologie moderne : approfondissement
Faire de la physique avec ou sans « Présence » IX
Sciences naturelles
La nature et les hommes
Promenades insolites dans Paris
Jean-Christophe HAMILTON
Jean-Christophe HAMILTON
Philip MAULION
89
90
91
Georges FETERMAN
Georges FETERMAN
93
94
Alain QUERUEL
Anne-Emmanuel DEMARTINI
Anne-Emmanuel DEMARTINI
Patrick RAMBOURG
Patrick RAMBOURG
Patrick RAMBOURG
96
96
97
98
98
99
Sciences Humaines
Histoire
La franc-maçonnerie au xviiie siècle
Introduction à l’histoire des sensibilités au xixe siècle
L’histoire de l’histoire, de Hérodote à nos jours
Histoire de la cuisine : La table dans l’art pictural
Histoire des chefs et des cuisiniers
Histoire de Paris (Moyen Âge - Renaissance)
Histoire des religions
Quand l’église est-elle devenue catholique ?
Marie-Françoise BASLEZ
100
Marie-Pierre BAUDRIER
102
Marie-Pierre BAUDRIER
104
Philosophie
Philosophie
Le corps dans tous ses états
Histoire de la philosophie : xixe siècle
L’humanisme en péril Psychologie
Introduction à la Psychanalyse 1Maria Otero Rossi108
Introduction à la Psychanalyse 2Jimena Garcia Menendez109
Sciences Ouvertes
Publications et expositions
Activités diverses
110
111
112
Les inscriptions à l’UO
Procédure d’inscription
113
Frais d’inscription
114
Contacts117
Plan du campus
118
5
Le SeFoCoPP
l’
Le SeFoCoPP est structuré autour de
quatre pôles :
Université Paris Diderot – Paris 7 a
créé en décembre 2009 un service commun de
développement de la formation continue et
permanente qui porte le nom de Service de la
formation continue, professionnelle et permanente (désigné sous le sigle SeFoCoPP).
• Développement, Information, Conseil et
Accompagnement
> Informe et conseille sur l’offre de formation
de l’Université et les dispositifs de formation
continue et en alternance
> Répond à toute demande de formation sur
mesure, adaptée aux contraintes de l’entreprise
et de ses salariés
> Accompagne les salariés et les demandeurs
d’emploi dans la construction d’un itinéraire de
formation personnalisé et dans leur démarche
de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)
> Apporte assistance et conseil aux composantes de l’université pour le développement
de leur projet de formation continue ou professionnalisante
Le SeFoCoPP a pour missions de :
> répondre à la demande de qualification des
salariés du monde socio-économique, en assurant le développement de l’activité formation
continue et professionnalisante notamment
en alternance
> développer des actions de formation destinées à permettre l’accès à l’enseignement supérieur de toute personne ne disposant pas des
titres requis
> favoriser le contact du public le plus large
avec les activités éducatives de l’université
> contribuer au développement de la validation
des acquis de l’expérience
• DAEU (Diplôme d’Accès aux Études Universitaires), D.U. (Diplômes d’Université
de préparation à l’entrée dans les licences),
Pré-DAEU (année de préparation à l’entrée
au Diplôme d’Accès aux Études Universitaires),
• Université Ouverte (UO) : enseignement
tout public, à finalité culturelle, sans aucun
prérequis, ne donnant pas lieu à délivrance de
diplôme.
•­ Section des Étudiants Empêchés (SEE) :
formation des étudiants dits « empêchés » faisant l’objet de mesures privatives de liberté.
6
L’Université Ouverte
a
u sein du Service de Formation
Continue Professionnelle et Permanente (SeFoCoPP), l’Université Ouverte accueille toute
personne en quête d’un enseignement universitaire, sans pré-requis.
Les stagiaires sont représentés au sein de la
Commission Pédagogique et peuvent ainsi
s’exprimer sur les orientations de l’Université
Ouverte (choix des projets, nouveaux cours, etc.)
1 - Le public
Tout public sans aucune condition d’âge, ni de
diplôme.
3 – Les enseignants
Qu’ils soient enseignants-chercheurs en
poste à l’Université Paris Diderot – Paris 7 ou
chargés de cours, les intervenants ont tous reçu
l’agrément des commissions de spécialistes de
l’université pour enseigner.
2 - Les objectifs
> Proposer, dans le cadre de l’Université, des
enseignements accessibles à tous, ne donnant
pas lieu à délivrance de diplôme et permettant de
bénéficier du rayonnement de la culture universitaire.
> être un lieu d’échanges, un point de rencontre
entre le monde universitaire et le grand public,
dans une perspective d’enrichissement mutuel.
4 - Les relations extérieures
L’Université Ouverte de Paris Diderot
– Paris 7 fait partie de deux associations qui
regroupent, dans un souci d’information et de
collaboration, des Universités de même type :
> UFUTA (Union Française des Universités Tous
Âges),
> AIUTA (Association Internationale des Universités du Troisième Âge).
Pour atteindre ces objectifs, l’Université Ouverte a fait le choix :
> d’un enseignement en petits groupes pour
favoriser les échanges
> de la participation de tous les acteurs, stagiaires et enseignants
Les stagiaires qui le souhaitent peuvent
contribuer au fonctionnement de l’UO en participant bénévolement à l’accueil ou à l’élaboration
de certains projets.
Dans chaque cours, des délégués élus sont chargés d’assurer la liaison avec l’administration et
assistent les enseignants dans certaines tâches
matérielles.
7
l
• Cycles introductifs de 10 ou 12 heures
Cinq ou six conférences de 2 heures sur
de nouveaux thèmes.
a journée de concertation en septembre
Afin de vous aider à mieux choisir les
cours auxquels vous souhaiteriez vous inscrire,
une journée de concertation est organisée miseptembre pendant laquelle les enseignants
vous proposent leur programme et répondent
à vos questions.
• Groupes d’étude
Suite naturelle des cours, bien que leur
fréquentation ne soit pas un préalable exigé, les
groupes d’étude réunissent 12 à 15 stagiaires
qui se livrent à des travaux de recherche ou de
réflexion sur un thème choisi, sous le contrôle
d’un enseignant-chercheur qui en assure, à
raison de 18 h ou 30 h par an, la cohérence et le
suivi.
Le calendrier des cours est établi par
l’enseignant et les stagiaires en fonction de
l’avancement des travaux.
Cette formule permet la consolidation
des connaissances acquises pendant les cours,
conduit à des réalisations qui peuvent prendre
des formes diverses (montage d’une exposition,
confection de catalogue, publication...) tout en
resserrant les liens entre les stagiaires.
En prolongement de ces cours, des visites ou
voyages facultatifs peuvent être organisés.
Dans ce cas, tout ou partie des frais sont à la
charge des stagiaires.
Les enseignements
Différentes formules d’enseignement,
qui tiennent compte des vacances universitaires, vous sont proposées :
• Cours hebdomadaires / Ateliers
Ils sont donnés à des groupes d’environ
35 stagiaires, à raison de 30, 36, 38, 40, 42, 46,
48 ou 60, 64, 69 heures annuelles, au rythme
de 1 h 30, 2 h ou 3 h hebdomadaires étalées sur
12 à 24 semaines.
Cette formule conviviale permet un contact
direct entre enseignants et stagiaires.
• Visites-conférences (18 h)
Elles comportent un volume horaire
global de 18 ou 24 heures et réunissent une
vingtaine de stagiaires.
• Conférences, Rencontres-Conférences
Ces enseignements sont organisés au
cours de l’année dans des disciplines variées.
En 2012 / 2013, les conférences portaient sur
Albert Camus (deux conférences par Agnès
• Modules de 10h et 18 h
Même principe que les cours mais volume horaire réduit.
8
Organisation
des enseignements
de l’Université Ouverte
Spiquel) et sur l’Écosse (conférence par Elizabeth Gaudin). En 2014/2015 : Femmes d’Alger,
par Régis Labourdette.
Depuis 1998/1999 des rencontresconférences permettent à des stagiaires de
faire partager leurs connaissances et expériences professionnelles à leurs co-stagiaires.
• Modules universitaires
Un module correspond à une unité d’enseignement dans le cadre d’un cursus classique
de l’Université.
Dans la limite des places disponibles, les stagiaires de l’Université Ouverte peuvent y accéder sans toutefois obtenir la validation d’un
diplôme.
Un certificat de présence faisant état des
notes obtenues peut être délivré par l’enseignant. Cette formule vous permettra de vous
initier à l’enseignement universitaire tel qu’il
est proposé aux étudiants en formation initiale.
!
Les cours ne pourront s’ouvrir
que sous réserve d’un nombre
minimum d’inscrits
• Séminaires
En prolongement de ces actions, l’UO a
organisé ces dernières années des séminaires.
En mai 2010 un séminaire philosophie/histoire
de l’art s’est tenu à la Villa Finaly à Florence,
sous la conduite de Marie-Pierre Baudrier et
Denis Lavalle.
Une brochure rendant compte des travaux de ce
séminaire, est disponible au secrétariat de l’UO.
Cours de langue et ateliers : 8 stagiaires
Autres cours : 12 stagiaires
9
Les enseignements de l’UO
D’autres cours pourront être proposés à la rentrée
10
Arts
11
Arts
Architecture
Le château en France,
de la Renaissance à la Belle-époque (1450-1900)
Cours de 42 h dispensé par Didier Bouchard, incluant trois visites-conférences
en Île de France : aux châteaux d’écouen, de Maisons-Laffitte, de Champs sur Marne.
E
njeu symbolique et signe de pouvoir, le château est l’objet d’une longue rivalité
où l’aristocratie se voit défiée, puis supplantée par la classe bourgeoise. Sous les régimes
monarchiques, les types architecturaux les plus novateurs, et qui seront les plus imités, naissent
tantôt de l’initiative du souverain, tantôt de quelques riches particuliers arrivés au sommet de
la fortune et des honneurs. Le cours, qui abordera l’architecture, le décor intérieur et l’art des
jardins, se développera autour de trois grandes périodes historiques :
I/ la pré-Renaissance et la Renaissance, avec l’affirmation du château ouvert, l’adoption
du style italien, et les commandes de François Ier.
II/ Le Grand siècle et le siècle des Lumières, depuis l’invention du classicisme par
François Mansart et Louis Le Vau jusqu’au néo-classicisme du règne de Louis XVI.
III/ Le xixe siècle et la résurrection des styles du passé, avec la floraison des châteaux
néo-Renaissance ou néo-gothique, et l’apport d’Eugène Viollet le Duc…
12
Arts
Architecture
Le décor intérieur en France entre 1830 et 1930,
du temps de l’historicisme jusqu’à celui de l’Art-Nouveau, et de l’Art-déco
Module de 24 h dispensé par Didier Bouchard
C
e module comportera deux visites-conférences : au Musée des Arts Décoratifs et au
Palais de la Porte-Dorée couplé avec l’église du Saint-Esprit.
Le siècle qui va de 1830 à 1930 voit le décor intérieur suivre, compléter, et parfois amplifier les
mutations stylistiques de l’Architecture. Les styles du passé sont d’abord cités ou copiés, puis
l’Art-Nouveau impose des formes inédites, et par là ouvre sur la modernité.
I/ Le temps de l’Historicisme
La révolution romantique de 1830 met fin au règne du néo-classicisme et ouvre la voie à
la résurrection des styles du passé.
C’est le temps de l’historicisme et du style « Troubadour ».
Les décors néo-Renaissance connaissent autour de 1840 une vogue dont témoignent encore
quelques ensembles (chambre de W. Hope au Musée des Arts-Décoratifs, salle du Conseil
à l’hôtel de Villars).
Surtout la mode néo-gothique est transcendée par les restaurations créatives d’Eugène
Viollet le Duc qui lui donne ses lettres de noblesse, aux châteaux d’Abbadia et de Pierrefonds,
et qui le premier de son temps a le projet d’unifier architecture, décor et mobilier et de les
soumette au dessin d’un même créateur.
II/ Le temps de l’éclectisme
Contemporain de l’historicisme, l’éclectisme combine des citations de plusieurs styles du
passé, il est par excellence le style du Second Empire, et l’Opéra-Garnier est son chef-d’œuvre.
Dans l’architecture privée les décors de l’hôtel Païva se hissent au même niveau.
13
III/ L’Art-Nouveau
Après 1892 un style neuf rejette l’idée de pastiche ou de citation des styles du passé et
puise directement dans la nature, et surtout dans le monde végétal des formes nouvelles, souvent
sinueuses et fluides : c’est l’Art-Nouveau, formulé pour la première fois à Bruxelles par Victor
Horta, et qui connaît très vite un foyer français grâce à Hector Guimard.
L’intuition de Viollet le Duc est réalisée : un tout architectural et décoratif unit l’édifice,
son décor intérieur et son mobilier, comme on peut le voir aujourd’hui encore à l’hôtel Mezzara.
IV/ L’Art-Déco
Après 1910 un style plus dépouillé et nourri de références classiques supplante les lignes
courbes chères à l’Art-Nouveau, il peut donner sa pleine mesure après la première guerre mondiale,
et trouve son nom en 1925, à l’occasion de l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs
de Paris : le style Art-Déco.
Nous évoquerons entre autres les créations de J.-E. Ruhlmann à l’hôtel Potocki, et le
chef-d’œuvre tardif du style Art-Déco : le Palais de la Porte-Dorée de 1931.
14
Arts
Histoire de l’Art
Esthétique médiévale et de la Renaissance
Cours de 42 h dispensé par Sylvie Claret de Fleurieu
(Pour les nouveaux inscrits : le premier cours sera consacré à expliquer brièvement les principales
spécificités de la perspective et de son contexte d’émergence durant le premier quart du xve siècle)
C
e sont les œuvres de A. Lorenzetti et de son frère P. Lorenzetti, du Maître du maréchal
Boucicaut, de Giotto, de Masaccio, de Van Eyck qui nous ont permis de comprendre que l’invention
de la perspective n’a pas eu pour objectif de représenter l’espace et encore moins un « espace infini ».
Au contraire, avec la Tavoletta de Brunelleschi comme avec les Époux Arnolfini de van Eyck, nous
avons vu que la perspective travaillait à projeter le peintre et le spectateur à l’intérieur d’un monde
clos, fini, dans lequel le Sujet/le Moi se connaît et se perçoit comme principe organisateur de ce
qu’il imagine et construit. Ainsi, toute révolutionnaire que soit cette invention, elle convoque en
elle un univers mental et spirituel qui reste en partie celui de l’Antiquité et du Moyen Âge. C’est
dans ce contexte, et parce que nous n’avons pas eu le temps de l’étudier, que nous aborderons
les réflexions de Léonard de Vinci sur les limites de la perspective dont il ne va pas contester la
validité scientifique mais plutôt son incapacité à donner de l’homme une image plus complète.
Ses réflexions écrites comme peintes nous conduiront alors à nous interroger sur les raisons qui
l’amènent à inventer ce révolutionnaire dispositif de représentation, le Sfumato, lequel n’est pas
réductible à une simple technique ou « procédé pictural ». D’ailleurs nous réfléchirons, toujours à
partir de ses œuvres, aux liens qui unissent ce sfumato et son extraordinaire pratique du dessin
préparatoire qu’il qualifiait de « componimento inculto » ou « esquisse informe » (pratique qui
n’avait aucun précédent dans toute l’histoire de la peinture).
Puis nous aborderons cette autre grande révolution que Léonard avait pressentie et
que la fin de la Renaissance met en scène autant dans ses œuvres que dans sa littérature : la
conscience de l’existence de l’infini, soit ce bouleversement scientifique si radical qu’il fera dire
à Alexandre Koyré que « l’esprit européen, a subi – ou accompli – une révolution spirituelle très
profonde, révolution qui modifia les fondements et les cadres mêmes de notre pensée et dont
la science moderne est à la fois la racine et le fruit ». Révolution dont nous verrons quelles ont
été les conséquences sur l’utilisation de la perspective laquelle s’en trouve alors profondément
transformée.
15
I/ xvie siècle : de la «perspective linéaire» fixe au «sfumato» de Léonard de Vinci
A) De la définition « linéaire » de la forme à son « estompement » : raisons et moyens de la
remise en question de la stabilité de la « forme perspective ». Léonard et la forme estompée ou
« enfumée » : les raisons scientifiques de cette nouvelle rupture formelle que constitue l’invention
du sfumato.
B) Le « componimento inculto » ou l’esquisse informe : sens et fonctions du « mouvement
de la ligne » dans le dessin de Léonard.
C) Nicolas de Cues et la métaphore des deux images dont l’une « moins ressemblante serait
vivante ».
II / Du xvie au xviie siècle. Léonard de Vinci : « Quelle est cette chose qui ne se donne point et
qui si elle se donnait cesserait d’exister ? C’est l’infini qui, s’il pouvait se donner serait limité et
fini, car ce qui peut se donner a une limite commune avec la chose qui l’entoure par ses extrémités,
et ce qui ne peut se donner est ce qui n’a pas de limites ».
A) Les « voûtes » peintes de Mantegna, du Corrège, de Cigoli, de Lanfranco, de Pozzo :
un firmament de moins en moins solide, de moins en moins « fini». Émergence d’une nouvelle
conception de l’homme et de son rapport au « cosmos ».
B) Révolution cosmologique, théologique et philosophique : la question de l’univers infini
et/ou de son absence de forme définissable chez Copernic, Giordano Bruno, Galilée, Kepler,
Pascal : « Tout ce monde visible n’est qu’un trait imperceptible dans l’ample sein de la nature. Nulle
idée n’en approche, nous avons beau enfler nos conceptions au-delà des espaces imaginables,
nous n’enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses. C’est une sphère infinie dont
le centre est partout, la circonférence nulle part. Enfin c’est le plus grand caractère sensible de
la toute-puissance de Dieu que notre imagination se perde dans cette pensée (...) Qu’est ce que
l’homme dans l’infini ? ».
III/ De la Beauté et de sa représentation peut-être impossible
A) Du Saint Sébastien d’Aigueperse de Mantegna aux Esclaves de Michel-Ange : la Beauté
défigurée. Michel-Ange : « Dis-moi de grâce, Amour, mes yeux voient-ils vraiment / la beauté
à laquelle j’aspire, ou bien est-ce / que je la porte en moi, si bien qu’où je regarde / son visage
sculpté m’apparaît sûrement ? ».
B) Botticelli et Vénus, du Printemps à la Naissance de Vénus.
16
Arts
c
Histoire de l’Art
Analyse des œuvres d’art
Module de 20 h dispensé par Michel Hommet
e sont souvent les œuvres que nous avons l’impression de bien connaître, celles qui nous
sont les plus familières qui, finalement, recèlent le plus de mystères et résistent encore et toujours
à l’analyse. Partant de cette simple constatation, ce cycle propose de reconsidérer, à travers une
nouvelle analyse, les œuvres extrêmement célèbres de l’art occidental. Il s’agit donc d’éclairer au
maximum les zones d’ombres en évoquant à la fois le contexte historique, dans lequel l’œuvre
s’est épanouie, mais aussi la vie et les principaux travaux de l’artiste ainsi que tous les aspects,
techniques, iconographiques ou symboliques qui sont généralement présents dans un tableau. À
travers cette approche pluridisciplinaire, nous espérons ainsi livrer les différentes significations
et degrés de lecture de l’œuvre.
Liste des œuvres
1) La Tapisserie de Bayeux. Anonyme (après 1066)
Mondialement connue, la Tapisserie de Bayeux mérite d’être analysée de près étant donné
qu’elle constitue actuellement l’un des rares documents relatant l’invasion de l’Angleterre par
les Normands. Plus qu’une simple propagande guerrière, nous verrons en quoi cette tapisserie,
unique en son genre, reste une formidable source d’informations sur cette période trouble du
xie siècle.
2) Le tableau dit : Les époux Arnolfini de Jan van Eyck (1434)
Communément admis pour être le portrait des époux Arnolfini, ce tableau divise
désormais les spécialistes suite à une récente étude, annonçant qu’il s’agirait plutôt de van
Eyck lui-même, posant avec sa femme enceinte. L’analyse de cette œuvre cherchera, entre
autres, à percer le mystère en exposant les arguments des deux thèses contradictoires.
3) Le diptyque de Melun de Jean Fouquet (vers 1456)
Œuvre célèbre de l’enlumineur français Jean Fouquet, ce diptyque, représentant le
donateur avec son saint patron et la vierge, entourée d’angelots aux couleurs vives, conserve
quelque chose de « surnaturel » que nous tâcherons d’analyser, à travers de multiples
considérations.
