Chirurgie bariatrique et grossesse

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Chirurgie bariatrique et grossesse
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Chirurgie bariatrique et grossesse
Bernd Schultes, Barbara Ernst, MartinThurnheer
Interdisziplinäres Adipositas Zentrum, Kantonsspital St. Gallen, Rorschach
Quintessence
P L’obésité va souvent de pair avec des troubles de la fertilité et des
risques accrus en cours de grossesse. Le nombre de malformations fœtales semble être augmenté.
P La chirurgie bariatrique est de plus en plus pratiquée pour le traitement de l’obésité extrême et améliore souvent de manière spectaculaire
la fertilité de ces femmes. Le nombre de complications en cours de grossesse semble diminuer après une intervention bariatrique.
P Un apport suffisant de nutriments est requis après une opération bariatrique et en particulier lors d’une grossesse chez des patientes opérées. Des suppléments nutritionnels sont la plupart du temps nécessaires
dans ces situations.
P En cas de douleurs abdominales d’étiologie incertaine chez des patientes
enceintes opérées, il faut faire appel sans tarder à un spécialiste de la
chirurgie bariatrique.
P Les contraceptifs oraux ne sont probablement pas une méthode anticonceptionnelle sûre après diversion biliopancréatique et éventuellement
même après dérivation gastrique.
Introduction
Bernd Schultes
Les auteurs
certifient
qu’aucun conflit
d’intérêt n’est lié
à cet article.
Surpoids et obésité sont des problèmes de santé publique
dont l’incidence a fortement augmentée dans le monde
entier. Il est établi que l’obésité augmente le risque de
survenue de troubles métaboliques tels que le diabète
de type 2 [1], d’accidents cardiovasculaires [2, 3] et de
différentes pathologies cancéreuses [2, 4, 5]. Aucune
stratégie de prévention à large échelle n’a pu être développée jusqu’ici pour lutter efficacement contre la prévalence en hausse de l’obésité. Même dans le domaine
thérapeutique, à savoir lorsque l’obésité est déjà installée,
la situation est actuellement peu satisfaisante. Les options
du traitement conservateur, qui visent surtout un changement du mode de vie à long terme dans le domaine du
comportement alimentaire et de l’activité physique,
permettent généralement d’obtenir une perte pondérale de 5 à 10%, objectif souvent difficile à maintenir
durablement [6, 7]. Les médicaments actuellement disponibles tels que l’orlistat (Xenical®) ou la sibutramine
(Reductil®) ne répondent la plupart du temps pas aux
attentes des patients obèses. Ces médicaments peuvent
aider à perdre 3–6 kg en moyenne, kilogrammes qui seront souvent repris à l’arrêt de la médication [8].
Si les résultats du traitement conservateur sont décevants, les techniques opératoires qui visent à corriger
Vous trouverez les questions à choix multiple concernant cet article
à la page 298 ou sur Internet sous www.smf-cme.ch.
l’obésité morbide ont connu un succès certain ces dernières années [9]. Aux Etats-Unis, plus de 200000 interventions bariatriques sont maintenant effectuées chaque
année. En Suisse également, l’évolution est semblable
mais à un niveau inférieur vu la prévalence plus faible
de l’obésité. Dans le monde entier, les opérations bariatriques sont effectuées plus souvent chez des femmes
que chez des hommes [10], ce qui est en partie imputable
à une souffrance psychosociale plus importante chez les
femmes obèses. Comme de nombreuses femmes opérées
sont encore en âge de procréer, le thème «chirurgie bariatrique et grossesse» est un sujet important en clinique.
En l’absence presque totale de données scientifiques
sur ce sujet, il est difficile de proposer des recommandations basées sur l’évidence de solides études. Toutefois, nous souhaitons présenter un bref aperçu sur ce
thème, basé sur le peu de littérature à disposition et
notre expérience personnelle, acquise dans un centre
interdisciplinaire de l’obésité.
