Fiche Pays Jordanie

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Fiche Pays Jordanie
FICHE PAYS
Jordanie
Source : « GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre »
Données générales
Superficie : 92 300 km²
Capitale : Amman
Monnaie : dinar jordanien (JOD)
Langue : arabe. Langue des affaires : anglais.
Population : 9,9 million d’habitants en 2014.
Démographie :
Source : « GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre »
Structure par âge en 2012 :
0-14 ans :
33,8 %
15-64 ans :
62,4 %
65 ans et plus :
3,9 %
Indice de fécondité :
Taux de natalité :
Taux de mortalité :
Taux de mortalité infantile :
Espérance de vie à la naissance :
Taux d’alphabétisation :
3,36 enfants par femme
26,52 ‰
2,74 ‰
15,83 ‰
80,18 ans
91,1 %
Infrastructures :
Le transport des personnes et des marchandises est une priorité en Jordanie, il y a trois aéroports de grand trafic.
Le plus grand est l’aéroport international de la Reine Alia qui a été inauguré en mars 2013 avec un investissement
de plusieurs millions de dollars.
Le contrat ‒ Build operate transfer (BOT) ‒ a été attribué à un consortium international dirigé par « Aéroports de
Paris ». la capacité du nouvel aéroport est passé de 3 millions de passagers à 9 millions. Ainsi, le potentiel du trafic
s’est fortement accru.
En 2007, un Master Plan pour l’amélioration du système de transport routier et ferroviaire a été approuvé.
Le projet pour le chemin de fer est de relier le nord et le sud de la Jordanie, ainsi que le pays avec ses voisins. Ces
projets, avec la grande restructuration du port d’Aqaba, ont fait gagner à la Jordanie le rôle d’épicentre de la
région.
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Données politiques
Type de régime :
La Jordanie est une monarchie constitutionnelle.
Le principal dirigeant :
Sa Majesté le Roi Abdallah II.
Données économiques
Principaux indicateurs économiques
Indicateurs
Jordanie
France
75,5 % du PIB
89,9 %
+ 3,1 %
0,3 %
Taux d’inflation (en 2013)
6,5 %
0,9 %
Taux de chômage (en 2013)
12,5 %
10,5 %
Dette publique nette en % du PIB (en 2012)
Taux de croissance (en 2013)
Sources : Commission européenne, INSEE, Banque de France.
Situation économique du pays
La Jordanie est classée par la Banque mondiale comme un « pays aux revenus moyens faibles ». C’est un petit pays
avec des ressources naturelles limitées : les terres cultivables ne représentent que 6 % de la superficie du pays et ses
ressources en eau sont parmi les plus faibles au monde, cependant ses ressources minières sont importantes. Elles
sont essentiellement constituées de potasse et de phosphate dont elle est le 3e exportateur mondial.
Une économie tirée par le secteur des services financiers mais aussi par le tourisme, le commerce et l’immobilier. Le
secteur manufacturier représentait moins de 31 % du PIB en 2012. L’économie jordanienne a été largement libéralisée
et privatisée dans les années 2000, période de forte croissance.
La Jordanie, par ses choix économiques, se veut un exemple de modernité au Proche-Orient. Elle est l’un des pays de
la région les plus engagés dans les réformes (privatisations, réformes fiscales, ouverture du secteur bancaire…). Le
pays est très ouvert au commerce extérieur, et jouit d’une libéralisation économique avancée, matérialisée par
l’entrée en vigueur de plusieurs accords commerciaux (38 à travers le monde).
Situation financière du pays
La Jordanie, peu affectée par la crise financière, a subi un ralentissement modéré de son économie ces deux dernières
années, notamment en raison d’une diminution des transfert de liquidités réalisés par la main-d’oeuvre émigrée dans
les pays voisins, les transferts des migrants correspondant annuellement à près de 3 milliards USD en moyenne (soit
plus de 15 % du PIB). Ses perspectives économiques sont assez préoccupantes, notamment en raison de l’impact sur le
court terme du « printemps arabe » qui a réduit le nombre de touristes visitant le pays (poste important de
l’économie), mais surtout des conséquences de la crise en Syrie qui perturbe fortement l’économie frontalière dans le
nord du pays.
Toutefois, le développement de la Jordanie bénéficie en 2013 de l’attention ‒ notamment financière ‒ des grands
pays occidentaux et des monarchies du Golfe car le pays a su devenir un élément central de la stabilité du Proche et
Moyen-Orient.
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Accords politiques, juridiques et multilatéraux
La Jordanie a conclu des accords avec les États-Unis, Singapour, le Canada et la Turquie.
Elle est également signataire de l’accord GAFTA (Grande zone arabe de libre-échange) ainsi que de l’accord d’Agadir.
Le pays signé un accord d’association avec l’Union européenne en 1997 (entré en vigueur en 2002).