4) La bataille de San Romano. Paolo Uccello (première moitié du xve siècle)
Considéré comme l’un des premiers tableaux utilisant la perspective, nous verrons, à
travers l’analyse de détails, que cette fameuse Bataille de San Romano représente bien plus
17
qu’une simple mise en pratique d’une technique artistique. En insistant notamment sur le
contexte historique, nous prendrons conscience de la situation bien particulière de l’Italie, en
ce début du xve siècle.
5) Légendes de Nicolas de Bari. Fra Angelico (vers 1477)
Fra Angelico, ce moine peintre vivant à la Renaissance, nous a laissé une œuvre fascinante
et les petits panneaux consacrés aux légendes de Nicolas font certainement partie de ses
travaux les plus énigmatiques. En revenant sur les textes évoquant les légendes de Nicolas,
nous verrons quels sont les épisodes que l’artiste a tenu à illustrer et quelles significations
nous pouvons en dégager.
6) Louis iii et sa cour. Andrea Mantegna (entre 1464 et 1474)
Cette célèbre fresque, réalisée par Mantegna au château de Mantoue, nous montre Louis iii
de Gonzague entouré de sa famille et de sa cour. Néanmoins la signification exacte de cette
fresque échappe toujours à l’analyse car nous ne savons pas ce que font vraiment ces gens dans
cette scène. Cette conférence se charge, par conséquent, de donner un maximum d’éléments de
réponse afin que chacun puisse se faire sa propre idée.
7) Le martyr de Sébastien. Antonello et Piero Pollaiolo (vers 1415)
L’histoire biblique du martyr de Sébastien a abondamment été traitée en peinture mais
cette œuvre, réalisée par les frères Pollaiolo, au tout début du xve siècle, est certainement l’une
des plus insolites. En procédant par comparaison avec d’autres peintures traitant du même
thème, nous essayerons de dégager ce qui constitue toute l’originalité de cette composition.
8) La prédication de Marc à Alexandrie. Gentile Bellini (entre 1504 et 1507)
Sur cette immense toile, Gentile Bellini, l’un des premiers peintres de l’École Vénitienne,
a réussi à intégrer un nombre considérable de personnages rassemblés devant la façade d’une
église. à travers l’analyse symbolique des détails, nous tâcherons de donner un sens à cette
composition, notamment en rappelant le rôle des divers participants.
9) L’incendie du Borgo. Raphaël (entre 1514 et 1517)
Cette imposante fresque, conçue par Raphaël au palais du Vatican, célèbre un événement
miraculeux qui se serait déroulé au ixe siècle et la tâche principale de cette conférence consistera
à démontrer en quoi cette célébration a pu jouer un rôle primordial dans l’esprit de reconquête
de la Contre Réforme catholique.
10) Le jugement de Pâris. Niklaus Manuel Deutsch (à partir de 1520)
Le Jugement de Pâris est certainement l’un des thèmes, issus de la mythologie grecque, qui
a le plus été traité par les artistes depuis l’Antiquité. Cependant, le « peintre mercenaire » qui a
réalisé ce tableau, propose une réinterprétation du mythe, en lui conférant une dimension morale,
ce qui reflète bien la mentalité différente des hommes de la Renaissance ; ce que soulignera, entre
autres, cette conférence.
18
11) La boutique du boucher. Annibal Carrache (vers 1585)
Longtemps considérées comme l’apanage des peintres hollandais, les scènes dites
« intimistes », qui nous montrent des artisans et autres personnes modestes, sont en effet encore
très rares dans la peinture italienne, au xvie siècle, si bien que cette boutique du boucher, constitue
déjà une curiosité qu’il convient d’analyser de près.
12) Le portrait de la reine élisabeth ire. George Gower (vers 1590)
Ce portrait de la reine élisabeth ire a été réalisé par l’un des tout premiers peintres
britanniques que l’on connaisse ; ce qui constitue déjà une curiosité mais nous verrons surtout
que le contexte historique n’a pas été oublié et qu’il y a dans cette œuvre bien plus qu’un simple
portrait servant une propagande royale.
13) Rixe de musiciens. Georges de La Tour (entre 1620 et 1630)
Georges de La Tour, surtout connu pour ses peintures de saints éclairés à la bougie, nous a
aussi laissé des tableaux mettant en scène des individus peu fréquentables, comme ces musiciens
ambulants qui s’affrontent pour une raison encore ignorée. Nous tâcherons par conséquent,
de donner un sens à cette surprenante composition, notamment en insistant sur le contexte
historique de la Lorraine au xviie siècle.
19
Arts
L’
Histoire de l’Art
Le problème de la narration en histoire de l’art
Cycle de 12 h dispensé par Klaus Speidel
« art est un pouvoir mystérieux qui peut aller de pair avec l’événement, du moins dans
certaines conditions ; il encourt toutefois un mortel péril dès l’instant où il se met ou se veut
au service de l’événement. L’art n’a pas à illustrer tout ce qui a pu se produire dans le passé ni
même forcément tel ou tel fait marquant du passé. Nous ne sommes plus à l’époque de l’ancienne
Thèbes ou de l’ancienne Ninive où l’art n’était ni plus ni moins qu’une chronique en images. »
Jacob Burckhardt
L’affirmation de Jacob Burckhardt anticipe une conviction qui guide beaucoup d’historiens
de l’art au xxe siècle : le contenu narratif d’une peinture a peu d’intérêt. Ce qui importe est
comment elle montre – voire comment elle montre sa propre picturalité.
C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles il n’existe pas encore, « en histoire de l’art,
une narratologie digne de ce nom » et que la discipline a « obstinément continué à évaluer les
récits visuels avec des critères franchement obsolètes », comme le dit l’historien de l’art Lorenzo
Pericolo dans un ouvrage consacré à la question de la narration chez le Caravage.
Dans notre série de conférences, nous allons explorer les problèmes et débats majeurs liés
à la narration en histoire de l’art en nous appuyant sur des textes et des analyses d’œuvres de
différentes époques. Plutôt que de nous tenir à un parcours purement chronologique, ce sera le
problème de la narration dans l’image qui nous servira de guide. Nous découvrirons ainsi, par le
biais de ce sujet, des époques essentielles de l’histoire de l’art.
I/ Le problème de la narration en histoire de l’art
Dans notre séance introductive nous allons aborder la question de la narration en histoire
de l’art de deux perspectives : d’abord il s’agira d’élucider dans quelle mesure l’histoire de l’art est
elle-même une discipline narrative et de savoir si la narrativité de la discipline pose problème.
Ensuite, nous tâcherons de comprendre pourquoi une théorie de la narration dans l’image n’existe
pas encore en l’histoire de l’art et dans d’autres sciences de l’image.
20
II/ L’art préhistorique, nous raconte-t-il quelque chose ?
Lorsqu’ils décrivent les images sur les parois des grottes préhistoriques, les archéologues
parlent d’un « homme frappé par un bison » à Lascaux, d’un « homme portant quelque chose sur
l’épaule, poursuivi par un bison » à Le Roc-de-Sers et d’un « homme dressant les bras devant un
bison qui le charge » à Villars. De prime abord, la liste des descriptions scientifiques de ces images
ressemble à une liste de propositions narratives. Toutefois, les informations sur les fonctions
des images sont peu nombreuses et les hypothèses concernant leur raison d’être affluent.
L’hypothèse la plus récurrente considère qu’elles avaient une fonction « rituelle », « chamanique »
ou « magique » et peut donc sembler s’opposer à leur compréhension narrative de prime abord
naturelle. Ce point de départ va nous permettre de mettre en lumière les présupposés implicites
qui gouvernent notre réception des images et qui peuvent fausser notre compréhension d’œuvres
d’époques ou cultures éloignées de la nôtre.
III/ Comment l’Antiquité racontait ou Du Laocoon
C’est une œuvre antique qui est au centre d’un débat qui touche de près à des questions
de narration au xviiie siècle. Le Groupe du Laocoon, une statue grecque constitué de trois figures
– un homme au centre et un garçon de chaque côté – est redécouverte presque intacte en 1506
et aussitôt acquise par le pape Jules II. Dès sa découverte, l’architecte Giuliano da Sangallo
l’identifie avec une sculpture décrite par Pline l’Ancien. Le Groupe du Laocoon déclenche au
xviiie siècle une polémique qui oppose de nombreux théoriciens de l’art allemands. Elle débute
par la publication du texte Du Laocoon, ou des limites respectives de la poésie et de la peinture par
G.-E. Lessing en 1766. Le théoricien y critique les conceptions de l’archéologue J. Winckelmann
de manière fondamentale et tente d’établir une distinction définitive entre les arts visuels
essentiellement descriptifs et la littérature essentiellement narrative. Beaucoup de théoriciens
actuels adhèrent encore aux idées de Lessing. Cette séance nous permettra d’introduire des
distinctions fondamentales entre les modalités de la narration picturale.
IV/ L’art hollandais est-il narratif ou descriptif ?
Dans notre quatrième séance, nous allons approfondir la distinction narration/description.
Mais cette fois-ci ce sera la polémique déclenchée par l’ouvrage L’art de dépeindre de Svetlana
Alpers qui sera au centre de nos explorations. Celle-ci a pour sujet la « bonne » interprétation
de la peinture hollandaise du xviie siècle. Selon Alpers, elle serait essentiellement descriptive et
même anti-narrative. à partir d’un débat où nous entendrons notamment les voix des historiens
de l’art Louis Marin et Georges Didi-Huberman, nous allons essayer de déterminer ce qu’il en est
réellement et ce, bien sûr, en nous appuyant sur les textes et les peintures.
21
V/ L’art abstrait et la narratophobie du Modernisme
Selon Clement Greenberg, l’un des critiques d’art les plus influents du xxe siècle, la
transparence, et le récit qu’elle permet, est pernicieuse en peinture car elle nous fait détourner
le regard de ce qui, seul, peut constituer la qualité d’un tableau : la peinture. Le théoricien
français Mikel Dufrenne suit Greenberg pour dire que « l’intelligence esthétique est inversement
proportionnelle à l’attention portée à l’objet représenté. Quand un tableau attire l’attention sur ce
qu’il représente, tant pis pour lui, et quand un critique se laisse fasciner par ce qui est représenté
et qu’il ne regarde pas au delà, c’est-à-dire le tableau lui-même, tant pis pour lui aussi ! ».
L’art abstrait, en particulier l’action painting à la Jackson Pollock, est souvent perçu comme
celui qui incarne le mieux les idéaux modernistes. Pourtant, à y regarder de près, nous nous
apercevons que la narration n’en a pas été entièrement éliminée...
VI/ Conclusions
22
Arts
Arts plastiques
Initiation à l’art plastique
s
Atelier de 42 h dirigé par Dominique Duchesne
elon les souhaits des participants et les possibilités du moment, 2 séances de trois heures
seront consacrées soit à l’approfondissement du travail soit à des visites d’expositions.
à travers une nature morte, un paysage, une abstraction, une étude d’après nature ou un
dessin d’imagination, nous aborderons :
• une approche de la technique du crayon :
2 séances
• une approche de la technique du fusain :
2 séances
• une approche de la technique du pastel sec et du pastel gras : 2 séances
• une approche de la technique de l’aquarelle et de l’encre :
4 séances
• une approche de la technique de la gouache :
2 séances
• une approche de la technique de l’acrylique : 2 séances
23
Arts
Arts plastiques
Techniques en Art Plastique : Perfectionnement
s
Atelier de 42 h dirigé par Dominique Duchesne
elon les souhaits des participants et les possibilités du moment, 2 séances de trois heures
seront consacrées soit à l’approfondissement du travail soit à des visites d’expositions.
Stage de 14 séances de 3 heures : à partir d’une nature morte, un paysage, une abstraction,
une étude d’après nature ou tout autre support.
Nous approfondirons l’étude de trois principales techniques :
Le dessin : 4 séances. Nous aborderons l’étude des proportions, des valeurs, du dessin
d’analyse, de la composition d’un tableau, de la perspective. Principaux matériaux employés :
crayons, fusains.
L’aquarelle : 6 séances. Nous étudierons la technique de l’aquarelle dite « sèche », la
technique de l’aquarelle dite « humide », l’épargne des blancs, l’étude des valeurs des transparences
et l’harmonie des couleurs à travers un paysage et une nature morte.
Pastel sec : 2 séances. Approfondissement de la technique sur divers supports. Dessin
d’imagination et technique mixte.
24
Arts
Musique
Le pouvoir de la musique au cinéma
5
Module de 20 h dispensé par Philippe d’Aram
conférences
• Le pouvoir de la musique au cinéma
• La musique dans les films policiers et les films de westerns
• L’opéra et la musique de film (différence)
• La musique dans les comédies musicales
• La musique dans les films d’animation
Et 3 Conférences thématiques sur :
• John Williams
• Ennio Morricone
• Bernard Herrmann
Les deux cours restant, seront consacrés à des analyses de musique de film, et des visionnages
de documentaires sur la méthodologie entre les metteurs en scène et les compositeurs.
25
Arts
Musique
C
Découverte du monde de l’opéra
Cycle de 10 h dispensé par Julia Le Brun
armen, Placido Domingo, Giuseppe Verdi, voici des noms qui ne sont étrangers à
personne. Ils renvoient à un monde magique, celui de l’opéra, qui ouvre l’esprit à une multitude
d’univers : la musique classique, le chant, le théâtre, la danse, l’histoire… La voix et la musique
permettent l’expression des passions humaines les plus profondes en les sublimant.
Le but de ce cycle de conférences est de faire découvrir et comprendre la diversité du monde de
l’opéra à travers l’étude approfondie d’une sélection d’œuvres phares. Elles seront illustrées avec
les meilleurs extraits audio et vidéo.
Chaque séance sera organisée en deux parties :
• La présentation d’une période donnée de l’histoire de l’art lyrique
• L’étude d’une œuvre représentative de cette période
• Le compositeur et le contexte de composition
• Le livret et le librettiste
• Les personnages et leurs voix
• Construction de l’œuvre et analyse musicale
• Place de l’œuvre dans l’histoire de la musique
Aucune connaissance préalable n’est requise pour ce cours.
Ce cours est accessible aux personnes ayant suivi les cursus précédents ainsi qu’aux nouveaux inscrits.
Une sortie à l’opéra pourra être organisée en conclusion du cursus pour les personnes intéressées.
Séance 1 :
Séance 2 :
Séance 3 :
Séance 4 :
Séance 5 :
L’opéra baroque français
Cap sur : Platée (1745) – Jean-Philippe Rameau
La période classique
Cap sur : Les Noces de Figaro (1786) – W.A. Mozart
Le Bel Canto
Cap sur : L’Élixir d’Amour (1832) – G. Donizetti
Richard Wagner (1813-1883)
Cap sur : Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg (1868)
Giacomo Puccini (1858 – 1924)
Puccini entre lyrisme italien et modernité musicale
Cap sur : Turandot (1926)
26
Arts
Musique
Une période, un compositeur
S
Cours de 40 h (20 cours de 2 h ; 4 cours par compositeur)
dispensé par Damien Etchegorry
i le mélomane sait apprécier certaines œuvres des grands maîtres de la musique savante
occidentale, il est également important de s’intéresser au contexte historique, culturel inhérent
à leurs créateurs, aux influences diverses de ces derniers, à leur formation musicale et à leurs vies
sociales.
Ce cours propose de suivre l’évolution du style de cinq compositeurs d’époques différentes.
Chaque cours comprend une partie historique illustrée par de courts extraits musicaux (1re heure)
et se terminera par l’étude détaillée d’une œuvre musicale (2de heure)
Programme 2015/2016 :
• Renaissance : Carlo Gesualdo
• Baroque : Jean-Sébastien Bach
• Classique : Christoph Willibald Gluck
• Romantique : Modeste Moussorgski
• Moderne : Benjamin Britten
27
Arts
Musique
Musique et interprétations :
écoutes comparées d’œuvres majeures de l’histoire de la musique
C
Module de 18 h (9 cours de 2 h) dispensé par Damien Etchegorry
e module permet de redécouvrir certains chefs d’œuvres de la musique savante européenne
au travers d’interprétations différentes. L’objectif est d’indiquer la place importante conférée à
l’interprétation dans l’appréhension d’œuvres musicales afin de tenter de répondre à la question
suivante : l’appréciation d’une œuvre musicale est-elle conditionnée par son interprétation ?
Pour ce faire, nous comparerons pour chaque œuvre étudiée plusieurs enregistrements aux
caractéristiques différentes.
1re séance :Gymnopédie n° 1 de Satie / Unis dès la plus tendre enfance de Gluck (Iphigénie
en Tauride)
e
2 séance :
Der Freischütz de Weber (Ouverture) / Te Deum de Charpentier (Prélude et
Te Deum laudamus)
e
3 séance :
Libiamo ne’lieti calici de Verdi (La Traviata) / Symphonie n° 3 de Beethoven
(3e mouvement)
4e séance :
Summertime de Gershwin (Porgy and Bess)/ Symphonie pour les soupers du
Roy de Delalande (1er caprice de Villers-Cotterêts)
5e séance :
A dagio pour cordes de Barber / Carmina Burana d’Orff (In Truitina et
Dulcissime)
6e séance :
O Isis und Osiris de Mozart (La Flûte enchantée) / Sonate Au Clair de lune de
Beethoven (1er mouvement)
7e séance : When I’m laid de Purcell (Didon et Enée) / Les Préludes de Liszt (début)
8e séance : Rhapsody in Blue de Gershwin / Ingemisco de Verdi (Requiem)
9e séance :
Fanfares liturgiques de Tomasi (Annonciation) / Symphonie pour orgue et
orchestre de Saint-Saëns (3e mouvement)
Ce module aura lieu en alternance avec le module Les genres musicaux : écoutes et analyses
d’œuvres
28
Arts
Musique
Les genres musicaux : écoutes et analyses d’œuvres
Module de 24 h (12 cours de 2 h) dispensé par Damien Etchegorry
L’
objectif de ce module est de parcourir l’histoire des genres musicaux depuis leur origine
jusqu’à nos jours, en s’intéressant aussi bien aux genres vocaux qu’aux genres instrumentaux.
Chaque cours comportera donc une partie historique expliquant l’avènement des genres
musicaux étudiés, une partie d’analyse d’œuvres et plusieurs écoutes afin d’exposer l’évolution
de ces genres au cours de l’histoire de la musique.
1re séance :
2e séance :
3e séance :
4e séance :
5e séance :
6e séance :
7e séance :
8e séance :
9e séance :
10e séance :
11e séance :
12e séance :
La symphonie
Le nocturne
L’opéra comique
La passion
Le quatuor à cordes
Le poème symphonique
Le prélude
L’opérette
La valse
La pavane
La ballade
Le Te Deum
Ce module aura lieu en alternance avec le module Musique et interprétations : écoutes comparées d’œuvres majeures de l’histoire de la musique
29
Arts
Musique
L’orchestre et son histoire au fil des siècles
Cours de 30 h annuelles (10 conférences thématiques d’1 h 30 et 10 cours d’écoute/
analyse d’œuvres d’1 h 30), dispensé par Damien Etchegorry
S’
il est une formation instrumentale qui a subi nombres d’évolutions au cours des siècles,
c’est bien l’orchestre. Ce dernier évoque par ailleurs une réalité protéiforme car il peut être tantôt
à cordes, tantôt d’harmonie, de chambre comme philharmonique, classique aussi bien que de
jazz… Ce cours se déroulera en deux temps : dix conférences thématiques seront proposées et
seront systématiquement suivies de cours consacrés à l’analyse de deux œuvres musicales en lien
avec le thème étudié.
Exemples de thèmes
• L’art du chef d’orchestre
• L’orchestre postromantique ou l’orchestre hypertrophié
• L’orchestre à cordes
• Le Big Band, grand orchestre de jazz
• L’orchestre de cour à la Renaissance
Exemples d’œuvres analysées
• La 9e symphonie de L. van Beethoven
• L’Orfeo de C. Monteverdi
• Daphnis et Chloé de M. Ravel
• Symphonie des mille de G. Mahler
• Computer de B. Mintzer
Ce module précèdera le module L’Histoire de la musique au travers des arts picturaux et aura
lieu aux mêmes horaires.