Obésité et grossesse
L’obésité a de nombreux impacts en relation à la grossesse. La fertilité par exemple est souvent diminuée chez
les femmes obèses, qui présentent fréquemment des
troubles du cycle [11–14]. Une augmentation des taux
d’androgènes circulants, dont la testostérone et le sulfate de déhydroépiandrostérone (DHEA-S), joue un rôle
important [12, 14, 15]. Les femmes obèses présentent
en outre une diminution des taux de «sex-hormonebinding globulin» (SHBG), ce qui augmente encore la
fraction libre des hormones androgéniques biologiquement actives. La diminution de la SHBG est secondaire à
une réduction de la sécrétion hépatique de cette protéine
de liaison, sous l’effet d’une hyperinsulinémie compensatrice d’une insulinorésistance secondaire à l’obésité
[16]. Cliniquement, ces perturbations hormonales se
manifestent par une pilosité plus abondante à répartition masculine, ou par un hirsutisme avec troubles
du cycle. Même en l’absence de kystes ovariens, il est
possible de poser le diagnostic de syndrome des ovaires
polykystiques (PCOS) avec les signes cliniques et les
résultats de laboratoire compatibles avec un hyperandrogénisme associé à une oligo- ou aménorrhée
pendant au moins 6 mois, selon les critères de Rotterdam [17].
Ce diagnostic est lui aussi associé à un risque nettement
accru de diabète de type 2 et d’accidents cardiovasculaires [13, 14, 18]. Il faut préciser que le développement
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d’un PCOS est possible sans obésité, mais cette situation
est plus rare dans ce syndrome [14].
Si malgré la problématique de fertilité fréquente une
grossesse se déclare chez une femme obèse, il faut
s’attendre à un risque accru de complications telles que
fausse couche, diabète gestationnel, hypertension gravidique, prééclampsie et accouchement prématuré [11].
La proportion de césariennes semble aussi être plus
élevée chez les obèses que chez les femmes de poids
normal [19]. En plus de la macrosomie plus fréquente,
une méta-analyse récemment publiée a pu démontrer
une incidence accrue d’anomalies congénitales telles
que non-fermeture du tube neural, fentes palatines,
atrésies anales et anomalies cardiovasculaires [20]. Il
n’est donc pas surprenant que de nombreux gynécologues recommandent une perte pondérale préconceptionnelle aux femmes obèses.
Chirurgie bariatrique
Selon les recommandations et les directives internationales, l’indication à une opération bariatrique est retenue
en présence d’un BMI >35 kg/m2 associé à des comorbidités de l’obésité ou en présence d’un BMI 040 kg/m2
sans comorbidité associée [21, 22]. En plus de ces critères liés au BMI, la motivation de la patiente est également un critère déterminant. Des tentatives de traitement
conservateur sans succès sont également une condition
préalable pour considérer une chirurgie bariatrique. En
Suisse, l’ordonnance sur les prestations de l’assurance
des soins (OPAS) ne prévoit jusqu’ici une prise en
charge des coûts qu’à partir d’un BMI >40 kg/m2 associé
à des comorbidités, ce qui fait qu’actuellement ce traitement de l’obésité ne peut être proposé à tous les patients
qui pourraient être éligibles pour une opération selon
les recommandations internationales.
En principe, les techniques bariatriques actuellement
pratiquées se répartissent dans 3 catégories: 1) techniques restrictives, 2) de malabsorption et 3) combinées. Un exemple de technique purement restrictive est
la pose d’un anneau modulable (fig. 1A x) qui diminue
la quantité de nourriture pouvant être ingérée avec un
repas. Après une perte pondérale initiale notable, les
patients développent assez souvent un comportement
contre-régulateur avec consommation accrue d’aliments
liquides ou en bouillie, qui du fait de leur consistance
passent bien l’anneau gastrique. La conséquence est
donc souvent une reprise de poids [23]. D’autres cas présentent des vomissements récidivants avec dilatation
de l’œsophage distal imposant un relâchement de l’anneau, et voient presque toujours reprise de leur poids
initial. Comme de tels problèmes sont fréquents à long
terme, une autre opération bariatrique est nécessaire
pour de nombreux patients, avec retrait de l’anneau
gastrique et création d’une dérivation gastrique [24].