La Jordanie est :
 membre de l’Organisation mondiale du commerce depuis 2000 ;
 membre de la Grande zone de libre-échange arabe (GAFTA) depuis 1998 ;
 membre de l’accord d’Agadir en 2004.
Le pays est signataire de :
 l’accord de libre-échange avec les États-Unis signé en 2000 ;
 l’accord d’association avec l’Union européenne signé en 1997.
Commerce extérieur(Source : Ambassade de France en Jordanie- Bureau UBIFRANCE)
Importations en 2013 :
7,6 Mds JOD.
Exportations en 2013 :
2,8 Mds JOD.
Poids de la France dans les importations de la Jordanie :
La part de marché de la France dans les importations jordaniennes est de 1,6 %. La France se classe au 17e rang des
fournisseurs de la Jordanie (13e en 2012), les exportations françaises vers la Jordanie représentent 14 % des ventes de
la France au Proche-Orient.
État des lieux du commerce extérieur
Le premier semestre 2013 marque une hausse du déficit commercial à 2,5 %, atteignant 4,8 Mds JOD, comparé à la
même période de 2012. Les exportations totales ont baissé de 1,6 % (2,8 Mds JOD) et les importations de 0,9 %
(7,6 Mds JOD).
État des lieux du commerce franco-jordanien
Le commerce entre la France et la Jordanie s’effectue dans le cadre de l’accord d’association avec l’UE. La Jordanie
est un marché ouvert (sauf exception, les droits de douane ne dépassent pas 30 %).
Les exportations francaises ont augmenté significativement au 1er semestre 2013. Elles se sont élevées à 222,9 M EUR
au premier semestre 2013, en hausse de 51 %. Elles se concentrent sur des produits finis à forte valeur ajoutée.
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La hausse enregistrée au 1 semestre reflète essentiellement une bonne performance dans trois secteurs :
 Les équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique (32,6 % de exportations,
+ 240 %). Les exportations des machines sont multipliées par six (58,7 M EUR) en raison de la livraison d’une
turbine ;
 Les produits chimiques, parfums et cosmétiques (20,5 % du total, + 90 %), confirment leur tendance à la
hausse depuis 2003. À eux seuls, les parfums et produits de toilette, constituent notre cinquième produit
exporté (8,4 M EUR, + 14,3%) ;
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
Les matériels de transport (14,7 % de nos exportations, + 8,6 %), en particulier les aéronefs (+ 50,6 % compte
tenu d’une livraison). À noter également que nos exportations automobiles se redressent (5,9 M EUR,
+ 25,5 %), mais restent à un niveau faible (2,6 % du total).
Importations françaises en provenance de Jordanie
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e
La France n’est que le 54 client du pays pour une part marginale de ses exportations (l’Allemagne est 55 et l’Italie,
premier européen, est son 22e client).
Dispositifs médicaux
Une destination du tourisme médical de premier plan :
La Jordanie est largement reconnue comme destination du tourisme médical de premier plan. Selon la Banque
mondiale, la Jordanie est la première destination de tourisme médical dans le monde arabe et la cinquième
destination au niveau mondial. Le tourisme médical est en effet un secteur important de l’économie jordanienne. En
2012, le secteur médical a généré près de 1,25 milliard de dinars de recettes. Le royaume a effectivement reçu plus de
250 000 patients provenant de 50 pays avec principalement la Libye, le Soudan, les pays du Golfe, le Yémen, la
Palestine, l’Irak ou encore la Syrie.
Mais, de plus en plus, la Jordanie reçoit des patients venant de pays d’Afrique tels que le Tchad ou bien le Nigeria. Les
hôpitaux jordaniens traitent également des patients en provenance de pays d’Amérique du nord, d’Europe de l’Ouest
et d’Europe de l’Est tels que la Russie, la Biélorussie ou les pays du Caucase.
Les patients se faisant soigner en Jordanie font confiance aux services médicaux locaux qui sont en pointe. Les
traitements pratiqués concernent généralement les maladies cardio-vasculaires, les maladies rénales, les greffes, la
chirurgie orthopédique, la neurochirurgie et la chirurgie plastique.
Les hôpitaux jordaniens sont bien équipés et disposent de matériel de pointe. Au moins 30 hôpitaux sont accrédités
par les commissions internationales d’accréditation. Les patients étrangers recherchent des hôpitaux accrédités car ils
sont connus pour assurer une grande sécurité et fournir des services de haute qualité. Par ailleurs, la réputation des
médecins jordaniens est aussi un facteur d’attractivité.
Le secteur pharmaceutique
Le marché pharmaceutique jordanien a connu une expansion impressionnante au cours de cette dernière décennie.
En plein essor, la Jordanie se conforte dans sa position de leader dans ce secteur dans la région du Moyen-Orient.