30
Arts
Musique
L’histoire de la musique au travers des arts picturaux
Module de 15 h annuelles (10 cours d’1h30) dispensé par Damien Etchegorry
l’
histoire de l’art et celle des arts picturaux en particulier représentent un formidable
champ d’étude pour comprendre et découvrir les représentations et les pratiques musicales liées
à une époque donnée. Or, bien souvent, les œuvres picturales ont une histoire étroitement liée
aux œuvres musicales…
Ce module contient des cours thématiques mettant en lien un peintre et la musique, un
compositeur et un courant pictural, un courant à la fois pictural et musical ou bien encore des
représentations d’instruments au sein d’une époque donnée
1er cours : Paul Klee : autour de l’exposition Polyphonies de la Cité de la Musique (2011/2012)
2e cours : Les représentations du luth à l’époque baroque
3e cours : L’expressionnisme et la musique
4e cours :Debussy et les arts : autour de l’exposition Debussy, la musique et les arts du Musée
d’Orsay (2012)
e
5 cours : Musique et arts picturaux à la Préhistoire
6e cours : L’impressionnisme et la musique
7e cours : Les représentations du piano à l’époque romantique
8e cours :Boulez et la peinture : autour de l’exposition Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris
(2015)
9e cours : L’iconographie musicale des Cantigas de Santa Maria
10e cours :Rubens et la musique de son temps
Ce module succèdera au module Panorama de la musique savante européenne au xxe siècle
et aura lieu aux mêmes horaires.
31
Arts
C
Musique
Panorama de la musique savante occidentale au xxe siècle
Module de 22 h 30 (15 cours de 1 h 30) dispensé par Damien Etchegorry
omment a-t-on pu passer en moins de vingt ans du célèbre ballet Roméo et Juliette de
Prokofiev (1936) au Marteau sans maître de Boulez (1954) ? Et surtout comment expliquer que
des œuvres aux esthétiques si opposées, telles que le Pierrot lunaire de Schönberg (1912) et l’opéra
Pénélope de Fauré (1913) ou bien encore les Quatre derniers lieder de Richard Strauss (1948) et
4’33’’ de Cage (1952), puissent être contemporaines ?
Ce module propose de reconstituer le fil d’Ariane rompu avec le temps en étudiant les
différents courants stylistiques qui ont vu le jour depuis le début du xxe siècle afin de pouvoir
comprendre et apprécier ces changements esthétiques notables qui ont eu lieu sur une échelle de
temps très courte.
Après une séance introductive, chaque cours proposé sera consacré à l’étude d’un courant
stylistique donné et proposera plusieurs écoutes choisies permettant de mettre en valeur les
caractéristiques propres à chaque courant.
1er cours :
2e cours :
3e cours :
4e cours :
5e cours :
6e cours :
7e cours :
8e cours :
9e cours :
10e cours :
11e cours :
12e cours :
13e cours :
14e cours :
15e cours :
Séance introductive
Le wagnérisme musical français du début du xxe siècle
Le Groupe des Six
La Seconde École de Vienne : atonalité, dodécaphonisme et sérialisme
De la musique aléatoire à la forme ouverte
Du bruitisme au futurisme
La musique concrète
La musique électroacoustique
Musique stochastique et musique algorithmique : la musique en équations
Minimalisme et maximalisme : réaction et contre-réaction
La musique spectrale
Le néo-classicisme
La postmodernité et la nouvelle simplicité
La musique contemporaine américaine : une synthèse des principaux courants stylistiques
Quelles perspectives pour la musique contemporaine au xxie siècle ?
Ce module précèdera le module Panorama des musiques extra-européennes et aura lieu aux
mêmes horaires.
32
Arts
D
Musique
Panorama des musiques extra-europeennes
Module de 16 h 30 (11 cours de 1 h 30) dispensé par Damien Etchegorry
epuis les grandes expositions universelles de la fin du xixe siècle, les musicologues se
sont intéressés de plus en plus aux musiques extra-européennes. Les inventions des premières
machines à enregistrer et leurs perfectionnements au cours des années ont permis de conserver
depuis le début du xxe siècle un nombre considérable d’enregistrements sonores constituant une
formidable source d’étude pour ce qui deviendra au fil du temps une discipline à part entière :
l’ethnomusicologie.
Ce module consiste à voyager de part le monde et parfois à travers les époques pour (re)
découvrir des instruments de musiques, des ensembles instrumentaux ou vocaux typiques de
certaines régions du monde mais aussi des cultures musicales d’un pays ou d’une aire géographique, afin de prendre conscience de la multiplicité des pratiques musicales.
1er cours :
2e cours :
3e cours :
4e cours :
5e cours :
6e cours :
7e cours :
8e cours :
9e cours :
10e cours :
11e cours :
Séance introductive sur l’ethnomusicologie
Les voix du monde : tour d’horizon des pratiques vocales
Les orchestres de mariachi
L’opéra chinois
Le bandonéon, instrument roi du tango
Musiques de Bali à Java
La musique celte
La musique amérindienne
Les orchestres de steeldrums
Le théâtre Nô japonais
Le balafon d’Afrique occidentale
Ce module succèdera au module Panorama de la musique savante européenne au xxe siècle
et aura lieu aux mêmes horaires.
33
Arts
Musique
Visites-conférences des sites musicaux remarquables en Île de France
l
Conférences préalables aux visites de 1 h 30
Visites et/ou concerts d’environ 2 h sauf exception, Damien Etchegorry
a région Île de France concentre certaines des institutions musicales les plus prestigieuses
de France et d’Europe. Ce cycle de visites-conférences propose de visiter des sites particulièrement
remarquables, souvent chargés d’histoire. Chaque visite, guidée la plupart du temps sur place par
un conférencier, sera précédée d’un cours préalable d’1 h 30 ayant pour objectif de préparer la
visite.
Programme des visites saison 2015/2016
• Inauguration de l’orgue symphonique – Philharmonie de Paris (mercredi 28 octobre
2015) [à confirmer]
• Cité de la musique : le musée des instruments (exposition permanente)
• Cité de la musique : Chagall : le triomphe de la musique (exposition temporaire)
• Opéra de Paris : l’opéra Bastille
• Opéra de Paris : l’opéra Garnier
• Musée Claude Debussy à Saint-Germain-en-Laye
• Le Marathon des orgues
• La Maison de la Radio
• Le Théâtre du Châtelet
• Le Musée du Quai Branly : la collection musicale
• Le Théâtre des Champs-Élysées
34
Arts
n
Théâtre
Pratique théâtrale et représentation
Atelier de 69 h dirigé par Claire Lamballais
os intentions
Toute session de formation avec des publics qui ont d’autres attentes que les comédiens
professionnels est pour nous une occasion de rencontrer des regards neufs, de mettre en question
notre vision de la fabrication du théâtre. Nous souhaitons y transmettre une technique, un désir,
une joie de dire, de refaire, et une attitude de rigueur quant à l’activité en commun, que chacun
pourra intégrer diversement, à son rythme. Des scènes traitant de péripéties quotidiennes et
des improvisations sur des « sujets vécus » apporteront à qui le souhaite un lieu d’expression,
d’évacuation des tensions, de reformulation, et un espace d’échange dans la créativité. Pour qui
cherche un pur divertissement... la comédie n’est jamais de trop !
Voici la base de notre pédagogie, que nous adaptons au groupe au cours des séances :
La mise en place d’une période de détente en début de séance, ainsi que des exercices de
re-concentration et de prise d’énergie sont nécessaires pour retrouver un corps disponible. Le corps
est le vecteur principal des émotions, c’est par lui qu’elles transitent. Il convient d’en refaire un
allié, d’apprivoiser la respiration et la voix. Les exercices proposés correspondent à une approche
dynamique et permettent aux participants de découvrir une autre perception de leur corps, plus
légère, plus détendue mais également plus contrôlée.
Viennent ensuite les improvisations sur des thèmes liés au contenu du jour et dirigées sur
des personnages apparaissant dans le contexte choisi. Chacun propose ainsi des pistes et une
matière pour tous.
Enfin le travail de parole peut être abordé, mais seulement dans la deuxième partie de
l’atelier, d’abord par le biais d’exercices puis comme base de jeu après quelques séances de travail.
Dans notre approche, le travail de l’expression orale va de pair avec une mise en confiance devant
le regard des autres.
L’attention au groupe et parallèlement un encouragement individualisé permettent que,
lors de ce moment de plaisir partagé, chaque individualité trouve sa place, bénéficiant d’une
connaissance de soi et de l’autre, féconde et évolutive.
Il sera possible cette année d’assister et/ou de participer à des répétitions et de rencontrer
des professionnels de la scène : une découverte en acte des coulisses du spectacle.
Une restitution publique aura lieu à la fin de la session car le plaisir de la pratique théâtrale, c’est la
tension vers l’objectif de la représentation et le partage avec les spectateurs.
35
Arts
Audiovisuel
Filiations
Ô
Atelier de 72 h animé par Agnès Dupuy
mon fils, sois un jour plus heureux que ton père. Quant au reste, avec honneur, tu peux lui
ressembler.
Sophocle – Ajax
Émouvant père de substitution pour un enfant abandonné, ou père qui se cache derrière
un masque noir en tranchant la main de son fils : du Kid, de C. Chaplin, à Star Wars, de G. Lucas,
la relation des fils à leurs pères imprègne un pan considérable de l’histoire du cinéma, quels qu’en
soient l’époque, l’origine géographique ou le genre dramaturgique.
Cette relation de filiation engendre des sentiments forts et incontournables, dont chaque
réalisateur s’empare de façon différente pour questionner sa propre mise en scène.
Qu’est-ce qui dans ces films se transmet d’un père, ou d’une mère, à son enfant ? Et
d’un enfant à son parent ? Comment les choix de réalisation rendent-ils compte de ces formes
intrigantes de transmission ?
Comment y sont filmés, d’un plan à l’autre, les rapports de violence, d’amour, d’indifférence,
de mystère, d’égoïsme, de solitude, d’admiration, de non-dits, de distance ou de temporalité ?
Comment le traitement de la lumière, des couleurs, du cadre, du son, du montage et du
jeu des acteurs nous ouvre-t-il sur une nouvelle perception du monde à travers ce lien de filiation
construit, détruit ou reconstruit ?
Nous regrouperons ainsi trois figures principales : les monstres, les piliers et les absents.
Les monstres ont certes des visages aimables, et parce qu’aimables, ils vont, pour les personnages,
rendre plus délicate l’opposition à cette filiation.
Les piliers reposent, eux, souvent sur un socle qui bouge, voire qui vacille, et tout l’enjeu
sera de creuser la brèche ou de la colmater.
36
Les absents enfin, ceux qui ne sont pas là, dont il s’agira paradoxalement de se défaire, car
leur vide prend une place fantomatique qui empêche de se relier au monde.
Ces trois figures nous permettront ainsi de parcourir les œuvres de réalisateurs parmi
lesquels :
• pour les monstres : N. Ray (père qui devient fou), A. Hitchcock, J. Demy (mères aussi
tendres qu’anthropophages), I. Bergman (mère murée dans sa perfection) ou D. Sirk
(enfants pétris d’égoïsme ravageur),
• pour les piliers : Y. Ozu (père asservi à son patron), F. Lang (père contrebandier),
C. Eastwood (père en fuite), J. Ford ou E. Suleiman (pères bousculés par l’Histoire),
• pour les absents : F. Truffaut (enfant sauvage abandonné), S. Ray (père trop pauvre
pour rester en famille), W. Bing (fillette qui materne seule ses sœurs), M. Pialat (fils sans
nouvelle de ses parents pendant la guerre) ou M. Naruse (déchirement et adoption d’une
fillette).
D’ici ou d’ailleurs, anciens ou contemporains, indépendants ou issus de grands studios,
documentaristes ou de fiction, nous nous pencherons donc sur ces œuvres dont la fulgurante
beauté nous est transmise directement, sans que quiconque ait besoin de revendiquer une
quelconque filiation : en effet, ce cours ne nécessite aucune connaissance cinématographique
préalable, ni technique, ni scolaire… Juste le plaisir de découvrir et de comprendre au plus près
de très beaux films.
37
Arts
Audiovisuel
Au jeu du désir (à travers l’œuvre d’Ernest Lubitsch)
I
Atelier de 48 h dispensé par Agnès Dupuy
« l y a bien sûr le principe du scénario, résumable en quelques lignes, c’est généralement la séduction
d’un homme par une femme qui ne veut pas de lui ou inversement, ou encore l’invitation au péché d’un
soir, au plaisir, (…), l’essentiel étant de ne pas traiter le sujet directement. Alors, si nous restons
derrière les portes des chambres, si nous restons à l’office quand tout se passe dans le salon, et dans
le salon quand ça se passe dans l’escalier, et dans la cabine de téléphone quand ça se passe à la cave,
c’est que Lubitsch, modestement, s’est cassé la tête pendant 6 semaines pour finalement permettre aux
spectateurs de faire le scénario eux-mêmes, avec lui.
Il y a deux sortes de cinéastes, c’est pareil pour les peintres et les écrivains, ceux qui travailleraient
même sur une île déserte, sans public, et ceux qui… non… à quoi bon ? Pas de Lubitsch sans public mais
attention, le public n’est pas en plus, il est avec, il fait partie du film. Dans la bande sonore, il y a le
dialogue, les bruits, la musique et nos rires, c’est l’essentiel, sinon, il n’y a pas de film. Les ellipses de
scénario, prodigieuses, ne fonctionnent que parce que nos rires établissent le pont d’une scène à l’autre.
Dans le gruyère Lubitsch, chaque trou est génial ».
François Truffaut
Les trous dont parle François Truffaut sont d’autant plus géniaux qu’ils fondent une des
questions essentielles qui parcourent l’œuvre de Ernst Lubitsch : parsemés de vides, d’absences,
de rendez-vous manqués, d’êtres insaisissables l’un pour l’autre, d’êtres insaisissables pour euxmêmes, comment ces films permettent-ils paradoxalement d’incarner la force et la présence du
désir, sa puissance palpable, charnelle et débordante de vie ?
De ses premiers films muets allemands jusqu’à ses joyaux du parlant hollywoodien, qu’ils
soient historiques, comiques ou vaudevilles, chacun révèle un nouveau prisme de cette question
à mille facettes des liens entre désir et absence – notions insaisissable par essence – avec une
acuité, une tenue, une drôlerie et une énergie qui échappent aux époques et aux analyses.
Nous tenterons pourtant de comprendre, à travers la vision de nombre d’entre eux, comment il
continue jusqu’à aujourd’hui à organiser, cadrer, penser et nous faire concrètement ressentir cet
enjeu dans la mise en scène.
38
Si vous avez donc à la fois envie de rire et d’être émus, si vous avez envie de légèreté et de
profondeur tout ensemble, si vous aimez autant l’efficacité redoutable d’un récit que le temps pris
par la subtilité des détails, si vous appréciez aussi bien les silences éloquents que les dialogues
brillants, si vous ne craignez pas de voir les mirages de l’amour idéal mis à mal par l’insistance du
désir mais que vous ne vouez pour autant aucun culte au malheur ou au cynisme, si vous aimez
aussi bien l’audace de la séduction que la liberté conquise en la torpillant, … bref, si vous avez
envie qu’un film vous offre une place à la hauteur de l’intelligence qu’il déploie, les films d’Ernst
Lubitsch vous sont incontournables.
Ce cours ne nécessite aucune connaissance cinématographique préalable, ni technique, ni
scolaire : juste le plaisir de découvrir et de comprendre au plus près de très beaux films.
39
Arts
Audiovisuel
Oser écrire avec des images et des sons
L
Atelier d’écriture de scénario de 64 h dispensé par Agnès Dupuy
« e scénario, c’est rien, c’est même pas un squelette, même pas des arêtes.
Les bons scénarios,
ça n’existe pas ».
Cette affirmation de Maurice Pialat paraît de prime abord paradoxale, confrontée à un
discours dominant qui se résume à : « un bon film c’est d’abord un bon scénario, un scénario
béton ».
Alors faudrait-il faire fi de toute règle dramaturgique ou au contraire y puiser la recette
nécessaire à la création d’un film ? Ce qu’il nous rappelle est très simple : un scénario n’est qu’un
état transitoire, mouvant, passager, à la fois essentiel et destiné à disparaître entre un désir de
film et le film réalisé. Ce n’est que l’incarnation finale de ces fines arêtes qui donne la valeur de
l’œuvre.
L’atelier d’écriture scénarique proposé ne sera donc pas un compte rendu de règles
mécaniques ou de ficelles illusoires d’un art du scénario éternel et transposable à tout récit. Au
contraire, il partira de cette idée qu’un scénario est un outil destiné à une œuvre incarnée par des
comédiens, faite d’images et de sons qui se répondent s’entrechoquent, se rythment, se cachent
ou se révèlent les uns par rapport aux autres.
Pas besoin de talent littéraire particulier pour participer à cet atelier, ni de connaître
parfaitement les techniques cinématographiques.
L’envie d’écrire un scénario peut partir autant du désir de raconter tel récit, de se poser
telle question sur soi ou sur le monde, que de celui de vouloir filmer telle personne, son visage,
ses gestes ou sa voix, transcrire tel sentiment dans tel lieu, lier telle image avec tel son, …
Ainsi, à partir du désir de chacun, quelques observations générales se dégageront pour
tenter d’arriver à exprimer pour les autres le film qui commence à s’imprimer en soi, petit à petit,
en levant doucement toutes les inhibitions que chacun porte légitimement en tête.
40
L’atelier de scénario sera donc constitué sur 8 journées (1 journée par semaine), à travers 6
points qui s’adapteront et se croiseront en fonction des envies des participants, de leurs attentes
et de leur curiosité.
À travers ces 6 actes se mêleront analyses de films, petits exercices pratiques et projets plus
ouverts, seuls et en groupe :
• Le scénario :
Définition de l’outil : notions de base, consultation de scénarios et d’extraits de films.
• Les personnages :
Choix, construction et évolution des personnages. Personnages rêvés, personnages
reconstitués, personnages réels : comment les sentiments des personnages devront
provoquer l’action de l’histoire et non le contraire.
• Le point de vue :
Travail sur l’évolution dramaturgique : l’axe que l’on choisit change la façon de raconter et
de percevoir notre histoire.
• Organisation et structure :
Savoir développer, amplifier ou, à l’inverse, concentrer une situation, jouer entre la durée
et le rythme du film, comment commencer et comment finir l’histoire. Choisir ce qui se
montre et ce qui se cache, ce qui se mêle et ce qui se confronte. Comprendre les notions de
découpage, montage, mixage, pressentis dès le scénario.
• Les dialogues :
Ce qui se dit et ce qui se tait, jeu de l’acteur et écriture scénarique, ce que devient un texte
dans la bouche de quelqu’un, ce que fait le corps pendant que la bouche parle…
• Écriture complète de scénario à partir d’un sujet proposé :
Synthèse des 6 points précédents.
Et un seul maître mot : le plaisir de se découvrir des possibilités d’imagination et de
création bien plus étendues qu’on ne le soupçonne !
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T.2
A
T.1
N.
1
T.
1
1
2
2
F.2
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4
F.1
5
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Civilisations
2.T
A
1.T
2
1.N
4
1 .T
2.F
3
1
2
1.F
5
6
2.N
43
7
Civilisations
Civilisation en Égypte ancienne
Histoire de l’égypte, du Nouvel Empire à la conquête d’Alexandre
N
Module de 24 h dispensé par Felix Relats Montserrat
ous étudierons l’histoire de l’Égypte à partir du Nouvel Empire. Pendant cette
époque, l’Égypte est gouvernée par de fortes personnalités telles que celles de Thouthmosis III,
d’Amenhotep III, Akhénathon, ou Ramsès II. La politique tant architecturale que militaire de ces
souverains sera étudiée. L’objectif de ce cours est d’offrir une présentation cohérente de l’époque
afin de comprendre à la fois les pharaons que la vie des Égyptiens de l’époque.
Ce cours fait suite à celui de l’année scolaire 2014-15. Néanmoins une introduction
permettra à ceux qui n’auront pas suivi le cours de l’année dernière de se situer temporellement. Nous terminerons l’année par une présentation de la Troisième Période intermédiaire et de la
Basse Époque, moment où l’Égypte perd en puissance. Mais ce mouvement de déclin militaire
ouvre une époque de bouillonnement culturel pendant lequel l’Égypte entretient des contacts
avec les autres États de la Méditerranée et du Proche Orient.