Dans la plupart des centres bariatriques de Suisse se
dessine maintenant une tendance nette en faveur des
dérivations gastriques. Il est important de préciser ici
qu’il n’y a pas encore de bons critères de prédiction d’une
évolution favorable après implantation d’un anneau
gastrique ou autres techniques. Une autre technique res-
trictive est la réalisation d’un manchon gastrique («gastric sleeve resection»), par résection de l’estomac ne
laissant qu’un tube d’un volume d’environ 100 ml
(fig. 1B x). Cette intervention est de plus en plus souvent
pratiquée malgré l’absence d’expériences à long terme.
Les techniques de malabsorption se basent toutes sur le
principe de la diversion biliopancréatique (BPD), obtenue
par différents types d’intervention tels que le «duodenal
switch» ou l’opération de Scopinaro. La nourriture ne
passe plus qu’une partie fortement réduite du grêle et
les sucs digestifs, sécrétions biliaires et pancréatiques,
ne sont mélangés au bol alimentaire que très tardivement par le canal biliopancréatique (fig. 1C x). Avec
ces techniques chirurgicales, la perte pondérale est la
plus forte [10], mais les problèmes nutritionnels sont
importants pour assurer un apport suffisant de protéines et de micronutriments [25]. C’est pourquoi c’est
la dérivation gastrique qui est de nos jours le plus souvent
pratiquée (fig. 1D x), qui combine restriction et malabsorption plus ou moins importante. La plus grande
partie de l’estomac, tout le duodénum et une partie du
jéjunum proximal sont exclus du transit digestif. Ce qui
peut aussi provoquer de sérieux problèmes nutritionnels,
car les segments grêles exclus sont le principal site
de résorption du calcium, du zinc et du fer notamment
[26]. Une supplémentation permanente de ces micronutriments est donc indispensable après une dérivation
gastrique.
Chirurgie bariatrique et grossesse
Il y a peu d’études contrôlées sur le thème grossesse et
fertilité après chirurgie bariatrique. Une revue systématique récemment publiée présente les données actuelles [27]. Il semble y avoir une nette amélioration de
la fertilité. Le cycle se normalise très souvent, de même
que les taux d’androgènes [28, 29]. Alors que les taux
de testostérone et de DHEA-S circulantes baissent, celui
de la SHBG augmente avec liaison plus marquée de la
testostérone [30]. Fait intéressant, une étude a pu démontrer ces variations hormonales 7 jours déjà après
diversion biliopancréatique, c.-à-d. avant une perte de
poids notable [31].
L’incidence des fausses couches et celle des complications
de la grossesse telles que diabète, hypertension et prééclampsie semblent diminuer en comparaison à une
groupe de femmes nettement obèses non opérées [32–
44]. La prise pondérale normale pendant la grossesse
semble également moins importante [39]. Certaines
études ont trouvé une diminution des accouchements
prématurés et de l’incidence des poids de naissance
très bas (<2,5 kg) [32, 37, 39] et très élevés (macrosomie)
[32, 37, 39, 40] après pose d’un anneau gastrique ou
dérivation gastrique, comparativement au collectif des
obèses non opérées. Il y a cependant des indices que,
suite à une diversion biliopancréatique, l’incidence des
«outcomes» néonataux négatifs soit globalement plus
faible, mais celle des fausses couches légèrement plus
élevée [31, 38, 45–47]. Les causes n’en sont pas encore
claires, mais pourraient théoriquement être des situations de carences nutritionnelles prénatales. Les données
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de la littérature ne sont pas tout à fait claires quant à la
fréquence des césariennes. Certaines études l’ont trouvée
inférieure [32–35, 48] et d’autres supérieure [36–38,
49, 50] après opérations bariatriques.
Dans l’interprétation de ces données de la littérature, il
ne faut pas oublier qu’elles ont été enregistrées presque
exclusivement dans des études d’observation. Il est fort
probable que ce sont surtout les grossesses de patientes
entrées dans des programmes de prise en charge bien
structurés qui ont été suivies. Comme toutes les patientes
ayant subi une opération bariatrique n’entrent pas
dans de tels programmes, cela pourrait considérablement fausser les résultats effectifs. Il s’agit donc de les
interpréter avec une certaine prudence. En résumé,
nous pouvons constater que les données dont nous disposons permettent d’obtenir d’excellentes évolutions
des grossesses dans les conditions d’un bon pro-
A
B
C
D
Figure 1
A Anneau gastrique modulable: cet anneau est relié à un port implanté en sous-cutané
par un système de tubes permettant de le remplir et de le moduler.