Ainsi, le marché pharmaceutique jordanien s’est accru au fil des ans et couvre maintenant différents métiers tels que
l’emballage, la recherche et le développement, la formation et la promotion.
Considéré comme un domaine clé pour l’économie nationale, le secteur pharmaceutique est un marché exhaustif
représentant 600 millions de dollars et employant près de 8 000 Jordaniens.
L’un des principaux atouts de ce secteur est sa production locale qui est estimée à environ 105 millions de dollars
(source : IMS data August 2013), ce qui fait de la Jordanie un pays leader du Moyen-Orient.
Le royaume dispose en effet de 20 fabricants pharmaceutiques représentant un volume de marché de 1,41 Md de
dollars, tous sont certifiés GMP (Good Manufacturing Practices) en conformité avec les régulations de l’Organisation
mondiale de la santé.
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La plupart des sociétés pharmaceutiques jordaniennes ont établi des liens d’affaires avec les principales entreprises
dont Pfizer, Roche, Mundipharma, Aventis, Novartis, Organon, Fujisawa, Takeda. Parmi les fabricants jordaniens,
16 produisent essentiellement des médicaments génériques, 5 % de leur production sont dédiés à des sociétés
pharmaceutiques étrangères. Grâce à sa forte production, le Royaume hachémite exporte plus de 70 % de sa
production dans plus de 65 pays. Ses principaux clients sont l’Arabie saoudite, l’Algérie et l’Irak. Ses exportations de
produits pharmaceutiques sont passées de 503 millions de dollars en 2011, à 643 millions de dollars en 2012. On
s’attend à ce que le secteur génère un milliard de dollars d’exportation d’ici à 2015.
Bien que le pays exporte fortement, il reste tributaire de certains fournisseurs comme notamment la Suisse et le
Royaume-Uni. Les importations étaient en effet estimées à 500 millions de dollars en 2010, c’est 12 % de plus par
rapport à 2009.
Malgré la crise économique, qui n’a épargné aucun secteur, la Jordanie a su maintenir et stabiliser sa production
pharmaceutique. Bien que le secteur ait connu une contraction au cours de la période 2008-2010 pour les
exportations en particulier, les perspectives sont désormais positives. Les dépenses en médicaments par habitant sont
en effet de 73 dollars environ (elles sont supérieures à la moyenne régionale). Ces dépenses devraient représenter
1,7 % du PIB (produit intérieur brut) en 2014.
Le secteur énergie
La Jordanie dépend presque totalement des importations de pétrole et des produits pétroliers, des importations de
gaz (surtout gaz égyptien subventionné) et d’électricité pour satisfaire ses besoins énergétiques. Ainsi, selon le
ministère de l’Énergie et des Ressources minérales de Jordanie, 95 % des énergies (matières premières notamment)
sont importées. La facture énergétique de la Jordanie pèse lourdement sur le revenu national, s’élevant à 20 % du PIB
en 2011.
Dans une volonté de réduire la dépendance du pays aux importations d’hydrocarbures et suite à la rupture de
l’approvisionnement en gaz naturel égyptien, le sous-secteur de l’énergie fait actuellement l’objet d’une
modernisation majeure comprenant la mise en œuvre du Plan directeur de la Jordanie en matière d’énergie pour
2008-2020.
Cette stratégie nationale vise à faire évoluer le mix énergétique actuel fortement dépendant du pétrole et du gaz
naturel, vers un mix basé sur la diversification des sources d’énergies y compris les énergies renouvelables, l’énergie
nucléaire, l’huile de schiste. Les objectifs de cette stratégie de diversification 2008-2020 sont d’augmenter la
contribution des ressources locales à 39 % contre 4 % aujourd’hui, de réduire la part des produits pétroliers à 40 % et
du gaz naturel à 29 % à l’horizon 2020.
On compte notamment sur la montée en puissance des schistes bitumineux (14 %), des énergies renouvelables (10 %)
et du nucléaire (6 %).
Considérée comme une plaque tournante vers le Moyen-Orient, la Jordanie représente une destination stratégique
pour les investissements dans les énergies renouvelables et les technologies non-polluantes. La Jordanie dispose d’un
énorme potentiel de ressources énergétiques telles que l’huile de schiste ou l’uranium ainsi que dans les énergies
renouvelables avec, entre autres, les énergies éoliennes et solaires. Outre ses avantages géographiques et
commerciaux, le pays offre un environnement favorable à toute entreprise qui souhaite s’implanter en particulier
dans le domaine des énergies renouvelables.
Énergies renouvelables
En tant que point d’accès du Moyen-Orient, la Jordanie apparaît comme la localisation idéale pour les investissements
en énergies renouvelables et en technologies non-polluantes .C’est un centre stratégique naturel pour les sociétés qui
veulent investir dans le secteur prometteur des énergies renouvelables et celui des technologies non-polluantes au
Moyen-Orient, un domaine qui devrait en effet générer d’ici à 2020 plus de 200 millions de dollars.