44
Civilisations
Civilisation subsaharienne
Africaines d’hier à aujourd’hui
c
Cours de 42 h dispensé par Chantal Ahounou
e cours a pour objet de faire sortir les femmes africaines de l’invisibilité grâce aux avancées
de la recherche historiographique à l’aube du xxie siècle. La diversité des conditions et du rôle de
la femme dans les sociétés africaines n’est pas assez connue. En effet, il y a de grandes différences
de statuts d’un pays à l’autre, d’une famille à l’autre. De l’Afrique précoloniale jusqu’à nos jours,
les femmes, moitié de l’humanité, ont joué un rôle crucial en restant trop souvent dans l’ombre
de l’homme. Reines-mères, esclaves, Amazones, femmes rurales, femmes urbaines, résistantes,
commerçantes, scientifiques, intellectuelles, musiciennes, danseuses, écrivaines, peintres,
elles ont contribué à construire et à réinventer le continent subsaharien. Avec l’incursion de
la modernité et la mondialisation, il s’agit de changer de regard. Questionner différemment la
condition des africains est primordial pour saisir les grandes mutations qui se sont amorcées à
partir des années de la fin du xxe siècle.
Aujourd’hui, les africaines ne sont pas seulement en Afrique, elles traversent les continents.
De l’endroit, où elles vivent, elles interrogent leur africanité réelle ou supposée civilisation
Subsaharienne.
1. Introduction méthodologique
2. La condition des femmes africaines dans l’histoire
3. Reines et Héroïnes
4. Femmes et esclave : Récits (xve-xixe).
5. L’histoire de Kimpa Vita, prêtresse connue sous le nom de Dona Béatrice xviiie siècle
6. Femmes guerrières
7. Les héroïnes de la lutte anti-apartheid : Albertina Sisulu, Ruth First
8. Frances-Ransome Kuti ; Une des première institutrice du Nigéria
9. Joséphine Baker : Une résistante
10. Angela Davis, Toni Morrison, Maryse Condé
11. Une voix : Myriam Makeba
12. Ellen Jonhson Sirlleaf, prix Nobel et première femme présidente du Liberia
13. Femmes africaines et esthétique
14. La place des africaines dans les Arts
15. Conclusion
45
Civilisations
Civilisation brésilienne
Un regard sur la civilisation au travers du cinéma
l
Cours de 36 h dispensé par Alberto Da Silva
e cinéma peut nous permettre de mieux appréhender les sociétés actuelles et anciennes.
Dès son apparition, le cinéma brésilien nous parle des contradictions d’un pays qui, de plus
en plus, occupe une place significative dans l’économie mondiale : les richesses naturelles, les
métissages, la violence, la pauvreté, la fête, le carnaval, la musique, la dictature, voici quelquesunes des facettes contradictoires d’une histoire qui maintient toujours un lien étroit avec
l’histoire européenne. Dans cet esprit, nous avons choisi six films au travers desquels nous vous
proposons un regard sur les complexités brésiliennes. Bien que nous pensions qu’une œuvre d’art
établit des codes et un langage qui ont un sens en soi, nous croyons, par ailleurs, qu’elle est le
produit d’un contexte historique, social et économique donné, et que le croisement de toutes ces
dimensions avec l’analyse filmique peut favoriser une meilleure compréhension du « de quoi ça
parle » et du « à qui ça parle ».
46
Civilisations
Arts et cultures du Brésil
Une promenade au travers des expressions artistiques brésiliennes
d
Cours de 28 h dispensé par Alberto Da Silva
epuis quelques années, le Brésil occupe indéniablement une place importante dans le
panorama économique, culturel et géopolitique mondial. Un ensemble de facteurs est à l’origine
de cette évolution : croissance et équilibre économique, arrivée de Lula au gouvernement,
baisse du taux de pauvreté, utilisation de sources d’énergie alternatives, règlement de la dette
« historique » aux banques internationales, etc. Cependant, la culture brésilienne n’a pas attendu
ces dernières années pour influencer les mouvements artistiques internationaux. La musique,
le carnaval, les diverses formes chorégraphiques, etc., sont autant de modalités artistiques qui
expriment depuis longtemps les spécificités d’une culture hybride, issue de l’histoire croisée des
influences indigènes, africaines et européennes. Dans ce cours employant les outils audiovisuels,
et prenant comme fil conducteur l’histoire, nous proposons d’étudier et d’approfondir notre
connaissance de la musique (samba, bossa-nova, etc.), du carnaval, des rythmes (samba, forro,
etc.), des danses, de la capoeira, de la littérature : un plongeon et une promenade au travers des
multiples expressions artistiques brésiliennes.
47
Civilisations
Civilisation japonaise
L’Art de Vivre Japonais - Les japonais et la nature
S’
Module de 18 h dispensé par Lionel Guillain
il ne fallait mentionner qu’une seule particularité de la pensée japonaise, ce serait sa
vision de la nature. En effet, les Japonais entretiennent une relation très particulière avec la
nature que l’on retrouve dans l’art des jardins, l’arrangement floral, ou bien dans les bonsaïs,
trois exemples qui seraient l’expression la plus évidente. Ce vif intérêt pour la nature, et plus
particulièrement pour les saisons, reste encore aujourd’hui un véritable art de vivre.
Nous développerons en 9 séances de 2 heures cette thématique elle-même composée de 3 parties.
La première partie : Les Japonais en harmonie avec la Nature présente l’origine de
ce désir particulier qu’ont les japonais de célébrer la nature dans de nombreux domaines.
Pour en faciliter la compréhension nous comparerons deux conceptions de la nature : l’une
japonaise, qui consisterait à obéir à la nature pour bien recevoir sa grâce et l’autre occidentale
qui serait celle privilégiant l’humanisme et l’individualisme face à la nature. (Lire à ce propos :
L’Occident face à la nature : À la confluence des sciences, de la philosophie et des arts de Sylvine Pickel
Chevalier aux Éditions Le Cavalier Bleu).
En effet, depuis des millénaires, les Japonais ont approfondi cette croyance particulière
donnant de l’importance à la relation entre l’humain et la nature. Ils croient que les esprits se
logent dans les arbres et les pierres amenant le plus souvent les temples shintô à se construire
dans des forêts. Dans ce sens, il est à souligner que la construction des temples ainsi que leurs
environnements naturels constituent l’unité du temple shintô. Ce sont ces croyances localisant
les esprits ou les dieux dans la nature qui amena une conception de l’homme n’étant qu’une
partie de la nature et que celui-ci doit vivre en osmose avec elle.
La deuxième partie est consacrée à l’esthétique japonaise. Elle se propose de
montrer les liens affectifs et profonds qu’entretiennent depuis les origines les artistes Japonais
avec la Nature. Les représentations naturelles dans l’art japonais ne sont pas de simples motifs
décoratifs comme nous le faisons en occident, mais toujours associées à une codification de la
Beauté. Ce lien entre l’art et la nature se manifeste dans la recherche de la grâce et de l’harmonie
48
lorsque l’artiste valorise dans sa création la sobriété, la simplicité et la modestie des matières
premières utilisées.
Si la nature est omniprésente dans les arts, elle l’est également dans l’art de vivre japonais.
La décoration de la maison donnant sur un jardin recrée ce lien par l’utilisation de matériau
naturel tel que le bois, le papier, le bambou, la paille de riz. L’intérieur se retrouvant en relation
direct avec l’extérieur. À ceci s’ajoutent les motifs utilisés dans les objets du quotidien et qui
évoque la nature.
Finalement, l’aspect le plus marquant de l’esthétisme japonais semble être une recherche
d’harmonie intérieure donnant un sens à ce qui existe dans la nature ou de trouver la voie qui
consisterait à trouver l’harmonie suprême de ne faire qu’un avec la nature. Une conception de
la beauté particulière par l’harmonie de l’homme avec la nature qui ne serait que le reflet d’une
certaine harmonie intérieure.
Le maître de thé Sen-no-Rikyu avait bâti un jardin dont la grande clôture barrait
la vue sur la mer. Le client qui avait demandé le jardin était très mécontent, jusqu’à ce
qu’il se baisse pour se laver les mains dans le bassin. La mer lui apparut alors par une
fente dans la palissade, et le client sourit. Il avait fait le lien entre l’eau dans le bassin
et l’océan, le lien entre lui-même et l’univers.
Cette troisième partie, Les arts de la table au Japon, expose la relation entre le
Japonais et la nature par le biais de la culture gastronomique. Les repas japonais offrent au
moins autant de plaisirs pour les yeux que pour le palais. Le contenu et son contenant, l’aspect
irréprochable des aliments ainsi que l’Art et la manière dont ils sont présentés font qu’un repas
japonais nous rapproche considérablement de cette conception japonaise de la nature. À ce
propos, la disposition des aliments dans les plats rappelle la disposition des fleurs en Ikebana, le
tracé du calligraphe et la disposition des pierres dans un jardin zen.
Comme pour les fleurs, la calligraphie et les jardins, la cuisine japonaise, si elle vise à mettre
en valeur la saveur propre des mets, utilise toujours des produits en relation avec les saisons. Cet
art culinaire japonais n’a cessé d’inspirer les artistes dans tous les domaines des arts de la table
notamment ceux de la gastronomie française contemporaine.
49
1
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Sociologie et politique
fig.
1
51
Sociologie et politique
c
Initiation aux sciences sociales
Module de 10 h dispensé par Eric Keslassy
e cours est composé de cinq séances de 2 heures qui permettent de travailler sur les
fondements des sciences sociales au travers de la sociologie et des sciences politiques, tout en
conservant la perspective d’étudier des questions contemporaines.
Point important : ce cours traite de nouvelles questions dans la mesure où elles n’ont pas
été abordées l’année dernière. Les stagiaires ayant suivi notre cours peuvent donc s’y inscrire
de nouveau. Pour autant, il est tout à fait possible de le suivre sans avoir reçu l’enseignement de
l’année dernière.
I/ De l’origine de la sociologie à la crise de l’intégration
Les règles de la méthode sociologique sont parfaitement utilisées dans Le Suicide d’émile
Durkheim. En même temps, cela permet d’approcher les difficultés à maintenir la cohésion
sociale. Nous étudierons les mutations des grandes instances d’intégration : l’État, l’école, le
travail et la famille. Sont-elles en crise ?
II/ Comprendre la démocratie : de l’égalité des chances à la lutte contre les discriminations
Tocqueville nous a laissé en héritage une définition élargie de la démocratie : il ne s’agit
pas seulement d’un régime politique mais d’un « état social » qui place la progression de l’égalité
des conditions au cœur de ses principes. Dans ce cadre, l’égalité des chances est une valeur
fondamentale de notre « société démocratique ». Dès lors, peut-on considérer que la société
française est démocratique ? L’école parvient-elle à remplir sa mission ? Comment peut-on lutter
contre les discriminations tout en respectant notre modèle républicain ?
III/ La République à l’épreuve du communautarisme
Notre « vivre ensemble » républicain semble au prise avec des tentations communautaristes.
Certains groupes revendiqueraient des droits spécifiques, en particulier sur le terrain de l’histoire.
Éclairages.
52
Géopolitique
53
Géopolitique
Espérances et réalités de l’Europe de la défense
L
Cours de 18 h dispensé par Jean-Claude Allard
es tensions et crises qui se succèdent depuis les années 1990 sur les marches sud-est et est
du continent européen montrent que, paradoxalement, la possibilité de « toucher les dividendes de
la paix » annoncée après la chute du mur de Berlin était un mythe. Il apparaît que ce mythe a été
entretenu par des États européens en difficulté aux plans budgétaires, financiers et économiques
afin de justifier leur désengagement sur les questions de défense. Ce refus d’investir dans la
défense a ajouté une faiblesse supplémentaire à une Europe à qui il est de plus en plus difficile de
faire entendre sa voix pour défendre ses valeurs et ses intérêts et de fédérer ses citoyens autour
d’un projet d’avenir.
Depuis le début des années 2010, « l’arc de crise » de l’Afrique à l’Ukraine, en passant par le
Proche-Orient est en fusion et secoue les pays aux marges de l’Europe. Cette situation pose avec
insistance la question d’une défense européenne capable de faire face à ces menaces.
S’inscrivant dans la continuité des cycles précédents, notre objectif sera cette année
d’aborder plus spécialement les problématiques de la défense et de la sécurité de l’Europe.
Il s’agira d’analyser l’environnement stratégique de l’Europe avec la mise en évidence des
fondamentaux de sa géopolitique et les risques et menaces qu’elle doit affronter ; de présenter la
politique européenne de sécurité et de défense actuelle avec ses structures et ses mécanismes ;
d’étudier son action à travers quelques engagements opérationnels.
Il sera fait également un approfondissement des questions d’actualité stratégique dans
lesquelles est impliquée la France, ainsi que nous en avons pris l’habitude dans ce cycle qui se
veut pragmatique et concret.
54
Géopolitique
Les enjeux contemporains du religieux dans les relations internationales
S
Module de 12 h dispensé par Nicholas Kazarian
i aujourd’hui nous pouvons envisager l’étude des relations internationales sous l’angle du
fait religieux, c’est que l’actualité politique et que les reconfigurations géopolitiques de la planète
nous y invitent. Le religieux s’est progressivement imposé comme un acteur à part entière de la
scène mondiale, à des échelles différentes, localement, régionalement et globalement.
Ce cours a pour objectif de comprendre l’articulation du fait religieux avec les principaux
enjeux géopolitiques qui structurent les relations internationales aujourd’hui. Plus qu’une étude
des différentes traditions religieuses, il s’agira de comprendre comment la mondialisation, la
sécularisation, le fondamentalisme ont porté le religieux à devenir un facteur déterminant de la
politique mondiale.
55
Géopolitique
Extrême droite et populisme en Europe
l
Module de 12 h dispensé par Magali Balent
e FN et l’UKIP arrivés en tête des élections européennes de mai 2014, le Jobbik en
Hongrie qui devient une alternative possible face au parti conservateur de Victor Orban et bat ce
dernier lors d’une législative partielle en 2015, le parti des Démocrates Suédois ou celui des Vrais
Finlandais qui confirment leur 3e place aux dernières élections législatives… l’actualité démontre
que l’Europe est aujourd’hui le théâtre d’un retour de l’extrême droite.
L’objectif de cet enseignement est d’analyser cet enjeu majeur de l’actualité politique
européenne. Dans un souci constant de compréhension, le cours reviendra sur le sens des mots
et des idéologies dont les partis d’extrême droite populiste sont porteurs en Europe. Il tachera
d’en préciser le contenu ainsi que les héritages qu’ils véhiculent. Il conduira ensuite à s’interroger
sur les raisons de cette émergence à l’échelle européenne ainsi qu’à la diversité de ces partis.
56
Géopolitique
Choix énergétiques : entre choix politique et nécessité économique
l
Cycle introductif de 10 h dispensé par Viviane du Castel
es problématiques énergétiques sont l’une des préoccupations majeures des États.
Nombreux sont ceux qui ont été ou sont ainsi confrontés à des choix énergétiques, souvent
induits par des événements extérieurs, tels que le poids des opinions publiques, manipulées ou
non, par la proximité d’échéances électorales importantes (ex. : les conséquences de l’incident
de Fukushima-Daïchi [Japon] par certains pays, le gaz de schiste en France), avec des impacts
économiques et financiers (ex. : poids des énergies renouvelables), électoraux (ex. : abandon
du nucléaire en Allemagne)… D’une façon générale, choix énergétiques et choix politiques sont
intimement liés.
Dans le même temps, il existe une forte interconnexion entre les problématiques énergétiques
et la croissance démographique mondiale. Il apparaît nécessaire, voire indispensable, de mettre
en place une dynamique nouvelle relative à la production, au transport et à la distribution de
l’énergie, en adéquation avec la croissance de la population.
À l’heure des politiques de transitions énergétiques, les États s’interrogent sur leur meilleur
choix pour leur énergie de demain.
57
Géopolitique
Terres rares : Levier de l’indépendance géostratégique
À
Cycle introductif de 10 h dispensé par Viviane du Castel
l’heure de la transition énergétique, les terres rares s’inscrivent dans un contexte
d’indépendance géostratégique, de souveraineté des États et de logique géoéconomique. Ce
cours1 a pour objectif d’apporter un éclairage sur les enjeux géopolitiques et géostratégiques des
terres rares.
Les terres rares2 ont trois caractéristiques majeures : elles ne sont pas rares géologiquement,
toutefois, elles le sont pour les secteurs et les pays qui en sont dépendants technologiquement ;
ces terres rares sont très localisées géographiquement ; enfin, dans la plupart des cas, ces minerais
sont des sous-produits de ressources minières.
La demande mondiale de terres rares est estimée à 134.000 tonnes par an avec une
production globale qui avoisine les 124.000 tonnes par an. Les estimations, pour les années
2015-2017, s’élèvent notamment à 180.000 tonnes par an. Toutefois, il convient de ne pas
négliger le fait que les nouveaux projets miniers peuvent prendre dix ans environ avant d’être
opérationnels. L’utilisation des terres rares se révèle capitale dans de nombreuses applications,
telles que les nouvelles technologies de l’énergie (craquage catalytique des fluides dans le pétrole,
batteries rechargeables des véhicules électriques et hybrides, génératrices pour éoliennes…),
les applications à la sécurité et la défense nationale (moteur d’avions de chasse, de guidage de
système de missiles, défense antimissile, satellites, systèmes de communication, système d’armes
militaires, systèmes électriques des aéronefs, systèmes de détection de mines sous-marines,
télémètres lasers ou non…), les applications plus courantes (phosphore dans les téléviseurs
couleurs à écran plat, téléphones portables, DVD portables, ordinateurs portables, aimants
permanents, dispositifs médicaux…)3.
Actuellement, les terres rares présentent deux types de risques bien spécifiques : une
vulnérabilité aux ruptures d’approvisionnement et une radioactivité4 issue des éléments
contenant du thorium. Il devient ainsi nécessaire d’envisager un financement approprié pour la
recherche et l’exploitation5. En termes de vulnérabilités stratégiques des approvisionnements en
terres rares, une domination de la Chine (en situation monopolistique) est à envisager dans la
mesure où Pékin détient 1/3 des réserves mondiales et assure 95-97% de la production mondiale.
58
Toutefois, la récente découverte de terres rares au fonds du pacifique (estimation évaluée
à 90 milliards de tonnes) n’est cependant pas une alternative, dans la mesure où les droits
d’exploitation des gisements situés dans les eaux territoriales seraient alors sous administration
de l’agence internationale des fonds marins (ONU)6.
Déroulé des séances :
1. Vers de nouvelles géostratégies ?
2. La France, un levier de rayonnement ?
3. La Chine, un outsider ou un mythe ?
4. L’Union européenne, un facteur de distinction ?
5. Les États-Unis et Russie, un renouveau ?
_________________
1
Cet ouvrage s’inscrit dans la continuité et le prolongement des précédents écrits de l’auteur sur les
problématiques énergétiques et ce, à des fins de mise en situation et de conceptualisation.
2
Caractéristiques des terres rares : quantitatif (petite production : 200.000 tonnes par an) ; technique (sous
produits de l’industrie minière ou métallurgique) ; économique (produit à valeur élevée, voire très élevée,
soumises à de fortes fluctuations [haut degré de pureté] ; « criticité » (importance vitale pour les nouvelles
filières industrielles High Tech) ; comportement (périodes atones entrecoupées de crises (flambée des prix,
pénurie). Claude Birraux, Christian Kert, « Les enjeux des métaux stratégiques : le cas des terres rares »,
Rapport du Sénat, n°782, 23 août 2011.
3
Marc Humphries, « Rare Earth Elements :
The Global Supply Chain », Congressional Research service, 30 septembre 2010.
4
Cette problématique liée à la radioactivité pose notamment de nombreux problèmes à certaines régions.
Ex. : Groenland, voir III-B-2
5
B. Stephen, Casto and James B. Hedrick, « Rare Earth Element », Rare Element resources Ltd, 2011.
6
www.nature.com/ngeo
59
Langues
61
Langues
Anglais
Un test de niveau est obligatoire
pour tous les nouveaux candidats à une inscription aux cours d’anglais
[date et lieu à préciser en septembre]
l’
Anglais niveau 1 : Faux débutant
Cours de 46 h dispensé par Nick Growse
objectif de ce cours est de continuer et consolider les apprentissages mis en place lors du
niveau « Débutants », afin d’acquérir le niveau nécessaire au suivi du niveau 2, et permettre ainsi
une évolution linguistique harmonieuse pour tous.