B Estomac tubulaire («gastric sleeve resection»): avec l’estomac tubulaire, le transit reste
normal mais le volume de l’estomac est réduit à quelque 100 ml après résection
verticale parallèle à la petite courbure.
C Diversion biliopancréatique (BPD): ici sous forme de «duodenal switch» (DS) dans
lequel le pylore reste intact, et en association à un estomac tubulaire («sleeve») qui
induit une restriction en plus d’une malabsorption.
D Dérivation gastrique Roux en Y: sous forme de dérivation proximale standardisée par
laquelle le volume fonctionnel gastrique est réduit à environ 30 ml, avec le duodénum
et une partie du jéjunum proximal exclus du transit.
Dans C et D, une cholécystectomie est en plus indiquée, qui peut être effectuée à titre
facultatif lors de cette intervention.
gramme de prise en charge après opération bariatrique.
Nous n’oublierons pas de préciser ici que toute une série
de cas de graves complications chirurgicales a été
publiée chez des patientes enceintes ayant subi une
dérivation gastrique, telles qu’obstructions grêles et
hernies internes. En cas de douleurs abdominales et
d’autres signes cliniques d’iléus, il faut donc toujours
penser à la possibilité d’une problématique de l’intestin
grêle et faire appel sans trop tarder à un spécialiste en
chirurgie de l’obésité.
Prise en charge des patientes bariatriques
pendant leur grossesse
Une attention particulière dans la prise en charge
de patientes bariatriques pendant une grossesse est la
garantie d’un apport suffisant de micronutriments.
Quelques cas isolés de retard de croissance [68] ou de
non-fermeture du tube neural [69, 70] ont été décrits
dans des états de carence. Un cas d’hémorragie intracrânienne fœtale a été décrit avec une grave carence en
vitamine K [71]. Même les patientes ayant un anneau
gastrique, avec lequel il n’y a généralement ni maldigestion ni malabsorption, peuvent présenter des carences. Ces dernières sont secondaires à une sélection
particulière des aliments, car typiquement les aliments
fibreux tels que fruits, légumes et viande passent mal
l’anneau et sont donc évités [72]. Une supplémentation
spécifique, allant plus loin que la simple recommandation
d’une spécialité multivitaminée en vente libre, n’est cependant pas nécessaire dans la plupart des cas. Par
contre, après dérivations gastriques et diversions biliopancréatiques et en l’absence de grossesse, une supplémentation systématique est mise en route (tab. 1 p).
Calcium, vitamine D, parathormone, fer, zinc, acide folique et vitamine B12 sont contrôlés régulièrement, les
spécialités ad hoc sont prescrites ou leur dose adaptée
[73]. La vitamine B12 est généralement injectée par voie
intramusculaire. Une carence en acide folique est
presque toujours prévenue par la prise d’une spécialité
multivitaminée. Malgré cela, comme pour toute grossesse,
il faut augmenter l’apport d’acide folique à au moins
400 µg par jour. En plus de ces aspects de l’apport de
micronutriments, il faut toujours veiller à ce que l’apport
de protéines soit suffisant et prescrire généreusement
une supplémentation protéique le cas échéant.
Pour contrôler la situation nutritionnelle, nous recommandons des contrôles de laboratoire tous les 2 à 3 mois,
en accord avec le gynécologue. En pratique, nous observons moins de carences en micronutriments lors de
grossesse car cette dernière augmente généralement la
motivation à la prévention des situations carencielles et
la compliance aux suppléments prescrits. Cela est illustré
de manière frappante par la prise journalière de spécialités de calcium et de vitamine D3. Une hyperparathyroïdie assez souvent présente avant la conception n’est
soudain plus démontrable pendant la grossesse.