En infrastructures et en ressources, la Jordanie dispose d’un ensoleillement exceptionnel offrant 330 jours de soleil
par an, avec un grand taux de radiance de 2 600 kWh/m² par an, d’un vent de 7 mètre par seconde. Le pays bénéficie
d’une main-d’œuvre qualifiée avec l’un des ratios les plus élevés d’ingénieurs par habitant (actuellement
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84 228 ingénieurs enregistrés). Ce ratio devrait atteindre un ingénieur pour 83 habitants d’ici à 2020. Enfin le territoire
possède un réseau de distribution électrique relativement récent et avancé, touchant 99 % de la population.
Concernant les chauffe-eau solaire, leur utilisation actuelle n’est que de 14 %, toutefois le gouvernement se donne
pour objectif d’équiper 30 % des ménages d’ici à 2020.
Les schistes bitumineux
Des efforts particuliers sont déployés pour mettre en valeur les schistes bitumineux en tant que source d’énergie
locale. La Jordanie possède de vastes réserves de schistes bitumineux susceptibles de générer du pétrole et de
l’électricité. Ainsi la Jordanie s’est engagée dans une stratégie d’exploration et d’exploitation de ses réserves de
schistes bitumineux (40 Mds t) pour produire du brut par craquage ou de l’électricité par brûlage direct. La stratégie
énergétique promeut les schistes bitumineux comme nouvelle source d’énergie pouvant contribuer, en 2020, à
hauteur de 14 % du mix énergétique, avec l’exploitation directe des réserves profondes , une concession a été par
ailleurs octroyée à Shell. Il s’agit d’un projet à long terme qui ne devrait aboutir que dans 15-20 ans. Pour les réserves
de surface, six consortiums étrangers (dont une alliance Petrobras 51 % et Total 49 %) étudient la faisabilité d’une
exploitation. Une première concession a été octroyée à la société estonienne ENEFIT et une seconde concession à la
société britannique JEML.
L’énergie nucléaire
La Commission jordanienne de régulation nucléaire soutient le développement d’un programme nucléaire civil en
Jordanie, les partisans de ce programme nucléaire prévoient que la maîtrise de l’énergie nucléaire civile contribue au
développement économique de la Jordanie qui importe actuellement plus de 95 % de son énergie, soit près de 20 %
du PIB national en 2011. Ce programme permet également de créer à terme de nouvelles opportunités d’exportation
et fournirait, via la désalinisation, une solution au manque de ressources en eau auquel le pays est confronté. C’est
aussi donner la possibilité à la Jordanie de réduire sa dépendance à l’égard des pays voisins (par exemple l’Égypte qui
a suspendu sa fourniture en gaz récemment). Dans ce contexte, la Commission jordanienne de régulation nucléaire a
donné son accord à la construction d’un premier réacteur nucléaire de recherche d’une capacité de 5 mégawatts. Ce
réacteur, qui sera construit à l’Université des sciences et des technologies de Jordanie à Irbid, aidera la Commission à
renforcer ses compétences et capacités dans l’objectif de se préparer à la construction de centrales électriques
nucléaires à l’avenir.
Le secteur de la technologie de l’information et de la communication (TIC)
La Jordanie est l’un des pays les plus développés de la région du Moyen-Orient pour les TIC (technologies de
l’information et de la communication). Le pays possède en effet plus de 400 entreprises spécialisées dans ce domaine,
employant directement près de 16 000 salariés et contribuant globalement à plus de 84 000 emplois. Selon (INTAJ)
l’association des TIC de Jordanie, c’est un secteur qui a connu une expansion rapide et impressionnante qui
représente actuellement 14 % du PIB, soit le troisième secteur économique du royaume. Le gouvernement a pris des
mesures afin de lancer de grandes initiatives pour le développer encore davantage. Consciente de ces atouts, La
Jordanie souhaite devenir un leader régional voire mondial dans ce domaine, sa principale force est son capital
humain, car le pays jouit d’une main-d’œuvre qualifiée dans ce domaine.
Ce secteur important est également générateur d’exportations pour la Jordanie, principalement vers les pays du Golfe
et les États-Unis. Ces exportations représentaient, en 2011, plus de 235 millions de dollars. Elles concernent
principalement le développement de logiciels : médias et animation, graphisme, web design, applications sur les
téléphones mobiles.
De nombreuses sociétés étrangères font confiance à la Jordanie et à son savoir-faire dans ce secteur, c’est pourquoi
elles ont investi dans le pays, à l’instar de Microsoft, LG, Yahoo, Oracle, Motorola, Samsung, Cisco, Ericsson ou encore
HP.