Un effort tout particulier sera consacré à la qualité de l’oral : prononciation, accent, fluidité
des phrases… Lors d’échanges conviviaux.
Anglais niveau 2
Cours de 46 h dispensé par Gaud-Annick Meyrieux
Ce cours s’adresse aux personnes possédant déjà quelques bases en anglais. L’objectif
principal est de permettre aux stagiaires de prendre confiance en leur capacité à communiquer
en anglais en s’appuyant sur des éléments connus (parler de soi, de ses passions...) et en
encourageant les échanges authentiques au sein du groupe dans une ambiance conviviale.
L’accent sera notamment mis sur la prononciation.
Il sera fait une utilisation régulière de situations de la vie quotidienne permettant une étude
du lexique et des points de grammaire associés à cette situation, suivie d’une mise en pratique
sous forme de jeux de rôles. Les stagiaires seront encouragés à progressivement s’affranchir de
l’exemple donné pour présenter leurs propres sketchs joués en face du groupe.
Les cours proposeront des documents variés de compréhension orale ou vidéos plus ou
moins authentiques. Il est important de s’exercer à l’étude de ces documents qui garantissent
62
à l’étude de la langue sa dimension culturelle. D’ailleurs, il n’est pas nécessaire de TOUT
comprendre ; l’objectif étant de repérer les informations essentielles.
Anglais niveau 3
Cours de 46 h dispensé par Claire Delarocque
Le niveau 3 en anglais vise à approfondir des compétences linguistiques autant à l’écrit qu’à
l’oral. Ce cours a pour but de « réveiller » des connaissances et de les étendre par le biais d’articles
de journaux, de courts textes et d’extraits de roman. Ponctuellement la grammaire anglaise fera
l’objet de notre intérêt si le besoin s’en fait ressentir. L’objectif primordial est de donner la parole
aux participant/e/s pour leur permettre de retrouver une aisance et une spontanéité à parler de
sujets « grands » et « petits ».
Anglais niveau 4 - Langue et civilisation (enseignement en anglais)
Cours de 46 h dispensé par Paul O’Keeffe
L’objectif de ce cours est de permettre aux personnes possédant les bases de l’anglais de
mettre en pratique leurs acquis et d’enrichir leur savoir-faire.
Malgré un vocabulaire encore relativement limité et une syntaxe parfois maladroite, vous
serez incités à participer aux échanges oraux en classe. Le but sera de parvenir à communiquer
librement, selon le rythme du groupe, à partir de thèmes très variés, liés aux centres d’intérêts
des stagiaires ainsi qu’à l’actualité. Nous utiliserons divers supports (articles de presse, nouvelles,
textes littéraires et historiques, documents iconographiques, publicités, extraits de films...), afin
d’étayer vos connaissances linguistiques, mais aussi culturelles. De plus, un éclairage lexical et
grammatical vous permettra d’améliorer votre expression orale et écrite.
Anglais niveau 5 - Littérature, actualités et discussion en anglais
Cours de 46 h dispensé par Nick Growse
Ce cours a pour objectif l’amélioration de l’anglais parlé et écrit en s’appuyant d’une part
sur la découverte de la littérature britannique et nord américaine, d’autre part sur la lecture de la
presse anglophone et sur la discussion des grands sujets d’actualité.
63
Les stagiaires sont exposés au monde de la littérature à travers des romans, des contes
et de la poésie de la période moderne mais surtout contemporaine et parallèlement au monde
contemporain des informations.
À chaque séance, nous commencerons par un recueil des événements internationaux de la
semaine, présentés par une ou deux personnes du groupe, suivi par une discussion générale et la
lecture d’un article tiré d’un journal anglophone. Ensuite nous étudierons un texte, par exemple
quelques chapitres d’un roman sélectionné par le groupe, ou un ou deux contes ou poèmes, en
consolidant le vocabulaire et en pratiquant certaines structures grammaticales utilisées dans
le texte. Nous discuterons la signification du texte, ce que l’écrivain voulait nous exprimer et
comment le texte correspond à nos vies et au monde aujourd’hui.
Il y aura toujours l’occasion
pour les stagiaires de faire la présentation d’une œuvre littéraire de leur choix, d’un écrivain,
d’une période historique, d’un thème particulier ou simplement d’un chapitre.
Anglais niveau 6 - Association de l’écrit et de l’audio-visuel
(enseignement en anglais)
Cours de 46 h dispensé par Paul O’Keeffe
Ce cours privilégiera la prise de parole individuelle systématique, autour d’exposés à
thèmes présentés en cours par les stagiaires, ou de documents (visuels, sonores et écrits) vus en
cours ou à la maison.
L’intervenant aura comme rôle l’apport linguistique et la correction grammaticale
ponctuelle. Nous envisagerons aussi un travail de lecture et d’écoute au travers de romans ou de
pièces de théâtre ayant fait l’objet d’une adaptation télévisuelle ou cinématographique, afin que
l’on puisse comparer les deux versions. La liste des œuvres sera établie à la rentrée en accord avec
les stagiaires.
64
Langues
l
Espagnol
DAEU niveaux 1 et 2
Cours de 36 h dispensé par Maria Nicastro
e cours est organisé de façon à ce que les auditeurs de l’Université Ouverte et les étudiants
qui se préparent au Diplôme d’Accès aux Études Universitaires (DAEU) suivent les mêmes séances.
Il en résulte un mélange intéressant d’écrit et d’oral, même si l’expression écrite demeure un des
points forts du cours.
L’enseignement (2 heures hebdomadaires) s’adresse à un public possédant déjà des notions
équivalentes à environ trois années dans le secondaire.
Au début de l’année scolaire a lieu un test d’évaluation qui permet le classement des
stagiaires en deux groupes :
• 1er niveau : remise à niveau (2 heures hebdomadaires)
• 2e niveau : moyens et forts (2 heures hebdomadaires)
Il porte sur :
•l’acquisition des principes fondamentaux de la grammaire espagnole et leur
pratique à travers exercices et traductions grammaticales.
•l’étude de textes littéraires et journalistiques ; compréhension lexicale et grammaticale
de la langue espagnole à travers une lecture globale et analytique.
Conversation en espagnol, niveau débutant
Cours de 36 h dispensé par [enseignant à préciser]
Ce cours s’adresse à tous ceux qui souhaitent confirmer les bases de la langue espagnole,
déjà acquises ou un peu oubliées. Le matériel pédagogique utilisé sera très varié : des documents
vidéo (extraits de films, journaux télévisés, documentaires, publicités, chansons, etc.), des
extraits littéraires, des articles de journaux, etc.
Tout ceci permettra de mieux connaître la réalité du monde hispanophone et progresser
dans l’autonomie linguistique.
65
Conversation en espagnol, niveau intermédiaire
Cours de 36 h dispensé par [enseignant à préciser]
Ce cours s’adresse à tous ceux qui ont déjà une certaine connaissance de la langue
espagnole, mais qui doivent encore travailler leur aisance linguistique. Le cours s’oriente, plus
particulièrement, vers la pratique orale de la langue et l’approfondissement des connaissances
de la culture hispanique et latino-américaine, à travers la lecture de textes (journaux, nouvelles,
romans), des commentaires de tableaux, de films, etc.
Conversation en espagnol, niveau avancé
Cours de 36 h dispensé par Teresa Alvarez
L’objectif de ce cours est de fomenter l’expression orale en perfectionnant la communication.
Les supports de nature différente (journaux, reportages, cassettes audio et vidéo, etc.)
permettront d’aborder des sujets sous des angles variés et complémentaires.
Les documents tant espagnols qu’américains sont en prise directe avec la réalité quotidienne
et culturelle des pays concernés proposant un large panorama sur les pays de langue espagnole.
66
Langues
Italien
Cours de langue et culture italienne : niveau 1
c
Module de 48 h (24 cours de 2 h) dispensé par Maria Antonietta Petruzzi
e cours s’adresse aux débutants qui souhaitent découvrir la langue italienne à travers
une approche à la fois linguistique et culturelle.
Les stagiaires seront invités surtout à travailler l’expression orale (approche communicative
centrée sur la découverte des structures de la langue italienne) et la compréhension orale à l’aide
de supports audio, audio-visuels et écrits ; les points de grammaire de base seront abordés de
manière graduelle et progressive dans leur contexte social et pragmatique.
Le cours s’appuiera sur une méthode très vivante que l’enseignant communiquera aux
stagiaires avant le début du cours. À la fin de l’année, les stagiaires sauront communiquer de
manière simple dans les situations courantes de la vie quotidienne en utilisant des expressions
familières, ainsi que des énoncés qui visent à satisfaire des besoin concrets et ils pourront
comprendre des textes simples de nature variée. Le cours a aussi pour but de stimuler la curiosité
des apprenants envers la culture italienne et les amener à en apprécier la richesse et la variété.
Étant donné que les cours de langue et culture italiennes s’articulent sur plusieurs niveaux,
un test d’évaluation sera organisé au début de l’année.
Cours de langue et culture italienne : niveau 2
Module de 48 h (24 cours de 2 h) dispensé par Maria Antonietta Petruzzi
Ce cours s’adresse à un public ayant déjà suivi un cursus d’italien et s’inscrit dans la
continuité du cours débutant 2014-2015 : il est donc ouvert en priorité aux étudiants ayant suivi
cette formation l’année dernière, mais les nouveaux « faux débutants » seront les bienvenus dans
la mesure des places disponibles et après avoir passé le test d’évaluation organisé avant le début
des cours.
67
Les stagiaires seront amenés à travailler (de manière plus approfondie) sur l’expression
et la compréhension orales et écrites à l’aide de supports audio, audiovisuels et écrits qui, par
ailleurs, permettront de développer la dimension culturelle du cours. Une présence active est
fortement souhaitée afin de donner vie à des jeux de rôles et susciter la créativité, ayant pour but
l’échange et le partage en langue italienne.
La formation vise à faire acquérir un niveau de communication élémentaire et à développer
les acquis en langue italienne de manière plus encadrée afin de gérer différentes situations de la
vie quotidienne. À la fin du parcours les stagiaires seront capables de comprendre les points
essentiels d’un discours oral ou d’un texte écrit en langue standard et sauront s‘exprimer de
façon simple afin de raconter des expériences passées ou décrire des projets futur, ou encore des
désirs.
Étant donné que les cours de langue et culture italiennes s’articulent sur plusieurs
niveaux, un test d’évaluation sera organisé au début de l’année afin de créer des groupes les
plus homogènes possible.
Cours de langue et culture italienne : niveau 3
Cours de 48 h (24 cours de 2 h) dispensé par Maria Antonietta Petruzzi
Ce cours s’adresse à un public ayant déjà suivi un cursus d’italien et s’inscrit dans la continuité
du cours de niveau deux 2014-2015 : il est donc ouvert en priorité aux étudiants ayant suivi cette
formation l’année dernière mais les nouveaux arrivés seront les bienvenus dans la mesure des
places disponibles et après avoir passé le test de placement organisé avant le début des cours. La
formation vise à faire acquérir une compétence de communication usuelle en italien, permettant
à l’étudiant de consolider les acquis en langue italienne de manière très encadrée.
Les stagiaires seront amenés à travailler l’expression et la compréhension orales et écrites
à l’aide de supports variés qui, par ailleurs, permettront aussi d’aborder la dimension culturelle.
Une présence active est fortement souhaitée afin de donner vie à des activités et à des débats
visant l’échange et le partage en langue italienne.
Le cours s’appuiera sur une méthode que l’enseignant communiquera aux stagiaires
inscrits avant le début du cours. À la fin du parcours les stagiaires seront capables de comprendre
un discours oral ou un texte écrit en langue standard ou journalistique, littéraire… Ils pourront
s’exprimer dans un langage standard, tant à l’écrit qu’à l’oral, ils auront acquis une vision globale des
situations de la vie quotidienne et sauront manier la plupart des temps verbaux.
68
Langue italienne : improvisation et cinéma
Cours de 48 h dispensé par Bénédicte Deschamps
Public : Ce cours s’adresse à un public de niveau intermédiaire-avancé, c’est-à-dire à des
étudiants ayant acquis les bases essentielles de la grammaire (temps, conjugaisons, syntaxe) et
souhaitant acquérir une plus grande aisance de la langue orale (tant dans l’expression que la
compréhension). Attention, le cours est déconseillé à la fois aux vrais débutants et aux personnes
maîtrisant déjà tous les fondamentaux de la grammaire et pouvant s’exprimer couramment. Pour
maintenir un niveau linguistique cohérent, le cours est ouvert en priorité aux étudiants ayant
suivi les cours du niveau intermédiaire en 2014-2015.
Objectifs : Le cours vise à consolider les bases fondamentales de la langue italienne à
travers l’étude de documents audiovisuels (émissions de télévision ou films non classiques) et la
pratique de l’improvisation. Priorité sera donc donnée à la compréhension et à l’expression orales,
sans pour autant oublier la grammaire. Le programme s’appuiera sur des jeux de rôles, des débats
préparés, et des projections de films. Attention, il ne s’agit pas d’un cours sur le cinéma italien
et son histoire. Les films serviront simplement de support : d’une part, ils permettront d’exercer
l’oreille des étudiants en exposant ces derniers à la variété des accents italiens, et d’autre part ils
offriront un modèle de scènes à reproduire en classe.
Participation active des étudiants, joie de vivre, sens de l’humour et autodérision
seront donc essentiels à la réussite du cours.
69
Langues
Russe
Russe niveau débutant
o
Cours de 46 h dispensé par Nathalie Cavaillé
bjectif
L’objectif de cette formation est d’apprendre le russe (langue rare) dès l’alphabet, acquérir
les bases de la grammaire et les particularités de la prononciation et de l’orthographe. Pouvoir
se présenter, demander des renseignements, saisir le sens général d’une conversation. Ainsi que
découvrir la civilisation, la culture et les traditions de la Russie.
Moyens pédagogiques et d’encadrement mis en œuvre
La formation s’appuiera sur le livre de grammaire « Je parle russe » (première partie) et la
méthode de conversation « Russe réussi » faite par le Centre Russe de Communication.
• Des séances de formation en salle
• Des jeux de rôles
• Des dialogues et des discussions
Grammaire
Apprendre à lire et à écrire en russe. Connaître le nom (trois genres, forme du singulier et
du pluriel), le verbe (conjugaison, verbes réguliers et irréguliers), le pronom l’adjectif, le nombre.
Communication écrite
• Devoirs sur table
• Travaux à la maison
• Évaluation écrite et orale en fin de formation
70
Russe niveau intermédiaire
Cours de 46 h dispensé par Nathalie Cavaillé
Les objectifs de cette formation sont à la fois d’aider le stagiaire à entretenir les compétences
linguistiques déjà acquises et de l’amener à acquérir des automatismes pour pouvoir s’exprimer à
l’oral et à l’écrit.
Ainsi que découvrir la civilisation, la culture et les traditions de la Russie.
Moyens pédagogiques et d’encadrement mis en œuvre
La formation s’appuiera sur le livre de grammaire « Je parle russe » (deuxième partie) et la
méthode de conversation « Russe réussi » faite par le Centre Russe de Communication.
• Des séances de formation en salle
• Des jeux de rôles
• Des films/vidéos
Grammaire
Une révision des cas, des verbes de mouvement, l’apprentissage profond de l’aspect du
verbe russe, les formes du participe et du gérondif.
Communication orale
• Jeux de rôles
• Mise en situation
• Écoute des textes
• Discussions de l’actualité et des sujets divers
Communication écrite
• Devoirs sur table
• Travaux à la maison
• Évaluation écrite et orale en fin de formation
71
b
Lettres
b
73
Lettres
Ateliers d’écriture
Écrire pour apprendre à écrire
Écrire pour déterrer ma voix
Écrire pour soustraire des instants de vie à l’érosion du temps
Écrire pour donner sens à ma vie
Charles Juliet
É
3 groupes de 13 ateliers de 2 h 30 dans l’année
animés par Claire Lemouchoux
crire est une pratique comme la danse, la peinture, la musique. Et plus on écrit, plus on
gagne à écrire et mieux on écrit.
L’atelier d’écriture propose une pratique régulière de l’écriture, ludique et stimulante. On
écrit, on lit, on accueille avec bienveillance les textes des autres, dans une expérience commune
et un plaisir partagé.
La première année a pour objectif de réconcilier désir d’écrire et peur de la page blanche,
d’aborder la variété des approches, de prendre conscience de la singularité de ce qu’on écrit.
La deuxième année permet d’explorer tous les champs de l’écriture (définis par Perec :
écrire le monde, écrire pour jouer avec les mots, écrire sur soi, écrire pour raconter des histoires),
d’apprivoiser les techniques de base, d’identifier sa « personnalité d’écriture », d’apprendre à se
lire et à réécrire.
En troisième année, on continue à développer l’éventail des possibles avec des enjeux
approfondis et des objectifs plus ambitieux pour construire des « objets d’écriture »
Mon expérience de l’atelier m’a montré que les textes écrits sont toujours surprenants, imprévus
et plus prometteurs que ce qu’on pense pouvoir en attendre. Que cette pratique de l’écriture est
immédiatement satisfaisante et a des implications au delà du temps de l’atelier : écrire améliore notre
attention et notre qualité de lecteur et donc notre plaisir à lire ; écrire enrichit aussi notre regard sur le
monde et sur nous-mêmes et donne un sentiment plus fort d’exister.
Scénariste et directrice littéraire de profession, j’ai participé à des ateliers d’écriture pendant
4 ans avec l’écrivain Michel Manière, suivi une formation chez Aleph, dirigé depuis plusieurs années des
ateliers dans le cadre de l’université et dans le 11e à Paris.
74
Lettres
Littérature
Littérature du xixe siècle
(Re)lire une grande œuvre : Les Contemplations de Victor Hugo
Cycle Introductif de 10 h dispensé par Agnès Spiquel
V
ictor Hugo est en exil depuis bientôt cinq ans lorsqu’il publie Les Contemplations(1856) :
après la poésie politique et polémique des Châtiments, il revient à la poésie lyrique.
Le recueil est structuré en deux parties, « Autrefois » et « Aujourd’hui », séparées par la
fracture de la mort de la fille du poète, en 1843. Mais il dépasse largement le cadre de l’intimité
familiale : les six livres, qui mènent le lecteur de « Aurore » à « Au bord de l’infini », tracent
le chemin d’une vie, « les mémoires d’une âme », dit la « Préface ». Plus encore, Hugo opère
magistralement le passage de l’intime à l’universel – définition même du vrai lyrisme. Le recueil
en devient un livre tendu à tout homme comme un miroir car « la destinée est une […] Ah !
insensé, qui crois que je ne suis pas toi ! ». Le poème est forme offerte à tous pour que chacun
puisse couler son expérience propre dans la musique du vers, à la virtuosité tantôt éclatante,
tantôt discrète.
Mais le lyrisme des Contemplations est beaucoup plus sombre que celui des années 1830.
La raison n’est pas à chercher seulement dans le deuil personnel qui structure le recueil, mais
surtout dans le contexte où il naît, marqué par la retombée des espoirs du premier demi-siècle,
par la désespérance et l’échec – et par la mélancolie essentielle qui en résulte. Que se passe-t-il en
France pour qu’en quelques années, outre Les Contemplations, paraissent Les Chimères de Nerval
(1854) et Les Fleurs du Mal de Baudelaire (1857) ? Avec des positions très différentes dans le
champ littéraire, ces poètes d’un second romantisme affirment par l’exemple que la poésie est
plus forte que le malheur, que la folie et que la mort.
Nous étudierons ce recueil, sommet de la poésie hugolienne, en conjuguant des approches
transversales et des commentaires de textes précis.
Nous travaillerons sur l’édition de Ludmila Charles-Wurtz, Livre de poche classique, 2002.
75
Lettres
Littérature française
Portraits de femmes chez Balzac
Cours de 48 h dispensé par Alain Parrau
M
« onsieur de Balzac sait beaucoup de choses des femmes, leurs secrets sensibles
ou sensuels ; il leur pose, dans ses récits, des questions hardies, familières, équivalentes à des
privautés » écrit Sainte-Beuve.
Dans l’immense production du romancier, les personnages féminins ont une place
essentielle. À côté des demi-mondaines, on trouve de nombreuses femmes mal mariées, humiliées
ou adultères, mais aussi ce que Madame de Staël appelle des « femmes supérieures ». Balzac
reprochait à Walter Scott l’absence de diversité de ses portraits féminins, se présentant lui-même
comme le romancier qui « trouve une femme nouvelle dans chaque nouvelle situation ». Cette
diversité lui vaudra un lectorat féminin enthousiaste.