Même si le risque de manifestation d’un diabète gestationnel est abaissé après une opération bariatrique, ces
femmes restent sans aucun doute dans le groupe à risque
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Tableau 1. Schéma de supplémentation recommandé après
dérivation gastrique et diversion biliopancréatique pendant
la grossesse.
Micronutriment
Dose
Fer
100–200 mg/jour p.o.
Calcium
1500 g/jour p.o.
Vitamine D3
1200–2000 UI/jour p.o.
Zinc
20–30 mg/jour p.o.
Complexe de vitamines B
2 fois/semaine p.o.
Vitamine B12
1000 mg tous les 3 mois i.m.
Spécialité multivitaminée
avec oligoéléments
1 fois/jour p.o.
Acide folique
400 mg/jour p.o.
#
Certaines spécialités multivitaminées contiennent déjà une
quantité suffisante d’acide folique. La supplémentation doit suivre
les taux sanguins. Il ne faut en outre pas la prendre en même
temps que fer, zinc et calcium.
qui pourrait être dû au fait qu’après une dérivation gastrique les médicaments ou hormones pris transitent par
une très longue partie d’intestin grêle, tout comme la
nourriture, ce qui n’est pas le cas après diversion biliopancréatique classique. Finalement la question de la
fiabilité d’une contraception orale après dérivation gastrique est encore ouverte et demande de toute urgence
des études rigoureuses [76]. Pour des raisons de sécurité,
nous recommandons donc après dérivation gastrique
de passer à une autre méthode anticonceptionnelle ou
d’associer un contraceptif oral à une méthode mécanique.
Perspectives
#
de cette maladie. Exception faite des techniques opératoires restrictives (anneau gastrique ou «gastric sleeve
resection»), nous déconseillons le test de tolérance au
glucose (OGTT) par ailleurs usuel. La raison est qu’après
dérivation gastrique par exemple, le glucose en solution
parvient très rapidement dans ce qui reste du grêle et
est donc très rapidement résorbé. Une symptomatologie
de type «dumping» peut en être induite. Il faut en outre
insister sur le fait qu’il n’y a pour l’heure aucune valeur
de référence pour l’OGTT après dérivation gastrique.
Contraception
Avec la plus grande fertilité après opération bariatrique,
le risque de grossesse non désirée est accru. Il est généralement recommandé aux patientes de ne pas tomber
enceintes pendant les 1½–2 ans postopératoires, du fait
qu’elles sont alors dans une situation métabolique fortement catabolique. Bien que les études actuelles remettent
en question cette recommandation [74], la plupart des
centres s’y tiennent toujours [75].
Une question se pose ici, celle de la méthode anticonceptionnelle adéquate, et surtout de la sécurité d’une contraception orale. Alors qu’elle ne devrait théoriquement
poser aucun problème après mise en place d’un anneau
gastrique ou réalisation d’un tube gastrique, des grossesses non désirées ont déjà été rapportées sous un
contraceptif oral après diversion biliopancréatique [31].
Il n’y a encore aucune expérience pour la dérivation
gastrique et nous n’avons nous-mêmes observé aucune
grossesse non désirée chez des patientes ayant subi
une telle opération et prenant un contraceptif oral. Ce
Le nombre de femmes ayant subi une opération bariatrique va augmenter considérablement ces prochaines
années. Du fait qu’elles seront nombreuses à être encore
en âge de procréer, il est extrêmement important d’avoir
des connaissances de la chirurgie bariatrique et de ses
effets potentiels sur l’évolution de la grossesse. Bien
que les données disponibles parlent pour une diminution
des risques, il y a encore de nombreux points obscurs
dans ce domaine, qui doivent être clarifiés de toute
urgence par de nouvelles études systématiques. En pratique courante, une collaboration entre le gynécologue
et un médecin spécialisé dans le suivi des patientes
bariatriques est à recommander sans réserve.
Correspondance:
Prof. Bernd Schultes
Interdisziplinäres Adipositas Zentrum
Klinik für Chirurgie
Kantonsspital St. Gallen
Heidener Strasse 11
CH-9400 Rorschach
[email protected]
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La liste complète des références numérotées se trouve sous
www.medicalforum.ch
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Bariatrische Chirurgie und Schwangerschaft /
Chirurgie bariatrique et grossesse
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