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De plus en plus, la Jordanie devient un endroit idéal et stratégique pour l’industrie des services mondiaux. Le territoire
bénéficie de nombreux atouts qui en font un lieu attractif, grâce notamment à une main-d’œuvre qualifiée et bilingue
(anglais et arabe littéraire), ainsi qu’une économie ouverte et une législation souple et favorable aux entreprises
étrangères. La Jordanie fait également partie de l’Association internationale des professionnels de la sous-traitance
(IAOP)
En qui concerne le secteur des télécommunications :
Depuis la privatisation de ce secteur dans les années 2000, le marché des télécommunications, et celui de la
téléphonie en particulier, a augmenté de manière exponentielle. Ainsi selon la Commission de régulation des
télécommunications jordanienne (TRC), le nombre d’usagers en matière de téléphone mobile est passé de
3 138 000 en 2005, à 7 483 000 en 2011. De même pour l’utilisation d’Internet, le nombre d’usagers est passé de
72 000 en 2005, à 3 137 000 en 2011.
L’évolution du mode de consommation des usagers jordaniens s’explique, entre autres, par la concurrence présente
sur ce marché. Il existe en effet trois principaux opérateurs téléphoniques, qui sont Orange, Zain et Umniah. Début
2013, l’opérateur Zain comptait le plus grand nombre d’utilisateur avec 3,63 millions d’abonnés (soit 38 % du marché)
suivi de très près par Orange avec 3,35 millions de consommateurs (35 %) et enfin Umniah avec 2,43 millions de
consommateurs (26 %), selon les données du TRC. Ce grand nombre d’utilisateur s’explique aussi par les prix
compétitifs qu’ont instaurés les opérateurs. Ces prix attractifs font de la Jordanie le pays le plus compétitif de la région
du Moyen-Orient, derrière l’Arabie saoudite.
Les avantages compétitifs de la Jordanie
Une position géographique stratégique et un point d’accès à une région en croissance : grâce à sa position
géographique et aux libres accès aux pays arabes, aux États-Unis et à l’Union européenne, le Royaume est une
passerelle notamment vers la grande région MENA, soit un marché de plus de 350 millions de consommateurs. C’est
par ailleurs un territoire qui est en constante liaison avec l’Occident et l’Orient, engagé à la fois avec l’Europe et les
États-Unis d’un côté et avec ses pays voisins de l’autre (Irak, Qatar, Émirats arabes unis).
Une main-d’œuvre éduquée et qualifiée : le Royaume a fait de gros efforts, en matière d’investissement dans la
formation pour les hautes technologies. Des filières spécialisées dans le domaine des technologies de l’information
ont été créées dans les universités jordaniennes au cours de la décennie 2000, et un nombre important d’étudiants
sortent diplômés de ces filières, avec en moyenne 5 000 à 6 000 étudiants diplômés chaque année. Un partenariat
efficace entre secteur privé et milieu universitaire permet la subvention de projets pour ces nouveaux diplômés.
Des infrastructures modernes et structurées : le royaume dispose d’infrastructures de qualité pour accueillir une
grande variété d’entreprises spécialisées dans ce domaine. C’est en outre une connectivité internationale fiable avec
des liaisons optiques à travers le globe (FLAG), SEA-ME-WE 3, SEA-ME-WE 4. Un projet en cours consistera aussi à
établir un lien vers un câble sous-marin FALCON via Aqaba, ce qui triplera la bande passante actuelle et sera le
premier atterrissage de câble « térabit » en Jordanie.
Un secteur de TIC entièrement libéralisé depuis 2004 : la Jordanie est un pionnier dans la région en matière de
libéralisation du secteur TIC. La Commission de régulation des télécommunications jordanienne est devenue le
premier organisme indépendant de la région (dans ce domaine). Le pays possède en outre une législation sur la
protection des brevets, la propriété industrielle, les droits d’auteurs et les dessins industriels. En 2000, la Jordanie est
devenue signataire de l’accord APDIC (accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au
commerce) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Des parcs d’affaires spécialisés : la Jordanie a pris l’initiative de développer des parcs d’affaires dédiés pour favoriser
la croissance de ces secteurs. Des infrastructures de qualité situées dans des zones stratégiques telles que Amman et
son « Business Development Area Park » et Irbid et sa « zone de développement », qui sont les deux principales villes
du pays. Ces centres d’affaires offrent tout le confort et l’environnement adéquat pour une meilleure productivité.
Une législation accommodante : une nouvelle loi sur les télécommunications est en cours d’élaboration par le
ministère des TIC en concertation avec les représentants de l’industrie. Il s’agira de règlementer les TIC en matière de
sécurité et de confidentialité des données, afin d’assurer une meilleure protection au consommateur. Le secteur des
TIC bénéficie également de la loi sur la promotion des investissements, qui stipule que certains secteurs définis par le
gouvernement, tels que celui des TIC, sont exonérés de l’impôt sur tous les produits, biens et/ou services exportés,
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ainsi que de l’exonération d’impôt et de droits de douane pour les biens importés utilisés dans le processus de
production exemple (laptops, PC, serveurs et mobiliers).