Je propose d’explorer la richesse de cet univers à partir de trois romans : La Muse du
département et La Femme de trente ans, publiés en 1837, La Cousine Bette, publié en 1847, auxquels
on ajoutera une nouvelle de 1833, La Femme abandonnée.
76
Lettres
Littérature française
L’exode, entre témoignage et roman
Cours de 48 h dispensé par Alain Parrau
L’
exode de mai-juin 1940 constitue une catastrophe humaine, sociale et politique d’une
ampleur sans précédent. Le traumatisme est considérable et pèsera lourdement sur l’histoire
politique des années d’occupation. Resté dans l’ombre, l’événement continue pourtant de hanter
la mémoire collective, malgré le désir de le recouvrir du manteau héroïque de la Libération.
Dans le sillage du regain d’intérêt des historiens pour cet épisode crucial de notre histoire,
je propose de confronter les récits de témoins (33 jours de Léon Werth, L’Étrange défaite de Marc
Bloch) à deux des rares romanciers qui en ont donné une élaboration littéraire : Irène Némirovsky,
Suite française, et Claude Simon, La Route des Flandres.
On s’attachera à la singularité de chaque écriture, entre désir de témoigner et volonté de
faire œuvre à partir de la réalité historique.
77
Lettres
Littérature française
Littérature et Solitude
Cours de 48 h dispensé par Alain Parrau
D
e Flaubert à Kafka, Rilke et Beckett, la modernité littéraire s’est présentée comme
l’expérience d’une solitude essentielle, celle de l’écrivain voué à une tâche infinie qui le sépare des
autres, mais aussi celle de l’œuvre elle-même, indépendante de tout modèle.
On s’attachera à des textes qui explorent et donnent forme à la solitude de l’individu
contemporain, à ses efforts pour venir au jour dans un monde qui impose à chacun la charge de
s’inventer lui-même.
Les monologues intérieurs de Dostoïevski (Notes d’un souterrain), de Kafka (Le Terrier),
de Sartre (La Nausée) et de Beckett (Molloy) nous serviront de guide dans cette exploration de la
subjectivité moderne. On ajoutera à ces grands auteurs une écrivaine moins connue, l’autrichienne
Marlen Haushofer, dont le livre Le Mur invisible, publié en 1963, évoque la solitude d’une femme
contrainte d’organiser sa survie dans des conditions exceptionnelles. Ces œuvres si différentes
constituent autant de réponses à la question : qu’est-ce qu’être un individu ?
78
Lettres
Littérature étrangère
Littérature classique japonaise
« Autour du Roman du Genji :
le roman japonais classique (xe - xiie siècle) » Cours de 18 h dispensé par Daniel Struve
L
e chef d’œuvre reconnu de la littérature japonaise de tous les temps reste le Roman du
Genji (Genji monogatari, début du xie siècle, trad. Par René Sieffert sous le titre Dit de Genji,
P.O.F.), un roman de cour en 54 livres, souvent présenté comme le premier roman psychologique
de l’histoire, et dont l’auteur est une femme, la dame de cour Murasaki Shikibu. Ce roman n’a
cessé d’être lu, illustré et commenté au Japon.
Il raconte les aventures amoureuses du héros Hikaru Genji, doué d’une beauté et de talents
exceptionnels, notamment son union avec la Dame Murasaki, et met en scène une foule de
personnages secondaires. Fils d’empereur, mais ne pouvant prétendre au trône, Hikaru Genji
connaît une brillante carrière et mène une existence splendide entre le palais et sa résidence de
la Sixième Avenue. Après sa mort, le roman évoque les aventures de son petit fils le prince Niou
et son fils putatif Kaoru.
Différents aspects de cette œuvre très riche, son contexte historique, culturel et littéraire,
ainsi que sa réception seront évoqués, afin de servir d’introduction à la littérature et à la culture
du Japon ancien.
79
Lettres
Littérature étrangère
Littérature italienne : La Divine Comédie et les écrivains
L
Module de 12 h dispensé Jean-Pierre Ferrini
e cours s’appliquera à essayer de comprendre pourquoi et comment les écrivains ont lu
La Divine Comédie, mais également quels sont les écrivains que nous rencontrons dans La Divine
Comédie. Les séances s’organiseront ainsi :
1/ Les écrivains acteurs dans La Divine Comédie (notamment Virgile).
2/ Les écrivains lecteurs de l’immédiate et de la proche réception (Boccace et Pétrarque,
Christine de Pizan et Maurice Scève).
3/ L’éclipse, le désintérêt de La Divine Comédie entre les xviie et xviiie siècles
4/ La redécouverte de Dante au xixe siècle.
5/ La lecture novatrice des écrivains au xxe siècle.
Cette dernière partie sera la plus importante du cours, car elle concerne de nombreux
auteurs. Il suffit de mentionner Pound, Eliot, Joyce, Mandelstam, Borges, Beckett ou, du côté
italien, Ungaretti, Montale, Pavese, Primo Levi, Pasolini, Caproni. En France, Proust, Barrès,
Claudel, Saint-John Perse jusqu’à Yves Bonnefoy ou Philippe Sollers. La méthode sera simple.
Nous relirons La Divine Comédie à la lumière des passages, des chants, des vers que ces écrivains ont
lus. Au-delà d’un panorama des lecteurs de Dante, le cours constituera à la fois une interprétation
par les écrivains de La Divine Comédie et une introduction à la littérature européenne qui a su
replacer Dante au centre de notre modernité.
• La Divine Comédie, édition bilingue, traduction Jacqueline Risset, GF Flammarion, 2004
• Œuvres complètes, éd. Christian Bec, Le Livre de Poche, 1996
• Dante écrivain, ou l’intelletto d’amore, Jacqueline Risset, Seuil, 1982
• Lectures de Dante, un doux style nouveau, Jean-Pierre Ferrini, Hermann, 2006
Une bibliographie plus complète sera proposée au fur et à mesure de l’avancée du cours et les extraits des
œuvres étudiées seront photocopiés.
80
Sciences
81
Sciences
L
Biologie - écologie
êtres-vivants : se reproduire à tout prix !
Cours de 36 h dispensé par Nicolas Untz et Lolita Bocquillon
es êtres vivants sont des êtres éphémères et l’existence d’une population ne dépend que
de sa faculté à se reproduire.
Pour ne pas disparaître il est nécessaire de mettre en place des stratégies reproductives
aussi diverses que variées. En effet la reproduction passe parfois par la séduction et chacun
dévoile ses grands talents : être le plus beau, le plus fort, le plus grand bâtisseur ou bien le plus
grand cuisinier.
Dans la reproduction, si la majorité est mâle ou femelle, certains peuvent être les deux
ou l’un ou l’autre en fonction des besoins. Quelques-uns n’ont pas besoin de partenaire, ils
procèdent en solitaires.
Nous verrons que de nombreuses pratiques existent : on peut être monogame ou
polygame, fidèle ou volage, apporter soit même sa semence ou la faire transporter sur de
longues distances.
Mais dans tous les cas, qu’ils soient animal ou végétal, la nécessité pour tous les êtres
vivants est d’assurer la pérennité de son espèce ainsi que la transmission de ses gènes à sa
descendance.
Durant l’année nous vous proposerons quelques sorties afin d’étudier la reproduction de
certains êtres vivants animaux ainsi que végétaux.
82
Sciences
Biologie génétique
Introduction à la biologie
L’
Cours de 36 h dispensé par Eric Le Cam
apparition de la vie est intervenue il y a plus de 3,5 Milliards d’années à partir d’éléments
simples. Depuis, le vivant n’a cessé de se diversifier, de se complexifier. Ce cours propose un véritable
voyage au cœur de la cellule, unité fonctionnelle du vivant. Il permet de découvrir pas à pas ses
constituants, son organisation, ses grandes fonctions, son métabolisme sa différenciation…
Une première partie introductive présentera la diversité du vivant et les différents types
d’organismes qui la composent : les procaryotes (bactéries et archae qui peuvent parfois vivre dans
des conditions extrêmes) et les eucaryotes, du monde animal comme du monde végétal. Il décrira
les structures et fonctions générales retrouvées de façon universelle dans tous les types cellulaires.
Nous consacrerons alors un temps important à comprendre l’organisation et le rôle de l’information
génétique contenue dans chacune des cellules. Nous aborderons la génétique et décrirons les grandes
lois de la transmission des caractères ainsi que les maladies génétiques en considérant toutes les formes
que l’on en connaît. Cela permettra de définir la notion de gène, comprendre ses modes de régulation
et leur rôle central dans le contrôle des fonctions cellulaires en relation avec l’environnement.
La deuxième partie du cours permet d’approfondir certains thèmes fondamentaux de la biologie. Le
premier traite de l’expression génique et des différents niveaux de régulation connus actuellement, ce
qui permet de comprendre comment un gène est lu ou au contraire est réprimé, soit directement, soit
dans le cadre de la régulation épigénétique. Le second thème traite de la communication cellulaire.
Il décrit les mécanismes universels qui permettent aux cellules de communiquer entre elles, qu’elles
soient proches ou très éloignées. Cela permet d’aborder aussi l’endocrinologie et la transmission de
l’information dans les neurones. Un troisième thème est consacré au cycle cellulaire où l’on décrit les
mécanismes de divisions cellulaires, de différenciation et de mort cellulaire, l’apoptose en particulier.
Le quatrième thème est consacré aux mécanismes de défense des organismes, c’est à dire à l’immunité
innée et acquise. Le cinquième thème décrit le monde très divers des virus, leur mode d’infection,
leur réplication à l’intérieur des cellules hôtes. Le cycle viral du VIH (Sida) est décrit en détail. Enfin,
le sixième thème est consacré à l’oncogénèse. Il permet de revoir tous les mécanismes fondamentaux
du fonctionnement normal d’une cellule et comprendre comment certaines altérations spécifiques
sont à l’origine de tumeurs.
Ce cours d’introduction à la biologie ne nécessite pas d’avoir des connaissances
préalables dans ce domaine et est donc ouvert à tous.
83
Sciences
Biologie génétique
Communication et mémoire cellulaire
L
Cours de 36 h dispensé par Eric Le Cam
e monde vivant, à l’échelle de la cellule ou d’un organisme est en interaction permanente
avec son environnement. La recherche en biologie et ses grandes avancées récentes n’ont cessé de
mieux caractériser l’importance des interdépendances entre le monde vivant et l’environnement.
Cet environnement est très complexe. Il comprend toutes les propriétés physiques et chimiques
du milieu dans lequel les cellules se développent ainsi que les messages émis par des cellules
environnantes. Quelle que soit leur appartenance à l’un des trois grands domaines du vivant
(Bactéries, Archées et Eucaryotes), les cellules sont donc en interaction à la fois avec elles-mêmes
et avec l’environnement. Ces relations « environnement-cellule » sont au cœur de la différenciation
cellulaire et l’évolution.
Ce cours décrira comment la cellule prend en compte toutes ces propriétés dans ses
mécanismes de régulation et comment les organismes se sont adaptés en développant des
mécanismes de communication extrêmement raffinés. Les cellules sont bavardes, elles ne
cessent de se parler pour s’adapter, se spécialiser, vivre ensemble. Nous consacrerons une partie
importante du cours à cette communication cellulaire que l’on retrouve de manière universelle
dans le vivant sous les différentes formes développées. Nous expliquerons ensuite comment cette
information qui circule peut être mémorisée à l’échelle du matériel génétique et des structures
cellulaires. Ces mécanismes de régulation en réponse aux propriétés physicochimiques de
l’environnement et aux mécanismes de communication mettent en jeu l’expression du patrimoine
génétique, la maintenance des génomes, et les mécanismes qui ont contribué aux modifications
des gènes au cours de l’évolution des espèces. Ces connaissances nous permettent de mieux
comprendre le rôle des déterminants génétiques, épigénétiques et environnementaux dans la
vie cellulaire et dans les processus évolutifs. Ce cours décrira les grandes découvertes dans ces
domaines depuis plus de trente ans en particulier l’organisation des génomes connus aujourd’hui
dans tous les domaines du vivant ainsi que les principes de l’évolution et la diversité du vivant
qui en résulte. Nous illustrerons cette diversité et cette continuité en décrivant des principales
fonctions cellulaires et leurs structures associées et en analysant leur évolution.
Ce cours permet aussi d’échanger d’un point de vue sociétale sur le vivant et d’aborder des
questions éthiques qui sont de plus en plus nombreuses.
84
Sciences
Géologie
Géologie au Pays des Merveilles
L
Cours de 36 h dispensé par Georges Feterman
a France offre une formidable diversité de paysages, dont certains sont vraiment insolites
ou extraordinaires. Des gorges du Verdon aux volcans d’Auvergne, des rochers de Bretagne aux
sommets alpins, on s’extasie, mais on peut aussi chercher à comprendre la formation de ces
paysages.
à partir d’un choix effectué parmi ces paysages d’exception, nous redécouvrirons la géologie
et ses différentes disciplines. Le Bassin de Paris servira par exemple de modèle à la stratigraphie,
les Alpes et la Corse permettront de découvrir à la tectonique des plaques, l’Auvergne nous
permettra d’approcher le volcanisme ou le Jura la géomorphologie. Chaque pays de France sera
ainsi matière à s’initier à l’une des branches de la géologie, tout en découvrant les sites les plus
spectaculaires de chacune de ces régions.
Deux voyages de découvertes seront l’occasion d’apprécier, sur le terrain, la beauté de ces
paysages, et de tenter de mieux comprendre leur histoire.
85
Sciences
Géologie
Le Système solaire
D
Module de 24 h dispensé par Charles Frankel
urant l’été 2015, la sonde New Horizons aura survolé Pluton, dernière des neuf planètes
à être photographiée à bout portant et terminant la première vague des « grands voyages de
découverte » de l’ère spatiale.
C’est l’occasion de brosser le portrait du Système Solaire : Mercure dont l’exploration est
justement en cours (sonde Messenger) ; Vénus dont on parle peu – une fournaise, mais aussi une
merveille de volcanisme et de tectonique ; la Terre, mise dans son contexte spatial ; Mars, avec
l’accent sur les découvertes les plus récentes de la sonde Curiosity ; Jupiter et ses lunes, dont deux
pourraient abriter des océans souterrains ; Saturne et ses anneaux, dont la sonde Cassini finit de
boucler le portrait ; Uranus et Neptune, les méconnus géants de glace ; et Pluton dont on verra…
qu’elle a été déclassée de son rang de planète.
Car au delà de ces vedettes, le Système solaire, c’est aussi un arsenal d’astéroïdes, de
comètes, et de planètes naines, qui ne demandent qu’à se faire remarquer ! Enfin, nous ferons
le point sur le phénomène planète en général, et sur le recensement d’innombrables systèmes
planétaires autour d’autres étoiles.
86
Sciences
A
Géologie
Extinction des espèces : la biosphère menacée ?
Module de 24 h dispensé par Charles Frankel
u cours de sa longue histoire, la Terre a vu sa biosphère dévastée par plusieurs grandes
crises, appelées extinctions de masse, au cours desquelles plus de la moitié des espèces animales
et végétales ont disparu. De l’avis de nombreux biologistes, les activités humaines (pollution,
déforestation, surpêche, changement climatique) ont amorcé une nouvelle crise d’ampleur
comparable.
Ce module fait le point de la situation actuelle, en la confrontant aux crises majeures du
passé, comme l’extinction des dinosaures et de 75% de la biosphère terrestre, il y a 65 millions
d’années. Allons-nous égaler ce triste bilan en nous révélant incompétents à gérer la planète ? Le
changement climatique dont nous sommes responsables va-t-il précipiter la crise de l’écosystème ?
Comme l’histoire – géologique, dans ce cas – devrait nous aider à ne pas répéter les
« erreurs » du passé, nous décortiquerons les mécanismes antérieurs qui ont ébranlé la planète :
impacts d’astéroïdes et de comètes ; crises volcaniques exceptionnelles ; cercles vicieux du climat.
Nous verrons comment la biosphère a récupéré, quelles espèces ont survécu et pourquoi, et si
nous devons être pessimistes ou optimistes quant à nos propres chances de survie.
87
Sciences
Mathématiques
Histoire des mathématiques
C
Cours de 42 h dispensé par Michel Garcia
e cours reprend, avec des variantes, celui qui a été dispensé en 2011-2012 et sera
organisé de la même manière qu’il y a quatre ans, c’est à dire qu’il ne s’agira pas d’exposés
purement historico-littéraires à la manière de nombre d’ouvrages sur le sujet, mais de véritables
mathématiques : celles-ci seront puisées dans diverses étapes de leur histoire et exposées autant
que possible comme elles étaient pratiquées alors, avec leurs concepts, leurs outils et leurs
notations. Toutefois, pour des raisons de maniement, si les notations des différentes époques
sont indiquées, il sera généralement fait usage des notations modernes dans les démonstrations
ou les calculs.
Les thèmes choisis iront de l’antiquité à la période moderne. On pourra ainsi se faire
une idée, par exemple, de quelques pratiques des arpenteurs babyloniens ou des bâtisseurs
de cathédrales, qui possédaient des « recettes » géométriques leur permettant de suppléer au
défaut de calculs exacts, inaccessibles pour eux. On verra les liens entre perspective picturale et
géométrie projective, l’évolution du calcul intégral depuis ses balbutiements jusqu’aux avancées
des années 50 du siècle dernier, « l’arbre généalogique » des différents types de « nombres »
utilisés aujourd’hui...
Autre curiosité: la trigonométrie sphérique, indispensable à la navigation, maritime puis
aérienne, jusqu’au milieu du siècle dernier, mais qui a à peu près complètement disparu de
l’enseignement, la lourdeur relative de ses formules étant maintenant exclusivement confiée aux
ordinateurs. D’autres surprises sont réservées aux aventuriers...
Le cours n’exige pas d’être « pointu », mais suppose néanmoins une bonne connaissance
de base du domaine, nécessaire pour bien mettre en perspective son évolution par rapport aux
mathématiques d’aujourd’hui.
88
Sciences
C
Physique
Cosmologie moderne
Cours de 36 h dispensé par Jean-Christophe Hamilton
e cours vise à donner une idée assez détaillée de la situation actuelle en cosmologie
(étude des propriétés, de l’histoire et du contenu de l’Univers). Cette discipline, longtemps un
peu marginale faute de données expérimentales contraignantes, a connu une véritable révolution
dans les dernières décennies devenant une science de précision, accumulant les confirmations
observationnelles de prédictions basées sur un modèle aujourd’hui très détaillé de l’Univers et
de son contenu. L’image de l’Univers dont on dispose aujourd’hui est fondée d’une part sur des
raisonnements théoriques faisant appel aux deux théories les plus fondamentales de la physique
contemporaine (la relativité générale et la mécanique quantique) mais aussi sur de très nom
breuses observations rendues toujours plus précises grâce aux progrès technologiques (caméras
CCD, électronique rapide, processeurs puissants, ...). Paradoxalement, l’image, en apparence
détaillée, que l’on a aujourd’hui de l’Univers est loin d’être satisfaisante conceptuellement :
• on ne sait rien ou presque des premiers instants de l’Univers ou les effets quantiques de la
gravitation devraient se manifester,
• la formation des structures repose sur un phénomène hypothétique, l’inflation, dont on
attend toujours une confirmation directe,
• notre Univers ne semble constitué qu’à 4% de matière ordinaire, alors que le reste semble être
composé de 26% de matière sombre qui, malgré une relativement bonne compréhension
théorique, reste encore à découvrir et, pire encore, de 70% d’énergie sombre dont la nature
est encore totalement incomprise.
Il y a manifestement encore beaucoup à comprendre en cosmologie.
Le cours proposé mêlera explications théoriques (y compris quelques calculs simples mais
détaillés) et descriptions de résultats expérimentaux, d’instruments et techniques d’observations
passées, présentes et futures. Les grands thèmes abordés seront les suivants : fondements de
la cosmologie moderne, modèle de Friedman-Lemaître-Robertson-Walker, histoire thermique de
l’Univers et grandes transitions, problématique des mesures de distances en cosmologie et tests
cosmologiques, matière noire, énergie sombre, fond diffus cosmologique, formation des structures,
Univers primordial et inflation. Une certaine familiarité avec des outils mathématiques de base
comme les dérivées, les intégrales et les équations différentielles rendra les choses plus simples
aux étudiants, même si les calculs seront faits de manière pédestre lorsqu’ils seront détaillés.
89
Sciences
Physique
Cosmologie Moderne - Approfondissement et Travaux Pratiques
C
Cycle de 12 h dispensé par Jean-Christophe Hamilton et Cyrille Doux
e cours d’approfondissement comportera deux parties : des démonstrations plus
détaillées de certains points délicats du premier cours qui ne sont pas abordées comme par
exemple le modèle linéaire de formation des structures, le mécanisme d’inflation ou la dérivation
rigoureuse de certaines équations importantes.
Dans un second temps, nous proposerons des travaux pratiques d’analyse de données sur
ordinateur, sans prérequis particulier en programmation. Nous explorerons divers aspects de
l’analyse de données en cosmologie aujourd’hui comme les techniques statistiques courantes, la
contrainte des paramètres cosmologiques avec les supernovae de type Ia, l’analyse de cartes du
fond diffus cosmologique, … ».
90
Sciences
Physique
Faire de la physique avec ou sans « Présence » IX
E
Cours de 42 h dispensé par Philip Maulion
n guise de canular du 1er Avril, un site de publications scientifiques avait cru bon
d’annoncer : « Le LHC découvre l’antigraviton et l’énergie noire ». Le site indiquait ainsi un des
tropismes des défis et des dépits actuels de la communauté scientifique. Il y en a d’autres, bien
évidemment, par exemple la matière noire.
La difficulté de se hisser au-delà du Modèle Standard de la physique des particules
élémentaires et de celui de la Cosmologie peut faire craindre que nous soyons à l’orée d’une
période aride de découvertes. Un article récent présentait deux alternatives, celle d’une période
aride ou celle d’une pluie tropicale de découvertes. La pluie tropicale nous serait offerte grâce
au LHC en voie de remise en route. Quelques jours après, le LHC retombait en panne (pendant
une semaine). Panne récurrente, qui rappelle que cette machine exploitant des technologies très
sophistiquées est fragile et depuis 2010 elle n’a toujours pas fonctionné à son régime optimal.
Le résultat obtenu avec le boson de Higgs, nous fournit une confirmation du Modèle
Standard. Mais rien au-delà !
Au niveau cosmologique, les résultats récents du satellite Planck sont très précis, ils
confirment le Modèle Standard. Mais rien au-delà !
Cela nous indique que si le développement d’une instrumentation toujours plus performante
est très important pour conquérir de nouveaux champs de connaissances, il faudrait aussi savoir
repenser aux fondements des connaissances qui sont à l’origine des théories et des résultats
expérimentaux attendus. Les bons fondements aujourd’hui seraient ceux qui propulseraient nos
capacités de prédictions au-delà des modèles standards.
Ce problème est actuel en ce qui concerne la théorie de la matière noire qui est confrontée
à celle de la théorie MOND qui annule le recours à cette matière qui nous est encore invisible.
Aujourd’hui ces deux théories sont effectivement incompatibles mais chacune d’elles couvre
des domaines distincts qui sont en accord avec des observations. Maintenant cela devient trop
une affaire de doctrine. On est pour une théorie et on néglige les résultats de l’autre. Cela fait
91
maintenant trente ans que cela dure. Il faudrait repenser la chose et pratiquer le doute positif à
l’égard des hypothèses de base de ces deux théories.
à propos de la physique des neutrinos qui balbutie depuis tant de temps, il serait approprié
de reconsidérer le fait qu’on leur attribue une masse d’inertie. Dans des revues très sérieuses on
peut lire : « les neutrinos ont une masse, donc ils oscillent… » Dans d’autres, on peut lire : « Ils
oscillent donc il faut leur attribuer une masse… »
N’hésitons pas non plus à remettre sur le chantier l’hypothèse du Big-Bang, ça ouvrirait
des horizons.
Durant l’année 2015-2016 ce sont ces sujets qui seront abordés.
Le cours s’adresse aux personnes qui ont une culture scientifique initiale. Les participants
aux cours de physique des années précédentes sont bien préparés pour suivre ce cours ci avec
le plus grand profit, notamment s’ils ont suivi : Faire de la physique avec ou sans « Présence » I,
II, III, IV, V, VI, VII et VIII. Pour les personnes désirant s’inscrire à ce cours, sans avoir suivi les
précédents, un entretien est conseillé avant inscription.
92
Sciences
Sciences naturelles
La nature et les hommes : les traditions, le patrimoine et les mots
D
Cours de 36 h dispensé par Georges Feterman
epuis le néolithique, soit plus de 10 000 ans, les hommes ont noué des relations
complexes avec la nature, conduisant aujourd’hui à des situations inquiétantes… ou pleines
d’espoir.
En approchant les différents êtres vivants (animaux ou végétaux) qui nous entourent, nous
examinerons les liens multiples que les hommes ont pu tisser avec eux, sur le plan de la culture,
des traditions ou même du vocabulaire. En s’intéressant également aux roches du sous-sol qui
nous entourent, nous découvrirons l’importance de celles-ci pour les hommes et leur patrimoine.
Voici quelques-uns des thèmes abordés au cours de l’année.
• les arbres, les traditions et le patrimoine
• les plantes, comestibles, utiles ou toxiques
• les animaux, les plantes et les mots.
• la nature et la toponymie
• la domestication : du loup au chien, des plantes sauvages aux plantes cultivées.
• la nature et les sources d’énergie
• l’impact des évolutions climatiques sur l’histoire des hommes, et… réciproquement
• la protection de la nature et de l’environnement, un concept récent
• le sous-sol, le terroir et les hommes
• la nature du sous-sol et le patrimoine architectural
Deux voyages, mêlant découvertes de la nature et du patrimoine, complèteront le
travail de l’année.
93
Sciences
Sciences naturelles
Promenades insolites dans Paris Module de 18 h dispensé par Georges Feterman
N
euf nouvelles promenades de deux heures nous permettront de découvrir la capitale
sous un jour insolite. Nous emprunterons les « chemins de traverse » pour découvrir des aspects
méconnus de Paris, autour de neuf thèmes distincts, servant de trame à chaque promenade.
Le jeudi après-midi à 14 h 30
94
94
Sciences humaines
12.g iF
95
Sciences humaines
C
Histoire
La franc-maçonnerie au xviiie siècle
Cycle de 5 Conférences de 2 h chacune dispensées par Alain Queruel
es 5 conférences traiteront des points suivants :
1. Grands Maîtres et Grandes Maîtresses de la franc-maçonnerie française
2. Rites et obédiences
3. La vie maçonnique dans les loges maçonniques de l’Ancien régime
4. Vivant-Denon et les francs-maçons de l’expédition d’égypte de 1798
5. Cambacérès, Grand-Maître adjoint de la franc-maçonnerie impériale
Histoire
C
Introduction à l’histoire des sensibilités au xixe siècle
Cycle introductif de 10 h dispensé par Anne-Emmanuelle Demartini
omment l’historien peut-il aborder le territoire subtil des sensibilités ? Peut-il repérer
l’émergence de nouvelles sensibilités ? Ce cycle entend présenter l’approche originale de l’histoire
des sensibilités à la lumière de laquelle il propose de revisiter le xixe siècle. à partir de la thèse du
« processus de civilisation » formulée par le sociologue Norbert Elias, il suggère les mutations des
sensibilités collectives à l’époque contemporaine dans quelques domaines. Il privilégie l’étude du
corps, de la culture des apparences et de la sexualité, ainsi que les mutations des sensibilités face
à la douleur, à la violence et au spectacle cruel.
Programme des séances
Séance 1 : Hygiène et beauté
Séance 2 : Beauté et difformité
Séance 3 : Sexualité et plaisir
Séance 4 : Sensibilités et histoire de la pénalité
Séance 5 : Violence, souffrance et cruauté
96
Sciences humaines
Histoire
L’histoire de l’histoire, de Hérodote à nos jours
Q
Module de 24 h (12 séances de 2 h)
dispensé par Anne-Emmanuelle Demartini
u’est-ce que l’histoire et comment l’écrit-on ? On abordera cette question selon un
angle d’approche historique, en présentant la manière dont l’histoire a été conçue et
écrite depuis la période fondatrice des Grecs jusqu’à nos jours.
L’accent sera mis toutefois sur les “écoles historiques” qui ont marqué le xixe et le
xxe siècles. Ce parcours mettra en évidence la multiplicité des approches de l’histoire et sera
l’occasion d’une réflexion sur le métier d’historien, ses méthodes, ses objets et ses enjeux.
Qu’est-ce que la vérité en histoire ? L’histoire est-elle objective ? Scientifique ? à
quoi sert l’histoire ? Autant de questions auxquelles on peut répondre en retraçant l’histoire de
l’histoire.
97
Sciences humaines
L
Histoire
Histoire de la cuisine : La table dans l’art pictural
Module de 24 h dispensé par Patrick Rambourg
es artistes n’ont jamais manqué l’occasion de montrer en image des scènes de marché, de
cuisine et de repas. Dès la plus haute antiquité, la table, au sens large du terme, est représenté
dans les arts picturaux, qu’ils soient sacrés, profanes, symboliques ou réalistes. Le contexte
médiéval produit nombre d’images d’inspiration chrétienne, comme les noces de Cana et la Cène,
mais aussi des images d’inspiration profane comme la Tapisserie de Bayeux. Au xviie siècle, les
« natures mortes », outre leur symbolisme, témoignent de l’abondance alimentaire et du progrès
économique. La table présentée y est quotidienne, familiale ou festive. Les plaisirs gourmands
ne sont jamais bien loin, comme dans les œuvres des Impressionnistes imprégnées du contexte
gastronomique de leur époque. Alors qu’au xxe siècle la nourriture devient un symbole de la
société de consommation...
Histoire
J
Histoire des chefs et des cuisiniers
Module de 24 h dispensé par Patrick Rambourg
« e choisis, j’allie, je marie les parfums, les ingrédients, les fumets, les goûts, comme
d’autres les couleurs ou les mots. Il y a du peintre, du poète, de l’artiste dans le cuisinier» écrit
le chef Raymond Oliver dans les années 1950. Depuis le Moyen Âge jusqu’au xxe siècle, de
Taillevent à Alain Chapel, en passant par François Pierre La Varenne, ce cours a pour ambition
de faire l’histoire des chefs et des cuisiniers, l’histoire de ceux qui ont fait la cuisine française, en
construisant un métier et un savoir-faire dont ils ont fait un art.
98
Sciences humaines
C’
Histoire
L’histoire de Paris (Moyen Âge - Renaissance)
Module de 24 h dispensé par Patrick Rambourg
est toy Paris, admirable cité,
Grand ornement de ce monde habité,
De tes voisins la crainte et la merveille,
à qui le ciel n’a donné de pareille...
Ces quelques vers de Ronsard illustrent bien la fascination dont Paris fait l’objet. Ses
laudateurs firent très tôt l’éloge d’une ville hors du commun devenue capitale du royaume de
France. Sa position géographique, au croisement des grandes voies de communication, le
regroupement des instances du pouvoir, le prestige de son université qui attire des étudiants de
toute l’Europe, et son importante population, font de Paris la principale métropole de l’Occident
médiéval.
Depuis longtemps, bien des auteurs ont raconté l’histoire de cette ville ; chaque siècle
apportant sa pierre à l’édifice. Mais que sait-on vraiment de Paris et de son histoire ? Comment
Lutèce est-elle devenue Paris, cette grande capitale connue de tous ? Tel sera le propos de ce
cours : montrer le développement d’une ville intrinsèquement liée à l’histoire de la France.
99
Sciences humaines
Histoire des religions
Quand l’église est-elle devenue catholique ?
Q
Module de 20 h dispensé par Marie-Françoise Baslez
uand l’Église est-elle devenue « catholique » ? Cette définition ecclésiale proclamée
par le premier concile œcuménique de Nicée en 325 prend son origine dans
l’identification « catholique », c’est-à-dire universelle, énoncée pour la première fois vers 115,
alors que la situation d’origine était celle d’un christianisme de petits groupes, voire même
d’individualités dans les termes du débat historique actuel. On en identifiera les pratiques à
travers l’analyse des interactions intercommunautaires, les acteurs, ainsi que des conjonctures
locales ou historiques décisives, souvent critiques.
Il ne s’agit pas de proposer une histoire de l’Église, mais de tenter une approche
phénoménologique de l’« être chrétien » ou « christianité » (traduction moderne de christianismos,
terme qui est également apparu au iie siècle). La notion de « catholicité » se lit comme une
dimension horizontale et spatiale de l’Église, mais aussi verticale et centralisée et, enfin, comme
une centralisation autour de Rome.
On ne cherche pas à faire une histoire doctrinale de l’universalisme chrétien, mais de tenter
une histoire concrète, résultant en bonne méthode historique du croisement documentaire entre
sources chrétiennes et non-chrétiennes. Sont exploitables la littérature patristique, mais aussi les
apocryphes et les témoignages papyrologiques, épigraphiques et finalement archéologiques qui
permettent d’appréhender le vécu des communautés chrétiennes ainsi que la pastorale mise en œuvre
pour répondre aux divisions et régler des questions disciplinaires ou doctrinales. On recourra à la
documentation fournie par les correspondances épiscopales, mode d’échange intercommunautaire
dont sont issus les synodes et les conciles. Le recours à des auteurs non-chrétiens, Grecs et Romains,
à partir de la seconde moitié du iie siècle, complète l’enquête en permettant de mieux évaluer, à
travers des regards extérieurs, ce travail d’unification et d’identification, sa réalité et son rythme,
en se demandant aussi comment la christianisation provoque et fait évoluer l’universalisme
véhiculé par la culture grecque et la politique impériale romaine.
On s’interrogera, enfin, sur le problème de l’uniformisation qu’entraîne naturellement la
construction de l’unité, à travers des questions de liturgie et de calendrier. Il s’agira de rendre
compte, en définitive, de la configuration actuelle du christianisme en Orient et des identifications
« catholique » et « orthodoxe ».
100
Philosophie
101
Philosophie
Philosophie
Le corps dans tous ses états
Cours de 42 h dispensé par Marie-Pierre Baudrier
« L
e corps est l’objet psychique par excellence, le seul objet psychique »
Jean-Paul Sartre, L’Être et le Néant
Le philosophe à sa fenêtre
à la fin de la seconde Méditation Métaphysique, Descartes, mû par une étrange pulsion
scopique se penche par dessus le rebord de sa fenêtre. « Que vois-je de cette fenêtre, écrit-il,
sinon des chapeaux et des manteaux, qui peuvent couvrir des spectres ou des hommes feints qui
ne se remuent que par ressorts ? » Hypothèse rejetée aussitôt que soulevée : l’esprit nous dicte
de juger que nous n’avons point affaire à des automates mais à des hommes, c.a.d à des corps
vivants et pensants, vie et pensée étant indissociablement « conjointes ». Mais le doute, dans son
effleurement, nous semble devoir être maintenu. Le corps, notre corps, est, semble-t-il, pour nous
tous de l’ordre d’une évidence irrécusable. Mais sur quoi, au juste, se fonde cette « évidence » ?
Est-elle une donnée originaire, ou relève-t-elle d’une construction dont nous aurions oublié les
plans ? Et s’il fallait considérer la geste philosophique inaugurée par Platon et rassemblant de fait
toute la tradition occidentale (à l’exclusion de Spinoza, Nietzsche et la Phénoménologie) comme
une geste destinée à dénigrer le corps, à le réduire à n’être qu’un simple objet de connaissance
offert aux regards de la science et des techniques, faute de savoir en accueillir « la grande sagesse »
–selon le mot de Nietzsche– la puissance, autant que le mystère ? La métaphysique comme geste
apotropaïque ?
Corps intangible, corps indicible
Car qu’est-ce qu’un corps ? Un fragment de matière, ou bien ce qui, de la matière, se doit
d’être transmuté ? Corps christique, corps eucharistique, corps ecclésial… La tradition chrétienne
comme tentative de substituer au corps peccable d’autres corps, fragments intangibles d’un Corps
Glorieux… C’est donc vers la mystique qu’il nous faudra revenir en ce que cette dernière donne
à voir/lire un texte qui est en lui-même un corps doué de pouvoirs spécifiques. Expérience de
102
décorporation puisque le corps se transmute en mots –il s’agit d’un corps/langage et non d’un
langage/corps– et que les mots, à leur tour, ne se soutiennent plus que de leur propre effacement
dans le divin.
Corps du Pouvoir, pouvoir du corps
Si le corps a ses pouvoirs, le Pouvoir est d’abord pouvoir sur les corps. Mais l’inscription du
Pouvoir sur les corps ne se fait plus de « l’extérieur », au travers du châtiment, par ex, dans ce que
Michel Foucault nommait dans Surveiller et Punir, « l’éclat des supplices »… Le Pouvoir s’exerce
désormais dans l’ordre de l’intime. Il est devenu « Bio-Pouvoir » et administre l’ensemble de nos
cellules. Les schèmes directeurs organisant le politique ont alors totalement changé. Nous nous
interrogerons sur cette « micro-physique » du Pouvoir et l’emprise qu’elle exerce sur nos corps.
Corps frontières
Si, de toutes parts, le corps biologique se trouve contesté ; si, en tout temps comme en tout
lieu c’est à son éternelle (re)construction que nous assistons, alors il faudra se demander si le
corps – « objet psychique par excellence » – n’est pas d’avantage pensable comme frontières entre
un dehors et un dedans ; entre identité et altérité ; entre vie et mort.
Cette ultime partie de notre cours souhaiterait s’interroger sur la question du sexe et son
rapport au genre. Le sexe existe-t-il ? La différence sexuelle, jusqu’alors considérée comme un
invariant et donc un fondement anthropologique, doit-elle laisser place à la construction sociale
du genre ? Quelles perspectives cela ouvre-t-il ?
Enfin que penser de « l’homme augmenté » que nous proposent les mouvements
transhumanistes aujourd’hui, fantasme ou réalité en marche ? Et vers quelle humanité ?
103
Philosophie
Histoire de la Philosophie : xixe siècle
L’humanisme en péril
Cours de 36 h dispensé par Marie-Pierre Baudrier
C
(Ce cours est le second volet d’un triptyque :
philosophie religieuse ; philosophie sociale ; philosophie et sciences)
e long parcours du xixe siècle s’est tout particulièrement attaché à montrer les mutations
opérées dans tous les domaines par les révolutions industrielles : les sociétés européennes doivent
repenser intégralement les fondements sur lesquels elles reposent, ainsi que leurs valeurs. Sur
le plan philosophique, nous avons mis en lumière l’influence de la pensée hégélienne, référence
incontournable pour la postérité.
Si nous avons choisi comme titre de notre triptyque « l’Humanisme en péril » c’est
précisément parce qu’à peine né des convulsions de la révolution, l’homme – c.a.d l’individu
porteur de droits, le citoyen, membre de l’État comme de l’Univers – voit sa souveraineté
confisquée au profit des systèmes (Hegel) de la marche de l’Histoire ; à la place de la liberté
tant espérée, advient une aliénation totale et générale des hommes, celle imposée par le
développement du grand capitalisme industriel et sa cohorte de maux irréfragables. Ce monde
dans lequel l’homme est délaissé au profit de la production des richesses, est un monde sans
Dieu ; un monde dans lequel la philosophie ne peut continuer son œuvre qu’en critiquant les
fondements mêmes de toute religion, en en dévoilant les processus producteurs d’aliénation et
ruinant de ce fait le religieux lui même (comme on a pu le constater au travers de la lecture
de Feuerbach dans L’Essence du Christianisme). Ceci constituait le premier volet consacré à la
philosophie religieuse.
Il nous faut maintenant poursuivre et nous interroger sur la place de l’homme dans la
société.
Le xixe siècle, on le sait, fut le siècle qui inventa la sociologie, jadis appelée « physique
sociale » tant il apparaît que la « société » peut se décrire et s’analyser comme un système ou
un champ d’applications de forces qu’il convient de distinguer, de mesurer afin d’en prédire les
effets. Les hommes font-ils les sociétés ? Ou bien sont-ils le produit nécessaire des sociétés qui
les instrumentent de façon tant aveugle que violente ? Le monde moderne accoucherait-il de
sociétés contre les hommes ? Et existe-t-il des moyens d’inverser le processus ?