Les opportunités :
 Le développement des produits et l’arabisation du contenu sur Internet : plus de 75 % du tout le contenu
arabe sur Internet dans le monde est géré en Jordanie.
 La Jordanie est le leader du développement des logiciels pour le secteur médical, le secteur d’assurance ainsi
que pour le secteur bancaire et les transactions financières.
 Les entreprises jordaniennes recherchent des partenaires ou créer des joint-ventures avec des entreprises
étrangères pour fournir des services complémentaires aux services qu’eux-mêmes développent et
fournissent.
 La Jordanie est leader dans la région pour le développement et la gestion des applications sur les téléphones
mobiles.
 La Jordanie est enfin leader régional en ce qui concerne la sous-traitance pour le secteur TIC.
Le secteur de l’eau
L’eau, une ressource très rare
La Jordanie est l’un des pays les moins bien doté en eau de la planète (il est classé 4e).
La disponibilité en eau pour la consommation humaine décline, une situation qui s’aggrave d’année en année. Bien
que 97 % de la population jordanienne ait un accès à l’eau potable, la disponibilité en eau s’affaiblie régulièrement. Ce
déclin va être néfaste pour la population jordanienne avec des conséquences à venir pour la santé publique.
En 2010, la disponibilité en eau potable en Jordanie était d’environ 147 m3/an/personne alors que le seuil de pénurie
défini internationalement est de 1 000 m3.
Les facteurs principaux de cette pénurie :
 La Jordanie possède un climat aride, aggravé par une sècheresse chronique notamment au cours de ces
dernières années ;
 Une croissance démographique de l’ordre de 2,2 % par an (hors refugiés) ;
 Mais c’est surtout l’utilisation intensive de l’eau douce par une agriculture largement horticole : 65 % des
ressources en eau sont captées par ce secteur, alors que l’agriculture ne représente que 2,9 % du PIB (produit
intérieur brut). À l’inverse, seulement 30 % des ressources en eau sont consacrées à la population et 5 % à
l’industrie.
Des perspectives d’avenir qui ne sont pas encore à la hauteur du déficit croissant en eau
Consciente de la pénurie croissante, la Jordanie a engagée de nombreux de projets dans le secteur de l’eau, sur
lesquels la France est déjà très présente. Par exemple :
 L’acheminement vers Amman-Zarqa, depuis l’été 2013, de 100 M m3/an de la nappe fossile géante de Disi,
située sous la frontière avec l’Arabie saoudite. C’est le seul apport décisif d’ici la fin de la décennie. La France
s’est impliquée dans ce projet par le financement (Agence française de développement) et dans sa mise en
œuvre (Suez-Environnement).
 L’usine de traitement d’eau d’As Samra construite par le français Degrémont est la plus grande du MoyenOrient.
3
 Des puits d’eau saumâtre dans la vallée du Jourdain et trois barrages sont censés fournir 27 M m en 2014, un
chiffre sans doute sur-estimé.
3
 La réhabilitation des réseaux existants contribuerait à générer 35 M m supplémentaires d’ici 2015 et
3
102 M m d’ici 2035.
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
Enfin, le projet d’une usine de dessalement, que le Premier ministre et le ministre de l’Eau ont annoncé lors
d’une conférence de presse en août dernier, évalué à près d’1 Md USD et qui nécessitera des améliorations
du réseau existant, est la première étape du grand projet « mer Rouge-mer Morte » qui est encouragé par la
Banque mondiale.
La crise financière a conduit la Jordanie à pratiquement arrêter l’investissement public depuis trois ans, y compris
en refusant tout nouvel endettement externe concessionnel. Le portefeuille actuel de projets est insuffisant pour
répondre à l’aggravation du déficit en eau. Toutefois, dans le court-moyen terme, l’investissement public sera
financé notamment par des dons de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Koweït et du Qatar, dans le
cadre du CCEAG (5 Mds USD sur cinq ans).
L’impact de la présence française
La France est depuis de nombreuses années un partenaire régulier de la Jordanie dans le secteur de l’eau. Elle y a
engagé des actions de coopération technique et financière de portée régionale. Des financements français et
étrangers ont permis à plusieurs entreprises françaises (constructeurs, opérateurs, équipementiers) de se
constituer ici des références pour l’ensemble de la région Proche et Moyen-Orient.
Depuis 1995, la France a privilégié le secteur de l’eau dans sa coopération bilatérale avec la Jordanie. Sur six
protocoles français représentant au total 70 M EUR, plus de 20 M EUR ont été consacrés à ce secteur notamment
pour l’approvisionnement en eau d’Irbid et de Wadi Musa, et la construction des stations de traitement des eaux
usées de Baqaa (8 M EUR) et de Ramtha (6 M EUR). Une partie de la conversion de dettes pour le développement
a été également consacrée au financement de projets dans le secteur de l’eau, tels que le projet de station de
traitement des eaux de Ma’an (5 M eur), etc. Deux nouveaux protocoles pour un montant total de 83 M EUR ont
été conclus fin 2012.
Les entreprises françaises sont fortement implantées dans le pays, remportant des appels d’offres internationaux
ou émargeant en tant que sous-traitant ou par l’intermédiaire de leurs filiales étrangères à des financements
d’aide non-français.
Quelques « success stories » françaises dans le domaine de l’eau, parmi d’autres…
Suez-Environnement est le groupe implanté, industriellement et commercialement, depuis le plus longtemps.
La Lyonnaise des Eaux a géré avec succès la Société des eaux du Grand Amman, dont la rénovation du réseau sera
également réalisée en 2014 par des sociétés françaises dans le cadre d’un prêt lié du Trésor.
Suez-Environnement est depuis 2013, l’exploitant de Disi et de l’acheminement de 100 M m3/an de l’eau vers
Amman-Zarqa, projet financé à hauteur de 200 M USD par l’AFD.
Dans la décennie précédente, le groupe Suez avait géré la Société des eaux d’Amman LEMA entre 1999 et 2007
avec 150 M EUR d’investissements financés par la Banque mondiale, la BEI et des bilatéraux (États-Unis, Allemagne
et Italie) en rétablissant une situation catastrophique tant pour les pertes d’eau que commerciales.
Le groupe Suez a également construit et géré (DBO) une unité d’eau potable d’une capacité de 47 M m3/an à partir
du dessalement d’eau saumâtre dans le Wadi Ma’in, en production depuis 2006.
Le groupe suit de près les futurs projets de dessalement et de traitement des eaux.
Degrémont a construit (clé en main) et conduit depuis 2008, dans le cadre d’un BOT, une très grande unité de
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traitement des eaux usées à As-Samra, près d’Amman, qui traite 267 000 m /jour, recyclée à l’agriculture et
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l’industrie. Une extension de 98 000 m /jour a été engagée en 2012, portant l’exploitation par Degrémont jusqu’en
2037. Des dons américains ont contribué aux deux phases d’un projet d’environ 350 M USD au total (78 M USD
d’USAID puis 93 M USD de MCC).
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Veolia Water Systems a participé à la réhabilitation et à l’extension de l’usine de traitement des eaux usées de
Ramtha affectée sur financement bilatéral (protocole franco-jordanien de 12 janvier 1998 pour un coût de
6 M EUR), et à celui de la réhabilitation et de l’extension du traitement des eaux usées de la ville de Ma’an financé
dans le cadre du programme franco-jordanien de conversion de dettes pour le développement et l’environnement
signé en 1999 et à hauteur de 5 M EUR.
Saint-Gobain PAM possède un bureau régional de représentation qui suit notamment l’adaptation du réseau
primaire de distribution d’eau d’Amman. PAM envisage de renforcer sa présence pour en faire une véritable plateforme non plus seulement commerciale, mais aussi logistique et technique. La société a largement bénéficié
d’importants contrats de tuyaux en fonte ductile.
L’ingénierie française est enfin très présente. Coynes et Bellier a réalisé les études de faisabilité du projet « mer
Rouge-mer Morte ». Plusieurs ingénieurs conseils (Artélia, Egis Eau, Sade, Safège) ont par ailleurs remporté, au fil
des années, des contrats de conseil.
Les investissements
Une trentaine de groupes français ont investi en Jordanie représentant 1 Md EUR.
La France serait ainsi au troisième rang des investisseurs étrangers, derrière le Koweït et l’Arabie saoudite. Orange en
représente les deux-tiers mais la présence industrielle de Lafarge, de Suez Environnement, d’ADP, d’Aréva, de Total et
de Véolia est significative. Les bureaux commerciaux de certains de ces groupes ont une dimension régionale (suivi de
l’Iraq notamment). Depuis une dizaine d’années, les enseignes franchisées françaises du prêt-à-porter et de
l’alimentaire se sont multipliées, la plupart du temps avec des capitaux jordaniens ou émiriens (dont Carrefour et
Go Sport pour les grandes surfaces).
Environnement des affaires et conseils pratiques
Les usages du pays
Parler
La langue officielle de la Jordanie est l’arabe. L’anglais est parlé par beaucoup de personnes en Jordanie notamment
dans la capitale Amman.
La langue des affaires : l’arabe mais aussi l’anglais est largement utilisé dans le monde des affaires.