104
Dans ce volet intitulé « Philosophie sociale », nous nous intéresserons aux premiers
philosophes qui ont tenté de penser l’univers social des hommes, c.a.d la « société ». à savoir
Saint-Simon, Auguste Comte qui fut son secrétaire avant que de devenir le père du Positivisme ;
mais aussi la pensée libérale anglaise d’un Jeremy Bentham ou d’un John Stuart Mill ; sans
oublier les courants nihilistes et anarchistes avec Proudhon, Bakounine, Kropotkine. Tous rêvant
d’une société réconciliée avec ses membres.
C’est ici que commence peut-être l’utopie… Le xixe siècle fut aussi le siècle des grandes
utopies sociales, celles que rêvèrent Fourrier, Cabet, jules Verne et tant d’autres…
105
2
F.2
3
T.1
4
T.2
Psychologie
2.F
2
1.T
3
2.T
4
107
Psychologie
Introduction à la psychanalyse 1
D
Cours de 42 h dispensé par Maria Otero Rossi
ans ce premier module proposé par l’Université Ouverte, nous proposons d’introduire
et de développer les notions princeps de la Théorie psychanalytique, en commençant par des
éléments de biographie de son fondateur : Sigmund Freud (1856-1939). Ainsi, nous aborderons
ses années de formation et les incidences des études sur l’hystérie sur la conception de la
psychopathologie de l’époque. Une perspective historique des concepts est ici envisagée. La
découverte de l’inconscient, on le sait, est concomitante des études de cas les plus emblématiques :
Mademoiselle Anna O., Miss Lucy R. …
Cette découverte fondamentale de l’inconscient dans la formation de phénomènes
psychiques, va de pair avec les remaniements thérapeutiques opérés par Freud et ses
contemporains : l’hypnose, la méthode cathartique pour enfin arriver à la talking cure, ou cure
par la parole. Freud concevait la maladie psychique comme le résultat d’un conflit psychique.
Conflit entre deux forces antagonistes qui aboutit à un résultat manifeste : les formations de
l’inconscient. Pour cette partie introductrice, nous nous attarderons sur ces formations qui se
présentent sous la forme de rêves, d’actes manqués et de symptômes. Formations qui ont pour
le sujet un sens caché, lequel est susceptible d’être dévoilé à partir de la méthode de l’association
libre. C’est en effet le patient qui a le savoir sur ce qui a déterminé la maladie, mais ce savoir est
tombé sous l’effet du refoulement. Il s’agit là de l’un des aspects révolutionnaires de la théorie
psychanalytique où le sujet n’est plus « maître chez lui »…
Cette question, avec celle de la sexualité infantile et du Complexe d’Œdipe, constituent
toutes les deux la clé de voûte de la théorie et de la pratique psychanalytique. Elles seront
abordées dans cette présentation où les aspects de la clinique viendront illustrer nos propos afin
de constater ce que la psychanalyse peut apporter à la culture contemporaine, et aux changements
socio-historiques.
108
Psychologie
Introduction à la psychanalyse 2
D
Cours de 42 h dispensé par Jimena Garcia Menendez
ans ce deuxième module d’introduction à la psychanalyse, nous examinerons
un certain nombre de concepts psychanalytiques à la lumière d’autres disciplines, telles que la
philosophie et la littérature. En effet, la psychanalyse, au-delà de son efficacité en tant que pratique
clinique, produit une théorie qui bouleverse des catégories philosophiques et psychologiques
traditionnelles. L’approche que nous proposons ne se réduit pas à une réflexion philosophique
sur la psychanalyse ni à une psychanalyse de la philosophie, mais suppose l’établissement, d’une
« voie à double sens » pour caractériser le dialogue entre ces disciplines. La philosophie trouve
dans son rapport à l’analyse une nouvelle direction pour des questions propres, en même temps
que l’art et la philosophie suscitent, chez le théoricien de l’analyse, des nouvelles notions ou une
élaboration plus rigoureuse de ses concepts.
Cette année, nous allons parcourir notamment les textes dits « culturels » de Freud. Nous
partirons des textes freudiens, qui seront éclairés par les apports d’autres domaines (philosophie,
littérature, anthropologie, histoire...) de même que nous constaterons l’impact profond de la
psychanalyse sur la culture contemporaine. Comme l’année dernière, nous illustrerons certains
des concepts travaillés par des vignettes cliniques.
109
f
Sciences Ouvertes
idèle à l’esprit même qui a présidé
à la création de l’Université Ouverte,
Sciences Ouvertes est né de la volonté d’ouvrir
davantage l’UO aux différentes disciplines
scientifiques présentes à Paris Diderot, et plus
spécifiquement sur les recherches qui y sont
conduites. Les conférences qui vous seront
proposées le seront donc par des enseignantschercheurs de l’Université Paris Diderot, qui
ont bien voulu mettre à notre portée une partie de leurs connaissances et de leurs travaux
Il y a urgence, nous le savons ! car :
« Nulle éthique antérieure n’avait à prendre
en considération la condition globale de la vie
humaine et l’avenir lointain et l’existence de
l’espèce elle-même ; le fait que l’enjeu présent
porte précisément là-dessus exige, pour le dire
en un mot, une nouvelle conception des droits
et des obligations, dont nulle éthique et nulle
métaphysique du passé n’offrent ne fût-ce que
les simples principes… » (H. Jonas, Le principe
de Responsabilité, I, 1)
Ces conférences n’ont absolument pas
vocation à se substituer aux enseignements
scientifiques délivrés à l’Université Ouverte
qui demeurent de tous les points de vue des
enseignements irremplaçables ; elles visent, au
contraire, à en inciter la fréquentation en promouvant la curiosité scientifique sous toutes
ses formes, mais aussi en suscitant la réflexion
des citoyens du monde que nous sommes
L’année universitaire 2014/2015 vous
a proposé des conférences en sciences physiques, biologie (biologie et société, biologie
génétique), sciences et environnement. Des
cycles ou bien des conférences isolées vous ont
été présentés. Toutes ont été assurées par des
enseignants-chercheurs et des chercheurs de
Paris Diderot avec, parfois, quelques intervenants extérieurs.
Sciences Ouvertes se veut donc un lieu
de rencontres, d’échange d’idées, de questionnements et de débats afin que nous puissions
mieux comprendre les enjeux sociétaux et
humains engagés par l’évolution des sciences
et des technologies, que nous puissions agir et
préparer l’avenir de façon citoyenne c’est-à-dire
responsable. En un mot que nous devenions
acteurs dans l’application de ce que le philosophe Hans Jonas a appelé « le principe de
responsabilité ».
Le programme 2015 / 2016 sera détaillé
dans la brochure « Sciences Ouvertes » qui sera
mise à votre disposition en ligne dès la rentrée
universitaire.
110
Publications
Expositions
Les catalogues des expositions
• « Paulmiers, Roumieux, Jacquaires : quêtes et
errances médiévales »
• « Troncs communs... ou moins communs »
• « De l’Empyrée à la sphère de l’air troublé : Les
hommes et le Ciel au Moyen Âge »
• « Groupements végétaux en forêt de Fontainebleau »
• « Promenade en Baie de Somme »
• « Les Arts Libéraux, portes de la Sagesse au
Moyen Âge »
• « Les géniales inventions des fleurs : pièges,
astuces et stratagèmes… »
Certains groupes d’étude ont abouti à l’organisation d’expositions.
Disponibles au secrétariat
de l’Université Ouverte
Les travaux des Universités d’Été
• 1993/1994, 1994/1995 et 1995/1996, avec
le concours du Service Commun de Formation
Continue : « Terres à découvrir, terres à parcourir »
Les catalogues
• « Citoyenneté »
• « Aide-Mémoire » du groupe de biologie génétique
• « Rencontre des deux rives »
• « Les hommes et la nature au Moyen Âge »
• « Images de quelques animaux du bestiaire
médiéval »
• « La création artistique aux temps de la modernité xxe et xxie siècles »
• « Néoplatonisme et arts de la Renaissance à Florence au Quattrocento »
L’Université Ouverte a obtenu en 2007
la médaille d’or du prix de la recherche UFUTA,
pour le catalogue « Les hommes et la nature au
Moyen Âge ».
• En 1994-1995 :
- « Paulmiers, Roumieux, Jacquaires, Quêtes et
Errances médiévales »
- « Ancêtres ou géants : les arbres remarquables
de France »
• En 1995-1996 :
« Groupements végétaux en forêt de Fontainebleau »
• En 1996-1997 :
« De l’empyrée à la sphère de l’air troublé.
Les hommes et le Ciel au Moyen Âge ».
« Paysages de France »
• En 1997-1998 :
« Promenade en Baie de Somme »
• En 1999-2000 :
« L’érosion sculpte le paysage »
• En 2000-2001 :
« Les Arts Libéraux, portes de la Sagesse au
Moyen Âge »
• En 2000-2001 :
« La femme dans la Bible »
Certaines de ces expositions ont voyagé
à travers la France (Charente, Creuse, Paris,
Région parisienne, Marne…)
111
Activités diverses
Groupes de lecture : organisés par les stagiaires,
2 groupes se réunissent environ une fois par mois.
Apostille : depuis 1999/2000 un journal de
l’Université Ouverte, l’Apostille, paraît trois
fois l’an. Il est entièrement réalisé par des stagiaires bénévoles de l’UO. L’Apostille est un
lien entre les différentes composantes de l’UO.
Le journal leur permet de s’exprimer par la publication de textes émanant des stagiaires, des
enseignants et des administratifs. C’est aussi
un organe d’information pour ce qui a trait aux
activités de l’UO.
Depuis plusieurs années – tous les 15 jours,
pendant 2 heures – une quinzaine de stagiaires
participent à ces débats dont ils apprécient
l’humour et le sérieux. Une très bonne maîtrise
de l’anglais est indispensable.
Toutes ces activités sont gratuites.
Groupe de conversation en espagnol : Depuis
la rentrée 2005, quelques hispanistes et hispanophones se rencontrent pour converser dans
la langue de Cervantès, pour le plaisir, de façon
informelle, ceci afin de parfaire la compréhension de l’espagnol parlé. Ce groupe fonctionne
sur le même principe que les groupes de lecture
(une fois par mois), à l’initiative des stagiaires.
Débattre en anglais : Dans la droite ligne de
la tradition anglo-saxonne et de nombreuses
universités anglophones, l’Université Ouverte
propose de débattre en anglais. Chaque séance
porte sur un thème précis, proposé et adopté
par les participants : sujets de société, films et
nouvelles. Chacun y prend part avec des idées
ou des opinions divergentes. Certains travaillent les arguments pour, d’autres préparent
les arguments contre.
112
Les inscriptions à l’UO
Procédure d’inscription
Les inscriptions se déroulent lors des journées indiquées ci-dessous
et toute l’année au secrétariat de l’Université Ouverte
Journée de concertation : présentation de
tous les programmes des cours,
Le mercredi 16 septembre 2015,
(Sous réserve de la disponibilité d’un amphithéâtre)
(entrée par l’Esplanade Pierre Vidal Naquet
– voir plan du campus)
De 9h30 à 12h et de 14h à 16h.
à 9h30 : Arts, Lettres, Sciences
humaines
à 14h : Sciences
Chaque stagiaire s’inscrivant peut inscrire UNE autre personne par procuration.
• Pièces à fournir :
• les mêmes que pour une inscription
(voir plus haut)
• photocopie de la pièce d’identité de
la personne à inscrire
• courrier signé attestant de sa demande
d’inscription par procuration
Inscriptions :
• Dates des inscriptions :
Jeudi 1 et vendredi 3 octobre 2015 :
er
de 9h à 17h sans interruption, toutes
disciplines confondues,
9 Esplanade Pierre Vidal Naquet
75013 Paris (Bâtiment Grands Moulins,
aile C, 1er étage)
Métro : ligne 14 - Bibliothèque F. Mitterrand
Bus : lignes 62, 64, 89, 132, 325
RER : ligne C - Bibliothèque F. Mitterrand
• Pièces à fournir pour une inscription :
• 1 pièce d’identité
• 2 photos d’identité (1 seule pour les
anciens stagiaires)
• 1 titre de paiement (chèque ou mandat-cash)
• votre adresse courriel si vous en possédez une, imprimée sur papier
• Limite de dépôt des procurations :
25 septembre 2015
Des renseignements complémentaires, ainsi
que la confirmation de la date de la journée de
concertation, seront communiqués, par courrier, début septembre.
113
Début des enseignements :
Semaine du 19 octobre 2015
Une carte de stagiaire de l’Université
Ouverte est délivrée, par le SeFoCoPP,
aux inscrits à l’Université Ouverte.
Frais d’inscription (en €)
Enseignement
Arts-Architecture : Le Château en France
Arts-Architecture : Le décor intérieur en France
Arts-Histoire de l’art : Esthétique médiévale et de la
Renaissance
Arts-Histoire de l’art : Analyse des œuvres d’art
Arts-Histoire de l’art : Le problème de la narration en
histoire de l’art
Arts-Art plastique : Initiation à l’art plastique
Arts-Art plastique : Techniques en art plastique,
perfectionnement
Arts-Musique : Le pouvoir de la musique au cinéma
Arts-Musique : Découverte du monde de l’opéra
Arts-Musique : Une période, un compositeur
Arts-Musique : Musique et interprétation
Art-Musique : Les genres musicaux
Arts-Musique : L’orchestre et son histoire
Arts-Musique : L’histoire de la musique au travers des
arts picturaux
Arts-Musique : Panorama de la musique savante
occidentale
Arts-Musique : Panorama des musiques extra-européennes
Arts-Musique : Visites-conférences des sites musicaux
Arts-Théâtre : Pratique théâtrale et représentation
Arts-Audiovisuel : Filiations
Arts-Audiovisuel : Au jeu du désir
Arts-Audiovisuel : Oser écrire avec des images et des sons
Civilisations : Civilisation en Égypte ancienne
Civilisations-Civilisation subsaharienne : Africaines
d’hier à aujourd’hui
114
Type d’ens.
Tarif
Type
Durée Plein Dégressif
Cours
42h
233
195
Module
24h
134
104
Cours
42h
233
195
Module
20h
111
81
Cycle
12h
78
48
Atelier
42h
255
225
Atelier
42h
255
225
Module
Module
Cours
Module
Module
Module
20h
10h
40h
18h
24h
30h 111
56
222
100
134
167
81
26
184
70
104
137
Module
15h 83
53
Module
22h30 125
95
Module
Module
Atelier
Atelier
Atelier
Atelier
Module
16h30 20h
69h
72h 48h 64h
24h
92
122
383
436
291
388
134
62
92
353
406
261
358
104
Cours
42h
233
195
Type d’ens.
Tarif
Type
Durée Plein Dégressif
Enseignement
Civilisations-Civilisation brésilienne : Regard sur la
civilisation à travers le cinéma
Civilisations : Arts et cultures brésiliennes
Civilisations : L’Art de vivre japonais
Sociologie-Politique : Initiation aux sciences sociales
Géopolitique : Espérances et réalités de l’Europe de la
défense
Géopolitique : Les enjeux contemporains du religieux
dans les relations internationales
Géopolitique : Extrême droite et populisme en Europe
Géopolitique : Choix énergétiques
Géopolitique : Terres rares : Levier de l’indépendance
énergétique
Langues-Anglais : Anglais niveau 1
Langues-Anglais : Anglais niveau 2
Langues-Anglais : Anglais niveau 3
Langues-Anglais : Anglais niveau 4
Langues-Anglais : Anglais niveau 5
Langues-Anglais : Anglais niveau 6
Langues-Espagnol : DAEU niveaux 1 et2
Langues-Espagnol :Conversation niveau débutant
Langues-Espagnol : Conversation niveau intermédiaire
Langues-Espagnol : Conversation niveau avancé
Langues-Italien : Langue et culture italienne niveau 1
Langues-Italien : Langue et culture italienne niveau 2
Langues-Italien : Langue et culture italienne niveau 3
Langues-Italien : improvisation et cinéma
Langues-Russe : Russe niveau débutant
Langues-Russe : Russe niveau intermédiaire
Lettres : Atelier d’écriture 1
Lettres : Atelier d’écriture 2
115
Cours
36h
200
135
Cours
Module
Module
28h
18h
10h
156
100
56
126
70
26
Cours
18h
100
70
Module
12h 78
48
Module
Module
12h
10h
78
56
48
26
Module
10h
56
26
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Atelier
Atelier
46h
46h
46h
46h
48h
46h
36h
36h
36h
36h
48h
48h
48h
48h
46 h
46 h
33h
33h
279
279
279
279
291
279
200
218
218
218
291
291
291
291
279
279
200
200
241
241
241
241
253
241
135
180
180
180
253
253
253
253
241
241
170
170
Enseignement
Lettres : Atelier d’écriture 3
Lettres-Littérature : Les Contemplations de Victor Hugo
Lettres-Littérature : Portraits de femmes
Lettres-Littérature : L’exode, entre témoignage et roman
Lettres-Littérature : Littérature et solitude
Lettres-Littérature classique japonaise : Autour du
roman du Genji
Lettres-Littérature italienne : la Divine Comédie et les
écrivains
Sciences-Biologie - écologie : ètres-vivants
Sciences-Biologie génétique : Introduction
Sciences-Biologie génétique : Communication et
mémoire cellulaire
Sciences-Géologie : Géologie au Pays des Merveilles
Sciences-Géologie : Le système solaire
Sciences-Géologie : Extinction des espèces
Sciences-Mathématiques : Histoire des Mathématiques
Sciences-Physique : Cosmologie moderne
Sciences-Physique : Cosmologie moderne
approfondissement
Sciences-Physique : Faire de la physique
Sciences-Sciences Naturelles : La nature et les hommes
Sciences-Sciences Naturelles : Promenades insolites
dans Paris
Histoire : La franc-maçonnerie
Histoire : Introduction à l’histoire des sensibilités
Histoire : L’histoire de l’histoire
Histoire : La table dans l’art pictural
Histoire : Histoire des chefs et des cuisiniers
Histoire : Histoire de Paris (Moyen Âge-Renaissance)
Histoire des religions : Église catholique
116
Type d’ens.
Tarif
Type
Durée Plein Dégressif
Atelier
33h
200
170
Module
10h
56
26
Cours
48h
290
252
Cours
48h
290
252
Cours
48h
290
252
Cours
18h
100
70
Cours
12h
78
48
Cours
Cours
36h
36h
200
200
135
135
Cours
36h
200
135
Cours
Module
Module
Cours
Cours
36h
24h
24h
42h
36h
200
134
134
233
200
135
104
104
195
135
Module
12h
78
48
Cours
Cours
42h
36h
233
200
195
135
Module
18h
100
70
Module
Module
Module
Module
Module
Module
Module
10h
10h
24h
24h
24h
24h
20h
56
56
134
134
134
134
111
26
26
104
104
104
104
81
Enseignement
Philosophie : Le corps dans tous ses états
Philosophie : Histoire de la philosophie
Psychologie :Introduction à la psychanalyse 1
Psychologie : Introduction à la psychanalyse 2
Type d’ens.
Tarif
Type
Durée Plein Dégressif
Cours
42h
233
195
Cours
36h
200
135
Cours
42h
233
135
Cours
42h
233
135
• Le tarif dégressif s’applique en cas d’inscription à plusieurs enseignements, et
porte sur l’enseignement le moins cher.
• Les demandes d’annulation d’inscription peuvent donner lieu à un remboursement
ou un avoir, dont le montant est calculé sur la base du tarif dégressif. Dans tous les cas
un justificatif (certificat médical, déménagement…) sera exigé.
Contacts
Secrétariat pédagogique : 01 57 27 64 49
Responsable pédagogique : Marie-Pierre Baudrier
01 57 27 64 57 ou [email protected]
Bureau des bénévoles : 01 57 27 64 55
Association des Stagiaires de l’Université Ouverte (A.S.U.O.)
01 57 27 64 56 ou [email protected]
Site Internet
http://www.univ-paris-diderot.fr/sc/site.php?bc=sefocop&np=UO
Des informations sur les enseignements seront régulièrement mises à jour sur le site.
117
Plan du campus
Administration SeFoCoPP :
Bâtiment les Grands Moulins
Salles de cours : Halle aux Farines
118
Direction de la publication :
Christine Clerici
Conception & mise en page :
Imprimerie Paris Diderot - 01 57 27 63 03
[email protected]
Illustrations couverture & intérieur :
Figures extraite de l’Encyclopédie de Denis Diderot
design©universitéparisdiderot - Service Communication