Payer
La monnaie locale : la devise locale est le dinar jordanien (symbole JOD), très stable car indexé sur le dollar. Il existe
des billets de 1, 5, 10, 20 et 50 JOD. Le dinar se divise en 100 piastres de 1 000 fils.
Les pratiques commerciales du pays
Les moyens de paiements possibles :
Le paiement dans les magasins, restaurants, hôtels, etc. se fait soit en espèces soit par carte de crédit.
Les cartes de crédit, notamment American Express, Visa et MasterCard, sont acceptées dans les hôtels, les restaurants
et les grands magasins. Notez que de nombreuses petites boutiques vous demanderont de régler en espèces et en
devises jordaniennes, absolument indispensables si vous prévoyez des achats dans les souks locaux.
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Taux de change :
1 dinar jordanien (JOD) = 1,41 dollar américain (parité fixe).
Les devises peuvent être échangées dans les grandes banques, les bureaux de change et la plupart des hôtels. Il est
conseillé d’éviter les bureaux de change de rue. Les taux de change sont fixés quotidiennement par la Banque centrale
de Jordanie.
Entrée sur le territoire :
Les visiteurs qui disposent d’un passeport valide peuvent obtenir un visa auprès des ambassades ou consulats
jordaniens à l’étranger. Il est possible d’obtenir un visa à votre arrivée au Queen Alia International Airport d’Amman.
Les visas sont valides pendant 1 mois mais peuvent être prolongés dans n’importe quel commissariat de police pour
2 mois supplémentaires.
Heures ouvrables :
Le vendredi est le jour de repos hebdomadaire. Les banques, les administrations et la plupart des entreprises sont
également fermées le samedi.
De nombreuses sociétés, y compris les compagnies aériennes, les agences de voyages et certaines boutiques ferment
également le jeudi après-midi même si les grands magasins et les supermarchés restent ouverts.
Téléphone :
De la France vers la Jordanie : 00 + 962 + numéro du correspondant. Pour connaître le tarif, contactez votre opérateur
habituel.
De la Jordanie vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant.
En matière de commerce international, le paiement de « faveurs » peut s’avérer une pratique courante afin de favoriser
la conclusion d’une affaire. Une quelconque facilité (matérielle ou pécuniaire) peut être attendue en échange de services
fournis par l’administration, ou par d’autres entreprises. Ainsi, certaines entreprises qui travaillent régulièrement à
l’international peuvent être invitées à payer des pots-de-vin en vue de gagner des contrats, ou des « pourboires » afin
d’obtenir un traitement prioritaire de leur dossier au sein des administrations.
L’entreprise doit cependant être consciente que pratiquer la corruption peut être dangereux d’une part parce que
certains pays la condamnent fortement aux travers de mesures anti-corruption, d’autre part parce que la corruption
peut avoir des implications directes sur la gestion de l’entreprise.
Le manager international doit être très attentif à tracer une ligne distincte entre « la voie raisonnable » pour faire du
commerce international, et des pratiques relevant directement de la corruption. Les pots-de-vin ouvrent la voie vers une
performance de mauvaise qualité et à la perte de repères moraux parmi le personnel de l’entreprise. La corruption mène
à la propagation de pratiques commerciales contraires à l’éthique.
C’est pourquoi l’OCDE a adopté une convention, en décembre 1997, sur la lutte contre la corruption qui établit des
normes juridiquement contraignantes tendant à faire de la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions
commerciales internationales une infraction pénale et prévoit un certain nombre de mesures visant à mettre en œuvre
efficacement cette infraction.
Notre Agence souscrit aux principes de cette convention et invite l’ensemble de ses clients à prendre connaissance du
décret n° 2000-948 du 28 septembre 2000 portant publication de cette Convention et à en mesurer les enjeux dans le
cadre de leurs pratiques professionnelles.
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UBIFRANCE vous propose quatre gammes complètes de produits et services d’accompagnement pour vous aider à
identifier les opportunités des marchés et à concrétiser vos projets de développement international.
• Gamme Conseil : pour obtenir la bonne information sur les marchés étrangers et bénéficier de l’expertise
des spécialistes d’UBIFRANCE.
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promotion à travers le monde.
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actualité.
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l’international
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Auteur : Chambre de commerce et d’industrie française en Jordanie
Toute reproduction, représentation ou diffusion, intégrale ou partielle, par quelque
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Rédigée par : Najwan NAKHO
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document ont été vérifiées avec le plus grand soin. Toutefois, Ubifrance ne saurait en
aucun cas être tenu pour responsable d’éventuels changements.
(CAFRAJ)
Revue par : Najwan NAKHO
Version originelle du : 08 mai 2013
Version mise à jour le : 12 mai 2014
Prestation réalisée sous système de management de la performance certifiée BVC ISO
9001 : 2008.
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